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CLINDAMYCINE VIATRIS 300 mg, gélule - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 20/02/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

Clindamycine VIATRIS 300 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chaque gélule contient 300 mg de clindamycine (sous forme de chlorhydrate).

Excipient à effet notoire :

Chaque gélule contient 1,3 mg de lactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Gélule

Gélules cylindriques de gélatine de taille n°0 mesurant environ 22 mm de long et dotées d’une coiffe bleu et d’un corps blanc.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

La clindamycine est indiquée dans le traitement :

Des infections graves provoquées par des bactéries anaérobies, dont des infections intra-abdominales, des infections cutanées et des infections des tissus mous. Le cas échéant, la clindamycine doit être administrée en association à un autre agent antibactérien qui est actif contre une bactérie aérobie à Gram négatif.

· Amygdalite

· Infection dentaire

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

Administrée aux posologies efficaces du point de vue thérapeutiques, la clindamycine ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Adultes

La dose habituelle est comprise entre 150 et 450 mg toutes les six heures, en fonction de la sévérité de l’infection.

Sujets âgés

La demi-vie, le volume de distribution et la clairance, ainsi que l’absorption après administration de chlorhydrate de clindamycine ne sont pas altérés chez le sujet âgé. L’analyse des résultats tirés des études cliniques n’a pas mis en évidence une augmentation de la toxicité liée à l’âge. Chez les patients âgés, les exigences en matière de posologie ne doivent pas seulement prendre en compte l’âge.

Population pédiatrique

La dose habituelle est de 3 à 6 mg/kg toutes les six heures, en fonction de la sévérité de l’infection (ne pas dépasser la dose prévue chez l’adulte).

Les gélules de clindamycine ne conviennent pas aux enfants qui ne peuvent les avaler entières. Les gélules ne délivrent pas les doses exactes en mg/kg, par conséquent il peut être nécessaire, dans certains cas, d’utiliser une formulation alternative.

La posologie de clindamycine chez les enfants est à adapter en fonction du poids corporel total, indépendamment d’une obésité.

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une anurie, la concentration plasmatique doit être surveillée. En fonction des résultats, cette mesure peut conduire à une diminution de la posologie ou à une augmentation de l’intervalle nécessaire entre les doses pouvant aller jusqu’à 8 heures ou même 12 heures.

Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère, la demi-vie d’élimination de la clindamycine est prolongée. Il n’est généralement pas nécessaire de diminuer la posologie si la clindamycine est administrée toutes les 8 heures. Toutefois, il faut surveiller la concentration plasmatique de clindamycine chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. En fonction des résultats, cette mesure peut conduire à une diminution de la posologie ou à une augmentation de l’intervalle nécessaire entre les doses.

Dans les cas d’infection par un streptocoque béta-hémolytique, le traitement par Clindamycine VIATRIS 300 mg, gélule devra être poursuivi pendant au moins 10 jours pour réduire le risque d’apparition d’un rhumatisme articulaire aigu ou d’une glomérulonéphrite.

Mode d’administration

Voie orale.

Clindamycine VIATRIS 300 mg, gélule doit être pris avec un grand verre d’eau. L’absorption de clindamycine n’est sensiblement pas modifiée par la prise conjointe de nourriture.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

La Clindamycine est contre-indiquée chez des patients précédemment reconnus comme hypersensibles à la clindamycine, à la lincomycine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Des réactions d’hypersensibilité graves, y compris des réactions cutanées graves, telles que le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportées chez des patients recevant un traitement par clindamycine. En cas de survenue d’une hypersensibilité ou d’une réaction cutanée sévère, la clindamycine doit être arrêtée et un traitement adapté doit être mis en place (voir rubriques 4.3 et 4.8).

Le choix de la clindamycine doit être fondé sur des facteurs tels que la sévérité de l’infection, la prévalence de résistance à d’autres agents appropriés et le risque de sélectionner une bactérie résistante à la clindamycine.

La clindamycine ne doit être utilisée que dans le traitement des infections sévères. Lorsque le praticien envisage l’usage du produit, il doit avoir présent à l’esprit le type d’infection et le risque potentiel de la diarrhée qui est susceptible de se développer, puisque des cas de colites ont été rapportés pendant ou même deux ou trois semaines à la suite de l’administration de clindamycine.

Le traitement par agents antibactériens peut altérer de manière significative la flore normale du colon, entraînant la prolifération de Clostridium difficile. Cela a été rapporté avec l’emploi de presque tous les agents antibactériens, dont la clindamycine. Clostridium difficile produit des toxines A et B qui contribuent au développement de diarrhées associées à Clostridium difficile (DACD) et est une des principales causes de « colites associées aux antibiotiques ».

Il est important de considérer le diagnostic de DACD chez les patients qui présentent des diarrhées après l’administration d’agents antibactériens. Cela pourrait évoluer en une colite, dont la colite pseudo-membraneuse (voir rubrique 4.8). La colite est une maladie qui a un spectre clinique s’étendant de la diarrhée aqueuse légère à la diarrhée sévère persistante, leucocytose, fièvre, crampes abdominales sévères qui peuvent être associées au passage de sang et de mucus. Si l’évolution de cette maladie n’est pas contrôlée, elle peut donner lieu à une péritonite, un choc et à un mégacôlon toxique. L’issue peut être fatale.

L’apparition d’une diarrhée importante doit être considérée comme un signe indiquant l’arrêt immédiat du produit. La maladie risque de présenter une évolution plus sévère chez les patients âgés ou chez les patients qui sont affaiblis.

Habituellement ce sont les symptômes cliniques qui permettent d’établir le diagnostic, mais la démonstration endoscopique peut confirmer la colite pseudo-membraneuse. La présence de la maladie peut être en outre confirmée par la culture de selles pour rechercher Clostridium difficile sur des milieux sélectifs et par le dosage d’un échantillon de selles pour déceler la/les toxine(s) de C. difficile. Si une diarrhée associée à un antibiotique ou une colite associée à un antibiotique est soupçonnée ou confirmée, le traitement en cours avec des agents antibactériens, dont la clindamycine, doivent être arrêtés et des dispositions thérapeutiques doivent être initiées immédiatement. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.

La clindamycine ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique lorsqu’elle est administrée aux quantités efficaces du point de vue thérapeutique.

Etant donné que la clindamycine ne diffuse pas adéquatement dans le liquide céphalo-rachidien, ce médicament ne peut pas être utilisé pour le traitement de la méningite.

Précautions : Il convient d’être prudent au moment de prescrire clindamycine à des sujets présentant des antécédents de maladie gastrointestinale, en particulier une colite.

Au cours d’un traitement prolongé, il faut réaliser des analyses de la fonction hépatique et de la fonction rénale. Un tel suivi est également recommandé chez les nouveau-nés et les nourrissons.

Des cas de lésions rénales aiguës, y compris d’insuffisance rénale aiguë, ont été rarement signalés. Ainsi, la surveillance de la fonction rénale devra être considérée chez les patients recevant un traitement prolongé, souffrant d’un trouble rénal préexistant ou prenant des traitements néphrotoxiques concomitants (voir la rubrique 4.8).

L’administration prolongée de clindamycine, comme avec tout anti-infectieux, peut donner lieu à une surinfection due à des organismes résistants à la clindamycine.

Il convient de prendre des précautions pour utiliser la clindamycine chez des personnes atopiques.

CLINDAMYCINE VIATRIS 300 mg, gélule contient du lactose. Les patients qui présentent des problèmes rares d’intolérance au galactose, de déficience totale en lactase ou de malabsorption au glucose-galactose de doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Myorelaxants

Il s'est avéré que la clindamycine possède des propriétés bloquantes neuromusculaires qui peuvent renforcer l'activité d'autres bloquants neuromusculaires. Chez les patients traités par ce type de médicaments, la clindamycine doit être utilisée prudemment.

Agents antibactériens

Un antagonisme a été démontré in vitro entre clindamycine et érythromycine. En raison de la pertinence clinique possible, il ne faut pas administrer simultanément les deux médicaments et, par conséquent la clindamycine ne doit pas être associée à des macrolides ou à des agents antibactériens que sont les streptogramines.

Antagonistes de la vitamine K

Une augmentation des résultats des tests de la coagulation (TP/INR) et/ou des saignements ont été rapportés chez les patients traités par clindamycine en association avec un antagoniste de la vitamine K (par exemple warfarine, acénocoumarol et fluindione). C’est pourquoi il conviendra d’effectuer régulièrement des tests de la coagulation chez les patients recevant des antagonistes de la vitamine K.

Co-administration de clindamycine avec des inhibiteurs des CYP3A4 et CYP3A5

La clindamycine est essentiellement métabolisée par le CYP3A4, et dans une moindre mesure par le CYP3A5, en un métabolite majeur qui est le sulfoxyde de clindamycine et en un métabolite mineur qui est le N-desméthylclindamycine. Par conséquent, les inhibiteurs des CYP3A4 et CYP3A5 peuvent réduire la clairance de la clindamycine et des inducteurs de ces isoenzymes peuvent augmenter la clairance de la clindamycine. En présence d’inducteurs puissants du CYP3A4 comme la rifampicine, surveiller l’éventuelle perte d’efficacité.

Des études in vitro indiquent que la clindamycine n’inhibe pas CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1 ou CYP2D6 et inhibe seulement modérément CYP3A4.C Par conséquent, les interactions cliniquement importantes entre la clindamycine et les médicaments co-administrés métabolisés par ces enzymes CYP sont peu probables.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité maternelle et une toxicité embryofoetale.

La clindamycine traverse le placenta dans l’espece humaine. Après des doses multiples, les concentrations dans le liquide amniotique s’élevaient approximativement à 30% des concentrations enregistrées dans le sang maternel.

Dans les études cliniques conduites auprès de femmes enceintes, l’administration systémique de clindamycine au cours du deuxième et du troisième trimestre n’a pas été associée à une augmentation de la fréquence de malformations congénitales. On ne dispose pas d’études adéquates, bien contrôlées, conduites auprès de femmes enceintes au cours du premier trimestre de la grossesse. La clindamycine ne doit être utilisée pendant la grossesse qu’en cas d’absolue nécessité.

Allaitement

Le passage de la clindamycine dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques pédiatriques après un usage systémique.

En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, reconsidérer la poursuite de l'allaitement (ou revoir le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de sang dans les selles, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

Fertilité

Les études de fertilité effectuées chez des rats traités par clindamycine orale n’ont pas mis en évidence d’effets sur la fertilité ou la capacité d’accouplement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

La Clindamycine n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Le tableau ci-dessous reprend les effets indésirables identifiés lors des études cliniques et de la pharmacovigilance, par classes de systèmes d’organes et par fréquence. Les effets indésirables identifiés lors de la pharmacovigilance sont inclus en italique. Les catégories de fréquence présentées sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de sévérité décroissante.

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

(≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare

≥ 1/10 000, < 1/1 000

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Infections et infestations

Colite pseudomembraneuse*#

Colite à Clostridium difficile*, infection vaginale*

Affections hématologiques et du système lymphatique

Agranulocytose*, neutropénie*, thrombocytopénie*, leucopénie*, éosinophilie

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique*, réaction anaphylactoïde*, réaction anaphylactique*, hypersensibilité*

Affections du système nerveux

Dysgueusie

Affections gastro-intestinales

Diarrhée, douleurs abdominales

Vomissements, nausées

Ulcères œsophagiens*‡, œsophagite*‡

Affections hépatobiliaires

Ictère*

Affections du rein et des voies urinaires

Lésion rénale aiguë#

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruption maculopapuleuse, urticaire

Nécrolyse épidermique toxique (NET)*, syndrome de Stevens-Johnson (SSJ)*, réaction médicamenteuse s'accompagnant d’une éosinophilie et de symptômes systémiques (DRESS)*, exanthème pustuleux aigu généralisé*, angio-œdème*, dermatite exfoliative*, dermatite bulleuse*, érythème polymorphe*, prurit, éruption morbilliforme*

Investigations

Tests anormaux de la fonction hépatique

* EI identifiés après la commercialisation du médicament.

‡ EI ne survenant qu’avec les formulations orales.

# Voir rubrique 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

En cas de surdosage, aucun traitement spécifique n’est indiqué.

La demi-vie biologique sérique de la clindamycine est de 2,4 heures. La dialyse ou dialyse péritonéale ne permettent pas d’éliminer facilement la clindamycine du sang.

Si un effet indésirable allergique survient, il convient d’instaurer les traitements d’urgence habituels, incluant l’administration de corticostéroïdes, d’adrénaline et d’antihistaminiques.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : anti-infectieux à usage systémique, code ATC. J01FF01.

La clindamycine est un antibiotique de la famille des lincosamides.

Mécanisme d’action

La clindamycine inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome bactérien.

Aux doses habituelles, la clindamycine présente une activité bactériostatique in vitro.

Relation pharmacocinétique-pharmacodynamique

Le pourcentage de temps pendant lequel la concentration de l’antibiotique se situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la bactérie entre deux administrations (%T>CMI), est le paramètre le plus prédictif de l’efficacité de la clindamycine.

Résistance

Une résistance à la clindamycine est le plus souvent due aux mutations au site de fixation de l'antibiotique sur l’ARNr ou à la méthylation de nucléotides spécifiques de l’ARN 23S de la sous-unité 50S du ribosome. Ces altérations peuvent déterminer une résistance croisée in vitro aux macrolides et aux streptogramines B (phénotype MLSB).

Des mécanismes de résistance peuvent être dus à l’efflux actif.

La résistance à la clindamycine peut être inductible par des macrolides chez des souches bactériennes résistantes aux macrolides.

Il existe une résistance croisée complète entre la clindamycine et la lincomycine.

L’incidence de la résistance à la clindamycine est plus élevée parmi les souches de staphylocoques résistants à la méticilline et les souches de pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

Concentrations critiques

Selon l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST), les concentrations critiques de la clindamycine qui séparent les souches sensibles (S) des souches résistantes (R), sont les suivantes :

Concentrations critiques des CMI (mg/L)

Pathogène

Sensible

Résistant

Staphylococcus spp.

S ≤ 0,25 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptococcus

Groupes A, B, C et G

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptococcus pneumoniae

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Streptocoques du groupe Viridans

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Anaérobies à Gram positif à l’exception de Clostridium difficile

S ≤ 4 mg/L

R > 4 mg/L

Anaérobies à Gram négatif

S ≤ 4 mg/L

R > 4 mg/L

Corynebacterium spp.

S ≤ 0,5 mg/L

R > 0,5 mg/L

Spectre d’activité antibactérienne

La prévalence de la résistance acquise peut varier selon la géographie et avec le temps pour des espèces sélectionnées et des informations locales sur la résistance sont souhaitables, en particulier au moment de traiter des infections sévères. Si nécessaire, il convient de prendre l’avis auprès d’un expert lorsque la prévalence locale de résistance est telle que l’utilité de l’agent dans au moins certains types d’infections est discutable.

Classes

ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Staphylococcus méticilline-sensible

Streptococcus agalactiae

Aérobies à Gram négatif

Campylobacter

Anaérobies

Actinomyces

Capnocytophaga

Clostridium perfringens

Eubacterium

Fusobacterium

Gardnerella vaginalis

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Veillonella

Autres

Chlamydia trachomatis

Leptospires

Mycoplasma hominis

Mycoplasma pneumoniae

ESPÈCES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(Résistance acquise ≥ 10%)

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecium

Erysipelothrix

Staphylococcus méticilline-résistant

Streptococcus pneumoniae

Streptococcus pyogenes

Streptocoques oraux

Anaérobies

Bacteroides

Clostridium (autres que difficile et perfringens)

Mobiluncus

Peptococcus

Peptostreptococcus

ESPÈCES NATURELLEMENT RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Enterococcus spp. (autres que Enterococcus faecium)

Listeria

Nocardia asteroides

Rhodococcus equi

Aérobies à Gram négatif

Bacilles à Gram négatif non fermentaires

(Acinetobacter, Pseudomonas, ...)

Entérobactéries

Haemophilus

Legionella

Branhamella catarrhalis

Neisseria

Pasteurella

Anaérobies

Clostridium difficile

Autres

Mycobactéries

Ureaplasma urealyticum

Activité Anti-parasitaire

La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Caractéristiques générales de la substance active

Près de 90% d’une dose de clindamycine est absorbé à partir des voies gastro-intestinales; des concentrations de 2 à 3 microgrammes par ml apparaissent une heure après administration d’une dose de 150 mg de clindamycine, avec des concentrations moyennes d’environ 0,7 microgrammes par ml après 6 heures. Après des doses de 300 à 600 mg des concentrations plasmatiques maximales respectives de 4 et 8 microgrammes par ml ont été rapportées. La présence d’aliments dans l’estomac ne diminue pas l’absorption de manière significative, mais la vitesse d’absorption peut être réduite.

La clindamycine se distribue largement dans les liquides et les tissus corporels, y compris l’os, mais les concentrations atteintes dans le liquide céphalo-rachidien ne sont pas significatives. Elle diffuse à travers le placenta dans la circulation fœtale et il a été rapporté qu’elle passait dans le lait maternel. Des concentrations élevées sont présentes dans la bile. Elle s’accumule dans les leucocytes et les macrophages. Plus de 90% de la clindamycine présente dans la circulation est liée aux protéines plasmatiques. La demi-vie est de 2 à 3 heures, mais elle peut être prolongée chez les nouveau-nés et chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère.

La clindamycine est métabolisée, sans doute dans le foie, en métabolites actifs N-déméthyl et sulfoxyde ainsi qu’en certains métabolites inactifs. Près de 10 % d’une dose est excrété dans l’urine sous forme de médicament actif ou de métabolites, et environ 4 % dans les selles ; le reste est excrété sous la forme de métabolites inactifs L’excrétion est lente, et se déroule sur plusieurs jours. La dialyse ne permet pas de l’éliminer efficacement de la circulation sanguine.

Patients obèses

Une analyse de données pharmacocinétiques chez des patients pédiatriques obèses et non obèses âgés de 2 à moins de 18 ans et chez des adultes obèses et non obèses âgés de 18 à 20 ans, a montré sur la base d’un modèle pharmacocinétique que la clairance et le volume de distribution de la clindamycine normalisés par le poids corporel total sont comparables indépendamment de l’obésité.

Caractéristiques des patients

Pas de caractéristiques particulières. Se reporter à la rubrique 4.4 pour obtenir de plus amples informations.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Non indiquées

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Contenu de la gélule :

Silice colloïdale anhydre, lactose monohydraté, amidon de maïs, stéarate de magnésium.

Enveloppe des gélules :

Indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), gélatine.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Plaquettes (PVC/aluminium) de 16 et 30 gélules.

Plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/aluminium) de16 x 1 gélules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

VIATRIS SANTE

1 RUE DE TURIN

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 301 475 6 6 : Gélules sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/Aluminium). Boîte de 16x1.

· 34009 301 475 7 3 : Gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîte de 16.

· 34009 301 475 9 7 : Gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîte de 30.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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