ANSM - Mis à jour le : 01/07/2023
RHINATHIOL PROMETHAZINE, sirop
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Carbocistéine..................................................................................................................... 2,0000 g
Chlorhydrate de prométhazine............................................................................................. 0,0500 g
pour 100 ml de sirop.
1 cuillère-mesure de 5 ml contient 100 mg de carbocistéine, 2,5 mg de chlorhydrate de prométhazine.
1 cuillère à soupe de 15 ml contient 300 mg de carbocistéine, 7,5 mg de chlorhydrate de prométhazine.
Excipients à effet notoire : alcool, saccharose, parahydroxybenzoate de méthyle (E 218) (voir rubrique 4.4).
Titre alcoolique volumique du sirop : 3,09 % (V/V).
1 cuillère-mesure de 5 ml contient 3 g de saccharose et 122 mg d’éthanol anhydre.
1 cuillère à soupe de 15 ml contient 9 g de saccharose et 366 mg d’éthanol anhydre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes en particulier à prédominance nocturne.
Remarque : l’association d’un antitussif et d’un expectorant n’est pas justifiée.
4.2. Posologie et mode d'administration
RESERVE À L’ADULTE ET À L’ENFANT DE PLUS DE 2 ANS.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
Adultes : 3 à 4 cuillères à soupe par jour (une cuillère à soupe contient 15 ml de sirop).
Enfants de 2 à 15 ans :
Utiliser la cuillère-mesure de 5 ml fournie avec ce sirop :
· de 24 à 30 mois : 3 à 4 cuillères-mesure de 5 ml par jour,
· de 30 mois à 12 ans : 4 à 6 cuillères-mesure de 5 ml par jour,
· de 12 à 15 ans : 6 à 9 cuillères-mesure de 5 ml par jour.
Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif prononcé de la prométhazine.
· En raison de la présence de prométhazine:
o nourrisson (moins de 2 ans) (voir rubrique 4.4).
o antécédents d'agranulocytose,
o risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques,
o risque de glaucome par fermeture de l'angle.
o allaitement (voir rubrique 4.6.)
Ce médicament est DÉCONSEILLÉ:
· pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à ce médicament antitussif.
Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
Les mucolytiques peuvent induire un surencombrement bronchique chez le nourrisson. En effet, ses capacités de drainage du mucus bronchique sont limitées, en raison des particularités physiologiques de son appareil respiratoire. Ils ne doivent donc pas être utilisés chez le nourrisson (voir rubriques 4.3 et 4.8).
Le traitement devra être réévalué en cas de persistance ou d'aggravation des symptômes ou de la pathologie.
Excipients à effet notoire
ATTENTION CE MEDICAMENT CONTIENT DE L’ALCOOL : |
Le titre alcoolique du sirop est de 3,09% soit : |
122 mg d’alcool par cuillère-mesure (5ml), |
366 mg d’alcool par cuillère à soupe (15ml). |
Ce médicament contient 3,09 % V/V d’éthanol (alcool), c'est-à-dire jusqu’à 366 mg par cuillère à soupe de sirop, soit 1,46 g d'éthanol par dose journalière maximale, ce qui équivaut à 37 ml de bière ou 15 ml de vin maximum par jour. L’utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
Ce médicament contient 3 g de saccharose par cuillère-mesure et 9 g par cuillère à soupe, dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
En raison de la présence de saccharose, l’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par cuillère à soupe, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Mises en garde liées à la présence de carbocistéine
La prudence est recommandée chez les sujets âgés, chez les sujets atteints d’ulcères gastroduodénaux, ou en cas d’administration concomitante avec des médicaments susceptibles de provoquer des saignements gastro-intestinaux.
En cas d’apparition de ces saignements les patients doivent arrêter le traitement.
Mises en garde liées à la présence de prométhazine
Dans la mesure où les phénothiazines ont été considérées comme d’hypothétiques facteurs de risque dans la survenue de mort subite du nourrisson, la prométhazine ne doit pas être utilisée chez l’enfant de moins de 2 ans (voir rubrique 4.3.).
La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
Ce médicament est déconseillé chez les sujets âgés de 75 ans et plus.
La prométhazine doit être utilisé avec prudence :
· chez le sujet âgé dans la mesure où ils peuvent présenter :
o une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,
o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
o une éventuelle hypertrophie prostatique.
· chez les sujets porteurs de certaines affections cardio-vasculaires en raison des effets tachycardisants et hypotenseurs des phénothiazines.
· en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale sévère (en raison du risque d’accumulation).
· en cas d'utilisation concomitante de dépresseurs centraux (en raison d'un risque de dépression respiratoire).
En cas d’utilisation chez l’enfant, il convient d’éliminer un asthme bronchique ou un reflux gastro- œsophagien avant d’utiliser la prométhazine comme antitussif.
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement (voir rubrique 4.5.).
La prise concomitante de prométhazine et de l'oxybate de sodium est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Compte tenu de l’effet photosensibilisant des phénothiazines, il est préférable de ne pas s’exposer au soleil ou aux rayons ultraviolets (UV) pendant le traitement.
Compte tenu de ses propriétés antihistaminiques H1 sédatives, la prométhazine doit être utilisée avec prudence en raison du risque de sédation. L’association avec d’autres médicaments sédatifs est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Compte-tenu des propriétés anticholinergiques de la prométhazine, un risque de constipation sévère voire d'entérocolite est majoré s'il est associé à d'autres médicaments anticholinergiques ou neuroleptiques (voir rubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les interactions mentionnées sont liées à la présence de prométhazine.
Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc...
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones}, la méfloquine, la chloroquine, les fluoroquinolones, le bupropion, le tramadol.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Médicaments hypnotiques
Les hypnotiques actuellement prescrits sont soit des benzodiazépines et apparentés (zolpidem, zopiclone), soit des antihistaminiques H1. Outre une majoration de la sédation lorsqu'ils sont prescrits avec d'autres médicaments dépresseurs du SNC, ou en cas de consommation alcoolique, il faut prendre en compte également, pour les benzodiazépines, la possibilité de majoration de l'effet dépresseur respiratoire lorsqu'elles sont associées avec des morphinomimétiques, d'autres benzodiazépines, ou du phénobarbital, et cela notamment chez le sujet âgé.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Alcool (boisson ou excipients)
Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de la prométazine.
L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations nécessitant une précaution d’emploi
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants (charbon) :
Diminution de l’absorption digestive des substances actives.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distances des neuroleptiques phénothiaziniques (2 heures si possible).
+ Lithium
Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
Associations à prendre en compte
+ Anticholinestérasiques
Risque de moindre efficacité de l’anticholinestérasique par antagonisme des récepteurs de l’acétylcholine par l’atropinique.
+ Autres dépresseurs du système nerveux central (antidépresseurs sédatifs, barbituriques, clonidine et apparentés, hypnotiques, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), méthadone, neuroleptiques, anxiolytiques)
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène
Risque accru de convulsions.
+ Médicaments atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques)
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
+ Autres médicaments hypnotiques
Majoration de la dépression centrale
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Autres médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Daxopétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges et de syncopes.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Risque de majoration d'une hypotension, notamment orthostatique.
+ Morphiniques
Risque important d’akinésie colique, avec constipation sévère.
+ Orlistat
Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Effets liés à la présence de prométhazine :
- Aspect malformatif (1er trimestre):
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal pour la prométhazine.
En clinique, l'utilisation de la prométhazine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
- Aspect fœtotoxique (2ème et 3ème trimestres):
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d'un antihistaminique anticholinergique comme la prométhazine ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de la mise en route de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques...).
Compte tenu de ces données, l'utilisation de la prométhazine est à éviter, par mesure de précaution, au cours de la grossesse. Si l'administration de prométhazine a eu lieu en fin de grossesse, il convient d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement
La présence de prométhazine conditionne la conduite à tenir en cas d'allaitement.
Le passage de la prométhazine dans le lait maternel n'est pas connu. Compte tenu des possibilités de sédation ou d'excitation paradoxale du nouveau-né, et plus encore des risques d'apnée du sommeil évoqués avec les phénothiazines, ce médicament est contre-indiqué en cas d'allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
Liés à la présence de carbocistéine :
· risque de surencombrement bronchique notamment chez le nourrisson et chez certains patients incapables d’expectoration efficace (voir rubriques 4.3 et 4.4).
· réactions cutanées allergiques et réactions anaphylactiques telles que prurit, éruption érythémateuse, urticaire et angiœdème.
· éruption fixe d’origine médicamenteuse (rare).
· gêne épigastrique.
· troubles gastro-intestinaux (gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées). Il est alors conseillé de réduire la dose.
· saignements gastro-intestinaux. Il est recommandé d’arrêter le traitement.
· cas isolés de dermatoses bulleuses telles que syndrome de Steven-Johnson et érythème polymorphe.
Liés à la présence de prométhazine :
Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose (voir rubrique 5.1).
Effets neurovégétatifs
· sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,
· effet anticholinergique à type de sécheresse des muqueuses, constipation, occlusion intestinale, colite ischémique (voir rubrique 4.4.), troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire,
· hypotension orthostatique,
· troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration,
· dyskinésie, dyskinésie tardive, mouvements anormaux, incoordination motrice, tremblements (plus fréquent chez le sujet âgé), akathisie,
· confusion mentale, hallucinations,
· plus rarement, effets à type d’excitation, agitation, nervosité, insomnie.
Effets respiratoires : dépression respiratoire
Réactions de sensibilisation
· érythème, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante,
· œdème, plus rarement œdème de Quincke,
· choc anaphylactique,
· photosensibilisation.
Affections hématologiques et du système lymphatique
· leucopénie, neutropénie, agranulocytose exceptionnelle,
· anémie hémolytique,
· éosinophilie (fréquence indéterminée),
· thrombocytopénie, y compris purpura thrombocytopénique (fréquence indéterminée).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Signes d’un surdosage en prométhazine :
· convulsions (surtout chez l’enfant),
· troubles de la conscience, coma.
Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
ANTIHISTAMINIQUE A USAGE SYSTEMIQUE (R : système respiratoire, code ATC : R06AD02).
Prométhazine
La prométhazine, de la classe des phénothiazines à chaîne latérale aliphatique, est un neuroleptique antihistaminique H1, qui se caractérise par :
Les antihistaminiques H1 ont en commun la propriété de s'opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l'histamine notamment sur la peau, les bronches, les vaisseaux, l’intestin et les muqueuses conjonctivales et nasales. Ils exercent pour la plupart un effet antitussif, qui est modeste mais qui potentialise les effets des antitussifs centraux morphiniques ainsi que ceux d'autres bronchodilatateurs comme les aminés sympathomimétiques auxquels ils sont souvent associés.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La carbocistéine après administration par voie orale est rapidement résorbée. Le pic de concentration plasmatique est atteint en deux heures.
La biodisponibilité est faible, inférieure à 10 % de la dose administrée, vraisemblablement par métabolisme intraluminal et effet de premier passage hépatique important.
La demi-vie d’élimination est de 2 heures environ.
Son élimination et celle de ses métabolites se fait essentiellement par le rein.
Prométhazine :
La biodisponibilité de la prométhazine est comprise entre 13 et 40 %.
Le temps pour atteindre la concentration plasmatique est de 1,5 à 3 heures.
Le volume de distribution est élevé en raison de la liposolubilité de la molécule, d’environ 15 l/kg.
La fraction liée aux protéines plasmatiques est égale à 75 – 80 %.
La demi-vie est comprise entre 10 et 15 heures.
Le métabolisme consiste en une sulfoxydation suivie d’une déméthylation.
La clairance rénale représente moins de 1 % de la clairance totale et environ 1 % de la quantité de prométhazine administrée est retrouvé sous forme inchangée dans les urines. Les métabolites retrouvés dans l’urine, sulfoxide notamment, représentent environ 20 % de la dose.
Insuffisants rénaux, insuffisants hépatiques : risque d’accumulation des antihistaminiques chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
5.3. Données de sécurité préclinique
*composition qualitative du parfum cacao : alcoolature de vanille, alcoolat de cacao, additionné de vanilline, d’esters des acides : acétique, butyrique, caproïque, isobutyrique, valérique, d’esters des alcools : éthylique, butylique, amylique, hexylique, de solvant : alcool éthylique, propylène glycol.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
125 ou 200 ml en flacon verre brun de type III serti avec une capsule en aluminium avec cuillère- mesure de 5 ml en polystyrène.
125 ou 200 ml en flacon verre brun de type III serti avec un bouchon sécurité enfant en polypropylène avec cuillère-mesure de 5 ml en polystyrène.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
157 avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 309 090 8 9 : 125 ml en flacon (verre brun) + cuillère-mesure (Polystyrène).
· 34009 222 854 6 7 : 125 ml en flacon (verre brun) avec bouchon-sécurité enfant (polypropylène) + cuillère-mesure (Polystyrène).
· 34009 363 688 5 9 : 200 ml en flacon (verre brun) + cuillère-mesure (Polystyrène).
· 34009 222 855 2 8 : 200 ml en flacon (verre brun) avec bouchon-sécurité enfant (polypropylène) + cuillère-mesure (Polystyrène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
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