Dernière mise à jour le 30/06/2025

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BI MISSILOR 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé

 remboursable

 sur ordonnance uniquement

 générique

Date de l'autorisation : 24/11/2005

Ce médicament n'est ou ne sera bientôt plus disponible sur le marché.
Si vous prenez actuellement ce médicament, il vous est recommandé d'en parler avec votre médecin ou avec votre pharmacien qui pourra vous orienter vers un autre traitement.

Indications thérapeutiques

Classe pharmacothérapeutique : ASSOCIATIONS D’ANTIBACTERIENS, Spiramycine et metronidazole - code ATC : J01RA04.

Ce médicament est une association d’antibiotiques antibactériens de la famille des macrolides (spiramycine) et de la famille des imidazolés (métronidazole).

Ce médicament est indiqué dans le traitement des infections buccales et dentaires tels que certains abcès dentaires.

Ce médicament est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 15 ans.

Groupe(s) générique(s)

Ce médicament appartient au(x) groupe(s) générique(s) suivants :

Composition en substances actives

  • Comprimé ( Composition pour un comprimé )
    • > spiramycine 1,5 M.U.I.
    • > métronidazole 250 mg
Présentations

> plaquette(s) PVC-Aluminium de 10 comprimé(s)

Code CIP : 371 102-6 ou 34009 371 102 6 6
Déclaration d'arrêt de commercialisation : 27/03/2024
Cette présentation n'est pas agréée aux collectivités

En pharmacie de ville :
  • Prix hors honoraire de dispensation : 3,72 €
  • Honoraire de dispensation : 1,02 €
  • Prix honoraire compris : 4,74 €
  • Taux de remboursement :65%
Service médical rendu (SMR)
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Autres informations
  • Titulaire de l'autorisation : Pierre FABRE MEDICAMENT
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  • Statut de l'autorisation : Valide
  • Type de procédure :  Procédure nationale
  • Code CIS :  6 534 676 5
Résumé des Caractéristiques du Produit

ANSM - Mis à jour le : 21/10/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BI MISSILOR 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Spiramycine...................................................................................................................... 1,5 M.U.I.

Métronidazole....................................................................................................................... 250 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé blanc.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

BI MISSILOR comprimé pelliculé est indiqué dans le traitement curatif d’infections odonto-stomatologiques tels que des abcès dentaires, chez l’adulte et chez l’enfant, après avoir évalué le rapport bénéfice-risque d’un traitement par cette association fixe à base de spiramycine-métronidazole et lorsqu’un autre traitement antibiotique ne peut pas être utilisé (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1).

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

BI MISSILOR est indiqué chez les adultes et enfants de plus de 15 ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

ENFANT DE PLUS DE 15 ANS ET ADULTE :

· 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas (soit : 3 à 4,5 M.U.I. de spiramycine et 500 à 750 mg de métronidazole)

· Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 4 comprimés par jour.

Il existe une incertitude sur la dose optimale de cette association fixe (voir rubrique 5.1).

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés doivent être avalés avec un grand verre d’eau.

Les comprimés sont à prendre au cours du repas.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la spiramycine et/ou au métronidazole et/ou au métronidazole et/ou à tout autre antibiotique de la famille des imidazolés ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Enfants de moins de 15 ans.

· Traitements concomitants avec certains médicaments susceptibles d’induire des torsades de pointes : amiodarone, citalopram, disopyramide, dompéridone, dronédarone, érythromycine par voie intraveineuse, escitalopram, hydroquinidine, hydroxyzine, méquitazine, moxifloxacine, pipéraquine, quinidine, sotalol, torémifène, vandétanib, vincamine par voie intraveineuse (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Cadre d’utilisation de cette spécialité

Dans la mesure où il est attendu qu’une monothérapie antibiotique soit adaptée au traitement de la plupart des infections odonto-stomatologiques, il convient de peser la nécessité du recours à une association fixe à base de spiramycine-métronidazole compte tenu de la possibilité d’une prise séparée de chaque antibiotique. Il est recommandé d’utiliser en première intention dans les infections odonto-stomatologiques le traitement antibiotique présentant le meilleur rapport bénéfice-risque

Hypersensibilité / peau et annexes

· Des réactions d’allergie, y compris des chocs anaphylactiques, peuvent survenir et mettre en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.8). Dans ces cas, le métronidazole doit être interrompu et un traitement médical adapté doit être mis en place.

· Des cas de réactions cutanées sévères incluant syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique Aigüe Généralisée (PEAG) ont été rapportés avec la spiramycine/ metronidazole. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et une surveillance cutanée rapprochée doit être pratiquée.

· La survenue de signes ou symptômes de Syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses) ou PEAG (Pustulose Exanthématique Aiguë Généralisée) (voir rubrique 4.8) impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine ou de métronidazole seule ou associée.

Système nerveux central

· Si des symptômes évocateurs d’encéphalopathie ou de syndrome cérébelleux (par exemple : ataxie, dysarthrie, troubles de la démarche, nystagmus, tremblements, vertiges, confusions, convulsions, neuropathies sensitives périphériques, céphalées (voir rubrique 4.8)) apparaissent, la prise en charge du patient doit être immédiatement réévaluée et le traitement par le métronidazole doit être arrêté.

· Des cas d’encéphalopathie ont été rapportés avec le métronidazole lors de la surveillance post-commercialisation. Des cas de modifications de l’IRM associées à une encéphalopathie ont également été observés (voir rubrique 4.8). Les lésions observées sont localisées le plus fréquemment dans le cervelet (particulièrement dans le noyau dentelé) et dans le splenium du corps calleux. La plupart des cas d’encéphalopathie et de modifications de l’IRM sont réversibles à l’arrêt du traitement. D’exceptionnels cas d’évolution fatale ont été rapportés.

· Surveiller l’apparition de signes évocateurs d’encéphalopathie ou en cas d’aggravation chez les malades atteints d’affection neurologique centrale.

· En cas de méningite aseptique sous métronidazole, la réintroduction du traitement est déconseillée ou doit faire l’objet d’une appréciation du rapport bénéfice-risque en cas d’infection grave.

Système nerveux périphérique

· Surveiller l’apparition de signes évocateurs de neuropathies périphériques, en particulier en cas de traitement prolongé ou chez les malades atteints d’affections neurologiques périphériques sévères, chroniques ou évolutives.

Troubles psychiatriques

· Des réactions psychotiques avec possible comportement à risque pour le patient, peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment en cas d’antécédents psychiatriques (voir rubrique 4.8). Le métronidazole doit alors être arrêté, le médecin informé et les mesures thérapeutiques nécessaires prises immédiatement.

Lignée sanguine

· En cas d’antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement le contrôle de la formule leucocytaire.

· En cas de leucopénie, l’opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l’infection.

Allongement de l’intervalle QT

· Des cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés chez des patients prenant des macrolides, y compris la spiramycine.

· La prudence est recommandée lors d’un traitement par la spiramycine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l’intervalle QT tels que :

o Un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie),

o Un syndrome du QT long congénital,

Des pathologies cardiaques (par exemple, une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde, une bradycardie).

o Un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, certains antiparasitaires, arsénieux, crizotinib, délamanide, hydroxychloroquinine, méthadone, certains neuroleptiques, anagrélide, bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque, médicaments anti-bradycardisants, glasdegib, médicaments diminuant le potassium, médicaments provoquant l’hypogonadisme masculin),

o Les personnes âgées, les nouveau-nés et les femmes peuvent être plus sensibles à l’allongement du QT

o (voir rubriques 4.2, 4.3, 4.5, 4.8 et 4.9).

Troubles hépatiques

· Des cas d’hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l’initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.

· Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d’arrêter la prise de métronidazole.

Déficit enzymatique en G6PD

· Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la spiramycine administrée par voie orale ou injectable. Sa prescription doit donc être écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé.

En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

Interactions médicamenteuses

· L’utilisation concomitante de métronidazole et d’alcool est déconseillée (voir rubrique 4.5).

· L’utilisation concomitante de métronidazole et de busulfan est déconseillée (voir rubrique 4.5).

· L’utilisation concomitante de métronidazole et disulfirame est déconseillée (voir rubrique 4.5).

Interactions avec les examens paracliniques

· Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.

· Le métronidazole peut interférer avec certains dosages sanguins (alanine aminotransférase [ALT], aspartate aminotransférase [AST], lactate déshydrogénase [LDH], triglycérides, glucose), pouvant entraîner un faux négatif ou un résultat anormalement bas. Ces dosages sont basés sur une diminution de l'absorbance des ultraviolets, un fait qui se produit lorsque le nicotinamide adénine dinucléotide réduit (NADH) est oxydé en nicotinamide adénine dinucléotide (NAD). L'interférence est due à la similitude des pics d'absorption du NADH (340 nm) et du métronidazole (322 nm) à un pH égal à 7.

Excipient à effet notoire

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23mg) par dose, c’est à dire qu’il est essentiellement ’’sans sodium’’.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

LIEES A LA SPIRAMYCINE

Associations contre-indiquées

+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes : (en dehors des arsénieux, antiparasitaires, neuroleptiques, méthadone…) : amiodarone, citalopram, disopyramide, dompéridone, dronédarone, érythromycine par voie intraveineuse, escitalopram, hydroquinidine, hydroxyzine, méquitazine, moxifloxacine, pipéraquine, quinidine, sotalol, torémifène, vandétanib, vincamine par voie intraveineuse)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Associations déconseillées

+ Antiparasitaires susceptibles de provoquer des torsades de pointes (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+ Arsénieux

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.

+ Crizotinib

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier

+ Delamanid

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointesSi l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.

+ Hydroxychloroquine Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.

+ Neuroleptiques susceptibles d'induire des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.

+ Sulfaméthoxazole + triméthoprime

Risque de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anagrélide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Azithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Bradycardisants

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Ciprofloxacine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Clarithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Glasdegib

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Hypokaliémiants

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

+ Lévofloxacine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Médicaments à l’origine d’un hypogonadisme masculin

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Norfloxacine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Ondansétron

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Roxithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Lévodopa

En cas d’association avec la carbidopa : inhibition de l’absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.

LIEES AU METRONIDAZOLE

Réaction antabuse

Les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l’alcool sont nombreux et leur association avec l’alcool est déconseillée.

Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipients)

Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l’alcool.

+ Busulfan

Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par le métronidazole.

+ Disulfirame

Risques d’épisodes de psychose aiguë ou d’état confusionnel, réversibles à l’arrêt de l’association.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avec signes de surdosage en lithium.

Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.

Associations à prendre en compte

+ Fluoro-uracile (et, par extrapolation, tégafur et capécitabine)

Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.

+ Médicaments allongeant l’intervalle QT

Un allongement de l’intervalle QT a été signalé, en particulier lorsque le métronidazole était administré avec des médicaments susceptibles d’allonger l’intervalle QT.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Interactions avec les examens paracliniques

Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu’en soit le terme.

METRONIDAZOLE

En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier du métronidazole. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque. Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du métronidazole.

SPIRAMYCINE

L’utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l’utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif ou foetotoxique de cette molécule.

Allaitement

Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter l’administration de ce médicament pendant l’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Il convient d’avertir les patients du risque potentiel de vertiges, de confusion, d’hallucinations, de convulsions ou de troubles visuels et de leur recommander de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont répertoriés selon la classification de systèmes d’organes MedDRA et énumérés ci-dessous comme : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000), < 1/100), rare (≥ 1/10 000), <1/1.000), très rare (<1/10 000), indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles).

Classe de système d’organes

Fréquence

Liés à la SPIRAMYCINE

Liés au METRONIDAZOLE

Infections et infestations

Fréquent

Fréquence indéterminée

Colites pseudomembraneuses.

Méningite aseptique (voir rubrique 4.4).

Décoloration ou modification de l’aspect de la langue (mycose).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique (voir rubrique 4.4)

Neutropénie, agranulocytose, et thrombopénie.

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Choc anaphylactique (voir rubrique 4.4)

Choc anaphylactique (voir rubrique 4.4)

Affections du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée

-

Anorexie

Affections psychiatriques

Fréquence indéterminée

-

Hallucinations,

Réactions psychotiques avec paranoïa et/ou délire pouvant s’accompagner de manière isolée d’idées ou d’actes suicidaires (voir rubrique 4.4) ;

Humeur dépressive.

Affections du système nerveux

Très fréquent

Paresthésies occasionnelles et transitoires

-

Fréquent

Dysgueusie transitoire

-

Fréquence indéterminée

-

Céphalées,

Neuropathies sensitives périphériques,

Convulsions, vertiges,

Confusions

Encéphalopathies pouvant être associées à des modifications de l’IRM généralement réversibles à l’arrêt du traitement. D’exceptionnels cas d’évolution fatale ont été rapportés (voir rubrique 4.4) ;

Syndrome cérébelleux subaigu (ataxie, dysarthrie, troubles de la démarche, nystagmus, tremblements (voir rubrique 4.4) ;

Dysgueusie.

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

-

Troubles visuels transitoires tels que vision trouble, diplopie, myopie, diminution de l’acuité visuelle et changement dans la vision des couleurs ;

Neuropathies/névrites optiques.

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée

Allongement de l'intervalle QT, arythmie ventriculaire, tachycardie ventriculaire, torsades de pointes pouvant conduire à un arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4).

Un allongement de l’intervalle QT a été signalé, en particulier lorsque le métronidazole était administré avec des médicaments susceptibles d’allonger l’intervalle QT.

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

Vascularite incluant le purpura de Henoch-Schönlein ou purpura rhumatoïde.

Affections gastrointestinales

Fréquent

Douleurs abdominales, gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée

-

-

Fréquence indéterminée

-

Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée) ;

Glossites avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatites ;

Pancréatites réversibles à l'arrêt du traitement.

Affections hépatobiliaires

Très rares

Anomalies des tests hépatiques

-

Fréquence indéterminée

Cas d’hépatite cholestatique, mixte ou plus rarement cytolytique

Elévation des enzymes hépatiques (ALT, AST phosphatases alcalines), très rares cas d’atteinte hépatique aiguë de nature cytolytique (parfois ictérique), cholestatiques ou mixtes. Des cas isolés d’insuffisance hépatocellulaire pouvant nécessiter une transplantation hépatique ont été rapportés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Eruptions

-

Très rare

-

Pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique 4.4)

Fréquence indéterminée

Urticaire, prurit,

Œdème de Quincke, Syndrome de Stevens-Johnson,

Syndrome de Lyell, Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (voir rubrique 4.4)

Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile;

Urticaire, œdème de Quincke, choc anaphylactique (voir rubrique 4.4)

Syndrome de Lyell ;

Syndrome de Stevens-Johnson ; Erythème pigmenté fixe

Divers

Fréquence indéterminée

-

Apparition d'une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage

Il n’existe pas d’antidote spécifique pour la spiramycine ni le métronidazole.

En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.

TROUBLES LIES A LA SPIRAMYCINE

Il n’y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.

Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements, diarrhée.

Des cas d’allongement de l’intervalle QT régressifs à l’arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d’allongement de l’intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l’intervalle QT, ce d’autant qu’il existe d’autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l’intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l’intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).

TROUBLES LIES AU METRONIDAZOLE

Des cas d’administration d’une dose unique jusqu’à 12 g ont été rapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel. Les symptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légère désorientation.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : ASSOCIATIONS D’ANTIBACTERIENS, spiramycine et métronidazole

Code ATC : J01RA04.

Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés.

SPECTRE D’ACTIVITE ANTIMICROBIENNE

SPIRAMYCINE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S < 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères.

Si nécessaire, il est souhaitable d’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Classes

ESPECES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium diphtheriae

Rhodococcus equi

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Campylobacter

Legionalla ($)

Moraxella

Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis)

Neisseria gonorrhoeae ($)

Anaérobies

Actinomyces

Clostridium perfringens ($)

Eubacterium

Mobiluncus

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Clamydia trachomatis

Chlamydophila pneumoniae

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

Ureaplasma urealyticum ($)

ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(résistance acquise > 10 %)

Aérobies à Gram positif

Enterococcus spp (+)

Staphylococcus meticilline-sensible

Staphylococcus meticilline-résistant (+) (1)

Streptococcus agalactiae

Steptococcus pneumoniae

Streptococcus pyogenes

Streptococcus viridans

Anaérobies

Peptostreptococcus

ESPECES NATURELLEMENT RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroides

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Enterobacteries

Haemophilus

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

($) Espèce naturellement intermédiaire en l’absence de mécanisme de résistance.

(+) La prévalence de la résistance bactérienne est 50 % en France.

(1) La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à 50% de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Activité anti-parasitaire

La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

METRONIDAZOLE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

Concentrations critiques cliniques établies par l’EUCAST pour le métronidazole

Organismes

Sensible (S)
(mg/l)

Résistant (R)
(mg/l)

Anaérobies à Gram positif excepté Clostridium difficile

≤ 4

> 4

Clostridium difficile

≤ 2

> 2

Anaérobies à Gram négatif

≤ 4

> 4

Helicobacter pylori

≤ 8

> 8

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères.

Si nécessaire, il est souhaitable d’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.


Classes

ESPECES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Anaérobies

Bacteroides fragilis

Bilophila wadsworthia

Clostridiumspp. Y compris Clostridium difficile et

Clostridium perfringens

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Porphyromonas

Prevotella

Veillonella

ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES(résistance acquise > 10 %)

Aérobies à Gram négatif

Helicobacter pylori

Anaérobies

Bifidobacterium (+)

Eubacterium

ESPECES NATURELLEMENT RESISTANTES

Anaérobies

Actinomyces

Mobiluncus

Propionibacterium acnes

(+) La prévalence de la résistance bactérienne est ≥ 50 % en France.

Activité anti-parasitaire

Espèces sensibles

Entamoeba histolytica

Giardia intestinalis

Trichomonas vaginalis

Synergie : la moyenne des CMI des deux produits isolés et associés montre qu’il existe une synergie pour inhiber certaines souches bactériennes sensibles.

Sur Bacteroides fragilis, il suffit donc d’environ 16 fois moins de spiramycine et 4 fois moins de métronidazole.


CMI en µg/ml

Souches Bactéroides

Mélaninogénique

Bacteroides fragilis

Métronidazole seul

0,25

0,5

Métronidazole +

spiramycine 0,125 µg/ml

0,062

0,125

Spiramycine seule

2

32

Spiramycine +

métronidazole 0,125 µg/ml

0,125

2

Ces données concernant la synergie entre les deux composants antibiotiques (spiramycine et métronidazole) de cette association fixe sont anciennes.

Leur pertinence et leur contribution dans l’utilisation de cette association fixe demandent à être considérées avec prudence, en particulier concernant la détermination de la dose optimale de cette association fixe.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

SPIRAMYCINE

Absorption

L’absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n’est pas modifiée par la prise d’aliments.

Distribution

Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximale est de 3,3 µg/ml.

La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.

La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.

La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).

Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : 20-60 µg/g, amygdales : 20-80 µg/g, sinus infectés : 75-110 µg/g, os : 5-100 µg/g).

Dix jours après l’arrêt du traitement, il reste 5 à 7 µg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.

Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme.

Ces propriétés expliquent l’activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.

Biotransformation

La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.

Élimination

· Urine : 10 % de la dose ingérée.

· Elimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques.

· La spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fèces.

METRONIDAZOLE

Absorption

Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 pour cent au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.

La biodisponibilité par voie orale est de 100 pour cent. Elle n’est pas significativement modifiée par l’ingestion simultanée de nourriture.

Distribution

Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 microgrammes/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 microgrammes/ml.

La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.

La liaison aux protéines sanguines est faible : inférieure à 20 pour cent.

Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0.65 l/kg).

La diffusion est rapide et importante, avec des concentrations proches des taux sériques, dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.

Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.

Biotransformation

Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés :

· Le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d’environ 30 pour cent de celle du métronidazole, et une demi-vie d’élimination d’environ 11 heures ;

· Le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d’environ 5 pour cent de celle du métronidazole.

Élimination

Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 pour cent de la dose administrée.

DIFFUSION DANS LA SPHERE BUCCODENTAIRE

Les deux constituants de ce médicament se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l’os alvéolaire.

Les concentrations en spiramycine et métronidazole ont été mesurées chez l’homme dans le sérum et ces différents milieux 2 heures après administration de deux comprimés dosés à 750.000 UI de spiramycine et 125 mg de métronidazole ; les résultats obtenus, exprimés en microgrammes/ml ou microgrammes/g, sont les suivants :

Concentrations

Sérum

Salive

Gencive

Os alvéolaire

Spiramycine

0,68 + 0,22

1,54 + 0,41

26,63 + 9,65

113,9 + 41,16

Métronidazole

35,03 + 12,35

15,32 + 3,16

7,43 + 6,34

5,73 + 2,72

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : carboxyméthylamidon sodique (type A), mannitol, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.

Pelliculage : SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde de titane (E171)].

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 12, 18, 20, 30 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PIERRE FABRE MEDICAMENT

LES CAUQUILLOUS

81500 LAVAUR

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 371 102-6 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 371 103-2 : 12 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 371 104-9 : 18 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 371 105-5 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 371 106-1 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 567 775-3 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

Liste I.


Notice patient

ANSM - Mis à jour le : 21/10/2022

Dénomination du médicament

BI MISSILOR 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé

Spiramycine / métronidazole

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé ?

3. Comment prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : ASSOCIATIONS D’ANTIBACTERIENS, Spiramycine et metronidazole - code ATC : J01RA04.

Ce médicament est une association d’antibiotiques antibactériens de la famille des macrolides (spiramycine) et de la famille des imidazolés (métronidazole).

Ce médicament est indiqué dans le traitement des infections buccales et dentaires tels que certains abcès dentaires.

Ce médicament est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 15 ans.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé ?

Ne prenez jamais BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé :

· Si vous êtes allergique à la spiramycine et/ou au métronidazole et/ou à d’autres antibiotiques de la famille des imidazolés (famille d’antibiotiques à laquelle appartient le métronidazole) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6,

· Si vous prenez certains médicaments susceptibles de provoquer de graves troubles du rythme cardiaque (voir rubrique « Autres médicaments et BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé.Si le patient est âgé de moins de 15 ans.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé.

Avant de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé, prévenez votre médecin si vous présentez :

· des troubles neurologiques,

· des troubles psychiatriques,

· des troubles sanguins,

· des antécédents de méningites sous métronidazole.

· si vous avez déjà eu des problèmes cardiaques : il faut être prudent avec ce type de médicament si vous êtes né avec ou si vous avez des antécédents familiaux d’allongement de l’intervalle QT (observé à l’électrocardiogramme (ECG)), si vous avez un déséquilibre électrolytique dans le sang (en particulier des taux bas de potassium ou de magnésium dans le sang), si vous avez un rythme cardiaque très lent (appelé « bradycardie »), si vous avez un cœur affaibli (insuffisance cardiaque), si vous avez des antécédents de crise cardiaque (infarctus du myocarde), si vous êtes une femme, ou si vous êtes âgé(e) ou si vous prenez d’autres médicaments qui peuvent entraîner certaines anomalies de l’ECG (voir rubrique « Autres médicaments et BI MISSILOR»).

· vous-même ou un membre de votre famille, un déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (maladie héréditaire des globules rouges) car un risque d’hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la spiramycine contenue dans BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé.

Prévenez immédiatement votre médecin si l'un des troubles suivants se produit pendant le traitement par BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé :

· Dès la première dose, il existe un risque de survenue de réaction allergique sévère et soudaine (choc anaphylactique, œdème de Quincke), se manifestant par les symptômes suivants : oppression dans la poitrine, vertiges, nausées ou évanouissements, ou vertiges lors du passage en position debout (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Si ces symptômes surviennent, arrêtez de prendre ce médicament car votre vie pourrait être mise en danger, et contactez immédiatement votre médecin.

· La survenue, en début de traitement, d’une rougeur se généralisant à tout le corps avec des pustules, et accompagnée de fièvre, doit faire suspecter une réaction grave appelée pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique «Quels sont les effets indésirables éventuels ? ») ; prévenez votre médecin immédiatement car cela impose l’arrêt du traitement ; cette réaction va contre-indiquer toute nouvelle administration de métronidazole ou de spiramycine seuls ou associés dans un même médicament à une autre substance active.

· Des cas de réactions cutanées sévères à type éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (Syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson), ont été rapportés avec spiramycine/métronidazole. Prévenez immédiatement votre médecin en cas de survenue de ce type d’effet.

· Il faut surveiller l’apparition potentielle ou l’aggravation de troubles nerveux comme une difficulté à coordonner des mouvements, des vertiges (sensation de « tête qui tourne »), un état de confusion, des convulsions, et une difficulté pour parler, pour marcher, des tremblements, des mouvements involontaires des yeux, ainsi que d’autres manifestations au niveau des mains et des pieds telles que des fourmillements, picotements, sensations de froid, engourdissements, diminution de la sensibilité du toucher. Ces troubles sont généralement réversibles à l’arrêt du traitement. Il est alors important d'interrompre le traitement et de consulter immédiatement votre médecin (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »)

· Des troubles du comportement à risque pour le patient peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment en cas de troubles psychiatriques antérieurs. Il convient d'interrompre le traitement et de consulter un médecin (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). En cas d'antécédents de troubles sanguins, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, votre médecin peut être amené à contrôler régulièrement par des examens sanguins votre numération formule sanguine.

· Des cas de toxicité hépatique sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale, chez des patients atteints du syndrome de Cockayne ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole.

· Si vous êtes atteint(e) du syndrome de Cockayne, votre médecin doit également surveiller votre fonction hépatique fréquemment pendant votre traitement par ce médicament et après le traitement.

· Informez votre médecin immédiatement et arrêtez de prendre ce médicament si vous présentez les symptômes suivants :

· maux de ventre, anorexie, nausées, vomissements, fièvre, malaise, fatigue, jaunisse, urines foncées, selles de couleur mastic ou démangeaisons.

Prévenez le médecin ou le laboratoire d'analyses que vous prenez ce médicament si vous devez subir un examen de laboratoire : la prise de ce médicament peut perturber les résultats de certains examens de laboratoire (recherche de tréponèmes) en positivant faussement un test (test de Nelson) ou en interférant avec certains dosages sanguins (enzymes du foie, lactate déshydrogénase [LDH], triglycérides, glucose).

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre BI MISSILOR.

Enfants

Sans objet.

Autres médicaments et BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

Ne prenez pas BI MISSILOR en même temps que certains médicaments pouvant donner des troubles graves du rythme cardiaque tels que :

· certains médicaments destinés à traiter les troubles du rythme cardiaque : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, dronédarone ;

· certains antiparasitaires : pipéraquine ;

· certains antibiotiques : érythromycine par voie intraveineuse, moxifloxacine ;

· certains vasodilatateurs : vincamine par voie intraveineuse ;

· certains médicaments utilisés pour traiter les nausées et les vomissements : dompéridone ;

· certains médicaments utilisés dans le traitement des cancers : vandétanib, torémifène ;

· certains antidépresseurs : citalopram, escitalopram, hydroxyzine ;

· autres médicaments antihistaminiques : méquitazine.

·

Sauf indication contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre BI MISSILOR en même temps que :

· Certains antibiotiques : sulfaméthoxazole, triméthoprime, azithromycine, ciprofloxacine, clarithromycine, lévofloxacine, norfloxacine, roxithromycine ;

· Certains médicaments destinés à traiter les troubles psychiatriques : amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, tiapride, zuclopenthixol ;

· Certains antiparasitaires : chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine ;

· Méthadone (utilisée pour lutter contre la toxicomanie) ;

· Composés d'arsenic : médicaments dérivés de l'arsenic pouvant être prescrits en homéopathie ;

· Certains médicaments pour traiter certaines maladies rhumatismales ou le lupus : hydroxychloroquine ;

· Certains anticancéreux : crizotinib, glasdegib ;

· Certains médicaments utilisés dans le traitement de la tuberculose : delamanid ;

· Certains médicaments utilisés dans le traitement des maladies cardiaques : tels que les bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque ou la bradycardie d'origine médicamenteuse ;

· Certains médicaments utilisés dans le traitement des troubles de la composition ionique du sang : Hypokaliémiants ;

· Certains médicaments utilisés dans le traitement de certaines maladies du sang : anagrélide ;

· Certains médicaments anti-nauséeux : ondansétron ;

· Certains médicaments qui provoquent un hypogonadisme masculin (déficit en testostérone) ;

· Médicament pour traiter la maladie de Parkinson : Levodopa.

Prévenez en particulier votre médecin si vous prenez :

· des médicaments contenant de l'alcool en raison du risque de réactions à type de rougeur du visage, chaleur, vomissements, accélération du rythme cardiaque,

· du busulfan (préconisé dans le traitement de certaines maladies du sang et dans la préparation à la greffe de moelle),

· du disulfirame (utilisé dans la prévention des rechutes au cours de l'alcoolo-dépendance),

· du fluorouracile (médicament anticancéreux),

· du lithium (utilisé dans le traitement des troubles psychiatriques bipolaires),

· un anticonvulsivant (utilisé dans le traitement de l’épilepsie),

· de la rifampicine (traitement antibiotique).

BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

Eviter la prise de boissons alcoolisées durant ce traitement en raison du risque de réactions à type de rougeur du visage, chaleur, vomissements, accélération du rythme cardiaque.

EN CAS DE DOUTE, NE PAS HÉSITER À DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

L’utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu’en soit le terme.

Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter de prendre ce médicament en cas d’allaitement.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges, de confusion, d’hallucinations, de convulsions ou de troubles de la vision, attachés à l’emploi de ce médicament. Il est recommandé de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.

BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé contient du sodium.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

3. COMMENT PRENDRE BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé ?

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Posologie

A titre indicatif la posologie usuelle est la suivante:

Adulte et enfant de plus de 15 ans : 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises.

DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER A L’ORDONNANCE ET RECOMMANDATIONS DE VOTRE MEDECIN.

Mode et voie d’administration

Voie orale.

Prendre les comprimés à l’aide d’un grand verre d’eau au cours du repas.

Fréquence d’administration

En 2 à 3 prises par jour.

Durée de traitement

Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l’aura conseillé.

La disparition de la fièvre ou de tout autre symptôme ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L’éventuelle impression de fatigue n’est pas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 15 ANS.

Si vous avez pris plus de BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

Consultez immédiatement votre médecin. Il peut être amené à vous prescrire un traitement. Une surveillance peut être nécessaire.

Si vous oubliez de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé :

Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

Si vous arrêtez de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé :

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Certains effets secondaires peuvent être sérieux.

Arrêtez immédiatement de prendre BI MISSILOR et parlez-en à votre médecin si vous avez :

Fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10

Colite pseudomembraneuse (maladie intestinale avec diarrhée grave persistante et douleurs abdominales).

Très rare : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000

Rougeur se généralisant sur tout le corps, avec pustules, et accompagnée de fièvre (pustulose exanthématique aiguë généralisée) (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BI MISSILOR »).

Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles

· Urticaire (éruption cutanée analogue à celle que provoque une piqûre d'ortie), brusque gonflement du visage et du cou d'origine allergique (œdème de Quincke), choc d’origine allergique pouvant mettre la vie en jeu (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BI MISSILOR ») .

· Eruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s'étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson). Si cela se produit, vous ne devez plus jamais prendre de médicament contenant de la spiramycine ou du métronidazole.

· Troubles neurologiques appelés encéphalopathies ou syndrome cérébelleux, se traduisant par un état de confusion, des troubles de la conscience ou du comportement, des difficultés à coordonner les mouvements, des problèmes de la prononciation, des troubles de la marche, des mouvements involontaires des yeux et des tremblements. Ces troubles sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement et peuvent être associés à des modifications de l'imagerie médicale (IRM). Des cas exceptionnels d’évolution fatale ont été rapportés (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé »).

· Troubles de la personnalité (paranoïa, délire) pouvant s'accompagner d'idées ou d'actes suicidaires (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé»).

· Maladie inflammatoire des petits vaisseaux sanguins caractérisée par des taches violacées sur la peau (vascularite),

·

Tous les autres effets secondaires sont énumérés ci-dessous :

Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous remarquez l'un des effets indésirables suivants :

Très fréquent : peut affecter plus de 1 personne sur 10

· Sensations telles que des engourdissements, des picotements, des fourmillements (paresthésie)

·

Fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10

· Troubles digestifs non graves : douleurs au niveau de l’abdomen, douleurs à l'estomac, nausées, vomissements, diarrhée,

· Troubles du goût,

· Éruption sur la peau

·

Très rare : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000

· Tests de la fonction hépatique anormaux.

· Maladie grave du foie (parfois accompagnée de jaunisse ; atteinte hépatique aiguë cytolytique, cholestatique ou mixte), notamment des cas d'insuffisance hépatique nécessitant une transplantation.

·

Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles

· Allongement de l'intervalle QT (anomalie visible sur un électrocardiogramme) ; cœur qui bat trop vite, trop lentement ou de manière irrégulière (arythmie ventriculaire) ; rythme des battements du cœur anormalement rapide (tachycardie ventriculaire) ; troubles du rythme cardiaque graves (torsades de pointes) (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé »).

· Inflammation de la langue avec sensation de bouche sèche, inflammation de la bouche, perte d'appétit.

· Décoloration ou modification de l'aspect de la langue (peut être provoquée par le développement d'un champignon).

· Pancréatite (inflammation du pancréas), réversible à l'arrêt du traitement.

· Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, phosphatases alcalines)

· Bouffées de chaleur avec rougeurs du visage, démangeaisons, éruptions sur la peau parfois accompagnées de fièvre.

· Erythème pigmenté fixe : une éruption cutanée en plaques rouges arrondies avec démangeaisons et sensation de brûlure laissant des tâches colorées et pouvant apparaître aux mêmes endroits en cas de reprise du médicament.

· Atteinte des nerfs des membres (neuropathie sensitive périphérique) se traduisant par des manifestations au niveau des mains et des pieds telles que des fourmillements, picotements, sensation de froid, engourdissements et diminution de la sensibilité au toucher.

· Maux de tête.

· Vertiges (sensation de « tête qui tourne »).

· Convulsions.

· Confusion.

· Voir, entendre ou ressentir des choses qui ne sont pas là (hallucinations).

· Méningite non microbienne (inflammation des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière)

· Tendance à la dépression

· Troubles visuels passagers, tels que vision trouble, vision double, myopie, diminution de la vision, changement de la vision des couleurs.

· Atteinte/inflammation du nerf qui envoie des signaux de l'œil au cerveau (trouble/inflammation du nerf optique)

· Anémie avec possible destruction des globules rouges (anémie hémolytique, voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé »),

· Diminution du nombre de globules blancs dans le sang (leucopénie),

· Quantité insuffisante de certains globules blancs dans le sang - neutrophiles (neutropénie),

· Baisse anormalement faible ou sévère du taux de certains globules blancs dans le sang (agranulocytose).

· Taux anormalement bas de plaquettes dans le sang (thrombopénie),

· Coloration brun rougeâtre des urines due à l'élimination du médicament dans l'urine.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr/

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Pas de précautions particulières de conservation.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé

· Les substances actives sont :

Spiramycine................................................................................................................ 1,5 M.U.I.

Métronidazole................................................................................................................. 250 mg

Pour un comprimé pelliculé

· Les autres composants sont :

Noyau : carboxyméthylamidon sodique (type A), mannitol, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.

Pelliculage : SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde de titane (E171)].

Qu’est-ce que BI MISSILOR 1,5 M.U.I/250 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur

Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boîte de 10, 12, 18, 20, 30 ou 100 comprimés.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

PIERRE FABRE MEDICAMENT

LES CAUQUILLOUS

81500 LAVAUR

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

PIERRE FABRE MEDICAMENT

PARC INDUSTRIEL DE LA CHARTREUSE

81100 CASTRES

Fabricant

INPHARMASCI

ZI N°2 PROUVY-ROUVIGNIES

1, RUE NUNGESSER

59121 PROUVY

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

CONSEILS/EDUCATION SANITAIRE

QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

· La dose à prendre,

· Les moments de prise,

· Et la durée de traitement.

En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

1) N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

2) Respectez strictement votre ordonnance.

3) Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

4) Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

5) Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.