QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 27/09/2023
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Quinapril base........................................................................................................................ 20 mg
sous forme de chlorhydrate de quinapril ............................................................................ 21,66 mg
Hydrochlorothiazide............................................................................................................. 12,5 mg
Pour un comprimé pelliculé
Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 37,43 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé de couleur rose, triangulaire, biconvexe, avec un « D » et un « 19 » gravés de chaque côté d'une barre de cassure sur une face et plat sur l'autre face.
La barre de cassure n'est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Les patients recevant le quinapril et l'hydrochlorothiazide à partir de comprimés séparés pourront être traités par des comprimés de l’association quinapril/hydrochlorothiazide contenant les mêmes doses de composants.
Adultes
La posologie recommandée de l’association quinapril/hydrochlorothiazide est d'un comprimé par jour.
Insuffisance rénale
En raison de la présence d'hydrochlorothiazide, l’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Patients âgés (> 65 ans)
La dose doit être maintenue à un niveau aussi bas que possible permettant un contrôle adéquat de la tension artérielle.
Enfants et adolescents (moins de 18 ans)
L’association quinapril/hydrochlorothiazide n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents en raison du manque de données sur la sécurité et l’efficacité.
Mode d'administration
Voie orale.
A prendre avec ou sans nourriture. La dose doit toujours être prise approximativement à la même heure de la journée pour favoriser un meilleur respect du traitement.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant une hypersensibilité aux substances actives, y compris les patients ayant des antécédents d’angiœdème associés à un traitement antérieur par des IEC où à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant un œdème angioneurotique héréditaire ou idiopathique.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients ayant un obstacle dynamique à l’éjection du ventricule gauche.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients ayant une anurie ou une dysfonction rénale sévère.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients ayant une hypersensibilité à d'autres médicaments dérivés des sulfamides.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Réactions d’hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez des patients ayant ou non des antécédents d'allergie ou de bronchites asthmatiques, par exemple purpura, photosensibilité, urticaire, angéite nécrosante, détresse respiratoire incluant pneumonie et œdème pulmonaire, réactions anaphylactiques.
Hypotension
L’association quinapril/hydrochlorothiazide peut causer une hypotension symptomatique, mais elle n’est généralement pas plus fréquente qu’avec l’un ou l’autre des médicaments utilisés en monothérapie. Une hypotension symptomatique s’observe rarement chez les patients hypertendus sans complications. La survenue d’une hypotension est plus probable chez les patients hypertendus traités par quinapril s’ils ont présenté une déplétion volémique secondaire, par exemple, à un traitement diurétique, à un régime de restriction sodée, à une dialyse, à une diarrhée ou à des vomissements, ou s’ils présentent une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubrique 4.5).
L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit s’utiliser avec prudence chez les patients recevant une thérapie concomitante par d’autres antihypertenseurs. Le composant thiazide de l’association quinapril/hydrochlorothiazide peut potentialiser l'action d'autres médicaments antihypertenseurs, en particulier les médicaments ganglioplégiques ou les alpha-bloquants périphériques. Les effets antihypertenseurs du composant thiazide peuvent également être renforcés chez les patients ayant subi une sympathectomie.
Si une hypotension symptomatique survient, allonger le patient et si, nécessaire, lui administrer une perfusion intraveineuse de solution physiologique saline. Une réponse d'hypotension transitoire ne constitue pas une contre-indication à l'administration de doses ultérieures mais envisager l’utilisation de doses plus faibles de quinapril ou de toute thérapie diurétique concomitante si cet effet survient.
Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive, avec ou sans insuffisance rénale associée, un traitement par un IEC en cas d'hypertension peut causer une chute excessive de la tension artérielle, qui peut être associée à une oligurie, à une azotémie, et dans de rares cas, à une insuffisance rénale aiguë et au décès chez ces patients.
Le traitement par quinapril/hydrochlorothiazide doit être instauré sous surveillance médicale étroite. Les patients doivent faire l'objet d'un suivi attentif pendant les deux premières semaines du traitement et à chaque augmentation de la posologie.
Insuffisance cardiaque/cardiopathie
En raison de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, on peut s’attendre à des modifications de la fonction rénale chez les individus sensibles. Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque sévère et dont la fonction rénale peut dépendre de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par quinapril peut être associé à une oligurie et/ou à une azotémie progressive, et rarement à une insuffisance rénale aiguë et/ou à un décès.
Toux
Une toux a été rapportée avec l'utilisation d'IEC. La toux est typiquement non productive, persistante et elle disparaît à l’arrêt du traitement. La toux induite par un IEC doit être envisagée dans le diagnostic différentiel de la toux.
Maladie rénale
L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit être utilisée avec prudence chez les patients atteints d’une maladie rénale. En cas de néphropathie sévère, les thiazides peuvent précipiter la survenue d’une azotémie, et en cas d'insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 10 et 20 ml/min), les thiazides sont généralement inefficaces chez ces patients, et les effets d'une administration répétée peuvent être cumulatifs.
L’expérience est insuffisante chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min). Chez les patients ayant subi une transplantation rénale, une sténose de l'artère rénale doit être exclue chez les patients transplantés rénaux avant l’instauration d’un traitement par IEC.
La demi-vie du quinaprilate s’allonge à mesure que la clairance de la créatinine diminue. Les patients ayant une clairance de la créatinine est < 60 ml/min nécessitent une posologie initiale plus faible de quinapril (voir rubrique 4.2). Chez ces patients, la dose doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse thérapeutique, et la fonction rénale doit être étroitement surveillée, même si les études initiales n'indiquent pas que le quinapril induise une détérioration supplémentaire de la fonction rénale.
Au cours d’études cliniques réalisées chez des patients hypertendus ayant une sténose unilatérale ou bilatérale des artères rénales, une augmentation du taux d’azote uréique dans le sang et du taux sérique de créatinine a été observée chez certains patients après un traitement par IEC. Ces augmentations étaient presque toujours réversibles à l’arrêt du traitement par IEC et/ou diurétique. Chez ces patients, la fonction rénale doit être surveillée pendant les premières semaines du traitement.
Certains patients atteints d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque sans maladie rénale vasculaire préexistante apparente ont développé des augmentations (> 1,25 fois la limite supérieure de la normale) du taux d’azote uréique du sang et du taux de créatinine, généralement mineures et transitoires, surtout en cas d'administration concomitante de quinapril avec un diurétique. Des augmentations du taux d’azote uréique du sang et du taux sérique de créatinine ont été observées chez respectivement 2 % et 2 %, des patients hypertendus recevant une monothérapie de quinapril et chez respectivement 4 % et 3 % des patients hypertendus recevant un traitement de quinapril/hydrochlorothiazide. La survenue de ces augmentations est plus probable chez les patients ayant une insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du traitement par le diurétique et/ou quinapril peuvent s’avérer nécessaires.
Altération de la fonction hépatique
L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique ou une maladie hépatique évolutive, car des altérations mineures de l'équilibre des hydro-électrolytique peuvent résulter du traitement par thiazide et peuvent précipiter la survenue d’un coma hépatique. Le quinapril est rapidement désestérifié en quinaprilate (diacide de quinapril, le principal métabolite) qui s'est avéré être un inhibiteur puissant de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, au cours des études chez l'homme et chez l'animal.
Le métabolisme du quinapril dépend normalement de l'estérase hépatique. Les concentrations de quinaprilate sont réduites chez les patients souffrant de cirrhose alcoolique, en raison d'une altération de la désestérification du quinapril.
Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et évoluant vers une nécrose hépatique fulminante (fatale dans certains cas). Les patients présentant un ictère ou une élévation nette du taux d’enzymes hépatiques pendant le traitement par IEC doivent interrompre leur traitement par l’association quinapril/hydrochlorothiazide et faire l'objet d'un suivi médical adéquat.
Réactions médicamenteuses de type immunitaire/réactions anaphylactoïdes
Désensibilisation : Des patients ayant reçu des IEC pendant un traitement de désensibilisation avec du venin d'hyménoptères ont présenté des réactions anaphylactoïdes prolongées et mettant en jeu le pronostic vital. Chez les mêmes patients, ces réactions ont été évitées grâce à l’interruption temporaire de la prise des IEC, mais elles réapparaissaient après une réexposition involontaire au médicament.
Le syndrome de Stevens-Johnson et des exacerbations ou une activation d'un lupus érythémateux disséminé ont été rapportés avec des thiazides.
Hypersensibilité/angiœdème (œdème de Quincke)
Un œdème de Quincke a été rapporté chez des patients traités avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. En cas de survenue d'un stridor laryngé ou d'un angiœdème du visage, de la langue ou de la glotte, arrêter immédiatement le traitement, traiter le patient de manière adéquate conformément aux directives acceptées en matière de soins médicaux, et le surveiller attentivement jusqu'à la disparition de l’œdème. Dans les cas où l’œdème se limite au visage et aux lèvres, l’affection disparait généralement sans traitement ; les antihistaminiques peuvent s’avérer utiles pour soulager les symptômes. En cas d'atteinte du larynx ou de la langue, l’angiœdème peut être fatal. Il est probable qu’une atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx induise une obstruction des voies respiratoires. Un traitement adéquat, par exemple l'administration sous-cutanée d'une solution 1:1 000 d'adrénaline (0,3 à 0,5 ml), doit être rapidement administrée.
Les patients ayant des antécédents d'angiœdème non associé à un traitement par IEC peuvent présenter un risque accru d'angio-œdème pendant le traitement par IEC (voir rubrique 4.3).
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angiœdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de quinapril. Le traitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (par ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.
Angiœdème intestinal
Un angiœdème intestinal a été rapporté chez des patients traités avec des IEC. Ces patients présentaient une douleur abdominale (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, il n'y avait aucun antécédent d'angiœdème du visage et le taux de C-1 estérase étaient normaux. L'angiœdème était diagnostiqué au moyen d’examens incluant un CT scan ou une échographie abdominal(e), ou durant l’intervention chirurgicale, et les symptômes disparaissaient après l’arrêt du traitement par l'IEC. L'angiœdème intestinal doit être envisagé dans le diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC présentant une douleur abdominale.
Différences ethniques
On a rapporté que les patients noirs recevant un traitement avec des IEC présentent une incidence plus élevée d'angiœdème que les patients non-noirs. On notera également qu’au cours des études cliniques contrôlées, les IEC ont exercé un effet moins prononcé sur la tension artérielle chez les patients noirs que chez les patients non-noirs.
Hémodialyse et aphérèse des LDL
Les patients subissant une hémodialyse utilisant des membranes à haut débit en polyacrylonitrile (« AN69 ») présentent un risque élevé de réactions anaphylactoïdes s'ils sont traités avec des IEC. Cette association doit donc évitée en utilisant d'autres médicaments antihypertenseurs ou d'autres types de membranes pour l'hémodialyse. Des réactions similaires ont été observées pendant une aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec du sulfate de dextrane. Cette méthode ne doit donc pas être utilisée chez des patients traités avec des IEC.
Déséquilibre électrolytique
Les patients recevant l’association quinapril/hydrochlorothiazide doivent être surveillés pour détecter les signes cliniques de déséquilibre hydriques ou des électrolytiques induits par les thiazides. Chez ces patients, il faut mesurer régulièrement les taux sériques d’électrolytes (sodium et potassium en particulier). Étant donné que le quinapril diminue la production d'aldostérone, son association avec l'hydrochlorothiazide peut minimiser l'hypokaliémie induite par un diurétique.
Les effets opposés du quinapril et de l'hydrochlorothiazide sur le taux sérique de potassium permettront d’en équilibrer le taux chez de nombreux patients, et aucun effet net ne sera alors observé au niveau du taux de potassium. Chez d'autres patients, l'un ou l'autre de ces effets sera prédominant et certains patients pourront alors nécessiter des suppléments de potassium. Il faut réaliser des mesures initiales et périodiques du taux sérique d’électrolytes, à intervalles appropriés, pour détecter un éventuel déséquilibre électrolytique.
Les thiazides diminuent l’excrétion de calcium. Chez quelques patients sous traitement prolongé par thiazidique, des modifications pathologiques de la glande parathyroïde ont été observées et s'accompagnaient d’une hypercalcémie et une hypophosphatémie. Aucune complication plus sévère de l’hyperparathyroïdie (lithiase rénale, la résorption osseuse et ulcère gastro-duodénal) n’a été observée.
Le traitement par thiazidique doit être arrêté avant de réaliser des tests de la fonction parathyroïdienne.
Les thiazidiques augmentent l'excrétion urinaire de magnésium, et peuvent donc induire une hypomagnésémie (voir rubrique 4.5).
Autres troubles métaboliques : Les diurétiques thiazidiques tendent à réduire la tolérance au glucose et à augmenter les taux sériques de cholestérol, de triglycérides et d'acide urique. Ces effets sont généralement mineurs, mais une crise de goutte marquée ou un diabète manifeste peuvent survenir chez les patients sensibles.
Hypokaliémie
Inversement, un traitement par diurétiques thiazidiques a été associé à une hypokaliémie, à une hyponatrémie, et à une alcalose hypochlorémique. Ces troubles se sont parfois manifestés par un ou plusieurs des symptômes suivants : sécheresse buccale, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs ou crampes musculaires, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie, nausées, confusion, convulsions et vomissements. L'hypokaliémie peut également prédisposer à ou aggraver la réponse du cœur aux effets toxiques des digitaliques. Le risque d'hypokaliémie est le plus élevé chez les patients atteints de cirrhose hépatique, chez les patients sous diurèse forcée, chez les patients recevant une prise orale inadéquate d’électrolytes et chez les patients recevant une thérapie concomitante par corticostéroïdes ou corticotrophine (ACTH) (voir rubrique 4.5).
Hyponatrémie et syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH)
Un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH) et une hyponatrémie consécutive ont été observés chez certains patients traités par quinapril et d’autres inhibiteurs d’ACE. Il est recommandé de surveiller régulièrement les taux sériques de sodium chez les personnes âgées et chez les autres patients à risque d’hyponatrémie.
Kaliémie
Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).
Hypoglycémie et diabète
Chez les patients diabétiques, les IEC peuvent augmenter la sensibilité à l'insuline et ont été associés à la survenue d’une hypoglycémie chez les patients traités avec des antidiabétiques oraux ou de l'insuline. Le contrôle glycémique doit être surveillé étroitement, en particulier durant le premier mois du traitement par un IEC (voir rubrique 4.5).
Neutropénie/agranulocytose
Les IEC ont été rarement associés à une agranulocytose et à une dépression médullaire chez des patients ayant une hypertension non compliquée, mais plus fréquemment chez les patients atteints d’insuffisance rénale, en particulier s'ils étaient également atteints d’une maladie du tissu conjonctif, en cas d'utilisation concomitante d'un agent immunosuppresseur ou d'autres substances pouvant être associées à une neutropénie/agranulocytose.
Il faut dire aux patients de signaler rapidement toute signe d'infection (par exemple un mal de gorge, une fièvre), car il pourrait s’agir d’un signe de neutropénie (voir rubrique 4.5).
Une agranulocytose a été rarement rapportée pendant le traitement par quinapril. Comme c’est le cas avec d'autres IEC, il faut envisager une surveillance de la numération des globules blancs chez les patients souffrant d’une maladie du collagène et/ou d’une maladie rénale.
Chirurgie/anesthésie
Chez les patients subissant une chirurgie majeure ou une anesthésie au moyen de médicaments pouvant induire une hypotension, le quinapril peut bloquer la production d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. En cas de survenue d’une hypotension considérée comme étant due à ce mécanisme, on peut la corriger par une expansion volumique.
Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé
Les sulfamides ou leurs dérivés peuvent provoquer une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie aiguë transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition soudaine d’une diminution de l’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire et se produisent généralement en quelques heures à plusieurs semaines après l’initiation du médicament. Non traité le glaucome aigu à angle fermé peut conduire à une perte de vision permanente. Le traitement principal consiste à interrompre la prise du médicament aussi rapidement que possible. Des traitements médicaux et chirurgicaux devront peut-être être envisagés rapidement si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque développer un glaucome aigu à angle fermé peuvent comprendre un antécédent d'allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.
Grossesse
Un traitement par IEC ne doit pas être instauré pendant la grossesse. A moins que la poursuite du traitement par IEC ne soit considérée comme essentielle, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être immédiatement arrêté et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkalièmie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARAII ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubrique 4.5 et 5.1). Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
Cancer de la peau non mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).
Toxicité respiratoire aiguë
De très rares cas graves de toxicité respiratoire aiguë, notamment de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été rapportés après la prise d’hydrochlorothiazide. L’œdème pulmonaire se développe généralement quelques minutes à quelques heures après la prise d’hydrochlorothiazide. Au début, les symptômes comportent dyspnée, fièvre, détérioration pulmonaire et hypotension. Si un diagnostic de SDRA est suspecté, QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB doit être retiré et un traitement approprié doit être administré. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être administré à des patients ayant déjà présenté un SDRA à la suite d’une prise d’hydrochlorothiazide.
Lactose
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, un déficit total en lactase, ou une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Lithium
Le lithium ne doit généralement pas être administré avec des diurétiques. Les diurétiques diminuent la clairance rénale du lithium et augmentent le risque de toxicité du lithium (voir rubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Tétracycline et autres médicaments présentant une interaction avec le magnésium
En raison de la présence de carbonate de magnésium dans la formulation, le quinapril s'est avéré réduire de 28-37 % l'absorption de la tétracycline en cas d'administration concomitante chez des volontaires sains. Il est recommandé d'éviter une administration concomitante avec la tétracycline. Il faut envisager cette interaction en cas de prescription simultanée de quinapril et de tétracycline.
+ Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium
Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par quinapril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de quinapril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du quinapril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.
+ Ciclosporine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Héparine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Autres diurétiques
L’association de quinapril/hydrochlorothiazide contient un diurétique. L'utilisation concomitante d'un autre diurétique peut avoir un effet additif. Les patients traités par diurétiques, en particulier ceux ayant une déplétion volémique et/ou sodée, peuvent également présenter une réduction excessive de la tension artérielle au début du traitement, ou en cas d'augmentation de la dose d'un IEC.
+ Autres antihypertenseurs
Il peut y avoir un effet additif ou une potentialisation lorsqu’on combine l’association quinapril/hydrochlorothiazide avec d'autres antihypertenseurs comme les dérivés nitrés ou les vasodilatateurs.
+ Chirurgie/anesthésie
Même si aucune donnée n’est disponible pour indiquer l’existence d’une interaction entre le quinapril et les anesthésiques induisant une hypotension, la prudence est de rigueur chez les patients subissant une chirurgie majeure ou une anesthésie car on a constaté que les IEC bloquent la formation d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. Cela peut donner lieu à la survenue d’une hypotension pouvant être corrigée par une expansion volémique (voir rubrique 4.4).
Les thiazides peuvent diminuer la réponse artérielle à la noradrénaline. En cas d’urgence chirurgicale, les agents pré-anesthésiques et anesthésiques doivent être administrés à doses réduites. Les thiazides peuvent augmenter la réponse à la tubocurarine.
+ Lithium
Le lithium ne doit généralement pas être administré avec des diurétiques. Les diurétiques diminuent la clairance rénale du lithium et augmentent le risque de toxicité du lithium. Une augmentation du taux sérique de lithium et des symptômes de toxicité du lithium a été rapportée chez des patients recevant un traitement concomitant par lithium et IEC, suite à l’effet natriurétique induit par ces agents. Avec l’association de quinapril/hydrochlorothiazide, le risque de toxicité du lithium peut augmenter. L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit s’administrer avec prudence et il est recommandé de surveiller régulièrement le taux sérique de lithium.
+ Corticostéroïdes, ACTH
Un renforcement de la déplétion électrolytique, en particulier une hypokaliémie, a été observée.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Chez certains patients, l'administration d'un anti-inflammatoire non stéroïdien peut diminuer l’effet diurétique, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques de l'anse, des épargneurs potassiques et thiazidiques, et peut également diminuer l'effet antihypertenseur des IEC. En cas d'utilisation concomitante de l’association de quinapril/hydrochlorothiazide avec des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, surveiller étroitement les patients afin de déterminer si l'effet souhaité de l’association de quinapril/hydrochlorothiazide est obtenu. De plus, il a été décrit que les AINS et les IEC exercent un effet additif sur l'augmentation de la kaliémie, tandis que la fonction rénale peut s’altérer. Ces effets sont en principe réversibles et surviennent en particulier chez des patients ayant une altération de la fonction rénale.
+ Allopurinol, agents cytostatiques et immunosuppresseurs, corticostéroïdes par voie systémique ou procaïnamide
L'administration concomitante avec des IEC peut donner lieu à un risque accru de leucopénie.
+ Alcool, barbituriques ou narcotiques
Un renforcement de l'hypotension orthostatique peut survenir.
+ Médicaments associés à la survenue de torsades de pointes
En raison du risque potentiel d'hypokaliémie, la prudence est de rigueur lorsqu’on administre simultanément l’hydrochlorothiazide avec des médicaments tels que les glycosides digitaliques ou les médicaments associés à la survenue de torsades de pointes.
+ Antiacides
Les antiacides peuvent diminuer la biodisponibilité de l’association de quinapril/hydrochlorothiazide.
+ Antidiabétiques (hypoglycémiants oraux et insuline)
Chez les patients diabétiques, les IEC peuvent augmenter la sensibilité à l'insuline et ont été associés à la survenu d’une hypoglycémie chez les patients traités par antidiabétiques oraux ou de l'insuline. Le contrôle glycémique doit être surveillé étroitement, en particulier durant le premier mois du traitement par un IEC (voir rubrique 4.4).
L'hyperglycémie induite par un thiazide peut compromettre le contrôle glycémique. La baisse de la kaliémie augmente l'intolérance au glucose. Il convient de surveiller le contrôle glycémique, d'administrer si nécessaire des compléments de potassium pour maintenir une kaliémie adéquate, ainsi que d'ajuster le traitement antidiabétique selon les besoins (voir rubrique 4.4).
+ Amines vasopressives (par exemple, la noradrénaline)
Une diminution de la réponse aux amines vasopressives est possible, mais insuffisante pour en exclure l‘utilisation.
+ Résines échangeuses d'anions
L’absorption de l'hydrochlorothiazide est altérée en présence de résines échangeuses d'anions, telles que la colestyramine et le colestipol. En cas d'administration unique, les résines se lient à l’hydrochlorothiazide et diminue son absorption au niveau gastro-intestinal de jusqu’à respectivement 85 % et 43 %.
+ Autres
Aucune interaction cliniquement significative n’est survenue en cas d'utilisation concomitante de propranolol, d’hydrochlorothiazide, de digoxine ou de cimétidine.
L'effet anticoagulant d'une dose unique de warfarine (mesuré par le temps de prothrombine) ne se modifiait pas de manière significative en cas d'administration concomitante de quinapril deux fois par jour.
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence élevée d’évènements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
Médicaments augmentant le risque d’angiœdème
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angiœdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angiœdème (voir rubrique 4.4).
Médicaments contre la goutte (allopurinol, uricosuriques, inhibiteurs de la xanthine oxydase)
L'hyperuricémie induite par un thiazide peut entraver le contrôle de la goutte par l'allopurinol et le probénécide. L'administration concomitante d'hydrochlorothiazide et d'allopurinol peut augmenter l'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion
L’utilisation des IEC n’est pas recommandée durant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
La preuve épidémiologique relative au risque de tératogénicité suite à l’exposition aux IEC durant le 1er trimestre de la grossesse n’a pas été convaincante ; cependant une légère augmentation du risque ne peut être exclue. A moins qu’un traitement continu avec un IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse.
En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être immédiatement arrêté et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification crânienne) et une toxicité néonatale (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, une échographie de la fonction rénale et du crâne est conseillée. Les nouveau-nés dont la mère a pris des IEC doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de détecter une éventuelle hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Hydrochlorothiazide
L’expérience avec l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse, en particulier durant le premier trimestre, est limitée. Les études animales ne sont pas concluantes. L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Sur base du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse peut compromettre la perfusion fœto-placentaire et provoquer des effets fœtaux et néonatals tels que ictère, trouble de l’équilibre électrolytique et thrombocytopénie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé dans le traitement de l’œdème gestationnel, de l’hypertension gestationnelle ou la pré-éclampsie en raison du risque d’une diminution du volume plasmatique et d’une hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie.
L’hydrochlorothiazide ne peut être utilisé en cas d’hypertension essentielle chez la femme enceinte sauf dans les rares cas où tout autre traitement a été exclu.
Allaitement
Quinapril
Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait maternel (voir rubrique 5.2). Bien que, au niveau clinique, ces concentrations ne semblent pas avoir de signification pertinente, l'administration de l’association quinapril/hydrochlorothiazide durant l’allaitement n’est pas recommandée chez les nourrissons prématurés et pendant les premières semaines après l'accouchement, étant donné le risque hypothétique d'effets cardiovasculaires et rénaux et de l'expérience clinique insuffisante.
Dans le cas d'un nourrisson plus âgé, l'administration de quinapril/hydrochlorothiazide chez la femme qui allaite peut être envisagée, si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l'enfant est suivi de près pour détecter un quelconque effet indésirable.
Hydrochlorothiazide
L’hydrochlorothiazide est excrété en faibles quantités dans le lait maternel. Les thiazidiques aux doses élevées provoquant une diurèse intense peuvent inhiber la production du lait. L’utilisation de l’association quinapril/hydrochlorothiazide durant l’allaitement n’est pas recommandée. En cas d’utilisation de l’association quinapril/hydrochlorothiazide pendant l’allaitement, la dose efficace la plus faible sera administrée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés pendant le traitement avec l’association quinapril/hydrochlorothiazide, aux fréquences suivantes: Très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100 à < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000 à ≤ 1/100), rare (> 1/10 000 à ≤ 1/1 000), très rare (≤ 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d'organes |
Fréquence |
Effets indésirables |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) |
Fréquence indéterminée |
Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde) |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Fréquence indéterminée |
Agranulocytose## Anémie hémolytique#∞ Neutropénie## Thrombocytopénie# Eosinophilie# |
Affections du système immunitaire |
Fréquence indéterminée |
Réaction anaphylactoïde# |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Fréquent |
Hyperkaliémie## Goutte# Hyperuricémie# Hyponatrémie |
Peu fréquent |
Altération de la tolérance au glucose |
|
Affections psychiatriques |
Fréquent |
Insomnie# |
Peu fréquent |
Confusion# Dépression# Nervosité# |
|
Affections du système nerveux |
Fréquent |
Etourdissements# Céphalées# Somnolence# |
Peu fréquent |
Paresthésie# Syncope# Dysgeusie# |
|
Rare |
Troubles de l'équilibre |
|
Fréquence indéterminée |
Accident vasculaire cérébral# |
|
Affections oculaires |
Peu fréquent |
Amblyopie# |
Très rare |
Vision trouble# |
|
Fréquence indéterminée |
Epanchement choroïdien Myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé |
|
Affections de l'oreille et du labyrinthe |
Peu fréquent |
Acouphènes# Vertiges# |
Affections cardiaques |
Fréquent |
Angine de poitrine## Tachycardie# Palpitations# |
Peu fréquent |
Infarctus du myocarde # |
|
Fréquence indéterminée |
Arythmie |
|
Affections vasculaires |
Fréquent |
Vasodilatation# |
Peu fréquent |
Hypotension# |
|
Fréquence indéterminée |
Hypotension orthostatique# |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Fréquent |
Toux# |
Peu fréquent |
Dyspnée# Toux sèche |
|
Rare |
Pneumonie éosinophilique## Obstruction des voies respiratoires supérieures induite par un angiœdème (pouvant être fatal)# |
|
|
Très rare |
Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
Bronchospasme# |
|
Affections gastro-intestinales |
Fréquent |
Douleurs abdominales# Diarrhées# Dyspepsie# Nausées# Vomissements# |
Peu fréquent |
Flatulences# Sécheresse buccale |
|
Rare |
Constipation Glossite |
|
Très rare |
Iléus# Angiœdème de l’intestin grêle |
|
Fréquence indéterminée |
Pancréatite# |
|
Affections hépatobiliaires |
Fréquence indéterminée |
Hépatite# Ictère cholestatique# |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Peu fréquent |
Alopécie# Réactions de photosensibilité# Eruption cutanée# Œdème de Quincke## Hyperhidrose## |
Rare |
Des affections cutanées peuvent être associées à une fièvre, à des douleurs musculaires et articulaires (myalgies, arthralgies, arthrite), à une inflammation vasculaire (vascularite), à des dermatites psoriasiformes# |
|
Très rare |
Urticaire# |
|
Fréquence indéterminée |
Epidermolyse bulleuse toxique# Purpura Psoriasis*, psoriasis aggravé |
|
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Fréquent |
Douleurs dorsales# Myalgie# |
Peu fréquent |
Arthralgie# |
|
|
Fréquence indéterminée |
Lupus érythémateux disséminé |
Affections du rein et des voies urinaires |
Peu fréquent |
Insuffisance rénale# Protéinurie |
Fréquence indéterminée |
Néphrite tubulo-interstitielle |
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
Peu fréquent |
Dysfonction érectile# |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquent |
Asthénie# Douleurs thoraciques# Fatigue# |
Peu fréquent |
Pyréxie# Œdème généralisé# Œdème périphérique# |
|
|
Fréquence indéterminée |
Sérosite |
Investigations |
Fréquent |
Augmentation du taux sanguin de créatinine # Augmentation du taux d’urée sanguine #* |
Fréquence indéterminée |
Augmentations du taux sanguin de cholestérol# Augmentation du taux sanguin de triglycérides# Augmentation du taux d’enzymes hépatiques Augmentation du taux sanguin de bilirubine Augmentation du taux d’anticorps anti-nucléaires# Augmentation de la vitesse de sédimentation des globules rouges |
|
Infections et infestations |
Fréquent |
Bronchites Infections des voies respiratoires supérieures Pharyngites# Rhinites# |
Peu fréquent |
Infection virale Infections des voies urinaires Sinusites |
|
Affections endocriniennes |
Peu fréquent |
Les doses d'insuline nécessaires pour les patients diabétiques peuvent être modifiées par les thiazides et un diabète sucré latent peut se manifester# |
Fréquence indéterminée |
Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH) |
* La survenue de ces augmentations est plus probable chez les patients recevant une thérapie diurétique concomitante que chez ceux recevant une monothérapie de quinapril. Ces augmentations seront souvent réversibles au cours de la poursuite de la thérapie.
# Réactions indésirables associées au composant quinapril, fréquences observées durant la prise de l’association quinapril/hydrochlorothiazide.
## Réactions indésirables associées au composant quinapril, fréquences observées durant la prise du quinapril, réactions indésirables non associées au composant l’association quinapril/hydrochlorothiazide.
∞ Chez les patients ayant un déficit congénital en G6PDH, des cas individuels d’anémie hémolytiques ont été rapportés.
Résultats de tests de biologie clinique
Taux sériques d’électrolytes : (voir rubrique 4.4).
Taux sériques d’acide urique, Glucose, Magnésium, Iode lié aux protéines, Tests de fonction parathyroïdienne et Calcium : (voir rubrique 4.4).
Test d’hématologie : (voir rubrique 4.4).
Description de certains effets indésirables
Cancer de la peau non mélanome : D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
On ne dispose d’aucune donnée concernant un surdosage avec l’association quinapril/hydrochlorothiazide chez l'homme.
Les manifestations cliniques les plus probables seraient des symptômes attribuables au surdosage de quinapril en monothérapie, tels qu'une hypotension sévère, qui doit normalement se traiter par l’administration d’une perfusion intraveineuse d'une solution physiologique saline.
Les signes et symptômes les plus fréquemment observés en cas de surdosage d'hydrochlorothiazide en monothérapie sont ceux induits par la déplétion électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie) et la déshydratation résultant d'une diurèse excessive. Si des digitaliques ont également été administrés, l'hypokaliémie peut accentuer les arythmies cardiaques.
Aucune information spécifique n'est disponible concernant le traitement d'un surdosage avec l’association quinapril/hydrochlorothiazide.
L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ont peu d'effet sur l'élimination du quinapril et du quinaprilate. Le traitement est symptomatique et de soutien et doit suivre les directives établies en termes de soins médicaux.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : quinapril et diurétiques, code ATC : C09BA06.
L’association quinapril/hydrochlorothiazide est une association fixe d'un IEC, le quinapril, et d'un diurétique, l'hydrochlorothiazide. L'administration concomitante de ces substances abaisse davantage la tension artérielle que chaque composant administré seul en monothérapie. Comme d'autres IEC, le quinapril peut neutraliser la perte de potassium qui est inhérente à l'hydrochlorothiazide.
Le quinapril est une prodrogue, qui est hydrolysée en métabolite actif, le quinaprilate, un inhibiteur puissant à action prolongée de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) dans le plasma et les tissus. L'ECA catalyse la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, qui est un puissant vasoconstricteur. L'inhibition de l'ECA entraîne une réduction des concentrations d'angiotensine II et de la sécrétion d'aldostérone. Il est probable que le métabolisme de la bradykinine soit également inhibé. Des études cliniques ont montré que le quinapril était neutre pour les lipides et n'a pas d'effet négatif sur le métabolisme du glucose. Le quinapril réduit la résistance artérielle périphérique et rénale totale.
En règle générale, il n'y a pas de modifications cliniquement pertinentes du flux sanguin rénal ou du taux de filtration glomérulaire. Le quinaprilate entraîne une diminution de la tension artérielle en position de décubitus ventral, assise ou debout. L'effet maximal est obtenu après 2-4 heures aux doses recommandées. Chez certains patients, l'obtention d'un effet maximum de réduction de la tension artérielle pourra nécessiter 2-4 semaines de traitement. Des modèles expérimentaux d'hypertension chez l'animal ont montré une réduction de l'hypertrophie du ventricule gauche. On ne possède pas de données sur la morbidité/mortalité.
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique et un agent antihypertenseur qui augmente l'activité de la rénine dans le plasma. L'hydrochlorothiazide diminue la réabsorption rénale des électrolytes dans les tubules distaux et augmente l'excrétion de sodium, de chlore, de potassium, de magnésium, de bicarbonate et de l'eau. L'excrétion du calcium peut être réduite. L'administration concomitante de quinapril et d'hydrochlorothiazide produit un effet hypotenseur plus fort que celui de chacune des substances administrées seule en monothérapie.
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes). L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leur propriété pharmacodynamique.
Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA-II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’évènements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les évènements indésirables et certains évènements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Cancer de la peau non mélanome
D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥ 50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 % : 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 % : 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 % : 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales du quinapril sont observées dans l’heure. L'absorption est d'environ 60%. Après son absorption, le quinapril est désestérifié en son principal métabolite actif, le quinaprilate, et en d'autres métabolites inactifs mineurs. La demi-vie apparente du quinapril dans le plasma est d'environ une heure. La biodisponibilité du métabolite actif, le quinaprilate, est de 30-40 % de la dose orale administrée de quinapril. Le pic de concentration plasmatique du quinaprilate apparaît 2 heures environ après administration orale. L'absorption du quinapril n'est pas affectée par la consommation simultanée d'aliments, mais une teneur extrêmement élevée en matière grasse dans les aliments peut réduire l'absorption. Environ 97 % de la substance active se lient aux protéines plasmatiques. A dosage répété, le quinaprilate a une demi-vie de 3 heures. L’état d'équilibre est atteint en 2-3 jours. Le quinaprilate est excrété principalement inchangé par les reins. La clairance est de 220 ml/min.
Chez les patients insuffisants rénaux, la demi-vie du quinaprilate est prolongée et les concentrations plasmatiques de quinaprilate sont augmentées. Chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère, les concentrations de quinaprilate sont réduites en raison de l’inhibition de l'hydrolyse du quinapril.
Après administration d'une dose orale unique de 20 mg de quinapril à 6 femmes allaitantes, le rapport de concentration dans le lait/concentration plasmatique (L/P) du quinapril était de 0,12. Quatre heures après l’administration, aucune trace de quinapril n’a été détectée dans le lait. Les concentrations du quinaprilate dans le lait étaient indétectables (< 5 μg/L) à tous moments. Il a été estimé qu'un enfant allaité absorberait environ 1,6 % du dosage de quinapril adapté au poids de la mère.
Hydrochlorothiazide
La biodisponibilité est de 60-80 %. L'effet diurétique est évident dans les 2 heures après l'administration, avec un effet maximum après environ 4 heures. L'effet se maintient pendant 6-12 heures. L'hydrochlorothiazide est excrété inchangé via les reins. La demi-vie plasmatique moyenne se situe dans la plage de 5 à 15 heures.
La demi-vie de l'hydrochlorothiazide est prolongée chez les patients insuffisants rénaux.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lactose monohydraté, carbonate de magnésium lourd, crospovidone (Type A), povidone (K30), stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé : (Opadry rose)
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), hydroxypropylcellulose, macrogol 400, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
Boîtes de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 42, 50, 56, 60, 84, 90, 98, 100, 156, 250 ou 500 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 492 697 0 9 : 7 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 698 7 7 : 10 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 699 3 8 : 14 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 700 1 9 : 20 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 701 8 7 : 28 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 702 4 8 : 30 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 703 0 9 : 42 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 704 7 7 : 50 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 705 3 8 : 56 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 707 6 7 : 60 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 708 2 8 : 84 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 709 9 6 : 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 842 5 6 : 98 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 843 1 7 : 100 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 846 0 7 : 156 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 844 8 5 : 250 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 845 4 6 : 500 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
|
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