ANSM - Mis à jour le : 10/01/2025
SENAJOR 0,5 mmol/mL, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 mL de solution injectable contient :
Acide gadotérique*.......................................................................................................... 279,32 mg
correspondant à
Tétraxétan (DOTA)............................................................................................................ 202,46 mg
Oxyde de gadolinium......................................................................................................... 90,62 mg
*Acide gadotérique : complexe du gadolinium et du tétraxétan. L’acide gadotérique est présent sous forme de sel de méglumine.
Concentration en produit de contraste : 0,5 mmol/mL
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide, incolore à jaune pâle.
Osmolalité : 1 350 mOsm.kg-1
Viscosité à 37 °C : 1,8 mPas
pH : 6,5 à 8,0
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
SENAJOR ne doit être utilisé que lorsque le diagnostic est nécessaire et que ce diagnostic ne peut pas être obtenu par imagerie par résonance magnétique (IRM) sans rehaussement du contraste.
SENAJOR est indiqué pour le rehaussement du contraste chez :
Populations adulte et pédiatrique (0-18 ans)
· IRM du SNC, y compris lésions du cerveau, de la colonne vertébrale et des tissus environnants
· IRM du corps entier incluant des lésions du foie, des reins, du pancréas, du bassin, des poumons, du cœur, du sein et du système musculo-squelettique.
Population adulte
· Angiographie par résonance magnétique incluant des lésions ou des sténoses des artères non coronaires.
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose la plus faible permettant un rehaussement de contraste suffisant à des fins diagnostiques doit être utilisée. La dose doit être calculée en fonction de la masse corporelle du patient et ne doit pas dépasser la dose recommandée par kilogramme de masse corporelle, détaillée dans cette rubrique.
Population adulte :
La dose recommandée est de 0,1 mmol/kg ou 0,2 mL/kg chez l’adulte.
En angiographie, lorsque les résultats de l’examen en cours le rendent nécessaire, une deuxième injection au cours de la même session est possible.
Dans quelques cas exceptionnels, comme la confirmation du caractère unique d’une métastase ou la détection de tumeurs leptoméningées, une deuxième injection de 0,2 mmol/kg peut être administrée.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
La dose pour adultes s’applique aux patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (DFG ≥ 30 mL/min/1,73m2).
SENAJOR ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min/1,73m2) et en période périopératoire de transplantation hépatique qu’après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si les informations diagnostiques sont indispensables et ne peuvent être obtenues au moyen d’une IRM sans rehaussement du contraste (voir rubrique 4.4).
S’il est nécessaire d’administrer SENAJOR, la dose ne doit pas excéder 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d’une dose au cours de l’examen. En raison du manque d’informations sur les administrations répétées, les injections de SENAJOR ne doivent pas être réitérées, sauf si l’intervalle entre les injections est d’au moins sept jours.
Sujets âgés (à partir de 65 ans)
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire. Utiliser avec prudence chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Troubles de la fonction hépatique
La dose pour adulte s’applique à ces patients. La prudence est recommandée, en particulier en période périopératoire de transplantation hépatique (voir ci-dessus insuffisants rénaux).
Population pédiatrique
La dose de 0,1 mmol/kg de poids corporel s’applique à toutes les indications sauf l’angiographie. Ne pas administrer plus d’une dose au cours de l’examen IRM.
En raison de l’immaturité de la fonction rénale chez le nouveau-né jusqu’à l’âge de 4 semaines et chez le nourrisson jusqu’à l’âge d’un an, SENAJOR ne doit être utilisé chez ces patients qu’après une évaluation attentive et à une dose n’excédant pas 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d’une dose au cours de l’examen IRM. En raison du manque d’informations sur les administrations répétées, les injections de SENAJOR ne doivent pas être réitérées sauf si l’intervalle entre les injections est d’au moins sept jours.
SENAJOR n’est pas recommandé pour l’angiographie chez les enfants de moins de 18 ans en raison de données insuffisantes sur l’efficacité et la sécurité dans cette indication.
Mode d’administration
Le produit doit être administré en injection intraveineuse stricte.
La solution injectable doit être inspectée visuellement avant utilisation. Seules des solutions claires doivent être utilisées.
Débit de perfusion : 3 à 5 mL/min (des débits de perfusion plus élevés jusqu’à 120 mL/min, c.-à-d. 2 mL/sec, peuvent être utilisés pour les procédures angiographiques)
Imagerie optimale : dans les 45 minutes suivant l’injection
Séquence d’images optimale : pondéré en T1
L’administration intravasculaire du produit de contraste doit, si possible, être faite avec le patient en position allongée. Après l’administration, le patient doit rester en observation pendant au moins une demi-heure, car l’expérience montre que la majorité des effets indésirables a lieu pendant cette période.
Instructions pour l’utilisation manuelle unidose
La solution doit être aspirée à travers le bouchon en utilisant une seringue et une aiguille stériles à usage unique. Prélever la quantité de produit nécessaire pour l’examen et l’injecter immédiatement. Le résidu de produit de contraste non utilisé doit être jeté après l’examen.
Instructions pour l’utilisation multipatients avec de flacons de 60 mL et plus
Le produit de contraste doit être administré au moyen d’un injecteur automatique agréé pour des utilisations multiples.
Le bouchon du flacon doit être percé une seule fois.
La connexion entre l’injecteur et le patient (ligne patient) doit être changée après chaque patient.
Les tubulures de connexion et tous les éléments jetables du système d’injection doivent être remplacés conformément aux instructions du fabricant du système d’injection.
Les instructions du fabricant du dispositif doivent être respectées.
24 heures après la première ouverture, tout produit de contraste non utilisé contenu dans le flacon doit être éliminé.
Population pédiatrique (0-18 ans)
Selon la quantité de SENAJOR à administrer à l’enfant, il est préférable d’utiliser des flacons de SENAJOR et une seringue à usage unique d’un volume adapté à cette quantité afin d’obtenir une meilleure précision du volume injecté.
Chez le nouveau-né et le nourrisson, la dose requise doit être administrée manuellement.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les mesures de précaution habituelles pour un examen IRM doivent être prises, comme l’exclusion des patients porteurs de stimulateurs cardiaques, de clips vasculaires ferromagnétiques, de pompes à perfusion, de stimulateurs nerveux, d’implants cochléaires ou de suspicion de corps étrangers métalliques intracorporels, en particulier dans l’œil.
Hypersensibilité
· Comme avec les autres produits de contraste contenant du gadolinium, des réactions d’hypersensibilité parfois fatales peuvent se produire (voir rubrique 4.8). Ces réactions d’hypersensibilité peuvent être de nature allergique (réactions dites anaphylactiques lorsqu’elles sont graves) ou non allergique. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu’à 7 jours). Les réactions anaphylactiques sont immédiates et peuvent entraîner le décès. Elles sont indépendantes de la dose, peuvent survenir dès la première administration du produit, et sont souvent imprévisibles.
· Il existe toujours un risque d’hypersensibilité quelle que soit la dose injectée.
· Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste IRM à base de gadolinium ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même produit, ou éventuellement d’un autre, et sont donc considérés comme sujets à risque.
· L’injection d’acide gadotérique peut aggraver les symptômes d’un asthme existant. Chez les patients présentant un asthme non contrôlé par le traitement, la décision d’administrer l’acide gadotérique doit être prise après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque.
· Comme observé avec les produits de contraste iodés, les réactions d’hypersensibilité peuvent être plus difficiles à traiter chez les patients sous bêta-bloquant, en particulier en cas d’asthme bronchique. Ces patients peuvent être réfractaires au traitement standard des réactions d’hypersensibilité par des bêta-stimulants.
· Avant l’injection de tout produit de contraste, le patient doit être interrogé à la recherche d’antécédents d’allergie (par exemple allergie aux fruits de mer, pollinose, urticaire), de sensibilité aux produits de contraste et d’asthme bronchique, car l’incidence rapportée des réactions indésirables aux produits de contraste est plus élevée chez les patients présentant ces affections, et une prémédication par un antihistaminique et/ou un corticoïde peut être envisagée.
· Cet examen doit être pratiqué sous surveillance médicale. Si une réaction d’hypersensibilité survient, il faut arrêter immédiatement l’administration du produit de contraste et, si nécessaire, instaurer un traitement spécifique. Une voie d’abord veineuse doit donc être maintenue tout au long de l’examen. Pour permettre de prendre des mesures d’urgence immédiates, les médicaments appropriés (par ex. : épinéphrine et antihistaminiques), une sonde d’intubation trachéale et un respirateur doivent être prêts et à portée de main.
Insuffisance rénale
Avant l’administration de SENAJOR, des examens de laboratoire afin de rechercher une altération de la fonction rénale sont recommandés chez tous les patients.
Des cas de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère aiguë ou chronique (clairance de la créatinine < 30 mL/min/1,73m2). Les patients devant bénéficier d’une transplantation hépatique sont particulièrement à risque, car l’incidence de l’insuffisance rénale aiguë est élevée dans ce groupe. Etant donné qu’il est possible que des cas de FNS surviennent avec SENAJOR, ce produit ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère ou durant la période périopératoire d’une transplantation hépatique qu’après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si le diagnostic ne peut être obtenu par d’autres moyens que l’IRM avec injection de produit de contraste.
La réalisation d’une hémodialyse peu de temps après l’administration de l’acide gadotérique pourrait faciliter l’élimination de ce produit de l’organisme. Il n’est pas établi que l’instauration d’une hémodialyse puisse prévenir ou traiter la FNS chez les patients qui ne sont pas déjà hémodialysés.
Sujets âgés
L’élimination rénale de l’acide gadotérique pouvant être altérée chez les sujets âgés, il est particulièrement important de rechercher un dysfonctionnement rénal chez les sujets âgés de 65 ans et plus.
Population pédiatrique
Nouveau-nés et nourrissons
En raison de l’immaturité de la fonction rénale des nouveau-nés jusqu’à l’âge de 4 semaines et des nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, l’acide gadotérique ne doit être administré à ces patients qu’après un examen approfondi de la situation.
Maladies cardiovasculaires
Chez les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire sévère, l’acide gadotérique ne doit être administré qu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque, car seules des données limitées sont disponibles à ce jour.
Troubles du système nerveux central
Comme pour tout produit de contraste à base de gadolinium, des précautions particulières sont nécessaires chez les patients dont le seuil de déclenchement des crises est bas. Des mesures de précaution doivent être prises, par exemple une surveillance étroite. Tout le matériel et les médicaments nécessaires pour faire face à d’éventuelles convulsions doivent être préparés au préalable pour qu’ils soient prêts à l’utilisation.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments concomitants à prendre en compte
Bêtabloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II : ces médicaments réduisent l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le radiologue doit en être informé avant l’injection de complexe de gadolinium et disposer des moyens de réanimation.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données sur l’utilisation des produits de contraste contenant du gadolinium, notamment l’acide gadotérique, chez la femme enceinte sont limitées. Le gadolinium peut traverser la barrière placentaire. On ignore si l’exposition au gadolinium est associée à des effets indésirables chez le fœtus. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3). L’acide gadotérique ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme ne justifie l’utilisation d’acide gadotérique.
Les produits de contraste contenant du gadolinium sont excrétés dans le lait maternel en très petites quantités (voir rubrique 5.3). Aux doses cliniques, aucun effet sur les nourrissons allaités n’est attendu en raison de la petite quantité excrétée dans le lait et de la faible absorption intestinale. Le médecin et la mère allaitante doivent décider s’il faut poursuivre l’allaitement ou l’interrompre pendant les 24 heures suivant l’administration de l’acide gadotérique.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables liés à l’utilisation d’acide gadotérique sont généralement d’une intensité légère à modérée et de nature transitoire. Réactions au point d’injection, nausées et maux de tête sont les effets indésirables les plus fréquemment observés.
Lors des essais cliniques, les effets indésirables peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) les plus courants étaient nausées, maux de tête, réactions au point d’injection, sensation de froid, hypotension, somnolence, vertiges, sensation de chaleur, sensation de brûlure, éruptions cutanées, asthénie, dysgueusie et hypertension.
Les effets indésirables les plus fréquemment rencontrés lors de l’administration de l’acide gadotérique depuis sa commercialisation sont les nausées, les vomissements, le prurit, et les réactions d’hypersensibilité.
Lors des réactions d’hypersensibilité, les effets les plus fréquemment observés sont les effets cutanés, qui peuvent être localisés, étendus ou généralisés. Ces réactions sont le plus souvent de survenue immédiate (durant l’injection ou dans l’heure qui suit le début de l’injection) ou parfois retardée (une heure à quelques jours après l’injection), et se présentent alors sous forme de réactions cutanées.
Les réactions immédiates regroupent un ou plusieurs effets, d’apparition concomitante ou successive incluant le plus souvent des manifestations cutanées, respiratoires, gastrointestinales, articulaires et/ou cardiovasculaires, qui peuvent chacun être annonciateurs d’un état de choc débutant et aller très rarement jusqu’au décès.
Des cas isolés de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés avec l’acide gadotérique, le plus souvent chez des patients ayant également reçu d’autres produits de contraste contenant du gadolinium (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les données présentées sont issues d’essais cliniques réalisés auprès de 2 822 patients lorsque disponibles, ou d’un groupe d’études observationnelles comprenant 185 500 patients.
Classe de système d’organe |
Fréquence : effets indésirables |
Affections du système immunitaire |
Peu fréquent : hypersensibilité Très rare : réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde |
Affections psychiatriques |
Rare : anxiété Très rare : agitation |
Affections du système nerveux |
Peu fréquent : maux de tête, dysgueusie, vertiges, somnolence, paresthésie (y compris sensation de brûlure) Rare : présyncope Très rare : coma, convulsions, syncope, tremblements, parosmie |
Affections oculaires |
Rare : œdème des paupières Très rare : conjonctivite, hyperémie oculaire, vision trouble, larmoiement excessif |
Affections cardiaques |
Rare : palpitations Très rare : tachycardie, arrêt cardiaque, arythmie, bradycardie |
Affections vasculaires |
Peu fréquent : hypotension, hypertension Très rare : pâleur, vasodilatation |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Rare : éternuements Très rare : toux, dyspnée, congestion nasale, arrêt respiratoire, bronchospasmes, laryngospasmes, œdème pharyngé, gorge sèche, œdème pulmonaire |
Affections gastro-intestinales |
Peu fréquent : nausées, douleurs abdominales Rare : vomissements, diarrhée, hypersécrétion salivaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Peu fréquent : éruptions cutanées Rare : urticaire, prurit, hyperhidrose Très rare : érythème, œdème de Quincke, eczéma Fréquence indéterminée : fibrose systémique néphrogénique |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif |
Très rare : crampes musculaires, faiblesse musculaire, douleurs dorsales |
Affections générales et anomalies au niveau du site d’administration |
Peu fréquent : sensation de chaleur, sensation de froid, asthénie, réactions au point d’injection (extravasation, douleur, gêne, œdème, inflammation, sensation de froid) Rare : douleurs thoraciques, frissons Très rare : malaise, gêne thoracique, pyrexie, œdème facial, nécrose au point d’injection (en cas d’extravasation), phlébite superficielle |
Investigations |
Très rare : baisse de la saturation en oxygène |
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d’autres produits de contraste intraveineux pour l’IRM :
Classe de système d’organe |
Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Hémolyse |
Affections psychiatriques |
Confusion |
Affections oculaires |
Cécité transitoire, douleur oculaire |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
Acouphènes, douleur auriculaire |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Asthme |
Affections gastro-intestinales |
Bouche sèche |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Dermite bulleuse |
Affections du rein et des voies urinaires |
Incontinence urinaire, nécrose tubulaire rénale, insuffisance rénale aiguë |
Investigations |
Prolongation PR de l’électrocardiogramme, fer sérique augmenté, bilirubinémie augmentée, ferritinémie augmentée, tests de la fonction hépatique anormaux |
Effets indésirables chez l’enfant
Le profil d’innocuité du produit chez l’enfant a été évalué lors des essais cliniques ainsi qu’au cours d’études réalisées après commercialisation du produit. Aucune particularité propre aux enfants n’a été observée par rapport au profil d’innocuité chez l’adulte. Les effets indésirables les plus fréquents sont les symptômes gastro-intestinaux ou signes d’hypersensibilité.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
L’acide gadotérique peut être éliminé de l’organisme par hémodialyse. Toutefois, il n’est pas démontré que l’hémodialyse soit appropriée dans la prévention de la fibrose néphrogénique systémique (FNS).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Ce produit n’a pas d’activité pharmacodynamique spécifique et se révèle d’une grande inertie biologique.
SENAJOR est un produit de contraste paramagnétique pour l’imagerie par résonance magnétique. L’effet de rehaussement du contraste est médié par l’acide gadotérique qui est un complexe ionique de gadolinium composé d’oxyde de gadolinium et de tétraxétan, et présent sous forme de sel de méglumine.
L’effet paramagnétique (relaxivité) est déterminé à partir de l’effet sur le temps de relaxation spin-réseau (T1) d’environ 3,4 mmol-1Lsec-1 et sur le temps de relaxation spin-spin (T2) d’environ 4,27 mmol-1Lsec- 1.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration intraveineuse, l’acide gadotérique est rapidement distribué dans les liquides extracellulaires. Le volume de distribution a été d’environ 18 l, ce qui est approximativement égal au volume deliquide extra-cellulaire. L’acide gadotérique ne se lie pas aux protéines comme l’albumine sérique.
Élimination
L’acide gadotérique est éliminé rapidement (89 % après 6 h, 95 % après 24 h) sous forme inchangée par les reins par filtration glomérulaire. L’excrétion par les selles est négligeable. Aucun métabolite n’a été détecté. La demi-vie d’élimination est d’environ 1,6 heure chez les patients présentant une fonction rénale normale. Chez les patients insuffisants rénaux, la demi-vie d’élimination a atteint environ 5 heures pour une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 mL/min et environ 14 heures pour une clairance de la créatinine comprise entre 10 et 30 mL/min.
Dans des expériences animales, il a été démontré que l’acide gadotérique peut être éliminé par dialyse.
5.3. Données de sécurité préclinique
La toxicité aiguë de l’acide gadotérique injecté par voie intraveineuse a été étudiée chez la souris et le rat. Les résultats montrent que l’apparition d’effets (signes convulsifs, troubles respiratoires fugaces) survient pour des doses très éloignées de celles prévues en clinique.
L’administration d’acide gadotérique à des doses quotidiennes allant jusqu’à 15 fois la dose envisagée en clinique et pendant 28 jours ne provoque pas d’effet notable en dehors d’une vacuolisation réversible des cellules tubulaires proximales du rein.
Les études chez l’animal ont montré une sécrétion négligeable d’acide gadotérique dans le lait maternel (moins de 1 % de la dose administrée).
Aucun effet tératogène n’a été mis en évidence chez le rat et le lapin.
Aucun effet mutagène n’a été mis en évidence sur les systèmes réactifs utilisés.
Méglumine (pour ajustement du pH)
Eau pour préparations injectables
3 ans.
La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 72 heures à température ambiante. D’un point de vue microbiologique, la durée et les conditions de conservation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne doivent pas dépasser 24 heures à température ambiante.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons en verre incolore de type II, à usage unique, fermés par un bouchon en caoutchouc de bromobutyle et conditionnés dans une boîte en carton. Présentations : 1 flacon ou 10 flacons de 10 mL, 15 mL, 20 mL, 60 mL et 100 mL.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
L’étiquette détachable de traçabilité placée sur les flacons doit être collée dans le dossier du patient afin de permettre un suivi précis du produit de contraste à base de gadolinium utilisé. La dose administrée doit également être enregistrée. Si les dossiers électroniques des patients sont utilisés, le nom du produit, le numéro de lot et la dose doivent être enregistrés dans le dossier du patient.
La solution injectable doit être inspectée visuellement avant utilisation. Les solutions présentant des signes visibles de détérioration (tels que des particules dans la solution, des fissures dans le flacon) ne doivent pas être utilisées.
Instructions pour l’utilisation manuelle d’une dose unique
La solution doit être aspirée à travers le bouchon à l’aide d’une seringue et d’une aiguille stériles à usage unique. Prélever la quantité de produit nécessaire pour l’examen et l’injecter immédiatement. Le résidu de produit de contraste non utilisé doit être jeté après l’examen.
Instructions pour l’utilisation multipatients avec des flacons de 60 mL et plus
Le produit de contraste doit être administré au moyen d’un injecteur automatique agréé pour des utilisations multiples.
Le bouchon du flacon doit être percé une seule fois.
La connexion entre l’injecteur et le patient (ligne patient) doit être changée après chaque patient.
La tubulure de connexion et tous les éléments jetables du système d’injection doivent être remplacés conformément aux instructions du fabricant du système d’injection.
Les instructions du fabricant du dispositif doivent être respectées.
24 heures après la première ouverture, tout produit de contraste non utilisé contenu dans le flacon doit être éliminé.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur sur le plan local.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
b.e.imaging GmbH
Dr. Rudolf-Eberle-Straße 8-10
76534 Baden-Baden
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 303 065 8 1 : 10 mL en flacon (verre). Boîte de 1.
· 34009 303 065 9 8 : 10 mL en flacon (verre). Boîte de 10.
· 34009 303 066 0 4 : 15 mL en flacon (verre). Boîte de 1.
· 34009 303 066 1 1 : 15 mL en flacon (verre). Boîte de 10.
· 34009 303 066 2 8 : 20 mL en flacon (verre). Boîte de 1.
· 34009 303 066 3 5 : 20 mL en flacon (verre). Boîte de 10.
· 34009 303 066 4 2 : 60 mL en flacon (verre). Boîte de 1.
· 34009 303 066 5 9 : 60 mL en flacon (verre). Boîte de 10.
· 34009 303 066 6 6 : 100 mL en flacon (verre). Boîte de 1.
· 34009 303 066 7 3 : 100 mL en flacon (verre). Boîte de 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
|
Plan du site | Accessibilité | Contact | Téléchargement | Declaration de confidentialité | Service-Public.fr | Legifrance | Gouvernement.fr |