Logo du ministère des affaires sociale et de la santé

Base de données publique
des médicaments

Visiter [medicaments.gouv.fr] Visiter [medicaments.gouv.fr]

Sommaire

Onglet fiche informationOnglet résumé des caractéristiques du produitOnglet notice patient
 

SPORANOX 10 mg/mL, solution buvable - Résumé des caractéristiques du produit

Imprimer le document

ANSM - Mis à jour le : 31/01/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

SPORANOX 10 mg/mL, solution buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Itraconazole........................................................................................................................... 1,00 g

Pour 100 mL de solution buvable.

1 dose de 10 mL de solution buvable correspond à 100 mg d'itraconazole.

Excipients à effet notoire :

1 dose de 10 mL de solution buvable contient :

· 4000 mg de cyclodextrine,

· 1980 mg de sorbitol,

· 1040 mg de propylène glycol,

· 0,05 mg d’éthanol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Solution buvable.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Ce médicament est indiqué dans le traitement des candidoses orales et/ou œsophagiennes chez les patients infectés par le VIH.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Traitement des candidoses orales et/ou œsophagiennes : 200 mg (20 mL) par jour de préférence en 2 prises, ou éventuellement en 1 prise pendant 1 semaine. En l'absence de réponse après 1 semaine, le traitement doit être poursuivi pendant une semaine supplémentaire.

Traitement des candidoses orales et/ou œsophagiennes résistantes au fluconazole : 100 à 200 mg (10 à 20 mL) 2 fois par jour pendant 2 semaines. En l'absence de réponse après deux semaines de traitement, le traitement doit être poursuivi pendant 2 semaines supplémentaires. En l'absence de signes d'amélioration clinique, la dose de 400 mg par jour ne doit pas être utilisée pendant une durée supérieure à 14 jours.

Mode d’administration

Afin d'assurer une absorption optimale, la prise de ce médicament doit s'effectuer en dehors des repas.

La solution doit être laissée en contact avec la bouche pendant quelques instants (environ 20 secondes), puis avalée. Ne pas rincer après avoir avalé (il est recommandé aux patients de s'abstenir de toute prise alimentaire pendant au moins 1 heure après l'administration).

Populations particulières

Utilisation dans la population pédiatrique

Les données cliniques disponibles chez les enfants âgés de moins de 18 ans étant limitées, ce médicament ne sera utilisé chez ces patients que si le bénéfice attendu l’emporte sur les risques potentiels (voir rubrique 5.2).

Utilisation chez le sujet âgé

Les données cliniques sur l’utilisation de SPORANOX solution buvable chez les patients âgés étant limitées, ce médicament ne sera utilisé chez ces patients que si le bénéfice attendu l’emporte sur les risques potentiels.

Utilisation chez l'insuffisant hépatique

Les données disponibles sur l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants hépatiques sont limitées. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients (voir rubrique 4.4 et 5.2).

Utilisation chez l'insuffisant rénal

L’hémodialyse ou la dialyse rétropéritonéale résulte en une extraction minimale de l’itraconazole.

Les données disponibles sur l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants rénaux sont limitées. L’exposition à l’itraconazole peut être plus faible chez certains patients atteints d’une insuffisance rénale. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients et un ajustement de la dose peut être envisagé (voir rubrique 4.4 et 5.2).

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Ce médicament est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à l’itraconazole ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· SPORANOX solution buvable ne doit pas être administré aux patients ayant une dysfonction ventriculaire démontrée tels qu’une insuffisance cardiaque congestive (ICC) ou des antécédents d’insuffisance cardiaque congestive sauf en cas d’infections sévères ou mettant en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

· SPORANOX solution buvable ne doit pas être utilisé pendant la grossesse pour des pathologies ne mettant pas en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.6). Les femmes en âge de procréer, et traitées par SPORANOX doivent utiliser un moyen de contraception efficace. Une contraception efficace doit être poursuivie jusqu’au début des règles suivant l’arrêt du traitement par SPORANOX.

· La co-administration de SPORANOX solution buvable est contre-indiquée avec un certain nombre de substrats du CYP3A4, tels que les exemples énumérés ci-dessous (voir rubrique 4.4 et 4.5). Une augmentation de la concentration plasmatique de ces médicaments, provoquée par la co-administration avec SPORANOX solution buvable, peut augmenter ou prolonger les effets thérapeutiques ou indésirables à un tel niveau que des situations potentiellement graves peuvent survenir. Par exemple l’augmentation de la concentration plasmatique de certains de ces médicaments peut entrainer un allongement de l’intervalle QT et des tachycardies ventriculaires incluant la survenue de torsades de pointes, une arythmie potentiellement létale.

Analgésiques ; anesthésiques

Alcaloïdes de l’ergot de seigle (par exemple, dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine, méthylergométrine)

Antibactériens à usage systémique ; antimycobactériens ; antimycotiques à usage systémique

Isavuconazole

Anthelminthiques ; antiprotozoaires

Halofantrine

Antihistaminiques à usage systémique

Astémizole

Mizolastine

Terfénadine

Agents antinéoplasiques

Irinotécan

Vénétoclax (chez les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique pendant la phase d’initiation et de titration de dose de vénétoclax)

Agents antithrombotiques

Dabigatran

Ticagrélor

Antiviraux à usage systémique

Ombitasvir/Paritaprévir/Ritonavir (avec ou sans Dasabuvir)

Système cardiovasculaire (agents agissant sur le système rénine-angiotensine ; antihypertenseurs ; bêtabloquants ; inhibiteurs des canaux calciques ; traitements cardiaques ; diurétiques)

Aliskiren

Éplérénone

Quinidine

Bépridil

Finérénone

Ranolazine

Disopyramide

Ivabradine

Sildénafil (hypertension pulmonaire)

Dofétilide

Lercanidipine

Dronédarone

Nisoldipine

Médicaments gastro-intestinaux, y compris antidiarrhéiques, anti-inflammatoires intestinaux/agents anti-infectieux ; antiémétiques et anti-nauséeux ; médicaments pour le traitement de la constipation ; médicaments pour le traitement des troubles gastro-intestinaux fonctionnels

Cisapride

Dompéridone

Naloxégol

Immunosuppresseurs

Voclosporine

Agents modifiant les lipides

Lovastatine

Lomitapide

Simvastatine

Psychoanaleptiques ; psycholeptiques (par exemple, antipsychotiques, anxiolytiques et hypnotiques)

Lurasidone

Pimozide

Sertindole

Midazolam (oral)

Quétiapine

Triazolam

Urologiques

Avanafil

Darifénacine

Solifénacine (chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère ou d’insuffisance hépatique modérée à sévère)

Dapoxétine

Fésotérodine (chez les patients atteints d’insuffisance rénale ou d’insuffisance hépatique modérée à sévère).

Vardénafil (chez les patients de plus de 75 ans).

Médicaments divers et autres substances

Colchicine (chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques)

Éliglustat (chez les patients métaboliseurs lents (ML) du CYP2D6, métaboliseurs intermédiaires (MI) du CYP2D6 ou métaboliseurs rapides (MR) du CYP2D6 qui prennent un inhibiteur puissant ou modéré du CYP2D6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Effets hépatiques

De très rares cas de toxicité hépatique grave, incluant quelques cas d’insuffisance hépatique aiguë d’évolution fatale ont été rapportés chez des patients traités par SPORANOX. La plupart de ces cas sont survenus chez des patients ayant une maladie hépatique pré-existante, traités pour des mycoses systémiques, ayant des pathologies concomitantes significatives et/ou traités par d’autres médicaments hépatotoxiques. Quelques patients ne présentaient pas de facteurs de risque patents de maladie hépatique. Quelques cas ont été observés au cours du 1er mois de traitement, et pour certains au cours de la 1ère semaine de traitement. Il est recommandé de surveiller la fonction hépatique chez les patients traités par SPORANOX. Les patients doivent être informés qu’ils doivent avertir très rapidement leur médecin en cas d’apparition de signes et de symptômes suggérant une atteinte hépatique en particulier anorexie, nausées, vomissements, asthénie, douleurs abdominales ou urines foncées. En cas de survenue de l’un de ces symptômes, le traitement doit être immédiatement interrompu et des examens de la fonction hépatique doivent être réalisés.

Chez les patients ayant une élévation des enzymes hépatiques ou présentant une maladie hépatique active, ou chez qui d'autres médicaments ont déjà entraîné une toxicité hépatique, le traitement ne doit pas être débuté à moins que le patient se trouve dans une situation grave ou mettant en jeu le pronostic vital pour laquelle le bénéfice attendu de SPORANOX l’emporte sur le risque d’atteinte hépatique. Si le traitement est débuté, la fonction hépatique doit être surveillée.

Effets cardiaques

Une étude réalisée chez le volontaire sain avec SPORANOX IV a montré une diminution transitoire asymptomatique de la fraction d'éjection ventriculaire gauche ; se résolvant avant la perfusion suivante. La signification clinique de cette observation, pour les formes orales, n'est pas connue.

L'itraconazole a montré un effet inotrope négatif et SPORANOX a été associé à des cas d'insuffisance cardiaque congestive après administration par voie orale.

Dans les notifications spontanées, les insuffisances cardiaques ont été plus fréquemment rapportées lorsque la dose journalière totale d’itraconazole était de 400 mg par rapport à une dose journalière totale plus faible, ce qui suggère que le risque d’insuffisance cardiaque peut être dose-dépendant.

SPORANOX ne doit être utilisé chez des patients présentant une insuffisance cardiaque congestive ou des antécédents d'insuffisance cardiaque congestive que si le bénéfice est nettement supérieur aux risques. L'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque doit prendre en compte des facteurs tels que la sévérité de l'indication, la posologie (i.e. la dose totale journalière) et les facteurs de risques individuels d'insuffisance cardiaque congestive. Ces facteurs de risque comprennent des maladies cardiaques telles que les maladies ischémiques et valvulaires, des maladies pulmonaires significatives telles que la bronchopneumopathie chronique obstructive, l'insuffisance rénale et d'autres troubles œdémateux. Ces patients doivent être informés des signes et symptômes de l'insuffisance cardiaque congestive, ils doivent être traités avec précautions et doivent faire l'objet d'un suivi des signes et symptômes de l'insuffisance cardiaque congestive au cours du traitement. Si de tels signes ou symptômes apparaissent au cours du traitement, SPORANOX doit être arrêté.

Les inhibiteurs calciques peuvent avoir des effets inotropes négatifs qui peuvent s'ajouter à ceux de l'itraconazole ; l'itraconazole peut inhiber le métabolisme des inhibiteurs calciques. En conséquence, la prudence s'impose en cas de co-administration d'itraconazole et d'inhibiteurs calciques en raison d’un risque augmenté d’insuffisance cardiaque congestive (voir rubrique 4.5).

Hypersensibilité croisée

Les informations relatives à une hypersensibilité croisée entre l’itraconazole et d’autres antifongiques azolés sont limitées. La prudence est de rigueur lorsque ce médicament est prescrit à des patients ayant présenté une hypersensibilité à d’autres azolés.

Excipients à effet notoire

Ce médicament contient 1980 mg de sorbitol pour 10 mL. L’effet additif des produits administrés concomitamment contenant du sorbitol (ou du fructose) et l’apport alimentaire de sorbitol (ou de fructose) doit être pris en compte. La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d’autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante. Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Le sorbitol peut causer une gêne gastro-intestinale et un effet laxatif léger.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium pour 10 mL, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Ce médicament contient 0,05 mg d’alcool (éthanol) pour une dose de 10 mL équivalent à 0,005 mg/mL (0,0005% p/v). La quantité pour 10 mL de ce médicament équivaut à moins de 1 mL de bière ou 1 mL de vin. La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entraîner d’effet notable. L’administration concomitante avec n’importe quel substrat pour l’alcool déshydrogénase comme l’éthanol peut induire des effets indésirables graves chez les enfants âgés de moins de 5 ans (voir rubrique 4.2).

Ce médicament contient 4000 mg de cyclodextrines pour 10 mL. Les cyclodextrines peuvent causer des problèmes digestifs tels que la diarrhée. Il n’existe pas suffisamment d’informations sur les effets des cyclodextrines chez les enfants de moins de 2 ans. Par conséquent, le rapport bénéfice/risque pour le patient doit être évalué au cas par cas (voir rubrique 4.2).

Ce médicament contient 1040 mg de propylène glycol pour 10 mL et ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf dans les pathologies mettant en jeu le pronostic vital, où le bénéfice potentiel pour la mère l'emporte sur le préjudice potentiel pour le fœtus (voir rubrique 4.3). L’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament (voir rubrique 4.6).

Une surveillance médicale est requise chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou de troubles de la fonction hépatique, car divers effets indésirables attribués au propylène glycol ont été rapportés tels qu’un dysfonctionnement rénal (nécrose tubulaire aiguë), une insuffisance rénale aiguë et une dysfonction hépatique.

Allaitement

L’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

Interactions potentielle

La co-administration de médicaments spécifiques avec l'itraconazole peut entraîner des changements dans l'efficacité ou la sécurité de l'itraconazole et/ou du médicament co-administré. Par exemple, l'utilisation de l'itraconazole avec des inducteurs du CYP3A4 peut conduire à des concentrations plasmatiques sous-thérapeutiques d'itraconazole et donc à l'échec du traitement. En outre, l'utilisation de l'itraconazole avec certains substrats du CYP3A4 peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments et des effets indésirables graves et/ou potentiellement mortels, tels que l'allongement de l'intervalle QT et des tachyarythmies ventriculaires, y compris des cas de torsades de pointes, une arythmie potentiellement mortelle. Le prescripteur doit se référer aux informations produits des médicaments co-administrés pour obtenir de plus amples informations sur les effets indésirables graves ou mettant la vie en danger qui pourraient survenir en cas d'augmentation des concentrations plasmatiques de ce médicament. Pour les recommandations concernant la co-administration de médicaments qui sont contre-indiqués, déconseillés ou à utiliser avec précaution en association avec l'itraconazole, veuillez-vous référer aux rubriques 4.3 et 4.5.

Insuffisance rénale

L’hémodialyse ou la dialyse rétropéritonéale résulte en une extraction minimale de l’itraconazole.

Les données disponibles sur l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez les insuffisants rénaux sont limitées. L’exposition à l’itraconazole peut être plus faible chez certains patients atteints d’une insuffisance rénale. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients et un ajustement de la dose peut être envisagé (voir rubriques 4.2 et 5.2).

Insuffisance hépatique

Les données relatives à l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants hépatiques sont limitées. La prudence est recommandée lors de l’administration de ce médicament à cette population de patients. Il est préconisé de surveiller étroitement les patients insuffisants hépatiques en cas de prise d’itraconazole (voir rubrique 4.2).

Lors de la décision d’initier un traitement avec d’autres médicaments métabolisés par le CYP3A4, il est recommandé de prendre en compte la prolongation de la demi-vie d’élimination de l’itraconazole observée dans un essai clinique conduit avec l’itraconazole administré à dose unique sous forme de gélules chez des patients cirrhotiques (voir rubrique 5.2).

Sujets immunodéprimés (par exemple : patients neutropéniques, patients infectés par le VIH+)

Les concentrations à l’état stationnaire sont généralement plus faibles chez les immunodéprimés et justifient l’utilisation de posologies élevées (400 mg/jour). La surveillance des concentrations plasmatiques peut être utile en début de traitement surtout s’il existe des éléments susceptibles de modifier l’absorption (prise à jeun, réaction du greffon contre l’hôte, diarrhée, mucite), et en cas de suspicion d’échec.

Traitement des patients atteints de neutropénie sévère

Ce médicament, dans le traitement des candidoses orales et/ou œsophagiennes, n’a pas été étudié chez les patients atteints de neutropénie sévère. Du fait de ses propriétés pharmacocinétiques (voir rubrique 5.2), ce médicament n’est pas recommandé en initiation de traitement chez des patients présentant un risque immédiat de candidose systémique.

Mucoviscidose

Chez les patients atteints de mucoviscidose, une variabilité des concentrations plasmatiques d’itraconazole a été observée à l’état d’équilibre avec la solution buvable d’itraconazole administrée à la posologie de 2,5 mg/kg 2 fois par jour. A l’état d’équilibre, des concentrations supérieures à 250 ng/mL ont été atteintes chez environ 50 % des patients de plus de 16 ans mais chez aucun patient de moins de 16 ans. En l’absence de réponse au traitement par SPORANOX, solution buvable une alternative thérapeutique doit être envisagée.

Perte auditive

Des cas de perte auditive transitoire ou permanente ont été rapportés chez des patients traités par de l’itraconazole. Plusieurs de ces cas comprenaient l’administration concomitante de quinidine, qui est une association contre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5). La perte auditive se dissipe généralement à l’arrêt du traitement, mais elle peut persister chez certains patients.

Neuropathie

En cas d’apparition d’une neuropathie qui pourrait être imputée à ce médicament, il convient d’interrompre le traitement.

Résistance croisée

En cas de candidoses systémiques, si des souches de Candida sont suspectées résistantes au fluconazole, on ne peut prédire leur sensibilité à l'itraconazole ; donc celle-ci devra être testée avant d’initier le traitement par l’itraconazole.

Interchangeabilité

Il n’est pas recommandé d’interchanger SPORANOX gélule et SPORANOX solution buvable car pour une même dose administrée l’exposition à ce médicament est supérieure avec la solution buvable qu’avec les gélules.

Par ailleurs, les effets topiques de l’exposition de la muqueuse digestive à l’itraconazole peuvent être différents entre les 2 formulations. Seule la solution buvable est indiquée dans le traitement de la candidose orale/et /ou œsophagienne chez les patients infectés par le VIH.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

L’itraconazole est principalement métabolisé par le CYP3A4. D’autres substances qui partagent cette voie métabolique ou modifient l’activité du CYP3A4 peuvent influencer la pharmacocinétique de l’itraconazole. L’itraconazole est un puissant inhibiteur du CYP3A4, un inhibiteur de la P-glycoprotéine et un inhibiteur de la protéine de résistance au cancer du sein (Breast Cancer Resistance Protein (BCRP)).

L’itraconazole peut modifier la pharmacocinétique d’autres substances qui partagent cette voie métabolique ou ces voies de transport de protéines.

Des exemples de médicaments pouvant avoir un impact sur la concentration plasmatique de l’itraconazole sont présentés par classe de médicaments dans le Tableau 1 ci-dessous. Des exemples de médicaments dont les concentrations plasmatiques peuvent être modifiées par l’itraconazole sont présentés dans le Tableau 2 ci-dessous. En raison du nombre d’interactions, les changements potentiels relatifs à la sécurité ou à l’efficacité des médicaments associés ne sont pas inclus. La liste d'exemples d'interactions médicamenteuses figurant dans les tableaux ci-dessous n'est pas exhaustive.

Il convient donc de consulter les informations relatives au produit de chaque médicament administré de manière concomitante avec l'itraconazole pour obtenir des informations sur la voie de métabolisation, les voies d'interaction, les risques potentiels et les mesures spécifiques à prendre en cas de co-administration.

Les interactions décrites dans ces tableaux sont classées « contre-indiqué », « non recommandé » ou « à utiliser avec précaution » avec l’itraconazole en tenant compte de l’ampleur de l’augmentation de la concentration et du profil de sécurité du médicament associé (voir rubriques 4.3 et 4.4 pour plus d’informations). L’interaction potentielle des médicaments listés a été évaluée sur la base d’études pharmacocinétiques chez l’homme avec l’itraconazole et/ou d’études pharmacocinétiques chez l’homme avec d’autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple le kétoconazole) et/ou des données in vitro :

· « Contre-indiqué » : le médicament ne doit en aucun cas être co-administré avec l’itraconazole, et jusqu’à deux semaines après l’arrêt du traitement par itraconazole.

· « Non recommandé » : l’utilisation du médicament doit être évitée pendant le traitement par itraconazole et jusqu’à deux semaines après l’arrêt du traitement par itraconazole, sauf si les bénéfices ne soient supérieurs aux risques potentiellement accrus d’effets secondaires. Si la co-administration ne peut être évitée, une surveillance clinique des signes ou symptômes d’effets accrus ou prolongés ou d’effets indésirables du médicament administré en concomitance est recommandée, et sa posologie doit être réduite ou interrompue si nécessaire. Le cas échéant, il est recommandé de mesurer les concentrations plasmatiques du médicament co-administré.

· « Utiliser avec précaution » : une surveillance attentive est recommandée lorsque le médicament est co-administré avec l’itraconazole. Lors de la co-administration, il est recommandé de surveiller étroitement les patients pour détecter tout signe ou symptôme d’effets accrus ou prolongés ou d’effets indésirables du médicament associé, et de réduire sa posologie si nécessaire. Le cas échéant, il est recommandé de mesurer les concentrations plasmatiques du médicament co-administré.

Les interactions listées dans ces tableaux ont été caractérisées dans des études réalisées avec les doses recommandées d’itraconazole. Cependant, l’importance de l’interaction peut dépendre de la dose d’itraconazole administrée. Une interaction plus importante peut se produire à une dose supérieure ou avec un intervalle d’administration plus court. L’extrapolation des résultats à d’autres scénarios posologiques ou à d’autres médicaments doit être effectuée avec prudence.

Une fois le traitement arrêté, les concentrations plasmatiques d’itraconazole diminuent jusqu’à une concentration presque indétectable dans un délai de 7 à 14 jours, en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez les patients atteints de cirrhose hépatique ou chez les sujets recevant des inhibiteurs du CYP3A4, la diminution des concentrations plasmatiques peut être encore plus progressive. Ceci est particulièrement important lors de l’instauration d’un traitement avec des médicaments dont le métabolisme est affecté par l’itraconazole (voir rubrique 5.2).

Tableau 1 : Exemples de médicaments pouvant avoir un impact sur la concentration plasmatique d’itraconazole, présentés par classe de médicaments

Exemples de médicaments (par voie orale (VO) dose unique, sauf indication contraire) dans la classe

Effet attendu/potentiel sur les taux d’itraconazole
(↑ = augmentation ; ↔ = aucun changement ; ↓ = diminution)

Commentaire clinique (voir ci-dessus pour des informations supplémentaires et également les rubriques 4.3 et 4.4)

Antibactériens à usage systémique ; antimycobactériens

Isoniazide

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’isoniazide est susceptible de diminuer les concentrations d’itraconazole

Non recommandé

Rifampicine VO 600 mg 1x/j

Itraconazole ASC ↓

Non recommandé

Rifabutine VO 300 mg 1x/j

Itraconazole Cmax ↓ 71 %, ASC ↓ 74 %

Non recommandé

Ciprofloxacine VO 500 mg 2x/j

Itraconazole Cmax ↑ 53 %, ASC ↑ 82 %

Utiliser avec précaution

Érythromycine 1 g

Itraconazole Cmax ↑ 44 %, ASC ↑ 36 %

Utiliser avec précaution

Clarithromycine VO 500 mg 2x/j

Itraconazole Cmax ↑ 90 %, ASC ↑ 92 %

Utiliser avec précaution

Antiépileptiques

Carbamazépine, Phénobarbital

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, ces médicaments sont susceptibles de diminuer les concentrations d’itraconazole.

Non recommandé

Phénytoïne VO 300 mg 1x/j

Itraconazole Cmax ↓ 83 %, ASC ↓ 93 %
Hydroxy-itraconazole Cmax ↓ 84 %, ASC ↓ 95 %

Non recommandé

Agents antinéoplasiques

Idélalisib

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’idélalisib est susceptible d’augmenter les concentrations d’itraconazole.

Utiliser avec précaution

Antiviraux à usage systémique

Ombitasvir/Paritaprévir/Ritonavir (avec ou sans dasabuvir)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, ces médicaments devraient augmenter les concentrations d’itraconazole.

Contre-indiqué

Éfavirenz 600 mg

Itraconazole Cmax ↓ 37 %, ASC ↓ 39 % ; Hydroxy-itraconazole Cmax ↓ 35 %, ASC ↓ 37 %

Non recommandé

Névirapine VO 200 mg 1x/j

Itraconazole Cmax ↓ 38 %, ASC ↓ 62 %

Non recommandé

Cobicistat,
Darunavir (boosté),
Élvitégravir (boosté par ritonavir),
Fosamprénavir (boosté par ritonavir),
Ritonavir,
Saquinavir (boosté par ritonavir)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, ces médicaments sont susceptibles d’augmenter les concentrations d’itraconazole.

Utiliser avec précaution

Indinavir VO 800 mg 3x/j

Concentration d’itraconazole ↑

Utiliser avec précaution

Inhibiteurs des canaux calciques

Diltiazem

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, le diltiazem est susceptible d’augmenter la concentration d’itraconazole.

Utiliser avec précaution

Médicaments pour les troubles d’acidité

Antiacides (aluminium, calcium, magnésium ou bicarbonate de sodium),
Antagonistes des récepteurs H2 (par ex. cimétidine, ranitidine),
Inhibiteurs de la pompe à protons (par ex. lansoprazole, oméprazole, rabéprazole)

Itraconazole Cmax ↓, ASC ↓

Utiliser avec précaution

Système respiratoire : autres médicaments du système respiratoire

Lumacaftor/Ivacaftor
VO 200/250 mg 2x/j

Concentration d’itraconazole ↓

Non recommandé

Divers

Millepertuis

(Hypericum perforatum)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, le millepertuis est susceptible de diminuer la concentration d’itraconazole.

Non recommandé

Tableau 2 : Exemples de médicaments dont la concentration plasmatique peut être impactée par l’itraconazole, présentés par classe de médicaments

Exemples de médicaments (VO dose unique, sauf indication contraire) dans la classe

Effet attendu/potentiel sur les taux de médicament
(↑ = augmentation ; ↔ = aucun changement ; ↓ = diminution)

Commentaire clinique (voir ci-dessus pour des informations supplémentaires et également les rubriques 4.3 et 4.4)

Analgésiques ; anesthésiques

Alcaloïdes de l’ergot de seigle (par exemple, dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine, méthylergométrine)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Contre-indiqué

Élétriptan, Fentanyl

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Non recommandé

Alfentanil,
Buprénorphine (IV et sublingual),
Cannabinoïdes, Méthadone,
Sufentanil

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Oxycodone VO 10 mg,

Oxycodone VO : Cmax ↑ 45 %, ASC ↑ 2,4 fois

Utiliser avec précaution

Oxycodone IV 0,1 mg/kg

Oxycodone IV : ASC ↑ 51 %

Utiliser avec précaution

Antibactériens à usage systémique ; antimycobactériens ; antimycotiques à usage systémique

Isavuconazole

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations d’isavuconazole.

Contre-indiqué

Bédaquiline

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de bédaquiline.

Non recommandé

Rifabutine VO 300 mg 1x/j

Concentration de rifabutine ↑ (ampleur inconnue)

Non recommandé

Clarithromycine VO 500 mg 2x/j

Concentration de clarithromycine ↑

Utiliser avec précaution

Délamanide

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de délamanide.

Utiliser avec précaution

Antiépileptiques

Carbamazépine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de carbamazépine.

Non recommandé

Agents anti-inflammatoires et antirhumatismaux

Méloxicam 15 mg

Méloxicam Cmax ↓ 64 %, ASC ↓ 37 %

Utiliser avec précaution

Anthelminthiques ; Antiprotozoaires

Halofantrine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de l’halofantrine.

Contre-indiqué

Artéméther/luméfantrine, Praziquantel

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Quinine 300 mg

Quinine Cmax ↔, ASC ↑ 96 %

Utiliser avec précaution

Antihistaminiques à usage systémique

Astémizole, Mizolastine,
Terfénadine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Contre-indiqué

Ébastine 20 mg

Ébastine Cmax ↑ 2,5 fois, ASC ↑ 6,2 fois
Carébastine Cmax ↔, ASC ↑ 3,1 fois

Non recommandé

Bilastine, Rupatadine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Agents antinéoplasiques

Entrectinib

Entrectinib Cmax ↑ 73 % ASC ↑ 6,0 fois

Non recommandé

Irinotécan

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de l’irinotécan et de son métabolite actif.

Contre-indiqué

Pemigatinib

Pemigatinib Cmax ↑ 17 % ASC ↑ 91%

Utiliser avec précaution

Vénétoclax

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de vénétoclax

Contre-indiqué pendant la phase d’initiation et de titration de dose de vénétoclax chez les patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. Autrement, non recommandé sauf si les bénéfices l’emportent sur les risques.

Consulter les informations de prescription du vénétoclax.

Axitinib, Bosutinib,
Cabazitaxel, Cabozantinib,
Céritinib, Crizotinib,
Dabrafénib, Dasatinib,
Docétaxel, Évérolimus, Glasdégib,
Ibrutinib, Lapatinib,
Nilotinib, Pazopanib,
Régorafénib, Sunitinib,
Temsirolimus, Trabectédine,
Trastuzumab emtansine,
Vinca-alcaloïdes (par ex. vinflunine, vinorelbine)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments, à l’exception du cabazitaxel et du régorafénib. Aucune variation statistiquement significative de l’exposition au cabazitaxel n’a été observée, mais une importante variabilité dans les résultats a été observée. Une diminution de l’ASC du régorafénib est attendue (par estimation de la fraction active)

Non recommandé

Cobimétinib 10 mg,

Cobimétinib Cmax ↑ 3,2 fois, ASC ↑ 6,7 fois

Non recommandé

Olaparib 100 mg

Olaparib Cmax ↑ 40 %, ASC ↑ 2,7 fois

Non recommandé

Talazoparib

Talazoparib Cmax ↑ 40 %, ASC ↑ 56 %

Non recommandé

Alitrétinoïne (oral),
Bortézomib,
Brentuximab védotine,
Erlotinib, Idélalisib,
Imatinib, Nintédanib,
Panobinostat, Ponatinib,
Ruxolitinib, Sonidégib, Trétinoïne (oral)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Busulfan 1 mg/kg toutes les 6 h

Busulfan Cmax ↑, ASC ↑

Utiliser avec précaution

Géfitinib 250 mg

Géfitinib 250 mg Cmax ↑, ASC ↑ 78 %

Utiliser avec précaution

Agents antithrombotiques

Dabigatran, Ticagrélor

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Contre-indiqué

Apixaban, Edoxaban, Rivaroxaban,
Vorapaxar

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Non recommandé

Cilostazol,
Coumarines (par exemple, warfarine)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Antiviraux à usage systémique

Ombitasvir/Paritaprévir/Ritonavir (avec ou sans dasabuvir)

L’itraconazole peut augmenter les concentrations de paritaprévir.

Contre-indiqué

Elbasvir/Grazoprévir,
Ténofovir alafénamide fumarate (FTA),
Ténofovir disoproxil fumarate (FTD)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Non recommandé

Cobicistat,
Elvitégravir (boosté par ritonavir),
Glécaprévir/Pibrentasvir,
Maraviroc, Ritonavir,
Saquinavir

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Indinavir PO 800 mg 3x/j

Indinavir Cmax ↔, ASC ↑

Utiliser avec précaution

Système cardiovasculaire (Agents agissant sur le système rénine-angiotensine ; antihypertenseurs ; agents bêta-bloquants ; inhibiteurs des canaux calciques ; traitement cardiaque ; diurétiques)

Bépridil, Disopyramide,
Dofétilide, Dronédarone,
Éplérénone, Finérénone, Ivabradine, Lercanidipine, Nisoldipine, Ranolazine,
Sildénafil (hypertension pulmonaire)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Contre-indiqué

Aliskiren 150 mg,

Aliskiren Cmax ↑ 5,8 fois, ASC ↑ 6,5 fois

Contre-indiqué

Quinidine 100 mg

Quinidine Cmax ↑ 59 %, ASC ↑ 2,4 fois

Contre-indiqué

Félodipine 5 mg

Félodipine Cmax ↑ 7,8 fois, ASC ↑ 6,3 fois

Non recommandé

Riociguat,
Tadalafil (hypertension pulmonaire)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Non recommandé

Bosentan, Diltiazem,
Guanfacine,
autres dihydropyridines (par ex. amlodipine, isradipine, nifédipine, nimodipine),
Vérapamil

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Digoxine 0,5 mg

Digoxine Cmax ↑ 34 %, ASC ↑ 68 %

Utiliser avec précaution

Nadolol 30 mg

Nadolol Cmax ↑ 4,7 fois, ASC ↑ 2,2 fois

Utiliser avec précaution

Corticostéroïdes à usage systémique ; médicaments pour les maladies obstructives des voies respiratoires

Ciclésonide, Salmétérol

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations du salmétérol et du métabolite actif du ciclésonide.

Non recommandé

Budésonide INH 1 mg SD,

Budésonide INH Cmax ↑ 65 %, ASC ↑ 4,2 fois ; Budésonide (autres formulations) concentration ↑

Utiliser avec précaution

Dexaméthasone IV 5 mg
Dexaméthasone VO 4,5 mg

Dexaméthasone IV : Cmax ↔, ASC ↑ 3,3 fois
Dexaméthasone VO : Cmax ↑ 69 %, ASC ↑ 3,7 fois

Utiliser avec précaution

Fluticasone INH 1 mg 2x/j,

Fluticasone INH concentration ↑

Utiliser avec précaution

Méthylprednisolone 16 mg

Méthylprednisolone VO Cmax ↑ 92 %, ASC ↑ 3,9 fois
Méthylprednisolone IV ASC ↑ 2,6 fois

Utiliser avec précaution

Fluticasone nasal

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations du fluticasone administré par voie nasale.

Utiliser avec précaution

Médicaments utilisés dans le traitement du diabète

Répaglinide 0,25 mg

Répaglinide Cmax ↑ 47 %, ASC ↑ 41 %

Utiliser avec précaution

Saxagliptine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de la saxagliptine.

Utiliser avec précaution

Médicaments gastrointestinaux, y compris antidiarrhéiques, anti-inflammatoires intestinaux/agents anti-infectieux ; antiémétiques et anti-nauséeux ; médicaments pour le traitement de la constipation ; médicaments pour le traitement des troubles gastro-intestinaux fonctionnels

Cisapride, Naloxégol

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Contre-indiqué

Dompéridone 20 mg

Dompéridone Cmax ↑ 2,7 fois, ASC ↑ 3,2 fois

Contre-indiqué

Aprépitant, Lopéramide,
Nétupitant

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Immunosuppresseurs

Voclosporine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de voclosporine

Contre-indiqué

Sirolimus (rapamycine)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de sirolimus.

Non recommandé

Ciclosporine, Tacrolimus

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Tacrolimus IV 0,03 mg/kg 1x/j

Tacrolimus IV concentration ↑

Utiliser avec précaution

Agents modifiant les lipides

Lomitapide

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de lomitapide.

Contre-indiqué

Lovastatine 40 mg

Lovastatine Cmax ↑ 14,5->20 fois, ASC ↑ > 14,8 - > 20 fois
Lovastatine acide Cmax ↑ 11,5-13 fois, ASC ↑ 15,4-20 fois

Contre-indiqué

Simvastatine 40 mg

Simvastatine acide Cmax ↑ 17 fois, ASC ↑ 19 fois

Contre-indiqué

Atorvastatine

Atorvastatine acide : Cmax ↔ à ↑2,5 fois, ASC ↑ 40 % à 3 fois

Non recommandé

Psychoanaleptiques ; Psycholeptiques (par exemple, antipsychotiques, anxiolytiques et hypnotiques)

Lurasidone, Pimozide, Quétiapine, Sertindole

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Contre-indiqué

Midazolam (oral) 7,5 mg

Midazolam (oral) Cmax ↑ 2,5 à 3,4 fois, ASC ↑ 6,6 à 10,8 fois

Contre-indiqué

Triazolam 0,25 mg

Triazolam Cmax ↑, ASC ↑

Contre-indiqué

Alprazolam 0,8 mg

Alprazolam Cmax ↔, ASC ↑ 2,8 fois

Utiliser avec précaution

Aripiprazole 3 mg

Aripiprazole Cmax ↑ 19 %, ASC ↑ 48%

Utiliser avec précaution

Brotizolam 0,5 mg

Brotizolam Cmax ↔, ASC ↑ 2,6 fois

Utiliser avec précaution

Buspirone 10 mg

Buspirone Cmax ↑ 13,4 fois, ASC ↑ 19,2 fois

Utiliser avec précaution

Midazolam (IV) 7,5 mg

Midazolam (IV) 7,5 mg : concentration ↑ ;
Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de midazolam après une administration au niveau de la muqueuse buccale.

Utiliser avec précaution

Rispéridone 2-8 mg/jour

Rispéridone et métabolite actif concentration ↑

Utiliser avec précaution

Zopiclone 7,5 mg

Zopiclone Cmax ↑ 30 %, ASC ↑ 70 %

Utiliser avec précaution

Eszopiclone

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ce médicament

Augmentation de l'effet sédatif de l’eszopiclone.

Contre-indiqué chez les patients âgés.

En cas d’association chez les sujets non âgés, une réduction de la dose d’eszopiclone peut être nécessaire.

Cariprazine, Galantamine,
Halopéridol, Réboxétine,
Venlafaxine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Système respiratoire : autres médicaments du système respiratoire

Lumacaftor/Ivacaftor VO 200/250 mg 2x/j

Ivacaftor Cmax ↑ 3,6 fois, ASC ↑ 4,3 fois
Lumacaftor Cmax ↔, ASC ↔

Non recommandé

Ivacaftor

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations d’ivacaftor.

Utiliser avec précaution

Hormones sexuelles et modulateurs du système génital ; autres médicaments gynécologiques

Cabergoline, Diénogest,
Ulipristal

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Urologiques

Avanafil, Dapoxétine,
Darifénacine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Contre-indiqué

Fésotérodine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations des métabolites actifs, 5-hydroxyméthyl toltérodine.

Insuffisance rénale ou hépatique modérée à sévère : contre-indiqué.

Insuffisance rénale ou hépatique légère : l’utilisation concomitante doit être évitée.

Fonction rénale ou hépatique normale : utiliser avec précaution, avec une dose maximale de fésotérodine de 4 mg.

Solifénacine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de solifénacine.

Insuffisance rénale sévère : contre-indiqué.

Insuffisance hépatique modérée à sévère : contre-indiqué.

Utiliser avec précaution chez tous les autres patients avec une dose maximale de solifénacine de 5 mg.

Vardénafil

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de vardénafil.

Contre-indiqué chez les patients de plus de 75 ans ; autrement, non recommandé.

Alfuzosine, Silodosine,
Tadalafil (troubles de l’érection et hyperplasie bénigne de la prostate),
Tamsulosine, Toltérodine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Non recommandé

Dutastéride, Imidafénacine,
Sildénafil (troubles de l’érection)

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de ces médicaments.

Utiliser avec précaution

Oxybutynine 5 mg

Oxybutynine Cmax ↑ 2 fois, ASC ↑ 2 fois
N-déséthyloxybutynine Cmax ↔, ASC ↔

Après une administration transdermique :

Bien que cela n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations d’oxybutynine après une administration transdermique.

Utiliser avec précaution

Médicaments divers et autres substances

Colchicine

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de colchicine

Contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique. Non recommandé chez les autres patients.

Éliglustat

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations d’éliglustat.

Contre-indiqué chez les métaboliseurs lents (ML) du CYP2D6.

Contre-indiqué chez les métaboliseurs intermédiaires (MI) du CYP2D6 ou les métaboliseurs rapides (MR) prenant un inhibiteur puissant ou modéré du CYP2D6.

Utiliser avec précaution chez les MI et MR du CYP2D6.
Chez les MR du CYP2D6 atteints d’une insuffisance hépatique légère, une dose d’éliglustat de 84 mg/jour doit être envisagée.

Cinacalcet

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’études directes, l’itraconazole est susceptible d’augmenter les concentrations de cinacalcet.

Utiliser avec précaution

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène (voir rubrique 5.3).

Il a été montré que l’itraconazole traverse le placenta dans un modèle chez le rat.

Des cas d'anomalies congénitales ont été rapportés au cours de la commercialisation de SPORANOX, sans qu’aucun lien de cause à effet avec la prise de SPORANOX n'ait été établi. Ces cas incluaient notamment des malformations du squelette et des altérations chromosomiques.

Les données cliniques sur l'utilisation de SPORANOX pendant la grossesse sont globalement limitées. Par conséquent, SPORANOX solution buvable ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf dans les pathologies mettant en jeu le pronostic vital, où le bénéfice potentiel pour la mère l'emporte sur le préjudice potentiel pour le fœtus (voir rubrique 4.3).

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer, et traitées par SPORANOX, solution buvable doivent utiliser un moyen de contraception efficace. Une contraception efficace doit être poursuivie jusqu’au début des règles suivant l’arrêt du traitement par SPORANOX.

Allaitement

En raison de l’excrétion de l’itraconazole dans le lait maternel et compte-tenu de son profil d’effets secondaires, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

Fertilité

Les données animales chez le rat n’ont pas mis en évidence un effet de l’itraconazole sur la fertilité mâle ou femelle.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Aucune étude évaluant les effets sur l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines n’a été réalisée. Lors de conduite ou d’utilisation de machine, il faut prendre en compte la possibilité d’effets indésirables tels que vertiges, troubles visuels et perte auditive (voir section 4.8), qui peuvent survenir dans certaines circonstances.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Résumé du profil de tolérance

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours du traitement par SPORANOX solution buvable dans les essais cliniques et/ou à partir des notifications spontanées ont été sensation de vertige, céphalées, dysgueusie, dyspnée, toux, troubles gastro-intestinaux (diarrhée, nausée, vomissement, douleur abdominale, dyspepsie), rash et pyrexie. Les effets indésirables les plus sévères ont été les réactions allergiques sévères, l’insuffisance cardiaque/l’insuffisance cardiaque congestive/œdème pulmonaire, les pancréatites, l’hépatotoxicité sévère (incluant quelques cas d’insuffisance hépatique aiguë d’issue fatale) et réactions cutanées sévères. Se référer à la sous-rubrique « Liste tabulée des effets indésirables » pour les fréquences et pour les autres effets indésirables observés. Se référer à la rubrique 4.4 pour des informations complémentaires sur les autres effets sévères.

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables décrits dans le tableau suivant ont été observés lors des études cliniques réalisées avec SPORANOX solution buvable chez 889 patients dans le traitement des candidoses œsophagiennes et oropharyngées, et/ou sont issus des notifications spontanées rapportées après la commercialisation de l’itraconazole, toute formulation confondue.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables classés par Système organe et fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de systèmes organes

Effets indésirables

Fréquent

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie, Neutropénie, Thrombopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité*

Maladie sérique, Œdème de Quincke, Réaction anaphylactiques et anaphylactoïdes

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypokaliémie

Hypertriglycéridémie,

Affections du système nerveux

Sensation vertigineuse, Céphalées, Dysgueusie

Neuropathie périphérique*, Paresthésie, Hypoesthésie

Tremblements, Vertiges**

Affections oculaires

Troubles visuels (incluant diplopie et vision floue)

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphène

Perte auditive passagère ou permanente*

Affections cardiaques

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque congestive*

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée, Toux

Œdème pulmonaire

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales, Diarrhées, Vomissements, Nausées, Dyspepsie

Constipation

Pancréatite, Flatulence**

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques (notamment ALAT, ASAT), Insuffisance hépatique*, Hépatite*, Hyperbilirubinémie

Hépatotoxicité sévère (incluant quelques cas d’insuffisance hépatique aiguë d’issue fatale)*

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash

Urticaire, Prurit

Nécrolyse épidermique toxique, Syndrome de Stevens-Johnson, Pustulose exanthématique aiguë généralisée, Erythème polymorphe, Dermatite exfoliative, Vascularite leucocytoclasique, Alopécie, Photosensibilité,

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Myalgie, Arthralgie

Affections du rein et des voies urinaires

Pollakiurie, Incontinence urinaire

Affections des organes de reproduction et du sein

Troubles menstruels

Dysfonction érectile

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Pyrexie

Œdème

Investigations

Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine

* Voir rubrique 4.4

** Effet(s) indésirables associés à l’itraconazole dans les essais cliniques avec SPORANOX gélule

Population pédiatrique

Le profil de sécurité d’emploi de SPORANOX solution buvable a été évalué chez 250 patients pédiatriques âgés de 6 mois à 14 ans ayant participé à cinq essais cliniques en ouvert.

Sur la base des données de sécurité poolées issues de ces essais cliniques, les effets indésirables très fréquemment rapportés chez les patients pédiatriques ayant reçu au moins une dose de SPORANOX solution buvable en prophylaxie des infections fongiques ou pour le traitement d’un muguet buccal ou d’infections fongiques systémiques ont été vomissement (36,0%), pyrexie (30,8%), diarrhée (28,4%), inflammation des muqueuses (23,2%), rash (22,8%), douleur abdominale (17,2%), nausée (15,6%), hypertension (14,0%) et toux (11,2%). La nature des effets indésirables chez les patients pédiatriques est similaire à celle observée chez les patients adultes, mais la fréquence est plus élevée chez les patients pédiatriques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes et signes

De manière générale, les effets indésirables rapportés en cas de surdosage ont été cohérents avec ceux rapportés lors de l’utilisation de l’itraconazole (voir rubrique 4.8).

Traitement

En cas de surdosage, un traitement symptomatique sera mis en place.

L'itraconazole n'est pas éliminé par hémodialyse.

Il n'existe aucun antidote spécifique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Antimycosiques à usage systémique, dérivés triazolés et tétrazolés.

Code ATC : J02A C02

Mécanisme d’action

L’itraconazole inhibe l’enzyme fongique lanosterol 14 alpha-demethylase (CYP51), qui catalyse une étape indispensable de la biosynthèse de l’ergostérol, un constituant essentiel de la membrane fongique.

Relation pharmacocinétique (PK) / pharmacodynamique (PD)

Pour les agents triazolés antifongiques, incluant l’itraconazole, le ratio de l’aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps/concentration minimale inhibitrice (ASC/CMI) est le paramètre le plus étroitement associé à l’efficacité.

Microbiologie

L’itraconazole a démontré être actif in vitro contre les microorganismes suivants :

Candida spp. (dont Candida albicans, C. tropicalis, C. parapsilosis et Candida dubliniensis).

Candida krusei, Candida glabrata et Candida guillermondii sont généralement les espèces de Candida les moins sensibles, avec quelques isolats ayant montré in vitro une résistance sans équivoque à l’itraconazole

Résistance

Les principaux mécanismes de résistance incluent l’acquisition de mutations entrainant la surexpression du gène codant pour l’enzyme cible lanosterol 14 alpha-demethylase, des mutations ponctuelles résultant en une substitution d’acides aminés de l’enzyme cible conduisant à une diminution de l’affinité pour la cible et/ou une surexpression du transporteur, responsables d’une augmentation de l’efflux.

Concentrations critiques

Les concentrations critiques de l’itraconazole ont été établies dans le document « European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) breakpoints », version 10.0, valide à compter du 04/02/2020.

Espèces de Candida et d’Aspergillus

Concentration critique de CMI (mg/L)

≤ S (sensible)

> R (résistant)

Candida albicans

0,06

0,06

Candida dubliniensis

0,06

0,06

Candida parapsilosis

0,125

0,125

Candida tropicalis

0,125

0,125

Aspergillus flavus1,2

1

1

Aspergillus fumigatus1,2

1

1

Aspergillus nidulans1,2

1

1

Aspergillus terreus1,2

1

1

Les preuves actuelles sont insuffisantes pour établir des concentrations critiques cliniques pour Candida glabrata3, C. krusei3, C. guilliermondi3, Cryptococcus neoformans et des concentrations critiques non liées à l’espèce pour Candida.

Les preuves actuelles sont insuffisantes pour établir des concentrations critiques cliniques pour Aspergillus niger4,5 et des concentrations critiques non liées à l’espèce pour Aspergillus spp5.

1 Il est recommandé de surveiller les concentrations minimales d’azole chez les patients traités pour une infection fongique.

2 La zone d’incertitude technique (ATU) est : 2. Reporter comme résultat Résistant avec le commentaire suivant : « Dans certaines situations cliniques (formes d’infections non invasives), l’itraconazole peut être utilisé dans la mesure où une exposition suffisante est assurée ».

3 Les valeurs de seuil épidémiologique (ECOFF) pour ces espèces sont généralement supérieures à celles de C. albicans.

4 Les valeurs de seuil épidémiologique (ECOFF) pour ces espèces se situent généralement à une dilution au demi au-dessus de celle d’A. fumigatus.

5 Les valeurs de CMI pour les isolats d’A. niger et d’A. versicolor sont généralement supérieures à celles d’A. fumigatus. Il reste inconnu si cela se traduit par une réponse clinique plus limitée.

Les concentrations critiques d’interprétation de l’itraconazole pour les espèces de Candida et pour les champignons filamenteux n’ont pas été établies par les méthodes du Clinical and Laboratory Standards (CLSI), M60, Performance Standards for Antifungal Susceptibility Testing of Yeasts. 2e édition, 2020.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Caractéristiques pharmacocinétiques générales

Le pic plasmatique des concentrations d’itraconazole est atteint 2,5 heures après administration de la solution buvable.

En raison de sa pharmacocinétique non linéaire, l’itraconazole s’accumule dans le plasma après administrations répétées. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre sont généralement atteintes en approximativement 15 jours avec des valeurs Cmax et ASC 4 à 7 fois plus élevées que celles observées après administration unique. A l’état d’équilibre, une valeur Cmax d’environ 2 µg/mL est atteinte après administration orale de 200 mg par jour.

La demi-vie d’élimination terminale de l’itraconazole varie généralement de 16 à 28 heures après une administration unique et augmente pour atteindre 34 à 42 heures après administrations répétées. Lorsque le traitement est arrêté, les concentrations plasmatiques en itraconazole diminuent pour atteindre des concentrations presque indétectables en 7 jours à 14 jours, suivant la dose et de la durée du traitement.

La clairance plasmatique totale moyenne de l’itraconazole après administration intraveineuse est de 278 mL/min. La clairance de l’itraconazole diminue aux doses élevées, du fait d’une saturation de son métabolisme hépatique.

Absorption

L’itraconazole est rapidement résorbé après administration de la solution buvable. Le pic plasmatique de l’itraconazole est atteint environ 2,5 heures après administration à jeun de la solution buvable.

La biodisponibilité absolue observée de l’itraconazole administré en présence de nourriture est d’environ 55% et augmente de 30% quand la solution buvable est administrée à jeun.

L’exposition à l’itraconazole est plus élevée avec la solution buvable qu’avec les gélules lorsque la même dose est administrée (voir rubrique 4.4)

Dans certains groupes de patients, la biodisponibilité de l’itraconazole est diminuée d’un facteur 1,5 à 2,5 (sujet HIV, neutropénique, mycose systémique à Aspergillus) pouvant atteindre 3 à 5 (dialyse péritonéale, mycose systémique à Cryptococcus). L’ensemble de ces données se traduit par une très forte variabilité interindividuelle du paramètre biodisponibilité.

Distribution

La majorité de l’itraconazole est liée aux protéines plasmatiques (99,8%) et plus particulièrement à l’albumine (99,6% pour le métabolite hydroxylé). Il présente également une affinité pour les lipides. Seulement 0,2% de l’itraconazole plasmatique est libre.

Le volume de distribution est élevé (700 l) et indique une large pénétration tissulaire associée à un fort tropisme cellulaire.

Les concentrations dans les poumons, les reins, le foie, les os, l’estomac, la rate et les muscles trouvées ont été deux à trois plus élevées que celles dans le plasma. La recapture par les tissus kératineux, et plus particulièrement par la peau est jusqu’à 4 fois plus importante que dans le plasma.

Les concentrations dans le liquide cérébrospinal sont bien plus faibles que dans le plasma.

Biotransformation

L’itraconazole est métabolisé de façon extensive dans le foie en de nombreux métabolites. Les études in vitro ont montré que le CYP 3A4 est la principale enzyme impliquée dans le métabolisme de l’itraconazole.

Le métabolite principal est l’hydroxy-itraconazole qui possède in vitro une activité antifongique comparable à celle de l’itraconazole. Les taux plasmatiques de ce métabolite sont environ 2 fois plus élevés que ceux de l’itraconazole.

Excrétion

L’itraconazole est principalement éliminé sous forme de métabolites inactifs dans les urines (35%) et dans les fécès (54%) dans la semaine après l’administration d’une dose sous forme de solution buvable. L’excrétion rénale de l’itraconazole et de son métabolite actif, l’hydroxy-itraconazole, représente moins de 1% de la dose intraveineuse administrée. Sur la base d’une dose orale d’itraconazole radio marquée, l’excrétion fécale du produit inchangé varie entre 3 et 18% de la dose administrée.

Populations particulières

Insuffisants hépatiques

L’itraconazole est principalement métabolisé par le foie. Une étude pharmacocinétique a été conduite chez 6 sujets sains et 12 sujets cirrhotiques ayant reçu une seule dose d’itraconazole (gélule de 100 mg). Une diminution statistiquement significative de la Cmax moyenne de l’itraconazole (47%) et un doublement de sa demi-vie d’élimination (37± 17 heures versus 16 ± 5 heures) ont été observés chez les sujets cirrhotiques comparativement aux sujets sains. Toutefois, l’exposition globale à l’itraconazole, calculée sur la base de l’ASC était similaire chez les patients cirrhotiques et chez les sujets sains. Les données sur l’utilisation à long terme de l’itraconazole chez des patients cirrhotiques ne sont pas disponibles (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Insuffisants rénaux

Les données disponibles sur l’utilisation de l’itraconazole par voie orale chez des patients insuffisants rénaux sont limitées. Une étude pharmacocinétique dans laquelle l’itraconazole a été administré à la dose unique de 200 mg (quatre gélules de 50 mg) a été conduite dans trois groupes de patients ayant une insuffisance rénale (urémie : n=7 ; hémodialyse : n=7 ; et dialyse péritonéale continue ambulatoire : n=5). Chez les patients urémiques avec une clairance de la créatinine moyenne de 13 mL/min x 1,73 m2, l’exposition, calculée sur la base de l’ASC, était légèrement réduite comparée à celle de la population normale.

Cette étude n’a pas montré d’effet significatif de l’hémodialyse ou de la dialyse péritonéale continue ambulatoire sur la pharmacocinétique de l’itraconazole (Tmax, Cmax et ASC0-8h). Les profils des concentrations plasmatiques en fonction du temps ont montré une large variation interindividuelle entre les trois groupes.

Après administration intraveineuse d’une seule dose, les demi-vies d’élimination terminale moyennes de l’itraconazole chez les patients atteints d’une insuffisance rénale légère (définie dans l’étude par une ClCr de 50-79 mL/min), modérée (définie dans l’étude par une ClCr de 20-49 mL/min), et sévère (définie dans l’étude par une ClCr < 20 mL/min) étaient similaires à celles des sujets sains (intervalle de 42-49 heures chez les patients insuffisants rénaux versus 48 heures chez les patients sains). L’exposition globale à l’itraconazole, calculée sur la base de l’ASC, diminuait d’approximativement 30% et 40 % chez les patients insuffisants rénaux modérés et sévères respectivement, comparée aux sujets avec une fonction rénale normale.

Les données sur l’utilisation à long terme de l’itraconazole chez des patients insuffisants rénaux ne sont pas disponibles La dialyse n’a pas d’effet sur la demi-vie ou la clairance de l’itraconazole ou de l’hydroxy-itraconazole (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Population pédiatrique

Deux études de pharmacocinétiques ont été conduites chez des enfants neutropéniques âgés de 6 mois à 14 ans. Lors de ces études, l’itraconazole en solution buvable a été administré à la dose de 5 mg/kg une ou deux fois par jour. L’exposition à l’itraconazole a été quelques peu plus élevée chez les enfants plus âgés (6 à 14 ans) comparés aux enfants plus jeunes. Chez tous les enfants, les concentrations plasmatiques efficaces d’itraconazole ont été atteintes entre 3 et 5 jours après l’instauration du traitement et ont été maintenues pendant toute la durée du traitement.

Hydroxypropyl- β -Cyclodextrine

La biodisponibilité orale de l’hydroxypropyl-β-cyclodextrine utilisée en tant qu’agent solubilisant est en moyenne plus faible que 0,5% et est similaire à celle de l’hydroxypropyl-β-cyclodextrine seule. Cette faible biodisponibilité orale de l’hydroxypropyl-β-cyclodextrine n’est pas modifiée par la présence de nourriture et est similaire après administration unique et administrations répétées.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

· Hydroxypropyl-β-cyclodextrine (HP-β-CD)

Chez la souris, le rat et le chien, les études de toxicité aiguë et de toxicité par administration réitérée montrent une importante marge de sécurité de l'HP-β-CD administrée par voies orale et intraveineuse. La majorité des effets observés sont de caractère adaptatif (modifications histologiques du tractus urinaire, ramollissement des fécès dû à une rétention osmotique aqueuse au niveau du gros intestin, activation du système phagocytaire mononucléaire) et montrent une réversibilité satisfaisante.

De légères modifications hépatiques ont été observées à des doses correspondant à 30 fois la dose d'HP-β-CD proposée en clinique. L'HP-β-CD n'a pas d'effets sur la fertilité, ni d'effets embryotoxiques ou tératogènes directs et est dépourvue d'effets mutagènes.

Dans l'étude de carcinogénèse chez le rat, une augmentation de l'incidence des néoplasmes du gros intestin (à 5000 mg/kg/jour, 3 fois la dose maximale recommandée chez l’homme de 16 g sur la base de mg/m2/jour) et du pancréas exocrine (à toutes les doses testées de 500, 2 000 et 5 000 mg/kg/jour (0,3, 1,2 et 3 fois la dose maximale recommandée chez l’homme de 16 g sur la base de mg/m2/jour, respectivement)) a été observée.

Chez le rat, le développement de tumeurs du pancréas est dû à l'effet mitogène de la cholécystokine.

Ce phénomène n'a pas été observé dans l'étude de cancérogénèse réalisée chez la souris, ni dans l'étude de toxicité à 12 mois chez le chien ou dans l'étude de 2 ans chez le singe cynomolgus femelle. La cholécystokine ne semble pas avoir d'effet mitogène chez l'homme.

Lorsque l'on tient compte des surfaces corporelles, l'exposition à l'HP-β-CD chez l'homme à la posologie initiale recommandée en clinique pour ce médicament correspond à environ 1,7 fois l'exposition observée à la dose la plus basse dans l'étude réalisée chez le rat.

Bien qu'hypothétique, la survenue d'une telle pathologie chez l'homme ne peut être totalement éliminée.

En conséquence, une surveillance de l'amylasémie chez les sujets traités à long terme (pendant plusieurs mois) paraît nécessaire.

· Itraconazole

L'itraconazole a été étudié dans une batterie standard de tests de sécurité non clinique.

L’itraconazole n’est pas un cancérogène primaire chez le rat jusqu’à 13 mg/kg/jour (mâles) et 52 mg/kg/jour (femelles), ou chez la souris jusqu’à 80 mg/kg/jour, (1 fois la dose maximale recommandée chez l’homme en mg/m²/jour).

Les études de toxicité sub-chronique, conduites par voie orale chez le rat et le chien, à des doses d’itraconazole allant de 2,5 à 160 mg/kg/jour, ont révélé plusieurs organes /tissus cibles dont notamment le cortex surrénal, les ovaires, le foie et le système phagocytaire mononucléé. Des anomalies du métabolisme lipidique ont également été notées, se traduisant par des cellules xanthomateuses dans divers organes.

Aux doses de 40 et 80 mg/kg/jour chez le rat (1 et 2 fois la dose maximale recommandée chez l’homme en mg/m2/jour), les analyses histologiques du cortex surrénal ont montré un gonflement réversible avec une hypertrophie cellulaire de la zone réticulée et fasciculée, parfois associée à un amincissement de la zone glomérulée. Au niveau hépatique, des altérations réversibles de type vacuolisation des hépatocytes, ont été observées aux doses de 40 et 160 mg/kg/jour. Les modifications histologiques observées au niveau du système phagocytaire mononucléé consistent en la présence de macrophages présentant un contenu protéique accru dans divers tissus parenchymateux (poumons, foie, tissus lymphoïdes).

Dans une étude de toxicité par administration répétée conduite chez le chien juvénile, une baisse de la densité minérale osseuse globale a été observée après administration chronique de doses de 30 mg/kg/jour (6 fois la dose maximale recommandée chez l’homme en mg/m2/jour) d'itraconazole.

De même, dans plusieurs études de toxicité chronique conduites chez le rat, à des doses d’itraconazole allant de 10 à 80 mg/kg/jour, des anomalies osseuses ont été observées, se caractérisant par une diminution de l’activité des plaques osseuses, un amincissement du tissu osseux compact des os longs et une augmentation de la fragilité osseuse.

Cancérogénicité et mutagénicité

L’itraconazole ne s’est pas révélé génotoxique dans différents essais in vitro et in vivo.

Une étude de 23 mois conduite chez la souris n’a pas révélé de potentiel cancérogène de l’itraconazole jusqu’à la dose de 80 mg/kg/jour. Une autre étude de 24 mois conduite chez le rat n’a pas révélé de potentiel cancérogène de l’itraconazole jusqu’à la dose de 20 mg/kg/jour ; cependant à la dose la plus forte testée (80 mg/kg/jour), une augmentation de l’incidence de sarcome des tissus mous a été observée chez les rats mâles, pouvant possiblement être attribuée à des réactions inflammatoires, secondaires à une accumulation de cholestérol dans le tissu conjonctif.

Toxicologie de la reproduction

Chez le rat, l'itraconazole entraîne à des doses à partir de 40 mg/kg/jour (1 fois la dose maximale recommandée chez l’homme en mg/m²/jour), une augmentation dose-dépendante de la toxicité maternelle, de l'embryotoxicité et de la tératogénicité. Chez la souris, les mêmes observations sont faites pour des doses à partir de 80 mg/kg/jour (1 fois la dose maximale recommandée chez l’homme en mg/m²/jour).

Chez le rat, des anomalies majeures du squelette ont été observées dans la descendance ; et chez la souris, des encéphalocèles et des macroglossies.

Aucun effet tératogène n’a été mis en évidence chez le lapin jusqu’à une dose de 80 mg/kg/jour (4 fois la dose maximale recommandée chez l’homme en mg/m2/jour).

Fertilité

Les données animales disponibles chez le rat n’ont pas mis en évidence d’effet délétère de l'itraconazole sur la fertilité mâle ou femelle (voir rubrique 4.6).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Hydroxypropyl-bêta-cyclodextrine, sorbitol à 70 pour cent non cristallisable E 420, propylène glycol E 1520, acide chlorhydrique, arôme cerise 1 (contenant du propylène glycol E 1520 et de l’éthanol), arôme cerise 2 (contenant du propylène glycol E 1520), arôme caramel, saccharine sodique, hydroxyde de sodium, eau purifiée.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

Après première ouverture du flacon, ce médicament doit être conservé maximum un mois.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

150 mL en flacon (verre brun) avec fermeture de sécurité enfant (polypropylène) et joint (PE) avec gobelet doseur gradué (polypropylène).

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

SPORANOX solution buvable est fourni en flacon pourvu d'un bouchon avec fermeture de sécurité enfant. Pour l'ouvrir : appuyer sur le bouchon de plastique tout en le dévissant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

Un gobelet-doseur gradué est fourni avec SPORANOX solution buvable. Utiliser ce gobelet-doseur dans le sens où il est posé sur le flacon. S’assurer que le côté avec les graduations (le côté avec le plus petit contenant) soit en haut. Si la flèche sur le côté pointe vers le haut, le gobelet-doseur est dans le bon sens.

Verser la solution buvable jusqu’à la graduation correspondant à la quantité à administrer prescrite.

Après chaque usage, laver le gobelet-doseur soigneusement à l'eau tiède.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

JANSSEN-CILAG

1, RUE CAMILLE DESMOULINS

TSA 91003

92787 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX 9

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 345 020 6 4 : 150 mL en flacon (verre brun) avec gobelet-doseur gradué (polypropylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Prescription initiale hospitalière annuelle.


Retour en haut de la page Retour en haut de la page

 
Plan du site |  Accessibilité |  Contact |  Téléchargement |  Declaration de confidentialité |  Service-Public.fr |  Legifrance |  Gouvernement.fr