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DESFLURANE PIRAMAL 100 %, liquide pour inhalation par vapeur - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 26/04/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

DESFLURANE PIRAMAL 100 %, liquide pour inhalation par vapeur

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Desflurane 100 % (v/v)

100 ml de liquide pour inhalation par vapeur contient 100 ml de desflurane.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Liquide pour inhalation par vapeur.

Liquide transparent, incolore.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

DESFLURANE PIRAMAL 100 %, liquide pour inhalation par vapeur est un agent par inhalation indiqué pour l'induction et le maintien de l’anesthésie générale chez l’adulte, dans le cadre d’une chirurgie hospitalière ou ambulatoire. Il est également indiqué pour le maintien de l’anesthésie chez le nourrisson et l’enfant.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Le desflurane doit être administré par des personnes formées à l’administration d’une anesthésie générale, à l’aide d’un vaporisateur spécifiquement conçu et calibré pour être utilisé avec le desflurane.

Des équipements de maintien de la perméabilité des voies aériennes, de ventilation artificielle, d’enrichissement en oxygène et de réanimation circulatoire doivent être immédiatement disponibles.

Posologie

L'administration de l’anesthésie générale doit être personnalisée en fonction de la réponse du patient. Elle est déterminée en fonction de l'effet recherché, en tenant compte de l'âge du patient et de son état clinique.

La CAM (concentration alvéolaire minimale à laquelle 50 % des patients ne présentent aucune réaction face à une incision chirurgicale standardisée) du desflurane diminue avec l’âge. La dose de desflurane doit être adaptée en conséquence.

Le pourcentage de concentration du desflurane correspondant à 1 CAM a été déterminé dans un gaz vecteur tel qu’indiqué dans le Tableau 1 ci-dessous.

Tableau 1 : Pourcentage de concentration du desflurane correspondant à 1 CAM en fonction de l’âge du patient et du mélange inhalé (Moyenne ± écart type)

Âge

N*

100 % d’oxygène

N*

60 % de protoxyde d’azote/40 % d’oxygène

2 semaines

6

9,2 ± 0,0

-

-

10 semaines

5

9,4 ± 0,4

-

-

9 mois

4

10,0 ± 0,7

5

7,5 ± 0,8

2 ans

3

9,1 ± 0,6

-

-

3 ans

-

-

5

6,4 ± 0,4

4 ans

4

8,6 ± 0,6

-

-

7 ans

5

8,1 ± 0,6

-

-

25 ans

4

7,3 ± 0,0

4

4,0 ± 0,3

45 ans

4

6,0 ± 0,3

6

2,8 ± 0,6

70 ans

6

5,2 ± 0,6

6

1,7 ± 0,4

*N = nombre de paires croisées (utilisant une méthode « up-and-down » de l’effet quantique)

Prémédication

La prémédication sera déterminée en fonction des besoins individuels de chaque patient. L’utilisation d'agents anticholinergiques est une question de choix pour l’anesthésiste.

Le desflurane peut être associé à d’autres substances couramment utilisées en anesthésie, de préférence des opioïdes, des benzodiazépines et des hypnotiques par voie intraveineuse. Les opioïdes et les benzodiazépines diminuent la quantité de desflurane nécessaire pour obtenir l’anesthésie.

La quantité de desflurane nécessaire diminue également en cas d’utilisation concomitante d’oxyde nitreux (N2O).

Le desflurane réduit la dose recommandée d’inhibiteurs neuromusculaires. (Voir également à la rubrique 4.5). Si une relaxation accrue est nécessaire, des doses supplémentaires de relaxants musculaires peuvent être administrées.

Induction de l’anesthésie chez les adultes

Compte tenu de la mauvaise tolérance de l’inhalation du desflurane chez le patient éveillé, le rapport bénéfice/risque d’une telle procédure doit être analysé au cas par cas.

Chez les adultes, une concentration de départ de 3 % est recommandée. Elle est augmentée de 0,5 à 1,0 % toutes les 2 à 3 inspirations. L’inhalation de concentrations de desflurane de 4 à 11 % produit habituellement une anesthésie chirurgicale dans les 2 à 4 minutes.

Des concentrations plus élevées allant jusqu’à 15 % peuvent être utilisées. De telles concentrations de desflurane dilueront proportionnellement la concentration d’oxygène et l'administration initiale d'oxygène doit être de 30 % ou plus. Après l’induction chez les adultes par un médicament administré par voie intraveineuse, tel que le thiopental ou le propofol, il est possible de commencer à administrer du desflurane à environ 3,0 % (0,5 CAM) à 6,0 % (1 CAM), que le gaz vecteur soit de l’O2 ou du N2O/O2.

Pendant l’induction chez les adultes, l’incidence globale de désaturation oxyhémoglobinée (SpO2 < 90 %) était de 6 %. Des concentrations élevées de desflurane peuvent induire des effets indésirables au niveau des voies respiratoires supérieures. Après l’induction chez l’adulte par un médicament administré par voie intraveineuse, comme le thiopental ou le propofol, il est possible de commencer à administrer du desflurane entre environ 3,0 % (0,5 CAM) et 6,0 % (1 CAM), que le gaz vecteur soit de l’O2 ou du N2O/O2.

Une excitation continue de courte durée peut apparaître durant l’induction de l’anesthésie avec le desflurane.

Induction de l’anesthésie chez l’enfant

Le desflurane ne doit pas être utilisé pour l’induction d’une anesthésie générale chez l’enfant en raison de la survenue hautement fréquente de toux, d’apnée volontaire, d’apnée, de laryngospasme et d’une augmentation de la salivation (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Maintien de l’anesthésie chez les adultes

Une concentration de desflurane comprise entre 2 et 6 % peut permettre de maintenir une anesthésie chirurgicale lorsque du protoxyde d’azote est utilisé de façon concomitante. Des concentrations de 2,5 à 8,5 % de desflurane peuvent être nécessaires lorsqu’il est administré avec de l’oxygène ou de l’air enrichi en oxygène. Chez les adultes, une concentration de desflurane réduite peut permettre de maintenir une anesthésie chirurgicale lorsque du protoxyde d’azote est utilisé de façon concomitante.

Si des concentrations élevées sont utilisées avec de l’oxyde nitreux, il est important que le mélange gazeux inhalé contienne au moins 25 % d’oxygène.

Des doses plus faibles de desflurane sont nécessaires lors de l’utilisation d’opioïdes, de benzodiazépines ou d’autres sédatifs (voir rubrique 4.5).

Tension artérielle et fréquence cardiaque pendant l'entretien

La pression artérielle et la fréquence cardiaque doivent être surveillées attentivement pendant l'entretien dans le cadre de l'évaluation de la profondeur de l'anesthésie (voir rubrique 4.4).

Maintien de l’anesthésie chez l’enfant

Le desflurane est indiqué pour le maintien de l’anesthésie chez le nourrisson et l’enfant. Une anesthésie chirurgicale peut être maintenue chez l’enfant avec des concentrations de desflurane en fin d’expiration de 5,2 à 10 %, avec ou sans utilisation concomitante d’oxyde nitreux. Bien que des concentrations de desflurane en fin d’expiration allant jusqu’à 18 % aient déjà été administrées pendant de courtes périodes, il est important de s’assurer que le mélange administré contienne au moins 25 % d’oxygène si des concentrations élevées sont utilisées en association avec de l’oxyde nitreux.

Le desflurane est contre-indiqué pour le maintien de l’anesthésie chez les enfants non intubés de moins de 6 ans, en raison de l’augmentation de l’incidence des réactions indésirables respiratoires (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Utilisation en chirurgie dentaire

L’administration de DESFLURANE PIRAMAL 100 %, liquide pour inhalation par vapeur à usage dentaire doit être limitée aux hôpitaux ou à la chirurgie ambulatoire (voir rubrique 4.3, « Contre-indications »).

Populations particulières

Patients insuffisants rénaux et hépatiques

Des concentrations de 1 à 4 % de desflurane associées à du protoxyde d’azote ou de l’oxygène ont été administrées avec succès à des patients présentant des troubles chroniques de la fonction rénale ou hépatique et au cours de transplantations rénales. En raison du faible métabolisme, aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques.

Induction de l’anesthésie chez les patients en neurochirurgie

Le desflurane doit être administré à 0,8 CAM ou moins et en association avec une induction par barbiturique et une hyperventilation (hypocapnie) jusqu’à décompression cérébrale chez les patients présentant des augmentations connues ou suspectées de la pression du liquide céphalorachidien. Il convient d'être attentif au maintien de la pression de perfusion cérébrale (voir rubrique 4.4).

Utilisation du desflurane chez les patients hypovolémiques, hypotendus et affaiblis

Comme avec d’autres anesthésiques par inhalation, il est recommandé d’utiliser une concentration plus faible de desflurane chez ces patients.

Mode d’administration

Le desflurane est administré par inhalation.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Le desflurane ne doit pas être utilisé :

· Chez les patients pour lesquels une anesthésie générale est contre-indiquée.

· Chez les patients présentant une hypersensibilité connue aux anesthésiques halogénés, autres composés d’hydrocarbures halogénés.

· Chez les patients présentant une tendance connue ou suspectée à l’hyperthermie maligne (HM) ou une prédisposition héréditaire à l’HM.

· Pour l’induction de l’anesthésie chez l’enfant, en raison du risque significatif de toux, d’apnée volontaire, d’apnée, de laryngospasme et d’augmentation de la salive.

· Pour le maintien de l’anesthésie chez les enfants non intubés de moins de 6 ans, en raison de l’augmentation de l’incidence des réactions indésirables respiratoires.

· Comme seul anesthésique chez les patients à risque de maladies coronariennes ou chez les patients pour qui des augmentations de la fréquence cardiaque ou de la pression artérielle ne sont pas souhaitables.

· Chez les patients ayant des antécédents d’hépatite confirmée ou une dysfonction hépatique modérée à sévère inexpliquée (p. ex. jaunisse, fièvre inexpliquée ou leucocytose/éosinophilie) survenue après une anesthésie antérieure par un anesthésique halogéné.

· Chez les patients effectuant des interventions dentaires en dehors du cadre hospitalier ou d’une unité de soins de jour.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Le desflurane doit être utilisé avec précaution chez les patients non intubés.

Hyperthermie maligne (HM)

Chez les individus sensibles (antécédents d’hyperthermie maligne, de myopathies telles que dystrophies musculaires, de syndrome de King, de dystrophie myotonique, de myopathie à axe central), les agents anesthésiques inhalés puissants peuvent déclencher un état hypermétabolique des muscles squelettiques conduisant à une demande élevée en oxygène et à un syndrome clinique appelé hyperthermie maligne. Il a été démontré que le desflurane est un déclencheur potentiel d’hyperthermie maligne. Le syndrome clinique est signalé par l’hypercapnie ; il peut comprendre une rigidité musculaire, une tachycardie, une tachypnée, une cyanose, des arythmies et/ou une pression artérielle instable. Certains des signes non spécifiques suivants peuvent également apparaître pendant une anesthésie légère : hypoxie aiguë, hypercapnie et hypovolémie. Le traitement de l’hyperthermie maligne comprend l’arrêt des médicaments déclenchant, l’administration de dantrolène sodique intraveineux et la mise en place d’un traitement de soutien. Une insuffisance rénale peut apparaître par la suite et le débit urinaire doit faire l’objet d’une surveillance et doit être soutenu si possible.

Le desflurane ne doit pas être utilisé chez les personnes susceptibles de présenter une HM. Des cas d’HM à l’issue fatale sous desflurane ont été rapportés.

Hyperkaliémie péri-opératoire

L’utilisation d’agents anesthésiques inhalés a été associée à de très rares cas d’augmentation des concentrations sériques en potassium qui s’est traduite, chez des enfants, par des arythmies cardiaques et des décès pendant la période post-opératoire. Cette pathologie a été décrite chez des patients présentant une affection neuromusculaire latente aussi bien que déclarée, en particulier la myopathie de Duchenne. L’utilisation de suxaméthonium a été associée à la plupart, mais pas à tous ces cas. Ces patients ont montré des signes de lésions musculaires avec augmentation de la concentration sérique de créatinine kinase et myoglobinurie. En dépit des similitudes avec une hyperthermie maligne, aucun de ces patients n’a présenté de signes ou de symptômes de rigidité musculaire ou d’état hypermétabolique.

Un traitement rapide et vigoureux de l’hyperkaliémie et des arythmies est recommandé. Une évaluation ultérieure de l’affection neuromusculaire latente est indiquée. De même, il convient de déterminer ultérieurement la présence éventuelle d’une maladie neuromusculaire latente.

Interventions obstétricales

En raison du nombre limité de patients étudiés, la sécurité du desflurane dans le cadre des interventions obstétricales n’a pas été établie. Le desflurane est un relaxant utérin et réduit le flux sanguin utéro-placentaire (voir rubrique 4.6).

Elévation du glucose

Le desflurane a été associé à une élévation peropératoire du glucose.

Effets sur le foie

Des cas d’interruption de la fonction hépatique, d’ictère et de nécrose hépatique fatale ont été rapportés avec l’utilisation des anesthésiques halogénés. De telles réactions semblent indiquer une hypersensibilité. Le desflurane peut provoquer une hépatite allergique chez les patients sensibilisés par une exposition antérieure à des anesthésiques halogénés. Une cirrhose, une hépatite virale ou toute autre pathologie hépatique préexistante peut justifier le choix d’un anesthésique autre qu’un anesthésique halogéné.

Augmentation de la pression du liquide céphalo-rachidien (PLCR)

Le desflurane peut produire une augmentation dose-dépendante de la pression du liquide céphalorachidien (PLCR) chez les patients présentant des lésions intracrâniennes invasives. Chez ces patients, le desflurane doit être administré à 0,8 CAM ou moins et en association avec une induction par barbiturique et une hyperventilation jusqu’à décompression cérébrale. Il convient d'être attentif au maintien de la pression de perfusion cérébrale.

En cas de risque d’hypertension intracrânienne, il n’est pas recommandé d’utiliser du desflurane.

Maladie cardiovasculaire

Chez les patients atteints de maladies coronariennes, il est important de maintenir une stabilité hémodynamique afin de prévenir l’ischémie myocardique. Après une rapide augmentation de la concentration de desflurane, une augmentation marquée du pouls, de la tension artérielle moyenne et des taux d’adrénaline et de noradrénaline a été observée. Le desflurane ne doit pas être utilisé comme seule méthode d’anesthésie chez les patients à risque de maladies coronariennes ou chez les patients chez qui l’augmentation de la fréquence cardiaque ou de la pression artérielle n’est pas souhaitable. Il peut être utilisé avec d’autres médicaments, de préférence des opioïdes et des hypnotiques administrés par voie intraveineuse.

Pendant le maintien de l’anesthésie, des augmentations de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle survenant après des augmentations rapides et progressives de la concentration de desflurane en fin d’expiration ne reflètent pas nécessairement une anesthésie inadéquate. Les changements imputables à l’activation sympathique disparaissent en environ 4 minutes. Des augmentations de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle survenant avant ou en l’absence d’une augmentation rapide de la concentration de desflurane peuvent être interprétées comme révélatrices d’une anesthésie légère.

L’hypotension et la dépression respiratoire augmentent avec la profondeur de l’anesthésie.

Des arythmies ont été observées en association avec l’utilisation de desflurane. Tous les patients anesthésiés avec du desflurane doivent être constamment surveillés. Les paramètres comme les résultats d’ECG, la tension artérielle, la saturation en oxygène et la pCO2 à l’exhalation doivent être surveillés dans un environnement disposant de tout le matériel nécessaire à la réanimation et où le personnel est formé aux techniques de réanimation.

Absorbeurs de CO2 déshydratés

Le desflurane peut réagir avec des absorbeurs de dioxyde de carbone (CO2) déshydratés pour produire du monoxyde de carbone, ce qui peut entraîner des taux élevés de carboxyhémoglobine chez certains patients. Certains cas suggèrent que la chaux barytée ou sodée se déshydrate lorsque des gaz frais passent dans l’absorbeur de CO2 à des débits élevés pendant plusieurs heures ou jours. La formation de CO n’est pas cliniquement significative lorsque l’absorbant est normalement hydraté. Il convient de respecter strictement les instructions d’utilisation des adsorbants de CO2 fournies par le fabricant. Lorsqu’un clinicien pense que l’adsorbant de CO2 peut être déshydraté, il doit le remplacer avant l’administration du desflurane.

Douleur post-anesthésique

Dans les cas où une douleur post-anesthésique est anticipée, il convient de tenir compte du réveil rapide avec le desflurane. Il convient de s’assurer qu’une analgésie adéquate a été administrée au patient à la fin de l’intervention ou au début du séjour en unité de soins post-anesthésie.

Précautions générales

Les anesthésies répétées sur une courte période de temps ne doivent être réalisées qu’avec précaution.

Les effets du desflurane chez les patients présentant une hypovolémie, une hypotension ou un état général défavorable n’ont pas été étudiés de façon approfondie. Chez ces patients, il est conseillé de réduire les concentrations.

Le desflurane est contre-indiqué chez les patients sujets à une bronchoconstriction, en raison du risque de bronchospasmes.

Une excitation continue de courte durée peut apparaître lors de l’induction de l’anesthésie.

Chirurgie de l’oreille moyenne

Le desflurane, comme les autres anesthésiques volatils, augmente la pression de l’oreille moyenne, en particulier chez les enfants. Il est donc recommandé de surveiller la pression de l’oreille moyenne au cours de l’anesthésie par desflurane.

Population pédiatrique

Le desflurane doit être utilisé avec prudence chez les enfants ayant récemment présenté une infection des voies respiratoires supérieures, car il pourrait y avoir un risque de bronchoconstriction et d’augmentation de la résistance des voies respiratoires.

Des précautions doivent être prises lorsque le desflurane est utilisé pour l'entretien de l'anesthésie avec un masque respiratoire laryngé (LMA) ou un masque facial chez les enfants âgés de 6 ans ou moins en raison du risque accru d'événements respiratoires indésirables, par ex. toux et laryngospasme, en particulier avec ablation du LMA après anesthésie profonde.

Le desflurane est contre-indiqué pour le maintien de l’anesthésie chez les enfants non intubés.

Le desflurane doit être utilisé avec prudence chez les enfants ayant des antécédents d’asthme ou ayant récemment présenté une infection des voies respiratoires supérieures, car il pourrait y avoir un risque de bronchoconstriction et d’augmentation de la résistance des voies respiratoires.

Lorsque les enfants se réveillent d’une anesthésie, il est possible d’observer une courte période d’agitation pouvant empêcher leur coopération.

Allongement de l'intervalle QT

Des cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés, associés très rarement à des torsades de pointes (voir rubrique 4.8). Des précautions doivent être prises lors de l'administration de desflurane à des patients sensibles.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Utilisé de façon concomitante, le protoxyde d’azote diminue la CAM du desflurane (voir Tableau 1).

Myorelaxants dépolarisants et non dépolarisants

Le desflurane potentialise l’action des relaxants musculaires couramment utilisés.

Les concentrations anesthésiques de desflurane à l'équilibre réduisent la DE95 du suxaméthonium d'environ 30 % et celle de l'atracurium et du pancuronium d'environ 50 % par rapport à l'anesthésie N2O/opioïde.

Le Tableau 2 présente les doses de pancuronium, d’atracurium et de suxaméthonium nécessaires pour obtenir une dépression à 95 % (ED95) de la transmission neuromusculaire en fonction de diverses concentrations de desflurane (ces doses sont identiques à celles requises pour l’isoflurane). L’ED95 du vécuronium est inférieure à 14 % avec le desflurane par rapport à l’isoflurane. Par ailleurs, le rétablissement du bloc neuromusculaire est plus long avec le desflurane qu’avec l’isoflurane.

Tableau 2 – Dose de myorelaxant (mg/kg) nécessaire pour obtenir une dépression à 95 % de la transmission neuromusculaire

CAM du desflurane

Pancuronium

Atracurium

Suxaméthonium

Vécuronium

0,65 CAM/60 % N2O/O2

0,026

0,133

ND*

ND*

1,25 CAM/60 % N2O/O2

0,018

0,119

ND*

ND*

1,25 CAM O2

0,022

0,120

0,360

0,019

* ND = non déterminée

L'effet hypotenseur peut être potentialisé lorsque le desflurane est administré en association avec des IECA, des antidépresseurs tricycliques, des IMAO, des antihypertenseurs, des antipsychotiques ou des bêtabloquants.

Il est recommandé d’effectuer une mesure par relaxométrie pour déterminer la dose exacte.

Médicaments pré-anesthésiques

Aucune interaction indésirable cliniquement significative associée à l’utilisation répandue des pré-anesthésiques ou des médicaments utilisés au cours de l’anesthésie (anesthésiques intraveineux et anesthésiques locaux) n’a été rapportée au cours des essais cliniques. L’effet du desflurane sur la biodisponibilité d’autres médicaments n’a pas été déterminé.

L'éveil est affecté par des anesthésiques concomitants à effet sédatif-hypnotique tels que les benzodiazépines, les opioïdes, etc.

Opioïdes et benzodiazépines

Les patients anesthésiés par différentes concentrations de desflurane et recevant des doses croissantes de fentanyl ont présenté une diminution significative des besoins anesthésiques ou de la CAM (voir Tableau 3). Une influence similaire sur la CAM peut être attendue avec d’autres opioïdes et sédatifs.

Tableau 3. Effets du fentanyl ou du midazolam sur la CAM du desflurane

Concentration* (%) du desflurane dans de l’O2

% de réduction de la concentration

Pas de fentanyl

6,33- 6,35

-

Fentanyl (3 µg/kg)

3,12-3,46

46-51

Fentanyl (6 µg/kg)

2,25-2,97

53-64

Pas de midazolam

5,85- 6,86

-

Midazolam (25 μg/kg)

4,93

15,7

Midazolam (50 μg/kg)

4,88

16,6

* Patients de 18 à 65 ans

Contre-indications pour une utilisation concomitante :

Doit être évitée ou utilisée avec une extrême prudence chez les patients sous anesthésie compte tenu du risque d'induction de fibrillation ventriculaire.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

En raison du nombre limité de patients étudiés, la sécurité du desflurane dans le cadre des interventions obstétricales n’a pas été établie. Le desflurane est un relaxant utérin et réduit le flux sanguin utéro-placentaire. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le desflurane ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu’en cas d’absolue nécessité.

Allaitement

Il n’existe pas de données adéquates sur l'utilisation du desflurane/des métabolites dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec desflurane en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme. L’allaitement doit être évité après l’anesthésie jusqu’à l’élimination du desflurane (environ 24 heures).

Fertilité

Aucune donnée concernant les effets potentiels du desflurane sur la fertilité humaine n’est disponible. Chez le rat, des effets sur la fertilité ont été observés (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Il n’existe pas de données sur les effets du desflurane après l’anesthésie sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cependant, les patients devront être avertis que la capacité à effectuer de telles activités après une anesthésie générale peut être altérée. Il est donc conseillé d’éviter de telles activités pendant une période de 24 heures suivant l’anesthésie.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Le desflurane peut provoquer une dépression cardiorespiratoire dose-dépendante et une légère augmentation peropératoire de la glycémie. La plupart des effets indésirables sont légers à modérés. Des nausées et vomissements ont été observés en période postopératoire. Ces effets sont des séquelles courantes des interventions chirurgicales et des anesthésies générales. Ils peuvent être dus à des anesthésiques par inhalation, à d’autres médicaments administrés de façon peropératoire ou post-opératoire et à la réponse du patient à l’intervention chirurgicale.

Les effets indésirables énumérés ci-dessous sont classés selon les catégories de fréquence suivantes :

· très fréquent (≥ 1/10) ;

· fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;

· peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;

· rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;

· très rare (< 1/10 000) ;

· fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Le Tableau 4 énumère les effets indésirables par classe de systèmes d'organes conformément à la terminologie et aux catégories de fréquence MedDRA.

Tableau 4 - Réactions indésirables associés au médicament

Classe de systèmes d’organes

Effet indésirable

Fréquence

Infections et infestations

Pharyngite

Fréquent

Affections hématologiques et du système lymphatique

Coagulopathie

Fréquence indéterminée

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperkaliémie

Fréquence indéterminée

Hypokaliémie

Acidose métabolique

Affections psychiatriques

Apnée volontaire

Fréquent

Agitation

Peu fréquent

Affections du système nerveux

Céphalées

Fréquent

Somnolence

Peu fréquent

Convulsions

Sensation vertigineuse3

Migraine3

Encéphalopathie3

Fréquence indéterminée

Affections oculaires

Conjonctivite

Fréquent

Kératite ulcérative3

Hyperhémie oculaire3

Diminution de l’acuité visuelle3

Irritation oculaire3

Douleur oculaire3

Cécité transitoire3

Fréquence indéterminée

Affections cardiaques

Arythmie nodale

Fréquent

Bradycardie

Tachycardie

Infarctus du myocarde

Peu fréquent

Ischémie myocardique

Arythmie

Arrêt cardiaque

Fréquence indéterminée

Torsades de pointes

Insuffisance ventriculaire

Hypokinésie ventriculaire

Fibrillation auriculaire

Tachyarythmie3

Palpitations3

Affections vasculaires

Hypertension

Fréquent

Vasodilatation

Peu fréquent

Hypertension maligne

Fréquence indéterminée

Hémorragie

Hypotension

Choc

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Apnée1

Fréquent

Toux1

Larungospasme1

Hypoxie1

Peu fréquent

Insuffisance respiratoire

Fréquence indéterminée

Difficultés à respirer

Bronchospasme

Hémoptysie

Affections gastro-intestinales

Vomissements1

Très fréquent

Nausées1

Hypersécrétion salivaire1

Fréquent

Pancréatite aiguë

Douleurs abdominales

Fréquence indéterminée

Affections gastro-intestinales

Pancréatite aiguë

Fréquence indéterminée

Douleur abdominale

Affections hépatobiliaires

Insuffisance hépatique

Fréquence indéterminée

Nécrose des cellules hépatiques

Hépatite cytolytique

Cholestase

Jaunisse

Altération de la fonction hépatique

Ictère oculaire3

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire

Fréquence indéterminée

Erythème

Sensation de brûlure de la peau3

Affections musculo- squelettiques et systémiques

Myalgie

Peu fréquent

Rhabdomyolyse

Fréquence indéterminée

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Hyperthermie maligne

Fréquence indéterminée

Asthénie

Gêne

Fatigue3

Investigations

Augmentation de la créatinine phosphokinase dans le sang

Fréquent

Electrocardiogramme anormal

Prolongation de l’intervalle QTc à l’électrocardiogramme

Modifications du segment ST-T à l’électrocardiogramme

Fréquence indéterminée

Inversion de l’onde T à l’électrocardiogramme

Augmentation de l’alanine aminotransférase

Augmentation de l’aspartate aminotransférase

Anomalies dans le test de coagulation

Augmentation del’ammoniaque

Augmentation de la bilirubine sanguine

Augmentation de la glycémie

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Agitation post-opératoire

Fréquence indéterminée

Agitation post-opératoire

Vertiges

Fréquence indéterminée

1 Rapportés pendant l’induction et le maintien de l’anesthésie

2 Rapportés pendant l’induction de l’anesthésie

3 Rapportés après une exposition accidentelle

Les autres effets indésirables rapportés avec des produits similaires incluent :

TROUBLES CARDIAQUES : Électrocardiogramme prolongé de l'intervalle QT.

Population pédiatrique

La fréquence, le type et l’intensité de ces effets indésirables sont considérés comme identiques pour les enfants et les adultes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes et traitement du surdosage

Il est attendu que les symptômes du surdosage du desflurane seront similaires à ceux du surdosage d’autres agents volatiles, c’est-à-dire, une intensification de l’anesthésie, une dépression cardiaque et/ou respiratoire chez les patients respirant spontanément, et une hypotension chez les patients ventilés chez qui une hypercarbie et une hypoxie peuvent survenir uniquement à un stade ultérieur.

En cas de surdosage, les actions suivantes doivent être mises en œuvre : le desflurane doit être arrêté, une voie respiratoire libre doit être établie et une ventilation assistée ou contrôlée avec de l’oxygène pur doit être instaurée. La fonction hémodynamique doit être correctement soutenue et maintenue.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : système nerveux ; anesthésiques ; anesthésiques généraux ; hydrocarbures halogénés, code ATC : N01AB07.

Le desflurane appartient à la famille des méthyléthyléthers halogénés administrés par inhalation, qui provoquent une perte temporaire et dose-dépendante de la conscience et des sensations douloureuses, une inhibition de l’activité motrice volontaire, une diminution des réflexes autonomes et une dépression des systèmes respiratoire et cardiovasculaire. Le desflurane est un liquide incolore et volatil avec un point d'ébullition de 22,8º C. Il n'est ni inflammable ni explosif dans les rapports de mélange utilisés en anesthésiologie.

L’enflurane et l’isoflurane, halogénés au chlore ainsi qu’au fluor, appartiennent également à cette famille. Le desflurane est uniquement halogéné au fluor.

Comme sa structure le suggère, le coefficient de diffusion du gaz dans le sang pour le desflurane (0,42) est inférieur à celui de tous les anesthésiques volatils disponibles (l’isoflurane présente un coefficient de partition sang-gaz de 1,4) et légèrement inférieur à celui du protoxyde d’azote (0,46). Ces données indiquent que le desflurane serait l’agent idéal en cas de nécessité d’un réveil rapide.

Les études sur l’animal ont montré une induction et un réveil plus rapides avec le desflurane qu’avec l’isoflurane pour un profil cardiovasculaire similaire. La surveillance EEG n’a pas permis de détecter d’effet épileptogène ou d’autres effets indésirables sur le système nerveux central au cours de l’anesthésie par le desflurane. L’utilisation concomitante de médicaments adjuvants n’a entraîné aucun effet EEG inattendu ou toxique.

Les études cliniques réalisées à ce jour évaluant l’ischémie myocardique, l’infarctus et le décès comme paramètres de résultat n’ont pas établi que la propriété artériolaire coronaire du desflurane était associée au vol coronarien ou à l’ischémie myocardique chez les patients atteints de maladies coronariennes.

Des études réalisées chez des porcs sensibles à l’hyperthermie maligne indiquent que le desflurane est un puissant déclencheur d’hyperthermie maligne.

L’effet pharmacologique du desflurane est corrélé à la concentration de desflurane en fin d’expiration.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Caractéristiques générales

Comme prévu d’après son profil physicochimique, les études pharmacocinétiques réalisées chez l’animal comme chez l’homme indiquent que le desflurane est assimilé plus rapidement par l’organisme que d’autres agents volatils, ce qui permet d’obtenir une induction plus rapide. L’élimination de l’organisme est elle aussi plus rapide, ce qui entraîne un réveil rapide et une flexibilité au niveau de l’ajustement du niveau d’anesthésie. Le desflurane est éliminé par voie pulmonaire. Il ne subit qu’un métabolisme minime (0,02 %), d’où le faible risque de toxicité.

Caractéristiques observées chez les patients

L’effet pharmacologique est proportionnel à la concentration inspirée de desflurane. Les principaux effets indésirables sont des exacerbations de l’action pharmacologique.

La CAM (concentration alvéolaire minimale) diminue avec l’âge. Une réduction de la dose est recommandée chez les patients hypovolémiques, hypotendus et affaiblis, tel qu’indiqué dans la rubrique 4.4.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Pharmacologie de sécurité, toxicité aiguë et subchronique

Les données non cliniques sur la toxicité aiguë et subchronique du desflurane montrent qu’il provoque, d’une façon concentration-dépendante, une dépression prévisible et contrôlable de la respiration et du système circulatoire. Dans ce cas, aucune toxicité touchant spécifiquement un organe n'est apparue avec le desflurane.

Chez le porc, le desflurane n’a pas sensibilisé le myocarde à l’épinéphrine administrée par voie exogène. Le desflurane semble produire une vasodilatation au niveau artériolaire dans des modèles animaux sélectionnés, de manière similaire à l’isoflurane. Dans un modèle animal simulant la maladie coronarienne avec des chiens conscients, chroniquement exposés, le desflurane n’a pas semblé détourner le sang du myocarde dépendant de la circulation collatérale vers des zones normalement perfusées (« vol coronarien »).

Toxicité pour la reproduction

Les études d’embryotoxicité dans le cadre desquelles des rats et des lapins ont reçu du desflurane pendant la phase d’organogénèse ont révélé des effets toxiques après une période d’exposition de 4 CAM-heures par jour (environ 40 heures de CAM cumulées). Aucune réaction indésirable n’a été observée après une période d’exposition de 10 heures de CAM cumulées.

Chez le rat, lors de la gestation et de la lactation, une augmentation de la perte post-implantation et une réduction du gain de poids de la progéniture ont été observées après une exposition des femelles gestantes à 4 heures de CAM par jour. Durant cette même période, l’exposition maternelle à 1 heure de CAM par jour n’a pas causé d’effets indésirables. Tous les effets indésirables observés chez le fœtus ou la progéniture ont été limités aux groupes dans lesquels une toxicité maternelle (décès et diminution du gain de poids) s’est produite, à savoir les effets sur la progéniture peuvent correspondre à l’effet pharmacologique du desflurane sur l’animal femelle.

La fertilité des rats mâles et femelles a été réduite à une exposition de 4 heures de CAM par jour. Les effets étaient limités aux groupes de doses dans lesquels une toxicité maternelle était observée.

Les études publiées qui ont été menées chez l’animal (y compris les primates) à des doses induisant une anesthésie légère à modérée démontrent que l’utilisation d’agents anesthésiques pendant la période de croissance rapide du cerveau ou de la synaptogenèse entraîne une perte cellulaire dans le développement du cerveau qui peut être associée à des déficits cognitifs prolongés. On ignore quelle est la signification clinique de ces résultats non cliniques

Mutagénicité

Un examen détaillé à l’aide d’études in vivo et in vitro n’a révélé aucun signe de propriétés mutagènes du desflurane.

Carcinogénicité

Aucune étude à long terme sur la carcinogénicité n’a été réalisée avec le desflurane.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Aucun.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Le desflurane peut réagir avec les absorbeurs de dioxyde de carbone (CO2) déshydratés pour produire du monoxyde de carbone (CO).

Afin de prévenir le risque de formation de monoxyde de carbone dans les circuits de réinhalation ainsi que la possibilité d’apparition de concentrations élevées en carboxyhémoglobine, des absorbeurs frais (humides) doivent être utilisés pour absorber le dioxyde de carbone.

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. Conserver le flacon en position verticale et bien fermé.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Flacon de verre ambré de type III de 250 ml, recouvert à l'extérieur de PVC, avec bouchon PEHD/PEBD et sertissage en aluminium.

Boîtes de 1 et 6 bouteilles.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Une exposition accidentelle des professionnels de la santé au desflurane peut entraîner un risque d’effets indésirables.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

PIRAMAL CRITICAL CARE B.V.

ROUBOSLAAN 32

2252 TR VORSCHOTTEN

PAYS-BAS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 550 820 2 6 : 250 ml en flacon (verre ambré de type III). Boîte de 1.

· 34009 550 246 3 7 : 250 ml en flacon (verre ambré de type III). Boîte de 6.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament réservé à l’usage hospitalier.


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