PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA 125 microgrammes/dose, suspension pour inhalation en flacon pressurisé - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 28/08/2023
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Propionate de fluticasone................................................................................... 125 microgrammes
pour une dose émise par la valve.
La dose délivrée à la sortie de l'embout buccal est de 110 microgrammes de propionate de fluticasone.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suspension pour inhalation en flacon pressurisé.
Inhalateur comportant un flacon en alliage d'aluminium traité par un polymère fluorocarboné, scellé par une valve doseuse avec un système de déclenchement et un capuchon de protection.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement par PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA doit être pris régulièrement même quand les symptômes d'asthme sont améliorés.
Il convient d'informer les patients qu'ils doivent consulter leur médecin s'ils constatent que le traitement symptomatique avec le bronchodilatateur d’action rapide qu'ils utilisent habituellement devient moins efficace ou s’ils doivent en augmenter le nombre de prises.
Adultes et adolescents de plus de 12 ans :
125 à 500 microgrammes deux fois par jour.
La posologie sera ajustée en fonction de la réponse individuelle du patient jusqu'à l'obtention du contrôle des symptômes de l'asthme et en recherchant la dose minimale efficace. Lorsque les symptômes d'asthme sont contrôlés avec le plus faible dosage disponible de PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA (125 microgrammes/dose), la recherche de la dose minimale efficace pourra être poursuivie en utilisant les autres spécialités disponibles à base de fluticasone par voie inhalée plus faiblement dosées (50 microgrammes/dose).
L'effet thérapeutique apparaît dans les 4 à 7 jours après le début du traitement.
En cas d'asthme sévère ou lors des exacerbations d'asthme, une augmentation temporaire de la posologie peut être nécessaire (jusqu'à 2 000 microgrammes par jour chez les adultes) en alternative à la corticothérapie par voie systémique. L'effet du traitement doit être surveillé et la dose minimale efficace devra être recherchée pour la poursuite du traitement. En cas de difficulté de synchronisation inspiration/déclenchement du dispositif, PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA peut être utilisé avec une chambre d'inhalation Volumatic.
Populations spéciales:
Il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose chez les patients âgés ou chez les patients atteints d’insuffisance rénale.
Il n'y a pas de données disponibles chez les insuffisants hépatiques.
Population pédiatrique :
L'efficacité et la sécurité de PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA n'ont pas été établies chez les enfants de moins de 12 ans. Dans cette tranche d'âge, il convient d'utiliser les autres médicaments indiqués chez l'enfant.
Mode d'administration
Il est important d'apprendre au patient la technique d'inhalation correcte (voir la notice d'information du patient et le mode d'emploi).
Instructions pour l’utilisation :
Les patients doivent être formés à l'utilisation correcte de leur inhalateur (voir la notice d'information du patient).
Durant l'inhalation, le patient doit, de préférence, se tenir assis ou debout. L'inhalateur a été conçu pour un usage en position verticale.
Vérification du fonctionnement de l'inhalateur :
1. Avant la première utilisation, retirer le capuchon de l'embout buccal en exerçant une pression de chaque côté, bien agiter l'inhalateur, tenir le dispositif entre les doigts en positionnant le pouce à la base du dispositif sous l'embout buccal et libérer plusieurs doses dans l'air.
2. Agiter l'inhalateur immédiatement avant de l’activer pour libérer chaque bouffée. Si l'inhalateur n'a pas été utilisé depuis une semaine ou plus, le patient doit bien agiter l'inhalateur après avoir retiré le capuchon de l’embout buccal et doit libérer deux bouffées dans l'air.
Utilisation de l'inhalateur :
Instruction à suivre lors de chaque utilisation de l'inhalateur :
1. Retirer le capuchon de l'embout buccal.
2. Agiter 4 ou 5 fois l'inhalateur pour éliminer tout corps étranger et assurer le mélange homogène de la suspension dans le flacon.
3. Tenir l'inhalateur verticalement (la flèche de la base du flacon doit être orientée vers le haut), expirer autant que possible lentement et profondément, puis fermer les lèvres autour de l'embout buccal.
4. Inspirer lentement et profondément par la bouche et dès le début de l'inspiration, appuyer fermement sur le haut de l'inhalateur pour libérer une dose (bouffée), et continuer à inspirer régulièrement et profondément. Retenir sa respiration autant que possible pendant plusieurs secondes, puis retirer l'embout buccal de la bouche et expirer lentement.
5. Si une seconde inhalation est nécessaire attendre au moins 30 secondes puis répéter les étapes 3 et 4 décrites ci-dessus.
6. Replacer le capuchon sur l'embout buccal après l'utilisation.
Nettoyage (également décrit en détail dans la notice du patient) : l'inhalateur doit être nettoyé au moins 1 fois par semaine.
· Retirer le capuchon de l'embout buccal
· Ne jamais sortir le flacon métallique du boîtier en plastique
· Essuyer l'intérieur et l'extérieur de l'embout buccal et du boîtier en plastique avec un linge sec
· Remettre en place le capuchon sur l'embout buccal
Ne pas mettre le flacon métallique dans l'eau.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L'efficacité attendue avec PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA peut être amoindrie en présence d'un bronchospasme. Il convient donc de traiter la bronchoconstriction avant l'administration de PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA.
La technique d'inhalation du patient doit être régulièrement évaluée en vérifiant que le patient synchronise correctement l'activation de l'inhalateur avec son inspiration afin d'assurer une administration optimale dans les poumons. Durant l'inhalation, le patient doit, de préférence, se tenir assis ou debout. L'inhalateur a été conçu pour un usage en position verticale.
PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA n'est pas destiné à traiter les symptômes aigus d'asthme. Pour cela, il faut utiliser un bronchodilatateur par voie inhalée à action rapide et de courte durée. Les patients doivent disposer en permanence d'un tel médicament pour traiter en urgence les symptômes aigus.
Une augmentation de la consommation de β2 agonistes inhalés à action rapide et de courte durée pour soulager les symptômes d'asthme indique une détérioration du contrôle de l'asthme. Dans ce cas, il convient de réévaluer la conduite thérapeutique.
Une détérioration soudaine et progressive du contrôle de l'asthme peut engager le pronostic vital. Il convient dans ce cas d'envisager l'augmentation de la corticothérapie. Chez les patients à risque, une surveillance quotidienne du débit expiratoire de pointe peut être instaurée.
En cas de contrôle insuffisant des symptômes d'asthme ou d'exacerbations sévères, il convient d'envisager une augmentation de la dose de propionate de fluticasone par voie inhalée et, si nécessaire, l'administration d'un corticostéroïde par voie systémique et/ou en cas d'infection, un antibiotique.
La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses au long cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu'au cours d'une corticothérapie orale (voir rubrique 4.9). Les effets systémiques potentiels sont les suivants : syndrome de Cushing, tableau clinique cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome, et plus rarement divers effets psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Il convient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficace permettant de maintenir le contrôle de l’asthme (voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »). Certains sujets peuvent présenter une plus grande susceptibilité aux effets des corticostéroïdes inhalés comparativement à la majorité des patients.
L'administration prolongée de doses élevées de corticoïdes par voie inhalée peut provoquer une inhibition de la fonction surrénalienne et une insuffisance surrénalienne aiguë. Des cas d'inhibition de la fonction surrénalienne et d'insuffisance surrénalienne aiguë ont été très rarement décrits avec des doses de propionate de fluticasone comprises entre 500 et 1000 microgrammes. Les crises d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie. Le tableau clinique généralement atypique peut comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, troubles de la conscience, hypoglycémie et convulsions. Le risque potentiel d'insuffisance surrénalienne doit être pris en considération dans les situations d'urgence (médicale ou chirurgicale) ou en cas d'intervention programmée susceptibles d'induire un stress. Une corticothérapie de supplémentation adaptée par voie générale peut être nécessaire (voir rubrique 4.9).
Le propionate de fluticasone administré par voie inhalé est essentiellement absorbé au niveau pulmonaire. L'utilisation de l'inhalateur avec une chambre d'inhalation Volumatic peut augmenter la dose de produit délivrée au poumon, pouvant ainsi augmenter le risque de survenue d'effets indésirables systémiques.
Le traitement par PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA ne devra pas être interrompu brusquement en raison du risque d'exacerbation. La diminution progressive de la posologie sera effectuée sous surveillance médicale.
Comme tous les corticoïdes par voie inhalée, PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire, d’infection virale, bactérienne ou fungique.
Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (voir rubrique 4.8). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques.
Comme avec d'autres traitements inhalés, un bronchospasme paradoxal peut survenir, caractérisé par une augmentation de la gêne respiratoire et des sifflements bronchiques survenant immédiatement après l'administration. Il convient alors de cesser immédiatement toute administration de PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA, d'évaluer l'état du patient et au besoin, d’instaurer un traitement alternatif. Le bronchospasme paradoxal doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée d’action.
Après commercialisation, des cas d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives ont été rapportés chez des patients ayant reçu du propionate de fluticasone et du ritonavir, entraînant des effets systémiques liés aux corticoïdes incluant un syndrome de Cushing et une inhibition de la fonction surrénalienne. Le ritonavir peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. Par conséquent, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l’emporte sur le risque d'effets systémiques de la corticothérapie, il convient d’éviter l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir. Le risque d'effets indésirables systémiques de la corticothérapie est également augmenté en cas d'administration concomitante de propionate de fluticasone avec d’autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 (voir rubrique 4.5).
Relais du traitement chez des patients traités par corticostéroïdes oraux :
Aux doses thérapeutiques recommandées, PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA n’a généralement pas d’impact sur la fonction surrénalienne. L'administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux. Néanmoins, le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne résultant d’une administration antérieure ou intermittente de corticoïdes oraux peut persister pendant une durée plus ou moins prolongée. Un avis médical spécialisé pourra être requis avant une intervention programmée. Le risque de persistance d'une inhibition des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l'esprit dans les situations d'urgence (médicales ou chirurgicales) et/ou susceptibles de déclencher un état de stress. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée (voir rubrique 4.9.).
La prudence est requise chez les patients initialement traités par corticostéroïdes oraux lors du relais par une corticothérapie par voie inhalée, en raison du risque de persistance d'une inhibition de la fonction surrénalienne. Une surveillance régulière de la fonction corticosurrénalienne peut être nécessaire. Lors de la mise en route du traitement par le propionate de fluticasone par voie inhalée, le traitement par corticostéroïdes systémiques devra être diminué progressivement. Il peut être demandé aux patients de porter sur eux une carte indiquant qu'ils sont traités par corticostéroïdes et qu'une corticothérapie de supplémentation peut être nécessaire en cas d'évènements ou de situations induisant un stress. Chez les patients corticodépendants, le propionate de fluticasone sera administré en association à la corticothérapie orale pendant une 10aine de jours. La dose de corticoïde oral sera ensuite diminuée progressivement par pallier mensuel de 2,5 mg équivalent de prednisolone jusqu'à la dose la plus faible possible.
Certains patients peuvent ressentir une sensation de malaise général lors du sevrage de la corticothérapie orale alors que les symptômes ou même la fonction respiratoire sont stabilisées. Ces patients doivent être encouragés à persévérer avec le propionate de fluticasone par inhalation et à poursuivre le sevrage de la corticothérapie systémique, sauf en cas de signes objectifs d'insuffisance surrénalienne.
Le remplacement d'un traitement corticoïde par voie orale par une corticothérapie inhalée peut parfois entrainer la réapparition des symptômes allergiques (tels que rhinite, eczéma) préalablement contrôlés par la corticothérapie orale. Un traitement spécifique des symptômes de l'allergie (ex: antihistaminique, corticostéroïdes topiques, etc…) pourra être nécessaire. Risque de pneumonie : une augmentation de l’incidence des cas de pneumonies, ayant ou non nécessité une hospitalisation, a été observée chez les patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et recevant une corticothérapie inhalée. Bien que cela ne soit pas formellement démontré dans toutes les études cliniques disponibles, ce risque semble augmenter avec la dose de corticoïde administrée. Les données disponibles ne permettent pas de considérer que le niveau du risque de survenue de pneumonie varie en fonction du corticostéroïde inhalé utilisé. Il convient de rester vigilant chez les patients présentant une BPCO, les symptômes de pneumonie pouvant s'apparenter aux manifestations cliniques d'une exacerbation de BPCO. Le tabagisme, un âge avancé, un faible indice de masse corporelle (IMC) ainsi que la sévérité de la BPCO sont des facteurs de risques de survenue de pneumonie.
PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA n'est pas destiné au traitement d'urgence d'un bronchospasme.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de toute autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’un glaucome ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale (CSCR), décrits avec l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Une étude d’interaction chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la dose de 100 mg deux fois par jour augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Il n'y a pas de données documentant l'interaction avec le propionate de fluticasone administré par voie inhalée, mais une augmentation importante des concentrations plasmatiques est attendue. Des cas de syndrome de Cushing et d'inhibition de la fonction surrénalienne ont été rapportés. Une augmentation de l’exposition systémique et du risque d’effets d’indésirables systémiques est attendue en cas d’administration concomitante d’inhibiteurs puissant du CYP3A, incluant les médicaments contenant du cobicistat. Par conséquent, l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir doit être évitée, à moins que le bénéfice ne l’emporte sur le risque accru d'effets indésirables systémiques de la corticothérapie, auquel cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Une étude de faible effectif menée chez des volontaires sains a montré que le kétoconazole, inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4 augmentait de 150 % l'exposition systémique d'une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction du cortisol plasmatique était plus importante que celle observée après l'administration de propionate de fluticasone seul. Une augmentation de l'exposition systémique et du risque d'effets indésirables systémiques est attendue en cas d'administration concomitante d'autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (ex : itraconazole, clarithromycine, télithromycine, atazanavir, indinavir, nelfinavir ou saquinavir). La prudence est requise et, dans la mesure du possible, l'association au long cours avec ce type de médicaments devra être évitée.
Des études ont également montré que l’érythromycine provoque une augmentation négligeable de l’exposition systémique au propionate de fluticasone sans réduction significative de la concentration sérique de cortisol.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Il n'y a pas de données cliniques concernant l'effet du propionate de fluticasone sur la fertilité humaine. Les études réalisées chez l'animal n'ont montré aucun effet du propionate de fluticasone sur la fertilité, que ce soit chez le mâle ou la femelle.
Grossesse
Les données chez la femme enceinte sont limitées. L’administration de propionate de fluticasone au cours de la grossesse ne doit être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque possible pour le fœtus. La dose de corticostéroïde inhalée doit être ajustée à la plus faible dose permettant de maintenir un contrôle efficace.
Les résultats d’une étude épidémiologique rétrospective n’ont pas montré d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures (MCM) suite à l’exposition au propionate de fluticasone comparée à d’autres corticostéroïdes inhalés, pendant le premier trimestre de la grossesse.
Les études de reproduction effectuées chez l’animal n’ont montré que des effets caractéristiques des corticoïdes pour des expositions systémiques très supérieures à celles observées aux doses recommandées par voie inhalée.
Le passage du propionate de fluticasone dans le lait maternel n'a pas été étudié dans l’espèce humaine.
Chez les rates allaitantes, lorsque des concentrations plasmatiques mesurables sont obtenues après administration sous-cutanée, la présence de propionate de fluticasone est détectable dans le lait. Cependant, les taux plasmatiques attendus chez l'humain après inhalation aux doses thérapeutiques préconisées sont faibles.
Le bénéfice thérapeutique de l’utilisation de propionate de fluticasone chez la femme et le bénéfice de l’allaitement pour le nouveau-né doivent être mesurés aux risques potentiels pour le nouveau-né.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont indiqués ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) y compris les cas isolés, et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles). Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents sont généralement issus des essais cliniques. Les effets rares et très rares sont généralement issus des notifications spontanées.
Classes de systèmes d'organes |
Evénement indésirable |
Fréquence |
Infections et infestations |
Candidose buccale et pharyngée |
Très fréquent |
Pneumonie (chez des patients présenatnt une BPCO) |
Fréquent |
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Réactions d'hypersensibilité avec les manifestations suivantes : Réactions cutanées d'hypersensibilité Angio-œdème (principalement œdème facial et oropharyngé) Symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme) Réactions anaphylactiques |
Peu fréquent
Très rare
Très rare
Très rare |
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Affections endocriniennes |
Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, retard de croissance chez l'enfant et l'adolescent, diminution de la densité minérale osseuse |
Très rare |
Affections oculaires |
Cataracte, glaucome |
Très rare |
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Vision floue (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hyperglycémie (voir rubrique 4.4) |
Très rare |
Affections psychiatriques |
Anxiété, troubles du sommeil, modifications comportementales notamment hyperactivité et irritabilité (principalement chez l'enfant) |
Très rare |
Dépression, agressivité (principalement chez l'enfant) |
Fréquence indéterminée |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Irritation de la gorge Raucité de la voie/dysphonie Epistaxis |
Fréquent Fréquent Fréquence indéterminée |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Hématome (ou échymose) |
Fréquent |
Un enrouement de la voix et une candidose oropharyngée (muguet) peuvent survenir chez certains patients. Ce risque peut être diminué en se rinçant la bouche à l'eau après chaque utilisation de l'inhalateur. Les candidoses symptomatiques peuvent être traitées avec des antifungiques locaux tout en poursuivant le traitement par PROPIONATE DE FLUTICASONE TEVA.
Les effets systémiques possibles sont les suivants : syndrome de Cushing, tableau clinique cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, retard de croissance, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte, glaucome (voir rubrique 4.4).
Comme avec d'autres traitements par voie inhalée, un bronchospasme paradoxal peut survenir (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Surdosage aigu : L'administration de propionate de fluticasone par voie inhalée à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n'y a pas lieu d'adopter de mesure d'urgence et le traitement par voie inhalée peut être poursuivi à la posologie suffisante pour contrôler l'asthme. La fonction surrénalienne se rétablit en quelques jours et peut être vérifiée par les mesures du cortisol plasmatique.
Surdosage chronique : Un traitement au long cours avec des doses supérieures à celles préconisées peut entrainer une inhibition des fonctions corticosurrénaliennes significative. Des cas d'insuffisance surrénalienne aiguë ont été très rarement rapportés chez des enfants exposés à une posologie supérieure à celle recommandée (généralement 1 000 microgrammes par jour et plus) pendant de longues durées (plusieurs mois ou plusieurs années). Les symptômes observés étaient une hypoglycémie et une diminution de la conscience et/ou des convulsions. Les situations à risque de déclencher une insuffisance surrénalienne aiguë sont les suivantes : traumatisme, intervention chirurgicale, infection ou toute diminution rapide de la posologie. Une surveillance de la fonction surrénalienne peut être indiquée. Le traitement par propionate de fluticasone par voie inhalée peut être poursuivi à la posologie suffisante pour contrôler l'asthme.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres antiasthmatiques pour inhalation (glucocorticoïdes), code ATC : R03BA05
Le propionate de fluticasone est un glucocorticoïde avec un effet anti-inflammatoire. Le propionate de fluticasone en inhalation aux doses préconisées exerce une action glucocorticoïde anti-inflammatoire marquée au niveau des poumons. Il en résulte une diminution des symptômes et des exacerbations d'asthme, avec une incidence et une sévérité des effets indésirables moindre comparativement à la corticothérapie par voie générale. L'effet complet est obtenu après 4-7 jours de traitement. La majeure partie des particules délivrées par l'inhalateur sont de taille inférieure à 5 microns.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Chez le volontaire sain, la biodisponibilité systémique moyenne de la fluticasone après inhalation à l'aide d'un dispositif en flacon pressurisé avec le gaz propulseur HFA se situe entre 5 et 11 % de la dose nominale, selon le dispositif d'inhalation utilisé. Chez les patients asthmatiques (VEMS < 75 % de la valeur prédite), la biodisponibilité systémique absolue moyenne est inférieure à celle observée chez des volontaires sains. La fluticasone administrée par voie inhalée est absorbé principalement par voie pulmonaire. La cinétique est linéaire pour les doses administrées entre 500 et 2 000 microgrammes. L'absorption initiale est rapide suivie d'une phase d'absorption plus lente.
La biodisponibilité orale absolue est négligeable (< 1 %) en raison d'une absorption digestive faible et un effet de premier passage important.
Distribution
Après administration intraveineuse, le propionate de fluticasone est largement distribué dans l'organisme. La clairance plasmatique est élevée (environ 1 150 ml/min) et le volume de distribution à l'équilibre est important (environ 300 L). La liaison de la fluticasone aux protéines plasmatiques est de 91 %.
Biotransformation
La fluticasone est principalement métabolisée par l'enzyme CYP3A4 en un métabolite carboxy-acide inactif.
Élimination
87-100 % d'une dose orale sont excrétés dans les fèces dont jusqu'à 75 % sous forme inchangée. D'autres métabolites de structure inconnue ont également été identifiés dans les fèces. La demi-vie terminale est d'environ 8 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études toxicologiques n'ont montré que des effets typiques des corticostéroïdes puissants, et uniquement à des doses nettement supérieures aux doses préconisées pour l'utilisation thérapeutique. Il n'a pas été observé d'effets sur la fertilité ou d'effets inattendus dans les études en administrations répétées, les études de toxicité sur la reproduction, ou les études de tératogénèse. Il n'a pas été mis en évidence d'effets mutagènes avec le propionate de fluticasone dans les études in vitro et in vivo. Il n'a pas été retrouvé de potentiel carcinogène dans les études conduites chez les rongeurs. Sur les modèles animaux, le propionate de fluticasone s'est révélé non irritant et non sensibilisant.
Il n'a pas été mis en évidence d'effet toxique du gaz propulseur HFA 134a (non CFC) au cours des études conduites chez plusieurs espèces animales exposées quotidiennement pendant des périodes de deux ans à des concentrations de gaz très élevées et nettement supérieures à celles auxquelles les patients sont exposés en pratique clinique.
L'utilisation de HFA 134a en tant que gaz propulseur n'a pas modifié le profil de toxicité du propionate de fluticasone comparativement au CFC classiquement utilisé comme gaz propulseur.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Le flacon contient un liquide pressurisé.
Ne pas exposer à une température supérieure à 50 °C. Ne pas perforer le flacon. Ne pas congeler. Protéger du gel et des rayons directs du soleil. Comme pour la plupart des médicaments pressurisés en flacon, l'effet thérapeutique de ce médicament peut diminuer quand le flacon est froid.
Si l'inhalateur est très froid, sortir le flacon métallique hors du boîtier en plastique, et le réchauffer dans les mains pendant quelques minutes avant l'utilisation. Ne jamais tenter de le réchauffer d'une autre manière.
Ne jamais perforer, briser ou brûler le flacon, même s'il paraît vide.
Remettre fermement en place le capuchon de l'embout buccal et l’emboîter complètement.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Inhalateur comportant un flacon en alliage d’aluminium traité par un polymère de fluorocarbone, scellé par une valve doseuse avec un poussoir d’activation et un capuchon de protection.
Chaque flacon contient 120 doses de 125 microgrammes de propionate de fluticasone.
Présentations :
Conditionnement individuel - Chaque conditionnement individuel contient un flacon de 120 doses.
Conditionnement multiple - Ensemble de 2 ou 3 conditionnements individuels
Conditionnement hospitalier - Ensemble de 10 conditionnements individuels.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le produit est inhalé par la bouche jusqu'au poumon. Après avoir agité l'inhalateur, le patient doit expirer, placer l'embout buccal dans la bouche et fermer les lèvres autour de l'embout buccal. Pour libérer l'aérosol, il doit ensuite appuyer sur le système de déclenchement, de manière synchrone avec son inspiration.
Pour des instructions d'utilisation détaillées, se reporter à la notice fournie dans chaque boîte.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SWENSWEG 5
2031 GA HAARLEM
PAYS-BAS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 631 0 8 : 120 doses en flacon pressurisé (Aluminium) avec valve doseuse et embout buccal. Boite de 1.
· 34009 301 631 1 5 : 120 doses en flacon pressurisé (Aluminium) avec valve doseuse et embout buccal. Boite de 2.
· 34009 550 599 3 6 : 120 doses en flacon pressurisé (Aluminium) avec valve doseuse et embout buccal. Boite de 3.
· 34009 550 599 4 3 : 120 doses en flacon pressurisé (Aluminium) avec valve doseuse et embout buccal. Boite de 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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