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LECIGIMON 20 mg/5 mg/20 mg par mL, gel intestinal - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 05/04/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

LECIGIMON 20 mg/5 mg/20 mg par mL, gel intestinal

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Lévodopa.............................................................................................................................. 20 mg

Carbidopa monohydratée......................................................................................................... 5 mg

Equivalent à carbidopa anhydre............................................................................................. 4,6 mg

Entacapone........................................................................................................................... 20 mg

Pour 1 mL de gel intestinal

47 mL de gel (1 cartouche) contiennent 940 mg de lévodopa, 235 mg de carbidopa monohydratée et 940 mg d’entacapone.

Excipient à effet notoire :

1 mL de gel contient 3,5 mg de sodium (1 cartouche contient 166 mg de sodium).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Gel intestinal.

Gel visqueux opaque jaune ou rouge-jaunâtre.

pH : 4,5–5,5

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement de la maladie de Parkinson à un stade avancé avec fluctuations motrices et hyperkinésie ou dyskinésie sévère et répondant à la lévodopa, lorsque les associations disponibles d’antiparkinsoniens par voie orale n’ont pas donné de résultats satisfaisants.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Pour administration intestinale (voir rubrique 6.6). La posologie sera adaptée individuellement afin d’obtenir une réponse clinique optimale, ce qui consiste à maximiser le temps « ON » utile pendant la journée en minimisant le nombre et la durée des périodes « OFF » (bradykinésie) et en minimisant le temps « ON » avec dyskinésies invalidantes.

La dose totale quotidienne de LECIGIMON se compose de trois doses ajustées individuellement : la dose matinale en bolus, la dose d’entretien continue et les doses supplémentaires en bolus. Le traitement est habituellement limité à la période d’éveil du patient. Si cela est justifié sur le plan médical, LECIGIMON peut être administré jusqu’à 24 heures par jour. La dose journalière maximale recommandée est de 100 mL (soit 2000 mg de lévodopa, 500 mg de carbidopa monohydratée et 2000 mg d’entacapone ; voir également rubrique 4.4).

Durant l’administration de la dose d’entretien, le profil des concentrations plasmatiques de lévodopa en fonction du temps a un aspect quelque peu différent, avec une augmentation graduelle de la concentration plasmatique de lévodopa tout au long de la journée, par rapport à ce qui a été précédemment observé avec du gel intestinal contenant de la lévodopa/carbidopa. Un exemple de profil des concentrations plasmatiques en fonction du temps lors de l’utilisation de LECIGIMON est fourni à la rubrique 5.2. Si nécessaire et au cas par cas, la pompe peut être préprogrammée afin de délivrer jusqu’à trois doses d’entretien dans la journée par période de 24 heures. En cas de dyskinésies en fin de journée, une réduction de 10–20 % de la dose en milieu de journée pourrait être pertinente. Toutes les doses d’entretien doivent être augmentées progressivement jusqu’à obtenir l’effet clinique souhaité.

La fonction de doses d’entretien multiples peut également être utile, par exemple, chez les patients présentant des dyskinésies ou une raideur persistantes et nécessitant, de façon récurrente, des doses supplémentaires en fin de journée, ou chez les patients recevant le traitement sur 24 heures et nécessitant une réduction de la dose d’entretien durant la nuit.

Dose matinale

La dose matinale est administrée avec la pompe de manière à atteindre rapidement (dans un délai de 30 minutes) le niveau de dose thérapeutique. La dose est ajustée par paliers de 0,1 mL (2 mg). La dose matinale totale est généralement comprise entre 5 et 10 mL, ce qui correspond à 100–200 mg de lévodopa. La dose matinale totale ne doit pas dépasser 15 mL (300 mg de lévodopa).

Dose d’entretien continue

La dose d’entretien continue est administrée avec la pompe de manière à maintenir le niveau de dose thérapeutique. La dose d’entretien peut être ajustée par paliers de 2 mg/heure (0,1 mL par heure). La dose d’entretien est généralement de 0,7–5,0 mL/heure (15–100 mg de lévodopa/heure). La dose journalière maximale recommandée est de 100 mL (2000 mg de lévodopa).

Doses supplémentaires en bolus

Les doses supplémentaires sont administrées selon les besoins si le patient devient hypokinétique. La dose supplémentaire est généralement inférieure à 3 mL mais elle doit être ajustée individuellement. Si le besoin de doses supplémentaires quotidiennes est supérieur à 5 par jour, l’augmentation de la dose d’entretien devra être envisagée.

Titration chez les patients passant d’une association de lévodopa/carbidopa à LECIGIMON

LECIGIMON contient de l’entacapone qui augmente les effets de la lévodopa. Par conséquent, il pourra s’avérer nécessaire de réduire la dose journalière totale de LECIGIMON de 20–35 % en moyenne par rapport à la dose de lévodopa et carbidopa reçue précédemment par le patient en l’absence d’inhibiteur de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT). Dans la mesure où l’effet de l’entacapone sur la lévodopa est dépendant de la dose, une réduction plus importante de la dose est attendue chez les patients recevant des doses élevées.

La détermination de la dose initiale est basée sur la dose journalière de lévodopa du patient. La dose matinale doit être équivalente à la dose matinale antérieure de lévodopa, afin d’atteindre une concentration plasmatique thérapeutique le plus rapidement possible, plus le volume nécessaire pour remplir la sonde. La dose d’entretien continue doit être basée sur la dose journalière de lévodopa du patient (en excluant la dose matinale) et initialement réduite à 65 % de la dose journalière antérieure de lévodopa. Les doses sont ensuite augmentées graduellement, en fonction des symptômes cliniques, jusqu’à obtention de l’effet souhaité.

Exemple de détermination de la dose initiale avant titration :

Dose journalière totale antérieure de lévodopa : 1360 mg

Dose matinale antérieure de lévodopa : 100 mg

Dose journalière antérieure de lévodopa (en excluant la dose matinale) : 1260 mg/jour

Dose matinale : 100 mg

Correspondant à un volume de : 100 mg / 20 mg/mL = 5 mL

Dose matinale totale : 5 mL + 3 mL (volume de remplissage de la sonde) = 8 mL

Dose d’entretien continue : 1260 mg/jour

Dose d’entretien continue réduite à 65 % : 1260 mg/jour x 0,65 = 819 mg/jour

Consommation par heure (calculée sur la base de 16 heures d’administration par jour) : 819 mg/16 heures = 51 mg/heure

Correspondant à un débit horaire de : 51 mg/heure/20 mg/mL = 2,5-2,6 mL/heure

Titration chez les patients passant d’une association de lévodopa/bensérazide à LECIGIMON

L’entacapone augmente légèrement plus (de 5 à 10 %) la biodisponibilité de la lévodopa à partir des préparations standard de lévodopa/bensérazide qu’avec des préparations standard de lévodopa/carbidopa. La transition d’une association de lévodopa/bensérazide à LECIGIMON n’a pas été étudiée.

Titration chez les patients passant d’une association de lévodopa/carbidopa/entacapone à LECIGIMON

La détermination de la dose initiale est basée sur la dose journalière de lévodopa du patient. La dose matinale initiale doit être équivalente à la dose matinale antérieure de lévodopa, plus le volume nécessaire pour remplir la sonde. La dose d’entretien continue est convertie selon un ratio de un pour un et est basée sur la dose journalière de lévodopa du patient (en excluant la dose matinale). Les doses sont ensuite augmentées graduellement, en fonction des symptômes cliniques, jusqu’à obtention de l’effet souhaité.

La transition chez les patients passant d’une association de lévodopa/inhibiteur de la DDC/tolcapone à LECIGIMON n’a pas été étudiée.

Transition chez les patients passant d’un traitement concomitant par lévodopa/carbipoda et agonistes dopaminergiques à LECIGIMON

Lors de la transition d’un traitement par agonistes dopaminergiques à LECIGIMON en monothérapie, le risque de symptômes de sevrage des agonistes dopaminergiques doit être pris en compte et un arrêt brutal des agonistes dopaminergiques doit être évité.

Surveillance du traitement

Après la titration initiale, la dose matinale et la dose d’entretien sont finement ajustées sur une période de quelques semaines.

LECIGIMON est initialement administré en monothérapie. Si nécessaire, d’autres médicaments antiparkinsoniens peuvent être pris de façon concomitante (pour le traitement concomitant de la maladie de Parkinson, voir également rubriques 4.3 et 4.5). En cas d’arrêt ou de modification du traitement par d’autres médicaments antiparkinsoniens, il peut être nécessaire d’ajuster les doses de LECIGIMON.

Une diminution brutale de l’efficacité du traitement marquée par des fluctuations motrices récurrentes doit conduire à soupçonner un déplacement de la partie distale de la sonde du duodénum/jéjunum dans l’estomac. Un contrôle radiologique doit alors être pratiqué afin de déterminer la localisation de la sonde. En cas de positionnement incorrect, l’extrémité de la sonde sera repositionnée dans le duodénum/la partie haute du jéjunum.

Traitement dans le contexte d’une démence

En cas de suspicion ou de diagnostic de démence avec abaissement du seuil de confusion, la pompe doit être manipulée uniquement par un professionnel de santé ou un soignant.

Abus du médicament

En cas de suspicion d’abus du médicament, la pompe utilisée avec LECIGIMON (Crono LECIG) est équipée d’une fonction de verrouillage. Cette fonction empêche le patient de modifier les paramètres de la pompe.

Populations particulières

Population pédiatrique

Il n’y a pas d’utilisation justifiée de LECIGIMON dans la population pédiatrique dans l’indication de la maladie de Parkinson à un stade avancé avec fluctuations motrices sévères et hyperkinésie/dyskinésie.

Sujets âgés

L’expérience d’utilisation de l’association lévodopa/carbidopa/entacapone chez le sujet âgé est importante. Les doses pour tous les patients, y compris les patients âgés, sont ajustées individuellement par titration.

Insuffisance hépatique

La dose de LECIGIMON est ajustée individuellement par titration afin d’obtenir l’effet optimal (qui correspond à des expositions plasmatiques à la lévodopa, la carbidopa et l’entacapone optimisées individuellement). Par conséquent, les effets potentiels de l’insuffisance hépatique sur l’exposition à la lévodopa, la carbidopa et l’entacapone sont pris en compte par la titration de la dose. Aucune étude sur la pharmacocinétique de la carbidopa et de la lévodopa n’a été conduite chez des patients insuffisants hépatiques. L’élimination de l’entacapone est réduite chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Il est par conséquent recommandé de réaliser la titration de la dose avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Il peut être nécessaire de réduire la dose (voir rubrique 5.2). LECIGIMON ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale

La dose de LECIGIMON est ajustée individuellement par titration afin d’obtenir l’effet optimal (qui correspond à des expositions plasmatiques à la lévodopa, la carbidopa et l’entacapone optimisées individuellement). Par conséquent, les effets potentiels de l’insuffisance rénale sur l’exposition à la lévodopa, la carbidopa et l’entacapone sont pris en compte par la titration de la dose. L’insuffisance rénale ne modifie pas la pharmacocinétique de l’entacapone. Aucune étude particulière de la pharmacocinétique de la lévodopa et de la carbidopa n’a été réalisée chez des patients atteints d’insuffisance rénale. La prudence est donc de mise lors de la titration de la dose chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, y compris chez les patients dialysés (voir rubrique 5.2).

Interruption du traitement

Le traitement par LECIGIMON peut être interrompu à tout moment en retirant la sonde et en laissant la plaie cicatriser.

Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance attentive si une réduction brutale de la dose ou un arrêt du traitement par LECIGIMON est nécessaire, en particulier si le patient reçoit des antipsychotiques (voir rubrique 4.4).

En cas d’arrêt du traitement, le patient doit recevoir un autre traitement.

Mode d’administration

LECIGIMON est un gel pour administration intestinale continue (dans le duodénum ou la partie haute du jéjunum). LECIGIMON doit être administré exclusivement au moyen de la pompe Crono LECIG (CE 0476). Un manuel contenant des instructions pour l’utilisation de la pompe portable est fourni avec la pompe.

Une sonde naso-duodénale/naso-jéjunale temporaire doit être envisagée pour déterminer si le patient répond favorablement à cette méthode de traitement avant qu’une sonde à demeure de gastrostomie endoscopique percutanée avec sonde jéjunale (sonde GEP-J) ne soit mise en place. Si le médecin estime que cette évaluation n’est pas nécessaire, la phase de test naso-jéjunale peut être omise et le traitement instauré directement avec la mise en place de la sonde GEP-J.

Pour une administration à long terme, ce gel doit être administré directement dans le duodénum ou dans la partie haute du jéjunum à l’aide d’une pompe portable, par une sonde à demeure mise en place lors d’une gastrostomie endoscopique percutanée comprenant la mise en place d’une sonde transabdominale externe et d’une sonde intestinale interne. Une gastro-jéjunostomie radiologique peut être envisagée de manière alternative si la gastrostomie endoscopique percutanée ne peut pas être réalisée pour une raison quelconque. La mise en place de la sonde et l’ajustement de la dose doivent se faire en partenariat avec un service de neurologie.

Remplacement de la cartouche

Lorsqu’une nouvelle cartouche va être utilisée, elle doit être connectée à la pompe portable et le système doit être relié à la sonde pour administrer le produit, conformément aux instructions fournies.

Les cartouches de médicament sont à usage unique et ne doivent pas être utilisées plus de 24 heures.

Une fois la cartouche installée, la pompe d’administration peut être portée près du corps pendant une durée allant jusqu’à 16 heures. Pour le traitement durant la nuit, la pompe ne doit pas être portée près du corps mais peut être posée, par exemple, sur la table de nuit.

Après ouverture, une cartouche peut être utilisée jusqu’au jour suivant, c’est-à-dire pendant 24 heures au maximum après sa première ouverture. La cartouche doit être détachée de la pompe au bout de 24 heures d’utilisation ou lorsqu’elle est vide, selon ce qui survient en premier.

Le gel peut prendre une couleur légèrement jaune/rougeâtre à la fin de sa durée de conservation. Cela n’a pas d’influence sur la concentration du médicament ou l’effet du traitement.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Glaucome à angle fermé.

· Insuffisance cardiaque sévère.

· Arythmie cardiaque sévère.

· Accident vasculaire cérébral aigu.

· Insuffisance hépatique sévère.

· Les inhibiteurs non sélectifs de la MAO et les inhibiteurs sélectifs de la MAO-A sont contre-indiqués avec LECIGIMON. Ces inhibiteurs doivent être arrêtés au moins deux semaines avant l’instauration du traitement par LECIGIMON. LECIGIMON peut être administré en même temps que la dose recommandée par le fabricant d’un inhibiteur sélectif de la MAO-B (par exemple, le chlorhydrate de sélégiline) (voir rubrique 4.5).

· LECIGIMON est contre-indiqué en cas de contre-indications aux adrénergiques, par exemple : phéochromocytome, hyperthyroïdie et syndrome de Cushing.

· Antécédents de syndrome malin des neuroleptiques (SMN) et/ou de rhabdomyolyse non traumatique.

· Lésions cutanées suspectes non diagnostiquées ou antécédents de mélanome car la lévodopa pourrait activer un mélanome malin.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

LECIGIMON n’est pas recommandé pour le traitement des syndromes extrapyramidaux d’origine médicamenteuse.

LECIGIMON doit être administré avec prudence aux patients atteints de cardiopathie ischémique, de troubles cardio-vasculaires ou pulmonaires sévères, d’asthme, d’affections rénales, hépatiques ou endocriniennes ou ayant des antécédents d’ulcère gastro-duodénal ou de convulsions.

Chez les patients avec des antécédents d’infarctus du myocarde présentant des troubles séquellaires du rythme auriculaire, nodal ou ventriculaire, la fonction cardiaque doit être étroitement surveillée pendant la période des premiers ajustements posologiques.

Tous les patients traités par LECIGIMON doivent être étroitement surveillés à la recherche de modifications de leur état mental, d’une dépression avec idées suicidaires et d’autres comportements asociaux. Les patients ayant des antécédents de psychoses ou un épisode psychotique actuel doivent être traités avec précaution.

L’administration concomitante d’antipsychotiques bloquant les récepteurs de la dopamine, en particulier les antagonistes D2, demande de la prudence et le patient doit être étroitement surveillé à la recherche d’une disparition de l’effet antiparkinsonien ou d’une aggravation des symptômes parkinsoniens (voir rubrique 4.5).

Les patients atteints de glaucome chronique à angle ouvert peuvent être traités par LECIGIMON avec prudence, si la pression intra-oculaire est bien contrôlée et une surveillance régulière à la recherche de variations de la pression intra-oculaire doit être réalisée.

LECIGIMON peut provoquer une hypotension orthostatique. LECIGIMON doit donc être administré avec prudence aux patients prenant d’autres médicaments susceptibles d’entraîner une hypotension orthostatique (voir rubrique 4.5).

Les substances actives de LECIGIMON ont été associées à une somnolence et à des épisodes d’endormissement brutal chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et la prudence s’impose donc en cas de conduite de véhicules ou d’utilisation de machines (voir rubriques 4.7 et 4.8).

Un syndrome ressemblant au syndrome malin des neuroleptiques (SMN), avec raideur musculaire, hyperthermie, troubles mentaux (par exemple, agitation, confusion, coma) et élévation de la créatine phosphokinase sérique, a été rapporté en association avec l’arrêt brutal des agents antiparkinsoniens. Une rhabdomyolyse secondaire à un SMN ou une dyskinésie sévère ont été observées rarement chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson. Depuis l’introduction de l’entacapone sur le marché, des cas isolés de SMN ont été rapportés, tout particulièrement après une diminution soudaine de la posologie ou un arrêt brutal de l’entacapone et d’autres médicaments dopaminergiques. Par conséquent, les patients doivent être étroitement suivis lorsque la posologie de LECIGIMON est brutalement réduite ou interrompue, en particulier si le patient est aussi traité par des antipsychotiques/neuroleptiques.

Les patients doivent être surveillés de façon régulière à la recherche de l’apparition de troubles du contrôle des pulsions. Les patients et le personnel soignant doivent être informés sur le fait que des troubles du contrôle des pulsions incluant le jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou des achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture et une alimentation compulsive peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques et/ou d’autres traitements dopaminergiques contenant de la lévodopa, tels que LECIGIMON. Une révision du traitement est recommandée si de tels symptômes apparaissent.

Des études épidémiologiques ont montré que les patients atteints de la maladie de Parkinson présentent un risque plus élevé de développer un mélanome que la population générale. On ne sait pas si l’augmentation observée du risque est due à la maladie de Parkinson ou à d’autres facteurs, tels que les médicaments utilisés pour traiter cette maladie. Les patients et les médecins devront donc surveiller régulièrement la survenue éventuelle de mélanomes pendant l’utilisation de LECIGIMON. Idéalement, des examens cutanés périodiques devront être réalisés par des personnes dûment qualifiées (dermatologues, par exemple).

Si une anesthésie générale doit être pratiquée, LECIGIMON peut être poursuivi aussi longtemps que le patient est autorisé à prendre des liquides et des médicaments par voie orale. Si le traitement doit être interrompu temporairement, LECIGIMON peut être repris à la même dose qu’auparavant dès que la prise orale de liquides est autorisée.

Il peut être nécessaire de réduire la dose de LECIGIMON afin d’éviter des dyskinésies induites par la lévodopa.

Une évaluation périodique des fonctions hépatique, hématopoïétique, cardiovasculaire et rénale est recommandée au cours d’un traitement prolongé par LECIGIMON.

LECIGIMON contient de l’hydrazine, un produit de dégradation de la carbidopa qui peut être génotoxique et éventuellement carcinogène. La dose journalière moyenne recommandée de LECIGIMON est de 46 mL (soit 1,6 mg d’hydrazine/jour) et la dose journalière maximale recommandée de LECIGIMON est de 100 mL (soit 3,5 mg d’hydrazine/jour au maximum). Les conséquences cliniques de cette exposition à l’hydrazine ne sont pas connues.

En cas d’antécédent de chirurgie dans la partie supérieure de l’abdomen, des difficultés peuvent être rencontrées pour effectuer une gastrostomie ou une jéjunostomie.

Les complications rapportées pour la lévodopa/carbidopa dans les études cliniques et observées après la mise sur le marché incluent : abcès, bézoard, iléus, érosion/ulcère du site d’implantation, hémorragie intestinale, ischémie intestinale, obstruction intestinale, perforation intestinale, invagination intestinale, pancréatite, péritonite, pneumonie (incluant pneumonie d’inhalation), pneumopéritoine, infection de la plaie postopératoire et septicémie. Les bézoards sont des concrétions d’aliments indigestes (tels que des fibres non digestibles émanant de légumes ou de fruits) retenus dans le tractus digestif. Un bézoard situé près de l’extrémité du jéjunum peut être à l’origine d’une obstruction intestinale ou de la formation d’une invagination intestinale. La plupart des bézoards sont retrouvés dans l’estomac mais les bézoards peuvent être rencontrés n’importe où dans le tractus digestif. Une douleur abdominale peut être un symptôme des complications mentionnées ci-dessus. Certains de ces événements peuvent avoir des conséquences graves, comme la nécessité d’une intervention chirurgicale et/ou le décès. Les patients doivent informer leur médecin s’ils présentent un des symptômes associés aux événements ci-dessus.

Une diminution de la capacité à manipuler le système (pompe, tubes) peut entraîner des complications. Chez ces patients, un prestataire de soins (par exemple, un[e] infirmier[-ère], un[e] aide-soignant[e] ou un[e] parent[e] proche) doit assister le patient.

Une aggravation brutale ou graduelle de la bradykinésie peut indiquer une obstruction du dispositif pour une raison quelconque, et nécessiter une investigation.

Les substances actives contenues dans LECIGIMON ont été associées à une perte de poids ; les soignants doivent donc y être attentifs. Un suivi du poids est recommandé afin d’éviter une perte de poids excessive. Cela s’applique en particulier aux patients présentant une diarrhée. Pour les patients souffrant de diarrhée, un suivi du poids est recommandé pour éviter une potentielle perte de poids excessive. Une diarrhée prolongée ou persistante survenant lors de la prise d’entacapone peut être un signe de colite. En cas de diarrhée prolongée ou persistante, le médicament doit être arrêté et une autre thérapie médicale appropriée ainsi que des investigations doivent être envisagés.

Si nécessaire, le remplacement de LECIGIMON, soit par de la lévodopa et un inhibiteur de la DDC sans entacapone, soit par un autre traitement dopaminergique, doit s’effectuer lentement. Une augmentation de la dose de lévodopa pourra être requise.

Chez les patients présentant une anorexie progressive, une asthénie et une perte de poids sur une durée relativement courte, un examen médical général, incluant une évaluation de la fonction hépatique, doit être envisagé.

La lévodopa/carbidopa peut donner des faux positifs à la recherche de corps cétoniques par bandelette urinaire et cette réaction n’est pas modifiée par l’ébullition de l’échantillon d’urine. L’utilisation de méthodes basées sur la glucose oxydase peut donner des faux négatifs pour la glycosurie.

Le syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) est un trouble addictif résultant en une utilisation abusive du produit, observé chez certains patients traités par carbidopa/lévodopa. Avant l’instauration du traitement, les patients et les soignants doivent être avertis du risque potentiel de développer un SDD (voir également rubrique 4.8).

En cas de suspicion d’abus du médicament, la pompe utilisée avec LECIGIMON (Crono LECIG) est équipée d’une fonction de verrouillage.

Une polyneuropathie a été rapportée chez des patients traités par le gel intestinal de lévodopa/carbidopa. Avant et régulièrement après avoir débuté le traitement par LECIGIMON, les patients doivent être évalués à la recherche d’antécédents ou de signes d’une polyneuropathie et de facteurs de risque connus.

Ce médicament contient 3,5 mg de sodium par mL. Chaque cartouche contient 166 mg de sodium, ce qui équivaut à 8,3 % de l'apport journalier maximal de 2 g de sodium recommandé par l'OMS.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée avec LECIGIMON. Les interactions suivantes sont connues pour les associations de lévodopa/carbidopa et entacapone/lévodopa/carbidopa.

L’administration concomitante de LECIGIMON avec les médicaments suivants doit être effectuée avec précaution :

Antihypertenseurs

Une hypotension orthostatique symptomatique peut se produire en cas d’addition de lévodopa et d’un inhibiteur de la décarboxylase au traitement de patients prenant déjà des antihypertenseurs. Un ajustement de la posologie de l’agent antihypertenseur peut être nécessaire.

Antidépresseurs

Les inhibiteurs non sélectifs de la MAO et les inhibiteurs sélectifs de la MAO-A sont contre-indiqués avec LECIGIMON. Ces inhibiteurs doivent être arrêtés au moins deux semaines avant l’instauration du traitement par LECIGIMON (voir rubrique 4.3).

Quelques rares cas d’effets indésirables, y compris une hypertension et des dyskinésies, ont été rapportés suite à l’utilisation concomitante d’antidépresseurs tricycliques et de préparations à base de carbidopa/lévodopa.

Un nombre significatif de patients atteints de la maladie de Parkinson ont été traités par une association de lévodopa, carbidopa, entacapone et des antidépresseurs tricycliques et aucune interaction pharmacodynamique n’a été observée. La prudence s’impose cependant en cas d’utilisation concomitante d’antidépresseurs et de LECIGIMON.

Anticholinergiques

Les anticholinergiques peuvent agir de manière synergique avec la lévodopa pour diminuer les tremblements. Cependant, leur utilisation simultanée peut exacerber les mouvements involontaires anormaux. Les anticholinergiques peuvent diminuer les effets de la lévodopa en retardant son absorption. Un ajustement de la dose de LECIGIMON peut être nécessaire.

Autres médicaments antiparkinsoniens

LECIGIMON peut être administré en même temps que la dose recommandée d’un inhibiteur sélectif de la MAO-B (par exemple, le chlorhydrate de sélégiline). L’utilisation concomitante de sélégiline et de lévodopa/carbidopa a été associée à une hypotension orthostatique grave. Par conséquent, une diminution de la dose de LECIGIMON peut être nécessaire lorsqu’un inhibiteur sélectif de la MAO-B est ajouté.

L’amantadine et les agonistes dopaminergiques tels que le piribédil exercent un effet synergique avec la lévodopa, et peuvent augmenter les événements indésirables liés à la lévodopa. Un ajustement de la dose de LECIGIMON peut être nécessaire.

Autres médicaments

Les antagonistes des récepteurs de la dopamine (certains neuroleptiques, notamment phénothiazines, butyrophénones et rispéridone ainsi que des antiémétiques, notamment le métoclopramide), les benzodiazépines, l’isoniazide, la phénytoïne et la papavérine peuvent réduire les effets thérapeutiques de la lévodopa. Les patients recevant ces médicaments de manière simultanée avec LECIGIMON doivent être surveillés étroitement afin de déceler une éventuelle diminution de la réponse thérapeutique.

Les sympathomimétiques peuvent augmenter les événements indésirables cardiovasculaires liés à la lévodopa.

La lévodopa se chélate avec le fer dans le tractus gastro-intestinal, conduisant à une réduction de l’absorption de la Iévodopa. LECIGIMON et les préparations martiales par voie orale doivent donc être pris à 2–3 heures d’intervalle au moins. Par exemple, la préparation martiale peut être prise avant l’heure du coucher si le patient n’utilise pas la pompe durant la nuit.

Compte tenu de l’affinité in vitro de l’entacapone pour l’isoforme 2C9 du cytochrome P450 (voir rubrique 5.2), LECIGIMON peut éventuellement interférer avec les principes actifs dont le métabolisme dépend de cette isoenzyme, comme la S-warfarine par exemple. Cependant, dans une étude des interactions réalisée chez des volontaires sains, l’entacapone n’a pas modifié les taux plasmatiques de la S-warfarine, tandis que l’aire sous la courbe (ASC) de la R-warfarine a augmenté en moyenne de 18 % (intervalle de confiance à 90 % : 11–26 %]. Les valeurs de l’INR ont augmenté en moyenne de 13 % (intervalle de confiance à 90 % : 6–19 %]. Un contrôle de l’INR est donc recommandé en cas d’introduction de LECIGIMON chez des patients recevant de la warfarine.

Les effets de l’administration d’antiacides et de LECIGIMON sur la biodisponibilité de la lévodopa n’ont pas été étudiés.

Interactions avec des aliments

Dans la mesure où la lévodopa est compétitive de certains acides aminés, l’absorption de la lévodopa peut être perturbée chez les patients recevant un régime alimentaire hyperprotéiné.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l’utilisation de l’association lévodopa/carbidopa/entacapone chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité des différents composants sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n’est pas connu. LECIGIMON n’est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception sauf si les bénéfices pour la mère dépassent les risques éventuels pour le fœtus.

Allaitement

La lévodopa et peut-être les métabolites de la lévodopa sont excrétés dans le lait maternel. Des données montrent que la lactation est supprimée au cours d’un traitement par la lévodopa.

On ne sait pas si la carbidopa et l’entacapone ou leurs métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les études chez l’animal ont montré que la carbidopa et l’entacapone sont excrétés dans le lait maternel, mais on ignore s’il en est de même dans l’espèce humaine.

Il n’y a pas de données suffisantes sur les effets de l’association lévodopa/carbidopa/entacapone ou de leurs métabolites chez les nouveau-nés/nourrissons. L’allaitement doit donc être évité au cours du traitement par LECIGIMON.

Fertilité

Aucun effet secondaire sur la fertilité n’a été observé lors des études précliniques avec la carbidopa, la lévodopa ou l’entacapone non combinés. Des études de fertilité menées sur les animaux n’ont pas été conduites avec l’association de lévodopa, carbidopa et entacapone.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

LECIGIMON est susceptible d’avoir une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La lévodopa, la carbidopa et l’entacapone peuvent provoquer une hypotension orthostatique et des sensations vertigineuses. La prudence est donc recommandée en cas de conduite de véhicules ou d’utilisation de machines.

Les patients traités par LECIGIMON et présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer, eux ou d’autres personnes, à un risque de blessure grave ou de décès (par exemple, la manœuvre de machines) jusqu’à la disparition de ces épisodes récurrents et de la somnolence (voir également rubriques 4.4 et 4.8).

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Résumé du profil de tolérance

Le profil de tolérance attendu pour LECIGIMON est basé sur les données disponibles issues des essais cliniques et de l’expérience depuis la commercialisation de la lévodopa/carbidopa en gel intestinal et de l’association de lévodopa/carbidopa/entacapone par voie orale.

Les effets indésirables liés au médicament qui surviennent fréquemment avec la lévodopa/carbidopa en gel intestinal et qui sont donc susceptibles de survenir avec LECIGIMON incluent les nausées et les dyskinésies. Les effets indésirables liés au dispositif et à l’intervention chirurgicale qui surviennent fréquemment avec la lévodopa/carbidopa en gel intestinal et qui sont donc susceptibles de survenir avec LECIGIMON incluent : douleur abdominale, complications liées à l’insertion du dispositif, formation excessive de tissu de granulation, érythème du site d’incision, infection de la plaie postopératoire, écoulement postopératoire, douleur opératoire et réaction au site d’incision. La plupart de ces effets indésirables ont été rapportés au début des études, à la suite de la réalisation de la gastrostomie endoscopique percutanée et se sont produits au cours des 28 premiers jours.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec la lévodopa/carbidopa/entacapone par voie orale sont les suivants : dyskinésies (chez environ 19 % des patients), symptômes digestifs, notamment nausées et diarrhées (chez respectivement près de 15 % et 12 % des patients), affections musculo-squelettiques et systémiques (chez environ 12 % des patients) et, enfin, coloration brun-rougeâtre des urines non cliniquement significative (chromaturie ; chez environ 10 % des patients). Des effets indésirables graves, tels qu’hémorragie digestive (peu fréquent) et angio-œdème (rare) sont survenus lors des essais cliniques avec la lévodopa/carbidopa/entacapone par voie orale ou l’entacapone associé à la lévodopa et un inhibiteur de la DDC.

Des hépatites graves, essentiellement de type cholestatique, une rhabdomyolyse et un syndrome malin des neuroleptiques peuvent apparaître sous lévodopa/carbidopa/entacapone par voie orale, bien qu’aucun cas n’ait été identifié parmi les données des essais cliniques.

Une étude pharmacocinétique de LECIGIMON a été réalisée chez 11 patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade avancé. Les effets indésirables considérés associés à LECIGIMON étaient des céphalées, des nausées et des sensations vertigineuses. Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté au cours de cette étude sur 2 jours. Aucun effet indésirable n’a été considéré associé à la pompe lors de l’administration de LECIGIMON.

Liste des effets indésirables sous forme de tableau

Les effets indésirables liés au médicament, à l’intervention chirurgicale et au dispositif, observés dans le cadre des essais cliniques et depuis la commercialisation de la lévodopa/carbidopa en gel intestinal et de la lévodopa/carbidopa/entacapone par voie orale sont résumés dans le tableau 1 ci-dessous par classe de systèmes d’organes et par fréquence.

Pour la lévodopa/carbidopa/entacapone par voie orale, les effets indésirables listés dans le tableau 1 ont été compilés à partir des essais cliniques en double aveugle et des données recueillies depuis la commercialisation de l’entacapone pour le traitement combiné avec la lévodopa et un inhibiteur de la DDC.

Tableau 1. Effets indésirables d’après les essais cliniques et l’expérience depuis la commercialisation de la lévodopa/carbidopa en gel intestinal et/ou de la lévodopa/carbidopa/entacapone par voie orale.

Classe de systèmes d’organes selon MedDRA

Très fréquent

(≥ 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare

(≥ 1/10 000, < 1/1000)

Fréquence non connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Effets indésirables liés au médicament

Infections et infestations

Infection des voies urinaires

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Leucopénie,

Thrombopénie

Agranulocytose

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Perte de poids

Augmentation des taux d’acides aminés (augmentation de l’acide méthylmalonique),

Augmentation de l’homocystéinémie,

Diminution de l’appétit,

Prise de poids,

Déficit en vitamine B6,

Déficit en vitamine B12

Affections psychiatriques

Anxiété,

Dépression,

Insomnie

Cauchemars,

Agitation,

Etat confusionnel,

Hallucinations,

Trouble du contrôle des pulsions,

Troubles psychotiques,

Attaques de sommeil,

Troubles du sommeil

Suicide,

Désorientation,

Euphorie,

Peur,

Augmentation de la libido (voir rubrique 4.4)

Tentative de suicide/comportement suicidaire

Pensées étranges

Syndrome de dysrégulation dopaminergiquea

Affections du système nerveux

Dyskinésie,

Maladie de Parkinson/Exacerbation du syndrome parkinsonien (par exemple, bradykinésie)

Vertiges,

Dystonie,

Céphalées,

Hypoesthésie,

Phénomène « on-off »,

Paresthésies,

Polyneuropathie,

Somnolence,

Syncope,

Tremblement,

Hyperkinésie

Ataxie,

Convulsions

Syndrome malin des neuroleptiques,

Troubles de la mémoire,

Démence

Affections oculaires

Vision floue

Glaucome à angle fermé,

Blépharospasme,

Diplopie,

Neuropathie ischémique optique

Affections cardiaques

Fréquence cardiaque irrégulière,

Cardiopathie ischémique autre qu’infarctus du myocarde (angor, par exemple)

Palpitations,

Infarctus du myocarde

Affections vasculaires

Hypotension orthostatique

Hypertension,

Hypotension

Phlébite

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée,

Douleur oropharyngée,

Pneumonie d’inhalation

Dysphonie

Respiration anormale

Affections gastro-intestinales

Nausées,

Constipation,

Diarrhée

Distension abdominale,

Douleur abdominale,

Gêne abdominale,

Sécheresse buccale,

Dysgueusie,

Dyspepsie,

Dysphagie,

Flatulences,

Vomissements

Colite,

Hémorrhagie digestive,

Hypersalivation

Bruxisme,

Glossodynie,

Hoquet,

Coloration anormale de la salive

Affections hépatobiliaires

Anomalies des tests fonctionnels hépatiques

Hépatite à type essentiellement cholestatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Dermatite de contact,

Hyperhidrose,

Prurit,

Rash cutané

Alopécie,

Erythème,

Urticaire,

Coloration anormale de la peau, des cheveux et poils, des ongles et de la sueur

Mélanome malin (voir rubrique 4.3)

Angio-œdème

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleurs musculaires et dans les tissus, et douleurs musculo-squelettiques

Arthralgie,

Spasmes musculaires,

Douleur cervicale

Rhabdomyolyse

Affections du rein et des voies urinaires

Chromaturie

Incontinence urinaire,

Rétention urinaire

Affections des organes de reproduction et du sein

Priapisme

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie,

Douleur thoracique,

Fatigue,

Troubles de la marche,

Douleurs,

Œdème périphérique

Malaise

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Chutes

Effets indésirables liés au dispositif et à l’intervention chirurgicale

Infections et infestations

Infection de la plaie postopératoire

Cellulite au site d’incision,

Infection postopératoire

Abcès postopératoire

Septicémie

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale

Gêne abdominale,

Douleur abdominale haute,

Péritonite,

Pneumopéritoine

Bézoard,

Colite ischémique,

Ischémie gastro-intestinale,

Obstruction gastro-intestinale,

Pancréatite,

Hémorragie de l’intestin grêle,

Ulcère de l’intestin grêle,

Perforation du côlon,

Invagination intestinale

Perforation gastrique,

Perforation gastro-intestinale,

Ischémie de l’intestin grêle,

Perforation de l’intestin grêle

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Formation excessive de tissu de granulation

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Complications liées à l’insertion du dispositifb

Déplacement du dispositif,

Occlusion du dispositif

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Erythème au site d’incision,

Ecoulement postopératoire,

Douleur lors d’une intervention,

Réaction au site opératoire

Complication au niveau de la zone de stomie gastro-intestinale,

Douleur au site d’incision,

Iléus postopératoire,

Complication postopératoire,

Gêne postopératoire,

Hémorragie postopératoire

a Le syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) est un trouble addictif observé chez certains patients traités par carbidopa/lévodopa. Les patients atteints d’un tel syndrome montrent une utilisation compulsive de médicament dopaminergique au-delà des doses nécessaires pour contrôler les symptômes moteurs, ce qui peut entraîner, dans certains cas, des dyskinésies sévères (voir rubrique 4.4).

b La complication liée à l’insertion du dispositif a été un effet indésirable fréquemment rapporté à la fois avec la sonde naso-jéjunale et avec la sonde GEP-J. Cet effet indésirable a été rapporté en même temps qu’au moins l’un des effets indésirables suivants avec la sonde naso-jéjunale : douleur oropharyngée, distension abdominale, douleur abdominale, gêne abdominale, douleur, irritation de la gorge, lésion gastro-intestinale, hémorragie œsophagienne, anxiété, dysphagie et vomissements. Pour la sonde GEP-J, cet effet indésirable a été rapporté en même temps qu’au moins l’un des effets indésirables suivants : douleur abdominale, gêne abdominale, distension abdominale, flatulences ou pneumopéritoine. Les autres effets indésirables qui ont été rapportés en même temps que la complication liée à l’insertion du dispositif incluent : gêne abdominale, ulcère duodénal, hémorragie, duodénite érosive, gastrite érosive, hémorragie gastro-intestinale, péritonite, pneumopéritoine, et ulcère de l’intestin grêle.

Le déplacement de la sonde intestinale vers l’arrière en direction de l’estomac ou l’occlusion du dispositif conduit à la réapparition de fluctuations motrices.

Les effets indésirables supplémentaires suivants ont été observés avec la lévodopa/carbidopa par voie orale et classés comme rares (≥ 1/10 000, < 1/1000) : anémie hémolytique, trismus, syndrome de Claude Bernard-Horner, mydriase, crises oculogyres, et purpura rhumatoïde (syndrome de Schönlein-Henoch). L’effet indésirable supplémentaire suivant a été rapporté comme très rare (< 1/10 000) : agranulocytose.

Examens biologiques :

Les anomalies biologiques suivantes ont été notifiées avec un traitement par la lévodopa/carbidopa : augmentation de l’urée, des phosphatases alcalines, de I’ASAT, de l’ALAT, de la LDH, de la bilirubine, de la glycémie, de la créatinine, de l’acide urique, test de Coombs positif, et diminution des valeurs de l’hémoglobine et de l’hématocrite. La présence de leucocytes, de bactéries et de sang dans l’urine a été notifiée.

Description d’effets indésirables sélectionnés

L’introduction d’entacapone au sein d’un traitement en cours par lévodopa/inhibiteur de la DDC peut provoquer une majoration initiale de l’activité dopaminergique (par exemple, dyskinésies, nausées et vomissements). La réduction de la dose de lévodopa diminue la sévérité et la fréquence de ces réactions dopaminergiques.

Troubles du contrôle des pulsions

Le jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou des achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture et une alimentation compulsive peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques et/ou d’autres traitements dopaminergiques contenant de la lévodopa, tels que LECIGIMON (voir rubrique 4.4).

Somnolence et attaques de sommeil

L’entacapone en association à la lévodopa a été associé à une somnolence et à des épisodes d’endormissement brutal chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et la prudence s’impose donc en cas de conduite de véhicules ou d’utilisation de machines (voir rubriques 4.4 et 4.7).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Les principaux symptômes cliniques d’un surdosage de lévodopa/carbidopa sont les dystonies et les dyskinésies. Le blépharospasme peut être un signe précoce de surdosage. La pyridoxine ne parvient pas à inhiber les effets de LECIGIMON. Une surveillance électrocardiographique doit être utilisée et le patient doit faire l'objet d'un suivi attentif afin de déceler l'éventuel développement d'arythmies cardiaques. Le cas échéant, un traitement antiarythmique approprié doit être instauré. Il convient d’envisager que le patient ait pu prendre d’autres médicaments en plus de LECIGIMON. L’intérêt de la dialyse dans le traitement du surdosage n’est pas connu.

Les données incluent des cas isolés de surdosage, dans lesquels les doses journalières les plus élevées de lévodopa et d’entacapone par voie orale qui ont été rapportées étaient respectivement d’au moins 10 000 mg et 40 000 mg. Les signes et symptômes aigus de ces cas de surdosage ont été les suivants : agitation, confusion, coma, bradycardie, tachycardie ventriculaire, respiration de Cheyne-Stokes, modifications de coloration de la peau, de la langue et de la conjonctive et chromaturie.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : médicaments antiparkinsoniens, dopa et dérivés de la dopa, code ATC : N04BA03.

Mécanisme d’action

LECIGIMON est une association de lévodopa, de carbidopa monohydratée et d’entacapone (ratio de 4/1/4) sous forme de gel pour perfusion intestinale continue dans la maladie de Parkinson de stade avancé avec fluctuations motrices et hyper-/dyskinésies sévères.

Selon les connaissances actuelles, les symptômes de la maladie de Parkinson sont liés à une déplétion en dopamine dans le corps strié. La dopamine ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique.

La lévodopa, précurseur de la dopamine, traverse cette barrière et atténue les symptômes de la maladie. En raison de l’important métabolisme périphérique de la lévodopa, seule une fraction peu importante d’une dose donnée atteint le système nerveux central quand on administre de la lévodopa sans inhibiteurs des enzymes métaboliques.

La carbidopa est un inhibiteur de la DDC périphérique qui diminue la transformation périphérique de la lévodopa en dopamine, ce qui fait qu’une quantité plus importante de lévodopa est disponible pour le cerveau. Quand la décarboxylation de la lévodopa est diminuée grâce à la co-administration d’un inhibiteur de la DDC, il est possible d’utiliser une dose moindre de lévodopa, ce qui réduit la fréquence des événements indésirables tels que les nausées.

Avec l’inhibition de la décarboxylase par un inhibiteur de la DDC, la catéchol-O-méthyl transférase (COMT) devient la principale voie métabolique périphérique. L’entacapone est un inhibiteur réversible spécifique de la COMT qui agit essentiellement en périphérie, conçu pour être associé à la lévodopa. L’entacapone ralentit la clairance sanguine de la lévodopa, ce qui entraîne une augmentation de l’aire sous la courbe (ASC) du profil pharmacocinétique de la lévodopa. La réponse clinique à la lévodopa est donc prolongée.

La perfusion entérale de doses individualisées de LECIGIMON maintient les concentrations plasmatiques de lévodopa à un niveau stable à l’intérieur des fenêtres thérapeutiques individuelles.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

LECIGIMON est administré via une sonde introduite directement dans le duodénum ou le jéjunum supérieur. Il existe d’importantes variations inter- et intra-individuelles de l’absorption de la lévodopa, de la carbidopa et de l’entacapone. La lévodopa et l’entacapone sont rapidement absorbés et éliminés. La carbidopa est absorbée et éliminée un peu plus lentement que la lévodopa. Les repas riches en acides aminés neutres de grande taille peuvent retarder et diminuer l’absorption de la lévodopa. Les aliments ne modifient pas significativement l’absorption de l’entacapone.

Dans un essai clinique randomisé (n=11) en ouvert avec une méthodologie croisée incluant Duodopa® comme comparateur, l’administration intestinale de LECIGIMON a rapidement permis d’obtenir des concentrations plasmatiques thérapeutiques de lévodopa. Des taux comparables de lévodopa ont été maintenus avec la perfusion de LECIGIMON et de Duodopa®, mais une augmentation graduelle des concentrations plasmatiques de lévodopa a été observée durant la journée avec LECIGIMON par rapport à Duodopa®. Durant la perfusion, une biodisponibilité significativement supérieure a été calculée avec LECIGIMON par rapport à Duodopa®, sur la base de l’ASC0-14h pour chaque dose (ratio : 1,38 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,26–1,51). Après la fin de la perfusion, les concentrations de lévodopa ont diminué rapidement. La variabilité intra-individuelle des concentrations plasmatiques de lévodopa était faible (13,8 %) au cours de l’intervalle entre 3 et 14 heures après le début de la perfusion de LECIGIMON.

Un exemple du profil attendu de concentrations plasmatiques en fonction du temps avec une dose d’entretien constante est présenté à la figure 1. Si nécessaire, il est possible d’utiliser des doses d’entretien multiples par jour/période de 24 heures (voir description à la rubrique 4.2 Posologie).

Temps [heures]

Figure 1 : Exemple de profil de concentrations plasmatiques de lévodopa en fonction du temps pour une dose journalière totale de 800 mg de lévodopa avec une dose matinale (176 mg) et une dose d’entretien continue (45 mg/h) sur une journée. (Simulation à partir d’un modèle pharmacocinétique de population)

Distribution

Les volumes de distribution de la lévodopa (0,36–1,6 L/kg) et de l’entacapone (0,27 L/kg) à l’état d’équilibre sont relativement faibles, tandis qu’on ne dispose d’aucune donnée pour la carbidopa.

La lévodopa n’est que faiblement liée aux protéines plasmatiques (10–30 % environ) ; la liaison de la carbidopa est de l’ordre de 36 %, tandis que l’entacapone est fortement lié aux protéines du plasma (98 % environ), essentiellement à l’albumine sérique. Aux concentrations thérapeutiques, l’entacapone n’interfère pas avec les autres substances actives fortement liées aux protéines (par exemple, la warfarine, l’acide salicylique, la phénylbutazone ou le diazépam) et n’est pas significativement altéré par l’une de ces substances aux concentrations thérapeutiques ou supérieures.

Biotransformation et élimination

La lévodopa est fortement dégradée en différents métabolites, les principales voies étant la décarboxylation par la dopa décarboxylase (DDC) et l’O-méthylation par la catéchol-O-méthyl transférase (COMT).

La carbidopa est métabolisée en deux métabolites principaux qui sont excrétés dans l’urine sous la forme de glucuronides ou de composés non conjugués. La carbidopa inchangée représente 30 % de l’excrétion urinaire totale.

L’entacapone est presque entièrement métabolisé, les métabolites sont excrétés par voie urinaire (10–20 %) ou par voie biliaire/dans les fèces (80–90 %). La principale voie métabolique est la glucuroconjugaison de l’entacapone et de son métabolite actif, l’isomère cis, qui représente 5 % environ de la quantité plasmatique totale.

La clairance totale de la lévodopa est de l’ordre de 0,55–1,38 L/kg/h et celle de l’entacapone de l’ordre de 0,70 L/kg/h. La demi-vie est de 0,6–1,3 heure pour la lévodopa, de 2–3 heures pour la carbidopa et de 0,4–0,7 heure pour l’entacapone, tous trois étant administrés séparément. La demi-vie moyenne estimée de la lévodopa lors du traitement par LECIGIMON était de 2,0 heures.

Les résultats d’études in vitro utilisant des préparations de microsomes de foie humain indiquent que l’entacapone inhibe l’isoforme 2C9 du cytochrome P450 (CI50 ~4 μM). L’entacapone n’a induit que peu ou pas d’inhibition des autres types d’isoenzymes du P450 (CYP1A2, CYP2A6, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A et CYP2C19).

Populations particulières

Sujets âgés

En l’absence de carbidopa et d’entacapone, l’absorption de la lévodopa est plus importante et son élimination est plus lente chez les patients âgés que chez les patients jeunes. Cependant, après l’association de carbidopa à la lévodopa, l’absorption de cette dernière est identique chez les patients âgés et jeunes, mais l’ASC reste 1,5 fois plus élevée chez les patients âgés en raison de la diminution d’activité de la DDC et de la diminution de la clairance liée au vieillissement. Aucune différence significative de l’ASC de la carbidopa et de l’entacapone n’a été observée entre les patients jeunes (45–64 ans) et âgés (65–75 ans).

Sexe

La biodisponibilité de la lévodopa est significativement plus importante chez les femmes que chez les hommes, même en présence d’entacapone, essentiellement en raison de la différence de poids corporel. Il n’y a pas de différence liée au sexe pour la biodisponibilité de la carbidopa ou l’entacapone.

Insuffisance hépatique

Le métabolisme de l’entacapone est ralenti chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh), ce qui entraîne une augmentation de sa concentration plasmatique au cours des phases d’absorption et d’élimination (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4). Aucune étude spécifique des paramètres pharmacocinétiques de la carbidopa et de la lévodopa n’a été rapportée chez les insuffisants hépatiques, mais il convient d’être prudent en administrant LECIGIMON aux patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. LECIGIMON ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale

L’insuffisance rénale ne modifie pas la pharmacocinétique de l’entacapone. Aucune étude particulière de la pharmacocinétique de la lévodopa et de la carbidopa n’a été réalisée chez des patients atteints d’insuffisance rénale. La prudence est donc de mise lors de la titration de la dose chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, y compris chez les patients dialysés (voir rubrique 4.2).

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie générale, génotoxicité et cancérogenèse de la lévodopa, la carbidopa et l’entacapone, évalués seuls ou en association, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

Les études de toxicité générale après administration répétée d’entacapone ont révélé une anémie, très probablement due aux propriétés de chélation du fer de cette molécule. En ce qui concerne la toxicité de l’entacapone sur la reproduction, une diminution du poids des fœtus et un léger retard du développement osseux ont été constatés chez des lapins soumis à des niveaux d’exposition systémique en concentration thérapeutique.

La lévodopa et les associations de carbidopa et de lévodopa ont entraîné des malformations viscérales et squelettiques chez le lapin.

L’hydrazine est un produit de dégradation de la carbidopa. Au cours des études chez l’animal, l’hydrazine a montré une toxicité systémique notable, en particulier en cas d’exposition par inhalation. Ces études ont mis en évidence une hépatotoxicité de l’hydrazine, une toxicité au niveau du système nerveux central (bien que non retrouvée après traitement par voie orale), et une génotoxicité ainsi qu’un pouvoir carcinogène (voir également rubrique 4.4).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Carmellose sodique, acide chlorhydrique (pour ajustement du pH), hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), eau.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

26 semaines

Après ouverture de la cartouche : utiliser immédiatement. Le produit peut être utilisé pendant 24 heures au maximum une fois sorti du réfrigérateur. Une fois la cartouche installée, la pompe d’administration peut être portée près du corps pendant une durée allant jusqu’à 16 heures. Pour le traitement durant la nuit, la pompe ne doit pas être portée près du corps mais peut être posée, par exemple, sur la table de nuit. Eliminer tout produit non utilisé.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Conservation et transport réfrigérés (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.

Conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

47 ml de gel contenu dans une cartouche en polypropylène. L’extrémité large est fermée par un bouchon-piston en polyisoprène et l’ouverture du connecteur de sortie ENFit est fermée au moyen d’un bouchon en polypropylène.

Boîte de 7 cartouches.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Cartouches à usage unique. Ne pas réutiliser une cartouche ouverte.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

LABORATOIRE AGUETTANT

1 RUE ALEXANDER FLEMING

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 356 1 4 : 47 ml de gel contenu dans une cartouche (polypropylène) - Boîte de 7

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


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