INDAPAMIDE BIOGARAN 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 24/11/2021
INDAPAMIDE BIOGARAN 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un comprimé pelliculé à libération prolongée
Excipient à effet notoire : 124,5 mg de lactose monohydraté
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé à libération prolongée.
Comprimé rond, blanc, pelliculé.
4.1. Indications thérapeutiques
INDAPAMIDE BIOGARAN 1,5 mg est indiqué dans l’hypertension artérielle essentielle chez l’adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
Un comprimé par 24 heures de préférence le matin.
Le comprimé doit être avalé entier avec de l’eau et ne doit pas être croqué.
Des doses plus élevées n'améliorent pas l'action antihypertensive de l’indapamide mais augmentent en revanche son effet salidiurétique.
Populations particulières
Insuffisance rénale (voir rubriques 4.3 et 4.4)
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué. Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
Insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4)
En cas d’insuffisance hépatique sévère, le traitement est contre-indiqué.
Sujet âgé (voir rubrique 4.4)
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l’âge, du poids et du sexe du patient. Ces patients âgés pourront être traités par INDAPAMIDE BIOGARAN 1,5 mg uniquement lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de INDAPAMIDE BIOGARAN 1,5 mg chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Voie orale.
· Insuffisance rénale sévère.
· Encéphalopathie hépatique ou insuffisance hépatique sévère.
· Hypokaliémie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En cas d’atteinte hépatique, les diurétiques apparentés aux thiazidiques peuvent induire, particulièrement en cas de déséquilibre électrolytique, une encéphalopathie hépatique pouvant évoluer vers un coma hépatique. Dans ce cas, l’administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
Photosensibilité
Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques et apparentés (voir rubrique 4.8). Si une réaction de photosensibilité apparaît durant le traitement, il est recommandé d’arrêter le traitement. Si une nouvelle administration du diurétique s’avère nécessaire, il est recommandé de proteger les parties du corps exposées au soleil ou à la lumière UV.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Précautions d’emploi
Equilibre hydroélectrolytique :
Natrémie
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9). Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois très graves. L’hyponatrémie associée à une hypovolémie peut entrainer une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perte concomitante d’ions chlorures peut conduire à une alcalose métabolique secondaire compensatoire : l’incidence et l’amplitude de cet effet sont faibles.
Kaliémie
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. L’hypokaliémie peut induire des troubles musculaires. Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés, principalement dans le contexte d’une hypokaliémie sévère. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascites, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
Dans les cas sus-mentionnés, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine qui suit la mise en route du traitement.
La constatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction. Une hypokaliémie associée à un faible taux sérique de magnésium peut être réfractaire au traitement à moins que le taux de magnésium sérique ne soit corrigé.
Magnésium plasmatique :
Il a été démontré que les thiazidiques et les diurétiques apparentés, incluant l’indapamide, augmentent l’excrétion urinaire de magnésium, ce qui peut entrainer une hypomagnésémie (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie
Il importe chez les diabétiques, de contrôler la glycémie, notamment en présence d'hypokaliémie.
Acide urique
Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.
Fonction rénale et diurétiques
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour un adulte). Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Epanchement Choroïdien, Myopie Aiguë et Glaucome Aigu Secondaire à Angle Fermé
Les médicaments à base de sulfamides ou dérivés de sulfamide, peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique donnant lieu à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition aigu d’une diminution de l’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire, et surviennent généralement dans les heures ou les semaines qui suivent l’initiation du médicament. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à une perte permanente de la vision. Le traitement initial consiste à arrêter le médicament le plus rapidement possible. Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à la chirurgie peut s'avérer nécessaire si la pression intraoculaire reste non contrôlée. Des antécédents d'allergies aux sulfamides ou à la pénicilline sont des facteurs de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
· Lithium
Augmentation de la lithiémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Cependant, si l'usage des diurétiques est nécessaire, une surveillance stricte de la lithiémie et une adaptation de la posologie sont requises.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Médicaments pouvant induire des torsades de pointes tels que, mais sans s’y limiter :
· Antiarythmiques de la classe Ia (ex : quinidine, hydroquinidine, disopyramide)
· Antiarythmiques de la classe III (ex : amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide, brétylium)
· Quelques antipsychotiques :
Phénothiazines (ex : chlorpromazine, cyamemazine, lévomepromazine, thioridazine, trifluoperazine),
Benzamides (ex : amisulpiride, sulpiride, sultopride,tiapride),
Butyrophénones (ex : dropéridol, halopéridol)
Autres antipsychotiques (ex. : pimozide),
Autres substances : (ex : bépridil, cisapride, diphemanil, érythromicine IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, vincamine IV, méthadone, astémizole, terfénadine).
Augmentation du risque d’arythmie ventriculaire, en particulier de torsades de pointe (l’hypokaliémie est un facteur de risque).
L’hypokaliémie doit être surveillée et corrigée si nécessaire, avant d’introduire une association. La clinique, les électrolytes plasmatiques et l’ECG sont à surveiller.
Utiliser des substances ne présentant pas de risques de torsades de pointe en présence d’une hypokaliémie.
· A.I.N.S. (voie générale), incluant les inhibiteurs sélectifs des COX-2, l’acide acétylsalicylique à forte dose (≥ 3 g/jour)
Diminution possible de l'effet antihypertenseur de Indapamide.
Risque d’une insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire). Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
· Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (I.E.C.)
Risque d'hypotension artérielle soudaine et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion sodée pré-existante (en particulier chez les sujets porteurs de sténose de l'artère rénale).
Dans l'hypertension, lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut :
· soit arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement par l'I.E.C. et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ;
· soit administrer des doses initiales faibles de l'I.E.C. et augmenter progressivement.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive, commencer par une dose très faible d'I.E.C. éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de la créatininémie) au cours des premières semaines du traitement par l'I.E.C.
· Autres hypokaliémiants, amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
· Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade, surveiller la fonction rénale en début de traitement.
· Digitaliques
L’hypokaliémie et/ou l’hypomagnésémie favorisent les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance du potassium, du magnésium plasmatiques et un ECG est recommandé et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
· Allopurinol
L'association à l'indapamide peut augmenter l'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.
Associations à prendre en compte
· Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, spironolactone, triamtérène)
Dans le cas d’une association rationnelle, utile pour certains patients, la survenue d’une hypokaliémie ou d’une hyperkaliémie (en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou diabétiques) n’est pas à exclure. La kaliémie et l’ECG doivent être surveillés et, s’il y a lieu, reconsidérer le traitement.
· Metformine
Risque majoré de survenue d’une acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale liée à l’association avec les diurétiques et plus spécialement avec les diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmoles/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 µmoles/l) chez la femme.
· Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
· Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque majoré d'hypotension orthostatique (effet additif).
· Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
· Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
· Corticoïdes, tétracosactide (voie générale)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3)
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de l’indapamide pendant la grossesse.
Allaitement
Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion de l’indapamide/métabolites dans le lait maternel. Une hypersensibilité aux médicaments dérivés des sulfamides et une hypokaliémie pourraient survenir. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
L’indapamide est structurellement très proche des diurétiques thiazidiques auxquels ont été associés une diminution ou même une abolition de la lactation pendant la période d’allaitement.
L’indapamide n’est pas recommandé pendant l’allaitement.
Fertilité
Les études de toxicité sur la reproduction chez les rats, mâles et femelles, n’ont montré aucun effet sur la fécondité (voir rubrique 5.3). Aucun effet sur la fertilité n’est attendu chez l’Homme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont l’hypokaliémie, des réactions d’hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les patients présentant une prédisposition aux réactions allergiques et asthmatiques et aux éruptions maculopapuleuses.
Résumé tabulé des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours du traitement, classés selon les fréquences :
Très fréquent (≥1/10) ; Fréquent (≥1/100, < 1/10) ; Peu fréquent (≥1/1000, <1/100) ; Rare (≥1/10.000, <1/1000) ; Très rare (≥ 1/100.000, <1/10.000) ; Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
MedDRA Classes de systèmes d’organes |
Effets indésirables |
Fréquences |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Agranulocytose |
Très rare |
Anémie aplasique |
Très rare |
|
Anémie hémolytique |
Très rare |
|
Leucopénie |
Très rare |
|
Thrombocytopénie |
Très rare |
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hypercalcémie |
Très rare |
Hypokaliémie (voir rubrique 4.4) |
Fréquent |
|
Hyponatrémie (voir rubrique 4.4) |
Peu fréquent |
|
Hypochlorémie |
Rare |
|
Hypomagnésémie |
Rare |
|
Affections du système nerveux |
Vertige |
Rare |
Fatigue |
Rare |
|
Céphalée |
Rare |
|
Paresthésie |
Rare |
|
Syncope |
Indéterminée |
|
Affections oculaires |
Myopie |
Indéterminée |
Vision trouble |
Indéterminée |
|
Troubles de la vision |
Indéterminée |
|
Glaucome aigu à angle fermé |
Indéterminée |
|
Épanchement choroïdien |
Indéterminée |
|
Affections cardiaques |
Arythmie |
Très rare |
Torsade de pointes (potentiellement fatale) (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Indéterminée |
|
Affections vasculaires |
Hypotension |
Très rare |
Affections gastro-intestinales |
Vomissement |
Peu fréquent |
Nausée |
Rare |
|
Constipation |
Rare |
|
Bouche sèche |
Rare |
|
Pancréatite |
Très rare |
|
Affections hépatobiliaires |
Fonction hépatique altérée |
Très rare |
Possibilité de survenue d’encéphalopathie hépatique en cas d’insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4) |
Indéterminée |
|
Hépatite |
Indéterminée |
|
Affections de la peau et du tissue sous-cutané |
Réaction d'hypersensibilité |
Fréquent |
Eruption maculopapuleuse |
Fréquent |
|
Purpura |
Peu fréquent |
|
Angioedème |
Très rare |
|
Urticaire |
Très rare |
|
Syndrome de Lyell |
Très rare |
|
Syndrome de Stevens-Johnson |
Très rare |
|
Possibilité d'une aggravation d'un lupus érythémateux aigu disséminé préexistant. |
Indéterminée |
|
Réactions de photosensibilité (voir rubrique 4.4) |
Indéterminée |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Insuffisance rénale |
Très rare |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Contractures musculaires |
Indéterminée |
Faiblesse musculaire |
Indéterminée |
|
Myalgie |
Indéterminée |
|
Rhabdomyolyse |
Indéterminée |
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
Dysérection |
Peu fréquent |
Investigations |
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Indéterminée |
Elévation de la glycémie (voir rubrique 4.4) |
Indéterminée |
|
Elévation de l’uricémie (voir rubrique 4.4) |
Indéterminée |
|
Elévation des taux d’enzymes hépatiques |
Indéterminée |
Description de certains effets indésirables
Au cours des études de phase II et III comparant l’indapamide 1,5 mg et 2,5 mg, l’analyse de la kaliémie a montré un effet dose-dépendant de l’indapamide :
· Indapamide 1,5 mg : Une kaliémie < 3,4 mmol/l a été observée chez 10% des patients et < 3,2 mmol/l chez 4 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne de la kaliémie était de 0,23 mmol/l.
· Indapamide 2,5 mg : Une kaliémie < 3,4 mmol/l a été observée chez 25% des patients et < 3,2 mmol/l chez 10 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne de la kaliémie était de 0,41 mmol/l.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Indapamide n'a pas montré de toxicité jusqu'à 40 mg soit 27 fois la dose thérapeutique.
Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
Prise en charge
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le/ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
DIURETIQUE DU SEGMENT CORTICAL DE DILUTION, Code ATC : C03 BA 11 (C : système cardiovasculaire)
Mécanisme d’action
L’indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Effets pharmacodynamiques
Les études de phases II et III ont montré, en monothérapie, un effet antihypertenseur se prolongeant pendant 24 heures. Il apparaît à des doses où n'apparaissent que faiblement ses propriétés diurétiques.
Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de la compliance artérielle et une diminution des résistances périphériques totales et artériolaires.
Indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.
En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que Indapamide :
· respecte le métabolisme lipidique : triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol,
· respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La fraction libérée de l’indapamide est rapidement et totalement absorbée par le tractus digestif.
La prise de nourriture augmente légèrement la vitesse d'absorption mais n'a pas d'influence sur la quantité de produit absorbée.
Le pic plasmatique après administration unique est atteint 12 heures environ après la prise, la répétition des prises permet de limiter les variations des concentrations plasmatiques entre deux prises.
Il existe une variabilité intra-individuelle.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.
La demi-vie d'élimination est comprise entre 14 et 24 heures (en moyenne 18 heures).
L'état d'équilibre est atteint après 7 jours.
Les administrations répétées ne provoquent pas d'accumulation.
Métabolisme
L'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale (22 %) sous forme de métabolites inactifs.
Populations à haut risque
Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chez l'insuffisant rénal.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les tests réalisés sur l’indapamide n’ont pas montré de propriétés mutagènes ou cancérogènes.
Les plus fortes doses administrées par voie orale chez différentes espèces animales (40 à 8000 fois la dose thérapeutique) ont montré une exacerbation des propriétés diurétiques de Indapamide. Les principaux symptômes des études de toxicité aiguë avec l’indapamide administré par voie intraveineuse ou intrapéritonéale sont en relation avec l'activité pharmacologique de l’indapamide, c'est-à-dire bradypnée et vasodilatation périphérique.
Les études de toxicité sur la reproduction ne montrent pas d’embryotoxicité ou de tératogénicité.
La fertilité n’est pas altérée chez les rats, mâles ou femelles
Pelliculage : glycérol, hypromellose, macrogol 6000, stéarate de magnésium, dioxyde de titane
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 14, 15, 20, 30, 50, 60, 90 et 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE
92700 COLOMBES
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 338 277 5 5 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 10 comprimé(s)
· 34009 338 278 1 6 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 15 comprimé(s)
· 34009 338 322 0 9 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 20 comprimé(s)
· 34009 338 323 7 7 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
· 34009 338 324 3 8 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 50 comprimé(s)
· 34009 338 326 6 7 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 100 comprimé(s)
· 34009 357 817 1 0 : plaquette(s) PVC-aluminium de 14 comprimé(s)
· 34009 357 818 8 8 : plaquette(s) PVC-aluminium de 90 comprimé(s)
· 34009 362 022 3 8 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 60 comprimé(s)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II.
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