INDAPAMIDE ZYDUS LP 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 04/05/2022
INDAPAMIDE ZYDUS LP 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Indapamide.......................................................................................................................... 1,5 mg
Pour un comprimé pelliculé à libération prolongée.
Excipient(s) à effet notoire : ce médicament contient 123,2 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé à libération prolongée.
Comprimé rose pâle, rond, biconvexe, pelliculé de 8 mm de diamètre.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Un comprimé par 24 heures, de préférence le matin, doit être avalé entier avec de l’eau et ne doit pas être croqué.
Des doses plus élevées n'améliorent pas l'action antihypertensive de l'Indapamide mais augmentent en revanche son effet salidiurétique.
Populations particulières
Insuffisance rénale (voir rubriques 4.3 et 4.4) :
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) le traitement est contre-indiqué.
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
Sujets âgés (voir rubrique 4.4) :
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient. Ces patients âgés pourront être traités avec INDAPAMIDE ZYDUS LP uniquement lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
Patients insuffisants hépatiques (voir rubriques 4.3 et 4.4) :
En cas d'insuffisance hépatique sévère, le traitement est contre-indiqué.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de INDAPAMIDE chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Voie orale.
· Insuffisance rénale sévère.
· Encéphalopathie hépatique ou insuffisance hépatique sévère.
· Hypokaliémie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome secondaire à angle fermé :
Les médicaments à base de sulfamides ou dérivés des sulfamides peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique entraînant un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, une myopie transitoire et un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes consistent en de soudaines manifestations de baisse de l'acuité visuelle ou de douleurs oculaires, et surviennent généralement dans les heures ou semaines qui suivent l'initiation du médicament. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut entraîner une perte permanente de la vision. Le traitement initial consiste à arrêter la prise du médicament le plus rapidement possible. Un recours rapide à un traitement médical ou chirurgical peut être envisagé si la pression intraoculaire reste incontrôlable. Des antécédents d'allergie aux sulfamides ou à la pénicilline sont des facteurs de risque d‘apparition d’un glaucome aigu à angle fermé.
Mises en garde spéciales
En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques apparentés aux thiazidiques peuvent induire une encéphalopathie hépatique, particulièrement en cas de déséquilibre électrolytique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
Photosensibilité
Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques et apparentés (voir rubrique 4.8). Si une réaction de photosensibilité apparaît durant le traitement, il est recommandé d'arrêter le traitement. Si une nouvelle administration d’indapamide s'avère nécessaire, il est recommandé de protéger les parties du corps exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Excipients
Ces comprimés contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Précautions spéciales d'emploi
Equilibre hydroélectrolytique :
Natrémie :
Elle doit être contrôlée avant la mise en place du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie peut être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et les patients cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9). L’hyponatrémie associée à une hypovolémie peut entrainer une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perte concomitante d’ions chlorures peut conduire à une alcalose métabolique secondaire compensatoire : l’incidence et l’amplitude de cet effet sont faibles.
Kaliémie :
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque, représentées par les sujets âgés, dénutris et/ou polymédiqués, les patients cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens et les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la première semaine qui suit la mise en route du traitement.
La constatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction. Une hypokaliémie associée à un faible taux sérique de magnésium peut être réfractaire au traitement à moins que le taux de magnésium sérique ne soit corrigé.
Magnésium plasmatique :
Il a été démontré que les thiazidiques et les diurétiques apparentés, incluant l’indapamide, augmentent l’excrétion urinaire de magnésium, ce qui peut entrainer une hypomagnésémie (voir rubriques 4.5 et 4.8)
Calcémie :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue.
Le traitement doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie :
Il importe chez les diabétiques, de contrôler la glycémie, notamment en présence d'hypokaliémie.
Acide urique :
La tendance aux accès de goutte peut être augmentée chez les patients hyperuricémiques.
Fonction rénale et diurétiques :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour un adulte). Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Sportifs :
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Lithium
Augmentation de la lithiémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Cependant, si l'usage des diurétiques est nécessaire, surveillance stricte de la lithiémie et adaptation de la posologie sont requises.
Diurétiques
L'association de l'indapamide avec d'autres diurétiques hypokaliémiants (bumétanide, furosémide, pirétanide, thiazidiques et xipamide) est déconseillée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Médicaments pouvant induire des torsades de pointe :
· Classe Ia antiarythmiques (quinidine, hydroquinidine, disopyramide),
· Classe III antiarythmiques (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
· Quelques antipsychotiques : phénothiazines (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol)
· Autres : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromicine IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, vincamine IV.
Augmentation du risque d'arythmie ventriculaire, en particulier de torsades de pointe (l'hypokaliémie est un facteur de risque).
L'hypokaliémie doit être surveillée et corrigée si nécessaire, avant d'introduire une association. La clinique, les électrolytes plasmatiques et l'ECG sont à surveiller.
Utilisation des substances ne présentant pas de risques de torsades de pointe en présence d'une hypokaliémie.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (A.I.N.S.) (voie générale), incluant les inhibiteurs sélectifs des COX-2, les salicylés à forte dose (≥ 3 g/jour)
Diminution possible de l'effet antihypertenseur de l'indapamide.
Risque d'une insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire).
Hydrater le patient ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l’angiotenseine (I.E.C.)
Risque d'hypotension artérielle soudaine et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion sodée pré-existante (en particulier chez les sujets porteurs de sténose de l'artère rénale).
Dans l'hypertension essentielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut :
· Soit arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement par l'I.E.C. et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire
· Soit administrer des doses initiales faibles de l'I.E.C. et augmenter progressivement.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive, commencer par une dose très faible d'I.E.C. éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de la créatininémie) au cours des premières semaines du traitement par l'I.E.C.
Autres hypokaliémiants : amphotéricine B (voie IV), gluco- et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et correction si besoin ; à prendre particulièrement en compte en cas de traitement concomitant avec les digitaliques. Utiliser des laxatifs non stimulants.
Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade, surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Digitaliques
L’hypokaliémie et/ou l’hypomagnésémie favorisent les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance du potassium, du magnésium plasmatiques et un ECG est recommandé et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
Associations nécessitant une attention particulière :
Allopurinol
L'association à l'indapamide peut augmenter l'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.
Associations à prendre en compte
Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, spironolactone, triamtérène)
Dans le cas d'une association rationnelle, utile pour certains patients, la survenue d'une hypokaliémie ou d'une hyperkaliémie (en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou diabétiques) n'est pas à exclure. La kaliémie et l'ECG doivent être surveillés et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
Metformine
Risque majoré de survenue d'une acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale liée à l'association avec les diurétiques et plus spécialement avec les diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.
Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. Réhydratation avant administration du produit iodé.
Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque majoré d'hypotension orthostatique (effet additif).
Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
Corticoïdes, tétracosactide (voie générale)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l’utilisation de l’indapamide chez la femme enceinte. Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques au cours du troisième trimestre de la grossesse peut réduire la volémie maternelle ainsi que le débit sanguin utéroplacentaire, pouvant être à l’origine d’une ischémie foeto-placentaire et d’un retard de croissance.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3)
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de l’indapamide pendant la grossesse.
Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion de l’indapamide/métabolites dans le lait maternel. Une hypersensibilité aux médicaments dérivés des sulfamides et une hypokaliémie pourraient survenir. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
L’indapamide est structurellement très proche des diurétiques thiazidiques auxquels ont été associés une diminution ou même une abolition de la lactation pendant la période d’allaitement.
L’indapamide ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
Les études de toxicité sur la reproduction chez les rats, mâles et femelles, n’ont montré aucun effet sur la fécondité (voir rubrique 5.3). Aucun effet n’est attendu sur la fertilité humaine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont l’hypokaliémie, des réactions d’hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les patients présentant une prédisposition aux réactions allergiques et asthmatiques et aux éruptions maculopapuleuses.
Les effets indésirables biologiques ou cliniques sont pour la plupart dose-dépendants.
Tableau des effets indésirables
Les diurétiques apparentés aux thiazidiques dont l'indapamide peuvent entraîner les effets indésirables suivants classés selon les fréquences suivantes :
Très fréquent (≥1/10),
Fréquent (≥1/100 à <1/10),
Peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100),
Rare (≥1/10 000 à <1/1 000),
Très rare (<1/10 000),
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
MedDRA Classes de systèmes d’organes |
Effets indésirables |
Fréquences |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Agranulocytose |
Très rare |
Anémie aplasique |
Très rare |
|
Anémie hémolytique |
Très rare |
|
Leucopénie |
Très rare |
|
Thrombocytopénie |
Très rare |
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hypercalcémie |
Très rare |
Hypokaliémie (voir rubrique 4.4) |
Fréquent |
|
Hyponatrémie (voir rubrique 4.4) |
Peu fréquent |
|
Hypochlorémie, |
Rare |
|
Hypomagnésémie |
Rare |
|
Affections du système nerveux |
Vertige |
Rare |
Fatigue |
Rare |
|
Céphalée |
Rare |
|
Paresthésie |
Rare |
|
Syncope |
Fréquence indéterminée |
|
Affections oculaires |
Myopie |
Fréquence indéterminée |
Vision trouble |
Fréquence indéterminée |
|
Troubles de la vision |
Fréquence indéterminée |
|
Épanchement choroïdien |
Fréquence indéterminée |
|
Myopie aiguë et glaucome aigu à angle fermé secondaire |
Fréquence indéterminée |
|
Affections cardiaques |
Arythmie |
Très rare |
Torsade de pointes (potentiellement fatale) (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Fréquence indéterminée |
|
Affections vasculaires |
Hypotension |
Très rare |
Affections gastro-intestinales |
Vomissement |
Peu fréquent |
Nausée |
Rare |
|
Constipation |
Rare |
|
Bouche sèche |
Rare |
|
Pancréatite |
Très rare |
|
Affections hépatobiliaires |
Fonction hépatique altérée |
Très rare |
Possibilité de survenue d’encéphalopathie hépatique en cas d’insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Hépatite |
Fréquence indéterminée |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Réaction d’hypersensibilité |
Fréquent |
Eruption maculopapuleuse |
Fréquent |
|
Purpura |
Peu fréquent |
|
Angiœdème angioneurotique |
Très rare |
|
Urticaire |
Très rare |
|
Nécrolyse épidermique toxique |
Très rare |
|
Syndrome de Stevens-Johnson |
Très rare |
|
Possibilité d’une aggravation d’un lupus érythémateux aigu disséminé préexistant. |
Fréquence indéterminée |
|
Réactions de photosensibilité (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Insuffisance rénale |
Très rare |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Dysérection |
Peu fréquent |
Investigations |
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Fréquence indéterminée |
Elévation de la glycémie (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Elévation de l’uricémie (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Elévation des taux d’enzymes hépatiques |
Fréquence indéterminée |
Description de certains effets indésirables
Au cours des études de phase II et III comparant l’indapamide 1,5 mg et 2,5 mg, l’analyse de la kaliémie a montré un effet dose-dépendant de l’indapamide :
- Indapamide 1,5 mg : Une kaliémie < 3,4 mmol/l a été observée chez 10% des patients et < 3,2 mmol/l chez 4 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne de la kaliémie était de 0,23 mmol/l.
- Indapamide 2,5 mg : Une kaliémie < 3,4 mmol/l a été observée chez 25% des patients et < 3,2 mmol/l chez 10 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne de la kaliémie était de 0,41 mmol/l.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Indapamide n’a pas montré de toxicité jusqu’à 40 mg soit 27 fois la dose thérapeutique.
Les signes de l’intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie).
Symptômes :
Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu’à l’anurie (par hypovolémie).
Prise en charge
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le/ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé, puis à restaurer l’équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu’à normalisation.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : DIURETIQUE ANTIHYPERTENSEUR, code ATC : C03BA11.
Mécanisme d’action :
L’indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l’excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l’excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Effets pharmacodynamiques
Les études de phases II et III ont montré, en monothérapie, un effet antihypertenseur se prolongeant pendant 24 heures. Ceci apparaît à des doses où n’apparaissent que faiblement ses propriétés diurétiques.
Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de la compliance artérielle et une diminution des résistances périphériques totales et artériolaires.
L’indapamide réduit l’hypertrophie ventriculaire gauche.
Il existe un plateau de l’effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d’une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d’augmenter : en cas d’inefficacité du traitement, ne pas augmenter les doses.
En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l’hypertendu, que l'indapamide :
· Respecte le métabolisme lipidique : triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol,
· Respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’indapamide est présenté sous une forme galénique à libération prolongée, grâce à un système matriciel avec dispersion du principe actif au sein d'un support qui permet une libération prolongée de l'indapamide.
La fraction libérée de l'indapamide est rapidement et totalement absorbée par le tractus digestif.
La prise de nourriture augmente légèrement la vitesse d'absorption mais n'a pas d'influence sur la quantité de produit absorbée.
Le pic sanguin après administration unique est atteint 12 heures environ après la prise, la répétition des prises permet de limiter les variations des concentrations sanguines entre deux prises. Il existe une variabilité intra-individuelle.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 79%.
La demi-vie d'élimination est comprise entre 14 et 24 heures (en moyenne 18 heures).
L'état d'équilibre est atteint après 7 jours.
Les administrations répétées ne provoquent pas d'accumulation.
Elimination
L'élimination est essentiellement urinaire (70% de la dose) et fécale (22%) sous forme de métabolites inactifs.
Populations à risque
Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chez l'insuffisant rénal.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les tests réalisés sur l’indapamide n’ont pas montré de propriétés mutagènes ou cancérogènes.
Les plus fortes doses administrées par voie orale chez différentes espèces animales (40 à 8000 fois la dose thérapeutique) ont montré une exacerbation des propriétés diurétiques de l'indapamide. Les principaux symptômes des études de toxicité aiguë avec l'indapamide administré par voie intraveineuse ou intrapéritonéale sont en relation avec l'activité pharmacologique de l'indapamide, c'est-à-dire bradypnée et vasodilatation périphérique.
Les études de toxicité sur la reproduction ne montrent pas d’embryotoxicité ou de tératogénicité.
La fertilité n’est pas altérée chez les rats, mâles ou femelles
Pelliculage du comprimé : OPADRY II rose (hypromellose, dioxyde de titane (E171), lactose monohydraté, macrogol 3000, triacétate de glycérol, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172)).
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 30, 56 ou 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PARC D'ACTIVITES DES PEUPLIERS
ZAC LES HAUTES PATURES
25, RUE DES PEUPLIERS
92000 NANTERRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 389 563-5 ou 34009 389 563 5 1 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 347 138-4 ou 34009 347 138 4 2 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 389 564-1 ou 34009 389 564 1 2 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 389 947-8 ou 34009 389 947 8 0 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II.
|
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