Dernière mise à jour le 30/06/2025
GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies
Indications thérapeutiques
GONAPEPTYL 3,75 mg contient de la triptoréline (sous forme d’acétate de triptoréline). La triptoréline appartient à un groupe de médicaments appelés « Analogues de la GnRH ». Une de ses actions est de réduire la production d’hormones sexuelles dans l’organisme.
Il est indiqué :
Chez l’homme :
· dans le traitement des tumeurs de la prostate hormono-dépendantes localement avancées ou avec métastases.
Chez la femme :
Dans le but de supprimer les concentrations d’hormones ovariennes afin de :
· réduire la taille des fibromes utérins, qui sont des tumeurs non cancéreuses se développant sur le myomètre (couche musculaire lisse) de l’utérus.
· traiter l’endométriose (formation de tissu utérin en-dehors de l’utérus).
Chez l’enfant :
· dans le traitement de la puberté précoce centrale (puberté qui survient prématurément mais normalement en termes de modifications physiques et hormonales de la puberté).
Présentations
> 1 seringue(s) préremplie(s) en verre - 1 seringue(s) préremplie(s) en verre de 1 ml
Code CIP : 358 446-7 ou 34009 358 446 7 5
Déclaration de commercialisation : 20/10/2005
Cette présentation est agréée aux collectivités
- Prix hors honoraire de dispensation : 87,11 €
- Honoraire de dispensation : 1,02 €
- Prix honoraire compris : 88,13 €
- Taux de remboursement :65%
Service médical rendu (SMR)
Les libellés affichés ci-dessous ne sont que des résumés ou extraits issus des avis rendus par la Commission de la Transparence. Seul l'avis complet de la Commission de la Transparence fait référence.
Cet avis est consultable à partir du lien `Avis du jj/mm/aaaa` ou encore sur demande auprès de la HAS (plus d'informations dans l'aide). Les avis et synthèses d'avis contiennent un paragraphe sur la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.
Valeur du SMR | Avis | Motif de l'évaluation | Résumé de l'avis |
---|---|---|---|
Important | Avis du 01/07/2015 | Renouvellement d'inscription (CT) | Le service médical rendu par GONAPEPTYL 3,75 mg reste important dans les indications de l’AMM. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Pas d'ASMR disponible pour ce médicament (plus d'informations dans l'aide )
ANSM - Mis à jour le : 25/11/2024
GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Triptoréline.......................................................................................................................... 3,75 mg
sous forme d’acétate de triptoréline*
pour une seringue pré-remplie.
*à mettre en suspension dans 1 ml de solvant.
Excipient à effet notoire : sodium (3,69 mg/ml équivalent à 0,160 mmol/ml après reconstitution)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies.
Avant reconstitution :
Poudre blanche à légèrement jaune
Solvant aqueux incolore.
Après reconstitution :
Suspension homogène blanc laiteux à légèrement jaune.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant localement avancé ou métastatique.
Femmes
Réduction préopératoire de la taille du fibrome pour diminuer les hémorragies et la douleur en cas de fibromes utérins symptomatiques.
Endométriose symptomatique confirmée par une laparoscopie, pour laquelle une suppression de l’hormonogenèse ovarienne est indiquée dans la mesure où un traitement chirurgical n’est pas indiqué en première intention.
Enfants
Traitement de la puberté précoce centrale avérée (avant 9 ans pour les filles, avant 10 ans pour les garçons).
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement des enfants par la triptoréline doit être réalisé sous la responsabilité d’un pédiatre endocrinologue ou d’un pédiatre ou d’un endocrinologue ayant l’expérience du traitement de la puberté précoce centrale.
Il est important que la forme à libération prolongée soit injectée en respectant strictement les instructions figurant dans la rubrique 6.6.
Après la reconstitution, la suspension doit être injectée immédiatement.
Posologie et mode d’administration
Administrer la dose contenue dans une seringue, soit l’équivalent de 3,75 mg de triptoréline, tous les 28 jours, soit par voie sous-cutanée (p. ex. dans la peau de l’abdomen, de la fesse ou de la cuisse), soit par voie intramusculaire profonde.
Changer de site d’injection à chaque nouvelle injection.
Hommes :
Toutes les quatre semaines, injecter le contenu d’une seringue, soit l’équivalent de 3,75 mg de triptoréline. Pour supprimer en permanence les taux de testostérone, il est important de respecter le rythme d’administration d’une fois toutes les 4 semaines.
Femmes :
· Fibromes utérins et endométriose :
Toutes les quatre semaines, injecter le contenu d’une seringue, soit l’équivalent de 3,75 mg de triptoréline. Le traitement doit débuter dans les 5 premiers jours du cycle.
Enfants :
En début de traitement, la posologie doit être déterminée en fonction du poids ; une injection de triptoréline aux jours 0, 14 et 28, puis une injection toutes les 4 semaines. En cas d’effet insuffisant, les injections peuvent être répétées toutes les trois semaines.
La posologie sera fonction du poids corporel ; voir tableau ci-dessous :
Poids corporel |
Posologie |
< 20 kg |
1,875 mg (demi-dose) |
20 – 30 kg |
2,5 mg (2/3 de dose) |
> 30 kg |
3,75 mg (dose complète) |
Populations particulières de patients :
· Il est inutile d’ajuster la dose chez le sujet âgé.
· D’après les données actuelles, il n’est pas nécessaire de réduire la dose ou d’espacer les injections chez les patients atteints d’insuffisance rénale.
Durée d’administration
Cancer de la prostate :
GONAPEPTYL est habituellement administré en traitement au long cours.
Fibromes utérins et endométriose
La durée du traitement dépend du degré de gravité initial de l’endométriose et de l’évolution de ses manifestations cliniques (fonctionnelles et anatomiques) et de l’évolution du volume des fibromes utérins, déterminée par échographie pendant le traitement. Normalement, le résultat optimal est obtenu après 3 ou 4 injections.
En raison de ses effets potentiels sur la densité osseuse, la durée du traitement ne devra pas dépasser 6 mois (voir 4.4).
Puberté précoce centrale (PPC)
Le traitement doit être interrompu dès qu’une maturation osseuse correspondant à l’âge de plus de 12 ans chez les filles et de plus de 13 ans chez les garçons est obtenue.
· Hypersensibilité à la triptoréline ou à l’un des excipients du produit.
· Hypersensibilité à l’hormone naturelle de libération des gonadotrophines (GnRH) ou à ses analogues.
Chez la femme
· Grossesse
· Allaitement
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’administration d’agoniste de la GnRH peut entraîner une réduction de la densité osseuse. Chez les hommes des données préliminaires suggèrent que l’administration de biphosphonates, en association avec l’agoniste de la GnRH peut réduire cette perte de densité osseuse.
Une surveillance particulière s’impose chez les patients présentant des facteurs de risque d’ostéoporose supplémentaires tels que les sujets alcooliques chroniques, les fumeurs, un traitement au long cours par des médicaments réduisant la densité osseuse (anticonvulsifs ou corticoïdes), les antécédents familiaux d’ostéoporose, une malnutrition.
Rarement, le traitement par les agonistes de la GnRH a mis en évidence un adénome hypophysaire gonadotrope non diagnostiqué au préalable. Dans ce cas, l’apoplexie hypophysaire peut se manifester sous forme de céphalées brutales, de vomissements, de troubles visuels, et d’une ophtalmoplégie.
Il existe un risque accru de survenue de dépression incidente (qui peut être sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, tels que la triptoréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de façon appropriée si des symptômes apparaissent.
Des cas de changements d’humeur ont été rapportés. Les patients souffrant de dépression connue devront être attentivement surveillés pendant le traitement.
Hommes :
En début de traitement, la triptoréline, comme les autres agonistes de la GnRH, entraîne une élévation transitoire des concentrations sériques de testostérone. Des cas isolés d’aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate résultant de cette élévation transitoire de la testostéronémie peuvent parfois apparaître durant les premières semaines de traitement. A l’initiation du traitement, l’administration associée d’un anti-androgène approprié qui va s’opposer à l’élévation initiale de la testostéronémie et à l’exacerbation des symptômes cliniques, doit être prise en considération.
Chez quelques patients, on peut observer une aggravation transitoire des signes et symptômes de leur cancer de la prostate (effet flare-up) et une augmentation transitoire de la douleur liée au cancer (douleur métastatique). Ceci peut être pris en charge de manière symptomatique.
Comme avec les autres agonistes de la GnRH, des cas isolés de compression médullaire et d’obstruction urétrale ont été observés. L’apparition d’une compression médullaire ou d’une insuffisance rénale impose l’instauration d’un traitement standard de ces complications, et dans les cas extrêmes, la réalisation en urgence d’une orchidectomie (castration chirurgicale). Les patients présentant notamment des métastases vertébrales avec risque de compression médullaire ainsi que ceux ayant une obstruction des voies urinaires devront être étroitement surveillés pendant les premières semaines de traitement.
Après la castration chirurgicale, la triptoréline n’entraîne pas de diminution supplémentaire de la testostéronémie.
Une suppression androgénique au long cours obtenue soit par orchidectomie bilatérale soit par administration d’analogues de la GnRH est associée à un risque accru de diminution de densité minérale osseuse, susceptible de conduire à l’ostéoporose ainsi qu’à un risque accru de fracture osseuse.
Le traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l’intervalle QT.
Chez les patients ayant des antécédents ou présentant des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT et chez les patients traités par un médicament susceptible d’allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), le médecin devra évaluer le rapport bénéfice/risque, y compris le risque de torsades de pointe, avant l’initiation d’un traitement par GONAPEPTYL.
De plus, il ressort des données épidémiologiques que des modifications métaboliques (comme l’intolérance au glucose, la stéatose hépatique) ou une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire peuvent survenir chez les patients traités par suppression androgénique. Néanmoins, la corrélation entre le traitement par analogues de la GnRH et l’augmentation de la mortalité cardiovasculaire n’a pas été confirmée par les données prospectives. Les patients à haut risque de maladies métaboliques ou cardiovasculaires doivent être attentivement évalués avant l’instauration du traitement et étroitement surveillés pendant le traitement par suppression androgénique.
L’administration de la triptoréline aux doses thérapeutiques a pour effet la suppression de l’activité de la fonction gonadique d’origine hypophysaire. Dès l’arrêt du traitement, le fonctionnement normal du système est habituellement restauré. Les tests de diagnostic de l’activité gonadique d’origine hypophysaire menés durant le traitement et après le traitement par les analogues de la GnRH peuvent donc être trompeurs.
Femmes
GONAPEPTYL ne doit être prescrit qu’après un diagnostic précis (par exemple après laparoscopie).
Il est indispensable de vérifier, avant toute prescription de triptoréline, l’absence de grossesse.
Etant donné qu’il ne doit pas y avoir de menstruations pendant le traitement par Gonapeptyl, il doit être conseillé à la patiente de consulter un médecin si des menstruations régulières persistent.
Perte de la densité osseuse
Une durée de 6 mois de traitement par agoniste de la GnRH est susceptible de réduire la densité osseuse de 1% par mois en moyenne. Chaque réduction de 10% de la densité osseuse est liée à une augmentation du risque de fracture multiplié par un facteur de 2 à 3 environ. Pour cette raison, un traitement sans supplémentation en retour ne devra pas durer plus de 6 mois. A l’arrêt du traitement, les pertes de densité osseuse sont habituellement réversibles dans un délai de 6 à 9 mois.
D’après les données actuellement disponibles, la récupération de la perte de la densité osseuse survient après l’arrêt du traitement chez la majorité des femmes.
On ne dispose pas de données spécifiques chez les patientes ayant une ostéoporose pré-existante ou présentant des facteurs de risque d’ostéoporose (sujets alcooliques chroniques, fumeurs, traitement au long cours par des médicaments entraînant une diminution de la densité osseuse (exemple : anticonvulsifs ou corticoïdes), antécédents familiaux d’ostéoporose, malnutrition secondaire à l’anorexie mentale par exemple. Etant donné que la réduction de la densité osseuse est susceptible d’être plus néfaste chez ces patientes, il est indispensable, avant la mise en place d’un traitement par la triptoréline, de prendre en considération les particularités individuelles de chaque patiente.
Le traitement par la triptoréline est à initier uniquement après avoir soigneusement apprécié le bénéfice du traitement par rapport au risque. La prise de mesures complémentaires destinées à pallier les pertes de la densité osseuse doit être envisagée.
Fibromes et endométriose
Toute métrorragie survenant au cours du traitement (sauf le premier mois) est anormale et doit conduire à la vérification du taux plasmatique d’estrogènes. Si ce taux est inférieur à 50 pg/ml, la recherche d'éventuelles lésions organiques associées doit être effectuée. Après l’arrêt du traitement, la fonction ovarienne reprend ; ainsi, les règles surviennent 7 à 12 semaines après la dernière injection.
L’ovulation pouvant être déclenchée par la libération initiale de gonadotrophines, les patientes doivent suivre une contraception non hormonale le premier mois du traitement, ainsi que dans la période allant de 4 semaines après la dernière injection jusqu’à la reprise des règles – ou jusqu’à ce qu’une autre méthode contraceptive soit adoptée.
Au cours du traitement des fibromes utérins, la taille de l’utérus et celle du fibrome doivent être régulièrement déterminées, par exemple par échographie. Une réduction anormalement rapide de la taille de l’utérus par comparaison à la réduction du tissu myomateux a entraîné dans quelques rares cas une hémorragie et une infection.
Quelques cas de saignement chez des patientes présentant des fibromes sous-muqueux et traitées par un analogue de la GnRH ont été rapportés. Généralement, le saignement est survenu 6 à 10 semaines après l’instauration du traitement.
Enfants
Le traitement doit débuter avant l'âge de 9 ans chez les filles et 10 ans chez les garçons.
Chez les filles, à l’initiation du traitement, la stimulation ovarienne initiale, suivie de la privation d’estrogènes induite par le traitement, peut entraîner, dans les premiers mois, des saignements vaginaux d’intensité faible à modérée.
Le développement de caractères sexuels secondaires réapparaît à l’arrêt du traitement. Les données concernant la fonction de reproduction future restent limitées. Les règles apparaissent pour la majorité des jeunes filles un an en moyenne après la fin du traitement et elles sont le plus souvent régulières.
La densité osseuse peut diminuer pendant le traitement par les analogues de la GnRH chez les enfants souffrant d’une puberté précoce centrale. Toutefois, après arrêt de traitement, la normalisation ultérieure de la masse osseuse est préservée et le pic de la masse osseuse, observé en fin d’adolescence, ne semble pas être affecté.
Un glissement épiphysaire fémoral peut être observé à l’arrêt du traitement par GnRH.
En théorie, les faibles concentrations d’estrogènes durant le traitement par agonistes de la GnRH affaibliraient le cartilage de croissance épiphysaire. L’augmentation de la vitesse de croissance après arrêt de traitement aboutirait donc à une diminution des contraintes mécaniques responsables du déplacement de l’épiphyse.
Chez les enfants présentant une tumeur cérébrale évolutive, une appréciation rigoureuse du rapport bénéfice/risque du traitement s’impose pour chaque patient.
Il convient d’exclure les cas de puberté pseudo-précoce (tumeur ou hyperplasie gonadique ou cortico-surrénalienne) et de puberté précoce indépendante de l'hormone gonadotrope (toxicose testiculaire, hyperplasie familiale des cellules de Leydig).
Des réactions allergiques et anaphylactiques ont été décrites chez l’adulte et chez l’enfant incluant les réactions locales au site d’injection et les réactions systémiques. Leur pathogenèse n’a pas été élucidée. Ces réactions sont observées plus fréquemment chez les enfants.
Hypertension intracrânienne idiopathique
Une hypertension intracrânienne idiopathique (pseudotumor cerebri) a été signalée chez des patients pédiatriques recevant de la triptoréline. Les patients doivent être avertis des signes et des symptômes d'hypertension intracrânienne idiopathique, notamment des céphalées sévères ou récurrentes, des troubles de la vision et des acouphènes. En cas d'hypertension intracrânienne idiopathique, l'arrêt de la triptoréline doit être envisagé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Etant donné qu’un traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de GONAPEPTYL et de médicaments connus pour allonger l’intervalle QT ou de médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointe tels les médicaments antiarythmiques de classe Ia (par exemple : quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple : amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc doit être évaluée avec attention (voir rubrique 4.4).
Aucune étude formelle d’interaction avec d’autres médicaments n’a été réalisée. La possibilité d’interaction avec des médicaments habituellement utilisés dont les produits libérateurs d’histamine, ne peut pas être exclue.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femme en âge de procréer/ Contraception chez l’homme et la femme
Les femmes en âge de procréer devront utiliser une méthode contraceptive non hormonale efficace pendant le traitement jusqu’à reprise des règles.
Grossesse
Avant l’instauration du traitement, les femmes en âge de procréer doivent faire l’objet d’un examen attentif pour exclure toute grossesse.
Les très rares données sur l’usage de la triptoréline pendant la grossesse n’indiquent pas d’augmentation du risque de malformations congénitales. Toutefois, les études de suivi au long cours sur le développement sont limitées. Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Au vu des effets pharmacologiques, un effet indésirable sur la grossesse et la descendance ne peut être exclu et, de ce fait, GONAPEPTYL ne doit pas être administré aux femmes enceintes.
Allaitement
Le passage de la triptoréline dans le lait maternel n'est pas connu. En raison du risque d’effets indésirables de la triptoréline chez le nourrisson, l’allaitement doit être interrompu avant et pendant le traitement.
Fertilité
En raison de leur effet pharmacodynamique, les analogues de la GnRH, comme la triptoréline, sont utilisés dans le traitement de l’infertilité. Dans les études chez l’animal, le traitement par triptoréline a eu des effets sur les systèmes reproducteurs male et femelle qui étaient le plus souvent réversibles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les événements indésirables rapportés pendant les essais cliniques et dans le cadre de la pharmacovigilance sont présentés ci-dessous. Suite à la baisse des taux de testostérone ou d’estrogènes, on peut s’attendre à ce que la plupart des patient(e)s présentent des réactions indésirables. Les plus fréquentes sont les bouffées vasomotrices (30% des hommes et 75-100% des femmes). Par ailleurs, on peut prévoir une impuissance et une diminution de la libido chez 30 à 40% des hommes, tandis que des saignements vaginaux, des sueurs, une sécheresse vaginale et/ou une dyspareunie, une diminution de la libido, céphalées et des troubles de l'humeur sont à prévoir chez plus de 10% des femmes.
Du fait de l'augmentation des taux de testostérone pendant la première semaine de traitement, une aggravation de la symptomatologie générale et des plaintes peuvent être rapportées (obstruction urinaire, douleurs osseuses dues à des métastases, compression médullaire, fatigue musculaire et œdème lymphatique des jambes). Dans certains cas, il a été observé une obstruction des voies urinaires avec altération de la fonction rénale. Des cas de compression neurologique, s'accompagnant d'une asthénie et d'une paresthésie dans les jambes ont été observés.
Tolérance générale chez les hommes (voir « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »)
Comme observé avec les autres agonistes de la GnRH ou après castration chirurgicale, les effets indésirables les plus fréquemment observés au cours du traitement par la triptoréline sont des conséquences prévisibles des effets pharmacologiques : élévation initiale du taux de testostérone, suivie par une suppression presque complète de la sécrétion de la testostérone. Ces effets comprennent des bouffées de chaleur (50%), dysfonction érectile et baisse de la libido.
Les effets indésirables suivants, susceptibles d’être liés au traitement par la triptoréline, ont été rapportés. La plupart d’entre eux sont connus pour être liés à la castration biochimique ou chirurgicale.
MedDRA Système classe organe |
Très fréquent (≥ 1/10) |
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) |
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) |
Indéterminé |
Hommes |
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Infections et infestations |
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Rhinopharyngite |
Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité |
Réactions anaphylactiques |
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Troubles du métabolisme et nutritionnel |
|
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Perte d’appétit |
Augmentation de l’appétit, goutte, diabète sucré |
Affections psychiatriques |
Baisse de la libido |
Changements d’humeur, humeur dépressive, dépression, trouble du sommeil |
|
Insomnie, état confusionnel, baisse d’activité, euphorie, anxiété, perte de libido |
Affections du système nerveux |
|
Céphalées |
|
Etourdissements, paresthésie, troubles de la mémoire, dysgueusie, somnolence ; dystasie |
Affections oculaires |
|
|
|
Sensation anormale dans l’œil, troubles visuels, vision trouble |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
|
|
|
Acouphènes, vertiges |
Affections vasculaires |
Bouffées de chaleur |
|
Embolie, hypertension |
Hypotension |
Affections respiratoires, thoraciques, médiastinales |
|
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Aggravation de l’asthme |
Dyspnée, orthopnée, épistaxis |
Affections gastro-intestinales |
|
Nausées |
Epigastralgies, sécheresse de la bouche |
Douleurs abdominales, constipation, diarrhées, vomissements, distension abdominale, flatulence, gastralgie |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
|
Hyperhidrose |
Hypotrichose, alopécie |
Acné, prurit, rash, bulles, œdème de Quincke, urticaire, purpura |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Douleurs osseuses |
Myalgies ; arthralgies |
|
Douleurs dorsales, douleurs musculo-squelettiques, douleurs aux extrémités, spasmes musculaires, faiblesse musculaire, raideurs articulaires, gonflement des articulations, raideurs musculo-squelettiques, arthrose |
Affections du rein et des voies urinaires |
Dysurie |
|
|
|
Affections des organes de la reproduction et du sein |
Dysfonction érectile |
Gynécomastie |
Atrophie testiculaire |
Douleur mammaire, douleur testiculaire, trouble de l’éjaculation |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
|
Fatigue, réaction et/ou douleur au site d’injection, irritabilité |
|
Asthénie, érythème au site d’injection, inflammation au site d’injection, œdème, douleurs, frissons, douleurs thoraciques, syndrome pseudo-grippal, fièvre, malaise |
Investigations |
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|
Augmentation des taux des ASAT (aspartate aminotransférase), ALAT (alanine aminotransférase), LDH, gGT, variations du poids corporel |
Augmentation de créatininémie, de la pression artérielle, de l’urémie, des phosphatases alcalines sériques, de la température corporelle. Allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
La triptoréline provoque une augmentation transitoire du taux de testostérone circulante dans la première semaine suivant l’injection initiale du médicament à action prolongée. Du fait de cette élévation initiale des taux de testostérone circulante, un faible pourcentage de patients (≤ 5%) peut ressentir une aggravation temporaire des signes et des symptômes de leur cancer de la prostate (flambée de la tumeur). Les manifestations se traduisent généralement par une augmentation des symptômes urinaires (<2%) et de la douleur métastatique (5%), qui peuvent être gérées de façon symptomatique. Ces symptômes sont transitoires et disparaissent généralement en une à deux semaines.
Des cas isolés d'exacerbation des symptômes de la maladie, soit obstruction urétrale soit compression médullaire par des métastases ont été observés. Par conséquent, les patients ayant des lésions vertébrales métastatiques et/ou ayant une obstruction des voies urinaires supérieures ou inférieures doivent être attentivement surveillés pendant les premières semaines de traitement (voir Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'administration d'agonistes de la GnRH, pour traiter le cancer de la prostate peut être associée à une augmentation de la perte de la densité osseuse qui peut conduire à l'ostéoporose et augmenter le risque de fracture osseuse.
Tolérance générale chez les femmes (voir « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »)
Suite à la baisse des taux d'estrogène, les événements indésirables les plus fréquemment rapportés (attendus chez 10% des femmes ou plus) ont été : céphalées, baisse de la libido, troubles du sommeil, changements d’humeur, dyspareunie, dysménorrhée, hémorragies génitales, syndrome d'hyperstimulation ovarienne, hypertrophie ovarienne, douleur pelvienne, douleurs abdominales, sécheresse vaginale, hyperhidrose, bouffées de chaleur et asthénie.
Les effets indésirables suivants, susceptibles d’être liés au traitement par la triptoréline, ont été rapportés. La plupart d'entre eux sont connus pour être liés à la castration biochimique ou chirurgicale.
MedDRA Système classe organe |
Très fréquent (≥ 1/10) |
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) |
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) |
Indéterminé |
Femmes |
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Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité |
Réaction anaphylactique |
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Affections psychiatriques |
Baisse de la libido, changements d’humeur, troubles du sommeil |
Humeur dépressive, dépression |
|
Etat confusionnel, anxiété |
Affections du système nerveux |
Céphalées |
|
Paresthésies |
Etourdissements |
Affections oculaires |
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|
Troubles visuels |
Vision trouble |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
|
|
|
Vertiges |
Affections vasculaires |
Bouffées de chaleur |
|
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Affections respiratoires, thoraciques, médiastinales |
|
|
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Dyspnée |
Affections gastro-intestinales |
Douleurs abdominales |
Nausées |
|
Gêne abdominale, diarrhées, vomissements |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Hyperhidrose |
|
|
Prurit, rash, œdème de Quincke, urticaire |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Douleurs osseuses |
Myalgie, arthralgie |
Dorsalgies |
Troubles osseux (*), spasmes musculaires, faiblesse musculaire |
Affections des organes de la reproduction et du sein |
Hémorragies vaginales, sécheresse vaginale, dyspareunie, dysménorrhée, syndrome d’hyperstimulation ovarienne, hypertrophie ovarienne, douleurs pelviennes |
|
|
Douleur mammaire, ménorragie, métrorragie, aménorrhée |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Asthénie |
Fatigue, réaction et/ou douleur au site d’injection, irritabilité |
|
Erythème au site d’injection, inflammation au site d’injection, fièvre, malaise |
Investigations |
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|
Augmentation des taux des ASAT (aspartate aminotransférase), ALAT (alanine aminotransférase), LDH, gGT, de la cholestérolémie |
Augmentation de la pression artérielle, variations du poids corporel |
(*) Une légère perte osseuse trabéculaire peut survenir. Elle est généralement réversible dans les 6 à 9 mois après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
Au début du traitement, les symptômes d’endométriose : douleurs pelviennes, dysménorrhée, sont susceptibles d’être exacerbés très fréquemment (≥ 10%) pendant l’augmentation initiale et transitoire des taux plasmatiques d’estradiol. Ces symptômes sont transitoires et disparaissent généralement en une à deux semaines.
Une hémorragie génitale incluant la ménorragie, la métrorragie est susceptible de survenir le mois suivant la première injection. Une hypertrophie ovarienne ainsi que des douleurs pelviennes et/ou abdominales peuvent être observées.
Tolérance générale chez les enfants (voir « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »)
MedDRA Système classe organe |
Très fréquent (≥ 1/10) |
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) |
Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) |
Indéterminé |
Enfants |
||||
Affections du système immunitaire |
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Réaction anaphylactique |
Réaction d’hypersensibilité |
Affections psychiatriques |
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Changements d’humeur, dépression |
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Instabilité affective, nervosité |
Affections du système nerveux |
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Céphalées, hypertension intracrânienne idiopathique (pseudotumor cerebri) (voir rubrique 4.4) |
Affections oculaires |
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Vision trouble, trouble de la vision |
Affections vasculaires |
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Bouffées de chaleur |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Epistaxis |
Affections gastro-intestinales |
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Nausées, vomissements |
Gêne abdominale, douleurs abdominales |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Rash, œdème de Quincke, urticaire, alopécie, érythème |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Épiphysiolyse *, myalgie |
Affections des organes de la reproduction et du sein |
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Hémorragie vaginale, pertes vaginales |
Hémorragie génitale |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
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Erythème au site d'injection, inflammation au site d'injection, malaise, douleur, douleur au site d'injection |
Investigations |
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Augmentation de la pression artérielle, prise de poids |
(*) Quelques cas d’épiphysiolyse de la tête fémorale supérieure ont été décrits au cours d’un traitement par triptoréline.
Des cas de développement d’adénomes hypophysaires pré-existants ont été rapportés pendant un traitement avec des agonistes de la GnRH. Néanmoins, aucun cas n’a été observé avec la triptoréline.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Peu d'informations sur des cas de surdosage à la triptoréline sont disponibles, pour pouvoir en tirer des conclusions sur les effets indésirables possibles. Compte-tenu de la forme galénique et du conditionnement, un surdosage est improbable.
Dans le cas d’un surdosage, un traitement symptomatique est préconisé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
La triptoréline est un décapeptide de synthèse, analogue de la gonadoréline, l’hormone naturelle de libération des gonadotrophines (GnRH). La GnRH est un décapeptide qui est synthétisé par l’hypothalamus et qui régule la synthèse et la libération de la LH (hormone lutéinisante) et de la FSH (hormone de stimulation folliculaire) par l’hypophyse. Sous l’effet de la triptoréline, l’hypophyse secrète plus fortement de la LH et de la FSH qu’elle ne le ferait après une dose comparable de gonadoréline, et sa durée d’action est plus longue. L’élévation des taux de LH et de FSH induit initialement une augmentation des concentrations sériques en testostérone (flare-up) chez l’homme ou en estrogènes chez la femme.
La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et de FSH conduisant à une diminution des taux sériques d'estradiol chez les femmes et de la testostérone chez les hommes, correspondants respectivement à ceux observés lors de la ménopause ou de la castration, c'est-à-dire à un état d’hypogonadisme hypogonadotrophique. Chez les enfants en puberté précoce, les concentrations d'estradiol ou de testostérone descendent à un niveau pré-pubertaire. Les concentrations plasmatiques en DHEAS (sulfate de dihydroépiandrostènedione) ne sont pas modifiées.
Au plan thérapeutique, cela conduit à un ralentissement de la croissance des tumeurs prostatiques sensibles à la testostérone chez l’homme et à une réduction des foyers d’endométriose et des fibromes utérins estrogénodépendants chez la femme. En ce qui concerne les fibromes utérins, le bénéfice maximum du traitement est observé chez les femmes anémiques (hémoglobine ≤ 8 g/dl). Chez les enfants atteints de PPC, le traitement par triptoréline entraîne une inhibition des sécrétions des gonadotrophines, d’estradiol et de testostérone, qui sont réduites à des taux prépubertaires. Cela se traduit par l’arrêt, voire la régression, des signes pubertaires et par une augmentation de la taille prédictive à l’âge adulte chez les enfants en PPC.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après injection intramusculaire ou sous-cutanée d’une forme dépôt de la triptoréline (micro capsules à libération prolongée), une rapide augmentation de la concentration plasmatique en triptoréline est observée, la valeur maximale est atteinte au cours des premières heures. La concentration en triptoréline diminue ensuite fortement dans les 24 heures. Au quatrième jour, la valeur atteint un second pic pour redescendre ensuite après 44 jours au-dessous de la limite de détection selon une cinétique bi-exponentielle. Après injection sous-cutanée, l’augmentation de la triptoréline est plus progressive et les concentrations atteintes sont légèrement plus faibles qu’après injection intramusculaire. Après injection sous-cutanée, la diminution de la concentration en triptoréline est plus lente, des valeurs en dessous de la limite de détection n’étant atteintes qu’après 65 jours.
Au cours d’un traitement de plus de 6 mois à raison d’une administration tous les 28 jours, aucun signe d’accumulation de la triptoréline n’a été observé pour aucune de ces deux voies d’administration. Les concentrations plasmatiques en triptoréline ont diminué jusqu’à environ 100 pg/ml avant l’injection suivante après injection intramusculaire ou sous-cutanée (valeurs médianes). Il est possible de supposer que la proportion de triptoréline non disponible au niveau systémique est métabolisée au site d’injection, par exemple par les macrophages.
Au niveau de l’hypophyse, la triptoréline disponible au niveau systémique est inactivée par clivage N-terminal par la pyroglutamyl-peptidase et par une endopeptidase neutre. Au niveau du foie et des reins, la triptoréline est dégradée en peptides biologiquement inactifs et en acides aminés.
Quarante minutes après la fin d’une perfusion (de plus d’une heure) de 100 µg de triptoréline, 3 à 14 % de la dose administrée sont déjà éliminés par le rein.
Chez les patients présentant des altérations de la fonction rénale, un ajustement et une individualisation du traitement ne semblent pas nécessaires avec la formulation dépôt de la triptoréline, du fait de la faible importance de la voie d’élimination rénale et de la marge thérapeutique importante de la triptoréline.
Hommes :
La biodisponibilité systémique du principe actif, la triptoréline, à partir du dépôt intramusculaire est de 38,3 % au cours des treize premiers jours. La libération ultérieure est linéaire à raison de 0,92 % de la dose par jour en moyenne. La biodisponibilité après injection sous-cutanée est de 69 % par rapport à la voie intramusculaire.
Femmes :
Lors d’un test de 27 jours, 35,7 % de la dose injectée sont retrouvés, dont 25,5 % sont libérés au cours des treize premiers jours, la libération ultérieure étant linéaire à raison de 0,73 % de la dose par jour en moyenne.
Généralités :
Le calcul de paramètres cinétiques dépendants du modèle (t1/2, Kel, etc.) n’est pas applicable dans le cas des présentations associées à une libération prolongée du principe actif.
5.3. Données de sécurité préclinique
Une exposition à la triptoréline tout au long de la vie n'a eu aucun effet carcinogène sur les souris, mais a provoqué des adénomes hypophysaires spécifiques à l'espèce chez le rat. Les observations chez le rat ont été considérées comme étant liées à un effet pharmacologique de la triptoréline spécifique aux rongeurs et sans pertinence pour l’être humain ; aucun signe d’effet mutagène, clastogène ou carcinogène n’a été observé pour la triptoréline.
Les études de reprotoxicité chez le rat, le lapin et le singe n'ont montré aucun effet toxique du traitement par la triptoréline sur le développement embryo-fœtal et pré- et post-natal. La triptoréline n'est pas tératogène mais il existe des signes de retard du développement fœtal et de parturition prolongée chez le rat.
Les effets pharmacologiques liés observés dans les études de toxicité à doses répétées chez le rat, le chien et le singe liés à la perturbation hormonale comprenaient une réduction des taux plasmatiques de testostérone, d'œstradiol et de progestérone, des réductions dose-dépendantes du poids des testicules, de la prostate et des ovaires, une atrophie des testicules et des ovaires, et l'abolition du comportement sexuel mâle et de l'œstrus femelle chez le chien. Les troubles étaient généralement réversibles à l'arrêt du traitement.
Des injections IM ou SC uniques de GONAPEPTYL ou de son solvant ont provoqué des réactions retardées à corps étranger au site d’injection. En l’espace de 8 semaines, ces réactions tardives avaient presque disparu dans le cas des injections IM, mais n’avaient que faiblement régressé dans le cas des injections SC. Les données sur la tolérance locale de GONAPEPTYL après injection IV sont limitées.
Une seringue pré-remplie de poudre contient :
Poly-(d,l lactide coglycolide), dicaprylocaprate de propylèneglycol.
Une seringue pré-remplie de 1 ml de solvant contient :
Dextran 70, polysorbate 80, chlorure de sodium, phosphate monosodique dihydraté, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
Avant reconstitution : 3 ans.
Après reconstitution : la suspension reconstituée peut être conservée pendant maximum 3 minutes.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température entre + 2°C et + 8°C (au réfrigérateur).
Conserver les seringues pré-remplies dans l’emballage extérieur.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre en seringue pré-remplie + solvant en seringue pré-remplie ; boîte de 1 ou 3 seringues pré-remplies (verre borosilicaté de type I, incolore) équipées d’un connecteur (polypropylène), un bouchon noir en chlorobutyl (bouchon piston de type II) recouvert d’un plastique rigide et une aiguille pour injection.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Les informations suivantes sont destinées uniquement aux professionnels de santé :
INSTRUCTIONS D’UTILISATION
Informations importantes :
1. Conservez GONAPEPTYL dans son emballage au réfrigérateur
2. Veillez à injecter GONAPEPTYL dans les 3 minutes qui suivent la reconstitution.
Présentation des composants de GONAPEPTYL :
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1. Préparation
Pour assurer une préparation correcte de la suspension, les instructions suivantes doivent être strictement suivies :
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Sortez la boîte de GONAPEPTYL du réfrigérateur. Ouvrez l’emballage du connecteur et sortir le connecteur. |
Dévissez le capuchon de la seringue contenant la poudre. Tenez la seringue avec la pointe dirigée vers le haut pour éviter de renverser de la poudre. |
Vissez la seringue contenant la poudre sur l’un des filets du connecteur jusqu’à la butée. |
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Veillez à ne pas toucher les filets du connecteur. |
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Veillez à ne pas appuyer sur le piston d’injection. |
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Fixez toujours la seringue contenant la poudre au connecteur avant de fixer la seringue contenant le liquide |
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Dévissez le capuchon de la seringue contenant le liquide. Tenez la seringue avec la pointe dirigée vers le haut pour éviter de renverser du liquide.
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Vissez la seringue contenant le liquide sur l’autre filet du connecteur jusqu’à la butée. |
SUITE A LA PAGE SUIVANTE TOURNEZ |
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Veillez à ne pas appuyer sur le piston d’injection. |
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Les informations suivantes sont destinées uniquement aux professionnels de santé :
2. Reconstitution
Pour mélanger la suspension :
· Injectez tout le liquide dans la seringue contenant la poudre.
· Poussez lentement la suspension par allers-retours dans les deux seringues jusqu’à ce qu’elle soit homogène d’un blanc laiteux à légèrement jaune. Prenez soin de tenir les seringues bien droites ; ne pas plier.
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1/2 dose ou 2/3 de dose chez les enfants : Utilisez les indicateurs de dose sur le connecteur pour mesurer 1/2 ou 2/3 de dose : · Assurez-vous que la suspension se trouve dans la seringue connectée sur le côté du connecteur sans indicateurs de dose. · Tournez les seringues en position verticale avec la seringue contenant la suspension en haut. · Attendez quelques secondes pour laisser la mousse se séparer. · Tirez lentement la tige d’injection de la seringue vide vers le bas jusqu’à ce que la suspension atteigne l’indicateur 1/2 ou 2/3. |
1/2 DOSE |
2/3 DE DOSE |
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3. Injection
· Dévissez la seringue avec la suspension prête à être injectée hors du connecteur.
· Vissez l’aiguille d’injection sur la seringue.
· Injectez la suspension dans les 3 minutes.
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GONAPEPTYL est à usage unique strict et toute suspension inutilisée doit être jetée.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 358 446 7 5 : poudre en seringue pré -remplie (verre) + 1 ml de solvant en seringue pré-remplie (verre) ; boîte de 1.
· 34009 358 447 3 6 : poudre en seringue pré -remplie (verre) + 1 ml de solvant en seringue pré-remplie (verre) ; boîte de 3.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
ANSM - Mis à jour le : 25/11/2024
GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable
à libération prolongée en seringues pré-remplies
Triptoréline
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies ?
3. Comment utiliser GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
GONAPEPTYL 3,75 mg contient de la triptoréline (sous forme d’acétate de triptoréline). La triptoréline appartient à un groupe de médicaments appelés « Analogues de la GnRH ». Une de ses actions est de réduire la production d’hormones sexuelles dans l’organisme.
Il est indiqué :
Chez l’homme :
· dans le traitement des tumeurs de la prostate hormono-dépendantes localement avancées ou avec métastases.
Chez la femme :
Dans le but de supprimer les concentrations d’hormones ovariennes afin de :
· réduire la taille des fibromes utérins, qui sont des tumeurs non cancéreuses se développant sur le myomètre (couche musculaire lisse) de l’utérus.
· traiter l’endométriose (formation de tissu utérin en-dehors de l’utérus).
Chez l’enfant :
· dans le traitement de la puberté précoce centrale (puberté qui survient prématurément mais normalement en termes de modifications physiques et hormonales de la puberté).
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies ?
· Si vous êtes allergique à la triptoréline ou à l’un des composants de GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies.
· Si vous êtes allergique à l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (GnRH) ou à tout autre analogue de la GnRH.
Chez la femme :
· Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Avertissements et précautions
Faites attention avec GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies :
Chez l’homme et la femme :
· Des cas de dépression, pouvant être sévère, ont été rapportés chez des patients utilisant GONAPEPTYL.
Si vous utilisez GONAPEPTYL et si vous ressentez une humeur dépressive, parlez-en à votre médecin.
· GONAPEPTYL 3,75 mg peut entraîner des changements d’humeur.
· Le traitement par GONAPEPTYL 3,75 mg peut provoquer dans de rares cas des hémorragies du cerveau (apoplexie hypophysaire). Contactez immédiatement votre médecin si vous ressentez des maux de tête soudains, si vous vomissez ou si vous avez des troubles de la vision.
· Le traitement par GONAPEPTYL 3,75 mg peut entraîner un amincissement des os, ce qui augmente le risque de lésions osseuses.
· Si vous présentez un risque supplémentaire d’amincissement des os (ostéoporose), vous devez en parler à votre médecin avant de prendre GONAPEPTYL 3,75 mg. Les facteurs de risque incluent :
o Si vous ou votre famille proche souffrez d’ostéoporose (amincissement des os),
o Si vous buvez de l’alcool de manière excessive, si vous suivez un régime diététique et/ou si vous fumez beaucoup,
o Si vous êtes aussi traités avec certains médicaments qui peuvent affecter la solidité des os.
Chez l’homme :
Informez votre médecin :
· Si vous souffrez de douleurs osseuses ou avez des difficultés à uriner,
· Si vous souffrez de tumeurs secondaires de la moelle épinière ou des voies urinaires,
· Si vous êtes castré,
· Si vous êtes diabétique,
· Si vous avez un risque élevé de maladie cardiaque, comme par exemple une hypertension artérielle diagnostiquée ou des problèmes de rythme cardiaque (arythmie).
Vous devez informer votre médecin si vous souffrez de troubles cardiaques ou circulatoires, y compris de troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous êtes traité par des médicaments pour soigner ces maladies. Les problèmes de rythme cardiaque peuvent être aggravés en utilisant GONAPEPTYL.
Pendant le traitement :
Au début du traitement par GONAPEPTYL 3,75 mg, vous pouvez ressentir une aggravation des symptômes de votre maladie.
Contactez votre médecin si l’un des symptômes de votre maladie s’aggrave.
Chez la femme :
Informez votre médecin :
· Si des saignements surviennent en cours de cycle durant le traitement (à l’exception du premier mois).
Durant le traitement
· Des méthodes contraceptives non hormonales (préservatifs ou diaphragme) devront être utilisées durant le premier mois après la première injection. Il en sera de même durant les 4 semaines après la dernière injection jusqu’à la reprise des règles (menstruations).
· Vos règles s’arrêteront pendant le traitement. Une fois le traitement terminé, vos règles (menstruations) reprendront 7 à 12 semaines après la dernière injection.
· Si vos règles (menstruations) persistent pendant le traitement, veuillez consulter votre médecin.
Chez l’enfant :
· Le traitement doit être mis en place chez la fille de moins de 9 ans et chez le garçon de moins de 10 ans uniquement.
Informez votre médecin :
· Si votre enfant souffre d'un mal de tête intense ou récurrent, de problèmes de vue et de bourdonnements ou sifflements d'oreilles, contactez immédiatement un médecin (voir rubrique 4).
Pendant le traitement :
Durant le premier mois de traitement, des saignements vaginaux minimes à modérés peuvent survenir.
Une fois le traitement terminé, le développement des caractéristiques de la puberté va apparaître. Chez la plupart des filles, les règles vont commencer en moyenne dans l’année qui suit la fin du traitement et elles sont le plus souvent régulières.
Concernant les effets indésirables, voir section 4.
Adressez-vous à votre médecin, pharmacie ou votre infirmier/ère avant d’utiliser GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
GONAPEPTYL peut interagir avec certains médicaments utilisés pour traiter les problèmes de rythme cardiaque (par exemple quinidine, procaïnamide, amiodarone et sotalol) ou peut augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque quand il est utilisé avec d’autres médicaments (par exemple la méthadone (utilisée pour soulager la douleur et en traitement de substitution des pharmacodépendances), la moxifloxacine (un antibiotique), des antipsychotiques utilisés pour des troubles mentaux graves).
GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies avec des aliments et boissons
Sans objet.
GONAPEPTYL 3,75 mg n’est pas indiqué pendant la grossesse et l’allaitement (reportez-vous aussi au paragraphe 2).
Si vous pensez être enceinte, votre médecin doit écarter toute grossesse avant que vous ne puissiez commencer le traitement avec GONAPEPTYL 3,75 mg.
Les femmes en âge de procréer doivent suivre une contraception efficace non hormonale, comme le préservatif ou le diaphragme, pendant le traitement avec GONAPEPTYL 3,75 mg, jusqu’au retour des règles.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucun effet affectant l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines n’est connu.
Cependant, on ne peut pas écarter le fait que l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines peut être affectée pendant le traitement à cause de certains des effets indésirables (vertiges, troubles du sommeil/insomnie, et troubles de la vision). Prenez des précautions supplémentaires si vous ressentez ces effets secondaires.
GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies contient
Sans objet.
3. COMMENT UTILISER GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies ?
La poudre et le solvant sont habituellement mélangés et injectés par un professionnel de santé.
En fonction des indications pour lesquelles vous êtes traité, la dose appropriée sera administrée par injection intramusculaire (dans le muscle) ou par injection sous-cutanée (juste sous la peau).
Chez l’homme :
· Une injection de GONAPEPTYL 3,75 mg toutes les quatre semaines, en traitement au long cours est habituellement prescrite.
Chez la femme :
· Une injection de GONAPEPTYL 3,75 mg toutes les quatre semaines sur une durée maximale de 6 mois est habituellement prescrite.
· Le traitement doit être initié pendant les cinq premiers jours du cycle.
Chez l’enfant :
· Au début du traitement, une injection devra être effectuée aux jours J.0, J.14 et J.28.
· La dose est à ajuster en fonction du poids corporel. La dose à injecter est : de 1,875 mg (une demi-dose) pour les enfants de moins de 20 kg, de 2,5 mg (2/3 de la dose) pour les enfants de 20 à 30 kg, et de 3,75 mg pour les enfants dépassant 30 kg.
· Par la suite, les injections sont faites toutes les 3 à 4 semaines, en fonction du résultat.
La durée du traitement est déterminée par votre médecin.
Si vous avez utilisé plus de GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies que vous n’auriez dû
Il est peu probable que vous receviez plus de GONAPEPTYL que vous n’auriez dû.
Si vous avez utilisé plus de GONAPEPTYL que vous n’auriez dû, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez d’utiliser GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies
Le traitement par GONAPEPTYL doit être arrêté sur recommandation de votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez à votre médecin ou pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Général (tous les patients)
Si vous ressentez un gonflement au niveau du visage, des lèvres, de la bouche ou de la gorge, entraînant éventuellement des difficultés à avaler ou à respirer, informez votre médecin immédiatement ou allez consulter le service d’urgence le plus proche.
Des cas de développement de tumeur hypophysaire préexistante ont été rapportés durant un traitement par agoniste de la GnRH. Toutefois, cela n’a pas été observé avec le traitement par triptoréline.
Chez l’homme
Les symptômes pour lesquels vous êtes en cours de traitement tels que : obstruction urinaire, douleurs musculo-squelettiques, compression médullaire, gêne musculaire, œdème des jambes, faiblesse et picotements dans les pieds et les mains peuvent s’aggraver dans un premier temps en raison de l’élévation des concentrations de testostérone au début du traitement.
Effets indésirables très fréquents, chez plus d’un patient traité sur 10 : la plupart des effets indésirables de GONAPEPTYL 3,75 mg, chez l’homme, sont la conséquence de la baisse des taux de testostérone. Impuissance, baisse des libidos, bouffées de chaleur, douleurs osseuses ainsi que difficulté et douleur à uriner peuvent être observés.
Effets indésirables fréquents, chez 1 à 10 des patients traités sur 100 : réaction allergique, humeur dépressive, changements d’humeur, dépression, trouble du sommeil, nausées, douleurs musculaires et aux articulations, fatigue, réaction et/ou douleur au site d’injection, irritabilité, transpiration excessive, maux de tête, développement mammaire chez les hommes.
Effets indésirables peu fréquents, chez 1 à 10 des patients traités sur 1000 : élévation des valeurs de certaines enzymes hépatiques, réaction anaphylactique, atrophie testiculaire, augmentation de la pression artérielle, perte d’appétit, sécheresse de la bouche, douleurs dans la partie haute de l’abdomen, aggravation de l’asthme, variations de poids, embolie, chute de cheveux et ralentissement de la poussée des cheveux.
Les effets indésirables dont la fréquence est indéterminée sur la base des données disponibles :
· rhume |
· diabète sucré |
· goutte |
· ballonnement abdominal |
· vertige |
· constipation |
· diarrhées |
· essoufflement |
· rougeurs au site d’injection |
· symptômes pseudo-grippaux |
· somnolence |
· vision trouble |
· sensation de fourmillements, picotements ou engourdissement |
· trouble de la mémoire |
· trouble du goût |
· trouble de la vision |
· sensation anormale dans l’œil |
· acouphènes |
· augmentation de l’appétit |
· gêne générale |
· anxiété |
· perte de la libido |
· étourdissements |
· insomnie |
· douleurs thoraciques |
· état confusionnel |
· frissons |
· diminution d’activité |
· douleurs mammaires |
· fièvre |
· douleurs testiculaires |
· faiblesse |
· gonflement des articulations |
· trouble de l’éjaculation |
· raideurs musculo-squelettiques |
· arthrose |
· douleurs dorsales |
· essoufflement en position allongée |
· coloration pourpre de la peau |
· raideurs dans les articulations |
· douleurs musculo-squelettiques |
· douleurs dans les extrémités |
· flatulence |
· faiblesse musculaire |
· cloques |
· urticaire |
· angiœdème (œdème de Quincke, gonflement au niveau du visage) |
· spasmes musculaires |
· vomissement |
· démangeaisons |
· douleurs abdominales |
· acné |
· pression artérielle basse |
· rash |
· euphorie |
· saignements de nez |
· augmentation de la température corporelle |
· difficulté à se tenir debout |
· œdème |
· élévation des valeurs de certaines enzymes hépatiques et rénales |
· augmentation de la pression artérielle |
· inflammation au site d’injection |
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· douleurs |
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· modification de l’ECG (allongement de l’intervalle QT) |
Chez la femme
Effets indésirables très fréquents, chez plus d’un patient traité sur 10 : baisse de la libido, changements d’humeur, troubles du sommeil, bouffées de chaleur, douleurs abdominales, douleurs osseuses, transpiration excessive, saignements vaginaux/spotting, sécheresse vulvo-vaginale, douleurs lors des rapports sexuels, douleurs au moment des règles, augmentation de la taille des ovaires, douleurs pelviennes, faiblesse et céphalées.
Effets indésirables fréquents, chez 1 à 10 des patients traités sur 100 : réaction allergique, humeur dépressive, dépression, nausées, douleurs musculaires et aux articulations, fatigue, réaction et/ou douleur au site d’injection, irritabilité.
Effets indésirables peu fréquents, chez 1 à 10 des patients traités sur 1000 : réaction anaphylactique, trouble visuel, sensation de fourmillements, picotements ou engourdissement, douleurs dorsales, augmentation de la cholestérolémie et élévation des valeurs de certaines enzymes hépatiques.
Les effets indésirables dont la fréquence est indéterminée sur la base des données disponibles :
· gêne abdominale |
· fièvre |
· règles abondantes prolongées et/ou irrégulières |
· étourdissement |
· angiœdème (œdème de Quincke, gonflement au niveau du visage) |
· augmentation de la pression artérielle |
· arrêt des règles |
· douleurs mammaires |
· perte de densité osseuse conduisant à une augmentation de la faiblesse osseuse |
· rougeurs au site d’injection |
· démangeaisons |
· rash |
· anxiété |
· gêne générale |
· diarrhée |
· vomissements |
· vertiges |
· faiblesse musculaire |
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· urticaire |
· vision trouble |
· essoufflement |
· état confusionnel |
· spasmes musculaires |
· variations de poids |
· inflammation au site d’injection |
Chez l’enfant
Effets indésirables fréquents, chez 1 à 10 des patients traités sur 100 : changements d’humeur, dépression.
Effets indésirables peu fréquents, chez 1 à 10 des patients traités sur 1000 : chez les filles, des saignements vaginaux ou des pertes vaginales peuvent survenir. Des nausées, des vomissements et des réactions anaphylactiques ont été observés. Les effets indésirables dont la fréquence est indéterminée sur la base des données disponibles :
· réactions allergiques |
· douleur |
· nervosité |
· céphalées |
· douleur abdominale |
· vision trouble |
· trouble visuel |
· gêne abdominale |
· saignement de nez |
· hémorragie génitale |
· bouffées de chaleur |
· hausse de la pression artérielle |
· rash |
· prise de poids |
· urticaire |
· douleurs, inflammation, rougeurs au site d’injection |
· perte de cheveux |
· gêne générale |
· relâchement ou séparation de la zone de croissance des os tubulaires |
· douleurs musculaires |
· angiœdème (œdème de Quincke, gonflement au niveau du visage) |
· instabilité émotionnelle · hypertension intracrânienne idiopathique (augmentation de la pression intracrânienne autour du cerveau, caractérisée par des maux de tête, une vision double et d'autres symptômes visuels, ainsi que des bourdonnements ou des sifflements d'oreilles). |
· rougeurs |
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Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER GONAPEPTYL 3,75 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
Après reconstitution, la suspension doit être utilisée immédiatement.
A conserver à une température comprise entre + 2°C et + 8°C (au réfrigérateur).
Conserver les seringues pré-remplies dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
· La substance active est :
Triptoréline.................................................................................................................... 3,75 mg
sous forme d’acétate de triptoréline
pour une seringue pré-remplie.
· Les autres composants sont :
Poudre : poly-(d, l lactide coglycolide), dicaprylocaprate de propylèneglycol.
Solvant : dextran 70, polysorbate 80, chlorure de sodium, phosphate monosodique dihydraté, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (3,69 mg/ml ou 0,160 mmol/ml) par dose, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Gonapeptyl se présente sous forme de poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringues pré-remplies. L’emballage contient : une seringue pré-remplie contenant la poudre ; une seringue pré-remplie avec 1 ml de solvant, fermée par un capuchon en caoutchouc synthétique ; un connecteur et une aiguille pour injection de taille adaptée ; boîte de 1 ou 3.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT
94250 GENTILLY
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT
94250 GENTILLY
WITTLAND 11
24109 KIEL
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen et au Royaume-Uni (Irlande du Nord) sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées uniquement aux professionnels de santé :
INSTRUCTIONS D’UTILISATION
Informations importantes :
1. Conservez GONAPEPTYL dans son emballage au réfrigérateur
2. Veillez à injecter GONAPEPTYL dans les 3 minutes qui suivent la reconstitution.
Présentation des composants de GONAPEPTYL :
1. Préparation
Pour assurer une préparation correcte de la suspension, les instructions suivantes doivent être strictement suivies :
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Sortez la boîte de GONAPEPTYL du réfrigérateur. Ouvrez l’emballage du connecteur et sortir le connecteur. |
Dévissez le capuchon de la seringue contenant la poudre. Tenez la seringue avec la pointe dirigée vers le haut pour éviter de renverser de la poudre. |
Vissez la seringue contenant la poudre sur l’un des filets du connecteur jusqu’à la butée. |
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Veillez à ne pas toucher les filets du connecteur. |
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Veillez à ne pas appuyer sur le piston d’injection. |
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Fixez toujours la seringue contenant la poudre au connecteur avant de fixer la seringue contenant le liquide. |
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Dévissez le capuchon de la seringue contenant le liquide. Tenez la seringue avec la pointe dirigée vers le haut pour éviter de renverser du liquide.
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Vissez la seringue contenant le liquide sur l’autre filet du connecteur jusqu’à la butée. |
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Veillez à ne pas appuyer sur le piston d’injection. |
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Les informations suivantes sont destinées uniquement aux professionnels de santé :
2. Reconstitution
Pour mélanger la suspension :
· Injectez tout le liquide dans la seringue contenant la poudre.
· Poussez lentement la suspension par allers-retours dans les deux seringues jusqu’à ce qu’elle soit homogène d’un blanc laiteux à légèrement jaune. Prenez soin de tenir les seringues bien droites ; ne pas plier.
1/2 dose ou 2/3 de dose chez les enfants : Utilisez les indicateurs de dose sur le connecteur pour mesurer 1/2 ou 2/3 de dose : · Assurez-vous que la suspension se trouve dans la seringue connectée sur le côté du connecteur sans indicateurs de dose. · Tournez les seringues en position verticale avec la seringue contenant la suspension en haut. · Attendez quelques secondes pour laisser la mousse se séparer. · Tirez lentement la tige d’injection de la seringue vide vers le bas jusqu’à ce que la suspension atteigne l’indicateur 1/2 ou 2/3. |
1/2 DOSE |
2/3 DE DOSE |
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3. Injection
· Dévissez la seringue avec la suspension prête à être injectée hors du connecteur.
· Vissez l’aiguille d’injection sur la seringue.
· Injectez la suspension dans les 3 minutes.
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GONAPEPTYL est à usage unique strict et toute suspension inutilisée doit être jetée.