Dernière mise à jour le 30/06/2025

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CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion

 sur ordonnance uniquement

Date de l'autorisation : 04/12/1997
Indications thérapeutiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTHRACYCLINES ET APPARENTES - ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES (L : Anticancéreux et immunosuppresseurs)

Code ATC : L01DB02.

Ce médicament appartient à une famille de médicaments appelés antinéoplasiques cytostatiques. Ces médicaments agissent sur les cellules cancéreuses en empêchant leur multiplication.

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion est utilisé chez l’adulte pour traiter certains cancers affectant notamment :

· le sang (leucémies),

· les ganglions (lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens).

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion est utilisé également pour traiter chez l’enfant certains cancers affectant le sang.

Groupe(s) générique(s)

Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique

Composition en substances actives

  • Poudre ( Composition pour un flacon )
    • daunorubicine20 mg
      • sous forme de : chlorhydrate de daunorubicine21,4 mg
Présentations

> 10 flacon(s) en verre

Code CIP : 550 480-5 ou 34009 550 480 5 3
Déclaration de commercialisation : 19/12/1984
Cette présentation est agréée aux collectivités

Prix libre, médicament non remboursable ( cliquez ici pour en savoir plus sur les médicaments non remboursables )
Service médical rendu (SMR)

Les libellés affichés ci-dessous ne sont que des résumés ou extraits issus des avis rendus par la Commission de la Transparence. Seul l'avis complet de la Commission de la Transparence fait référence.

Cet avis est consultable à partir du lien `Avis du jj/mm/aaaa` ou encore sur demande auprès de la HAS (plus d'informations dans l'aide). Les avis et synthèses d'avis contiennent un paragraphe sur la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.

Valeur du SMRAvisMotif de l'évaluationRésumé de l'avis
ImportantAvis du 02/04/2014Extension d'indicationLe service médical rendu par CERUBIDINE 20 mg est important, dans le cadre de polychimiothérapies, dans le traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique et de la leucémie aiguë myéloblastique de l’enfant.
Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Les libellés affichés ci-dessous ne sont que des résumés ou extraits issus des avis rendus par la Commission de la Transparence. Seul l'avis complet de la Commission de la Transparence fait référence.

Cet avis est consultable à partir du lien `Avis du jj/mm/aaaa` ou encore sur demande auprés de la HAS (plus d'informations dans l'aide). Les avis et synthéses d'avis contiennent un paragraphe sur la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.

Valeur de l'ASMRAvisMotif de l'évaluationRésumé de l'avis
V (Inexistant)Avis du 02/04/2014Extension d'indicationLa CERUBIDINE 20 mg n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) dans la prise en charge des leucémies aigües lymphoblastiques et myéloblastiques de l’enfant.
Autres informations
  • Titulaire de l'autorisation : SANOFI WINTHROP INDUSTRIE
  • Conditions de prescription et de délivrance :
    • liste I
    • médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement
    • prescription hospitalière
    • prescription réservée aux médecins compétents en CANCEROLOGIE
    • prescription réservée aux spécialistes et services HEMATOLOGIE
    • prescription réservée aux spécialistes et services ONCOLOGIE MEDICALE
  • Statut de l'autorisation : Valide
  • Type de procédure :  Procédure nationale
  • Code CIS :  6 686 310 7
Résumé des Caractéristiques du Produit

ANSM - Mis à jour le : 16/12/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Composition de la poudre :

Chlorhydrate de daunorubicine............................................................................................. 21,4 mg

Quantité correspondante en daunorubicine............................................................................ 20,0 mg

Pour un flacon de poudre.

Composition du solvant :

Eau pour préparations injectables.

Pour une ampoule de 4 ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution pour perfusion.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Leucémies aiguës.

· Leucémies myéloïdes chroniques en transformation aiguë.

· Lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens.

Chez l'enfant, dans le cadre de polychimiothérapies :

· Leucémie Aiguë Lymphoïde.

· Leucémie Aiguë Myéloïde.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes

La posologie varie en fonction des indications : 30 à 60 mg/m2/j par voie IV, 3 à 5 jours, toutes les 3 à 4 semaines le plus souvent. Il est conseillé de ne pas dépasser la dose cumulative totale de 600 mg/m2.

Insuffisant hépatique

Diminution de la posologie (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

La posologie est habituellement calculée en fonction de la surface corporelle et ajustée si besoin selon la réponse clinique et le statut hématologique des patients. Les protocoles spécifiques et recommandations en cours doivent être consultés pour les traitements et associations recommandées.

Les cures peuvent être espacées de 1 à 6 semaines.

Chez les enfants de plus de 2 ans : le risque de cardiotoxicité apparaît à partir de la dose cumulée de 300 mg/m2.

Chez les enfants de moins de 2 ans (ou dont la surface corporelle est inférieure à 0.5 m2), la dose cumulée maximale est de 10 mg/kg.

La solution à perfuser doit être préparée extemporanément et administrée par voie strictement intraveineuse par l'intermédiaire d'une perfusion rapide afin d'empêcher la stase locale du produit.

Mode d’administration

En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement.

Modalités de manipulation

La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement, et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.

Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98, No 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :

· Patients atteints de maladies cardiaques et/ou d’insuffisance cardiaque préexistante ; les cas suspectés doivent être évalués en déterminant la fraction d’éjection.

· Patients présentant une insuffisance coronaire non contrôlée, y compris ceux dont l’insuffisance est compliquée par une altération marquée de la fonction ventriculaire gauche.

· Hypersensibilité à la daunorubicine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Vaccin antiamarile (fièvre jaune),

· Grossesse et allaitement,

· Toxicité cardiaque induite par une autre anthracycline ou doses cumulées maximales obtenues pour une autre anthracycline.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

· Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement des éventuelles modifications toxiques.

· La CERUBIDINE sous forme injectable s'administre par voie intraveineuse stricte.

· Une coloration rouge des urines, de la sueur ou des larmes due à la composition de la daunorubicine peut être observée. Cela pourra durer quelques jours avant un retour à la normale.

· Le traitement par la daunorubicine peut conduire à une hyperuricémie secondaire à un syndrome de lyse tumorale (voir rubrique 4.8).

Précautions d'emploi

Infections et infestations

Toute infection doit être traitée avant le début du traitement par la daunorubicine. Si pendant le traitement, le patient devient fébrile (quel que soit le taux de neutrophiles), un traitement avec des antibiotiques à large spectre doit être instauré (voir rubrique 4.8).

Système hématopoïetique

Le retentissement de ce produit sur l'hématopoïèse appelle une surveillance très attentive des cytologies sanguines périphérique et médullaire.

La myélosuppression peut entraîner de la fièvre, des infections, une septicémie, un choc septique, des hémorragies et une hypoxie tissulaire, ces effets peuvent être potentiellement fatals.

La daunorubicine doit être administrée avec prudence lorsque le nombre de neutrophiles est inférieur à 1 500/mm3.

Des tumeurs malignes secondaires (y compris des leucémies) ont été rapportées lorsque la daunorubicine a été administrée en combinaison avec d'autres traitements antinéoplasiques connus pour être associés à des tumeurs malignes secondaires (voir rubrique 4.8).

Ces tumeurs peuvent survenir au cours d’une thérapie contenant de la daunorubicine, ou plusieurs mois ou années après la fin du traitement. Les patients doivent être surveillés pour les tumeurs malignes secondaires.

Cardiotoxicité

La survenue possible de troubles cardiaques exige un bilan préalable et des contrôles cliniques, radiologiques, électrocardiographiques, échographique ou isotopique.

Une toxicité cardiaque aiguë peut survenir dans la semaine ou plus tard après l'administration de daunorubicine.

Le risque peut être diminué par une surveillance régulière de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) au cours du traitement. L'initiation de médicaments cardio-protecteurs peut être envisagée pour limiter le risque de cardiomyopathie, le traitement doit être interrompu au premier signe de cardiomyopathie. Avant l’initiation du traitement, un bilan cardiaque par ECG et une angiographie par radionucléide multigatée (MUGA) ou une échocardiographie est recommandé, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque élevés de cardiotoxicité.

La méthode quantitative appropriée pour l'évaluation répétitive de la fonction cardiaque (évaluation de la FEVG) comprend l'angiographie par radionucléide multigatée (MUGA) ou l'échocardiographie. Les modifications de l'ECG peuvent être indicatives d'une cardiomyopathie induite par les anthracyclines, mais l'ECG n'est pas une méthode sensible ou spécifique pour le suivi efficace de la cardiotoxicité liée aux anthracyclines.

Les facteurs de risque de cardiotoxicité comprennent les troubles cardiovasculaires actifs ou inactifs, l'hypertension artérielle, une radiothérapie médiastinale/péricardique antérieure ou simultanée, un traitement antérieur avec d'autres anthracyclines ou anthracènediones et l'utilisation concomitante de médicaments pouvant diminuer la contractilité myocardique ou de médicaments cardiotoxiques (par exemple, le trastuzumab ainsi que la mitomycine-C, la dacarbazine, la dactinomycine et le cyclophosphamide). Les anthracyclines, y compris la daunorubicine, ne peuvent être administrées en association avec d'autres médicaments cardiotoxiques que si la fonction cardiaque du patient est étroitement surveillée. Les patients recevant des anthracyclines après un traitement avec d'autres médicaments cardiotoxiques, en particulier ceux à longue demi-vie, comme le trastuzumab, peuvent courir un risque accru de développer une cardiotoxicité. Dans ces circonstances, la dose cumulée totale de 400 mg/m2 pour les adultes ne peut être dépassée qu'avec une extrême prudence.

Le risque d'insuffisance cardiaque congestive augmente significativement lorsque la dose totale cumulée dépasse 300 mg/m2 chez les enfants de plus de 2 ans ou 10 mg/kg chez les enfants de moins de 2 ans (voir rubrique 4.8). La posologie doit être modifiée si un traitement médicamenteux cardiotoxique antérieur ou concomitant est utilisé.

Fonction hépatique

En cas d’altération de la fonction hépatique, la toxicité du produit peut être majorée; il sera donc nécessaire d'adapter la posologie en fonction de la bilirubine sérique.

La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu'il convient de surveiller et de prévenir.

Effets immunosuppresseurs / Sensibilité accrue aux infections

L'administration de vaccins vivants ou vivants atténués à des patients dont le système immunitaire a été fragilisé par une chimiothérapie, y compris la daunorubicine, peut entraîner des infections sévères ou fatales. Les patients qui reçoivent de la daunorubicine ne doivent pas être vaccinés avec des vaccins vivants tel que le vaccin contre la fièvre jaune. Des vaccins morts ou inactivés pourraient être administrés. Ces vaccins pourraient cependant être moins efficaces.

Troubles du système nerveux

Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) également connu sous le nom de syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLPR) :

Des cas de SEPR ont été rapportés avec la daunorubicine utilisée en association avec une chimiothérapie. Le SEPR est un trouble neurologique pouvant se manifester par des céphalées, des convulsions, une léthargie, une confusion mentale, une cécité et d’autres troubles visuels et neurologiques. Une hypertension légère à sévère peut être présente. L’imagerie par résonance magnétique est nécessaire pour confirmer le diagnostic de SEPR. Chez les patients atteints de SEPR, l’arrêt du traitement à la daunorubicine doit être envisagé (voir rubrique 4.8).

Affections gastro-intestinales

Des cas de colites, entérocolites et entérocolites neutropénique (typhlite) ont été observés chez des patients traités par la daunorubicine. Un arrêt du traitement et la mise en place rapide d’un traitement médical approprié est recommandée (voir rubrique 4.8).

Troubles généraux et conditions à respecter pour la voie d’injection / Extravasation

L'administration paraveineuse provoque une irritation locale et, selon la dose, une cellulite sévère, une ulcération douloureuse et une nécrose des tissus. Une administration paraveineuse est suspectée si le patient a une sensation de brûlure autour de l'aiguille de perfusion. Dans certains cas, cela nécessitera une intervention chirurgicale. Des lésions tissulaires irréversibles pourraient survenir. Une phlébite locale, une thrombophlébite et/ou une sclérose/phlébosclérose veineuse peuvent également survenir, en particulier si la daunorubicine est injectée dans de petites veines ou à plusieurs reprises dans la même veine. Le risque de phlébite/thrombophlébite peut être minimisé en respectant les procédures recommandées à la rubrique 4.2. L'utilisation de cathéters ou de ports implantés réduit le risque d'extravasation.

Si une extravasation survient, la perfusion ou l’injection doit être interrompue immédiatement. L’aiguille doit d’abord rester en place, puis être retirée après une brève aspiration. Il est recommandé d’appliquer du diméthylsulfoxyde à 99 % (DMSO à 99 %) sur une zone deux fois plus grande que celle concernée (4 gouttes pour 10 cm2 de surface cutanée) et cela doit être répété trois fois par jour pendant une période d’au moins 14 jours. Si nécessaire, un débridement devra aussi être envisagé. En raison du mécanisme d’incompatibilité (vasoconstriction versus vasodilatation), il est recommandé d’alterner le refroidissement de la zone, par exemple en vue de réduire la douleur, avec l’application de DMSO. Les autres mesures mentionnées dans la littérature sont controversées et de valeur incertaine.

Fertilité

La daunorubicine inhibe la fertilité. Une aménorrhée et une azoospermie pourraient survenir. La gravité dépendra de la dose. Les hommes ainsi que les femmes devront prendre des mesures contraceptives pendant et après le traitement (voir rubrique 4.6). Pour les hommes et les femmes désirant avoir un enfant à la fin du traitement, il est recommandé de consulter un conseiller génétique. Les patients de sexe masculin devront être informés de la possibilité de conserver leur sperme avant de commencer le traitement par par la daunorubicine en raison du risque d’infertilité irréversible.

Utilisation concomitante de phénytoïne

La prudence s'impose lorsque la daunorubicine est utilisée en même temps que la phénytoïne en raison d'une interaction médicamenteuse pouvant affecter à la fois l'exposition plasmatique à la daunorubicine et à la phénytoïne et pouvant entraîner des convulsions (voir rubrique 4.5).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Anti-cancéreux et INR

En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.

Associations contre-indiquées

+ Vaccin antiamarile :

Le vaccin contre la fièvre jaune est contre-indiqué en association avec la daunorubicine en raison du risque de maladie vaccinale systémique fatale (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Associations déconseillées

+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) :

Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.

L'association de la daunorubicine avec la phénytoïne (et par extrapolation la fosphénytoïne) peut conduire à un risque de convulsions puisque la daunorubicine réduit l'absorption gastro-intestinale de la phénytoïne, ou un risque d'augmentation de la toxicité ou de diminution de l'efficacité de la daunorubicine puisque la phénytoïne et la fosphénytoïne augmentent le métabolisme hépatique. (Voir rubrique 4.4).

+ Autres vaccins vivants atténués:

Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

Associations à prendre en compte

+ Agents immunosuppresseurs :

Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.

L'effet immunosuppresseur de la daunorubicine peut être plus prononcé lorsque la daunorubicine est administrée en concomitance avec d'autres agents immunosuppresseurs.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes

Les femmes en âge de procréer doivent être averties d'éviter une grossesse pendant qu'elles sont sous daunorubicine et doivent être informées du risque potentiel pour le fœtus. Les femmes en âge de procréer doivent effectuer un test de grossesse avant le début d’un traitement par la daunorubicine. Les hommes ayant des partenaires sexuelles fertiles doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et 4 mois après la dernière prise de daunorubicine. Les femmes doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et durant 7 mois après la dernière prise de daunorubicine.

Grossesse

Il n'y a pas de données sur l'utilisation de la daunorubicine chez la femme enceinte. Sur la base des résultats d’études chez l’animal et de son mécanisme d'action, la daunorubicine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, sauf si l'état clinique de la femme nécessite un traitement et justifie le risque potentiel pour le fœtus (voir rubrique 5.3).

Si le médicament est utilisé pendant la grossesse, ou si la patiente devient enceinte alors qu'elle reçoit de la daunorubicine, la femme doit être informée du risque potentiel pour le fœtus. Dans tous les cas, un examen cardiologique et une numération globulaire sont recommandés chez les fœtus et les nouveau-nés nés de mères ayant reçu un traitement pendant la grossesse

Allaitement

Il n’y a pas d’information sur l’excrétion de la daunorubicine dans le lait maternel. En raison du risque d’effets indésirables graves chez les enfants allaités, l’allaitement est contre-indiqué pendant le traitement avec la daunorubicine (voir rubrique 4.3).

Fertilité

La daunorubicine pourrait causer des dommages chromosomiques aux spermatozoïdes humains. Pour les hommes et les femmes désirant avoir un enfant à la fin du traitement, il est recommandé de consulter un conseiller génétique Les patients de sexe masculin devront être informés de la possibilité de conserver leur sperme avant de commencer le traitement par la daunorubicine en raison du risque d'infertilité irréversible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucune étude sur les effets impactant la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée. Cependant, une confusion, des convulsions et des troubles visuels ont été observés chez des patients traités par la daunorubicine en association avec d’autres médicaments (voir rubrique 4.4).

De plus, la daunorubicine provoque des épisodes de nausées et de vomissements, ce qui dans certains cas pourrait affecter la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

Les patients doivent être avertis de l'impact possible des effets indésirables sur leur capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines et être avertis de ne pas conduire ou d'utiliser des machines s'ils ressentent ces effets indésirables pendant le traitement.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables associés à la daunorubicine provenant des études cliniques et de la surveillance post-commercialisation sont listés dans le tableau ci-dessous.

Les effets indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et peuvent survenir aux fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Pour chaque fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Classe de système d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Infections et infestations

Très fréquent

Infections* graves (incluant septicémie, choc septique et pneumopathie)

* pouvant parfois être fatales

Néoplasmes bénins, malins et non spécifiés (incluant kystes et polypes)

Fréquence indéterminée

Leucémie: des cas de tumeurs malignes secondaires, incluant la leucémie myeloïde aïgue ont été rapportés en lien avec la daunorubicine lorsqu'elle est utilisée en combinaison avec d'autres traitements antinéoplasiques connus pour être associés à des tumeurs malignes secondaires (voir rubrique 4.4)

Syndrome myélodysplasique

Troubles du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique / réaction anaphylactoïde

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée

Syndrome de lyse tumorale (voir rubrique 4.4), hyperuricémie, déshydratation

Troubles du système nerveux

Fréquence indéterminée

Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible (voir rubrique 4.4), une évolution fatale a été rapportée

Troubles du système sanguin et du système lymphatique (voir rubrique 4.4)

Très fréquent

Insuffisance médullaire (une insuffisance médullaire est observée chez tous les patients traités par daunorubicine, pouvant aller jusqu'à une aplasie sévère dans une proportion variable de cas. Elle peut se compliquer d'infection sévère ou opportuniste.) ; Myélosuppression (voir rubrique 4.4) ; Thrombocytopénie ; Neutropénie ; Leucopénie ; Anémie

Fréquence indéterminée

Neutropénie fébrile, une évolution fatale a été rapportée

Affections cardiaques

Fréquent

Insuffisance cardiaque congestive ; Cardiotoxicité

Rare

Cardiomyopathie

Fréquence indéterminée

Cardiomyopathie restrictive ; Infarctus du myocarde ; Tachyarythmies supraventriculaires* ; Ischémie myocardique ; Myocardite/péricardite

* Tels que tachycardie sinusale, contractions ventriculaires prématurées, bloc cardiaque

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

Choc ; Hémorragie ; Phlébosclérose ; Thrombophlébite ; Bouffées de chaleur

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquence indéterminée

Hypoxie ; Toxicité pulmonaire

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Douleur abdominale ; Inflammation des muqueuses ; Diarrhée ; Vomissements ; Nausée

Peu fréquent

Entérocolite ; Stomatite

Fréquence indéterminée

Colite neutropénique ; Colite ; Œsophagite ; Ulcération buccale ; Glossite

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

Une évolution fatale a été rapportée

Fréquent

Alopécie dans 90 % des cas, réversible à l'arrêt du traitement

Peu fréquent

Urticaire ; Eruption cutanée

Fréquence indéterminée

Œdème angioneurotique ; Phénomène de « rappel » (en territoire irradié fait de douleurs et d’érythème pouvant durer plusieurs jours) ; Pigmentation des ongles ; Hyperpigmentation cutanée ; Dermatite de contact ; Érythème ; Prurit

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée (voir rubrique 4.4)

Syndrome néphrotique ; Néphropathie urique ; Chromaturie (coloration rougeâtre des urines pendant plusieurs jours)

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Infertilité (voir rubrique 4.4) ; Azoospermie ; Aménorrhée ; Oligospermie

Affections congénitales, familiales et génétiques

Fréquence indéterminée

Aplasie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Pyrexie (voir rubrique 4.4)

Peu fréquent

Extravasation (douleur locale immédiate/sensation de brûlure, cellulite sévère, ulcération douloureuse). Il faut interrompre la perfusion, aspirer le maximum de produit infiltré, faire un pansement froid, injecter éventuellement un corticoïde, appliquer éventuellement localement du DMSO : une surveillance quotidienne est nécessaire. L’utilisation des cathéters ou de chambres implantables réduit ce risque

Rare

Nécrose au site d'injection

Fréquence indéterminée

Décès ; Douleur ; Phlébite au site de perfusion (voir rubrique 4.4) ; Frissons

Investigations

Peu fréquent

Électrocardiogramme anormal (tels que : changements d'onde ST-T non spécifiques, complexe QRS à basse tension, ondes T)

Fréquence indéterminée

Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme, augmentation des enzymes hépatiques (y compris augmentation de la bilirubine sanguine, augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation de la phosphatase alcaline sanguine)

Description des effets secondaires principaux

Dépression de la moëlle osseuse

L'administration d'une dose thérapeutique entraîne une suppression évidente de l'activité médullaire (leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie, la survenue d'anémie est plus rare) chez tous les patients, et dans de nombreux cas une aplasie sévère peut se développer, avec des infections graves, des infections opportunistes et des hémorragies comme complications possibles. (voir rubrique 4.4).

La leucopénie et la thrombocytopénie sont les plus fréquentes entre le jour 10 et le jour 14 après le début du traitement. Trois semaines après la dernière administration, la suppression de la moelle osseuse aura généralement complètement été rétablie, bien que la suppression de la moëlle osseuse puisse parfois être retardée, prolongée et cumulative.

Affections cardiaques

L'effet indésirable cumulatif limitant la dose est la cardiotoxicité (voir rubrique 4.4). Le spectre de la cardiotoxicité est variable, allant des modifications transitoires précoces de l'ECG à la cardiomyopathie tardive liée à la dose et souvent non diagnostiquée. Cela se manifeste cliniquement par une dyspnée, une cyanose, un œdème périphérique, une hépatomégalie, une ascite, un épanchement pleural et une insuffisance cardiaque, entraînant parfois le décès par insuffisance cardiaque aiguë. La sévérité et la fréquence de ces effets indésirables dépendent de la dose cumulée de daunorubicine.

Les lésions toxiques myocardiques dues à la daunorubicine peuvent prendre l'une des deux formes suivantes :

· Symptômes primitifs : des arythmies supraventriculaires (tachycardie sinusale, contractions ventriculaires prématurées, bloc AV), des modifications non spécifiques de l'onde ST-T, un complexe QRS à basse tension, parfois une tachycardie ventriculaire. Une myocardite aiguë avec péricardite a été rapportée après une dose unique et se caractérise par une insuffisance cardiaque congestive soudaine.

· Symptômes tardifs : le risque de cardiotoxicité augmente avec des doses plus élevées de daunorubicine. Le risque de cardiotoxicité est plus élevé chez les enfants de moins de 15 ans et chez les patients de plus de 70 ans. Les effets indésirables cardiovasculaires peuvent se manifester des mois, voire des années après la fin du traitement.

Affections gastro-intestinales

Des nausées et des vomissements peuvent survenir immédiatement après l'administration et se poursuivre pendant une période de 24 à 48 heures. Des douleurs abdominales et de la diarrhée surviennent parfois. Les lésions des muqueuses du tube digestif peuvent être présentes sous forme de stomatite, de glossite, d'œsophagite et d'ulcères. La mucosite/stomatite survient généralement 5 à 7 jours après l'administration. Les premiers signes sont une douleur ou une sensation de brûlure et un rougissement de la muqueuse buccale, suivis d'un érythème, d'érosions/ulcérations de la muqueuse buccale, d'hémorragies et d'infections après 2 à 3 jours (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

Le risque d'insuffisance cardiaque congestive augmente significativement lorsque la dose cumulée totale dépasse 300 mg/m2 chez les enfants de plus de 2 ans ou 10 mg/kg chez les enfants de moins de 2 ans. La cardiotoxicité peut être plus fréquente chez les enfants (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets indésirables soient majorés. Il faut donc effectuer régulièrement des numérations formules sanguine et médullaire et des contrôles cardiologiques, radiologiques et échographiques pour guider d'éventuels gestes symptomatiques.

Traitement de l'empoisonnement

Des numérations régulières du sang et de la moelle osseuse, des examens cardiaques, des radiographies et des ultrasons doivent être effectués pour aider à fournir un traitement symptomatique si nécessaire.

Il n'existe aucun antidote spécifique connu à la daunorubicine. En cas de faiblesse myocardique, un cardiologue doit être consulté et le traitement par la daunorubicine doit être interrompu. En cas de myélosuppression prononcée, un traitement de soutien doit être instauré, en fonction du système myélopoïétique le plus gravement atteint, par exemple le transfert du patient dans un environnement aseptique ou les transfusions des éléments cellulaires manquants.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique :

ANTHRACYCLINES ET APPARENTES

ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES

(L : Anticancéreux et immunosuppresseurs)

ANTINEOPLASIQUE CYTOSTATIQUE DE LA FAMILLE DES ANTHRACYCLINES (ANTIBIOTIQUES).

Code ATC : L01DB02.

Ce médicament interagit avec l'ADN en s'intercalant entre deux bases adjacentes, provoquant des changements de structure et de fonction des molécules d'ADN.

Aucune étude contrôlée sur la population pédiatrique n'a été conduite.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Après injection IV, ce médicament a une demi-vie plasmatique biphasique (40 min et 46-55 h), elle est métabolisée dans le foie, son excrétion urinaire est faible (10 % de la dose administrée en 24 h, 25 % en 5 jours). Son élimination biliaire est estimée à 40 %.

5.3. Données de sécurité préclinique

La daunorubicine est génotoxique et cancérigène chez le rat et la souris. Il a été démontré que la daunorubicine induisait des lésions chromosomiques dans le test d'aberration chromosomique in vitro sur des lymphocytes humains, et in vivo sur des lymphocytes humains et sur des cellules de moelle osseuse humaine et de rat. La daunorubicine induit une mutagénicité dans le test de mutation inverse bactérienne (Test de Ames).

La daunorubicine a montré des effets tératogènes et embryotoxiques dans des études chez l’animal. De plus, la daunorubicine a provoqué une atrophie testiculaire et une aplasie totale des spermatocytes dans les tubules séminifères chez le chien.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre : mannitol.

Solvant : eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

Héparine sodique, corticoïdes, fludarabine : risque de précipitation.

6.3. Durée de conservation

Avant reconstitution : 3 ans.

Après reconstitution : voir rubrique 6.4.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant reconstitution : à conserver à une température inférieure à 25°C.

Après reconstitution : 24 heures à une température comprise entre +2°C et +8°C (au réfrigérateur).

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

· Poudre en flacon (verre incolore de type I) de 7 ml fermé par un bouchon (caoutchouc butyl) + 4 ml de solvant en ampoule bouteille (verre incolore de type I) de 5 ml. Boîte de 1 flacon et 1 ampoule.

· Poudre en flacon (verre incolore de type I) de 7 ml fermé par un bouchon (caoutchouc butyl). Boîte de 10 flacons.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique 4.2).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 562 010 9 9 : boîte de 1 flacon (verre incolore) de poudre + 1 ampoule (verre incolore) de solvant.

· 34009 550 480 5 3 : boîte de 10 flacons (verre incolore) de poudre.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

Liste I.

Médicament soumis à prescription hospitalière.

Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie.

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.


Notice patient

ANSM - Mis à jour le : 16/12/2024

Dénomination du médicament

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion

Daunorubicine

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion ?

3. Comment utiliser CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : ANTHRACYCLINES ET APPARENTES - ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES (L : Anticancéreux et immunosuppresseurs)

Code ATC : L01DB02.

Ce médicament appartient à une famille de médicaments appelés antinéoplasiques cytostatiques. Ces médicaments agissent sur les cellules cancéreuses en empêchant leur multiplication.

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion est utilisé chez l’adulte pour traiter certains cancers affectant notamment :

· le sang (leucémies),

· les ganglions (lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens).

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion est utilisé également pour traiter chez l’enfant certains cancers affectant le sang.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion ?

N’utilisez jamais CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion dans les cas suivants :

· si vous êtes allergique à la substance active (la daunorubicine) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

· si vous êtes enceinte (voir « Grossesse et allaitement »),

· si vous allaitez (voir « Grossesse et allaitement »),

· si vous souffrez d’une maladie cardiaque,

· si vous venez d’être vacciné ou allez être vacciné contre une maladie tropicale appelé fièvre jaune (vaccin antiamarile),

· si vous prenez un autre médicament assurez-vous que l’association avec CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion n’est pas contre-indiquée (Voir le paragraphe « Autres médicaments et CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion »).

Avertissements et précautions

L’administration de ce médicament nécessite une surveillance médicale rigoureuse par un professionnel de santé (médecin ou infirmière).

Durant le traitement votre médecin vous demandera régulièrement de faire des analyses de sang pour contrôler le nombre globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.

Vous devez également faire des contrôles :

· cardiologiques,

· cliniques,

· radiologiques,

· échographiques.

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion :

· Si vous présentez une inhibition de la formation de sang dans la moelle osseuse (dépression de la moelle osseuse), votre médecin contrôlera régulièrement votre formule sanguine, la fonction de votre moelle osseuse, de votre foie et de vos reins.

· Si vous avez une maladie grave du foie (insuffisance hépatique) ou si vous présentez une augmentation de la quantité d’acide urique présent dans votre sang, votre médecin vous surveillera plus particulièrement.

· Si vous avez un problème cardiaque quelconque, si vous avez plus de 70 ans ou moins de 15 ans, parlez-en à votre médecin. Une vérification cardiaque attentive peut être nécessaire avant de commencer et pendant le traitement. Le traitement doit être interrompu si un problème important est détecté.

· Si vous avez un épanchement liquidien (extravasation) associé à une sensation de brûlure, suivie d'une mort lente (nécrose) de la peau, qui se transforme en ulcères profonds douloureux, parlez-en à votre médecin.

· Si vous devez recevoir un vaccin. L'administration de vaccins vivants ou vivants atténués à des patients dont le système immunitaire est affecté par des agents chimiothérapeutiques, y compris la daunorubicine, pourrait entraîner des infections graves ou fatales. Les patients qui reçoivent de la daunorubicine ne doivent pas être vaccinés avec des vaccins vivants. comme le vaccin contre la fièvre jaune. Des vaccins morts ou inactivés peuvent être administrés. Cependant, ces vaccins peuvent être moins efficaces.

Vous devez être traité de toute infection éventuelle avant le début du traitement par CERUBIDINE. Si pendant le traitement vous devenez fébrile (accès de fièvre) ou développez une infection, prévenez immédiatement votre médecin. Il pourra décider de vous administrer un traitement à base d’antibiotiques à large spectre.

Le traitement par CERUBIDINE peut provoquer une hyperuricémie (quantité excessive d’acide urique dans le sang). Cela est secondaire au processus de destruction des cellules cancéreuses.

Pendant le traitement par ce médicament, une colite (inflammation du gros intestin), une entérocolite (inflammation de l’intestin parfois grave) et une typhlite (maladie de l’intestin) peuvent survenir. Si l’un de ces effets survient, votre médecin pourra décider d’arrêter le traitement par CERUBIDINE et vous administrer un traitement médical approprié. (Voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).

Un trouble neurologique appelé Syndrome d’Encéphalopathie Postérieure Réversible (SEPR) a été rapporté lorsque le traitement par daunorubicine a été utilisé en association avec d’autres traitements anticancéreux. Le SEPR peut provoquer des symptômes tels que des maux de tête, des convulsions, une léthargie, une confusion mentale et des troubles de la vision. Si vous présentez un quelconque de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

Votre urine, votre sueur ou vos larmes peuvent être colorées en rouge en raison de la composition de la daunorubicine. Cela va durer quelques jours puis revenir à la normale.

La dose exacte de Cerubidine sera déterminée par votre médecin. Cela dépendra de votre âge, de votre taille, de votre poids et de votre état de santé général.

Autres médicaments et CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

Vous ne devez jamais utiliser CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion si :

· Vous devez faire une radiothérapie dans l'espace entre la poitrine.

· Vous devez prendre d'autres agents anticancéreux (cytostatiques), tels que le trastuzumab, la mitomycine-C, la dacarbazine, la dactinomycine et le cyclophosphamide qui augmentent le risque de lésions cardiaques (cardiotoxicité).

· Vous prenez des médicaments pouvant affecter la moëlle osseuse, par exemple, autres traitements anticancéreux, sulfamide ou chloramphénicol (utilisés pour traiter l'infection), diphénylhydantoïne (utilisé pour traiter l'épilepsie), amidopyrine-delivative (utilisé pour soulager la douleur), agents antirétroviraux (utilisés pour traiter l’infection au VIH) pouvant altérer la formation des cellules sanguines.

· Vous avez été vacciné ou allez être vacciné contre une maladie tropicale appelée fièvre jaune (vaccin antiamarile). Ce vaccin en association avec la daunorubicine n'est pas recommandé en raison du risque de maladie vaccinale systémique fatale (voir rubrique 2 – Avertissement et précautions).

· Vous avez été vacciné par un vaccin vivant atténué (comme par exemple la rougeole, la rubéole, les oreillons, la poliomyélite, la tuberculose, la varicelle…),

· Vous avez pris de la phénytoïne (médicament utilisé pour traiter l’épilepsie). CERUBIDINE peut diminuer l'absorption de la phénytoïne (un médicament contre l'épilepsie) par le tractus gastro-intestinal et donc également réduire son efficacité (risque de convulsions). En cas d'administration simultanée, votre médecin doit ajuster la dose de phénytoïne.

Le cancer augmente le risque de survenue de caillots dans les vaisseaux sanguins. Si votre médecin décide de vous prescrire un médicament anticoagulant pour fluidifier le sang en complément de votre traitement contre le cancer, il vous demandera de faire régulièrement une prise de sang pour surveiller l’INR.

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion avec des aliments, des boissons et de l’alcool

Sans objet.

Grossesse, allaitement et fertilité

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, rapprochez-vous de votre médecin ou de votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

Daunorubicine ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par daunorubicien et durant 7 mois après la fin du traitement. La daunorubicine peut être nocive pour les bébés à naître quand utilisée par des femmes enceintes. Si vous êtes enceinte ou tombez enceinte pendant le traitement, consultez immédiatement un médecin.Les hommes doivent également utiliser une méthode de contraception efficace et être avertis de ne pas concevoir d'enfant pendant le traitement par daunorubicine et durant 4 mois après la fin du traitement.Étant donné que le traitement par daunorubicine peut entraîner une infertilité et des dommages génétiques, il peut être recommandé aux hommes d'envisager la conservation du sperme avant le début du traitement.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

CERUBIDINE provoque des épisodes de nausées et de vomissements, de la confusion, des convulsions et des troubles visuels, qui peuvent dans certains cas entraîner une altération de l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion contient :

Sans objet.

3. COMMENT UTILISER CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion ?

Votre médecin évaluera la dose à administrer selon votre état de santé.

Ce médicament sera préparé et vous sera injecté par un professionnel de santé dans une veine par l’intermédiaire d’une perfusion intraveineuse rapide.

Si vous avez utilisé plus de CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion que vous n’auriez dû :

Prévenir immédiatement votre médecin qui jugera de la conduite à tenir.

Si vous oubliez d’utiliser CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion :

Sans objet.

Si vous arrêtez d’utiliser CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion :

Sans objet.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

La classification des évènements indésirables en fonction de leur fréquence est la suivante : très fréquent (peuvent affecter plus de 1 personne sur 10), fréquent (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10), peu fréquent (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100), rare (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1000), très rare (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :

La daunorubicine peut réduire le nombre de globules blancs qui combattent les infections, le nombre des globules rouges (entraînant fatigue et faiblesse) ainsi que le nombre des cellules sanguines qui aident le sang à coaguler (plaquettes) entraînant des troubles du saignement tels que des saignements de nez et des ecchymoses.

Ces effets sont plus prononcés 2 semaines après le début du traitement et disparaissent généralement 3 semaines après le début du traitement. Cependant, cela peut quelquefois prendre plus de temps pour revenir à la normale.

Par conséquent, vous devez informer immédiatement votre médecin si vous ressentez :

· fièvre, frissons, mal de gorge, toux ou tout autre symptôme d'infection,

· saignement ou ecchymose sans blessure.

Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

· La daunorubicine peut également provoquer des problèmes cardiaques et des lésions du muscle cardiaque pouvant être associées à des douleurs thoraciques et des difficultés respiratoires lors d'efforts et en position horizontale (inflammation aiguë du cœur). Informez immédiatement votre médecin si vous ressentez des douleurs dans la poitrine, dans les jambes ou si vous vous sentez essoufflé. Des problèmes cardiaques peuvent survenir même des mois ou des années après la fin du traitement.

· Inflammation du tube digestif, y compris de la bouche (mucosite), diarrhée, douleur abdominale (ventre), vomissements ou nausées.

· Perte de cheveux (généralement réversible).

· Fièvre.

Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

· Éruption cutanée avec démangeaisons sévères et urticaire.

· Rougeur de la peau, douleur et gonflement autour du site de perfusion, causés par une fuite du produit d'une veine dans les tissus environnants.

· Inflammation du tube digestif (entérocolite), inflammation de la muqueuse de la bouche (stomatite).

Effets indésirables dont la fréquence est indéterminée :

· Œdème du cerveau avec des symptômes généralement temporaires tels que maux de tête, problèmes de vision, confusion, convulsions.

· Sévères réactions allergiques qui peuvent mettre la vie en danger. Les signes comprennent des bouffées de chaleur, des démangeaisons, une respiration sifflante et un gonflement de la bouche, de la langue ou de la gorge pouvant gêner la respiration. Vous devez alors en informer immédiatement un médecin.

· Œdème généralisé dû à des problèmes rénaux (syndrome néphrotique).

· Fièvre associée à un faible nombre de globules blancs.

· État de choc (état caractérisé par une forte diminution de la pression artérielle, une pâleur, agitation, un pouls faible et rapide, une peau moite et marbrée et une diminution de la conscience.

· Saignements.

· Problèmes rénaux dus à la mort massive de cellules tumorales.

· Apparition de cellules anormales dans votre sang à long terme.

· Battements de cœur lents, rapides ou irréguliers.

· Bouffées de chaleur.

· Inflammation de la veine avec formation d'un caillot sanguin, se sent souvent comme un cordon douloureux un peu dur avec une peau rouge au-dessus (phlébite au site de perfusion).

· Lésions pulmonaires.

· Déficit en oxygène dans les tissus.

· Déshydratation.

· Obstruction du flux urinaire par précipitation de cristaux d'acide urique (néphropathie urique).

· Acide urique trop élevé (hyperuricémie) dans le sang.

· Réaction tissulaire se développant sur l'ensemble d'une zone précédemment irradiée (phénomène de rappel).

· Décoloration de la peau et des ongles.

· Syndrome de lyse tumorale (processus de destruction des cellules cancéreuses).

· Leucémie secondaire si vous recevez ce médicament avec d’autres antinéoplasiques (médicaments utilisés pour bloquer la prolifération des cellules cancéreuses).

· Troubles cardiaques précoces : troubles du rythme.

· Maladie inflammatoire de l’intestin (gros intestin) incluant entérocolite (inflammation de l’intestin parfois grave) et typhlite (maladie de l’intestin).

· Les règles peuvent être supprimées.

· Infertilité.

· Les urines peuvent être colorées en rouge pendant plusieurs jours après administration.

· Azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le sperme).

· Oligospermie (Réduction du nombre de spermatozoïdes).

· Douleur, frissons.

L'utilisation de la daunorubicine pendant la grossesse peut être nocive pour le bébé.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion après la date de péremption indiquée sur la boîte.

Avant reconstitution : à conserver à une température inférieure à 25 °C.

Après reconstitution : 24 heures à une température comprise entre +2 et +8 °C (au réfrigérateur).

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion

· La substance active est :

Chlorhydrate de daunorubicine....................................................................................... 21,4 mg

Quantité correspondante en daunorubicine...................................................................... 20,0 mg

Pour un flacon de poudre

· Les autres composants sont :

Poudre : mannitol.

Solvant : eau pour préparations injectables.

Qu’est-ce que CERUBIDINE 20 mg, poudre pour solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur

Poudre pour solution pour perfusion. Boîte de 1 flacon + 1 ampoule ou boîte de 10 flacons.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Fabricant

CENEXI – LABORATOIRES THISSEN

2-6 RUE DE LA PAPYREE

1420 BRAINE L’ALLEUD

BELGIQUE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

A l’attention du personnel soignant

Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d’assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.

En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :

· mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d’éviter toute projection de solution sur la peau,

· porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,

· mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains,

· préparer la solution sur un champ de travail,

· arrêter la perfusion, en cas d’injection hors de la veine,

· éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,

· détruire les déchets toxiques,

· manipuler les excréta et vomissures avec précaution.

Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.