Dernière mise à jour le 30/06/2025
PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable
Indications thérapeutiques
Ce médicament contient la substance active pantoprazole. Il s’agit d’un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », un médicament qui réduit la quantité d’acide produite dans votre estomac. Le pantoprazole est utilisé pour traiter les maladies de l’estomac et des intestins liées à la libération d’acide.
Ce médicament est injecté dans une veine et ne vous sera administré que si votre médecin juge que les injections de pantoprazole sont plus appropriées pour vous en ce moment que de comprimés de pantoprazole. Les comprimés remplaceront les injections dès que votre médecin estimera que cela est possible.
Le pantoprazole est utilisé chez les adultes pour traiter :
· l’œsophagite par reflux. Il s’agit d’une inflammation de l’œsophage (le tube qui relie votre gorge à votre estomac) s’accompagnant de régurgitations d’acide gastrique.
· les ulcères gastriques et duodénaux.
· le syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections qui entraînent une production trop importante d’acide gastrique.
Présentations
> 10 flacon(s) en verre
Code CIP : 34009 302 740 2 6
Déclaration de commercialisation : 14/11/2023
Cette présentation est agréée aux collectivités
Documents de bon usage du médicament
- Choix et durées d'antibiothérapies : Traitement probabiliste de l’infection par Helicobacter pylori chez l’adulte
Auteur : Haute autorité de santé
Type : Fiche mémo
Date de mise à jour :Juillet 2024
Service médical rendu (SMR)
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)
ANSM - Mis à jour le : 26/06/2024
PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pantoprazole (sous forme de sodium sesquihydraté)............................................................... 40 mg
Pour un flacon.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable.
Poudre d’aspect uniforme poreux, blanche à blanc cassé.
4.1. Indications thérapeutiques
Le pantoprazole est indiqué chez l’adulte pour :
· l’œsophagite par reflux;
· l’ulcère gastrique et duodénal ;
· le syndrome de Zollinger-Ellison et autres états hypersécrétoires pathologiques.
4.2. Posologie et mode d'administration
L’administration par voie intraveineuse de pantoprazole est recommandée uniquement si l’administration par voie orale est inappropriée. Des données sont disponibles sur l’utilisation intraveineuse pour une durée allant jusqu’à 7 jours. Par conséquent, dès que le traitement oral est possible, l'administration de pantoprazole par voie intraveineuse doit être interrompue et remplacée par la prise orale de 40 mg de pantoprazole.
Posologie
Ulcère gastrique et duodénal, œsophagite par reflux
La dose recommandée est de 40 mg de pantoprazole par jour.
Syndrome de Zollinger‑Ellison et autres états hypersécrétoires pathologiques
Pour le traitement à long terme du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres états hypersécrétoires pathologiques, la dose initiale recommandée est de 80 mg de pantoprazole par jour. Par la suite, la dose peut être ajustée en fonction des mesures de la sécrétion de l’acide gastrique. Dans le cas de doses supérieures à 80 mg par jour, la dose devra être fractionnée et administrée deux fois par jour. Une augmentation temporaire de la dose au-delà de 160 mg de pantoprazole est possible, mais elle ne doit pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise adéquate de la sécrétion acide.
Lorsqu’une maîtrise rapide de l’acidité est requise, une dose initiale de 2 x 80 mg de pantoprazole est suffisante pour obtenir une diminution de la sécrétion d’acide dans la plage visée (< 10 mEq/h) en une heure chez la plupart des patients.
Populations particulières
Patients insuffisants hépatiques
La dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
Patients insuffisants rénaux
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients souffrant d'insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).
Sujet âgé
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du pantoprazole par voie intraveineuse chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Par conséquent, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.2. Toutefois, aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée sur la base de ces informations.
Mode d’administration
Voie intraveineuse.
Ce médicament doit être reconstitué, ou reconstitué et dilué, avant utilisation. Il doit être administré par voie intraveineuse sur une durée de 2 à 15 minutes.
Pour les instructions concernant la reconstitution, ou la reconstitution et dilution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Tumeur gastrique maligne
La réponse symptomatique au pantoprazole peut masquer les symptômes d’une tumeur gastrique maligne et en retarder son diagnostic. En présence de tout symptôme alarmant (p. ex. importante perte de poids non intentionnelle, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, il convient d’exclure la présence de toute affection maligne.
Des examens complémentaires devront être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.
Insuffisance hépatique
Chez les patients insuffisants hépatiques sévères, un bilan des enzymes hépatiques doit être effectué régulièrement pendant le traitement. En cas d’augmentation des enzymes hépatiques, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.2).
Prise concomitante d’inhibiteurs de la protéase du VIH
L’administration simultanée de pantoprazole avec des inhibiteurs de la protéase du VIH (tels que l’atazanavir), dont l’absorption dépend du pH gastrique, n’est pas recommandée en raison d’une réduction significative de sa biodisponibilité (voir rubrique 4.5).
Infections gastro-intestinales d’origine bactérienne
Le traitement par le pantoprazole peut mener à une légère augmentation du risque d’infections gastro‑intestinales dues à des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter ou C. difficile.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rarement rapportée chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), tels que le pantoprazole, pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas, pendant un an. Des manifestations graves de l’hypomagnésémie, telles que la fatigue, la tétanie, le délire, les convulsions, les étourdissements et l’arythmie ventriculaire, peuvent se produire, mais elles peuvent débuter de façon insidieuse et passer inaperçues. Une hypomagnésémie peut entraîner une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie (voir rubrique 4.8). Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie (et l’hypomagnésémie associée à une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie) s’est améliorée après la supplémentation en magnésium et l’arrêt de l’IPP.
Chez les patients susceptibles de recevoir un traitement prolongé ou qui prennent des IPP avec de la digoxine ou des médicaments pouvant provoquer une hypomagnésémie (p. ex. des diurétiques), les professionnels de santé doivent envisager de mesurer les taux sanguins de magnésium avant d’instaurer le traitement par IPP, puis de les mesurer de façon périodique pendant le traitement.
Fractures osseuses
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à doses élevées et pendant de longues périodes (plus de 1 an), peut modérément augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les sujets âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Les études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent accroître le risque global de fracture de 10 à 40 % Une partie de cette augmentation peut être due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations cliniques actuelles et doivent recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d’arrêter PANTOPRAZOLE KALCEKS. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par PANTOPRAZOLE KALCEKS doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par l’inhibiteur de la pompe à protons.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est à dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments dont la pharmacocinétique d’absorption est dépendante du pH
En raison de l’inhibition profonde et durable de la sécrétion acide gastrique, le pantoprazole peut réduire l’absorption des médicaments pour lesquels le pH gastrique constitue un facteur important de leur biodisponibilité orale (p. ex. certains antifongiques azolés comme le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tels que l’erlotinib).
Inhibiteurs de la protéase du VIH
L’administration simultanée de pantoprazole avec des inhibiteurs de la protéase du VIH (tels que l’atazanavir), dont l’absorption dépend du pH gastrique, n’est pas recommandée en raison d’une réduction significative de la biodisponibilité (voir rubrique 4.4). Si l’association des inhibiteurs de la protéase du VIH avec un inhibiteur de la pompe à protons ne peut être évitée, un suivi clinique étroit (p. ex. charge virale) est recommandé. La dose de 20 mg par jour de pantoprazole ne doit pas être dépassée. Il peut être nécessaire d’ajuster la dose des inhibiteurs de la protéase du VIH.
Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
L’administration conjointe du pantoprazole avec la warfarine ou le phenprocoumone n’a pas affecté la pharmacocinétique de la warfarine, du phenprocoumone ou le ratio normalisé international (INR). Toutefois, des cas isolés d’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine chez les patients recevant un IPP et de la warfarine ou du phenprocoumone simultanément ont été rapportées. Une augmentation de l’INR et du temps de prothrombine peuvent entraîner des saignements anormaux et même le décès. Les patients traités par pantoprazole et par warfarine ou par phenprocoumon peuvent nécessiter une surveillance pour l’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine.
Méthotrexate
L’administration concomitante d’une dose élevée de méthotrexate (p. ex. 300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons augmente les taux de méthotrexate chez certains patients. Par conséquent, l’arrêt temporaire du pantoprazole pourrait devoir être envisagé dans les cas où des doses élevées de méthotrexate sont utilisées, par exemple pour le traitement du cancer et du psoriasis.
Autres études d’interactions
Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La voie métabolique principale est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l'oxydation par le CYP3A4.
Les études d’interactions portant sur des médicaments également métabolisés par ces voies, comme la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol, n’ont mis en évidence aucune interaction cliniquement significative.
Une interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments ou composés qui sont métabolisés par le même système enzymatique, ne peut pas être exclue.
Les résultats d’une série d’études d’interactions montrent que le pantoprazole n’affecte pas le métabolisme des substances actives métabolisées par le CYP1A2 (telles que la caféine, la théophylline), le CYP2C9 (telles que le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), le CYP2D6 (telles que le métoprolol), le CYP2E1 (telles que l’éthanol) ou qu’il n’interfère pas avec le rôle de la p‑glycoprotéine dans l’absorption de la digoxine.
Il n’y a pas eu d’interactions avec des antiacides administrés simultanément.
Dans les études d’interactions, aucune interaction cliniquement pertinente n’a été mise en évidence lorsque le pantoprazole était administré conjointement aux antibiotiques correspondants (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline).
Médicaments inhibant ou induisant le CYP2C19
Les inhibiteurs du CYP2C19, comme la fluvoxamine, peuvent augmenter l’exposition systémique du pantoprazole. Une réduction de la dose peut être envisagée pour les patients traités à long terme avec des doses élevées de pantoprazole ou pour ceux qui présentent une insuffisance hépatique.
Les inducteurs enzymatiques qui affectent le CYP2C19 et le CYP3A4, comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent réduire les concentrations plasmatiques des IPP qui sont métabolisés par ces systèmes enzymatiques.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né du pantoprazole. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de pantoprazole pendant la grossesse.
Les études effectuées chez l’animal montrent que le pantoprazole passe dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel, mais le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décision d'arrêter l'allaitement soit d'arrêter/de s’abstenir du traitement par pantoprazole doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole pour la femme.
Fertilité
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence de diminution de la fertilité suite à l’administration de pantoprazole (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables.
Le tableau ci-dessous présente une liste des effets indésirables rapportés avec le pantoprazole, classés comme suit par ordre de fréquence selon le système de classification MedDRA : fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Pour tous les effets indésirables signalés après la commercialisation, il n’est pas possible de leur attribuer un ordre de fréquence et, par conséquent, ils sont mentionnés comme ayant une « fréquence indéterminée ».
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de sévérité décroissante.
Fréquence |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Fréquence indéterminée |
Classes de systèmes d’organes |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Agranulocytose |
Thrombocytopénie ; Leucopénie ; Pancytopénie |
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Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique) |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Hyperlipidémie, augmentation des taux des lipides (triglycérides, cholestérol) ; Variations de poids |
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Hyponatrémie ; Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ; Hypocalcémie(1) ; Hypokaliémie(1) |
Affections psychiatriques |
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Troubles du sommeil |
Dépression (et toutes les aggravations) |
Désorientation (et toutes les aggravations) |
Hallucinations ; Confusion (en particulier chez les patients prédisposés, et aggravation de ces symptômes si préexistants) |
Affections du système nerveux |
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Mal de tête ; Étourdissements |
Troubles du goût |
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Paresthésies |
Affections oculaires |
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Troubles de la vision / vision floue |
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Affections gastro-intestinales |
Polypes des glandes fundiques (bénins) |
Diarrhée ; Nausées / vomissements ; Distension abdominale et ballonnements ; Constipation ; Sécheresse buccale ; Douleur et gêne abdominales |
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Colite microscopique |
Affections hépatobiliaires |
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Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT) |
Augmentation de la bilirubine |
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Lésions hépatocellulaires ; Jaunisse ; Insuffisance hépatocellulaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Rash / exanthème / éruption; Prurit |
Urticaire ; Angioœdème |
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Syndrome de Stevens-Johnson ; Syndrome de Lyell ; Érythème polymorphe ; Photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4) ; Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4) |
Arthralgie ; Myalgie |
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Spasmes musculaires(2) |
Affections du rein et des voies urinaires |
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Néphrite interstitielle (avec évolution potentielle vers l’insuffisance rénale) |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Gynécomastie |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Thrombophlébite au site d’injection |
Asthénie, fatigue et malaise |
Élévation de la température corporelle ; Œdème périphérique |
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(1) Une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie peuvent être associées à une hypomagnésémie (voir rubrique 4.4).
(2) Les spasmes musculaires sont consécutifs à un déséquilibre en électrolytes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
Les symptômes de surdosage chez l’homme ne sont pas connus.
Une exposition systémique jusqu'à 240 mg administrés par voie intraveineuse sur 2 minutes a bien été tolérée. Comme le pantoprazole est fortement lié aux protéines, il n'est pas aisément dialysable.
En cas de surdosage associé à des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac par un blocage spécifique de la pompe à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est converti en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+, K+-ATPase, c’est-à-dire au niveau du stade final de la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines. Comme avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons et d’autres inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole réduit l’acidité dans l’estomac et entraîne ainsi une augmentation de la sécrétion de gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation du taux de gastrine est réversible. Étant donné que le pantoprazole se lie à l’enzyme en position distale par rapport au récepteur cellulaire, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique indépendamment de la stimulation par d’autres substances (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même que le produit soit administré par voie orale ou par voie intraveineuse.
Effets pharmacodynamiques
Le taux de gastrine à jeun augmente sous l’effet du pantoprazole. En cas d’utilisation à court terme, dans la plupart des cas, ce taux ne dépasse pas la limite supérieure de la normale. Pendant un traitement à long terme, les taux de gastrine sont doublés dans la plupart des cas. Une augmentation excessive ne survient toutefois que dans des cas isolés. Par conséquent, on observe une augmentation légère à modérée du nombre de cellules endocrines spécifiques (cellules ECL ou cellules entérochromaffine-like) dans l’estomac dans une minorité de cas pendant le traitement au long cours (similaire à l’hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon les études menées jusqu’ici, la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, qui avaient été mis en évidence dans les expériences effectuées chez l’animal (voir rubrique 5.3), n’a pas été observée chez l’homme.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente suite à la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
Les données publiées suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons doivent être arrêtés entre 5 jours et 2 semaines avant la mesure de CgA. Cela permettrait aux taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par le traitement par IPP de revenir dans la fourchette de référence.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Pharmacocinétique générale
La pharmacocinétique ne varie pas après une administration unique ou répétée. Pour des doses administrées variant de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.
La liaison du pantoprazole aux protéines plasmatiques est de 98 % environ. Le volume de distribution est de 0,15 L/kg environ.
Biotransformation
Le pantoprazole est presque exclusivement métabolisé au niveau du foie. La voie métabolique principale est la déméthylation par le CYP2C19 suivie d'une sulfoconjugaison ; et une autre voie métabolique comprend l'oxydation par le CYP3A4.
Élimination
La demi-vie terminale est d'environ 1 heure, et la clairance de 0,1 L/h/kg environ. Il y a eu quelques cas de sujets présentant un retard d'élimination. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole à la pompe à protons de la cellule pariétale, il n'existe pas de corrélation entre la demi‑vie d'élimination et la durée d'action plus longue du produit (inhibition de la sécrétion acide).
L'élimination rénale représente la voie principale d'élimination (environ 80 %) des métabolites du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les fèces. Le principal métabolite retrouvé dans le sérum et l’urine est le déméthylpantoprazole, sous forme sulfoconjugué. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heure) n'est significativement plus longue que celle du pantoprazole.
Populations particulières
Métaboliseurs lents
Environ 3 % de la population européenne ne possède pas d'enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs lents). Chez ces personnes, le métabolisme du pantoprazole est probablement catalysé par l'enzyme CYP3A4 principalement. Après l’administration d'une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC) était en moyenne environ 6 fois plus grande chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Les pics des concentrations plasmatiques moyennes étaient augmentés d’environ 60 %. Ces données n'ont aucune incidence sur la posologie du pantoprazole.
Patients insuffisants rénaux
Aucune réduction de la dose n'est recommandée lorsque le pantoprazole est administré à des patients atteints d'insuffisance rénale (y compris les patients dialysés). Comme chez les volontaires sains, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole peuvent être dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2‑3 h), l'excrétion reste rapide et aucune accumulation n'est donc observée.
Patients insuffisants hépatiques
Bien que, chez les patients atteints d’une cirrhose du foie (classes A et B selon la classification de Child-Pugh) la demi-vie était augmentée jusqu'à 7 à 9 h et l'ASC était augmentée d'un facteur 5 à 7, la concentration sérique maximale n’a été que légèrement augmentée d’un facteur 1,5 comparativement aux sujets sains.
Sujet âgé
La légère augmentation de l'ASC et de la Cmax observée chez les volontaires âgés comparativement aux sujets jeunes n’était pas cliniquement pertinente.
Population pédiatrique
Après l’administration intraveineuse d'une dose unique de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n'a pas été observé d’association significative entre la clairance du pantoprazole et l'âge ou le poids. L'ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez les adultes.
5.3. Données de sécurité préclinique
Au cours des études de carcinogénicité sur deux ans chez le rat, des néoplasies neuroendocriniennes ont été observées. En outre, des papillomes des cellules squameuses ont été observés dans l'estomac antérieur des rats. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l'on peut conclure qu'il s'agit d'une réaction secondaire à l'élévation massive du taux sérique de gastrine chez le rat pendant le traitement chronique à haute dose. Lors des études sur deux ans chez des rongeurs, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez les rats et chez les souris femelles, et a été interprétée comme étant due au taux de métabolisation rapide du pantoprazole dans le foie.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été observée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée (200 mg/kg). La survenue de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine dans le foie des rats. Étant donné que la dose thérapeutique chez l’homme est faible, aucun effet toxique sur la glande thyroïde n’est attendu.
Lors d’une étude sur la reproduction péri-postnatale chez le rat, conçue pour évaluer le développement osseux, des signes de toxicité sur la progéniture (mortalité, poids corporel moyen plus faible, gain de poids moyen plus faible et diminution de la croissance osseuse) ont été observés à des expositions (Cmax) d’environ deux fois supérieures à l’exposition clinique humaine. À la fin de la phase de rétablissement, les paramètres osseux étaient semblables entre les groupes et les poids corporels avaient aussi tendance à revenir à la normale après une période de rétablissement sans médicament. L’augmentation de la mortalité n’a été rapportée que chez les ratons avant sevrage (jusqu’à l’âge de 21 jours), ce qui est estimé correspondre à des nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat pour la population pédiatrique n’est pas claire. Une étude péri-postnatale précédente menée chez les rats à des doses légèrement inférieures n’a pas mis en évidence d’effets secondaires à 3 mg/kg comparé à une faible dose de 5 mg/kg utilisée dans cette étude.
Les recherches n’ont pas révélé aucun signe d’altération de la fertilité ou d’effets tératogènes.
Le passage dans le placenta a été étudié chez le rat et il augmente avec l’avancement de la gestation. Par conséquent, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est augmentée peu de temps avant la naissance.
Citrate de sodium, mannitol (E 421), hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH).
Durée de conservation après reconstitution ou reconstitution et dilution
La stabilité physico‑chimique en cours d'utilisation après reconstitution ou reconstitution et dilution avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8 °C et à 25 °C.
La stabilité physico‑chimique en cours d'utilisation après reconstitution avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) et dilution avec une solution injectable de glucose à 50 mg/mL (5 %) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8 °C et 12 heures à 25 °C.
D’un point de vue microbiologique, la solution préparée doit être utilisée immédiatement. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant utilisation sont la responsabilité de l’utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures entre 2 et 8 °C, à moins que la reconstitution/dilution n’ait eu lieu dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution ou reconstitution et dilution, voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
La poudre est conditionnée dans un flacon de 10 mL en verre incolore de type I. Le flacon est fermé par un bouchon en caoutchouc bromobutyle et scellé par une capsule flip‑off en aluminium/polypropylène.
Les flacons sont placés dans un emballage carton.
Présentations : 1, 5, 10 ou 50 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
À usage unique.
Une solution prête à l’emploi est préparée en injectant dans le flacon contenant la poudre, 10 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). La solution préparée peut être administrée telle quelle, ou être administrée après avoir été mélangée avec 100 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou une solution injectable de glucose à 50 mg/mL (5 %).
La solution préparée doit être inspectée visuellement avant utilisation. Après reconstitution, le produit se présente sous la forme d’une solution limpide jaunâtre. Seules les solutions limpides, exemptes de particules doivent être utilisées.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
KRUSTPILS IELA 71E
RĪGA, LV‑1057
LETTONIE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 740 0 2 : Poudre en flacon (verre), boîte de 1.
· 34009 302 740 1 9 : Poudre en flacon (verre), boîte de 5.
· 34009 302 740 2 6 : Poudre en flacon (verre), boîte de 10.
· 34009 550 956 4 4 : Poudre en flacon (verre), boîte de 50.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II.
ANSM - Mis à jour le : 26/06/2024
PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable
Pantoprazole
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable ?
3. Comment utiliser PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Ce médicament contient la substance active pantoprazole. Il s’agit d’un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », un médicament qui réduit la quantité d’acide produite dans votre estomac. Le pantoprazole est utilisé pour traiter les maladies de l’estomac et des intestins liées à la libération d’acide.
Ce médicament est injecté dans une veine et ne vous sera administré que si votre médecin juge que les injections de pantoprazole sont plus appropriées pour vous en ce moment que de comprimés de pantoprazole. Les comprimés remplaceront les injections dès que votre médecin estimera que cela est possible.
Le pantoprazole est utilisé chez les adultes pour traiter :
· l’œsophagite par reflux. Il s’agit d’une inflammation de l’œsophage (le tube qui relie votre gorge à votre estomac) s’accompagnant de régurgitations d’acide gastrique.
· les ulcères gastriques et duodénaux.
· le syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections qui entraînent une production trop importante d’acide gastrique.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable ?
N’utilisez jamais PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable:
· si vous êtes allergique au pantoprazole ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes allergiques à des médicaments contenant d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre infirmier/ère avant de recevoir PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable :
· si vous avez des problèmes au foie sévères. Informer votre médecin si vous avez déjà eu des problèmes au foie dans le passé. Votre médecin fera contrôler vos enzymes hépatiques plus fréquemment. Si les enzymes hépatiques augmentaient, le traitement serait arrêté.
· si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH, tels que l’atazanavir (pour le traitement du VIH).
· si vous souffrez d’ostéoporose (réduction de la densité osseuse) ou si vous prenez des corticostéroïdes (qui peuvent augmenter le risque d’ostéoporose). La prise d’un inhibiteur de la pompe à protons tel que PANTOPRAZOLE KALCEKS, en particulier sur une période de plus d’un an, peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
· si vous avez déjà fait une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire au PANTOPRAZOLE KALCEKS qui réduit l’acide dans l’estomac.
· s’il est prévu que vous ayez une examen sanguin spécifique (Chromogranine A).
Informez immédiatement votre médecin, avant ou après avoir reçu ce médicament, si vous remarquez l’un des symptômes suivants, qui pourrait être le signe d’une autre maladie plus grave :
· perte de poids non intentionnelle ;
· vomissements, en particulier s’ils sont répétés ;
· vomissements de sang ; pouvant ressembler à des grains de café noirs dans les vomissements ;
· vous remarquez du sang dans vos selles qui peuvent être noires ou d’apparence goudronneuse ;
· difficulté à avaler ou douleur quand vous avalez ;
· votre teint est pâle et vous vous sentez faible (anémie) ;
· douleurs thoraciques ;
· douleurs à l’estomac ;
· diarrhée sévère et/ou persistante, car ce médicament a été associé à une légère augmentation de la survenue de diarrhée infectieuse.
Votre médecin pourra décider de vous faire passer certains examens pour écarter la présence d’une tumeur maligne parce le pantoprazole soulage également les symptômes de cancer et pourrait retarder son diagnostic. Des examens complémentaires seront envisagés si vos symptômes persistent malgré le traitement.
Informez immédiatement votre médecin si vous présentez une éruption cutanée, en particulier dans les zones exposées au soleil, car vous pourriez devoir arrêter votre traitement par pantoprazole. N’oubliez pas de mentionner également tout autre effet néfaste, comme une douleur dans vos articulations.
Si vous prenez du pantoprazole pendant plus de trois mois, il est possible que votre taux sanguin de magnésium diminue. Un faible taux de magnésium peut se manifester par une fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des étourdissements ou une accélération du rythme cardiaque. Si vous présentez l’un de ces symptômes, veuillez en avertir votre médecin rapidement. De faibles taux de magnésium peuvent également entraîner une réduction des taux sanguins de potassium ou de calcium. Votre médecin pourra décider d’effectuer régulièrement des analyses de sang afin de contrôler votre taux de magnésium.
Enfants et adolescents
Ce médicament n’est pas recommandé chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans, car la sécurité et l’efficacité n’ont pas été établies.
Autres médicaments et PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Informez-le en particulier si vous prenez :
· des médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques (comme le kétoconazole, l’itraconazole et le posaconazole) ;
· de l’erlotinib (utilisé pour certains types de cancer) ;
· de la warfarine et du phenprocoumon (utilisés pour fluidifier le sang) ;
· des médicaments utilisés pour traiter le VIH (comme l’atazanavir) ;
· le méthotrexate (utilisé pour traiter l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et le cancer) ;
· la fluvoxamine (utilisée pour traiter la dépression et d’autres maladies psychiatriques) ;
· la rifampicine (utilisée pour traiter des infections) ;
· le millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé pour traiter la dépression légère).
PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable avec des aliments et boissons
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de recevoir ce médicament.
Il n’existe pas de données adéquates concernant l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Le passage du pantoprazole dans le lait maternel a été rapporté.
Vous ne devez recevoir ce médicament que si votre médecin considère que le bénéfice pour vous est supérieur au risque potentiel pour votre bébé né ou à naître.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ce médicament n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Si vous ressentez des effets secondaires tels que des étourdissements ou des troubles de la vue, vous ne devez pas conduire de véhicule ni utiliser de machines.
PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT UTILISER PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable ?
Adultes
Pour les ulcères gastriques, les ulcères duodénaux et l’œsophagite par reflux
40 mg de pantoprazole par jour.
Pour le traitement à long terme du syndrome Zollinger-Ellison et d’autres affections qui entraînent une production trop importante d’acide gastrique
80 mg de pantoprazole par jour.
Votre médecin peut ajuster la dose par la suite, en fonction de la quantité d’acide produite dans votre estomac. En cas de prescription de plus de 80 mg par jour, les injections seront administrées en deux doses égales. Votre médecin pourra vous prescrire temporairement une dose de plus de 160 mg par jour. Si le taux d’acide dans votre estomac doit être contrôlé rapidement, une dose initiale de 160 mg doit permettre une réduction suffisante de la quantité d’acide gastrique.
Patients ayant des problèmes au foie
Si vous souffrez de problèmes hépatiques sévères, la dose quotidienne ne doit être que de 20 mg.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
L’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 18 ans.
Si vous avez reçu plus de PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable que vous n’auriez dû
Étant donné que ce médicament vous sera administré par un médecin ou un(e) infirmier/ère, il est peu probable que vous receviez une dose incorrecte. Il n’existe aucun symptôme connu de surdosage.
Si vous oubliez d’utiliser PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable
Si vous arrêtez d’utiliser PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Informez immédiatement votre médecin ou votre infirmier/ère si vous ressentez l’un des effets indésirables suivants :
· Réactions allergiques sévères (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000) : gonflement de la langue et/ou de la gorge, difficultés à avaler, urticaire, difficultés à respirer, gonflement du visage d’origine allergique (angioœdème), étourdissements sévères avec battements de cœur rapides et transpiration abondante.
· Affections cutanées sévères (fréquence indéterminée) : vous pourriez noter un ou plusieurs des symptômes suivants – formation de cloques sur la peau et détérioration rapide de votre état général, érosion (y compris légers saignements) des yeux, du nez, de la bouche/des lèvres ou des parties génitales, or sensibilité/éruption cutanée, en particulier sur les zones de peau exposées à la lumière/au soleil. Vous pourriez également présenter des douleurs articulaires et des symptômes pseudo-grippaux, une fièvre, des glandes gonflées (p. ex. au niveau des aisselles) et les analyses sanguines peuvent montrer des modifications de certains globules blancs ou enzymes hépatiques (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, lupus érythémateux cutané subaigu, syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [DRESS] et photosensibilité).
· Autres affections graves (fréquence indéterminée) : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (atteintes sévères des cellules hépatiques, jaunisse) ou fièvre, éruption cutanée et augmentation du volume des reins parfois accompagné d’une miction douloureuse et de douleurs dans le bas du dos (inflammation rénale grave pouvant mener à une insuffisance rénale).
Autres effets indésirables
Fréquent (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10)
· polypes bénins dans l’estomac ;
· inflammation de la paroi de la veine et formation d'un caillot sanguin (thrombophlébite) au point d’injection.
Peu fréquent (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
· troubles du sommeil ;
· mal de tête, étourdissements ;
· diarrhée, nausées, vomissements, ballonnements et flatulences (gaz), constipation, bouche sèche, douleur et gêne abdominales ;
· éruption cutanée, exanthème, démangeaisons ;
· fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale ;
· sensation de faiblesse, d’épuisement ou de malaise général.
Rare (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· réactions allergiques ;
· variations de poids ;
· dépression ;
· trouble ou perte totale du goût ;
· troubles de la vision, p. ex. vision floue ;
· douleurs articulaires, douleurs musculaires ;
· augmentation du volume des glandes mammaires chez l’homme ;
· élévation de la température corporelle, gonflement des extrémités (œdème périphérique).
Très rare (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000)
· désorientation.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· hallucinations, confusion (en particulier chez les patients avec antécédents de ces symptômes) ;
· sensation de picotements, fourmillements ou d’engourdissement, éruption cutanée, éventuellement avec douleurs articulaires ;
· inflammation du gros intestin qui provoque une diarrhée aqueuse persistante.
Effets indésirables identifiés par des tests sanguins
Peu fréquent (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
· augmentation des enzymes hépatiques.
Rare (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· augmentation de la bilirubine ;
· augmentation du taux de graisse dans le sang ;
· chute brutale de globules blancs granuleux associée à une forte fièvre.
Très rare (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000)
· diminution du nombre de plaquettes sanguines qui peut entraîner des saignements ou des hématomes ;
· diminution du nombre de globules blancs qui peut provoquer une augmentation de la fréquence des infections ;
· diminution anormale simultanée du nombre des globules blancs et rouges ainsi que des plaquettes.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· diminution du taux sanguin de sodium, de magnésium, de calcium ou de potassium (voir rubrique 2).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur et le flacon après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Durée de conservation après reconstitution ou reconstitution et dilution
La stabilité physico‑chimique en cours d'utilisation après reconstitution ou reconstitution et dilution avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8 °C et à 25 °C.
La stabilité physico‑chimique en cours d'utilisation après reconstitution avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) et dilution avec une solution injectable de glucose à 50 mg/mL (5 %) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8 °C et 12 heures à 25 °C.
D’un point de vue microbiologique, la solution préparée doit être utilisée immédiatement. Si elle n’est pas utilisée immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant utilisation sont la responsabilité de l’utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, à moins que la reconstitution/dilution n’ait eu lieu dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient PANTOPRAZOLE KALCEKS 40 mg, poudre pour solution injectable
· La substance active est :
Pantoprazole (sous forme de sodium sesquihydraté)......................................................... 40 mg
Pour un flacon.
· Les autres composants sont :
Citrate de sodium, mannitol (E 421), hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH).
Poudre d’aspect uniforme poreux, blanche à blanc cassé.
La poudre est conditionnée dans un flacon de 10 mL en verre incolore de type I. Le flacon est fermé par un bouchon en caoutchouc bromobutyle et scellé par une capsule flip‑off en aluminium/polypropylène.
Les flacons sont placés dans un emballage extérieur.
Présentations : 1, 5, 10 ou 50 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
KRUSTPILS IELA 71E
RĪGA, LV‑1057
LETTONIE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
84 QUAI JOSEPH GILLET
69004 LYON
KRUSTPILS IELA 71E
RĪGA, LV‑1057
LETTONIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés ci-dessous.
Instructions pour l'utilisation et l’élimination
À usage unique.
Une solution prête à l’emploi est préparée en injectant dans le flacon contenant la poudre, 10 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). La solution préparée peut être administrée telle quelle, ou être administrée après avoir été mélangée avec 100 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou une solution injectable de glucose à 50 mg/mL (5 %).
La solution préparée doit être inspectée visuellement avant utilisation. Après reconstitution, le produit se présente sous la forme d’une solution limpide jaunâtre. Seules les solutions limpides, exemptes de particules doivent être utilisées.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.