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ACARBOSE ARROW 50 mg, comprimé - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 16/07/2020

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

ACARBOSE ARROW 50 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Acarbose............................................................................................................................... 50 mg

Pour un comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé.

Comprimés non enrobés, de forme ronde (7,2 mm), de couleur blanche à blanc cassé portant les inscriptions en creux « AC » sur une face et « 50 » sur l’autre face.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

ACARBOSE ARROW est indiqué chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 18 ans.

ACARBOSE ARROW est recommandé dans le traitement du diabète non insulinodépendant (DNID) lorsque la prise en charge nutritionnelle et l’activité physique seules ne permettent pas d’obtenir un contrôle glycémique adéquat. ACARBOSE ARROW peut être administré en association avec la metformine, une sulfonylurée ou l’insuline.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Étant donné que l’efficacité et la tolérabilité varient, le médecin doit ajuster la posologie aux besoins de chaque patient.

La posologie peut être augmentée à intervalles de 4 à 8 semaines, si le patient présente une réponse clinique inadéquate, et plus tard au cours du traitement.

Adultes

La dose initiale est de 3 x 1 comprimé d’ ACARBOSE ARROW 50 mg par jour ou 3 x ½ comprimé d’ ACARBOSE ARROW 100 mg par jour (soit 150 mg d’ACARBOSE ARROW par jour).

Chez certains patients, une augmentation progressive de la posologie d’ACARBOSE ARROW a permis de réduire les effets indésirables gastro-intestinaux, en partant d’une dose réduite de 1 à 2 x 1 comprimé d’ACARBOSE ARROW 50 mg par jour (soit 50 à 100 mg d’ACARBOSE ARROW par jour). La dose peut être augmentée progressivement en fonction de la glycémie du patient, ainsi que si le traitement n’est pas suffisamment efficace, jusqu’à 3 x 2 comprimés d’ACARBOSE ARROW 50 mg par jour ou 3 x 1 comprimé d’ACARBOSE ARROW 100 mg par jour (soit 300 mg d’ACARBOSE ARROW par jour). Si des doses plus élevées sont nécessaires, des comprimés d’un dosage plus important doivent être utilisés.

La dose moyenne est de 150 à 300 mg d’ACARBOSE ARROW par jour selon les besoins individuels du patient. Dans des cas exceptionnels, il peut être nécessaire d’augmenter davantage la dose jusqu’à 3 x 2 comprimés d’ACARBOSE ARROW 100 mg par jour (soit 600 mg d’ACARBOSE ARROW par jour). Si des effets indésirables surviennent malgré une stricte observance du régime alimentaire diabétique, la dose ne doit pas être augmentée et doit si nécessaire être réduite (voir rubrique 4.8).

Durée d’utilisation : ACARBOSE ARROW 50 mg et ACARBOSE ARROW 100 mg sont destinés à un traitement continu à long terme.

Patients âgés

Aucune modification du schéma posologique normal pour l’adulte n’est nécessaire.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité d’ACARBOSE ARROW chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. ACARBOSE ARROW 50 mg et ACARBOSE ARROW 100 mg ne sont pas recommandés chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.

Mode d’administration

L’effet maximal d’ACARBOSE ARROW 50 mg et ACARBOSE ARROW 100 mg est obtenu lorsque les comprimés sont avalés entiers avec un peu de liquide juste avant un repas ou avec la première bouchée de nourriture.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Maladie intestinale chronique associée à une altération marquée de la digestion et de l’absorption.

· Maladie inflammatoire chronique de l’intestin, ulcération du côlon, occlusion intestinale partielle ou prédisposition aux occlusions intestinales.

· Affections pouvant s’aggraver en cas d’accumulation de gaz intestinaux (p. ex. syndrome de Roemheld, hernies majeures ou rétrécissement et ulcération de l’intestin).

· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 25 ml/min).

· Dysfonction hépatique sévère (p. ex. cirrhose du foie).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Hypoglycémie

L’acarbose a un effet antihyperglycémiant, mais n’induit pas d’hypoglycémie à lui seul. Si l’acarbose est prescrit en plus d’un autre médicament hypoglycémiant (p. ex. sulfonylurée, metformine ou insuline), une chute de la glycémie dans la plage d’hypoglycémie peut nécessiter une adaptation de la dose du médicament en question.

Étant donné que l’acarbose ralentit l’absorption et la digestion du saccharose, il est recommandé, si une hypoglycémie aiguë apparaît à la suite d’un traitement concomitant par insuline, sulfonylurée ou metformine, d’utiliser du glucose (et non du sucre ordinaire [sucre de canne]) pour corriger rapidement l’hypoglycémie (voir rubrique 4.5). Si un patient porte une carte, un bracelet ou un collier, p. ex., fournissant des informations médicales sur son affection, le traitement par acarbose doit y être mentionné.

Dysfonction hépatique

Des cas d’hépatite fulminante ont été rapportés au cours du traitement par acarbose. Le mécanisme est inconnu, mais l’acarbose pourrait contribuer à une physiopathologie multifactorielle de lésions hépatiques. Des augmentations asymptomatiques des enzymes hépatiques parfois importantes sur le plan clinique (jusqu’à trois fois la limite supérieure de la valeur normale) ont été observées dans des cas individuels. Les augmentations des enzymes hépatiques ont généralement été réversibles en cas d’interruption du traitement. Si des élévations des enzymes hépatiques sont observées, une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement peut être indiqué, en particulier si les élévations persistent. En conséquence, une surveillance régulière des enzymes hépatiques doit être envisagée au cours des 6 à 12 premiers mois de traitement (voir rubrique 4.8).

Dysfonction gastro-intestinale

En cas de suspicion d’iléus ou de subiléus, le traitement doit être arrêté immédiatement (voir rubrique 4.8). Chez les patients ayant subi une résection gastrique, l’acarbose peut parvenir dans l’intestin grêle plus rapidement que d’habitude, entraînant une réponse pharmacologique plus rapide. Aucun cas d’effets indésirables accrus n’a été rapporté chez ces patients.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de l’acarbose n’ont pas été établies chez les patients de moins de 18 ans.

Il est essentiel de suivre un régime alimentaire diabétique strict en cas de prise d’acarbose.

L’utilisation régulière d’acarbose ne doit pas être interrompue sans avis médical, car cela pourrait entraîner une augmentation de la glycémie.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Sucre ordinaire (sucre de canne) et aliments contenant du sucre ordinaire

Le saccharose (sucre de canne) ainsi que les aliments contenant du saccharose provoquent souvent une gêne abdominale, voire une diarrhée, en raison de l’augmentation de la fermentation des glucides dans le côlon pendant le traitement par acarbose (voir rubrique 4.8).

Insuline ou préparations de sulfonylurée ou de metformine

L’acarbose a un effet antihyperglycémiant, mais ne provoque pas d’hypoglycémie à lui seul. Si l’acarbose est prescrit en plus d’une sulfonylurée, de metformine ou d’insuline, une chute de la glycémie dans la plage d’hypoglycémie peut nécessiter une diminution de la dose de la sulfonylurée, de metformine ou d’insuline.

Des cas isolés de choc hypoglycémique ont été rapportés.

En cas d’hypoglycémie aiguë, il convient de considérer que la biotransformation du saccharose en fructose et glucose est ralentie au cours du traitement ; pour cette raison, le saccharose n’est pas adapté à un soulagement rapide de l’hypoglycémie et doit être remplacé par le glucose.

Digoxine

L’acarbose peut affecter la biodisponibilité de la digoxine dans des cas isolés, ce qui rend nécessaire l’ajustement de la dose de digoxine.

Adsorbants intestinaux à base de cholestyramine et préparations d’enzymes digestives

L’administration simultanée d’antiacides, de cholestyramine et autres adsorbants intestinaux (p. ex. charbon) et de médicaments contenant des enzymes digestives (p. ex. amylase, pancréatine) doit être évitée, car ils pourraient influencer l’action de l’acarbose.

Plusieurs agents thérapeutiques tels que thiazides et autres diurétiques, corticoïdes, phénothiazines, hormones thyroïdiennes, œstrogènes, contraceptifs oraux, phénytoïne, acide nicotinique, inhibiteurs calciques et isoniazide peuvent provoquer une hyperglycémie, ce qui peut atténuer les effets pharmacodynamiques de l’acarbose. La glycémie doit être étroitement surveillée si l’un de ces agents est ajouté chez des patients recevant de l’acarbose, ou si un traitement par acarbose est envisagé chez des patients recevant déjà l’un de ces agents.

Néomycine

L’administration concomitante d’acarbose et de néomycine orale peut entraîner une réduction accrue de la glycémie postprandiale et une augmentation de la fréquence et de la sévérité des effets indésirables gastro-intestinaux. Si les symptômes sont sévères, une réduction temporaire de la dose d’acarbose peut être envisagée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

L’acarbose ne doit pas être administré pendant la grossesse, aucune étude clinique n’ayant évalué son utilisation chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’indiquent pas d’effets toxiques directs ou indirects pour la reproduction (voir rubrique 5.3).

Allaitement

Après l’administration d’acarbose radiomarqué à des rates allaitantes, une petite quantité de radioactivité a été récupérée dans le lait. Jusqu’à présent, aucun résultat similaire n’a été observé chez la femme.

Néanmoins, étant donné que des effets du médicament sur le nourrisson ne peuvent être exclus, la prescription d’acarbose n’est pas recommandée pendant l’allaitement.

Fertilité

Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets toxiques directs ou indirects pour la reproduction (voir rubrique 5.3). Aucun trouble de la fertilité n’a été observé chez l’animal.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Aucune donnée n’est disponible sur l’altération de l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines pendant le traitement par acarbose.

La monothérapie par acarbose n’entraîne pas d’hypoglycémie et a donc une influence nulle ou négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés que l’association d’acarbose et d’une sulfonylurée, de metformine ou d’insuline peut entraîner une hypoglycémie.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les effets indésirables de l’acarbose observés dans les essais cliniques contrôlés par placebo et classés selon les catégories de fréquence du CIOMS III (études contrôlées par placebo de la base de données d’essais cliniques : acarbose, n = 8595 ; placebo, n = 7278 ; données valables au 10 février 2006) sont décrits ci-dessous.

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Les effets indésirables identifiés uniquement lors de la surveillance post-commercialisation (données valables au 31 déc. 2005) pour lesquels une fréquence n’a pu être estimée sont repris dans la rubrique « fréquence indéterminée ».

Classe de système d’organes

Très fréquents (≥ 1/10)

Fréquents

(≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquents

(≥ 1/1 000, < 1/100)

Rares

(≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité au médicament et hypersensibilité (rash, érythème, exanthème, urticaire)

Affections vasculaires

Œdème

Affections gastro-intestinales (1)

Flatulences

Borborygmes

Distension abdominale

Diarrhée

Douleurs gastro-intestinales et abdominales

Nausées

Vomissements

Dyspepsie

Subiléus/iléus

Constipation

Pneumatose kystique intestinale

Affections hépatobiliaires (2)

Augmentation des transaminases

Ictère

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Pustulose exanthématique aiguë généralisée

(1) Une diarrhée et des douleurs gastro-intestinales et abdominales peuvent survenir après l’ingestion d’aliments contenant du saccharose. Le non-respect du régime alimentaire prescrit peut intensifier les effets indésirables intestinaux. Si des symptômes sévères apparaissent malgré le respect du régime alimentaire diabétique prescrit, le médecin doit être consulté et la dose être réduite temporairement ou définitivement. En cas de persistance de la diarrhée, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite et la posologie doit être réduite ou le traitement être interrompu si nécessaire.

(2) Des anomalies cliniquement importantes des tests de la fonction hépatique (valeurs triples de la limite supérieure des valeurs normales) ont été observées dans de rares cas chez des patients recevant la dose quotidienne recommandée de 150 mg à 300 mg d’acarbose. Les valeurs anormales peuvent être transitoires pendant le traitement par acarbose (voir rubrique 4.4).

Des cas de troubles hépatiques, d’anomalies de la fonction hépatique et de lésions hépatiques ont été signalés depuis la mise sur le marché, en particulier au Japon.

Des cas isolés d’hépatite subite d’évolution fatale ont été rapportés au Japon. On ne sait pas avec certitude s’ils sont dus à la prise d’acarbose.

En cas de suspicion d’iléus ou de subiléus, le traitement doit être interrompu immédiatement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Lorsque l’acarbose est pris en même temps que des boissons et/ou des aliments contenant des glucides (polysaccharides, oligosaccharides ou disaccharides), un surdosage peut conduire à un météorisme, des flatulences et une diarrhée. En l’absence de prise de nourriture, il est peu probable que le surdosage d’acarbose cause des symptômes intestinaux excessifs.

En cas de surdosage, il convient d’éviter l’ingestion de boissons et/ou d’aliments contenant des glucides (polysaccharides, oligosaccharides ou disaccharides) pendant les 4 à 6 heures suivantes.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, inhibiteurs de l’alpha-glucosidase, code ATC : A10BF01.

Par inhibition réversible de l’alpha-glucosidase, l’acarbose retarde la dégradation enzymatique des disaccharides, oligosaccharides et polysaccharides dans l’intestin grêle, ce qui entraîne un retard dose-dépendant de la digestion de ces glucides. Le glucose dérivé des glucides est libéré et absorbé dans le sang plus lentement. De cette manière, l’acarbose retarde et réduit l’augmentation postprandiale de la glycémie. L’acarbose ne stimule pas la sécrétion d’insuline, mais soulage les cellules bêta en réduisant la hausse de la glycémie. L’hyperinsulinémie postprandiale est évitée. Le traitement par acarbose n’entraîne pas d’augmentation du poids corporel. Chez les patients ayant un diabète manifeste, une amélioration de la sensibilité à l’insuline a été observée. Pendant le traitement par acarbose, l’hémoglobine glycosylée (HbA1, HbA1c) et la glycémie à jeun ont diminué significativement.

Le moment où l’acarbose est pris détermine son efficacité : l’effet maximum est obtenu s’il est pris avec les premières bouchées du repas principal ; la prise de l’acarbose 30 minutes seulement avant le début du repas en réduit significativement l’efficacité.

La prise de l’acarbose 15 minutes après le début d’un repas n’a cependant pratiquement pas d’impact sur son effet.

Dans des études se déroulant sur plusieurs années, l’acarbose a maintenu son effet sur l’ensemble de la période de traitement. Les enzymes de l’intestin grêle ne diminuent pas leur activité et l’effet de l’acarbose est donc préservé.

Dans une méta-analyse de 7 études en double aveugle contrôlées par placebo sur 2180 patients atteints de diabète de type 2, l’acarbose a significativement diminué les événements cardiovasculaires, en particulier les crises cardiaques, au cours d’au moins 52 semaines de traitement.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

La pharmacocinétique de l’acarbose a été étudiée après administration orale de la substance radiomarquée (200 mg) à des volontaires sains.

Absorption

Étant donné que 35 % en moyenne de la radioactivité totale (somme de la substance inhibitrice et des produits de dégradation) ont été excrétés par voie rénale sur 96 heures, on peut supposer que le niveau d’absorption est au moins égal à cette valeur.

L’évolution de la concentration totale de radioactivité dans le plasma a présenté deux pics. Le premier pic, caractérisé par une concentration moyenne en équivalent acarbose de 52,2 + 15,7 μg/l après 1,1 + 0,3 heure, était en accord avec les données correspondantes d’évolution de la concentration de la substance inhibitrice (49,5 + 26,9 μg/l après 2,1 + 1,6 heures). Le second pic a atteint en moyenne 586,3 + 282,7 μg/l et a été obtenu après 20,7 + 5,2 heures. Le second pic après 14 à 24 heures environ était plus élevé en raison de l’absorption des produits de dégradation bactérienne dans les portions inférieures de l’intestin. Par rapport à la radioactivité totale, la concentration plasmatique maximale de la substance inhibitrice était inférieure d’un facteur de 10 à 20.

Distribution

Un volume de distribution relatif de 0,32 l/kg de poids corporel a été calculé chez les volontaires sains à partir de l’évolution de la concentration dans le plasma (administration intraveineuse de 0,4 mg/kg de poids corporel).

Élimination

La demi-vie d’élimination plasmatique de la substance inhibitrice était de 3,7 + 2,7 heures pour la phase de distribution et de 9,6 + 4,4 heures pour la phase d’élimination.

La proportion de substance inhibitrice excrétée dans les urines était de 1,7 % de la dose administrée. 51 % ont été éliminés dans les matières fécales dans les 96 heures.

Biodisponibilité

La biodisponibilité est comprise entre 1 et 2 %. Ce pourcentage extrêmement faible de substance inhibitrice dans le sang est souhaitable et n’affecte pas l’effet thérapeutique.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les données non cliniques, reposant sur des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité à dose répétée, de génotoxicité, de toxicité pour la reproduction et de potentiel carcinogène, ne révèlent pas de dangers particuliers pour l’homme autres que ceux décrits dans les autres rubriques de ce RCP.

Une réduction marquée du gain de poids corporel chez le rat et le chien après administration répétée d’acarbose a été considérée comme un effet pharmacodynamique (perte de glucides) et a pu être compensée par une prise alimentaire accrue ou une supplémentation en glucose.

La cancérogenèse a été étudiée chez le rat Sprague-Dawley, le rat Wistar et le hamster. Une augmentation de l’incidence des tumeurs dans certains tissus (rein, testicule) a été constatée lorsque la malnutrition due à l’acarbose n’était pas corrigée. Aucune augmentation du taux de tumeurs n’était observée lorsqu’un gain de poids corporel normal était maintenu par une prise alimentaire accrue ou une supplémentation en glucose.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Cellulose microcristalline (grade 102), amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

ACARBOSE ARROW 50 mg, comprimé est disponible en plaquette thermoformée transparente (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

Boites de 30, 40, 90 et 270 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 114 3 4 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

· 34009 302 114 4 1 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


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