ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020
RANITIDINE EG 150 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ranitidine (sous forme de chlorhydrate)................................................................................. 150 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Excipient à effet notoire :
1 comprimé pelliculé contient 0,51 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimés pelliculés blancs, ronds, biconvexes, comportant la mention « 150 » gravée sur une face et comportant une barre de sécabilité sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
· Ulcère gastrique bénin
· Syndrome de Zollinger-Ellison.
· Prévention des récidives d'ulcères gastriques et duodénaux bénins
· Œsophagite de reflux
RANITIDINE EG 150/300 mg n'est pas indiqué dans le traitement des affections gastro-intestinales mineures, telles que le syndrome de l'intestin irritable.
Enfants âgés de 3 à 18 ans
· Traitement à court terme des ulcères peptiques
· Traitement du reflux gastro-œsophagien, notamment l’œsophagite de reflux, et soulagement symptomatique du reflux gastro-œsophagien pathologique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Chez les adultes/adolescents (à partir de 12 ans) dont la fonction rénale est normale, la posologie recommandée est la suivante :
Ulcère duodénal et ulcère gastrique bénin : 2 comprimés de RANITIDINE EG 150 mg (= 300 mg de ranitidine) ou 1 comprimé de RANITIDINE EG 300 mg (= 300 mg de ranitidine) après le dîner ou au coucher. Ou 1 comprimé de RANITIDINE EG 150 mg deux fois par jour, matin et soir. La durée du traitement est de 4 semaines. Chez les quelques patients dont les ulcères n’ont pas complètement cicatrisé après 4 semaines de traitement, celui-ci doit être poursuivi pendant 4 semaines supplémentaires selon la même posologie.
Prophylaxie des récidives : les patients ayant répondu au traitement à court terme, et uniquement ceux présentant des antécédents de récidive d'ulcère, peuvent si besoin poursuivre le traitement jusqu'à 12 mois, en prenant 1 comprimé de RANITIDINE EG 150 mg par jour au coucher. Une endoscopie doit être pratiquée régulièrement chez ces patients.
Traitement du reflux gastro-œsophagien : 2 comprimés de RANITIDINE EG 150 mg (= 300 mg de ranitidine) ou 1 comprimé de RANITIDINE EG 300 mg (= 300 mg de ranitidine) après le dîner ou au coucher, ou 1 comprimé de RANITIDINE EG 150 mg deux fois par jour (4 fois par jour si nécessaire = 600 mg de ranitidine/jour), matin et soir, jusqu'à 8 semaines (12 semaines si besoin).
Chez les patients présentant une hypersécrétion acide gastrique (syndrome de Zollinger-Ellison par ex.), la posologie initiale doit être de 1 comprimé de RANITIDINE EG 150 mg trois fois par jour (= 450 mg de ranitidine par jour). Si besoin, la dose peut être augmentée jusqu'à 600-900 mg de ranitidine (2 ou 3 comprimés de RANITIDINE EG 300 mg) par jour.
Les patients peuvent être stabilisés à l’aide d’une dose plus élevée si cela est jugé nécessaire sur le plan clinique. Des doses quotidiennes allant jusqu’à 6 g de ranitidine ont été administrées.
Les doses peuvent être administrées au cours ou en dehors des repas.
Population pédiatrique
Enfants âgés de 3 à 11 ans et enfants de plus de 30 kg
Voir rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques – Populations de patients particulières.
RANITIDINE EG 150/300 mg ne doit être utilisé chez l'enfant qu'en cas d'absolue nécessité, et uniquement à court terme.
Traitement aigu de l’ulcère peptique
La dose orale recommandée pour le traitement de l’ulcère peptique chez l’enfant est de 4 mg/kg/jour à 8 mg/kg/jour, administrée en deux doses fractionnées, jusqu’à une dose maximale de 300 mg de ranitidine par jour pendant une période de 4 semaines. Pour les patients dont la cicatrisation est incomplète, il est indiqué de poursuivre le traitement pendant 4 semaines supplémentaires, car la cicatrisation survient normalement après 8 semaines de traitement.
Reflux gastro-œsophagien
La dose orale recommandée pour le traitement du reflux gastro-œsophagien chez l’enfant est de 5 mg/kg/jour à 10 mg/kg/jour, administrée en deux doses fractionnées, jusqu’à une dose maximale de 600 mg (la dose maximale est susceptible de concerner les enfants ou adolescents de poids plus élevé présentant des symptômes sévères).
La sécurité et l’efficacité chez les patients nouveau-nés n’ont pas été établies.
Insuffisance rénale
Selon les valeurs de la clairance de la créatinine (ml/min) ou de la créatinine sérique (mg/100 ml), les posologies suivantes sont recommandées :
Clairance de la créatinine (ml/min) |
Créatinine sérique (approx.)* (mg/100 ml) |
Dose journalière (voie orale) |
Jusqu'à 30 |
Supérieure à 2,6 |
150 mg de ranitidine |
Supérieure à 30 |
Inférieure à 2,6 |
300 mg de ranitidine |
* Les valeurs de créatinine sérique sont présentées à titre indicatif et ne reflètent pas le même degré d'insuffisance chez tous les patients chez lesquels la fonction rénale est réduite Ceci concerne notamment les patients âgés, chez lesquels la fonction rénale est surestimée par les concentrations en créatinine sérique.
La formule suivante peut être appliquée pour estimer la clairance de la créatinine à partir du taux de créatinine sérique mesuré (mg/100ml), de l'âge (en années) et du poids corporel (en kg). Chez la femme, le résultat doit être multiplié par le facteur 0,85.
Clairance de la créatinine (ml/min) = (140 - âge) x poids corporel
72 x créatinine sérique
Mode d’administration
Les comprimés pelliculés doivent être avalés entiers avec une quantité de boisson suffisante. S'ils sont administrés à un enfant, les comprimés pelliculés peuvent être dissous dans un verre d'eau ou écrasés. L'utilisation d'une formulation plus adaptée peut être envisagée.
Des rapports de cas isolés ont mis en évidence un lien entre le développement d'une porphyrie aiguë intermittente et l'administration de chlorhydrate de ranitidine. Les patients ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente ne doivent donc pas être traités par la ranitidine.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Il convient d'exclure tout cancer avant l'instauration du traitement chez les patients présentant un ulcère gastrique [et si les indications incluent la dyspepsie ; les patients d'âge moyen et avancé présentant des symptômes récents ou évolutifs de dyspepsie doivent être inclus] dans la mesure où le traitement par la ranitidine peut masquer les symptômes de carcinome gastrique.
La ranitidine étant éliminée par voie rénale, la concentration plasmatique de ce médicament est plus élevée chez les patients insuffisants rénaux.
La posologie doit être adaptée comme indiqué ci-dessus dans la partie Recommandations posologiques chez les patients insuffisants rénaux de la rubrique 4.2.
L'observation de rares cas cliniques suggère que le ranitidine pourrait précipiter la survenue de crises de porphyrie aiguë. Il convient donc d'éviter l'administration de ranitidine chez les patients présentant des antécédents de porphyrie aiguë.
Les personnes âgées, les patients diabétiques, immunodéprimés ou ayant une affection pulmonaire chronique peuvent présenter un risque accru de développer une pneumonie communautaire. Une vaste étude épidémiologique a montré qu'il existe un risque accru de développer une pneumonie communautaire chez les patients en cours de traitement par la ranitidine par rapport à ceux ayant arrêté le traitement, avec une augmentation de 1,82 (IC à 95 % 1,26-2,64) du risque relatif observé.
En présence d'un ulcère duodénal ou gastrique bénin, le statut Helicobacter pylori doit être déterminé Chez les patients Helicobacter pylori positifs, l'objectif doit être d'éliminer, si possible, cette bactérie par un traitement d'éradication.
En cas de traitement concomitant par la ranitidine et la théophylline, la concentration plasmatique en théophylline doit être contrôlée et la posologie de la théophylline adaptée si besoin (voir rubrique 4.5).
Il est recommandé de surveiller régulièrement les patients sous traitement concomitant par des anti-inflammatoires non stéroïdiens et la ranitidine, et en particulier les patients âgés ou présentant des antécédents d'ulcère peptique.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Ces interactions se produisent selon plusieurs mécanismes, notamment :
1) Inhibition du système des oxygénases à fonction mixte lié au cytochrome P450 :
Aux doses thérapeutiques normales, la ranitidine ne potentialise pas les effets des médicaments qui sont inactivés par ce système enzymatique, tels que le diazépam, la lidocaïne, la phénytoïne, le propranolol et la théophylline. Les études cliniques n'ont pas montré d'altération du métabolisme de la théophylline et/ou d'élévation de la concentration plasmatique en théophylline par la ranitidine. Cependant, des cas isolés d'élévation de la concentration plasmatique en théophylline et de signes et symptômes de surdosage de la théophylline ont été observés lors de l'administration concomitante de ranitidine et de théophylline. Il convient donc de contrôler la concentration plasmatique en théophylline au cours d'un traitement concomitant par la ranitidine et d'adapter la posologie de la théophylline si nécessaire.
Des cas d’altération du temps de prothrombine ont été rapportés avec les anticoagulants coumariniques (par ex., la warfarine). Compte tenu de l’indice thérapeutique étroit, il est recommandé de procéder à une surveillance étroite de toute augmentation ou diminution du temps de prothrombine lors d’un traitement concomitant par la ranitidine.
2) Compétition pour la sécrétion tubulaire rénale :
La ranitidine étant partiellement éliminée par le système cationique, elle peut affecter la clairance d’autres médicaments éliminés par cette voie. Des doses élevées de ranitidine (telles que celles utilisées dans le traitement du syndrome de Zollinger-Ellison) peuvent réduire l’excrétion du procaïnamide et du N-acétylprocaïnamide, ce qui entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments.
3) Altération du pH gastrique :
La biodisponibilité de certains médicaments peut être affectée. Ceci peut entraîner soit une augmentation de l’absorption (par ex., triazolam, midazolam, glipizide) ou une diminution de l’absorption (par ex., kétoconazole, itraconazole, posaconazole, atazanavir, délavirdine, géfitinib). Il a été démontré que l'absorption de l'atazanavir est réduite en cas d'administration concomitante avec l'oméprazole, probablement en raison de l'élévation du pH gastrique. Il ne peut pas être exclu que l'absorption d'atazanavir soit réduite de façon similaire par la modification du pH gastrique induite par la ranitidine.
Il n’y a pas de preuve de l’existence d’interactions entre la ranitidine et l’amoxicilline ou le métronidazole.
Si des doses élevées (2 g) de sucralfate sont co-administrés avec la ranitidine l'absorption de cette dernière peut être réduite. Cet effet n’est pas observé si le sucralfate est pris 2 heures après la prise de ranitidine.
La ranitidine peut augmenter l'alcoolémie et les effets de l'alcool.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données issues d'un grand nombre (> 1 000) de grossesses exposées n'indiquent pas d'effets indésirables de la ranitidine sur la grossesse ou la santé du fœtus/nouveau-né. A ce jour, aucune autre donnée épidémiologique pertinente n'est disponible.
La ranitidine traverse la barrière placentaire. Comme d'autres médicaments, la ranitidine ne doit être administrée pendant la grossesse qu'en cas d'absolue nécessité.
La ranitidine est excrétée dans le lait maternel à des concentrations élevées. On ignore les conséquences pour le nourrisson.
C'est pourquoi, par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'administration de ranitidine pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune donnée sur l’effet de la ranitidine sur la fertilité chez l’Homme n’est disponible. Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet sur la fertilité des mâles et des femelles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
La fréquence des événements indésirables a été estimée à partir de rapports spontanés issus de données de pharmacovigilance.
Classe de systèmes d'organes |
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) |
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) |
Très rare (< 1/10 000) |
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Modifications (généralement réversibles) de la numération sanguine (leucopénie et/ou thrombopénie) |
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Agranulocytose, pancytopénie, parfois associées à une hypoplasie ou une aplasie médullaire |
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Affections du système immunitaire |
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Réactions d'hypersensibilité (par ex. éosinophilie, urticaire, fièvre, hypotension, œdème de Quincke, spasme laryngé, bronchospasme, douleur thoracique, pancréatite aiguë, choc anaphylactique). Ces événements ont été rapportés après l'administration d'une seule dose. |
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Dyspnée Cet événement a été rapporté après l'administration d'une seule dose. |
Affections psychiatriques |
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Confusion, agitation, hallucinations, dépression (les troubles du système nerveux central ont principalement été observés chez les patients âgés, gravement malades ou atteints de néphropathie, et se sont résolus à l'arrêt du traitement par la ranitidine) |
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Affections du système nerveux |
Céphalées (parfois sévères), fatigue, sensations vertigineuses |
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Troubles moteurs involontaires réversibles |
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Affections oculaires |
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Vision trouble réversible Des cas de vision trouble ont été rapportés, suggérant une modification de l'accommodation. |
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Affections cardiaques |
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Comme pour les autres antagonistes des récepteurs H2 : arythmies (par ex. tachycardie, bradycardie, bloc AV) |
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Affections vasculaires |
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Vascularite |
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Affections gastro-intestinales |
Douleurs abdominales, diarrhée, constipation, nausées (ces symptômes se sont le plus souvent améliorés au cours du traitement) |
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Pancréatite aiguë |
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Affections hépatobiliaires |
Élévation transitoire des enzymes hépatiques (réversible au cours du traitement ou après son interruption) |
Hépatite (hépatocellulaire, hépato-canaliculaire ou mixte) avec ou sans jaunisse (généralement réversible à l'arrêt du traitement) |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Éruption cutanée |
Érythème polymorphe, prurit |
Alopécie |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Symptômes musculo-squelettiques tels qu'arthralgie, myalgie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Augmentation de la créatininémie (généralement légère, se normalisant au cours du traitement par la ranitidine) |
Néphrite interstitielle aiguë |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Impuissance réversible, symptômes mammaires et pathologies mammaires (tels que gynécomastie et galactorrhée), Troubles de la fonction sexuelle (perte de libido) |
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Population pédiatrique
La sécurité d’emploi de la ranitidine a été établie chez les enfants âgés de 0 à 16 ans présentant des affections liées à l’acide gastrique, généralement bien tolérées avec un profil d'effets indésirables semblable à celui chez les adultes. On dispose de données limitées à propos de la sécurité d’emploi à long terme, en particulier en ce qui concerne la croissance et le développement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes et signes
La ranitidine a une action très spécifique et aucun problème particulier n’est attendu suite à un surdosage quelle que soit la formulation de ranitidine.
6300 mg de ranitidine, équivalant à 42 comprimés pelliculés de RANITIDINE EG 150 mg / équivalent à 21 comprimés pelliculés de RANITIDINE EG 300 mg, ont été administrés par voie orale pendant plusieurs mois et bien tolérés, sans effets indésirables.
Traitement
En cas de surdosage de la ranitidine et de développement de symptômes de toxicité, la prise en charge initiale doit inclure un lavage gastrique afin d'éliminer la substance active non absorbée. Un traitement symptomatique et de soutien devra être administré si besoin.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments de l’ulcère peptique et du reflux gastro-œsophagien (RGO), code ATC : A02BA02.
La ranitidine est un antagoniste compétitif des récepteurs H2 de l’histamine. Elle inhibe la sécrétion d’acide gastrique basale et la sécrétion d’acide gastrique stimulée par exemple par l’histamine, la pentagastrine et les aliments. La ranitidine réduit la quantité d’acide et dans une moindre mesure, de pepsine, et réduit le volume des sucs gastriques.
Lors de deux études dans lesquelles des doses thérapeutiques de ranitidine 150 mg deux fois par jour étaient utilisées, la sécrétion d’acide gastrique a été diminuée en moyenne de 63 % et de 69 % respectivement en 24 heures, avec des diminutions de 73 % et 90 % respectivement de la sécrétion acide nocturne. Lors de deux études qui utilisaient la dose recommandée pour la prophylaxie des récidives (150 mg au coucher), la ranitidine a entraîné une diminution moyenne de la sécrétion d’acide gastrique de 42 % et 69 % respectivement en 24 heures.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration orale, la ranitidine est rapidement absorbée et les concentrations sanguines maximales sont atteintes en moyenne après 1,25 – 3 heures. La biodisponibilité moyenne de la ranitidine sous forme de comprimé est d’environ 50 %, mais la variation interindividuelle de la biodisponibilité est élevée, comprise entre 28 et 76 % (tel que décrit dans le cadre d’une étude).
Après ingestion orale de 150 mg de ranitidine sous forme de comprimé, des concentrations plasmatiques maximales d’environ 400 ng/ml sont atteintes, avec une grande variabilité d’un individu à l’autre. Après 12 heures, les concentrations plasmatiques moyennes étaient toujours d’environ 40 ng/ml. Après une prise de 300 mg de ranitidine, des concentrations plasmatiques d’environ 700 – 800 ng/ml ont été atteintes. Un certain nombre d’études ont montré que la concentration plasmatique requise pour obtenir une inhibition de 50 % de la sécrétion acide chez l’adulte était en moyenne de 73 – 165 ng/ml.
La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 15 %. Le volume apparent de distribution chez l’adulte est de 1,2 – 1,8 l/kg et chez l’enfant, de 2,5 l/kg. Les mesures de la clairance totale donnent des valeurs moyennes de 570 – 710 ml/min chez l’adulte. Chez les enfants et les adolescents, une clairance totale de près de 800 ml/min/1,73 m2 est observée, avec un degré important de dispersion.
La ranitidine est métabolisée par le foie en ranitidine-N-oxyde, N-desméthylranitidine, ranitidine S-oxyde et en analogue de l’acide furoïque. Après ingestion orale, la ranitidine est excrétée en l’espace de 24 heures par les reins, 30 % environ sous forme de ranitidine inchangée, jusqu’à 6 % environ sous forme de N-oxyde, et dans une moindre mesure, sous les formes desméthylée et S-oxyde, et sous forme de l’analogue de l’acide furoïque. Chez les patients dont la fonction rénale est normale, l’excrétion rénale fait principalement intervenir la sécrétion tubulaire, avec une clairance rénale d’environ 490 – 520 ml/min.
La ranitidine est aussi excrétée par la bile.
Après administration orale chez des patients ayant une fonction rénale normale, la demi-vie d'élimination moyenne est de 2,3 – 3 heures.
Chez les patients insuffisants rénaux, la demi-vie est deux à trois fois plus longue.
Une très faible quantité de ranitidine passe dans le liquide céphalo-rachidien. La ranitidine franchit la barrière placentaire.
Populations de patients particulières
Enfants (âgés de 3 ans ou plus)
Les données pharmacocinétiques limitées ont montré qu’il n’y a pas de différences significatives en termes de demi-vie (la plage de valeurs pour les enfants âgés de 3 ans ou plus est de 1,7 – 2,2 h) et de clairance plasmatique (la plage de valeurs pour les enfants âgés de 3 ans ou plus est de 9 – 22 ml/min/kg) entre des enfants et des adultes en bonne santé recevant de la ranitidine par voie orale, après correction du poids corporel.
5.3. Données de sécurité préclinique
Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.
Pelliculage :
Macrogol 3350, hypromellose, polydextrose, dioxyde de titane (E 171), cire de carnauba.
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. A conserver dans l’emballage d’origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés sont conditionnés sous films thermosoudés (film polyamide/aluminium/PVC sur une face et film aluminium sur l'autre).
Boîtes contenant 7, 10, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 100, 112, 500 (conditionnement hospitalier) comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 343 927 4 0: 10 comprimés sous plaquette (Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 343 928 0 1: 20 comprimés sous plaquette (Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 343 929 7 9: 30 comprimés sous plaquette (Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 343 930 5 1: 50 comprimés sous plaquette (Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 343 931 1 2: 60 comprimés sous plaquette (Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 343 932 8 0: 100 comprimés sous plaquette (Polyamide/Aluminium/PVC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II
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