Participez à la création d’un site d'informations accessibles sur les médicaments pensé pour le grand public !
Inscrivez-vous ici pour le tester en avant-première, partager vos impressions, et nous aider à l’améliorer !
Logo du ministère des affaires sociales et de la santé

Base de données publique
des médicaments

Visiter [medicaments.gouv.fr] Visiter [medicaments.gouv.fr]

Sommaire

Onglet fiche informationOnglet résumé des caractéristiques du produitOnglet notice patient
 

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé enrobé - Résumé des caractéristiques du produit

Imprimer le document

ANSM - Mis à jour le : 30/12/2020

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé enrobé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Lévonorgestrel.................................................................................................... 100 microgrammes

Ethinylestradiol..................................................................................................... 20 microgrammes

Pour un comprimé enrobé.

Excipients à effet notoire : lactose et saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé enrobé.

Comprimé enrobé lisse, rond, rose, biconvexe d’une taille de 5,6 mm.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Contraception orale.

La décision de prescrire LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Voie d’administration : orale.

Mode d’emploi de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes /20 microgrammes, comprimé enrobé.

Les comprimés doivent être pris dans l'ordre indiqué sur la plaquette, à peu près à la même heure chaque jour. Prendre un comprimé chaque jour pendant 21 jours consécutifs. Entamer la plaquette suivante après une période de 7 jours sans comprimés, au cours de laquelle une hémorragie de privation survient généralement. Le saignement débute généralement 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé et ne se termine pas nécessairement avant le début de la plaquette suivante.

Comment instaurer le traitement par LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes /20 microgrammes, comprimé enrobé.

· Aucune contraception hormonale (au cours du dernier mois)

La prise des comprimés doit débuter le premier jour du cycle naturel de la femme (= le premier jour des règles).

Elle peut éventuellement débuter entre le deuxième et le cinquième jour, mais dans ce cas, une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est recommandée au cours des 7 premiers jours du premier cycle.

· Relais d'un autre contraceptif hormonal combiné (contraceptif oral combiné [COC], anneau vaginal, dispositif transdermique)

La prise de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes /20 microgrammes, comprimé enrobé débutera de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif du COC précédent (ou après le retrait de l’anneau vaginal ou du dispositif transdermique), mais au plus tard le jour qui suit la fin de la période habituelle sans comprimés (ou sans anneau vaginal ou sans patch) ou le lendemain de la prise du dernier comprimé de placebo du contraceptif hormonal précédent.

· Relais d'une contraception utilisant un progestatif seul (pilule, injection, implant) ou d'un dispositif intra-utérin (DIU)

La femme peut débuter LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes /20 microgrammes, comprimé enrobé à n’importe quel moment à partir d’une micropilule (pour un implant ou un DIU, le jour de son retrait, pour un contraceptif injectable, le jour où l’injection suivante aurait dû avoir lieu), mais il convient dans tous les cas de lui conseiller d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire mécanique pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés.

· Après un avortement du premier trimestre

La prise des comprimés peut débuter immédiatement. Dans ce cas, aucune autre mesure contraceptive n’est nécessaire.

· Après un accouchement ou un avortement du 2ème trimestre

Pour l’allaitement maternel, voir la rubrique 4.6.

La prise des comprimés débutera 21 à 28 jours après l’accouchement ou l’avortement du 2ème trimestre. Si elle débute plus tardivement, une méthode contraceptive supplémentaire doit être utilisée pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés. Si la femme a déjà eu des rapports sexuels, il convient d’exclure une grossesse avant de commencer le COC actuel ou la femme devra attendre les prochaines règles.

Comprimés oubliés

Les concentrations des deux hormones contenues dans LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes, comprimé enrobé sont très faibles. En conséquence, la marge d’efficacité contraceptive est faible en cas d’oubli d’un comprimé. Si la femme prend un comprimé avec un retard de moins de 12 heures, l’efficacité contraceptive n’est pas diminuée. Elle devra prendre le comprimé oublié dès qu’elle s’en rendra compte et prendra les comprimés suivants à l’heure habituelle.

Si elle prend un comprimé avec un retard de plus de 12 heures, la sécurité contraceptive pourra être réduite. Les deux règles de base suivantes sont applicables en cas d’oubli de comprimés :

1. La prise des comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours.

2. Une inhibition efficace de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien nécessite une prise ininterrompue des comprimés pendant 7 jours.

Par conséquent, les conseils suivants peuvent être donnés pour la pratique quotidienne :

Semaine 1 :

La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu’elle s’en rend compte, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle. En outre, elle devra utiliser une contraception mécanique supplémentaire, des préservatifs par exemple, au cours des 7 jours qui suivent. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours qui précèdent l’oubli d’un comprimé, il existe un risque de grossesse. Plus le nombre de comprimé oublié est important, plus l’on se rapproche de la période d’interruption sans comprimé et plus le risque de grossesse augmente.

Semaine 2 :

La femme doit prendre le dernier comprimé dès qu’elle s’en rend compte, même si cela implique de prendre deux comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle. Si la femme a correctement pris ses comprimés au cours des 7 jours qui précèdent le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive supplémentaire n’est nécessaire. Si elle n’a pas correctement pris ses comprimés oui si elle a oublié de prendre plusieurs comprimés, il faut recommander des précautions contraceptives supplémentaires pendant les 7 jours qui suivent.

Semaine 3 :

Le risque de moindre fiabilité contraceptive est important parce que l’on se rapproche de la période de 7 jours sans comprimés. Il est cependant possible d’éviter la réduction de la protection contraceptive par un ajustement de la dose. Si l’on se conforme aux recommandations suivantes, il n’est pas nécessaire de recourir à des précautions contraceptives supplémentaires, à condition que tous les comprimés aient été pris correctement au cours des 7 jours qui précèdent le premier comprimé oublié. Si ce n’est pas le cas, la femme devra se conformer à la première de ces deux options et il lui faudra également recourir à des précautions contraceptives supplémentaires pendant les 7 jours qui suivent.

1. La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu’elle s’en rend compte, même si cela implique de prendre deux comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l’heure habituelle. La plaquette suivante est entamée aussitôt après avoir terminé la plaquette en cours, donc sans arrêt entre 2 plaquettes. Il n’apparaîtra probablement pas d’hémorragie de privation avant la fin de la seconde plaquette, mais il est possible que la patiente constate des spottings ou métrorragies au cours des jours de prise des comprimés.

2. Il est également possible de cesser de prendre les comprimés de la plaquette en cours. La femme doit alors respecter un arrêt de 7 jours maximum sans prendre aucun comprimé, incluant les jours où des comprimés ont été oubliés, puis continuer en entamant la plaquette suivante.

Si la femme a oublié plusieurs comprimés et ne présente pas d’hémorragie de privation pendant la phase d’arrêt sans comprimé, il convient d’envisager l’éventualité d’une grossesse.

Conseils en cas de troubles gastro-intestinaux

En cas de symptômes gastro-intestinaux sévères, une absorption incomplète des principes actifs est possible et des mesures contraceptives supplémentaires doivent donc être prises.

Si des vomissements ou une diarrhée sévère surviennent dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d’un comprimé, la femme doit appliquer les conseils donnés en cas d’oubli d’un comprimé. Si la femme ne veut pas modifier son schéma normal de prise des comprimés, elle devra prendre les comprimés supplémentaires dans une autre plaquette.

Comment déplacer ou retarder les règles?

Pour retarder la survenue des règles, la femme doit commencer une nouvelle plaquette immédiatement après avoir terminé la plaquette précédente, sans interruption. Les règles peuvent être retardées aussi longtemps qu’on le souhaite, mais jamais au-delà de la fin de la seconde plaquette. Au cours de cette période, la femme peut présenter des métrorragies ou des spottings. LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes, comprimé enrobé peut ensuite être repris de façon régulière après la période habituelle de 7 jours sans comprimés.

Pour décaler ses règles à un autre jour de la semaine, on peut conseiller à la femme de raccourcir la prochaine période d’interruption sans comprimés du nombre de jours souhaité. Plus on raccourcit la phase d’interruption, plus le risque d’absence d’hémorragie de privation augmente et plus la femme risque de présenter une métrorragie ou un spotting pendant l’utilisation de la plaquette suivante (exactement comme lorsque l’on cherche à retarder les règles).

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Les contraceptifs oraux combinés (COC) ne doivent pas être utilisés en présence de l’une des pathologies citées ci-dessous. Si l’une de ces pathologies apparaît pour la première fois au cours de l’utilisation d’un COC, il convient de cesser immédiatement d’utiliser le produit.

· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP])

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S

o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4)

o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4)

· Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine)

o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT])

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).

o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux

o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque sévère tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires

§ hypertension artérielle sévère

§ dyslipoprotéinémie sévère

· Pancréatite ou antécédents de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie importante ;

· Présence ou antécédents de troubles hépatiques sévères, aussi longtemps que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale ;

· Présence ou antécédents de tumeur hépatique, bénigne ou maligne ;

· Tumeur maligne hormono-dépendante diagnostiquée ou suspectée (exemple, tumeurs des organes génitaux ou des seins).

· Hémorragie vaginale non diagnostiquée

· Aménorrhée d’étiologie inconnue.

· Hypersensibilité aux substances actives (lévonorgestrel, éthinylestradiol) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé enrobé est contre-indiquée en association avec le millepertuis (voir rubrique 4.5).

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA est contre-indiqué en cas d’utilisation concomitante de médicaments contenant l’association ombitasvir/paritaprevir/ritonavir, le dasabuvir, le glécaprévir/pibrentasvir et le sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (voir rubriques 4.4 et 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Mises en garde spéciales

Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé enrobé doit être discutée avec elle. En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé enrobé doit être discutée entre le médecin et la patiente.

Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. La décision d’utiliser LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé à LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes, l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une période d’un an.

Le nombre de TEV par année associé aux CHC faiblement dosés (< 50 microgrammes d’éthinylestradiol) est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.

La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

1 Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.

Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

Facteurs de risque de TEV

Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l’anneau (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Lévonorgestrel/Éthinylestradiol Zentiva 100 microgrammes/20 microgrammes n’a pas été interrompu à l’avance.

Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC

Autres affections médicales associées à la TEV

Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.

L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).

Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

· Gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;

· Douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;

· Sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.

Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

· Apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;

· Toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

· Douleur thoracique aiguë ;

· Etourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· Battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).

Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.

Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.

Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.

Facteurs de risque de TEA

Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception différente.

Hypertension artérielle

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

Migraine

L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires

Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

Symptômes de TEA

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

· Apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

· Apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

· Apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

· Apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

· Céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

· Perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).

Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

· Douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

· Sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;

· Sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

· Transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

· Faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

· Battements cardiaques rapides ou irréguliers.

En cas de survenue ou d'une suspicion de thrombose, il faut arrêter le CHC. Une autre méthode de contraception appropriée doit être instaurée, en raison du potentiel tératogène du traitement anti-coagulant (dérivés coumariniques).

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA et Tumeurs

Un risque accru de cancer du col utérin chez des utilisatrices de CHC à long terme a été signalé dans certaines études épidémiologiques, mais on continue à se demander dans quelle mesure cette observation ne serait pas imputable à un biais lié au comportement sexuel et à d’autres facteurs tels que le papillomavirus humain (HPV).

Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a démontré une légère augmentation du risque relatif (RR=1,24) de cancer du sein chez les femmes utilisant des CHC ; Ce risque disparaît progressivement dans les dix années qui suivent l’arrêt de l’utilisation de CHC. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre supérieur de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices actuelles ou récentes de CHC est faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études n’apportent aucun élément en faveur d’une relation de causalité. Cette augmentation du risque pourrait être due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de CHC, aux effets biologiques de ces contraceptifs ou à une association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de CHC ont également tendance à être cliniquement moins avancés que ceux enregistrés chez des patientes n’ayant jamais utilisé de CHC.

Quelques rares cas de tumeurs hépatiques bénignes et encore plus rarement de tumeurs hépatiques malignes chez les utilisatrices de CHC ont été rapportés. Dans quelques cas isolés, ces tumeurs se sont manifestées par des hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital. Le diagnostic différentiel doit envisager une tumeur hépatique en cas de douleurs sévères de la partie supérieure de l’abdomen, d’augmentation du volume du foie ou de signes d’hémorragie intra-abdominale chez des patientes sous CHC.

Autres pathologies

Les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie encourent un risque accru de pancréatite lors de l'utilisation de CHC.

Bien que de faibles augmentations de la pression artérielle aient été décrites chez un grand nombre de femmes utilisant des CHC, les élévations cliniquement significatives sont rares. L’arrêt immédiat des CHC n’est justifié que dans ces rares cas. Aucune relation systématique n’a été établie entre l’emploi de CHC et une hypertension artérielle clinique.

Toutefois, si l’utilisation de CHC chez des femmes hypertendues s’accompagne de valeurs constamment élevées de la pression artérielle ou une augmentation significative des chiffres tensionnels ne répondant pas au traitement antihypertenseur, il convient d’arrêter les CHC. Le cas échéant, la contraception hormonale orale pourra être reprise après normalisation des valeurs tensionnelles sous traitement antihypertenseur.

L’apparition ou une aggravation des pathologies suivantes a été décrite tant pendant la grossesse que lors de l’utilisation de CHC, sans qu’une corrélation avec ces derniers n’ait été mise en évidence : ictère et/ou prurit associés à une cholestase, lithiases biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose, états dépressifs.

Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent nécessiter l’abandon de l’utilisation des CHC jusqu’à normalisation des paramètres de la fonction hépatique. Une récidive d’un ictère et/ou d’un prurit cholestatique survenu précédemment pendant la grossesse ou lors de l’utilisation antérieure de stéroïdes sexuels nécessite l’abandon des CHC.

Bien que les CHC soient susceptibles d’exercer un effet sur la résistance périphérique à l’insuline et sur la tolérance au glucose, on ne dispose d’aucune indication de la nécessité de modifier le traitement chez les diabétiques utilisant des contraceptifs oraux combinés faiblement dosés. Les patientes diabétiques doivent cependant faire l’objet d’un suivi attentif lorsqu’elles utilisent des CHC, en particulier lors de l’instauration.

Une aggravation d’une dépression endogène, d’une comitialité, d’une maladie de Crohn et d’une rectocolite hémorragique a été décrite lors de l’utilisation de CHC.

Un chloasma peut survenir occasionnellement, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes qui ont une tendance à cette affection doivent éviter l’exposition au soleil ou aux rayons ultraviolets lorsqu’elles prennent des CHC.

Examen/Consultation médicale

Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à Lévonorgestrel/Éthinylestradiol Zentiva 100 microgrammes/20 microgrammes comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.

Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque patiente.

Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.

Diminution de l’efficacité

L’efficacité des CHC peut être altérée, par exemple en cas d’oubli de comprimés, de vomissements, de diarrhées ou de l’utilisation concomitante d’autres médicaments

Altération du contrôle du cycle menstruel

Des hémorragies vaginales (spottings ou métrorragies) peuvent survenir sous CHC, en particulier au cours des premiers mois d’utilisation. Par conséquent, la recherche des causes d’hémorragies irrégulières ne se justifie qu’après une période d’adaptation d’environ trois cycles. Plus de 50 % des utilisatrices de médicaments à base de lévonorgestrel 100 microgrammes et éthinylestradiol 20 microgrammes ont signalé des saignements (spottings et /ou métrorragies) au cours des 6 premiers mois de traitement.

Si les saignements irréguliers persistent ou se produisent après des cycles jusque-là réguliers, une cause extra-hormonale doit alors être recherchée et des examens diagnostiques appropriés pratiqués afin d’exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.

Chez certaines femmes, il arrive qu’aucune hémorragie de privation ne se produise au cours de l’intervalle sans comprimés. Si le CHC a été pris conformément aux directives figurant à la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Par contre, si le CHC n’a pas été pris conformément aux directives avant la première absence d’hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient d’exclure une grossesse avant de poursuivre l’utilisation du CHC.

Autres

L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

Augmentations de l’ALAT

Pendant des essais cliniques avec des patientes traitées pour des infections par le virus de l’hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir avec ou sans ribavirine, des augmentations des transaminases (ALAT) supérieures à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) sont apparues significativement plus fréquemment chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol tels que des contraceptifs hormonaux combinés (CHC). Des élévations des ALAT ont également été observées avec des médicaments antiviraux contre l’hépatite C, contenant du glécaprévir/pibrentasvir et du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir. (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Les oestrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d’un angio-œdème héréditaire ou acquis.

Excipients à effet notoire

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Les interactions entre les estro-progestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs.

La diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et des irrégularités menstruelles et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif oral.

Associations contre-indiquées

+ Millepertuis

Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptifs hormonal en raison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d’une grossesse).

Associations déconseillées

+ Inducteurs enzymatiques

Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine, fosphénytoïne), rifabutine, rifampicine, efavirenz, névirapine.

Diminution de l’efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l’inducteur.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine

Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d’ajustement posologique de la lamotrigine.

+ Modafinil

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l’arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.

Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.

+ Nelfinavir

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Oxcarbazépine

Diminution de l’efficacité de l’estro-progestatif par augmentation de son métabolisme hépatique par l’oxcarbazépine.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

+ Perampanel

Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/jour : risque de diminution de l’efficacité contraceptive.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

+ Inhibiteurs de protéases boostées par ritonavir

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal dû à l’augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Topiramate

Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

+ Ulipristal

Risque d’antagonisme des effets progestatifs.

Ne pas reprendre un traitement progestatif moins de 12 jours après l’arrêt de l’ulipristal.

+ Vémurafénib

Risque de diminution des concentrations des estro-progestatifs, avec pour conséquence un risque d’inefficacité.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bosentran

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Elvitegravir

Diminution des concentrations d’ethinylestradiol, avec risque de moindre efficacité contraceptive. De plus, augmentation des concentrations du progestatif. Utiliser un contraceptif estro-progestatif avec moins de 30 microg d’éthinylestradiol.

+ Griséofulvine

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine

Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d’une contraception orale et après son arrêt.

+ Rufinamide

Diminution modérée des concentrations d’éthinylestradiol.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

Associations à prendre en compte

+ Etoricoxib

Augmentation des concentrations d’éthinylestradiol par l’étoricoxib.

Interactions pharmacodynamiques :

L’utilisation concomitante de médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, le dasabuvir, avec ou sans ribavirine, le glécaprévir/pibrentasvir et le sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir, peut augmenter le risque d’augmentation de l’ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4).

En conséquence, les utilisatrices de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé enrobé doivent passer à une méthode alternative de contraception (p. ex. contraception uniquement par œstrogènes ou méthodes non hormonales) avant de commencer le traitement avec ces médicaments.. LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes/20 microgrammes, comprimé enrobé peut être repris 2 semaines après la fin du traitement avec ces médicaments.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes, comprimé enrobé n’est pas indiqué en cas de grossesse.

Si une grossesse survient sous LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA, son utilisation devra être immédiatement interrompue.

Néanmoins, la plupart des études épidémiologiques n'ont révélé ni risque accru d'anomalies congénitales chez les enfants nés de mères ayant utilisé des contraceptifs oraux combinés juste avant leur grossesse, ni effets tératogènes lorsque des contraceptifs oraux combinés avaient été pris par erreur au début de la grossesse.

L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes / 20 microgrammes (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Allaitement

L’allaitement peut être influencé par les contraceptifs oraux combinés car ils sont susceptibles de réduire la quantité de lait maternel et d’en modifier la composition. Par conséquent, l’utilisation de contraceptifs oraux combinés est généralement déconseillée aussi longtemps que la mère continue à allaiter. De faibles quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent passer dans le lait maternel et affecter le nourrisson.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA 100 microgrammes /20 microgrammes, comprimé enrobé n’a qu’un effet négligeable, voire inexistant sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les effets indésirables les plus fréquents associés à l’utilisation de LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA sont les céphalées (17 à 24% des femmes).

Les autres effets indésirables décrits chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés dont LEVONORGESTREL/ETHINYLESTRADIOL ZENTIVA sont :

Système / organe

Fréquent

(> 1/100)

Peu fréquent

(> 1/1000 et < 1/100)

Rare

(< 1/1000)

Troubles oculaires

Intolérance aux lentilles de contact

Troubles gastro-intestinaux

Nausées, douleurs abdominales

Vomissements, diarrhée

Troubles du système immunitaire

Hypersensibilité

Investigation

Prise de poids

Perte de poids

Troubles du métabolisme et nutritionnels

Rétention hydrique

Troubles du système nerveux

Céphalée

Migraine

Troubles psychiatriques

Humeur dépressive, troubles de l’humeur

Diminution de la libido

Augmentation de la libido

Troubles du système reproducteur et des seins

Tension mammaire et douleurs mammaires

Augmentation du volume des seins

Ecoulement mammaire, perte vaginale

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

Rash

Urticaire

Erythème nodulaire, érythème polyforme

Troubles vasculaires

Thrombo-embolie veineuse (TEV)

Thrombo-embolie artérielle (TEA)

Le terme approprié MedDRA (version 7.0) est listé pour décrire certains effets indésirables. Les synonymes ou les conditions s’y rapportant ne sont pas listés mais doivent également être pris en considération.

Les œstrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d’un angio-œdème héréditaire ou acquis.

Description de certains effets indésirables particuliers

Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique 4.4.

Les effets indésirables graves indiqués ci-dessous, rapportés chez des utilisatrices de CHC, font l’objet de discussion à la rubrique 4.4.

· Troubles thrombo-emboliques veineux ;

· Troubles thrombo-emboliques artériels ;

· Hypertension artérielle ;

· Tumeurs hépatiques ;

· Survenue ou aggravation de pathologies pour lesquelles l’imputabilité des contraceptifs oraux combinés n’a pas été établie : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine, endométriose, myome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictère cholestatique.

La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de CHC. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, ce nombre supérieur de cas diagnostiqués est faible par rapport au risque global de cancer du sein. On ne sait pas s’il existe une relation de causalité avec les CHC. Pour plus d'information, se reporter aux rubriques 4.3 et 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Il n’existe aucun rapport d’effets indésirables graves associés à un surdosage. Les symptômes susceptibles d’être associés à un surdosage sont des nausées, des vomissements et, chez les jeunes filles, une légère hémorragie vaginale. Il n’existe pas d’antidote et le traitement est symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et estrogènes, associations fixes, code ATC : G03AA07.

L'effet contraceptif d’une contraception orale combinée repose sur l'interaction de différents facteurs. Les plus importants sont une inhibition de l'ovulation et des modifications du mucus cervical.

Des essais cliniques ont été menés chez 2 498 femmes âgées de 18 à 40 ans. L’indice de Pearl global calculé sur la base de 15 026 cycles de traitement au cours de ces essais, a été de 0,69 (intervalle de confiance à 95 % : 0,30-1,36).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

LEVONORGESTREL

Absorption

Après administration orale, le lévonorgestrel est absorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales de l’ordre cde 2,3 ng/ml sont atteintes environ 1,3 heures après la prise d’un comprimé de lévonorgestrel/éthinylestradiol. La biodisponibilité est proche de 100%.

Distribution

Le lévonorgestrel est lié à l’albumine sérique et à la globuline de liaison des hormones sexuelles (SHBG). Seulement 1,1 % de la concentration sérique totale du médicament se trouve sous forme de stéroïde libre, environ 65 % sont spécifiquement liésà la SHBG et environ 35 % sont liés de façon non spécifique à l’albumine. L’augmentation de la concentration de SHBG induite par l’éthinylestradiol influence la distribution relative du lévonorgestrel dans les différentes fractions protéiques. L’induction de la protéine de liaison entraîne une augmentation de la fraction liée à la SHBG et une réduction de la fraction liée à l’albumine. Le volume de distribution apparent du lévonorgestrel est de 129 l après une dose unique.

Biotransformation

Le lévonorgestrel est entièrement métabolisé par les voies classiques du métabolisme des stéroïdes. Sa clairance métabolique du sérum est de l’ordre de 1,0 ml/min/kg.

Élimination

La concentration sérique du lévonorgestrel diminue selon deux phases. La phase terminale se caractérise par une demi-vie d’environ 25 heures. Le lévonorgestrel n’est pas excrété sous forme non modifiée. Ses métabolites sont excrétés selon un rapport voie urinaire – voie biliaire (fécès) voisin de 1/1. La demi-vie d’excrétion des métabolites est d’environ 1 jour.

Etat d’équilibre

Lors d’une utilisation continue de lévonorgestrel/éthinylestradiol comprimé, les concentrations sériques de lévonorgestrel sont quasiment multipliées par trois, pour atteindre un état d’équilibre au cours de la seconde moitié du cycle de traitement. Les paramètres pharmacocinétiques du lévonorgestrel sont influencés par le taux sérique de SHBG, qui augmente d’un facteur 1,5 à 1,6 lors de l’utilisation d’œstradiol. Par conséquent, la clairance sérique et le volume de distribution sont légèrement plus faibles à l’état d’équilibre (0,7 ml/min/kg et environ 100 l).

ÉTHINYLESTRADIOL

Absorption

Après administration orale, l’éthinylestradiol est absorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales de l’ordre de 50 pg/ml sont atteintes au bout de 1 à 2 heures après la prise d’un comprimé de l’association lévonorgestrel/éthinylestradiol. Au cours de l’absorption et du métabolisme de premier passage hépatique, l’éthinylestradiol est fortement métabolisé, de ce fait, la biodisponibilité orale moyenne est de l’ordre de 45 % ( variabilité individuelle environ 20-65 %).

Distribution

L’éthinylestradiol est lié en grande partie (environ 98 %) mais de façon non spécifique, à l’albumine sérique et induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution apparent de l’éthinylestradiol est de 2,8–8,6 l/kg.

Biotransformation

L’éthinylestradiol subit une conjugaison pré-systémique au niveau de la muqueuse de l’intestin grêle et du foie. Il est principalement métabolisé par hydroxylation aromatique formant des divers métabolites hydroxylés et méthylés qui sont présents sous forme de métabolites libres ou de conjugués glucuronate ou sulfate dans le sérum. Sa clairance métabolique du sérum est de 2,3–7 ml/min/kg.

Élimination

La concentration sérique d’éthinylestradiol diminue selon deux phases, caractérisées par des demi-vies respectives de l’ordre de 1 heure et 10-20 heures.

L’éthinylestradiol n’est pas excrété sous forme inchangée. Les métabolites sont excrétés selon un rapport voie urinaire – voie biliaire de 4/6 et leur demi-vie est d’environ 1

Etat d’équilibre

La concentration sérique d’éthinylestradiol est quasiment doublée lors d’une utilisation continue de lévonorgestrel/éthinylestradiol comprimé. En raison de la demi-vie variable de la phase terminale, de sa clairance sérique et de l’administration quotidienne, l’état d’équilibre est atteint au bout d’environ une semaine.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les études précliniques (toxicité de doses répétées, génotoxicité, potentiel carcinogène et toxicité pour la reproduction) n’ont mis en évidence aucun effet autre que ceux attendus à la lumière des profils hormonaux de l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel.

Il faut néanmoins garder à l’esprit que les stéroïdes sexuels sont susceptibles de favoriser la croissance de certains tissus et de certaines tumeurs hormono-dépendantes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, povidone, stéarate de magnésium.

Enrobage : povidone K90, talc, glycérol, saccharose, carbonate de calcium, macrogol 6000, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), cire de Carnauba.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

21, 3 x 21, 6 x 21 et 13 x 21 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

ZENTIVA FRANCE

35 RUE DU VAL DE MARNE

75013 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 277 317 2 3 : 1 plaquette de 21 comprimés (PVC/PVDC/Aluminium)

· 34009 277 318 9 1 : 3 plaquettes de 21 comprimés (PVC/PVDC/Aluminium)

· 34009 586 283 5 1 : 6 plaquettes de 21 comprimés (PVC/PVDC/Aluminium) (non commercialisé)

· 34009 586 284 1 2 : 13 plaquettes de 21 comprimés (PVC/PVDC/Aluminium) (non commercialisé)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

A compléter ultérieurement par le titulaire.

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

A compléter ultérieurement par le titulaire.

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


Retour en haut de la page Retour en haut de la page

 
Plan du site |  Accessibilité |  Contact |  Téléchargement |  Declaration de confidentialité |  Service-Public.fr |  Legifrance |  Gouvernement.fr