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LANSOPRAZOLE MYLAN PHARMA 15 mg, gélule gastro-résistante - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 16/03/2023

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

LANSOPRAZOLE MYLAN PHARMA 15 mg, gélule gastro-résistante

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chaque gélule contient 15 mg de lansoprazole.

Excipients : chaque gélule contient 70,5 mg de saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Gélule gastro-résistante.

Gélule en gélatine de taille 2 avec un corps et une tête blancs opaques portant en direction axiale la mention « MYLAN » au-dessus de « LN 15 » à l’encre noire, sur le corps et sur la tête de la gélule. Chaque gélule contient des microgranules blancs à blanchâtres.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

· Traitement de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique

· Traitement de l’œsophagite par reflux

· Prévention de l’œsophagite par reflux

· Eradication de Helicobacter pylori (H. pylori) par administration concomitante d’une antibiothérapie appropriée pour le traitement des ulcères associés à H. pylori

· Traitement de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique bénin, induits par les AINS chez des patients nécessitant un traitement continu par AINS

· Prévention de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique induits par les AINS chez des patients à risque (voir rubrique 4.2) nécessitant un traitement continu par AINS

· Reflux gastro-œsophagien symptomatique

· Syndrome de Zollinger-Ellison.

Lansoprazole est indiqué chezl’adulte

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Adultes

Traitement de l’ulcère duodénal :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 2 semaines. Chez les patients dont la cicatrisation n’est pas complète après cette période, le traitement sera poursuivi, à la même posologie, pendant 2 semaines supplémentaires.

Traitement de l’ulcère gastrique :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 4 semaines. L’ulcère cicatrise habituellement en 4 semaines, mais chez les patients dont la cicatrisation n’est pas complète après cette période, le traitement peut être poursuivi, à la même posologie, pendant 4 semaines supplémentaires.

Œsophagite par reflux :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 4 semaines. Chez des patients dont la guérison n’est pas complète après cette période, le traitement peut être poursuivi, à la même posologie, pendant 4 semaines supplémentaires.

Prévention de l’œsophagite par reflux :

15 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée jusqu’à 30 mg par jour si nécessaire.

Eradication de Helicobacter pylori :

Le choix du traitement associé approprié se fait selon les recommandations locales officielles qui doivent être prises en considération concernant la résistance bactérienne, la durée de traitement, (habituellement de 7 jours, mais parfois jusqu’à 14 jours), et l’utilisation appropriée d’agents antibactériens.

La posologie recommandée est de 30 mg de LANSOPRAZOLE MYLAN PHARMA deux fois par jour pendant 7 jours en association avec l’une des combinaisons suivantes :

· 250-500 mg de clarithromycine deux fois par jour + 1 g d’amoxicilline deux fois par jour

· 250 mg de clarithromycine deux fois par jour + 400-500 mg de métronidazole deux fois par jour

Les taux d’éradication de H. pylori jusqu’à 90%, sont obtenus lorsque la clarithromycine est associée au lansoprazole et à l’amoxicilline ou au métronidazole.

Six mois après le traitement réussi d’éradication, le risque de ré-infection est faible et la rechute est par conséquent improbable.

L’utilisation d’une posologie comprenant 30 mg de lansoprazole deux fois par jour, 1 g d’amoxicilline deux fois par jour et 400-500 mg de métronidazole deux fois par jour a également été examinée. En utilisant cette association, on a observé des taux d’éradication plus faibles que dans des posologies impliquant la clarithromycine. Elles peuvent être adaptées pour les patients ne pouvant pas prendre de clarithromycine dans le cadre du traitement d’éradication, lorsque les taux locaux de résistance au métronidazole sont faibles.

Traitement de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique bénin, induits par les AINS chez des patients nécessitant un traitement continu par AINS :

30 mg une fois par jour pendant quatre semaines. Chez des patients dont la cicatrisation n’est pas complète, le traitement peut être poursuivi pendant quatre semaines supplémentaires. Chez les patients à risque ou atteints d’ulcères difficiles à cicatriser, une durée de traitement plus longue et/ou une plus forte dose doit être probablement utilisée.

Prévention de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique induits par les AINS chez des patients à risque (âgés de plus de 65 ans ou avec un antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal) nécessitant un traitement prolongé par AINS :

15 mg une fois par jour. En cas d’échec du traitement, la posologie de 30 mg une fois par jour doit être utilisée.

Reflux gastro-œsophagien symptomatique :

La posologie recommandée est de 15 mg ou de 30 mg par jour. Le soulagement des symptômes est obtenu rapidement. Un ajustement individuel du dosage doit être envisagé. Si les symptômes ne sont pas soulagés dans les 4 semaines avec une posologie quotidienne de 30 mg, d’autres examens sont recommandés.

Syndrome de Zollinger-Ellison :

La posologie initiale recommandée est de 60 mg une fois par jour. La posologie doit être ajustée individuellement et le traitement doit être poursuivi aussi longtemps que nécessaire. Des posologies journalières jusqu’à 180 mg ont été utilisées. Si la posologie journalière requise dépasse 120 mg, elle devra être divisée et administrée en deux prises.

Pour un effet optimal, lansoprazole doit être pris une fois par jour le matin, sauf dans le cas d'une éradication de H. pylori pour lequel le traitement doit être pris deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir.

Populations particulières

Insuffisance rénale:

Aucun ajustement de posologie n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale.

Insuffisance hépatique

Les patients atteints de maladies hépatiques sévères ou modérées doivent être maintenus sous surveillance régulière et une réduction de 50 % de la dose journalière est recommandée (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Sujets âgés :

En raison de la clairance réduite du lansoprazole chez les sujets âgés, un ajustement individuel de la dose peut être nécessaire. Une dose journalière de 30 mg ne doit pas être dépassée chez les sujets âgés, sauf s’il existe des indications cliniques critiques.

Population pédiatrique :

En l’absence de données cliniques suffisantes, l’utilisation de LANSOPRAZOLE MYLAN PHARMA n’est pas recommandée chez l’enfant (voir également rubrique 5.2) et les études sur les animaux juvéniles ont montré des résultats dont la pertinence pour l’homme est actuellement inconnue (voir rubrique 5.3). Le traitement chez les nourrissons de moins de 1 an doit être évité, les données cliniques disponibles n'ayant pas démontré d'effet bénéfique du lansoprazole dans le traitement du reflux gastro-œsophagien.

Mode d’administration

Pour un effet optimal, lansoprazole doit être pris une fois par jour le matin, sauf dans le cas d’une éradication de H. pylori, pour lequel le traitement doit être pris deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir. Lansoprazole doit être pris au moins 30 minutes avant les repas (voir rubrique 5.2). Les gélules doivent être avalées entières avec un liquide.

Pour les patients ayant des difficultés de déglutition, les études et la pratique clinique suggèrent que les gélules peuvent être ouvertes et les microgranules mélangés à une petite quantité d’eau, de jus de pomme ou de tomate ou saupoudrés dans une petite quantité de nourriture non solide (exemple : yaourt, compote de pomme) pour faciliter l’administration. Les gélules peuvent également être ouvertes et les microgranules mélangés à 40 ml de jus de pomme pour l’administration par sonde nasogastrique (voir rubrique 5.2). Après préparation de la suspension ou du mélange, le médicament doit être immédiatement administré.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Tumeur gastrique maligne

Comme avec tous les autres traitements anti-ulcéreux, la possibilité de tumeur gastrique maligne doit être écartée lors du traitement de l’ulcère gastrique avec le lansoprazole car ce dernier peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic.

Inhibiteurs de la protéase du VIH

L’administration concomitante du lansoprazole n’est pas recommandée avec les inhibiteurs de la protéase du VIH, pour lesquels l’absorption dépend du pH intragastrique acide, tels que l’atazanavir et le nelfinavir, en raison de la biodisponibilité significativement réduite (voir rubrique 4.5).

Insuffisance hépatique

Le lansoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère ou modérée (voir rubriques 4.2 et 5.2).

Infections gastro-intestinales causées par des bactéries

Le lansoprazole, comme tous les IPP, peut augmenter les taux de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Cela peut augmenter le risque d’infections gastro-intestinales causées par des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter et Clostridium difficile.

Chez les patients souffrant d’ulcères gastro-duodénaux, la possibilité d’infection par H. pylori comme facteur étiologique doit être envisagée.

Si le lansoprazole est utilisé en association avec des antibiotiques pour le traitement d’éradication de H. pylori, le résumé des caractéristiques du produit de ces antibiotiques doivent également être suivies.

Traitement à long terme

En raison des données de sécurité d’emploi limitées chez les patients sous traitement d’entretien pendant plus d’un an, un suivi régulier du traitement et une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque doivent être régulièrement réalisés chez ces patients.

Troubles gastro-intestinaux

De très rares cas de colite ont été rapportés chez des patients sous lansoprazole. Par conséquent, dans le cas de diarrhée sévère et/ou persistante, l’arrêt du traitement doit être envisagé.

Administration concomitante d’AINS

Le traitement de la prévention d’ulcération peptique des patients nécessitant un traitement continu par AINS doit être limité aux patients à haut risque (exemple : antécédents d’hémorragie gastro-intestinale, perforation ou ulcère, âge avancé, association médicamenteuse connue pour augmenter la probabilité d’apparition de réactions indésirables des voies digestives hautes [exemple : corticoïdes ou anticoagulants], présence d’un facteur grave de co-morbidité ou utilisation prolongée d’AINS aux doses maximales recommandées).

Fractures osseuses

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les IPP sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter le lansoprazole. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Hypomagnésémie

De rares cas d’hypomagnésémie sévères ont été rapportés chez les patients traités par des IPPs (Inhibiteurs de la Pompe à Protons) comme le lansoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. Des symptômes graves d’hypomagnésémie, tels que fatigue, tétanie, délires, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir mais leur survenue peut aussi être progressive et ils peuvent passer inaperçus. L’hypomagnésémie peut entraîner une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie (voir rubrique 4.8). Chez la plupart des patients concernés l’hypomagnésémie (et l’hypomagnésémie associée à une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie) peut être améliorée par une supplémentation en magnésium et l’arrêt de l’IPP.

Pour les patients nécessitant un traitement prolongé avec un IPP ou prenant un IPP et de la digoxine ou un autre médicament pouvant provoquer une hypomagnésémie (par exemple un diurétique), le professionnel de santé doit envisager de doser le magnésium avant l’instauration du traitement par IPP et ensuite de façon régulière pendant toute la durée du traitement.

Influence sur l’absorption de la vitamine B12

Le lansoprazole, comme tout antisécrétoire gastrique, peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’une hypo- ou achlorhydrie.

Ceci doit être pris en considération chez les patients disposant de réserves réduites ou qui présentent des facteurs de risque de diminution de malabsorption de la vitamine B12 et qui reçoivent un traitement à long terme ou si des symptômes cliniques relevant ont été observés.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par lansoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

Lansoprazole contient du saccharose

En raison de la présence de saccharose, son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Effets du lansoprazole sur d’autres médicaments

Médicaments avec absorption pH-dépendante

Le lansoprazole peut interférer avec l’absorption de médicaments pour lesquels le pH gastrique est un élément déterminant important de leur biodisponibilité orale.

Inhibiteurs de protéases du VIH :

L’administration concomitante de lansoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, pour lesquels l’absorption est pH-dépendante, tels que l’atazanavir et le nelfinavir, n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.4).

Kétoconazole et itraconazole :

L’absorption de kétoconazole et d’itraconazole au niveau du tractus gastro-intestinal est augmentée en présence d’acide gastrique. L’administration de lansoprazole peut induire des concentrations inférieures au seuil thérapeutique de kétoconazole et d’itraconazole et l’association doit être évitée.

Digoxine :

L’association de lansoprazole et de digoxine peut entraîner une augmentation de la concentration plasmatique de digoxine. Les concentrations plasmatiques de digoxine doivent par conséquent être surveillées et la dose de digoxine ajustée si nécessaire au début et à la fin du traitement par lansoprazole.

Méthotrexate :

L’utilisation concomitante de fortes doses de méthotrexate peut augmenter et prolonger les taux sanguins de méthotrexate et/ou ses métabolites pouvant mener à une toxicité du méthotrexate. Par conséquent, dans les situations où de fortes doses de méthotrexate sont utilisées, un arrêt temporaire du traitement par le lansoprazole doit être envisagé.

Warfarine :

L’association de 60 mg de lansoprazole et de la warfarine n’a pas affecté la pharmacocinétique de la warfarine ou l’INR. Cependant, quelques cas d’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine ont été rapportés lors de l’administration concomitante de warfarine et d’IPP. Une augmentation de l’INR et du temps de prothrombine peut provoquer des hémorragies, potentiellement fatales. En conséquence, chez les patients traités simultanément par le lansoprazole et la warfarine, le suivi de l’INR et du temps de prothrombine est recommandé, particulièrement au début et à l’arrêt d’un traitement concomitant.

Médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450

Le lansoprazole peut augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments métabolisées par le CYP3A4. La prudence est recommandée lors de l’association du lansoprazole avec des médicaments métabolisés par cette enzyme et présentant un faible index thérapeutique.

Théophylline :

Le lansoprazole réduit la concentration plasmatique de la théophylline, ce qui peut diminuer l’effet clinique attendu. La surveillance du patient doit être prise en compte lors de l’association de ces deux médicaments.

Tacrolimus :

L’administration concomitante de lansoprazole augmente les concentrations plasmatiques de tacrolimus (un substrat du CYP3A et de la P-gp). La prise de lansoprazole augmente le taux moyen de tacrolimus jusqu’à 81 %. La surveillance des concentrations plasmatiques de tacrolimus est recommandée au début et à la fin du traitement par lansoprazole.

Médicaments transportés par la glycoprotéine P :

Une inhibition de la protéine de transport, glycoprotéine- P (P-gp) par le lansoprazole a été observée in vitro. La pertinence clinique en est inconnue.

Effets d’autres médicaments sur le lansoprazole

Médicaments inhibant le CYP2C19

Fluvoxamine :

Une diminution de la dose peut être envisagée lors de l’association du lansoprazole avec la fluvoxamine, inhibiteur du CYP2C19. Les concentrations plasmatiques du lansoprazole sont augmentées jusqu’à 4 fois la normale.

Médicaments induisant le CYP2C19 et le CYP3A4

Des inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent sensiblement réduire les concentrations plasmatiques du lansoprazole.

Autres

Sucralfate/Anti-acides :

Le sucralfate et les anti-acides peuvent diminuer la biodisponibilité du lansoprazole. Par conséquent, le lansoprazole doit être pris au moins 1 heure après la prise de ces médicaments.

Aucune interaction significative sur le plan clinique entre le lansoprazole et les anti-inflammatoires non stéroïdiens n’a été démontrée, bien qu’aucune étude d’interaction formelle n’ait été réalisée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il existe des données limitées sur l’utilisation du lansoprazole chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’indiquent pas d’effet nocif direct ou indirect concernant la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal, l’accouchement ou le développement post-natal.

Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation du lansoprazole pendant la grossesse.

Allaitement

L’excrétion dans le lait maternel du lansoprazole n’est pas connue. Les études chez l’animal ont montré l’excrétion de lansoprazole dans le lait.

La décision de continuer/interrompre l’allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par lansoprazole doit prendre en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et le bénéfice du traitement par le lansoprazole pour la mère.

Fertilité

Aucune donnée chez l’homme concernant l’effet du lansoprazole sur la fertilité humaine n’est disponible. Le lansoprazole n’a pas eu d’effet sur la fertilité chez les rats mâles et femelles.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Des effets indésirables, tels qu’étourdissements, vertiges, troubles visuels et somnolence peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Dans ces conditions, la capacité à réagir peut être diminuée.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Tableau répertoriant les effets indésirables

Les fréquences sont définies comme très fréquente (≥ 1/10), fréquente (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquente (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.

Fréquence

Classe système-organe

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombopénie*, éosinophilie, leucopénie*

Anémie

Agranulocytose*, pancytopénie*

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyponatrémie*

Hypomagnésémie*,

Hypocalcémie* ϯ et Hypokaliémie* ϯ

Affections psychiatriques

Dépression

Insomnie, hallucination, confusion

Hallucinations visuelles

Affections du système nerveux

Céphalée, étourdissement

Instabilité psychomotrice, vertige, paresthésie, somnolence, tremblements

Affections oculaires

Troubles visuels

Affections gastro-intestinaux

Nausée, diarrhée, douleurs abdominales, constipation, vomissement, flatulence, sécheresse de la bouche ou de la gorge, polypes des glandes fundiques (bénins).

Glossite, candidose œsophagienne, pancréatite, altérations du goût.

Colite*, stomatite

Affections hépatobiliaires

Augmentation du taux des enzymes hépatiques

Hépatite, ictère

Affections de la peau et du tissu sous-cutané.

Urticaire, prurit, éruption

Pétéchies, purpura, chute des cheveux, érythème polymorphe, photosensibilité

Syndrome de Steven-Johnson*, nécrolyse épidermique toxique*

Lupus érythémateux cutané subaigu* (voir rubrique 4.4)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgies, myalgies, fracture de la hanche, du poignet et du rachis (voir rubrique 4.4)

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite tubulo-interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fatigue

Œdème

Fièvre, hyperhydrose, angio-œdème, anorexie, impuissance

Investigations

Augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides

* Evènements notifiés après commercialisation (ces réactions étant signalées volontairement par une population de taille incertaine, la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles)ϯ L'hypocalcémie et/ou l'hypokaliémie peuvent être liées à l'apparition d'une hypomagnésémie (voir section 4.4)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Les effets d’un surdosage par lansoprazole chez l’homme ne sont pas connus (bien que la toxicité aiguë soit vraisemblablement faible), et, par conséquent, aucune conduite à tenir concernant le traitement ne peut être précisée. Cependant, des doses quotidiennes allant jusqu'à 180 mg de lansoprazole per os et jusqu'à 90 mg de lansoprazole par voie intraveineuse ont été administrées au cours des essais cliniques sans entraîner d'effets indésirables significatifs.

Veuillez-vous référer à la rubrique 4.8 concernant les symptômes éventuels d’un surdosage de lansoprazole.

Dans le cas d’un surdosage suspecté, le patient doit être surveillé. Le lansoprazole n’est pas significativement éliminé par hémodialyse. Si nécessaire, un lavage gastrique, l’utilisation de charbon ainsi qu’un traitement symptomatique sont recommandés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour les troubles liés à l’acidité, inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC03

Le lansoprazole est un inhibiteur de la pompe à protons gastrique. Il permet d’inhiber le dernier stade de formation de l’acide gastrique en inhibant l’activité de la pompe à protons H+/K+ ATPase au niveau des cellules pariétales de l’estomac. L’inhibition est réversible et dose-dépendante. Ses effets s’exercent sur les sécrétions d’acide gastrique basale et stimulée. Le lansoprazole se concentre dans les cellules pariétales, devient actif dans leur environnement acide et réagit avec le groupe sulfohydrique de la pompe à protons H+/K+ ATPase entraînant une inhibition de l’activité de l’enzyme.

Effet sur la sécrétion d’acide gastrique :

Le lansoprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons des cellules pariétales. Une dose orale unique de 30 mg de lansoprazole inhibe d’environ 80% la sécrétion d’acide gastrique stimulée par la pentagastrine. Après administration quotidienne répétée pendant une période de sept jours, environ 90 % de la sécrétion d’acide gastrique est inhibée. Il a un effet semblable sur la sécrétion d’acide gastrique basale. Une administration orale unique de 30 mg réduit la sécrétion basale d’environ 70% ; les symptômes des patients sont donc améliorés dès la première dose. Après 8 jours d’administration répétée, la réduction est d’environ 85 %. Un soulagement rapide des symptômes est obtenu avec une gélule (30 mg) par jour ; la plupart des patients présentant un ulcère duodénal guérissent en 2 semaines et les patients présentant un ulcère gastrique ou une œsophagite par reflux gastro-œsophagien en 4 semaines. En réduisant l’acidité gastrique, le lansoprazole crée un environnement dans lequel les antibiotiques appropriés peuvent être efficaces contre H. pylori.

Pendant le traitement avec des médicaments antisécrétoires, la gastrine sérique augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. De plus, la CgA augmente en raison de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les investigations pour les tumeurs neuroendocrines.

Les preuves publiées suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons devraient être arrêtés entre 5 jours et 2 semaines avant les mesures de CgA. Il s’agit de permettre aux niveaux de CgA qui pourraient être faussement élevés après un traitement IPP de revenir à la plage de référence.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Le lansoprazole est un racémique de deux énantiomères actifs qui sont biotransformés en la forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales. Etant donné que le lansoprazole est rapidement inactivé par l’acidité gastrique, il est administré per os sous forme gastro-résistante pour une absorption systémique.

Absorption et distribution

La biodisponibilité du lansoprazole en dose unique est élevée (80-90%). Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 1,5 à 2,0 heures. La prise alimentaire ralentit le taux d’absorption du lansoprazole et réduit sa biodisponibilité d’environ 50 %. La liaison aux protéines plasmatiques est de 97 %.

Des études ont montré que les microgranules provenant de l’ouverture d’une gélule donnent une aire sous la courbe (ASC) équivalente à la gélule intacte si les microgranules sont mélangés dans une petite quantité de jus d’orange, de jus de pomme ou de jus de tomate ou mélangés à une cuillère à soupe de compote de pomme ou de poire, ou saupoudrés sur une cuillère à soupe de yaourt, de crème dessert ou de fromage frais. Une ASC équivalente a également été retrouvée pour les microgranules mélangés à du jus de pomme administrés par sonde nasogastrique.

Biotransformation et élimination

Le lansoprazole est principalement métabolisé par le foie et les métabolites sont excrétés par les voies rénale et biliaire. Le métabolisme du lansoprazole est principalement catalysé par l’enzyme CYP2C19. L’enzyme CYP3A4 contribue également à son métabolisme. La demi-vie d’élimination plasmatique du lansoprazole est comprise entre 1,0 et 2,0 heures après administration d’une dose unique ou de doses multiples chez des sujets sains. Il n’existe pas de preuve d’accumulation après des doses multiples chez des sujets sains. Les dérivés, sulfone, sulfite et 5-hydroxyle du lansoprazole ont été identifiés dans le plasma. Ces métabolites ont une activité anti sécrétoire faible ou inexistante.

Une étude avec du lansoprazole marqué au 14C indique qu’environ un tiers de la quantité administrée a été excrétée dans l’urine et deux tiers dans les fèces.

Populations particulières

Sujets âgés

La clairance du lansoprazole est réduite chez les sujets âgés avec une demi-vie d’élimination augmentée approximativement de 50 % à 100 %. Les concentrations plasmatiques maximales ne sont pas augmentées chez les personnes âgées.

Populations pédiatriques

L’évaluation de la pharmacocinétique chez les enfants âgés de 1 à 17 ans a montré une exposition similaire à celle des adultes avec des doses de 15 mg pour ceux pesant moins de 30 kg et 30 mg pour ceux au-dessus. L’étude d’une dose de 17 mg/m2 de surface corporelle ou de 1 mg/kg de poids corporel a montré une exposition comparable du lansoprazole chez les enfants âgés de 2-3 mois à un an comparé aux adultes.

Chez les nourrissons âgés de moins de 2-3 mois à qui des doses uniques de 1,0 mg/kg et de 0,5 mg/kg ont été administrées, des expositions plus élevées de lansoprazole ont été observées comparativement aux adultes.

Insuffisance hépatique

L’exposition du lansoprazole est doublée chez des patients souffrant d’une insuffisance hépatique légère et beaucoup plus forte chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère.

Métaboliseurs lents du CYP2C19

Le CYP2C19 est sujet à un polymorphisme génétique, et 2 à 6 % de la population, appelée métaboliseurs lents (ML), sont homozygotes pour l’allèle muté du CYP2C19 et présente donc un déficit en enzyme CYP2C19 active. L’exposition du lansoprazole est multipliée plusieurs fois chez les ML par rapport au métaboliseurs rapides (MR).

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les données non-cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, toxicité sur les fonctions de reproduction ou génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

Dans deux études de carcinogénicité conduites chez le rat, le lansoprazole a engendré des hyperplasies cellulaires gastriques entérochromaffines (ECL) liées à la dose et des carcinoïdes cellulaires ECL associés à une hypergastrinémie en rapport avec l’inhibition de la sécrétion acide. Une métaplasie intestinale a également été observée, ainsi qu’une hyperplasie des cellules de Leydig et des tumeurs bénignes des cellules de Leydig. Après 18 mois de traitement, une atrophie rétinienne a été observée. Ceci n’a pas été constaté chez le singe, le chien et la souris.

Chez la souris les études de carcinogénicité ont mis en évidence une hyperplasie cellulaire gastrique entérochromaffines (ECL) liée à la dose, des tumeurs hépatiques et des adénomes du rete testis.

La pertinence clinique de cette découverte n’est pas connue.

Etude sur les animaux juvéniles :

Des études sur des rats juvéniles (étude de 8 semaines, étude de titration de la dose toxicocinétique de 6 semaines, étude de sensibilité au développement) couvrant la population pédiatrique de moins de 12 ans, ont montré une incidence accrue d’épaississement des valves cardiaques. Les résultats se sont inversés ou ont eu tendance à être réversibles après une période de récupération de 4 semaines sans médicament. Les rats juvéniles de moins de 21 jours (âge équivalent à environ 2 ans chez l’homme) étaient plus sensibles au développement d’un épaississement des valves cardiaques. La marge de sécurité par rapport à l’exposition humaine attendue est de l’ordre de 3 à 6 fois l’exposition dans les études juvéniles sur la base de l’ASC à la dose sans effet observé (no-observed-effect level, NOEL) (étude de 8 semaines, étude de titration de la dose toxicocinétique de 6 semaines) ou à la dose minimale pour laquelle un effet est observé (lowest-observed-effect level, LOEL) (étude de sensibilité au développement).

La pertinence de ces résultats pour les patients pédiatriques de moins de 12 ans est inconnue.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Microgranules gastro-résistants : sphères de sucre, carbonate de magnésium lourd, saccharose, amidon de maïs, hydroxypropylcellulose faiblement substituée.

Enrobage : hydroxypropylcellulose, copolymère acide méthacrylique et d’acrylate d'éthyle (1 :1) dispersion à 30%, talc (E553b), macrogol, dioxyde de titane (E171), polysorbate 80 (E433).

Encapsulation : Talc, silice colloïdale anhydre.

Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171).

Encre d’impression : Shellac, solution concentrée d’ammoniac, oxyde de fer noir (E172), hydroxyde de potassium.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans.

Après ouverture du flacon : 30 jours. Après ouverture, conserver le flacon soigneusement fermé.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C, dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Le conditionnement en flacons en PEHD comprend un flacon blanc opaque en PEHD muni d’un bouchon blanc opaque.

Les plaquettes sont constituées d’un film en PVC blanc, opaque rigide recouvert de polyéthylène puis recouvert de PVdC sur une face et d’un film d’aluminium trempé (recouvert revêtue d’une laque thermofixée) sur l’autre face.

Plaquettes : 7, 14, 15, 28, 28x1, 30, 56, 60, 84, conditionnement multiple contenant 84 gélules (2 boîtes de 42 gélules), 98, conditionnement multiple contenant 98 gélules (2 boîtes de 49 gélules), 100 ou 500 gélules

Flacons : 7, 14, 28, 30, 56, 60, 84, 98, 100 ou 500 gélules gastro-résistantes.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

MYLAN SAS

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 219 982 7 6 : 7 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 983 3 7 : 14 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 300 153 8 4 : 15 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 985 6 6 : 28 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 986 2 7 : 30 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 987 9 5 : 56 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 988 5 6 : 60 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 989 1 7 : 84 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 991 6 7 : 98 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 999 2 8 : 100 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 219 993 9 6 : Flacon (PEHD) de 7 gélules gastro-résistantes

· 34009 219 994 5 7 : Flacon (PEHD) de 14 gélules gastro-résistantes

· 34009 219 995 1 8 : Flacon (PEHD) de 28 gélules gastro-résistantes

· 34009 219 996 8 6 : Flacon (PEHD) de 30 gélules gastro-résistantes

· 34009 219 997 4 7 : Flacon (PEHD) de 56 gélules gastro-résistantes

· 34009 219 998 0 8 : Flacon (PEHD) de 60 gélules gastro-résistantes

· 34009 219 999 7 6 : Flacon (PEHD) de 84 gélules gastro-résistantes

· 34009 220 001 6 9 : Flacon (PEHD) de 98 gélules gastro-résistantes

· 34009 220 002 2 0 : Flacon (PEHD) de 100 gélules gastro-résistantes

· 34009 581 658 0 1 : 500 gélules gastro-résistantes sous plaquette(s) (PVC-PVDC/Aluminium).

· 34009 581 659 7 9 : Flacon (PEHD) de 500 gélules gastro-résistantes

· 34009 300 153 5 3 : 28 gélules gastro-résistantes sous plaquettes prédécoupée unitaire (PVC-PVDC/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II


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