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GLIMEZIT 1000 mg, comprimé effervescent - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 07/09/2023

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

GLIMEZIT 1000 mg, comprimé effervescent

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chlorhydrate de metformine................................................................................................ 1000 mg

Correspondant à metformine base......................................................................................... 780 mg

Pour un comprimé effervescent.

Excipients à effet notoire:

Ce médicament contient 94,14 mg de sodium par comprimé effervescent.

Ce médicament contient 370 mg d’isomalt par comprimé effervescent.

Ce médicament contient 2,09 mg de sucrose par comprimé effervescent.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé effervescent

Comprimé effervescent blanc, rond, plat, au bord biseauté, bisécable, ayant un diamètre moyen de 23 mm. Le comprimé effervescent peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement du diabète de type 2, en particulier en cas de surcharge pondérale, lorsque le régime alimentaire et l’exercice physique ne sont pas suffisants pour permettre un contrôle glycémique adéquat.

· Chez l’adulte, GLIMEZIT peut être utilisé en monothérapie ou en combinaison avec d’autres agents antidiabétiques oraux ou avec l’insuline.

· Chez l’enfant de plus de 10 ans et l’adolescent, GLIMEZIT peut être utilisé en monothérapie ou en association avec l’insuline.

Une réduction des complications diabétiques a été démontrée chez les patients adultes diabétiques de type 2 en surcharge pondérale, traités par le chlorhydrate de metformine en première intention après un échec du régime alimentaire (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Adultes

Monothérapie et combinaison avec d’autres agents antidiabétiques oraux

· La dose initiale est de 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate de metformine 2 ou 3 fois par jour durant ou après les repas.

Après 10 à 15 jours, la dose doit être ajustée en fonction des mesures de glycémie. Une augmentation progressive de la dose peut améliorer la tolérance gastro-intestinale.

La dose maximale recommandée du chlorhydrate de metformine est de 3 000 mg par jour, divisée en 3 doses.

Si un changement d’agent antidiabétique oral est prévu, l’autre agent doit être interrompu et le chlorhydrate de metformine peut être initié à la dose indiquée ci-dessus.

En association avec de l’insuline

Le chlorhydrate de metformine et l’insuline peuvent être utilisés en association pour obtenir un meilleur contrôle glycémique. Le chlorhydrate de metformine est donné à la dose initiale habituelle de 500 mg ou 850 mg, 2 ou 3 fois par jour, tandis que la dose d’insuline est ajustée en fonction des mesures de la glycémie.

Sujets âgées

La fonction rénale étant potentiellement diminuée chez les sujets âgés, la dose de chlorhydrate de metformine doit être ajustée en fonction de la fonction rénale et une évaluation régulière de la fonction rénale est également nécessaire (voir rubrique 4.4).

Insuffisance rénale

Le débit de filtration glomérulaire (DFG) doit être évalué avant l’initiation d’un traitement avec des produits contenant de la metformine puis au moins une fois par an. Chez les patients présentant un risque accru de progression de l’insuffisance rénale et chez les personnes âgées, la fonction rénale doit être évaluée plus fréquemment, p. ex. tous les 3 à 6 mois.

DFG ml/min

Dose quotidienne maximale totale (divisée en 1, 2 ou 3 doses)

Remarques supplémentaires

60-89

3 000 mg

Une réduction de la dose peut être envisagée en cas de baisse de la fonction rénale.

45-59

2 000 mg

Les facteurs pouvant augmenter le risque d’acidose lactique (voir rubrique 4.4) doivent être passés en revue avant d’envisager l’initiation de la metformine.

La dose initiale ne doit pas dépasser la moitié de la dose maximale.

30-44

1 000 mg

< 30

-

La metformine est contre-indiquée.

Population pédiatrique

Monothérapie et combinaison avec l’insuline

· GLIMEZIT peut être utilisé chez l’enfant de plus de 10 ans et l’adolescent.

La dose initiale habituelle est de 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate de metformine une fois par jour durant ou après les repas.

Après 10 à 15 jours, la dose doit être ajustée en fonction des mesures de glycémie. Une augmentation progressive de la dose peut améliorer la tolérance gastro-intestinale. La dose maximale recommandée du chlorhydrate de metformine est de 2 g par jour, divisée en 2 ou 3 doses.

La posologie décrite à la rubrique 4.2 ne peut pas toujours être atteinte avec ce produit, mais elle peut être obtenue avec d’autres produits pharmaceutiques disponibles.

Mode d'administration

Les comprimés effervescents peuvent être divisés en deux doses égales. La partie résiduelle du comprimé effervescent qui n’est pas utilisée immédiatement doit être éliminée. Les comprimés effervescents doivent être dissouts dans un verre d’eau et la solution doit alors être bue immédiatement après dissolution complète des comprimés.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Tout type d’acidose métabolique aigüe (telle que l’acidose lactique, l’acidocétose diabétique).

· Pré-coma diabétique.

· Insuffisance rénale grave (DFG < 30 ml/min).

· Affections aigües avec altération potentielle de la fonction rénale telle que : déshydratation, infection grave, choc.

· Maladie pouvant entraîner une hypoxie des tissus (en particulier une maladie aigüe ou l’aggravation d’une maladie chronique) telle qu’une insuffisance cardiaque décompensée, une insuffisance respiratoire, un infarctus du myocarde récent, un choc.

· Insuffisance hépatique, intoxication alcoolique aigüe, alcoolisme.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Acidose lactique

L’acidose lactique est une complication métabolique très rare, mais grave (taux de mortalité élevé en l’absence de traitement rapide) qui peut se produire en raison d’une accumulation de chlorhydrate de metformine. Des cas d’acidose lactique chez des patients sous chlorhydrate de metformine ont essentiellement été signalés en cas de diabète avec altération de l’insuffisance rénale ou de détérioration aigüe de la fonction rénale. Il convient d’être particulièrement prudent lorsque la fonction rénale peut être altérée, par exemple en cas de déshydratation (diarrhée ou vomissement graves) ou lors de l’initiation d’un traitement anti-hypotensif ou diurétique et lors de l’initiation d’un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Dans les affections aigües listées, le chlorhydrate de metformine doit être interrompu temporairement.

D’autres facteurs de risque associés doivent être pris en compte pour éviter une acidose lactique, notamment un diabète mal contrôlé, une cétose, un jeûne prolongé, une consommation d’alcool excessive, une insuffisance hépatique et toute affection associée à l’hypoxie (telle qu’une insuffisance cardiaque décompensée ou un infarctus du myocarde aigu) (voir également rubrique 4.3 et rubrique 4.5).

L’acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, une douleur abdominale, des crampes musculaires, une asthénie et une hypothermie suivie d’un coma. En cas de suspicion de symptômes, le patient doit cesser de prendre la metformine et consulter un médecin immédiatement. Le diagnostic biologique repose sur une diminution du pH sanguin, des taux plasmatiques de lactate supérieurs à 5 mmol/l et sur une augmentation du trou anionique et du rapport lactates/pyruvates. En cas d’acidose lactique, le patient doit être immédiatement hospitalisé (voir rubrique 4.9).

Les médecins doivent alerter les patients et/ou les soignants du risque et des symptômes de l’acidose lactique.

Fonction rénale

Le DFG estimé (DFGe) doit être déterminé avant d’initier le traitement puis régulièrement :

* au moins une fois par an chez les patients dont la fonction rénale est normale ;

* au moins deux à quatre fois par an chez les patients dont les taux de clairance de la créatinine se situent dans la limite inférieure des sujets normaux et des personnes âgées.

Si le DFGe est < 30 ml/min/1,73 m2, le chlorhydrate de metformine est contre-indiqué (voir rubrique 4.2) et doit être interrompu temporairement en présence d’affections qui altèrent la fonction rénale, voir rubrique 4.3.

La fonction rénale diminuée est fréquente et asymptomatique chez les sujets âgés. Il convient d’être particulièrement prudent lorsque la fonction rénale peut présenter une altération, par exemple lors de l’initiation d’un traitement anti-hypotensif ou diurétique et lors de l’initiation d’un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).

Fonction cardiaque

Les patients présentant une insuffisance cardiaque sont plus à risque de développer une hypoxie et une insuffisance rénale. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique stable, le chlorhydrate de metformine peut être utilisé avec un suivi régulier des fonctions cardiaque et rénale.

Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque aigüe et instable, le chlorhydrate de metformine est contre-indiqué (voir rubrique 4.3).

Administration d’un produit de contraste iodé

L’administration intravasculaire d’agents de contraste iodés peut entraîner une néphropathie due aux produits de contraste iodés. Cela peut induire une accumulation de metformine et augmenter le risque d’acidose lactique.

Le chlorhydrate de metformine doit être interrompu préalablement au test, ou au moment du test, et ne doit pas être repris avant au moins 48 heures ensuite, et uniquement après une réévaluation de la fonction rénale jugée stable, voir rubriques 4.2 et 4.5.

Intervention chirurgicale

Le chlorhydrate de metformine doit être interrompu 48 heures avant toute intervention chirurgicale non urgente réalisée sous anesthésie générale rachidienne ou péridurale. Le traitement ne peut être repris que 48 heures au moins après l'intervention ou la reprise de l'alimentation orale, et à condition qu’une fonction rénale normale ait été établie.

Population pédiatrique

Le diagnostic de diabète de type 2 doit être confirmé avant l’initiation du traitement avec le chlorhydrate de metformine.

Aucun effet du chlorhydrate de metformine n’a été détecté sur la croissance et la puberté durant des études cliniques contrôlées sur une durée d’un an, mais aucune donnée à long terme sur ces points spécifiques n’est disponible. Par conséquent, un suivi prudent de l’effet du chlorhydrate de metformine sur ces paramètres chez des enfants traités avec du chlorhydrate de metformine, en particulier des enfants prépubères, est recommandé.

Enfants âgés de 10 à 12 ans

Seuls 15 sujets âgés de 10 à 12 ans ont été inclus dans les études cliniques contrôlées menées chez les enfants et les adolescents. Bien que l’efficacité et la sécurité du chlorhydrate de metformine chez ces enfants n’ait pas été différentes de celles observées chez les enfants plus âgés et les adolescents, une précaution particulière est recommandée lors de la prescription chez les enfants âgés de 10 à 12 ans.

Autres précautions

· Tous les patients doivent poursuivre leur régime avec une prise de glucides répartie régulièrement au cours de la journée. Les patients en surcharge pondérale doivent continuer à suivre un régime pauvre en calories.

· Les tests de laboratoire habituels pour le suivi du diabète doivent être effectués régulièrement.

· La metformine peut réduire les taux sériques de vitamine B12. Le risque de faibles taux de vitamine B12 augmente avec la dose, la durée du traitement et/ou chez les patients présentant des facteurs de risque pouvant causer une carence en vitamine B12. En cas de suspicion de carence en vitamine B12 (par exemple, en cas d’anémie ou de neuropathie), les taux sériques de vitamine B12 doivent être contrôlés. Une surveillance régulière peut être nécessaire chez les patients à risque de carence en vitamine B12. Le traitement par metformine doit être poursuivi tant qu’il est toléré et qu’il n’y a pas de contre-indication, et un traitement correctif approprié doit être prescrit pour traiter la carence en vitamine B12 conformément aux recommandations cliniques en vigueur.

· Le chlorhydrate de metformine seul n’entraîne pas d’hypoglycémie, mais il faut être prudent lors de son utilisation combinée avec l’insuline ou d’autres antidiabétiques oraux (p. ex. les sulfamides hypoglycémiants ou les méglitinides).

GLIMEZIT contient du sodium

Ce médicament contient 94,14 mg de sodium par comprimé effervescent, ce qui équivaut à 4,7 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

GLIMEZIT contient de l’isomalt

Ce médicament contient 370 mg d’isomalt par comprimé effervescent. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au fructose ne doivent pas prendre ce médicament.

GLIMEZIT contient du sucrose

Ce médicament contient 2,09 mg de sucrose par comprimé effervescent. Les patients présentant une intolérance au fructose ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. De plus, GLIMEZIT peut être nocif pour les dents.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Associations déconseillées

+ Alcool

Une intoxication alcoolique aigüe est associée à un risque élevé d’acidose lactique, en particulier en cas de jeûne, de malnutrition ou d’insuffisance hépatique.

+ Produits de contraste iodés

Le chlorhydrate de metformine doit être interrompu préalablement au test et ne doit pas être repris avant au moins 48 heures ensuite, et uniquement après une réévaluation de la fonction rénale jugée non détériorée davantage (voir rubrique 4.4).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Certains médicaments peuvent avoir un effet indésirable sur la fonction rénale, ce qui peut augmenter le risque d’acidose lactique, p ex. les AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase (COX), les inhibiteurs de l'ECA, les antagonistes du récepteur de l’angiotensine II et les diurétiques, en particulier les diurétiques de l'anse. Lors de l’initiation ou l’utilisation de ces produits en combinaison avec la metformine, un suivi étroit de la fonction rénale est nécessaire.

+ Médicaments avec une activité hyperglycémique intrinsèque (par ex, les glucocorticoïdes (en utilisation locale ou par voie systémique) et les sympathomimétiques)

Un suivi plus fréquent de la glycémie peut être nécessaire, en particulier en début de traitement. Si nécessaire, le dosage de la metformine doit être ajusté durant le traitement avec les médicaments respectifs et à son interruption.

+ Diurétiques, en particulier diurétiques de l'anse

Ils peuvent augmenter le risque d’acidose lactique en raison de leur potentiel à diminuer la fonction rénale.

+ Les transporteurs de cations organiques (TCO)

La metformine est un substrat des transporteurs TCO1 et TCO2.

Une coadministration de la metformine avec

· Les inhibiteurs de TCO1 (tels que le verapamil) peut réduire l’efficacité de la metformine.

· Les inducteurs de TCO1 (tels que la rifampicine) peut augmenter l’absorption gastro-intestinale et l’efficacité de la metformine.

· Les inhibiteurs de TCO2 (tels que la cimétidine, le dolutegravir, la ranolazine, le triméthoprime, le vandetanib, l'isavuconazole) peut diminuer l’élimination rénale de la metformine et donc augmenter la concentration plasmatique en metformine.

· Les inhibiteurs de TCO1 et de TCO2 (tels que le crizotinib, l'olaparib) peut altérer l'efficacité et l'élimination rénale de la metformine.

La prudence est donc recommandée, surtout chez les patients atteints d'insuffisance rénale, lorsque ces médicaments sont co-administrés avec la metformine, car la concentration plasmatique de la metformine peut augmenter. Si nécessaire, un ajustement posologique de la metformine peut être envisagé, car les inhibiteurs/inducteurs des TCO peuvent altérer l'efficacité de la metformine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Un diabète incontrôlé au cours de la grossesse (gestationnel ou permanent) est associé à un risque accru d’anomalies congénitales et de mortalité périnatale.

Une quantité limitée de données provenant de l’utilisation du chlorhydrate de metformine chez les femmes enceintes n’indique pas un risque accru d’anomalies congénitales. Des études chez les animaux n’indique pas d’effets nocifs concernant la grossesse, le développement embryonnaire ou fœtal, la parturition ou le développement postnatal (voir rubrique 5.3).

Si la patiente planifie une grossesse et durant la grossesse, il est recommandé de ne pas traiter le diabète avec la metformine, mais d’utiliser l’insuline pour maintenir la glycémie à un taux aussi normal que possible pour réduire le risque de malformations du fœtus.

Allaitement

Le chlorhydrate de metformine est excrété dans le lait maternel humain. Aucun effet indésirable n’a été observé chez les nouveaux nés/nourrissons allaités. Toutefois, comme il n’existe qu’une quantité limitée de données, l’allaitement n’est pas recommandé durant un traitement au chlorhydrate de metformine. Une décision concernant l’interruption de l’allaitement doit être prise, en tenant compte du bénéfice de l’allaitement et du risque potentiel d’effets indésirables pour l’enfant.

Fertilité

La fertilité des rats mâles et femelles n'a pas été affectée par l'administration de doses de metformine allant jusqu'à 600 mg/kg/jour, ce qui correspond à environ trois fois la dose quotidienne maximale recommandée chez l'être humain rapportée à la surface corporelle.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Le chlorhydrate de metformine en monothérapie n'entraîne pas d'hypoglycémie et n'a donc pas d'effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

Cependant, les patients doivent être prévenus du risque d’hypoglycémie lorsque le chlorhydrate de metformine est utilisé en combinaison avec d’autres agents antidiabétiques (p. ex. les sulfamides hypoglycémiants, l’insuline ou les méglitinides).

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Durant l’initiation du traitement, les effets indésirables les plus fréquents sont : nausée, vomissement, diarrhée, douleur abdominale, et perte d’appétit, mais ces effets se résolvent spontanément dans la plupart des cas. Pour les prévenir, il est recommandé de prendre la metformine en 2 ou 3 doses quotidiennes et d’augmenter progressivement les doses.

Les effets indésirables suivants peuvent apparaître sous traitement par la metformine. La fréquence est définie de la manière suivante : très fréquent : ≥ 1/10 ; fréquent : ≥ 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100, rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare : < 1/10 000.

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Métabolisme et troubles de la nutrition

Fréquent :

· Diminution/carence en vitamine B12 (voir rubrique 4.4)

Très rare :

· Acidose lactique (voir rubrique 4.4).

Troubles du système nerveux

Fréquent :

· Troubles du goût

Troubles gastro-intestinaux

Très fréquent :

· Troubles gastro-intestinaux tels que la nausée, le vomissement, la diarrhée, la douleur abdominale, et une perte d’appétit. Ces effets indésirables se produisent plus fréquemment durant l’initiation d’un traitement, mais ces effets se résolvent spontanément dans la plupart des cas. Pour les prévenir, il est recommandé d'administrer la metformine en 2 ou 3 prises dans la journée, pendant ou après les repas. Une augmentation progressive de la posologie peut aussi permettre d'améliorer la tolérance gastro-intestinale.

Troubles hépatobiliaires

Très rare :

· Cas isolés d'anomalies des tests de la fonction hépatique ou hépatite disparaissant à l'arrêt du traitement par la metformine.

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare :

· Réactions cutanées comme érythème, prurit, urticaire.

Population pédiatrique

Dans les données publiées et post-mise sur le marché ainsi que dans des études cliniques contrôlées menées auprès d’une population pédiatrique d'effectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant 1 an, les effets indésirables rapportés étaient similaires à ceux rapportés chez les adultes en termes de nature et de sévérité.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Il n’a pas été observé d’hypoglycémie même avec des doses de chlorhydrate de metformine atteignant 85 g bien que dans de telles conditions une acidose lactique soit survenue. Un surdosage important de metformine ou l’existence de risques concomitants peuvent conduire à une acidose lactique. L’acidose lactique est une urgence médicale et doit être traitée en milieu hospitalier. Le traitement le plus efficace est l’élimination des lactates et de la metformine par hémodialyse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Antidiabétiques oraux. Biguanides, code ATC : A10BA02.

Mécanisme d’action

Le chlorhydrate de metformine est un biguanide aux effets anti-hyperglycémiants, qui abaisse à la fois le glucose plasmatique basal et postprandial. Il ne stimule pas la sécrétion d'insuline et, par conséquent, ne provoque pas d'hypoglycémie.

Le chlorhydrate de metformine peut agir selon 3 mécanismes :

· En réduisant la production hépatique de glucose en inhibant la néoglucogenèse et la glycogénolyse.

· Au niveau musculaire, en augmentant la sensibilité à l’insuline, en favorisant la captation et l’utilisation périphérique du glucose.

· En retardant l’absorption intestinale du glucose.

Le chlorhydrate de metformine stimule la synthèse intracellulaire du glycogène en agissant sur la glycogène-synthase.

Le chlorhydrate de metformine augmente la capacité de transport de tous les types de transporteurs du glucose membranaires (GLUT) connus à ce jour.

Effets pharmacodynamiques

Dans les études cliniques, l'utilisation de la metformine a été associée à une stabilité pondérale ou à une légère perte de poids.

Chez les humains, indépendamment de son action sur la glycémie, le chlorhydrate de metformine a des effets bénéfiques sur le métabolisme des lipides. Cela a été démontré à doses thérapeutiques au cours d'études cliniques contrôlées à moyen ou long terme : le chlorhydrate de metformine réduit le cholestérol total et le LDL-cholestérol, ainsi que les taux de triglycérides.

Efficacité clinique

L’étude prospective randomisée (UKPDS) a établi le bénéfice à long terme d’un contrôle intensif de la glycémie chez les patients adultes présentant un diabète de type 2.

L'analyse des résultats chez des patients en surcharge pondérale, traités par le chlorhydrate de metformine après échec du régime alimentaire seul, a montré :

· Une réduction significative du risque absolu de tout type de complication liée au diabète dans le groupe sous chlorhydrate de metformine (29,8 événements pour 1 000 années-patients) par rapport au régime seul (43,3 événements pour 1 000 années-patients), p = 0,002 3, et par rapport aux groupes combinés recevant des sulfamides hypoglycémiants et de l’insuline en monothérapie (40,1 événements pour 1 000 années-patients), p = 0,0034 ;

· Une réduction significative du risque absolu de mortalité liée au diabète : chlorhydrate de metformine 7,5 événements pour 1 000 années-patients, régime seul 12,7 événements pour 1 000 années-patients, p = 0,017 ;

· Une réduction significative du risque absolu de mortalité globale : chlorhydrate de metformine 13,5 événements pour 1 000 années-patients par rapport au régime seul 20,6 événements pour 1 000 années-patients (p = 0,011) et par rapport aux groupes combinés recevant des sulfamides hypoglycémiants et de l’insuline en monothérapie 18,9 événements pour 1 000 années-patients (p = 0,021) ;

· Une réduction significative du risque absolu d'infarctus du myocarde : chlorhydrate de metformine 11 événements pour 1 000 années-patients, régime seul 18 événements pour 1 000 années-patients (p = 0,01)

Lorsque le chlorhydrate de metformine a été utilisé en seconde intention en association avec un sulfamide hypoglycémiant, le bénéfice clinique n'a pas été démontré.

Dans le diabète de type 1, l'association du chlorhydrate de metformine avec l'insuline a été utilisée chez certains patients, mais le bénéfice clinique de cette association n'a pas été formellement démontré.

Population pédiatrique

Des études cliniques contrôlées, menées auprès d’une population pédiatrique d'effectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant 1 an, ont montré une réponse glycémique similaire à celle observée chez l'adulte.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

Après administration par voie orale d'un comprimé de chlorhydrate de metformine, la concentration maximale plasmatique (Cmax) est atteinte en 2,5 heures (tmax) environ. La biodisponibilité absolue d'un comprimé de chlorhydrate de metformine de 500 mg ou de 850 mg est environ de 50 à 60 % chez le sujet sain. Après administration orale, la fraction non absorbée retrouvée dans les fèces était de 20 à 30 %.

Après administration orale, l'absorption du chlorhydrate de metformine est saturable et incomplète. Il semble que la pharmacocinétique de l’absorption du chlorhydrate de metformine soit non linéaire.

Aux doses et schémas posologiques recommandés de chlorhydrate de metformine, les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes en 24 à 48 heures et restent généralement inférieures à 1 microgramme/ml. Dans des essais cliniques contrôlés, les concentrations plasmatiques maximales de chlorhydrate de metformine (Cmax) n'ont pas excédé 5 microgrammes/ml, même aux doses maximales.

L'alimentation diminue et ralentit légèrement l'absorption du chlorhydrate de metformine. Après administration orale d'un comprimé à 850 mg, il a été observé une diminution du pic de concentration plasmatique de 40 %, une diminution de 25 % de l'AUC (aire sous la courbe) et un allongement de 35 minutes du délai nécessaire pour atteindre le pic des concentrations plasmatiques. La pertinence clinique de ces résultats n’est pas connue.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable. Le chlorhydrate de metformine se divise dans les érythrocytes. Le pic sanguin est inférieur au pic plasmatique et apparaît approximativement au même moment. Les érythrocytes représentent très probablement un compartiment secondaire de distribution. Le volume de distribution (Vd) moyen est compris entre 63 et 276 litres.

Biotransformation

Le chlorhydrate de metformine est excrété dans l'urine sous forme inchangée. Aucun métabolite n’a été identifié chez les humains.

Élimination

La clairance rénale du chlorhydrate de metformine est supérieure à 400 ml/mn, ce qui indique une élimination par filtration glomérulaire et par sécrétion tubulaire du chlorhydrate de metformine. Après une administration orale, la demi-vie d'élimination terminale apparente est d'environ 6,5 heures.

En cas d'altération de la fonction rénale, la clairance rénale chute proportionnellement à celle de la créatinine. Ce phénomène conduit à un allongement de la demi-vie d'élimination, ce qui entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques de chlorhydrate de metformine.

Caractéristiques des groupes de patients particuliers

Population pédiatrique

Étude avec dose unique : Après administration de doses uniques de chlorhydrate de metformine à 500 mg, le profil pharmacocinétique chez l'enfant s’est avéré similaire à celui observé chez des adultes sains.

Étude avec dose multiple : Les données sont limitées à une étude. Après administration de doses répétées de 500 mg deux fois par jour pendant 7 jours à des enfants et des adolescents, la concentration plasmatique maximale (Cmax) et l'exposition systémique (AUC0-t) ont été respectivement réduites d'environ 33 % et 40 % par rapport à des adultes diabétiques ayant reçu des doses répétées de 500 mg deux fois par jour pendant 14 jours. Comme les doses sont adaptées de façon individuelle en fonction du contrôle glycémique, ces résultats ont une pertinence clinique limitée.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et de toxicité reproductive, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Povidone (PVP K-30) (E1201), hydrogénocarbonate de sodium (E500), carbonate de sodium (E500), arôme de citron en poudre (contenant : substances aromatisantes naturelles à une concentration de 20,0 %, maltodextrine (maïs) à une concentration de 65,5 %, amidon modifié E1450 (maïs cireux) à une concentration de 5,0 %, sucre (sucrose) à une concentration de 9,5 %), acide citrique cristallisé (E330), acide citrique en poudre (E330), acésulfame potassique (E950), isomalt (E953), cyclamate de sodium (E952), glycine (E640).

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

30 mois.

Si vous fractionnez le comprimé effervescent, la partie résiduelle qui n’est pas utilisée immédiatement doit être éliminée.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Conserver dans l’emballage extérieur à l’abri de l’humidité. Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Boîte en carton contenant 28, 30 ou 90 comprimés effervescents sous films thermosoudés (Aluminium/PE), ainsi qu’une notice d’informations pour le patient.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES S.A.

14E KM ROUTE NATIONALE 1

GR-145 64 KIFISSIA

GRECE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 222 7 0 : 28 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium/PE).

· 34009 302 222 8 7 : 30 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium/PE).

· 34009 302 791 3 7 : 90 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium/PE).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


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