Dernière mise à jour le 30/06/2025

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PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé

 remboursable

 sur ordonnance uniquement

 générique

Date de l'autorisation : 08/04/2022
Indications thérapeutiques

Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, autres immunosuppresseurs, code ATC : L04AX05.

PIRFENIDONE SANDOZ contient la substance active pirfénidone et est utilisé pour le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) chez l’adulte.

La fibrose pulmonaire idiopathique est une maladie dans laquelle les tissus des poumons gonflent et forment progressivement des cicatrices, d’où une difficulté à respirer profondément. Cela empêche les poumons de fonctionner correctement. PIRFENIDONE SANDOZ contribue à réduire la cicatrisation et le gonflement des poumons et aide à mieux respirer.

Groupe(s) générique(s)

Ce médicament appartient au(x) groupe(s) générique(s) suivants :

Composition en substances actives

  • Comprimé ( Composition pour un comprimé )
    • > pirfénidone 267 mg
Présentations

> 252 plaquettes prédécoupées unitaires PVC polyéthylène PVDC aluminium de 1 comprimé

Code CIP : 34009 302 508 2 2
Déclaration de commercialisation : 13/12/2022
Cette présentation est agréée aux collectivités

En pharmacie de ville :
  • Prix hors honoraire de dispensation : 725,51 €
  • Honoraire de dispensation : 1,02 €
  • Prix honoraire compris : 726,53 €
  • Taux de remboursement :30 %
Service médical rendu (SMR)
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Autres informations
  • Titulaire de l'autorisation : SANDOZ, S43T ,2022-04-08,SANDOZ,
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  • Statut de l'autorisation : Valide
  • Type de procédure :  Procédure décentralisée
  • Code CIS :  6 078 860 5
Résumé des Caractéristiques du Produit

ANSM - Mis à jour le : 26/08/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé contient 267 mg de pirfénidone.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé de couleur jaune, de forme ovale, biconvexe, d’approximativement 1,3 x 0,7 cm et gravé « SD267 » sur une face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

PIRFENIDONE SANDOZ est indiqué chez l’adulte pour le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI).

4.2. Posologie et mode d'administration

Le traitement par la pirfénidone doit être instauré et surveillé par des médecins spécialistes ayant une expérience du diagnostic et du traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique.

Posologie

Adultes

La mise en route du traitement comprend une phase d’initiation de 14 jours pendant laquelle la dose administrée sera augmentée progressivement par paliers successifs jusqu’à la dose quotidienne recommandée de 2403 mg par jour, selon le schéma suivant :

· jours 1 à 7 : une dose de 267 mg administrée trois fois par jour (soit 801 mg/jour),

· jours 8 à 14 : une dose de 534 mg administrée trois fois par jour (soit 1602 mg/jour),

· jour 15 et au-delà : une dose de 801 mg administrée trois fois par jour (soit 2403 mg/jour).

La dose quotidienne d’entretien recommandée de la pirfénidone est de 801 mg 3 fois par jour avec un aliment, soit au total 2403 mg/jour.

Des doses supérieures à 2403 mg/jour ne sont pas recommandées, quel que soit l’état clinique du patient (voir rubrique 4.9).

En cas d’interruption du traitement par la pirfénidone pendant 14 jours consécutifs ou plus, celui-ci sera repris en respectant une nouvelle phase d’ascension progressive de la dose selon le schéma préconisé lors de la mise en route initiale du traitement, en augmentant la dose progressivement par paliers successifs sur une période de 14 jours jusqu’à la dose quotidienne d’entretien recommandée.

En cas d’interruption de moins de 14 jours consécutifs, le traitement peut être repris directement à la dose précédente quotidienne d’entretien, sans passer par une phase d’augmentation progressive de la dose.

Ajustements posologiques et autres considérations pour une utilisation sûre

Troubles gastro-intestinaux : en cas d’intolérance au traitement en raison d’effets indésirables gastro-intestinaux, il convient de rappeler aux patients de prendre le médicament au moment des repas. Si les symptômes persistent néanmoins, la dose quotidienne de pirfénidone pourra être réduite à 267 mg ou 534 mg, 2 à 3 fois par jour au cours des repas, en essayant, une fois que les symptômes ont régressé, de ré-augmenter la dose en fonction de la tolérance du patient. Si les symptômes subsistent, il peut être nécessaire d’interrompre le traitement pendant 1 à 2 semaines, pour permettre leur résorption.

Réaction de photosensibilisation ou éruption cutanée : en cas de survenue de réaction de photosensibilisation ou éruption cutanée d’intensité légère à modérée, il convient de rappeler au patient qu’il doit utiliser quotidiennement une protection écran solaire et éviter l’exposition au soleil (voir rubrique 4.4). Il peut être envisagé de réduire la dose quotidienne de pirfénidone à 801 mg par jour (267 mg trois fois par jour). Si l’éruption cutanée persiste malgré tout après 7 jours, le traitement devra être interrompu pendant 15 jours, en veillant à respecter une nouvelle phase de ré-augmentation de la posologie selon le schéma recommandé pour l’initiation de la dose lorsque le traitement sera réinstauré.

En cas de réaction de photosensibilisation ou éruption cutanée d’intensité sévère, le patient devra interrompre le traitement immédiatement et consulter un médecin (voir rubrique 4.4). Après disparition des lésions cutanées, il peut être envisagé de réinstaurer le traitement si le médecin le considère approprié, et en respectant de toute façon une phase d’ascension progressive de dose par paliers successifs selon le schéma préconisé pour l’initiation du traitement.

Fonction hépatique : en cas d’augmentation importante des enzymes hépatiques alanine et/ou aspartate aminotransférases (ALAT/ASAT), avec ou sans augmentation de la bilirubinémie, le traitement devra être interrompu ou la posologie devra être diminuée selon les recommandations précisées à la rubrique 4.4.

Populations spéciales

Personnes âgées

Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les patients âgés de 65 ans ou plus (voir rubrique 5.2).

Insuffisance hépatique

Il n’y a pas lieu d’envisager un ajustement de la posologie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (stades A et B selon le score de Child-Pugh). Cependant, compte tenu de la possibilité d’augmentation des taux plasmatiques de pirfénidone en cas d’insuffisance hépatique légère à modérée, la prudence est requise chez ces patients lors du traitement par pirfénidone. La pirfénidone ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ou une atteinte hépatique en phase terminale (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

Insuffisance rénale

Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère. La pirfénidone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr de 30-50 mL/min). Le traitement par pirfénidone ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) ou une atteinte rénale en phase terminale nécessitant une dialyse (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Population pédiatrique

Il n’y a pas d’utilisation justifiée de pirfénidone dans la population pédiatrique pour l’indication de la fibrose pulmonaire idiopathique.

Mode d’administration

Voie orale. Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l’eau sans être croqués, avec un aliment, pour réduire le risque de nausées et de vertiges (voir rubriques 4.8 et 5.2).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Antécédent d’angiœdème avec la pirfénidone (voir rubrique 4.4).

· Traitement concomitant par fluvoxamine (voir rubrique 4.5).

· Insuffisance hépatique sévère ou atteinte hépatique en phase terminale (voir rubriques 4.2 et 4.4).

· Insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) ou atteinte rénale en phase terminale nécessitant une dialyse (voir rubriques 4.2 et 5.2).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Fonction hépatique

Des élévations des transaminases ont été fréquemment rapportées chez les patients traités par pirfénidone. Un bilan de la fonction hépatique (ALAT, ASAT et bilirubine) doit être réalisé préalablement à l’instauration du traitement par pirfénidone, puis tous les mois pendant les 6 premiers mois et tous les 3 mois au-delà de cette période (voir rubrique 4.8).

Si un patient présente une augmentation des aminotransférases > 3 à < 5 x LSN sans augmentation de la bilirubine et sans symptômes ou signes de lésions hépatiques d’origine médicamenteuse après avoir débuté le traitement par pirfénidone, il convient d’éliminer d'autres causes et de surveiller étroitement le patient. L'arrêt des autres médicaments pouvant entrainer une toxicité hépatique doit être envisagé. La dose de pirfénidone doit être réduite ou interrompue si la situation clinique le justifie. Après normalisation du bilan hépatique, le traitement par pirfénidone pourra de nouveau être augmenté jusqu’à la dose quotidienne recommandée, si elle est tolérée par le patient.

Lésions hépatiques d’origine médicamenteuse

Des élévations des ASAT et ALAT ont été associées de manière peu fréquente à une augmentation concomitante de la bilirubine. Des cas de lésions hépatiques graves d’origine médicamenteuse, y compris des cas isolés dont l'issue était fatale, ont été rapportés depuis la commercialisation (voir rubrique 4.8).

En plus de la surveillance régulière du bilan hépatique recommandée, une évaluation clinique et un bilan de la fonction hépatique doivent être réalisés rapidement chez les patients présentant des symptômes pouvant évoquer une atteinte hépatique, notamment fatigue, anorexie, gêne abdominale supérieure droite, urines foncées ou ictère.

Si un patient présente une augmentation des aminotransférases > 3 à < 5 x LSN, accompagnée d’une hyperbilirubinémie, ou de signes cliniques ou symptômes évoquant une atteinte hépatique, la pirfénidone doit être interrompue définitivement et le patient ne doit pas être exposé de nouveau au médicament.

Si un patient présente une augmentation des aminotransférases ≥ 5 x LSN, la pirfénidone doit être interrompue définitivement et le patient ne doit pas être exposé de nouveau au médicament.

Insuffisance hépatique

Chez des sujets présentant une insuffisance hépatique modérée (classe B selon le score de Child-Pugh), l’exposition systémique à la pirfénidone était augmentée de 60 %. La pirfénidone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B du score de Child-Pugh), compte tenu de la possibilité d’une augmentation de l’exposition systémique à la pirfénidone. La tolérance du traitement devra être étroitement surveillée chez ces patients, notamment en cas de prise concomitante d’un inhibiteur connu du CYP1A2 (voir rubriques 4.5 et 5.2). La pirfénidone n’a pas été étudiée chez des patients atteints d’insuffisance hépatique sévère. Par conséquent, la pirfénidone ne doit pas être utilisée dans cette population (voir rubrique 4.3).

Réaction de photosensibilisation et éruption cutanée

Une exposition directe aux rayons solaires (y compris les lampes solaires) doit être évitée ou minimisée pendant le traitement par la pirfénidone. Il doit être recommandé aux patients d’utiliser quotidiennement une protection écran solaire, de porter des vêtements qui les protègent de l’exposition au soleil et d’éviter de prendre d’autres médicaments connus pour provoquer une photosensibilisation. Il convient de bien informer les patients qu’ils doivent signaler les symptômes de réaction de photosensibilisation ou d’éruption cutanée à leur médecin. Des réactions de photosensibilisation graves sont peu fréquentes. Des ajustements de la dose ou une interruption temporaire du traitement peuvent s’avérer nécessaires en cas de réaction de photosensibilisation ou d’éruption cutanée modérées à sévères (voir rubrique 4.2).

Réactions cutanées sévères

Des cas de syndrome de Stevens-Johnson, de nécrolyse épidermique toxique et de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou être fatals, en relation avec le traitement par pirfénidone ont été rapportés depuis sa mise sur le marché. Si des signes ou symptômes évoquant l’une de ces réactions apparaissent, la pirfénidone doit être arrêté immédiatement. Si le patient a développé un syndrome de Stevens-Johnson, une nécrolyse épidermique toxique ou une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques lors de l'utilisation de pirfénidone, le traitement par pirfénidone ne doit pas être repris et doit être définitivement arrêté.

Angiœdème/Anaphylaxie

Des cas d’angiœdème (graves pour certains), se manifestant par un gonflement du visage, des lèvres et/ou de la langue pouvant être associés à des difficultés respiratoires ou une respiration sifflante, ont été rapportés chez des patients traités par pirfénidone depuis sa commercialisation. Des cas de réaction anaphylactique ont également été rapportés. Par conséquent, en cas de survenue de signes ou symptômes d’angiœdème ou de réaction allergique sévère suivant l’administration de pirfénidone, le traitement devra être immédiatement arrêté et un traitement adapté devra être instauré conformément aux recommandations en vigueur. La pirfénidone ne doit pas être utilisée chez les patients ayant des antécédents d’angiœdème ou d’hypersensibilité liés à la prise de pirfénidone (voir rubrique 4.3).

Vertiges

Des vertiges ont été rapportés chez des patients prenant de la pirfénidone. Les patients doivent par conséquent savoir comment ils réagissent à ce médicament avant d’entreprendre des activités exigeant une bonne vigilance mentale ou de la coordination (voir rubrique 4.7). Dans les études cliniques, la majorité des patients qui ont ressenti des vertiges n’ont connu qu’un seul épisode et la plupart des événements se sont résorbés après une durée moyenne de 22 jours. Si les vertiges ne s’atténuent pas ou s’ils s’aggravent, un ajustement de la dose voire une interruption de pirfénidone peut se justifier.

Fatigue

De la fatigue a été signalée chez des patients prenant de la pirfénidone. Les patients doivent par conséquent savoir comment ils réagissent à ce médicament avant d’entreprendre des activités exigeant une bonne vigilance mentale ou de la coordination (voir rubrique 4.7).

Perte de poids

Une perte de poids a été mentionnée chez des patients traités par pirfénidone (voir rubrique 4.8). Les médecins doivent surveiller le poids des patients et si nécessaire encourager une augmentation de l’apport calorique, si la perte de poids est considérée comme présentant une importance clinique.

Hyponatrémie

Des hyponatrémies ont été rapportées chez des patients traités par pirfénidone (voir rubrique 4.8). Les symptômes d'hyponatrémie pouvant être discrets et masqués par la présence de comorbidités, il est recommandé de surveiller régulièrement les paramètres biologiques appropriés, en particulier en présence de signes et de symptômes évocateurs tels que nausées, maux de tête ou vertiges.

Excipient

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Environ 70-80 % de la pirfénidone sont métabolisés par l’enzyme CYP1A2 et la participation mineure d’autres isoenzymes CYP, notamment CYP2C9, 2C19, 2D6 et 2E1.

La consommation de jus de pamplemousse est associée à une inhibition de l’enzyme CYP1A2 et doit être évitée pendant le traitement par la pirfénidone.

Fluvoxamine et inhibiteurs du CYP1A2

Dans une étude de phase 1, la coadministration de pirfénidone et de fluvoxamine (un puissant inhibiteur du CYP1A2 ayant des effets inhibiteurs sur d’autres isoenzymes CYP [CYP2C9, 2C19 et 2D6]) a entraîné une augmentation d’un facteur 4 de l’exposition à la pirfénidone chez des non-fumeurs.

La pirfénidone est contre-indiquée chez les patients qui utilisent de façon concomitante la fluvoxamine (voir rubrique 4.3). Cette dernière doit être interrompue avant l’instauration du traitement par pirfénidone et évitée pendant le traitement par pirfénidone, en raison de la diminution de la clairance de la pirfénidone. D’autres traitements inhibiteurs à la fois du CYP1A2 et d’une ou de plusieurs autres isoenzymes CYP intervenant dans le métabolisme de la pirfénidone (exemple : CYP2C9, 2C19 et 2D6) doivent être évités pendant le traitement par la pirfénidone.

Les extrapolations à partir des données in vitro et in vivo révèlent que les inhibiteurs sélectifs et puissants du CYP1A2 (exemple : l’énoxacine) peuvent augmenter de 2 à 4 fois l’exposition systémique à la pirfénidone. Si l’administration concomitante de pirfénidone et d’un inhibiteur sélectif et puissant du CYP1A2 ne peut être évitée, la dose de pirfénidone devra être diminuée à 801 mg par jour (267 mg trois fois par jour). La tolérance du traitement devra être étroitement surveillée chez ces patients. Le traitement sera arrêté si nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Lors de l’administration concomitante de pirfénidone et de 750 mg de ciprofloxacine (un inhibiteur modéré du CYP1A2), il a été observé une augmentation de 81 % de l’exposition à la pirfénidone. Si l’administration de ciprofloxacine à la dose de 750 mg deux fois par jour ne peut être évitée, la dose de pirfénidone devra être diminuée à 1602 mg par jour (534 mg trois fois par jour). La pirfénidone doit être utilisée avec précaution lorsque la ciprofloxacine est utilisée à une dose de 250 mg ou 500 mg une ou deux fois par jour.

La pirfénidone doit être utilisée avec prudence chez les patients traités par d’autres inhibiteurs modérés du CYP1A2 (exemple : l’amiodarone, la propafénone).

Il convient également de faire particulièrement attention si des inhibiteurs du CYP1A2 sont utilisés simultanément avec de puissants inhibiteurs d’une ou de plusieurs autres isoenzymes CYP intervenant dans le métabolisme de la pirfénidone, telles que le CYP2C9 (exemple : l’amiodarone, le fluconazole), 2C19 (exemple : le chloramphénicol) et 2D6 (exemple : la fluoxétine, la paroxétine).

Consommation de cigarettes et inducteurs du CYP1A2

Une étude de phase I portant sur les interactions visait à évaluer l’effet de la consommation de cigarettes (effet inducteur du CYP1A2) sur les propriétés pharmacocinétiques de la pirfénidone. L’exposition à la pirfénidone chez les fumeurs était égale à 50 % de celle observée chez les non-fumeurs. Le tabagisme peut induire la production d’enzymes hépatiques et donc accroître la clairance du médicament et diminuer l’exposition systémique. L’administration concomitante de puissants inducteurs du CYP1A2, incluant la consommation de tabac, doit être évitée pendant le traitement par pirfénidone, du fait de la relation observée entre la consommation de cigarettes et son effet potentiel d’induction du CYP1A2. Il faut encourager les patients à interrompre l’utilisation de puissants inducteurs du CYP1A2 et à arrêter de fumer avant et pendant le traitement par la pirfénidone.

Dans le cas d’inducteurs modérés du CYP1A2 (exemple : l’oméprazole), l’utilisation concomitante peut théoriquement entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de pirfénidone.

L’administration concomitante de médicaments qui agissent en tant que puissants inducteurs à la fois du CYP1A2 et d’autres isoenzymes CYP intervenant dans le métabolisme de la pirfénidone (exemple : la rifampicine) peut entraîner une baisse importante des concentrations plasmatiques de pirfénidone. Ces médicaments doivent être évités dans la mesure du possible.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données sur l'utilisation de la pirfénidone chez la femme enceinte.

Chez les animaux, il se produit un transfert placentaire de la pirfénidone et/ou de ses métabolites, avec une possibilité d’accumulation de la pirfénidone et/ou de ses métabolites dans le liquide amniotique.

Des rats ayant reçu de hautes doses (≥ 1000 mg/kg/jour) de pirfénidone ont présenté une prolongation de la gestation et une réduction de la viabilité des fœtus.

Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de la pirfénidone pendant la grossesse.

Allaitement

On ne sait pas si la pirfénidone ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les données pharmacocinétiques disponibles obtenues chez l’animal ont mis en évidence l’excrétion de pirfénidone et/ou de ses métabolites dans le lait, avec une possibilité d’accumulation de la pirfénidone et/ou de ses métabolites dans le lait (voir rubrique 5.3). Un risque pour l’enfant allaité ne peut être exclu.

Il doit être décidé soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre le traitement par pirfénidone, en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et le bénéfice du traitement par la pirfénidone pour la mère.

Fertilité

Aucun effet indésirable sur la fécondité n’a été observé dans les études précliniques (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

La pirfénidone peut provoquer des vertiges et de la fatigue, susceptibles d’avoir une influence modérée sur l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines. Par conséquent, la prudence est requise si les patients présentant ces symptômes conduisent ou utilisent des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les réactions indésirables les plus fréquemment observées pendant les études cliniques avec la pirfénidone à la dose de 2403 mg/jour, versus placebo, étaient respectivement les suivantes : nausées (32,4 % contre 12,2 %), éruption cutanée (26,2 % contre 7,7 %), diarrhées (18,8 % contre 14,4 %), fatigue (18,5 % contre 10,4 %), dyspepsie (16,1 % contre 5,0 %), perte d’appétit (20,7 % contre 8,0 %), céphalées (10,1 % contre 7,7 %) et réaction de photosensibilisation (9,3 % contre 1,1 %).

Liste tabulée des effets indésirables

La sécurité de la pirfénidone a été évaluée dans des études cliniques incluant 1650 patients et volontaires sains. Plus de 170 patients ont été suivis dans des études conduites en ouvert pendant plus de cinq ans, dont certains sur une période allant jusqu’à 10 ans.

Le tableau 1 présente les réactions indésirables rapportées à une fréquence ≥ 2 % chez 623 patients ayant reçu de la pirfénidone à la dose recommandée de 2403 mg/jour dans trois études pivots de phase 3 regroupées. Les réactions indésirables rapportées depuis la commercialisation figurent également dans le tableau 1. Les réactions indésirables sont énumérées par Classes de Systèmes d’Organes (CSO) et pour chaque groupe de fréquences [très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles)], les réactions indésirables sont présentées par ordre décroissant de gravité.

Tableau 1 : Réactions indésirables par CSO et fréquences selon la convention MedDRa

Infections et infestations

Très fréquent

Infection des voies aériennes supérieures

Fréquent

Infection des voies urinaires

Troubles hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent

Agranulocytose1

Troubles du système immunitaire

Peu fréquent

Angiœdème1

Fréquence indéterminée

Anaphylaxie1

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent

Perte de poids ; perte d’appétit

Peu fréquent

Hyponatrémie1

Affections psychiatriques

Très fréquent

Insomnie

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalées ; vertiges

Fréquent

Somnolence ; dysgueusie ; état léthargique

Affections vasculaires

Fréquent

Bouffées de chaleur

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent

Dyspnée ; toux

Fréquent

Toux productive

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Dyspepsie ; nausées ; diarrhées ; reflux gastro-œsophagien ; vomissements ; constipation

Fréquent

Distension abdominale ; gêne abdominale ; douleurs abdominales ; douleurs abdominales supérieures ; gêne gastrique ; gastrite ; flatulence

Affections hépatobiliaires

Fréquent

Augmentation de l’ALAT ; augmentation de l’ASAT ; augmentation de la gamma-glutamyl-transférase

Peu fréquent

Augmentation de la bilirubine sérique totale associée à des augmentations des ALAT et ASAT1 ; lésions hépatiques d’origine médicamenteuse2

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquent

Eruption cutanée

Fréquent

Réaction de photosensibilisation ; prurit ; érythème ; sécheresse de la peau ; éruption érythémateuse ; éruption maculeuse ; éruption pruritique

Fréquence indéterminée

Syndrome de Stevens-Johnson1 ; nécrolyse épidermique toxique1 ; réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)1

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très fréquent

Arthralgie

Fréquent

Myalgie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Fatigue

Fréquent

Asthénie ; douleur non cardiaque dans la poitrine

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Fréquent

Coup de soleil

1 Identifiés par la surveillance après la mise sur le marché (voir rubrique 4.4).

2 Des cas de lésions hépatiques graves d’origine médicamenteuse, y compris des signalements dont l'issue était fatale, ont été rapportés en pharmacovigilance depuis la commercialisation (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Les analyses ajustées sur l’exposition réalisées à partir des données groupées des études cliniques dans la FPI ont confirmé que le profil de sécurité et de tolérance de la pirfénidone chez les patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique sévère (n = 366) est cohérent avec celui établi chez les patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique moins avancé (n = 942).

Description de certains effets indésirables

Perte d’appétit

Au cours des essais cliniques pivots, les cas de perte d’appétit étaient facilement pris en charge et n'ont généralement pas entrainé de séquelles importantes. Des cas peu fréquents de perte d'appétit ont été associés à une perte de poids significative et ont nécessité une intervention médicale.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage

L’expérience clinique acquise en matière de surdosage est limitée. Des doses répétées de pirfénidone jusqu’à une dose totale de 4806 mg/jour ont été administrées à raison de 6 gélules de 267 mg trois fois par jour à des volontaires sains adultes avec une période d’ascension progressive de la dose s’étalant sur 12 jours. Les réactions indésirables étaient légères, passagères et correspondaient à celles les plus couramment rapportées pour la pirfénidone.

En cas de suspicion d’un surdosage, le patient doit être maintenu sous surveillance médicale, avec surveillance des fonctions vitales et de l’état clinique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, autres immunosuppresseurs, code ATC : L04AX05.

Le mécanisme d’action de la pirfénidone n’est pas complètement établi. Cependant, les données existantes suggèrent que la pirfénidone possède à la fois des propriétés anti-fibrotiques et anti-inflammatoires sur différents modèles in vitro et animaux de fibrose pulmonaire (fibroses induites par la bléomycine et par une transplantation).

La fibrose pulmonaire idiopathique est une maladie pulmonaire fibrotique et inflammatoire chronique dans laquelle sont impliquées la synthèse et la libération de cytokines pro-inflammatoires, incluant le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α) et l’interleukine-1-bêta (IL-1β) et il a été montré que la pirfénidone réduit l’accumulation de cellules inflammatoires en réponse à divers stimuli.

La pirfénidone atténue la prolifération des fibroblastes, la production de protéines et de cytokines associées à la fibrose, ainsi que l’augmentation de la biosynthèse et de l’accumulation de matrice extracellulaire en réponse aux cytokines/facteurs de croissance, comme le facteur de croissance transformant bêta (TGF-β) et le facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF).

Efficacité clinique

L’efficacité clinique de la pirfénidone a été étudiée dans quatre études de phase 3, multicentriques, randomisées, en double aveugle et contrôlées contre placebo, chez des patients présentant une fibrose pulmonaire idiopathique. Trois des études de phase 3 (PIPF-004, PIPF-006 et PIPF-016) étaient des études multinationales et une (SP3) a été menée au Japon.

Les études PIPF-004 et PIPF-006 ont porté sur la comparaison du traitement par la pirfénidone, à raison de 2403 mg/jour, avec le placebo. Les études étaient de conception quasiment identique, avec quelques exceptions, notamment un groupe de doses intermédiaires (1197 mg/jour) dans l’étude PIPF-004. Dans les deux études, le traitement était administré trois fois par jour pendant au moins 72 semaines. Le principal critère d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était la variation de la capacité vitale forcée (CVF) entre l’inclusion et la semaine 72, en pourcentage de la valeur prédite. Dans les populations groupées des études PIPF-004 et PIPF-006 traitées à la dose de 2403 mg/jour, comprenant au total 692 patients, la valeur médiane de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique était de 73,9 % dans le groupe pirfénidone (valeurs extrêmes : 50 % – 123 %) et 72,0 % dans le groupe placebo (valeurs extrêmes : 48 % – 138 %). La valeur médiane de la capacité de diffusion du monoxyde de carbone (DLCO) exprimée en pourcentage de la valeur théorique était de 45,1 % dans le groupe pirfénidone (valeurs extrêmes : 25 % – 81 %) et de 45,6 % dans le groupe placebo (valeurs extrêmes : 21 % – 94 %). Dans l’étude PIPF-004, 2,4 % des patients groupe pirfénidone et 2,1 % des patients du groupe placebo avaient une CVF inférieure à 50 % et/ou une DLCO inférieure à 35 % à l’inclusion. Dans l’étude PIPF-006, 1,0 % des patients du groupe pirfénidone et 1,4 % des patients du groupe placebo avaient une CVF inférieure à 50 % et/ou une DLCO inférieure à 35 % à l’inclusion.

Dans l’étude PIPF-004, la baisse du pourcentage de la valeur prédite de la CVF entre les valeurs à l’inclusion et à la semaine 72 de traitement était significativement réduite dans le groupe de patients ayant reçu de la pirfénidone (N = 174), par comparaison avec les patients ayant reçu le placebo (N = 174 ; p = 0,001, ANCOVA de rang). Le traitement par la pirfénidone réduisait également de façon importante la baisse de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique entre l’inclusion et les semaines 24 (p = 0,014), 36 (p < 0,001), 48 (p < 0,001) et 60 (p < 0,001). À la semaine 72, une baisse par rapport à l’inclusion de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique supérieure ou égale à 10 % (une valeur seuil prédictive du risque de mortalité dans la fibrose pulmonaire idiopathique) a été observée chez 20 % des patients ayant reçu de la pirfénidone, contre 35 % des patients ayant reçu le placebo (Tableau 2).

Tableau 2 : Évaluation par catégorie de la baisse de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique entre les valeurs à l’inclusion dans l’étude et la semaine 72 – étude PIPF-004

Pirfénidone 2403 mg/jour

(N = 174)

Placebo

(N = 174)

Baisse ≥ 10 % ou décès ou greffe de poumons

35 (20 %)

60 (34 %)

Baisse de moins de 10 %

97 (56 %)

90 (52 %)

Pas de baisse (modification de la CVF > 0 %)

42 (24 %)

24 (14 %)

Bien que l’analyse ANCOVA susmentionnée n’ait pas révélé de différence entre les patients ayant reçu de la pirfénidone et ceux ayant reçu le placebo, en ce qui concerne la variation de la distance parcourue lors du test de marche à 6 minutes (6MWT) entre les valeurs à l’inclusion dans l’étude et la semaine 72, il est apparu dans une analyse ad hoc que 37 % des patients ayant reçu de la pirfénidone présentaient une baisse supérieure ou égale à 50 m de la distance du 6MWT, contre 47 % des patients ayant reçu le placebo dans l’étude PIPF-004.

Dans l’étude PIPF-006, le traitement par la pirfénidone (N = 171) n’a pas réduit la baisse de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique entre les valeurs à l’inclusion et la semaine 72, par comparaison avec le placebo (N = 173 ; p = 0,501). Cependant, le traitement par pirfénidone a diminué la baisse de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique entre les valeurs à l’inclusion et les semaines 24 (p < 0,001), 36 (p = 0,011) et 48 (p = 0,005). À la semaine 72, une baisse de la CVF ≥ 10 % a été observée chez 23 % des patients ayant reçu de la pirfénidone et chez 27 % des patients ayant reçu le placebo (Tableau 3).

Tableau 3 : Évaluation par catégorie de la baisse de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique entre les valeurs à l’inclusion dans l’étude et la semaine 72 – étude PIPF-006

Pirfénidone 2403 mg/jour

(N = 171)

Placebo

(N = 173)

Baisse ≥ 10 % ou décès ou greffe de poumons

39 (23 %)

46 (27 %)

Baisse de moins de 10 %

88 (52 %)

89 (51 %)

Pas de baisse (modification de la CVF > 0 %)

44 (26 %)

38 (22 %)

La réduction de distance parcourue dans le test 6MWT entre les valeurs à l’inclusion dans l’étude et la semaine 72 était significativement plus faible, comparée à celle du groupe placebo dans l’étude PIPF‑006 (p < 0,001, analyse ANCOVA). De plus, dans une analyse ad hoc, 33 % des patients ayant reçu de la pirfénidone présentaient une baisse ≥ 50 m de la distance parcourue dans le test 6MWT, contre 47 % des patients ayant reçu le placebo dans l’étude PIPF-006.

L’analyse groupée des études PIPF-004 et PIPF-006, a retrouvé un taux de mortalité dans le groupe ayant reçu de la pirfénidone à la dose de 2403 mg/jour de 7,8 %, contre 9,8 % dans le groupe placebo (RR de 0,77 [IC à 95 % de 0,47 à 1,28]).

L’étude PIPF-016 comparait le traitement par de la pirfénidone, à la dose de 2403 mg/jour, au placebo. Le traitement était administré trois fois par jour pendant 52 semaines. Le critère d’évaluation principal était la variation entre l'inclusion et la semaine 52 de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique. Chez 555 patients, la médiane de la CVF et de la DLCO était respectivement de 68 % (valeurs extrêmes : 48– 91 %) et 42 % (valeurs extrêmes : 27 – 170 %). A l'inclusion, 2 % des patients avaient une CVF inférieure à 50 % et 21 % des patients une DLCO inférieure à 35 %.

Dans l’étude PIPF-016, la baisse de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique entre l’inclusion et la semaine 52 de traitement était significativement réduite chez les patients recevant de la pirfénidone (N = 278) par rapport aux patients recevant le placebo (N = 277, p < 0,000001, analyse ANCOVA). Une moindre diminution de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique était également observée dans le groupe pirfénidone aux semaines 13 (p < 0,000001), 26 (p < 0,000001) et 39 (p = 0,000002) après inclusion. À la semaine 52, une baisse ≥ 10 % par rapport à l’inclusion de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique ou le décès a été observée chez 17 % des patients recevant de la pirfénidone, contre 32 % de ceux recevant le placebo (Tableau 4).

Tableau 4 : Évaluation par catégorie de la baisse de la CVF exprimée en pourcentage de la valeur théorique entre les valeurs à l’inclusion dans l’étude et la semaine 52 – étude PIPF-016

Pirfénidone 2403 mg/jour

(N = 278)

Placebo

(N = 277)

Baisse ≥ 10 % ou décès

46 (17 %)

88 (32 %)

Baisse de moins de 10 %

169 (61 %)

162 (58 %)

Pas de baisse (modification de la CVF > 0 %)

63 (23 %)

27 (10 %)

La baisse de la distance parcourue lors du test de marche de 6 minutes entre l’inclusion et la semaine 52 était significativement réduite chez les patients recevant de la pirfénidone par rapport à ceux recevant le placebo dans l’étude PIPF-016 (p = 0,036, analyse ANCOVA) ; 26 % des patients recevant de la pirfénidone ont montré une baisse ≥ 50 m de la distance du test de marche de 6 minutes, contre 36 % des patients recevant le placebo.

Dans une analyse groupée pré-spécifiée des études PIPF-016, PIPF-004 et PIPF-006 réalisée aux mois 12 des études, les décès toutes causes confondues étaient significativement moins nombreux dans le groupe pirfénidone 2403 mg/jour (3,5 %, 22 patients sur 623) que dans le groupe placebo (6,7 %, 42 patients sur 624), soit une réduction de 48 % du risque de décès toutes causes confondues au cours des 12 premiers mois (RR 0,52 [IC de 95 %, 0,31-0,87], p = 0,0107, test du log-rank).

L’étude (SP3) menée chez des patients japonais avait pour objectif la comparaison de la pirfénidone à la dose de 1800 mg/jour (comparable à la dose de 2403 mg/jour dans les populations américaines et européennes des études PIPF-004/006 sur une base de poids normalisé) avec un placebo (N = 110, N = 109, respectivement). Le traitement par la pirfénidone a significativement réduit la baisse moyenne de la capacité vitale (CV) à la semaine 52 (critère d’évaluation principal), par comparaison avec le placebo (-0,09 ± 0,02 l contre -0,16 ± 0,02 l respectivement, p = 0,042).

Patients présentant une FPI avec une insuffisance respiratoire sévère

Les analyses réalisées a posteriori chez les patients avec une FPI sévère avec une CVF < 50 % et/ou une DLCO < 35 % à l’inclusion dans les populations regroupées des études PIPF-004, PIPF-006 et PIPF-016 (N = 170), la baisse annuelle de la CVF était de -150,9 mL chez les patients recevant de la pirfénidone (n = 90) et -277,6 mL chez ceux recevant le placebo (n = 80).

Dans une étude clinique (MA29957) de Phase IIb de 52 semaines, multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo conduite chez 89 patients présentant une FPI avec une insuffisance respiratoire sévère (DLCO < 40 %) et un haut risque d’hypertension pulmonaire de grade 3, et traités par de la pirfénidone en monothérapie, la diminution de la CVF était similaire à celle observée chez des patients traités par pirfénidone dans les analyses réalisées a posteriori dans les populations groupées des études de phase 3 PIPF-004, PIPF-006 et PIPF-016.

Population pédiatrique

L’Agence européenne des médicaments a annulé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec de la pirfénidone dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la FPI (voir les informations sur l’utilisation pédiatrique dans la rubrique 4.2).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

L’administration des gélules de la pirfénidone au moment des repas entraîne une forte réduction de la Cmax (de 50 %) et une diminution de l’aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (ASC), par rapport à la prise à jeun. Après administration orale d’une dose unique de 801 mg à des volontaires sains adultes (âgés de 50 à 66 ans) lors d’un repas, la vitesse d’absorption de la pirfénidone était plus lente, alors que l’ASC chez les sujets qui s’alimentaient était d’environ 80 à 85 % de l’ASC observée dans le groupe à jeun. Comparé à l'état à jeun, l'administration orale de pirfénidone avec une prise alimentaire a réduit la Cmax de la pirfénidone, la Cmax étant un peu moins réduite avec le comprimé de pirfénidone (de 40 %) qu’avec les gélules de pirfénidone (de 50 %). Une incidence réduite d’événements indésirables (nausées et vertiges) a été observée chez les sujets prenant un repas, par comparaison avec ceux du groupe à jeun. Par conséquent, il est recommandé d’administrer la pirfénidone avec un aliment, afin de réduire l’incidence des nausées et des vertiges.

La biodisponibilité absolue de la pirfénidone n’a pas été déterminée chez l’homme.

Distribution

La pirfénidone se lie à des protéines plasmatiques humaines, principalement à l’albumine sérique. Globalement, le taux moyen de liaison se situait entre 50 et 58 % aux concentrations observées dans les études cliniques (1 à 100 μg/mL). Le volume apparent moyen de distribution à l’état d’équilibre après administration orale est d’environ 70 L, ce qui témoigne d’une distribution modérée de la pirfénidone dans les tissus.

Biotransformation

Environ 70-80 % de la pirfénidone sont métabolisés par l’enzyme CYP1A2 avec la participation mineure d’autres isoenzymes CYP, notamment CYP2C9, 2C19, 2D6 et 2E1. Les données in vitro indiquent une activité pharmacodynamique significative du métabolite principal (la 5-carboxy-pirfénidone) à des concentrations supérieures aux concentrations plasmatiques maximales observées chez les patients présentant une fibrose pulmonaire idiopathique. Un retentissement cliniquement significatif est donc possible chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée chez lesquels l'exposition plasmatique à la 5-carboxy-pirfénidone est augmentée.

Élimination

La clairance orale de la pirfénidone semble modestement saturable. Dans une étude de recherche de dose, menée chez des adultes sains moyennement âgés ayant reçu des doses multiples s’échelonnant entre 267 mg et 1335 mg trois fois par jour, la clairance moyenne diminuait d’environ 25 % au-delà d’une dose de 801 mg trois fois par jour. Après administration d’une dose unique de pirfénidone à des adultes sains moyennement âgés, la valeur moyenne de la demi-vie d’élimination terminale apparente était d’environ 2,4 heures. Près de 80 % d’une dose de pirfénidone administrée par voie orale est éliminée dans l’urine dans les 24 heures qui suivent la prise. La majeure partie de la pirfénidone est excrétée sous la forme du métabolite 5-carboxy-pirfénidone (> 95 % de la pirfénidone récupérée), moins de 1 % de la pirfénidone excrétée dans l’urine étant inchangée.

Populations spéciales

Insuffisance hépatique

Les propriétés pharmacocinétiques de la pirfénidone et du métabolite 5-carboxy-pirfénidone ont été comparées chez des sujets présentant une insuffisance hépatique modérée (classe B du score de Child-Pugh) et chez des sujets dont la fonction hépatique était normale. Les résultats ont montré une augmentation moyenne de 60 % de l’exposition à la pirfénidone après une dose unique de 801 mg de pirfénidone (3 gélules de 267 mg) chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. La pirfénidone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée et la tolérance du traitement doit être étroitement surveillée chez ces patients, notamment en cas de prise concomitante d’un inhibiteur connu du CYP1A2 (voir rubriques 4.2 et 4.4). PIRFENIDONE SANDOZ est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère et d’atteinte hépatique en phase terminale (voir rubriques 4.2 et 4.3).

Insuffisance rénale

Il n’a pas été observé de différences cliniquement significatives dans les propriétés pharmacocinétiques de la pirfénidone chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère à sévère, par comparaison avec celles de sujets dont la fonction rénale était normale. La molécule mère est principalement métabolisée en 5-carboxy-pirfénidone. La moyenne [écart type] de l’ASC0- des concentrations du 5-carboxy-pirfénidone était significativement supérieure dans les groupes de patients présentant une insuffisance rénale modérée (100 [26,3] mg•h/L ; p = 0,009) et sévère (168 [67,4] mg•h/L ; p < 0,0001) par rapport au groupe de patients dont la fonction rénale était normale (28,7 [4,99] mg•h/L).

Sévérité de l’insuffisance rénale

Paramètres statistiques

ASC0-∞ (mg•h/L)

pirfénidone

5-carboxy-pirfénidone

Fonction rénale normale

n = 6

Moyenne (écart type)

Médiane (25ème – 75ème)

42,6 (17,9)

42,0 (33,1– 55,6)

28,7 (4,99)

30,8 (24,1– 32,1)

Légère

n = 6

Moyenne (écart type)

Médiane (25ème – 75ème)

59,1 (21,5)

51,6 (43,7– 80,3)

49,3a (14,6)

43,0 (38,8– 56,8)

Modérée

n = 6

Moyenne (écart type)

Médiane (25ème – 75ème)

63,5 (19,5)

66,7 (47,7– 76,7)

100b (26,3)

96,3 (75,2– 123)

Sévère

n = 6

Moyenne (écart type)

Médiane (25ème – 75ème)

46,7 (10,9)

49,4 (40,7– 55,8)

168c (67,4)

150 (123– 248)

ASC0-∞ = Aire sous la courbe de la concentration de zéro à l’infini.

a valeur de p comparativement à la normale = 1,00 (comparaison par paires avec la méthode de Bonferroni).

b valeur de p comparativement à la normale = 0,009 (comparaison par paires avec la méthode de Bonferroni).

c valeur de p comparativement à la normale < 0.0001 (comparaison par paires avec la méthode de Bonferroni).

L'exposition à la 5-carboxy-pirfénidone augmente d’un facteur ≥ 3,5 chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée. Une activité pharmacodynamique cliniquement significative du métabolite chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ne peut être exclue. Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère traités par la pirfénidone. La prudence est requise chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée. L’utilisation de la pirfénidone est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) ou en phase terminale nécessitant une dialyse (voir rubriques 4.2 et 4.3).

Les analyses pharmacocinétiques de population de 4 études menées chez des sujets sains ou des sujets insuffisants rénaux et d’une étude réalisée chez des patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique n’ont montré aucun effet cliniquement important sur les propriétés pharmacocinétiques de la pirfénidone, dû à l’âge, au sexe ou à la taille corporelle.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues d’études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité en administration répétée, de génotoxicité et de potentiel cancérigène n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Dans des études de toxicité en administration répétée, il a été observé des augmentations du poids du foie chez la souris, le rat et le chien ; elles s’accompagnaient souvent d’hypertrophie centrolobulaire hépatique. La réversibilité était observée après arrêt du traitement. Une augmentation de l’incidence des tumeurs du foie a été observée dans des études de carcinogénicité, menées chez le rat et la souris. Ces résultats sur les organes hépatiques sont en concordance avec une induction d’enzymes hépatiques microsomales, un effet qui n’a pas été observé chez les patients prenant de la pirfénidone. Ces résultats ne sont pas considérés comme prédictifs d’un risque pour l’homme.

Une augmentation statistiquement significative des tumeurs de l’utérus a été observée chez les rats femelles ayant reçu 1500 mg/kg/jour, soit 37 fois la dose humaine de 2403 mg/jour. Les résultats des études mécanistiques indiquent que la survenue de tumeurs de l’utérus est probablement liée à un déséquilibre chronique d’une hormone sexuelle modulée par la dopamine, faisant intervenir chez le rat un mécanisme endocrine spécifique de l’espèce, qui n’existe pas chez l’homme.

Des études de la toxicité pour la reproduction n’ont démontré aucun effet indésirable sur la fécondité des mâles ou des femelles, ni sur le développement postnatal des portées chez le rat, et il n’y avait pas de signe de tératogénicité chez le rat (1000 mg/kg/jour) ni chez le lapin (300 mg/kg/jour). Chez l’animal, la pirfénidone et/ou ses métabolites passent la barrière placentaire, avec une possibilité d’accumulation de la pirfénidone et/ou de ses métabolites dans le liquide amniotique. À hautes doses (≥ 450 mg/kg/jour), la pirfénidone entraîne chez le rat un allongement du cycle ovulatoire et une incidence élevée de cycles irréguliers. À des doses très élevées (≥ 1000 mg/kg/jour), les rats femelles présentaient une prolongation de la gestation et une baisse de la viabilité fœtale. Des études menées chez des rats femelles allaitantes indiquent que la pirfénidone et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait, avec possibilité d’accumulation de la pirfénidone et/ou de ses métabolites dans le lait.

La pirfénidone ne présentait pas de signe d’activité mutagène ou génotoxique dans une batterie standard de tests et n’était pas mutagène quand elle était testée sous exposition aux UV. Testée dans des conditions d’exposition aux UV, la pirfénidone était positive lors d’une recherche d’activité photoclastogène sur des cellules pulmonaires de hamster chinois.

Une phototoxicité et une irritation ont été notées chez le cobaye, après administration orale de pirfénidone et dans des conditions d’exposition aux UVA/UVB. La gravité des lésions phototoxiques était minimisée par application d’un écran solaire.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé

Amidon prégélatinisé

Croscarmellose sodique (E468)

Hydroxypropylcellulose (E463)

Stéarate de magnésium (E572)

Dioxyde de silice (E551)

Pelliculage du comprimé

Opadry jaune 85F220100 :

Alcool polyvinylique en partie hydrolysé (E1203)

Dioxyde de titane (E171)

Macrogol 3350

Talc (E553b)

Oxyde de fer jaune (E172)

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

Boîtes de 63 et 252 comprimés pelliculés.

Boîtes de 63 x 1 et 252 x 1 comprimés pelliculés sous plaquettes prédécoupées unitaires.

Boîtes pour l’instauration du traitement pour 2 semaines :

Conditionnement multiple contenant 63 (soit 1 boîte de 21 et 1 boîte de 42) comprimés pelliculés.

Conditionnement multiple contenant 63 (soit 1 boîte de 21 x 1 et 1 boîte de 42 x 1) comprimés pelliculés sous plaquettes prédécoupées unitaires.

Boîtes pour le traitement d’entretien :

Conditionnement multiple contenant 252 (soit 3 boîtes de 84) comprimés pelliculés.

Conditionnement multiple contenant 252 (soit 3 boîtes de 84 x 1) comprimés pelliculés sous plaquettes prédécoupées unitaires.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 302 508 1 5 : 63 x 1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

· 34009 302 508 2 2 : 252 x 1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

· 34009 302 508 3 9 : Conditionnement multiple de 252 (3 boîtes de 84 x 1) comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

Liste I

Médicament soumis à prescription hospitalière réservée aux spécialistes en pneumologie.

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.


Notice patient

ANSM - Mis à jour le : 26/08/2024

Dénomination du médicament

PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé

pirfénidone

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé ?

3. Comment prendre PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, autres immunosuppresseurs, code ATC : L04AX05.

PIRFENIDONE SANDOZ contient la substance active pirfénidone et est utilisé pour le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) chez l’adulte.

La fibrose pulmonaire idiopathique est une maladie dans laquelle les tissus des poumons gonflent et forment progressivement des cicatrices, d’où une difficulté à respirer profondément. Cela empêche les poumons de fonctionner correctement. PIRFENIDONE SANDOZ contribue à réduire la cicatrisation et le gonflement des poumons et aide à mieux respirer.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé ?

Ne prenez jamais PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé :

· si vous êtes allergique à la pirfénidone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

· si vous avez déjà eu un angiœdème avec la pirfénidone, notamment des symptômes tels que gonflement du visage, des lèvres et/ou de la langue pouvant être associé à des difficultés respiratoires ou une respiration sifflante,

· si vous prenez un médicament appelé fluvoxamine (utilisé pour le traitement de la dépression et le trouble obsessionnel compulsif [TOC]),

· si vous souffrez d’une maladie du foie grave ou en phase terminale,

· si vous souffrez d’une maladie des reins grave ou en phase terminale nécessitant une dialyse.

Si vous êtes dans l’un des cas ci-dessus, ne prenez pas PIRFENIDONE SANDOZ. Si vous avez un doute, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre PIRFENIDONE SANDOZ.

· Vous pouvez devenir plus sensible au rayonnement solaire (réaction de photosensibilisation) quand vous prenez PIRFENIDONE SANDOZ. Évitez le soleil (y compris la lumière des lampes solaires) pendant que vous prenez PIRFENIDONE SANDOZ. Mettez quotidiennement un écran solaire et couvrez vos bras, jambes et tête pour réduire l’exposition au rayonnement solaire (voir la rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).

· Vous ne devez pas prendre d’autres médicaments, comme des antibiotiques de la famille des tétracyclines (par exemple : la doxycycline), qui peuvent vous rendre plus sensible au rayonnement solaire.

· Vous devez indiquer à votre médecin si vous présentez des problèmes rénaux.

· Vous devez indiquer à votre médecin si vous présentez une insuffisance hépatique d’intensité légère à modérée.

· Vous devez arrêter de fumer avant et pendant le traitement par PIRFENIDONE SANDOZ. Le fait de fumer du tabac peut diminuer l’effet de PIRFENIDONE SANDOZ.

· PIRFENIDONE SANDOZ peut provoquer des vertiges et de la fatigue. Soyez prudent si vous participez à des activités qui nécessitent de la vigilance et de la coordination.

· PIRFENIDONE SANDOZ peut entraîner une perte de poids. Votre médecin surveillera votre poids pendant que vous prendrez ce médicament.

· Des cas de syndrome de Stevens-Johnson, de nécrolyse épidermique toxique et de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportés en association avec le traitement par pirfénidone. Arrêtez d'utiliser PIRFENIDONE SANDOZ et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l'un des symptômes liés à ces réactions cutanées graves décrits dans la rubrique 4.

PIRFENIDONE SANDOZ peut causer des troubles hépatiques graves dont certains cas ont été fatals. Il faudra faire des analyses de sang avant de commencer à prendre PIRFENIDONE SANDOZ, puis mensuellement pendant 6 mois et ensuite tous les trois mois pendant que vous prenez ce médicament, pour vérifier si votre foie fonctionne correctement. Il est important de faire ces analyses de sang régulièrement pendant toute la durée de votre traitement par PIRFENIDONE SANDOZ.

Enfants et adolescents

Ne pas donner PIRFENIDONE SANDOZ aux enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans.

Autres médicaments et PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

Ceci est particulièrement important si vous prenez les médicaments ci-dessous, car ils peuvent modifier l’effet de PIRFENIDONE SANDOZ.

Médicaments pouvant amplifier les effets indésirables de PIRFENIDONE SANDOZ :

· énoxacine (un type d’antibiotique),

· ciprofloxacine (un type d’antibiotique),

· amiodarone (utilisée pour le traitement de certains types de maladies cardiaques),

· propafénone (utilisée pour le traitement de certains types de maladies cardiaques),

· fluvoxamine (utilisée pour le traitement de la dépression et des troubles obsessionnels compulsifs (TOC)).

Médicaments pouvant diminuer l’efficacité de PIRFENIDONE SANDOZ :

· oméprazole (utilisé pour le traitement de troubles comme l’indigestion, le reflux gastro-œsophagien),

· rifampicine (un type d’antibiotique).

PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

Ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous prenez ce médicament. Le pamplemousse peut empêcher PIRFENIDONE SANDOZ d’agir correctement.

Grossesse et allaitement

Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter de prendre PIRFENIDONE SANDOZ si vous êtes enceinte, si vous prévoyez d’être enceinte ou pensez que vous pourriez être enceinte car les risques potentiels sur l’enfant à naître ne sont pas connus.

Si vous allaitez, ou prévoyez d’allaiter, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre PIRFENIDONE SANDOZ. Le passage de PIRFENIDONE SANDOZ dans le lait maternel n’est pas connu, aussi votre médecin discutera des bénéfices que vous apporte ce médicament par rapport au risque qu’il présente si vous décidez d’allaiter.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines si vous ressentez des vertiges ou de la fatigue après avoir pris PIRFENIDONE SANDOZ.

PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

3. COMMENT PRENDRE PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé ?

Le traitement par PIRFENIDONE SANDOZ doit être instauré et surveillé par un médecin spécialiste ayant une expérience du diagnostic et du traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique.

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Votre médicament vous sera en général prescrit à doses croissantes comme suit :

· pendant les 7 premiers jours, prenez une dose de 267 mg (soit 1 comprimé jaune), 3 fois par jour au moment des repas (au total 801 mg/jour),

· du jour 8 au jour 14, prenez une dose de 534 mg (soit 2 comprimés jaunes), 3 fois par jour au moment des repas (au total 1602 mg/jour),

· à partir du jour 15 (entretien), prenez une dose de 801 mg (soit 3 comprimés jaunes ou 1 comprimé rose foncé), 3 fois par jour au moment des repas (au total 2403 mg/jour).

La dose quotidienne d’entretien recommandée de PIRFENIDONE SANDOZ est de 801 mg (3 comprimés jaunes ou 1 comprimé rose foncé) 3 fois par jour avec un aliment, soit au total 2403 mg par jour.

Avalez les comprimés entiers avec de l’eau, pendant ou après un repas, afin de réduire le risque d’effets indésirables tels que des nausées (sensation de malaise) et des vertiges. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin.

Réduction de la dose en raison d’effets indésirables

Votre médecin peut réduire la dose si surviennent certains effets indésirables tels que des problèmes d’estomac, toute réaction cutanée à la lumière du soleil ou des lampes solaires, ou des modifications importantes de vos enzymes hépatiques (bilan sanguin hépatique).

Si vous avez pris plus de PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

Contactez immédiatement votre médecin ou pharmacien ou le service des urgences de l’hôpital le plus proche si vous avez pris plus de comprimés que vous n’auriez dû et emportez votre médicament.

Si vous oubliez de prendre PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé

Si vous oubliez une dose, prenez-la dès que vous vous en souvenez. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Les doses doivent être espacées d’au moins 3 heures. Ne prenez pas plus de comprimés par jour que la dose quotidienne qui vous a été prescrite.

Si vous arrêtez de prendre PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé

Dans certaines circonstances, votre médecin peut vous conseiller d'arrêter de prendre PIRFENIDONE SANDOZ. Si pour une raison quelconque vous devez arrêter de prendre PIRFENIDONE SANDOZ pendant plus de 14 jours consécutifs, votre médecin réinstaurera votre traitement à une dose de 267 mg 3 fois par jour, en augmentant progressivement cette dose jusqu’à 801 mg 3 fois par jour.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Arrêtez de prendre PIRFENIDONE SANDOZ et consultez immédiatement un médecin si vous présentez l’un des symptômes ou signes suivants:

· gonflement du visage, des lèvres et/ou de la langue, démangeaisons, urticaire, difficultés à respirer ou respiration sifflante, ou malaise, ce sont les signes d’un angiœdème, une réaction allergique sévère ou anaphylaxie.

· coloration jaune du blanc des yeux ou de la peau, ou urines foncées, éventuellement accompagnées de démangeaisons cutanées, douleur dans la partie supérieure droite de votre abdomen, diminution de l'appétit, saignements ou ecchymoses apparaissant plus facilement que la normale ou sensation de fatigue. Ce sont des signes évocateurs de perturbations de la fonction hépatique et peuvent indiquer une atteinte hépatique qui est un effet indésirable peu fréquent de PIRFENIDONE SANDOZ.

· taches rougeâtres ou plaques circulaires sur le tronc, avec souvent des cloques au centre, desquamation de la peau, ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux. Ces éruptions cutanées graves peuvent être précédées de fièvre et de symptômes pseudo-grippaux (syndrome de Stevens-Johnson ou nécrolyse épidermique toxique).

· éruption cutanée étendue, température corporelle élevée et gonflement des ganglions lymphatiques (syndrome DRESS ou syndrome d’hypersensibilité à un médicament).

Autres effets indésirables possibles

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin.

Effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus d’1 personne sur 10) :

· infections de la gorge ou des voies respiratoires jusqu’aux poumons et/ou sinusite,

· sensation de malaise (nausée),

· problèmes gastriques, tels que reflux acide, vomissements et constipation,

· diarrhée,

· indigestion ou dérangement gastrique,

· perte de poids,

· diminution de l’appétit,

· difficulté à dormir,

· fatigue,

· vertiges,

· maux de tête,

· respiration courte,

· toux,

· articulations douloureuses/douleurs articulaires.

Effets indésirables fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10) :

· infections de la vessie,

· somnolence,

· modifications du goût,

· bouffées de chaleur,

· problèmes gastriques, tels que ballonnements, douleurs abdominales et gêne, brûlures d’estomac et gaz,

· les analyses de sang peuvent montrer une augmentation des taux d’enzymes hépatiques,

· réactions cutanées après une exposition au soleil ou une utilisation de lampes solaires,

· problèmes de peau, tels que démangeaisons, rougeur de la peau, peau sèche, éruption cutanée,

· douleurs musculaires,

· faiblesse ou manque d’énergie,

· douleur dans la poitrine,

· coup de soleil.

Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100) :

· faible taux de sodium dans le sang. Cela peut provoquer maux de tête, étourdissement, confusion, faiblesse, crampes musculaires ou nausées et vomissements,

· baisse du nombre de globules blancs révélée par une analyse de sang.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé

· La substance active est la pirfénidone.

Chaque comprimé pelliculé contient 267 mg de pirfénidone.

· Les autres composants sont :

Noyau du comprimé : amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique (E468), hydroxypropylcellulose (E463), stéarate de magnésium (E572), dioxyde de silice (E551),

Pelliculage du comprimé (Opadry jaune 85F220100) : alcool polyvinylique en partie hydrolysé (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc (E553b) et oxyde de fer jaune (E172).

Qu’est-ce que PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur ?

Les comprimés de PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg sont de couleur jaune, de forme ovale, biconvexes, d’approximativement 1,3 x 0,7 cm et gravés « SD267 » sur une face.

PIRFENIDONE SANDOZ 267 mg, comprimé pelliculé est disponible sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium) en :

· boîtes de 63 et 252 comprimés pelliculés,

· boîtes de 63 x 1 et 252 x 1 comprimés pelliculés sous plaquettes prédécoupées unitaires,

· boîtes pour l’instauration du traitement sur 2 semaines :

o conditionnement multiple contenant 63 comprimés pelliculés (soit 1 boîte de 21 et 1 boîte de 42 comprimés pelliculés),

o conditionnement multiple contenant 63 comprimés pelliculés (soit 1 boîte de 21 x 1 et 1 boîte de 42 x 1 comprimés pelliculés) sous plaquettes prédécoupées unitaires.

· boîtes pour le traitement d’entretien :

o conditionnement multiple contenant 252 comprimés pelliculés (soit 3 boîtes de 84 comprimés pelliculés),

o conditionnement multiple contenant 252 comprimés pelliculés (soit 3 boîtes de 84 x 1 comprimés pelliculés) sous plaquettes prédécoupées unitaires.

Les plaquettes (prédécoupées unitaires ou non) de comprimés pelliculés à 267 mg contenant 63 comprimés pelliculés ainsi que le conditionnement multiple pour l’instauration du traitement pour 2 semaines à 267 mg portent toutes les symboles suivants ainsi que les abréviations des jours, rappelant de prendre la dose trois fois par jour :

(soleil levant ; dose du matin) (soleil ; dose de midi) et (lune ; dose du soir).

Lun. Mar. Mer. Jeu. Ven. Sam. Dim.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

Fabricant

LEK PHARMACEUTICALS D.D.

VEROVSKOVA ULICA 57

1526 LJUBLJANA

SLOVENIE

OU

LEK PHARMACEUTICALS D.D.

TRIMLINI 2D

9220 LENDAVA

SLOVENIE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen et au Royaume-Uni (Irlande du Nord) sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{mois AAAA}

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).