Dernière mise à jour le 30/06/2025
DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable
Ce médicament n'est ou ne sera bientôt plus disponible sur le marché.
Si vous prenez actuellement ce médicament, il vous est recommandé d'en parler avec votre médecin
ou avec votre pharmacien qui pourra vous orienter vers un autre traitement.
Présentations
> 1 flacon(s) en verre de 100 ml
Code CIP : 559 489-5 ou 34009 559 489 5 7
Déclaration d'arrêt de commercialisation : 19/02/2025
Cette présentation n'est pas agréée aux collectivités
Service médical rendu (SMR)
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)
ANSM - Mis à jour le : 18/07/2024
DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de doxorubicine................................................................................................ 200 mg
Pour 100 mL de solution injectable.
Excipient à effet notoire : sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
· Sarcomes des os et des parties molles ;
· Maladie de Hodgkin, lymphomes non hodgkiniens ;
· Tumeurs solides de l'enfant ;
· Cancers du poumon ;
· Leucémies aiguës et chroniques ;
· Cancers de la vessie, de l'ovaire, de l'estomac.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Administration intraveineuse :
La dose totale de doxorubicine par cycle peut varier en fonction du protocole thérapeutique (monothérapie ou association à d’autres cytotoxiques) et de l’indication thérapeutique.
Dose initiale recommandée :
En monothérapie, la dose initiale recommandée par cycle chez l’adulte est de 60 à 90 mg/m2 de surface corporelle.
La dose totale par cycle peut être administrée en dose unique ou sur 3 jours successifs ou enfin à J1 et J8. Dans les conditions où le patient récupère normalement de la toxicité induite par le traitement (notamment dépression médullaire et stomatite), chaque cycle peut être répété toutes les 3 à 4 semaines.
L’administration de la doxorubicine en cycle hebdomadaire de 10 à 20 mg/m2 a aussi montré son efficacité. Si la doxorubicine est utilisée en association avec d’autres cytotoxiques dont la toxicité peut se surajouter, la dose recommandée par cycle est alors de 30 à 60 mg/m2.
Adaptation posologique :
· Atteinte de la fonction hépatique :
Le taux de bilirubine doit être surveillé avant chaque traitement. En cas d’atteinte de la fonction hépatique (voir rubrique 4.4), des réductions de doses sont recommandées selon :
Paramètres de biochimie sérique |
Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique) |
Bilirubine : 20-51 μmol/l Ou ASAT : 2 à 4 fois la limite supérieure de la normale |
50
|
Bilirubine > 51 μmol/l Ou ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale |
25 |
La doxorubicine ne doit pas être administrée chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique (voir rubrique 4.3).
Autres populations particulières : des doses initiales plus faibles ou un espacement plus important des cycles de traitement doivent être envisagés chez les patients lourdement prétraités, les enfants, les personnes âgées, les patients obèses ou les patients avec un envahissement médullaire tumoral (voir rubrique 4.4).
Administration intravésicale :
La doxorubicine administrée par voie intravésicale peut être utilisée pour le traitement des tumeurs superficielles de la vessie ou en prophylaxie pour réduire la résurgence après une résection trans-urétrale. L’administration intravésicale n’est pas appropriée pour le traitement des tumeurs invasives qui ont envahi la couche musculeuse de la paroi de la vessie.
Mode d’administration
Administration intraveineuse
La dose de doxorubicine doit être injectée en 3 à 5 minutes minimum et en 10 minutes maximum (afin de réduire le risque de thrombose ou d’extravasation) dans la tubulure d'une perfusion veineuse de solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9 % ou de solution de glucose à 5 %:
Une injection directe en bolus n’est pas recommandée en raison du risque d’extravasation, qui peut survenir même en présence d’un retour sanguin adéquat à l’aspiration.
ATTENTION
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse.
Toute extravasation risquerait de produire une nécrose des tissus environnants. Dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
Administration intravésicale
Des instillations de 30 à 50 mg dans 25 à 50 mL de solution saline sont recommandées. En cas de toxicité locale (cystite), la dose doit être instillée dans 50 à 100 mL de solution alcaline. Le patient doit continuer à recevoir des instillations à intervalles hebdomadaires à mensuels (voir rubrique 4.4).
La doxorubicine doit être instillée à l’aide d’un cathéter maintenu en intravésical pendant 1 à 2 heures. Pendant l’instillation, le patient doit se retourner afin de s’assurer que la muqueuse vésicale ait le plus de contact possible avec la solution administrée. Afin d’éviter une dilution du produit dans les urines, le patient doit être informé de ne boire aucune boisson dans les 12 heures précédant l’instillation. Le patient doit uriner à la fin de l’instillation.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet. |
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
· grossesse
· allaitement (voir rubrique 4.6).
· en association avec des vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) (voir rubrique 4.5) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie ;
Administration intraveineuse :
· myélosuppression persistante ;
· insuffisance hépatique sévère ;
· insuffisance myocardique sévère ;
· infarctus du myocarde récent ;
· arythmie sévère ;
· traitements antérieurs par la doxorubicine, daunorubicine, épirubicine, idarubicine et/ou d’autres anthracyclines ou anthracènediones à la dose maximale cumulative (voir rubrique 4.4).
Administration intravésicale :
· infections urinaires ;
· inflammation de la vessie ;
· hématurie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La doxorubicine ne doit être administrée que sous la surveillance de médecins qualifiés ayant l’expérience de l’usage des traitements cytotoxiques.
Avant d’initier un traitement par la doxorubicine, le patient devra s’être rétabli des toxicités aiguës (telles que stomatite, neutropénie, thrombopénie et infections généralisées) induites par un traitement cytotoxique antérieur.
La clairance systémique de la doxorubicine est réduite chez les patients obèses (> 130 % par rapport à une personne de poids normal (voir rubrique 4.2).
Ce médicament est déconseillé en association avec la phénytoïne (et, par extrapolation, la fosphénytoïne) et l’olaparib (voir rubrique 4.5).
Fonction cardiaque
Un risque de cardiotoxicité est associé au traitement par les anthracyclines. Elle peut se manifester de façon immédiate ou retardée.
Cardiotoxicité immédiate : elle consiste principalement en une tachycardie sinusale, et/ou des anomalies de l’électrocardiogramme (ECG) telles que des modifications non spécifiques de l’onde ST-T. des tachyarythmies incluant des complexes ventriculaires prématurés, une tachycardie ventriculaire, une bradycardie ainsi que des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire et intra-ventriculaire(bloc de branche) ont été également décrits. Ces effets, rarement importants sur le plan clinique, ne constituent habituellement pas un motif d'arrêt du traitement et ne sont généralement pas prédictifs du développement d'une cardiotoxicité retardée.
Cardiotoxicité retardée : elle peut se développer tardivement au cours du traitement ou dans les deux à trois mois qui suivent la fin de celui-ci. Des cas plus tardifs survenant plusieurs mois voire plusieurs années après la fin du traitement ont également été décrits.
Une cardiomyopathie retardée se manifeste par une réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) et/ou des signes et symptômes d'insuffisance cardiaque congestive tels que dyspnée, œdème pulmonaire, œdème déclive, cardiomégalie et hépatomégalie, oligurie, ascite, épanchement pleural et rythme de galop. Des effets subaigus tels que péricardites/myocardites ont aussi été rapportés. Une insuffisance cardiaque congestive menaçant le pronostic vital est la forme la plus sévère de cardiomyopathie induite par les anthracyclines et représente la toxicité cumulative limitant la dose de ce médicament.
La fonction cardiaque doit être évaluée avant et tout au long du traitement afin de réduire le risque d'insuffisance cardiaque sévère. Il est possible de réduire le risque par un suivi régulier de la FEVG au cours du traitement avec arrêt immédiat de la doxorubicine dès les premiers signes d'altération fonctionnelle. La méthode quantitative appropriée pour l'évaluation répétée de la fonction cardiaque (évaluation de la FEVG) comprend la scintigraphie ventriculaire (MUGA) ou l'échocardiographie (ECHO). Une évaluation cardiaque initiale au moyen d'un ECG et accompagnée soit d'une scintigraphie ventriculaire soit d'une échocardiographie est recommandée, tout particulièrement chez les patients présentant des facteurs de risque de toxicité cardiaque accrue. Des déterminations répétées de la FEVG par MUGA ou ECHO doivent être réalisées en particulier lors de l'utilisation de doses élevées et cumulatives d'anthracyclines. La technique utilisée pour l'évaluation doit être reproductible tout au long du suivi.
La probabilité de développer une insuffisance cardiaque congestive, estimée à environ 1 à 2 % pour une dose cumulée de 300 mg/m², augmente lentement jusqu’à des doses cumulatives de doxorubicine de 450-550 mg/m². Au-delà, le risque de développer une insuffisance cardiaque congestive augmente rapidement, il est recommandé de ne pas dépasser une dose cumulative maximale de 550 mg/m².
Les facteurs de risque de toxicité cardiaque sont notamment une affection cardio-vasculaire active ou latente, une radiothérapie antérieure ou concomitante au niveau de la région médiastinale/péricardique, un traitement antérieur par d'autres anthracyclines ou des anthracènediones et l'utilisation concomitante d'autres médicaments pouvant altérer la contractilité cardiaque ou des médicaments cardiotoxiques (par ex, trastuzumab). Les anthracyclines, dont la doxorubicine, ne doivent être administrés en association avec d’autres médicaments cardiotoxiques que sous l’étroite surveillance de la fonction cardiaque du patient (voir rubrique 4.5). Les patients recevant des anthracyclines après l’arrêt d’un traitement par d’autres médicaments cardiotoxiques, particulièrement ceux présentant une longue demi-vie, tel que le trastuzumab, peuvent être sujets à un risque accru de cardiotoxicité. La demi-vie rapportée du trastuzumab est variable. Le trastuzumab peut persister dans la circulation jusqu'à 7 mois.
Par conséquent, les prescripteurs doivent éviter, lorsque cela est possible, les traitements contenant une anthracycline pendant les 7 mois qui suivent l’arrêt du trastuzumab. Si cela n’est pas possible, la fonction cardiaque du patient doit être surveillée attentivement.
Le suivi de la fonction cardiaque doit être particulièrement strict chez les patients qui reçoivent des doses cumulatives élevées et chez ceux présentant des facteurs de risque. Néanmoins, la toxicité cardiaque associée à la doxorubicine peut survenir avec des doses cumulatives plus faibles, que des facteurs de risque soient présents ou non.
Le risque de développer une cardiotoxicité retardée à la suite de l’administration de doxorubicine est plus important chez l’enfant et l’adolescent. Le risque est également plus important chez la femme que chez l’homme. Il convient donc d’effectuer un suivi cardiaque régulier.
Il est probable que la toxicité de la doxorubicine et des autres anthracyclines ou des anthracènediones soit additive.
Toxicité hématologique
Comme les autres cytotoxiques, la doxorubicine peut provoquer une myélosuppression. Les paramètres hématologiques, dont la numération des globules blancs, doivent être évalués avant et pendant chaque cycle de traitement. La principale anomalie hématologique de la doxorubicine est une leucopénie et/ou une granulocytopénie (neutropénie) dose-dépendante et réversible ; cette manifestation est aussi la toxicité aiguë dose-limitante la plus fréquente. La leucopénie et la neutropénie atteignent généralement le nadir entre le 10ème et le 14ème jour de traitement ; les valeurs de leucocytes/neutrophiles se normalisant dans la plupart des cas vers le 21ème jour. Une thrombocytopénie et une anémie peuvent aussi survenir. Les conséquences cliniques d’une myélosuppression sévère incluent fièvre, infection, sepsis/septicémie, choc septique, hémorragie, hypoxie tissulaire ou décès.
Leucémies secondaires
Une leucémie secondaire, précédée ou non d’une phase préleucémique a été rapportée chez des patients traités par anthracyclines, dont la doxorubicine.
La leucémie secondaire est plus fréquente quand de tels médicaments sont administrés :
· en association avec des agents antinéoplasiques agissant sur l’ADN ;
· en association avec une radiothérapie ;
· chez des patients lourdement prétraités par des cytotoxiques ;
· ou lorsque les doses d’anthracyclines ont été successivement augmentées.
Ces leucémies peuvent présenter une période de latence de 1 à 3 ans.
Toxicité gastro-intestinale
La doxorubicine est émétisante. Une mucite et/ou stomatite apparait généralement en début de traitement. En cas de gravité, elle peut évoluer en quelques jours vers une ulcération de la muqueuse. La plupart des patients guérissent vers la 3ème semaine de traitement.
Fonction hépatique
L’élimination étant principalement hépato-biliaire, les taux de bilirubine sérique totale et d’ASAT doivent être déterminés avant et pendant le traitement. Les patients ayant un taux de bilirubine ou d’ASAT élevé risquent de présenter un ralentissement de la clairance de la doxorubicine associé à une augmentation de sa toxicité globale. En conséquence, un ajustement posologique est recommandé (voir rubrique 4.2). En cas d’insuffisance hépatique sévère, la doxorubicine ne doit pas être administrée (voir rubrique 4.3).
Réaction au point d’injection
Une injection dans un petit vaisseau ou des injections répétées dans la même veine peuvent provoquer une phlébo-sclérose. Le respect des modalités d’administration (voir rubrique 4.2) peut minimiser le risque de phlébite/thrombophlébite au site d’injection.
Extravasation
L’extravasation de la doxorubicine pendant l’injection intraveineuse peut provoquer une douleur locale, des lésions sévères des tissus (vésication, cellulite sévère) et une nécrose. Si des signes ou des symptômes d’extravasation apparaissent pendant l’administration intraveineuse de la doxorubicine, la perfusion du produit doit être immédiatement interrompue.
Autres
La doxorubicine peut potentialiser la toxicité d’autres traitements anticancéreux. Une exacerbation de cystite hémorragique induite par le cyclophosphamide et une augmentation de l’hépatotoxicité induite par le 6-mercaptopurine ont été rapportées. Des toxicités radio-induites (sur le myocarde, les muqueuses, la peau et le foie) ont aussi été rapportées.
Comme avec d’autres agents cytotoxiques, des thrombophlébites et des phénomènes thromboemboliques, dont l’embolie pulmonaire (dans certains cas fatale), ont été rapportés lors de la prise de la doxorubicine.
Syndrome de lyse tumorale
La doxorubicine peut entrainer une hyperuricémie en raison d’un catabolisme important des purines résultant de la lyse rapide des cellules cancéreuses induite par le traitement cytotoxique (syndrome de lyse tumorale).
Les taux sanguins d’acide urique, de potassium, de phosphate et de calcium, ainsi que la créatinine doivent être contrôlés après l’initiation du traitement.
L’hydratation, une alcalinisation des urines très prudente et un traitement prophylactique par allopurinol (1ère intention) ou par un autre agent hypouricémiant pour prévenir l’hyperuricémie, peuvent minimiser les complications potentielles du syndrome de lyse tumorale.
Effets immunosuppresseurs- sensibilité accrue aux infections
L’administration de vaccins vivants ou vivants atténués chez des patients immunodéprimés par une chimiothérapie incluant la doxorubicine, peut entrainer des infections sévères ou fatales.
La vaccination avec un vaccin vivant doit être évitée chez les patients recevant de la doxorubicine. Les vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés. Cependant la réponse à de tels vaccins peut être diminuée.
Toxicité embryo-fœtale
La doxorubicine peut provoquer une génotoxicité. Une méthode de contraception efficace est requise pour les patients hommes et femmes durant le traitement et pendant une certaine période après le traitement par doxorubicine. Il doit être conseillé aux patients qui souhaitent avoir des enfants après la fin du traitement d’obtenir, si cela est approprié et disponible, un avis médical sur le plan génétique (voir rubriques 4.6 et 5.3)
Mises en garde et précautions d’emploi liées à d’autres voies d’administration :
Administration intravésicale :
L’administration de la doxorubicine par voie intravésicale peut entrainer des symptômes de cystite chimique (dysurie, polyurie, nycturie, strangurie, hématurie, gêne vésicale, nécrose de la paroi vésicale) et de constriction vésicale. Une attention spéciale est requise en cas de cathétérisation (obstruction de l’urètre due à une tumeur intravésicale massive).
Excipient
Ce médicament contient 354,00 mg de sodium par flacon de 100 mL, ce qui équivaut à 17,7 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
INTERACTIONS LIEES A LA DOXORUBICINE
La doxorubicine est surtout utilisée en association avec d’autres cytotoxiques.
Une toxicité additive peut survenir notamment pour les effets médullaires/hématologiques et gastro-intestinaux (voir rubrique 4.4). L’utilisation de la doxorubicine dans des chimiothérapies associant d’autres produits potentiellement cardiotoxiques (par exemple : cyclophosphamide), de même que l’utilisation concomitante d’autres produits à visée cardiaque (par exemple, inhibiteurs calciques) requièrent une surveillance de la fonction cardiaque tout-au-long du traitement.
Les modifications de la fonction hépatique induites par des traitements concomitants peuvent affecter le métabolisme, la pharmacocinétique, l’efficacité et/ou la toxicité de la doxorubicine.
Quand le paclitaxel est administré avant la doxorubicine, il peut augmenter les taux plasmatiques de la doxorubicine et/ou de ses métabolites. Certaines données indiquent que cet effet est mineur quand l’anthracycline est administrée avant le paclitaxel.
Associations à prendre en compte
+ Sorafénib
En cas d’association au sorafénib, risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de la doxorubicine.
Lors de la prise concomitante de sorafénib à la posologie de 400 mg, deux fois par jour, l'aire sous la courbe de doxorubicine a été dans certains cas augmentée (21 % - 47 %) et dans d'autres cas inchangé. La signification clinique de ces résultats n’est pas connue.
+ Vérapamil
Risque de majoration de la toxicité de la doxorubicine par augmentation de ses concentrations plasmatiques.
Autres interactions :
La doxorubicine est le substrat majeur des cytochromes P450 CYP3A4 et CYP2D6 et de la glycoprotéine P (P-gp). Des interactions cliniquement significatives induisant l’augmentation de la concentration ainsi que de l’effet thérapeutique de la doxorubicine ont été rapportées avec les inhibiteurs des CYP3A4, CYP2D6 et /ou glycoprotéine P (par exemple : vérapamil). Les inducteurs de la CYP3A4 (par exemple : phénobarbital, phénytoïne, millepertuis) et de la glycoprotéine P peuvent diminuer la concentration de doxorubicine.
L’ajout de la ciclosporine à la doxorubicine peut conduire à une augmentation de l’aire sous la courbe concentration-temps (ASC) de la doxorubicine et du doxorubicinol. Cette augmentation est probablement due à la diminution de la clairance de la molécule mère et une diminution du métabolisme du doxorubicinol. Des publications suggèrent que l’ajout de ciclosporine à la doxorubicine, entraine une toxicité hématologique plus importante et plus longue qu’avec la doxorubicine seule. Des cas de coma et de convulsions ont également été décrits suite à l’administration concomitante de ces deux molécules.
INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR (acénocoumarol, fluindione, phénindione, tioclomarol, warfarine).
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe).
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
CONTRE-INDICATION et pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Risque de survenue de convulsions par diminution de l’absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d’efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
+ Olaparib
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Contrôle plus fréquent de l’INR.
Associations à prendre en compte
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
+ Flucytosine
Risque de majoration de la toxicité hématologique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Ce médicament est contre-indiqué en cas de grossesse et/ou pendant l’allaitement.
Grossesse
L’embryotoxicité de la doxorubicine a été confirmée in vitro et in vivo. L’administration de la doxorubicine à des rats femelles avant et pendant la fécondation, la grossesse et l’allaitement, a été toxique pour la femelle et le fœtus.
La toxicité fœtale de la doxorubicine administrée à la femme enceinte a été démontrée. Si une femme reçoit de la doxorubicine durant sa grossesse ou qu’elle tombe enceinte alors qu’elle est traitée par la doxorubicine, elle doit être informée des risques encourus par le fœtus.
Femmes en âge de procréer / Contraception chez les hommes et les femmes
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d’éviter de tomber enceintes et d’utiliser une contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins 6 mois et 10 jours après la dernière dose. Il doit être conseillé aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d’utiliser une contraception efficace pendant le traitement par doxorubicine et pendant au moins 3 mois et 10 jours après la dernière dose (voir rubrique 4.4).
Allaitement
La doxorubicine est excrétée dans le lait maternel. En raison de la possibilité d’effets indésirables graves dus à la doxorubicine chez les nourrissons allaités, les femmes traitées par doxorubicine ne doivent pas allaiter pendant leur traitement par doxorubicine et pendant au moins 10 jours après la dernière dose.
Fertilité
Chez la femme, le traitement par doxorubicine peut causer une stérilité. La doxorubicine peut entraîner une aménorrhée. L’ovulation et les menstruations réapparaissent généralement après l’arrêt du traitement, bien qu’une ménopause précoce puisse apparaître.
Chez l’homme, la doxorubicine est mutagène et peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes. Une oligospermie ou une azoospermie peut apparaître et être permanente. Cependant, un retour à la normal du taux de spermatozoïdes a été plusieurs fois rapporté. Cela peut se produire plusieurs années après la fin du traitement.
Les hommes et les femmes doivent demander conseil sur la préservation de la fertilité avant le traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables rapportés suite au traitement par doxorubicine sont présentés ci-dessous par classes de système d’organe MedDRA et par fréquence.
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 10 %), fréquent (≥ 1 % à < 10 %), peu fréquent (≥ 0,1 % à < 1 %), rare (≥ 0,01 % à < 0,1 %), très rare (< 0,01 %), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau des Effets indésirables
Infections et infestations |
|
Très fréquent |
Infection |
Fréquent |
Sepsis |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) |
|
Fréquence indéterminée |
Leucémie lymphoïde aiguë, leucémie myéloïde aiguë |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
|
Très fréquent |
Leucopénie, neutropénie, anémie, thrombocytopénie |
Affections du système immunitaire |
|
Fréquence indéterminée |
Réaction anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
Très fréquent |
Anorexie |
Fréquence indéterminée |
Déshydratation, hyperuricémie |
Affections oculaires |
|
Fréquent |
Conjonctivite |
Fréquence indéterminée |
Kératite, augmentation du larmoiement |
Affections cardiaques |
|
Fréquent |
Insuffisance cardiaque congestive, tachycardie sinusale et ventriculaire |
Fréquence indéterminée |
Bloc auriculo-ventriculaire et bloc de branche, tachyarythmie |
Affections vasculaires |
|
Peu fréquent |
Embolie |
Fréquence indéterminée |
Choc, hémorragie, thrombophlébite, phlébite, bouffées de chaleur |
Affections gastro-intestinales |
|
Très fréquent |
Inflammation des muqueuses/stomatite, diarrhée, vomissements, nausées |
Fréquent |
Œsophagite, douleurs abdominales |
Fréquence indéterminée |
Hémorragie gastro-intestinale, gastrite érosive, colite, décoloration des muqueuses |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
|
Très fréquent |
Erythrodysesthésie palmoplantaire, alopécie |
Fréquent |
Urticaire, rash, hyperpigmentation cutanée, hyperpigmentation unguéale |
Fréquence indéterminée |
Réaction de photosensibilité, réaction de rappel, prurit, trouble cutané |
Affections du rein et des voies urinaires |
|
Fréquence indéterminée |
Chromaturie a |
Affections des organes de reproduction et du sein |
|
Fréquence indéterminée |
Aménorrhée, azoospermie, oligospermie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
|
Très fréquent |
Pyrexie, asthénie, frissons |
Fréquent |
Réaction au point de perfusion |
Fréquence indéterminée |
Malaise |
Investigations |
|
Très fréquent |
Diminution de la fraction d’éjection, anomalies de l’électrocardiogramme, anomalies des transaminases, prise de poids b |
a Pendant un à deux jours après l’administration b observée chez des patients présentant un cancer du sein précoce et recevant une thérapie adjuvante à base de doxorubicine (étude NSABP B-15) |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets indésirables soient exagérés.
Sont observés notamment : une myélosuppression sévère (principalement leucopénie et thrombocytopénie), une toxicité gastro-intestinale (principalement mucite) ainsi qu’une toxicité cardiaque aiguë. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTHRACYCLINES ET APPARENTES, code ATC : L01DB01.
Antinéoplasique cytostatique antibiotique de la famille des anthracyclines.
Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l'A.D.N. et de l'A.R.N. comme agent intercalant au niveau de l'A.D.N.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La courbe d'élimination plasmatique du produit est triphasique avec une phase initiale rapide, d'une demi-vie d'environ 5 minutes et une phase terminale lente, d'une demi-vie d'environ 36 heures.
La doxorubicine est éliminée essentiellement par l'excrétion biliaire sous forme de produit inchangé et de métabolites (40 à 50 % de la dose en 7 jours).
L'excrétion urinaire est négligeable (environ 10 % de la dose, principalement sous forme de produit inchangé).
Compte-tenu de l'élimination hépato-biliaire de la doxorubicine, toute modification de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques du produit avec une demi-vie très allongée en cas d'insuffisance hépatique sévère et un risque de toxicité.
5.3. Données de sécurité préclinique
La doxorubicine est génotoxique dans une batterie de tests in-vitro ou in-vivo. Une augmentation de l’incidence des tumeurs mammaires chez le rat a été rapportée. Il a été également constaté une tendance au retard voire à l’arrêt de la maturation folliculaire chez le chien femelle.
Altération de la fertilité
Dans les études chez l’animal, la doxorubicine a montré des effets toxiques sur les organes de reproduction males, se traduisant par une atrophie testiculaire, une dégénérescence diffuse des tubules séminifères et une hypospermie.
Chlorure de sodium, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.
La doxorubicine ne doit pas être mélangée avec le fluorouracile (par exemple dans la même poche de perfusion ou au site d’injection en Y d’une tubulure de perfusion IV) depuis qu’il a été rapporté que ces médicaments sont incompatibles car un précipité pourrait se former. Si une association de la doxorubicine avec le fluorouracile est nécessaire, il est recommandé de rincer la tubulure IV entre l’administration de ces deux médicaments.
Après dilution dans du chlorure de sodium à 0,9 % ou du glucose à 5 % pour des solutions de concentration comprises entre 0,05 et 5 mg/mL, la stabilité physicochimique a été démontrée pendant 7 jours à une température comprise entre 15°C et 25°C et à l'abri de la lumière. Toutefois, d'un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
100 mL de solution en flacon (verre de type I) avec bouchon en butylélastomère ; boîte de 1.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La solution peut être diluée dans du chlorure de sodium à 0,9 % ou du glucose à 5 % à des concentrations comprises entre 0,05 et 5 mg/mL.
La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique 4.2).
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
En cas de fuite ou de renversement du produit, la surface doit être laissée en contact avec l’hypochlorite de sodium dilué (1% de chlore libre) puis rincée avec de l’eau.
En cas de contact accidentel de la solution avec la peau, laver immédiatement et abondamment à l’eau savonneuse ou avec une solution de bicarbonate de sodium, et consulter un médecin.
Cependant, il convient de ne pas abimer la peau en frottant avec une brosse.
En cas de contact avec le ou les yeux, retenir la paupière en arrière, rincer abondamment à l’eau pendant au moins 15 minutes, puis consulter un médecin.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100- 110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 559 489 5 7 : 100 mL en flacon (verre); boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Médicament à prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
ANSM - Mis à jour le : 18/07/2024
DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable
Chlorhydrate de doxorubicine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable ?
3. Comment utiliser DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Ce médicament est un cytostatique : il empêche la croissance de certaines cellules.
Il est préconisé notamment dans certaines maladies du sein, des os, du poumon, de la vessie, de l’ovaire, de l’estomac, des ganglions et du sang.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable ?
N’utilisez jamais DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable :
· si vous êtes allergique à la doxorubicine, à un autre médicament de la même classe (anthracyclines, anthracèdiones) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· grossesse ;
· allaitement
· en association avec les vaccins vivants atténués (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie (voir « Autres médicaments et DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable »).
Si ce médicament vous est injecté dans une veine, n’utilisez jamais DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL dans les cas suivants :
· atteinte des cellules de la moelle osseuse ;
· maladie grave du foie ;
· insuffisance du muscle cardiaque sévère ;
· infarctus du myocarde récent ;
· trouble grave du rythme cardiaque ;
· traitement antérieur par un produit de la même classe à dose maximale.
Si ce médicament vous est injecté dans la vessie, n’utilisez jamais DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL dans les cas suivants :
· infections urinaires ;
· inflammation de la vessie ;
· hématurie (présence de sang dans les urines).
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d’utiliser DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable.
Ce traitement ne peut être administré que sous SURVEILLANCE MEDICALE RIGOUREUSE.
Avant de commencer le traitement, votre médecin s’assurera que vous ne souffrez pas d’éventuels effets indésirables issus d’une chimiothérapie antérieure.
La vitesse d’élimination de ce médicament dans le sang est réduite chez les patients obèses.
Avant et pendant le traitement, la surveillance médicale comporte habituellement :
· un examen médical ;
· des examens biologiques précisant : l'état du sang (numération et formule sanguine) et de la fonction hépatique ;
· une surveillance cardiaque.
Ce médicament est déconseillé en association avec la phénytoïne (et, par extrapolation, la fosphénytoïne) et l’olaparib.
Cette surveillance médicale est particulièrement étroite en cas d'insuffisance hépatique, d'anomalies de la numération sanguine, d'antécédents de maladie cardiaque et si vous prenez ou avez pris récemment du trastuzumab (un médicament utilisé dans le traitement de certains cancers). Le trastuzumab peut persister dans l’organisme jusqu’à 7 mois. Comme le trastuzumab peut endommager le cœur, vous ne devez pas utiliser DOXORUBICINE TEVA jusqu’à 7 mois après l’arrêt du trastuzumab. Si DOXORUBICINE TEVA est utilisé avant ce délai, votre fonction cardiaque doit alors être surveillée attentivement.
De même, vous serez particulièrement suivi si vous prenez de fortes doses de DOXORUBICINE TEVA compte-tenu des éventuels effets de ce médicament sur la moelle osseuse.
La destruction des cellules de la tumeur peut entrainer une augmentation de l’acide urique dans votre sang. Une analyse détaillée du sang après l’initiation du traitement permettra de suivre l’évolution de son taux.
Si vous avez reçu un traitement radiothérapeutique, n’omettez pas de le signaler à votre médecin.
L’injection de ce médicament peut entraîner une inflammation de la veine. En cas de douleur, signalez-le à votre médecin.
DOXORUBICINE TEVA peut potentialiser la toxicité d’autres traitements anticancéreux (notamment au niveau du cœur, de la moelle osseuse, du sang, et au niveau gastro-intestinal).
L’utilisation d’un vaccin vivant ou vivant atténué (rougeole, rubéole, oreillons, poliomyélite, tuberculose, varicelle) peut entrainer, chez les patients dont les défenses immunitaires sont affaiblies par la chimiothérapie comportant DOXORUBICINE TEVA, des infections sévères voire fatales.
Les vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés. Cependant la réponse à de tels vaccins peut être diminuée.
DOXORUBICINE TEVA peut provoquer des problèmes d’infertilité et endommager les cellules reproductrices. Les hommes et les femmes doivent utiliser une méthode de contraception efficace durant leur traitement et pendant une certaine période après leur traitement par doxorubicine (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »). Si vous souhaitez avoir des enfants après le traitement par doxorubicine, vous devez parler avec votre médecin de conseil génétique et des options pour préserver la fertilité avant de commencer le traitement.
Si DOXORUBICINE TEVA est administré dans la vessie, ce médicament peut entrainer une inflammation et une constriction de celle-ci.
Une surveillance hématologique régulière est nécessaire.
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable
Incompatibilités
Ne pas mélanger DOXORUBICINE TEVA avec un autre produit, notamment l’héparine (risque de précipité), ou des solutions alcalines (entraînant l’hydrolyse de la doxorubicine).
La doxorubicine ne doit pas être mélangée avec le fluorouracile (par exemple dans la même poche de perfusion ou au site d’injection en Y d’une tubulure de perfusion IV) depuis qu’il a été rapporté que ces médicaments sont incompatibles car un précipité pourrait se former. Si une association de la doxorubicine avec le fluorouracile est nécessaire, il est recommandé de rincer la tubulure IV entre l’administration de ces deux médicaments.
Utilisation d'autres médicaments
Ce médicament est contre-indiqué en association avec :
· Les vaccins vivants atténués (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie.
Ce médicament est déconseillée en association avec :
· La phénytoïne (et, par extrapolation, la fosphénytoïne) (médicaments utilisés dans le traitement de l’épilepsie).
· L’olaparib (médicament utilisé dans le traitement de certains cancers de l’ovaire).
Autres interactions :
La prise de DOXORUBICINE TEVA associée à d’autres médicaments anticancéreux peut augmenter la toxicité de ces produits, notamment au niveau de la moelle osseuse, du sang, de l’estomac ou de l’intestin. Les effets sur le foie pourront affecter l’efficacité et ou la toxicité de la doxorubicine.
La prise de DOXORUBICINE TEVA associée au cyclophosphamide, à d’autres médicaments de la même classe ou des médicaments agissant sur le cœur, nécessite une surveillance particulière de la fonction cardiaque tout au long du traitement.
Des précautions particulières doivent être prises lorsque le paclitaxel est associé à la doxorubicine.
Prévenez votre médecin si vous prenez des médicaments de la classe des antivitamines K ou des immunosuppresseurs ou de la flucytosine (médicament utilisé dans le traitement des mycoses systémiques).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
La doxorubicine pouvant provoquer des malformations fœtales, il est important de prévenir votre médecin si vous pensez être enceinte.
Contraception chez les femmes en âge de procréer
Vous devez toujours utiliser une contraception efficace pendant le traitement par DOXORUBICINE TEVA et pendant au moins 6,5 mois après la dernière dose. Parlez à votre médecin des méthodes de contraception qui vous conviennent à vous et à votre partenaire.
Contraception chez les hommes
Les hommes doivent toujours utiliser une contraception efficace pendant le traitement par DOXORUBICINE TEVA et pendant au moins 3,5 mois après la dernière dose.
Allaitement
La doxorubicine pouvant être nocive pour l’enfant allaité, n'allaitez pas pendant le traitement par DOXORUBICINE TEVA et pendant au moins 10 jours après la dernière dose.
Fertilité
Chez la femme, le traitement par DOXORUBICINE TEVA peut causer une stérilité. DOXORUBICINE TEVA peut entraîner une absence de règles. L’ovulation et les règles réapparaissent généralement après l’arrêt du traitement, bien qu’une ménopause précoce puisse apparaître.
Chez l’homme, DOXORUBICINE TEVA peut atteindre les spermatozoïdes.
Les hommes et les femmes traités doivent demander conseil sur la préservation de la fertilité avant le traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé.
DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable contient du sodium.
Ce médicament contient 354 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon de 100 mL. Cela équivaut à 17,7 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3. COMMENT UTILISER DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose administrée doit être évaluée en tenant compte de l'état clinique du patient (hématologique, cardiaque, hépatique et rénal), des doses des autres cytotoxiques associés et de l’indication.
Mode et voie d’administration
Ce médicament vous sera administré par un professionnel de santé.
Incompatibilités
Un contact prolongé avec une solution de pH alcalin doit être évité car il entraine une dégradation du médicament.
DOXORUBICINE TEVA ne doit pas être mélangé avec de l’héparine ou avec le 5-fluorouracile car un précipité pourrait se former.
Administration
Voie intraveineuse
La solution doit être injectée en 3 à 5 minutes et en 10 minutes maximum (afin de réduire le risque d’extravasation et de thrombose) dans la tubulure d’une perfusion intraveineuse de solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9 % ou de solution de glucose à 5 %
Une injection directe en bolus n’est pas recommandée.
ATTENTION :
Il est extrêmement important de s’assurer que l’administration est intraveineuse.
Toute sortie (extravasation) risquerait de produire une nécrose (mort cellulaire) des tissus environnants. Dans ce cas il convient d’interrompre immédiatement l’injection.
Voie intravésicale
Des instillations de 30 à 50 mg dans 25 à 50 mL de solution saline sont recommandées. En cas de toxicité locale (cystite), la dose doit être instillée dans 50 à100 mL de solution alcaline. Le patient doit continuer à recevoir des instillations à intervalles hebdomadaires à mensuels (voir rubrique 4.4). .
La doxorubicine doit être instillée à l’aide d’un cathéter maintenu en intravésical pendant 1 à 2 heures. Pendant l’instillation, le patient doit se retourner afin de s’assurer que la muqueuse vésicale ait le plus de contact possible avec la solution administrée. Afin d’éviter une dilution du produit dans les urines, le patient doit être informé de ne boire aucune boisson dans les 12 heures précédant l’instillation. Le patient doit uriner à la fin de l’instillation.
A l'attention du personnel soignant :
Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.
En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :
· mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,
· porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,
· mettre des gants à usage unique après lavage aseptique des mains,
· préparer la solution sur un champ de travail,
· arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,
· éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,
· détruire les déchets toxiques,
· manipuler les excréta et vomissures avec précaution.
Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
En cas de fuite ou de renversement du produit, la surface doit être traitée puis laissée en contact avec de l’hypochlorite de sodium dilué (1 %de chlore libre) puis rincée avec de l’eau.
En cas de contact accidentel de la solution avec la peau ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à l’eau savonneuse ou avec une solution de bicarbonate de sodium, et consulter un médecin.
Cependant, il convient de ne pas abimer la peau en frottant avec une brosse.
En cas de contact avec le ou les yeux, retenir la paupière en arrière, rincer abondamment à l’eau pendant au moins 15 minutes, puis consulter un médecin.
Fréquence d'administration
Voie intraveineuse :
Chaque traitement est séparé d'un intervalle de 3 à 4 semaines.
Voie intravésicale :
Le patient reçoit des instillations à intervalles hebdomadaires à mensuels.
Durée du traitement
La durée du traitement est définie par votre médecin.
Si vous avez utilisé plus de DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable que vous n’auriez dû :
Transfert du patient en unités de soins spécialisées où des mesures appropriées seront prises.
L'hémodialyse est inutile.
En cas de surdosage, sont notamment observés : une atteinte sévère de la moelle osseuse, une toxicité gastro-intestinale et une toxicité cardiaque aiguë.
Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines pour guider d'éventuelles transfusions.
Si vous oubliez d’utiliser DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable :
Si vous arrêtez d’utiliser DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Au cours du traitement, il est possible que surviennent :
Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus de 1 patient sur 10) :
· infection ;
· une chute des globules blancs (leucopénie, neutropénie), des plaquettes sanguines (éléments du sang qui jouent un rôle important dans la coagulation sanguine) et des globules rouges (anémie).
Cette chute des globules blancs peut s’accompagner de frissons, de fièvre et de signes d’infections qui nécessitent immédiatement un avis médical ;
· diminution de l’appétit ;
· des troubles digestifs : nausées, vomissements. Ces troubles peuvent être supprimés voire prévenus par un traitement anti-nauséeux approprié ;
· diarrhée, une inflammation de la muqueuse buccale (stomatite) ;
· une chute des cheveux (alopécie). Celle-ci s’observe dans 90 % des cas, mais elle est réversible à l’arrêt du traitement ; ampoules et/ou éruptions pouvant être douloureuses sur les pieds et les mains (syndrome main-pied) ;
· fatigue, fièvre, frissons ;
· diminution de la fraction d’éjection, anomalies de l’électrocardiogramme (ECG), anomalies du taux d’enzymes hépatiques (transaminases), prise de poids.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 à 10 patients sur 100) :
· infection généralisée (sepsis) ;
· conjonctivite ;
· des troubles cardiaques : insuffisance cardiaque, accélération du rythme cardiaque (tachycardie) ;
· des douleurs abdominales, inflammation de l’œsophage (œsophagite) ;
· éruption cutanée (rash), urticaire, modification de la couleur de la peau et des ongles (hyperpigmentation cutanée et unguéale) ;
· des réactions localisées au site d'injection.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 à 10 patients sur 1 000) :
· des troubles vasculaires : embolie.
Effets indésirables dont la fréquence n’est pas connue :
· des leucémies ont été rapportées (leucémie lymphoïde aiguë, leucémie myéloïde aiguë). Elles sont accessibles à un traitement curateur ;
· allergie généralisée (réaction anaphylactique) ;
· déshydratation, augmentation de l’acide urique dans le sang (hyperuricémie) ;
· inflammation de la cornée, larmoiements ;
· des troubles cardiaques : battements accélérés et irréguliers du cœur (tachyarythmie), troubles du rythme cardiaque (bloc auriculo-ventriculaire et bloc de branche) ;
· hémorragie, bouffées de chaleur, phlébite (obstruction d’une veine due à un caillot) ; thrombophlébite, choc (malaise brutal avec chute de la tension artérielle) ;
· lésions de l’estomac, saignement au niveau de l’estomac ou des intestins, changement de la couleur de l’intérieur de la bouche, inflammation de l’intestin (colite) ;
· démangeaison, réaction cutanée lors de l’exposition au soleil et aux UV (photosensibilité), réaction cutanée récurrente lors de l’administration du médicament (réaction de rappel), rougeur des mains, des pieds, des coudes, des genoux et de la tête ;
· coloration excessive des urines (chromaturie) ;
· arrêt des règles (aménorrhée), réduction (oligospermie) voire la disparition (azoospermie) des spermatozoïdes dans le sperme ;
· malaise ;
Ces troubles peuvent survenir même si le traitement a un effet favorable. Il faut les signaler au médecin qui a en charge votre traitement ;
D’une manière générale, les troubles cardiaques peuvent être prévenus grâce à une surveillance régulière, notamment par une échographie cardiaque ou électrocardiogramme (ECG) ;
Le passage du médicament en dehors de la veine risque d’entraîner une destruction des tissus avoisinants; il convient d’avertir immédiatement le personnel soignant en cas de sensation anormale sur le trajet de la veine perfusée.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr/
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Après dilution dans du chlorure de sodium à 0,9 % ou du glucose à 5 % pour des solutions de concentration comprises entre 0,05 et 5 mg/mL, la stabilité physicochimique a été démontrée pendant 7 jours à une température comprise entre 15°C et 25°C et à l'abri de la lumière. Toutefois, d'un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient DOXORUBICINE TEVA 200 mg/100 mL, solution injectable
· La substance active est :
Chlorhydrate de doxorubicine.......................................................................................... 200 mg
Pour 100 mL de solution injectable.
· Les autres composants sont :
Chlorure de sodium, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable. Boîte de 1 flacon de 100 mL.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
100- 110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
100- 110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
Swensweg 5
P.O.Box 552
2003 RN, HAARLEM
PAYS-BAS
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :
Propriétés pharmacologiques :
Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l’A.D.N. et de l’A.R.N. comme agent intercalant au niveau de l’A.D.N.
Eléments de pharmacocinétiques :
Après administration par voie intraveineuse, la doxorubicine quitte rapidement le plasma sanguin pour se fixer sur les tissus sous forme active, non métabolisée.
La courbe d'élimination plasmatique du produit est triphasique avec une phase initiale rapide, d'une demi-vie d'environ 5 minutes et une phase terminale lente, d'une demi-vie d'environ 36 heures.
La doxorubicine est éliminée essentiellement par l'excrétion biliaire sous forme de produit inchangé et de métabolites (40 à 50% de la dose en 7 jours).
L'excrétion urinaire est négligeable (environ 10% de la dose, principalement sous forme de produit inchangé).
Compte tenu de l'élimination hépato-biliaire de la doxorubicine, toute modification de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques du produit avec une demi-vie très allongée en cas d'insuffisance hépatique sévère et un risque de toxicité (Cf. RCP).