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NORPROLAC 150 microgrammes, comprimé - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 08/08/2018

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

NORPROLAC 150 microgrammes, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chlorhydrate de quinagolide............................................................................................ 0,1638 mg

Quantité correspondant à quinagolide............................................................................... 0,1500 mg

Pour un comprimé.

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

· Hyperprolactinémie idiopathique.

· Hyperprolactinémie liée à la présence d'un microadénome ou d'un macroadénome hypophysaire et leurs manifestations cliniques :

o chez la femme : galactorrhée, oligo- ou aménorrhée, infertilité ;

o chez l'homme : gynécomastie, impuissance.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

La stimulation dopaminergique pouvant induire de l’hypotension orthostatique, des nausées, vomissements et vertiges, le dosage de NORPROLAC doit être initié progressivement avec le conditionnement d’initiation au traitement. Le quinagolide doit être administré en une prise par jour le soir au moment du repas. La dose optimale doit être déterminée individuellement en fonction de l’effet inhibiteur sur la prolactine et de la tolérance.

Chez l’adulte :

Le conditionnement d'initiation au traitement permet une prise quotidienne de 25 microgrammes les trois premiers jours, puis 50 microgrammes les trois jours suivants. A partir du 7ème jour, la posologie recommandée est de 75 microgrammes par jour.

Si besoin, la dose journalière peut être augmentée par palier de 75 microgrammes à intervalle mensuel jusqu’à atteindre une réponse individuelle optimale. La posologie habituelle d’entretien est de 75 microgrammes/jour ou 150 microgrammes/jour.

Certains patients peuvent avoir besoin de posologies journalières de 300 microgrammes et plus. Dans de tels cas, la posologie journalière peut être augmentée par palier de 75 microgrammes à 150 microgrammes, à intervalle d’au moins 4 semaines jusqu’à obtenir une réponse thérapeutique satisfaisante ou jusqu’à atteindre les limites de tolérance suite à l’augmentation de la dose.

Population âgée :

Les données dans la population âgée sont limitées (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique :

Les données chez les enfants sont limitées (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Altération sévère des fonctions rénales ou hépatiques.

En association avec :

· les neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) (voir rubrique 4.5).

· les neuroleptiques antiémétiques (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

L’hyperprolactinémie peut être physiologique (grossesse, allaitement) et peut aussi être secondaire entre autres à une tumeur hypothalamique ou hypophysaire et à l’administration d’un certain nombre de médicaments. Il est donc important que la cause précise de l’hyperprolactinémie soit identifiée le plus tôt possible et que le traitement de la cause soit initié.

Comme l’hypotension orthostatique peut engendrer des syncopes dans de rares cas, il est recommandé de vérifier la tension artérielle (position allongée et debout) au cours des premiers jours de traitement et lors de toute augmentation de doses. De plus, des changements de tension artérielle orthostatique associés à des augmentations du rythme cardiaque peuvent être révélateurs chez les patients avec des maladies cardiaques sévères.

Chez les femmes souffrant de troubles de la fertilité liés à la prolactine, le traitement par NORPROLAC peut restaurer la fertilité. Une méthode adéquate de contraception doit être adoptée chez les femmes en âge de procréer ne souhaitant pas de grossesse.

Chez quelques patients traités par NORPROLAC, y compris chez des patients sans antécédents psychotiques, des cas de syndromes psychotiques aigus ont été signalés. Ils sont généralement réversibles à l’arrêt du traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients avec antécédents psychotiques.

Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de NORPROLAC chez des patients souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique.

Une somnolence a été rapportée lors du traitement par NORPROLAC et des cas d’accès de sommeil d’apparition soudaine lors du traitement par agonistes dopaminergiques, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d’être prudents lors de la conduite automobile ou lors de l’utilisation de machines pendant le traitement par NORPROLAC.

Les patients ayant présenté une somnolence ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peuvent être envisagés.

L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

La prise de boissons alcoolisées peut réduire la tolérance au traitement par NORPROLAC.

Troubles du contrôle des impulsions

Les patients doivent être surveillés de façon régulière à la recherche de l'apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les soignants doivent être tenus informés que des troubles du contrôle des impulsions comportant le jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou des achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture (binge eating) et une alimentation compulsive, peuvent survenir chez des patients traités avec des agonistes dopaminergiques, dont le quinagolide. Une diminution de la dose ou un arrêt progressif doivent être envisagés si ces symptômes apparaissent.

Un nombre limité de patients âgés a été traité par quinagolide pour des adénomes hypophysaires et de l’arthrite rhumatoïde à des doses entre 50 et 300 μg/jour. Le traitement a duré entre 6 et 93 mois et a été bien toléré.

Un nombre limité d’enfants âgés de 7 à 17 ans a été traité pour des prolactinomes par NORPROLAC à des doses entre 75 et 600 μg/jour. Le traitement a duré entre 1 et 5 ans et a été bien toléré.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Associations contre-indiquées

+ Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)

Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.

+ Neuroleptiques antiémétiques

Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.

Associations déconseillées

+ Tetrabenazine

Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des tetrabenazines.

+ Consommation d’alcool

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicule et l’utilisation de machine. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Les données chez l’animal montrent l’absence de potentiel embryotoxique ou tératogène de NORPROLAC, mais l’expérience clinique chez la femme enceinte est limitée.

Chez les femmes souhaitant une grossesse, il est recommandé d'interrompre le traitement par NORPROLAC, sauf indication précise à la poursuite du traitement. L'interruption du traitement n'a pas entraîné d'augmentation de l’incidence des avortements.

En cas d'adénome hypophysaire chez une femme enceinte et si le traitement a été interrompu, une surveillance attentive de l'adénome tout au long de la grossesse est indispensable.

Allaitement

En raison de l’effet inhibiteur du quinagolide sur la lactation, l'allaitement maternel est en général impossible. Si la lactation continue pendant le traitement, l’allaitement n’est pas recommandé car le passage de quinagolide dans le lait maternel n’est pas connu.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Le traitement par NORPROLAC peut - chez certains patients - diminuer la capacité de réagir pendant les premiers jours de traitement, en raison d’un risque de baisses tensionnelles. Cela doit être pris en considération quand une vigilance accrue est nécessaire, par exemple pour la conduite de véhicule.

Les patients traités par NORPROLAC et présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une baisse de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d’autres personnes à un risque d’accident grave ou de décès (par exemple l’utilisation de machines) jusqu’à disparition de ces effets ou de la somnolence. Voir aussi rubrique 4.4.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Estimation de la fréquence : très fréquent : ≥10 % ; fréquent : ≥ 1 % - < 10 % ; peu fréquent : ≥ 0,1 % - < 1 % ; rare : ≥ 0,01 % - < 0,1 % ; très rare : < 0,01 % (données calculées sur la base des effets rapportés durant les essais cliniques).

Ces effets sont communs à tous les agonistes dopaminergiques.

Base de données MedDRA des classes de systèmes d’organes

Très fréquent

(≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, <1/10)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

-

Anorexie

-

Affections psychiatriques

-

Insomnie

Syndrome psychotique aigu réversible

Affections du système nerveux

Sensations vertigineuses, céphalées

-

Somnolence

Affections vasculaires

-

Hypotension orthostatique

-

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

-

Congestion nasale

-

Affections gastrointestinales

Nausées, vomissements

Douleur abdominale, constipation, diarrhée

-

Affections musculosquelettiques et systémiques

-

Faiblesse musculaire

-

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fatigue

-

-

Troubles du contrôle des impulsions

Le jeu pathologique, l’augmentation de la libido, l’hypersexualité, les dépenses ou achats compulsifs, la consommation excessive de nourriture (binge eating) et l'alimentation compulsive, sont des troubles qui peuvent survenir chez des patients traités avec des agonistes dopaminergiques, dont le quinagolide (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

L’hypotension orthostatique rapportée suite à l’utilisation de NORPROLAC engendre rarement des syncopes.

Le risque de réactions d’hypersensibilité ne peut pas être exclu.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Les données concernant le surdosage sont limitées.

Les troubles potentiels sont : nausées, vomissements, céphalées, vertiges, somnolence, hypotension, hallucinations.

Le traitement de l'intoxication aiguë est symptomatique. Si justifié, lavage d’estomac ou utilisation de charbon.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur de la prolactine, code ATC : G02CB04.

Le quinagolide est un agoniste dopaminergique D2 sélectif. II ne s'agit pas d'un dérivé de l'ergot de seigle.

Le quinagolide par son action dopaminergique, est un puissant inhibiteur de la sécrétion de prolactine, in vitro et in vivo.

Excepté son effet inhibiteur sur la sécrétion d'hormone de croissance, le quinagolide ne réduit pas la sécrétion des autres hormones antéhypophysaires.

La réduction de la sécrétion de prolactine apparaît dans les 2 heures suivant l’ingestion, atteint un maximum dans les 4 à 6 heures et est maintenue pendant environ 24 heures. La durée est fonction de la dose.

Le quinagolide, en une prise par jour, est efficace, cliniquement, vis-à-vis des manifestations de l’hyperprolactinémie.

En traitement prolongé, il peut réduire la taille ou limiter l'extension des adénomes à prolactine.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Il n’a pas été possible de réaliser d’études par voie intraveineuse : les données sur la biodisponibilité absolue, la clairance et le volume de distribution ne sont pas disponibles.

Absorption

Les concentrations maximum plasmatiques sont atteintes moins d’une heure après l’administration par voie orale.

L’influence de la prise concomitante d’aliment sur l’absorption n’a pas été étudiée.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est de 90 % et est non spécifique.

La demi-vie d'élimination est voisine de 11 heures après administration unique de produit. Une demi-vie de 17 heures est observée à l'état d'équilibre.

Biotransformation

Le quinagolide et son analogue N-déséthylé sont en faible quantité dans le sang (environ 1/10ème de la radioactivité totale). Leurs dérivés sulfo- et glycuro-conjugués représentent les métabolites circulants majoritaires.

Elimination

Dans l'urine, les principaux métabolites sont les dérivés sulfo- et glycuroconjugués du quinagolide et de ses analogues N-déséthylé et N,N- bidéséthylé.

Dans les fèces, les formes non conjuguées de ces trois composés ont été retrouvées.

Populations spécifiques

La pharmacocinétique n’a pas été étudiée chez le patient âgé et chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

NORPROLAC n’a pas montré d’embryotoxicité ou de tératogénicité au cours des études chez l’animal. Une augmentation de la mortalité et une diminution de la prise de poids des rats nouveau-nés ont été observées suite au traitement maternel par NORPROLAC. Cela est probablement dû à une diminution de la production de lait maternel causée par une diminution de la concentration de prolactine.

Une diminution de la fertilité (taux de grossesse) a été observée chez les rats femelles et ceci a été relié à l’inhibition de la sécrétion de prolactine causée par le quinagolide. Comme la prolactine n’est pas nécessaire à l’implantation de l’embryon humain, cette observation n’est pas transposable directement à l’homme ; cependant, comme la fertilité humaine peut être réduite par une hyperprolactinémie, le traitement par le quinagolide peut restaurer la fertilité humaine en normalisant les taux de prolactine.

Le traitement chronique par NORPROLAC engendre une augmentation du nombre total de tumeurs mésodermiques de l’utérus chez la souris femelle et des adénomes des cellules de Leydig chez les rats mâles. Ces néoplasmes sont spécifiques à chaque espèce et sont considérés comme liés à la régulation spécifique du système endocrinien chez les rongeurs, qui est différente de la régulation dans l’espèce humaine. Ces observations ne sont pas applicables à l’espèce humaine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, hypromellose, amidon de maïs, cellulose microcristalline, lactose.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

5 ans

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

30 comprimés sous plaquette thermoformée (Aluminium /Aluminium)

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

NORPROLAC doit être tenu hors de portée des enfants.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

FERRING S.A.S.

7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 338 651-4 ou 34009 338 651 4 6 : 30 comprimés sous plaquette thermoformée (Aluminium/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

Date de première autorisation :{JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement :{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


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