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REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E, émulsion pour perfusion - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 13/08/2018

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E, émulsion pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

L'émulsion pour perfusion intraveineuse prête à l'emploi contient, après le mélange des contenus des compartiments :

Provenant du compartiment supérieur gauche (solution de glucose)

Dans
1000 ml

Poche de
625 ml

Poche de
1250 ml

Poche de
1875 ml

Poche de
2500 ml

Glucose monohydraté

158,4 g

99,0 g

198,0 g

297,0 g

396,0 g

équivalent glucose

144,0 g

90,0 g

180,0 g

270,0 g

360,0 g

Phosphate monosodique dihydraté

2,496 g

1,560 g

3,120 g

4,680 g

6,240 g

Acétate de zinc dihydraté

7,02 mg

4,39 mg

8,78 mg

13,17 mg

17,56 mg

Provenant du compartiment supérieur droit (émulsion lipidique)

Dans
1000 ml

Poche de
625 ml

Poche de
1250 ml

Poche de
1875 ml

Poche de
2500 ml

Huile de soja raffinée

20,0 g

12,5 g

25,0 g

37,5 g

50,0 g

Triglycérides à chaîne moyenne

20,0 g

12,5 g

25,0 g

37,5 g

50,0 g

Provenant du compartiment inférieur (solution d'acides aminés)

Dans
1000 ml

Poche de
625 ml

Poche de
1250 ml

Poche de
1875 ml

Poche de
2500 ml

Isoleucine

3,28 g

2,06 g

4,11 g

6,16 g

8,21 g

Leucine

4,38 g

2,74 g

5,48 g

8,22 g

10,96 g

Chlorhydrate de lysine

3,98 g

2,49 g

4,98 g

7,46 g

9,95 g

équivalent lysine

3,18 g

1,99 g

3,98 g

5,96 g

7,95 g

Méthionine

2,74 g

1,71 g

3,42 g

5,13 g

6,84 g

Phénylalanine

4,92 g

3,08 g

6,15 g

9,22 g

12,29 g

Thréonine

2,54 g

1,59 g

3,18 g

4,76 g

6,35 g

Tryptophane

0,80 g

0,50 g

1,00 g

1,50 g

2,00 g

Valine

3,60 g

2,26 g

4,51 g

6,76 g

9,01 g

Arginine

3,78 g

2,37 g

4,73 g

7,09 g

9,45 g

Chlorhydrate d'histidine monohydraté

2,37 g

1,48 g

2,96 g

4,44 g

5,92 g

équivalent histidine

1,75 g

1,10 g

2,19 g

3,29 g

4,38 g

Alanine

6,79 g

4,25 g

8,49 g

12,73 g

16,98 g

Acide aspartique

2,10 g

1,32 g

2,63 g

3,94 g

5,25 g

Acide glutamique

4,91 g

3,07 g

6,14 g

9,20 g

12,27 g

Glycine

2,31 g

1,45 g

2,89 g

4,33 g

5,78 g

Proline

4,76 g

2,98 g

5,95 g

8,93 g

11,90 g

Sérine

4,20 g

2,63 g

5,25 g

7,88 g

10,50 g

Hydroxyde de Sodium

1,171 g

0,732 g

1,464 g

2,196 g

2,928 g

Chlorure de Sodium

0,378 g

0,237 g

0,473 g

0,710 g

0,946 g

Acétate de Sodium trihydraté

0,250 g

0,157 g

0,313 g

0,470 g

0,626 g

Acétate de Potassium

3,689 g

2,306 g

4,611 g

6,917 g

9,222 g

Acétate de Magnésium tétrahydraté

0,910 g

0,569 g

1,137 g

1,706 g

2,274 g

Chlorure de Calcium dihydraté

0,623 g

0,390 g

0,779 g

1,168 g

1,558 g

Dans
1000 ml

Poche de
625 ml

Poche de
1250 ml

Poche de
1875 ml

Poche de
2500 ml

Teneurs en acides aminés (g)

56,0

35.1

70.1

105.1

140.1

Teneur en azote (g)

8

5

10

15

20

Teneur en glucides (g)

144

90

180

270

360

Teneur en lipides (g)

40

25

50

75

100

Electrolytes (mmol)

Dans
1000 ml

Poche de
625 ml

Poche de
1250 ml

Poche de
1875 ml

Poche de
2500 ml

Sodium

53,6

33,5

67

100,5

134

Potassium

37,6

23,5

47

70,5

94

Magnésium

4,2

2,65

5,3

7,95

10,6

Calcium

4,2

2,65

5,3

7,95

10,6

Zinc

0,03

0,02

0,04

0,06

0,08

Chlorure

48

30

60

90

120

Acétate

48

30

60

90

120

Phosphate

16

10

20

30

40

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Emulsion pour perfusion.

Solutions de glucose et d'acides amis: solutions limpides, incolores à jaune paille.

Emulsion lipidique: émulsion huile dans eau, d’apparence blanc laiteux.

Dans
1000 ml

Poche de
625 ml

Poche de
1250 ml

Poche de
1875 ml

Poche de
2500 ml

Energie sous forme de lipides [kJ (kcal)]

1590
(380)

995 (240)

1990 (475)

2985 (715)

3980 (950)

Energie sous forme de glucides [kJ (kcal)]

2415
(575)

1510 (360)

3015 (720)

4520 (1080)

6030 (1440)

Energie sous forme d'acides aminés [(kJ (kcal)]

940
(225)

585 (140)

1170 (280)

1755 (420)

2340 (560)

Energie non protéique [kJ (kcal)]

4005
(955)

2505 (600)

5005 (1195)

7510 (1795)

10010 (2390)

Energie totale [kJ (kcal)]

4945
(1180)

3090 (740)

6175 (1475)

9265 (2215)

12350 (2950)

Osmolalité [mOsm/kg]

2115

2115

2115

2115

2115

Osmolarité théorique [mOsml/l]

1545

1545

1545

1545

1545

pH

5,0-6,0

5,0-6,0

5,0-6,0

5,0-6,0

5,0-6,0

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Apport d’énergie, d’acides gras essentiels, ainsi que d’acides aminés, d’électrolytes et de liquides, pour la nutrition parentérale chez les patients en situation de catabolisme modéré à sévère, lorsqu’une nutrition orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contre-indiquée.

REANUTRIFLEX LIPIDE G144/N8/E est indiqué chez l’adulte, les adolescents et les enfants de plus de deux ans.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

La dose doit être adaptée aux besoins individuels des patients.

Il est recommandé d'administrer REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E de manière continue. Une augmentation progressive de la vitesse de perfusion au cours des 30 premières minutes jusqu'à la vitesse de perfusion souhaitée permet d'éviter d'éventuelles complications.

Adolescents âgés de plus de 14 ans et adultes

La dose journalière maximale est de 35 ml/kg de poids corporel, soit :

2,0 g d'acides amis/kg de poids corporel et par jour,

· 5,04 g de glucose/kg de poids corporel et par jour,

· 1,4 g de lipides/kg de poids corporel et par jour.

La vitesse de perfusion maximale est de 1,7 ml/kg de poids corporel par heure, soit :

· 0,1 g d’acides aminés/kg de poids corporel et par heure,

· 0,24 g de glucose/kg de poids corporel et par heure,

· 0,07 g de lipides/kg de poids corporel et par heure.

Pour un patient pesant 70 kg, cela correspond à une vitesse de perfusion maximale de 119 ml par heure. La quantité administrée est alors de 6,8 g d’acides amis par heure, de 17,1 g de glucose par heure et de 4,8 g de lipides par heure.

Population pédiatrique

Nouveau-nés, nourrissons et jeunes enfants âgés de moins de deux ans

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E est contre-indiqué chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants de moins de 2 ans (voir rubrique 4.3).

Enfants âgés de 2 ans à 13 ans

Les recommandations sur les doses à administrer sont basées sur un ensemble de conditions. La posologie doit être adaptée individuellement selon l'âge, le stade de développement et la maladie. Pour le calcul de la posologie, le stade d'hydratation du patient pédiatrique doit être pris en compte.

Pour les enfants, il peut être nécessaire de commencer le traitement nutritionnel avec la moitié de la dose cible. La posologie doit être augmentée par paliers, selon la capacité métabolique individuelle, jusqu'à la dose maximum.

Posologie journalière chez l'enfant âgé de 2 à 4 ans: 25 ml/kg de poids corporel, soit :

· 1,43 g d'acides amis/kg de poids corporel et par jour,

· 3,60 g de glucose/kg de poids corporel et par jour,

· 1,0g de lipides/kg de poids corporel et par jour.

Posologie journalière chez l'enfant âgé de 5 à 13 ans: 17,5 ml/kg de poids corporel, soit :

· 1,0 g d'acides amis/kg de poids corporel et par jour,

· 2,52 g de glucose/kg de poids corporel et par jour,

· 0,7 g de lipides/kg de poids corporel et par jour.

La vitesse de perfusion maximale est de 1,7 ml/kg de poids corporel par heure, soit :

· 0,1 g d’acides aminés/kg de poids corporel et par heure,

· 0,24 g de glucose/kg de poids corporel et par heure,

· 0,07 g de lipides/kg de poids corporel et par heure.

Dû aux apports individuels nécessaires chez les patients pédiatriques, REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E peut ne pas couvrir suffisamment les besoins en énergie totale et en liquides. Dans ces cas, des glucides et/ou des lipides et/ou des liquides doivent être apportés en addition, comme appropriés.

Patients atteints d’insuffisance rénale/hépatique

Les doses doivent être ajustées individuellement chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale (voir rubrique 4.4).

Durée du traitement

La durée du traitement pour les indications spécifiées n'est pas limitée. En cas d’administration de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E, il est nécessaire d’assurer une quantité adéquate en oligo-éléments et en vitamines.

Durée de la perfusion pour une poche unique

La durée de perfusion recommandée pour une poche de nutrition parentérale est de 24 h maximum.

Mode d’administration

Voie intraveineuse. Pour perfusion veineuse centrale uniquement.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité aux substances actives, aux protéines d’œuf, d’arachide ou de soja ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Anomalies congénitales du métabolisme des acides aminés,

· Hypertriglycéridémie sévère (≥ 1 000 mg/dL ou 11,4 mmol/L),

· Coagulopathie sévère,

· Hyperglycémie ne répondant pas à des doses d'insuline allant jusqu'à 6 unités d'insuline/heure,

· Acidose,

· Cholestase intrahépatique,

· Insuffisance hépatique sévère,

· Insuffisance rénale sévère en l’absence de traitement de substitution rénale,

· Aggravation d’une diathèse hémorragique,

· Accidents thromboemboliques aigus, embolie lipidique

En raison de sa composition, REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E, ne doit pas être utilisé chez les nouveau-s, les nourrissons et les jeunes enfants âgés de moins de 2 ans.

Les contre-indications générales de la nutrition parentérale comprennent :

· Etat circulatoire instable avec menace pour le pronostic vital (états de collapsus et de choc),

· Infarctus cardiaque et accident vasculaire cérébral en phase aiguë,

· Etat métabolique instable (par exemple syndrome post-agression sévère, coma d’origine indéterminée),

· Apport cellulaire en oxygène insuffisant,

· Perturbations de l’équilibre hydro-électrolytique,

· Œdème pulmonaire aigu,

· Insuffisance cardiaque compensée.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

La prudence est de rigueur en cas d’élévation de l’osmolarité sérique.

Les perturbations de l’équilibre hydrique, électrolytique ou acido-basique, doivent être corrigées avant le début de la perfusion.

Une perfusion trop rapide peut conduire à une surcharge hydrique avec des concentrations sériques en électrolytes pathologiques, une hyperhydratation et un œdème pulmonaire.

Tout signe ou symptôme de réaction anaphylactique (tels que fièvre, frissons, éruption cutanée ou dyspnée) doit conduire à l'arrêt immédiat de la perfusion.

La concentration sérique en triglycérides doit être contrôlée lors de la perfusion de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E.

En fonction de la situation métabolique du patient, une hypertriglycéridémie occasionnelle peut survenir.

Si la concentration plasmatique en triglycérides dépasse 4,6 mmol/l (400 mg/dl) au cours de l'administration de lipides, il est recommandé de réduire la vitesse de perfusion. La perfusion doit être interrompue si la concentration plasmatique en triglycérides dépasse 11.4 mmol/l (1 000 mg/dl) car ces taux ont été associés à des cas de pancréatite aiguë.

Patients présentant des troubles du métabolisme lipidique

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E doit être administré avec prudence chez les patients présentant des perturbations du métabolisme lipidique avec augmentation des triglycérides sériques, notamment en cas d’insuffisance rénale, de diabète, de pancréatite, d’altération de la fonction hépatique, d’hypothyroïdie (avec hypertriglycéridémie), de sepsis et de syndrome métabolique. En cas d’administration de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E chez des patients présentant ces affections, une surveillance plus fréquente des triglycérides sériques est nécessaire pour s’assurer de l’élimination des triglycérides et du maintien de taux de triglycérides stables inférieurs à 11,4 mmol/l (1 000 mg/dl).

En cas d’hyperlipidémies combinées et en cas de syndrome métabolique, les taux de triglycérides réagissent au glucose, aux lipides et à la suralimentation. La dose doit être ajustée en conséquence. Les autres sources de lipides et de glucose doivent être évaluées et surveillées, ainsi que les médicaments interférant avec leur métabolisme.

La présence d’une hypertriglycéridémie 12 heures après l’administration de lipides indique également une perturbation du métabolisme lipidique.

Comme pour toute solution contenant des glucides, l’administration de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E peut entraîner une hyperglycémie. La glycémie doit donc être surveillée. En cas d'hyperglycémie, la vitesse de perfusion doit être diminuée ou de l’insuline doit être administrée. Si d’autres solutions intraveineuses de glucose sont administrées au patient de façon concomitante, la quantité supplémentaire de glucose administrée doit être prise en compte.

L’interruption de la perfusion de l’émulsion peut être indiquée si la glycémie dépasse 14 mmol/l (250 mg/dl) en cours d’administration.

La réalimentation ou la réplétion des patients sous-alimens ou déplétés peut entraîner une hypokaliémie, une hypophosphatémie et une hypomagnésie. Un apport complémentaire aquat en électrolytes en fonction des déviations par rapport aux valeurs normales est nécessaire.

Des contrôles de la concentration sérique en électrolytes, de l’équilibre hydrique, de l’équilibre acido-basique, de la numération de la formule sanguine, de la coagulation et des fonctions hépatique et rénale sont nécessaires.

Une substitution en électrolytes, en vitamines et en oligo-éléments peut s’avérer nécessaire.

Comme REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E contient du zinc, du magnésium, du calcium et du phosphate, la prudence est de rigueur en cas d’administration concomitante de solutions contenant ces substances.

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E ne doit pas être administré en même temps que du sang dans la même ligne de perfusion, en raison du risque de pseudo-agglutination (voir rubrique 4.5).

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E est une préparation de composition complexe, il est donc fortement conseillé de ne pas lui adjoindre d’autres solutions (dont la compatibilité n’a pas été démontrée ; voir rubrique 6.2).

Comme pour toute solution intraveineuse, en particulier celles destinées à la nutrition parentérale, la perfusion de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E doit être effectuée dans des conditions d’asepsie strictes.

Patients âgés

En principe, les doses utilisées sont identiques à celles des adultes, mais il convient d’être prudent chez les patients souffrant de maladies additionnelles, telles qu’une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale, qui peuvent fréquemment être associées à un âge avancé.

Patients atteints de diabète ou dont la fonction cardiaque ou rénale est altérée

Comme toute solution pour perfusion de grand volume, REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E doit être administré avec prudence chez les patients dont la fonction cardiaque ou rénale est altérée.

L’expérience de l’utilisation de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E chez les patients diabétiques ou présentant une insuffisance rénale est à ce jour limitée.

Interférences avec les analyses de laboratoire

La teneur en lipides est susceptible d’interférer avec certaines analyses de laboratoire (par exemple bilirubine, lactate déshydrogénase, saturation en oxygène) si le prélèvement sanguin a été effectué avant que les lipides n’aient été suffisamment éliminés de la circulation sanguine.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Certains médicaments, comme l'insuline, sont susceptibles d’interférer avec le système de lipases de l’organisme. Cependant, ce type d'interactions semble n'avoir qu'une importance clinique limitée.

L’administration d’héparine aux doses cliniques induit une libération transitoire de lipoprotéine lipase dans la circulation pouvant se traduire d’abord par une augmentation de la lipolyse plasmatique suivie d’une diminution transitoire de la clairance des triglycérides.

L'huile de soja a une teneur naturelle en vitamine K1. Elle peut de ce fait interférer avec l'effet thérapeutique des dérivés de la coumarine qui doit être étroitement surveillé chez les patients traités par ces médicaments.

Les solutions contenant du potassium, telles que REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E, doivent être utilisées avec prudence chez les patients recevant des médicaments qui augmentent la concentration sérique en potassium, tels que les diurétiques d’épargne potassique (le triamtérène, l’amiloride, la spironolactone), les inhibiteurs de l’ECA (par exemple le captopril, l’énalapril), les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (par exemple le losartan, le valsartan), la ciclosporine et le tacrolimus.

Les corticostéroïdes et l’ACTH sont associés à une rétention sodique et hydrique.

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E ne doit pas être administré en même temps que du sang dans la même ligne de perfusion en raison du risque de pseudo-agglutination (voir également rubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l’utilisation de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E chez la femme enceinte.

Les études effectuées chez l’animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Une nutrition parentérale peut s’avérer nécessaire pendant la grossesse. REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu’après une évaluation soigneuse.

Allaitement

Les composants/métabolites de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E sont excrétés dans le lait maternel mais aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités ne sont attendus à des doses thérapeutiques. Néanmoins, l’allaitement est déconseillé chez les mères recevant une nutrition parentérale.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible en lien avec l’utilisation de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Dans le cadre d’une utilisation correcte, en termes de surveillance de la posologie et de respect des restrictions et des instructions de sécurité, la survenue d’effets indésirables reste possible. La liste suivante comprend un certain nombre de réactions systémiques pouvant être associées à l’utilisation de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E.

Les effets indésirables sont classés par fréquence, selon la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : Hypercoagulation.

Fréquence indéterminée : Leucopénie, thrombopénie.

Affections du système immunitaire

Rare : Réactions allergiques (p. ex., réactions anaphylactiques, éruptions
dermiques, œdème laryngé, buccal et facial)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare : Hyperlipidémie, hyperglycémie, acidose métabolique.
La fréquence de ces effets indésirables dépend de la dose et peut
être plus élevée dans des conditions de surdosage absolu ou relatif
en lipides.

Affections du système nerveux

Rare : Céphalées, somnolence

Affections vasculaires

Rare : Hypertension ou hypotension, bouffées congestives

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare : Dyspnée, cyanose

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent : Nausées, vomissements

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : Perte d’appétit

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée : Cholestase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : Érythème, sudation

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare : Douleurs dorsales, osseuses, thoraciques ou lombaires.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rare : Élévation de la température corporelle, sensation de froid, frissons

Très rare : Syndrome de surcharge graisseuse (voir détails ci-dessous)

Si des effets indésirables surviennent, la perfusion doit être interrompue.

Si le taux de triglycérides augmente au-delà de 11,4 mmol/l (1 000 mg/dl) pendant la perfusion, la perfusion doit être interrompue. En cas de taux supérieurs à 4,6 mmol/l (400 mg/dl), la perfusion peut être poursuivie à dose réduite (voir rubrique 4.4).

Si la perfusion est redémarrée, le patient doit faire l’objet d’une surveillance attentive, en particulier au début de la reprise, et les triglycérides sériques doivent être déterminés fréquemment.

Informations sur des effets indésirables particuliers

Les nausées, les vomissements et le manque d’appétit sont des symptômes fréquemment liés à des affections constituant des indications pour la nutrition parentérale et peuvent en même temps être associés à la nutrition parentérale elle-même.

Syndrome de surcharge graisseuse

Une diminution de la capacité à éliminer les triglycérides peut entraîner un «syndrome de surcharge graisseuse», qui peut également être induit par surdosage. Les signes possibles d’une surcharge métabolique doivent être surveillés. L’origine peut être soit génétique (différences individuelles au niveau du métabolisme) soit due à une perturbation du métabolisme des lipides en raison d‘antécédents ou de pathologies en cours d’évolution. Ce syndrome peut également apparaître lors d’une hypertriglycéridémie sévère, même à la vitesse de perfusion recommandée, ou en cas de modification brutale de l’état clinique du patient, en particulier en cas d’insuffisance rénale ou d’infection. Le syndrome de surcharge graisseuse se caractérise par une hyperlipidémie, de la fièvre, une infiltration graisseuse, une hépatomégalie avec ou sans ictère, une splénomégalie, une anémie, une leucopénie, une thrombopénie, des troubles de la coagulation, une hémolyse et une réticulocytose, des résultats anormaux aux tests de fonction hépatique, voire un coma. Les symptômes sont généralement réversibles si la perfusion d’émulsion graisseuse est interrompue. En cas de survenue de signes de syndrome de surcharge graisseuse, il convient d’arrêter immédiatement la perfusion de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes de surdosage hydrique et électrolytique

Hyperhydratation, déséquilibre électrolytique et œdème pulmonaire.

Symptômes de surdosage d’acides aminés

Pertes rénales d'acides aminés avec déséquilibre consécutif des acides aminés, nausées, vomissements et frissons.

Symptômes de surdosage de glucose

Hyperglycémie, glycosurie, déshydratation, hyperosmolarité, coma hyperglycémique et hyperosmolaire.

Symptômes de surdosage lipidique

Voir rubrique 4.8.

Traitement

L’arrêt immédiat de la perfusion est indiqué en cas de surdosage. Les autres mesures thérapeutiques dépendront des symptômes spécifiques et de leur gravité. Lors de la reprise de la perfusion après diminution des symptômes, il est recommandé d’augmenter progressivement la vitesse de perfusion en effectuant des contrôles fréquents.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : solutions pour nutrition parentérale, associations, code ATC : B05BA10.

Mécanisme d’action

L’objectif de la nutrition parentérale est d'apporter tous les nutriments et l’énergie nécessaires à la croissance et/ou à la régénération des tissus, ainsi qu’au maintien de l’ensemble des fonctions de l’organisme.

Les acides aminés sont donc importants puisque certains d’entre eux sont des composants essentiels pour la synthèse protéique. L'administration simultanée de sources d'énergie (glucides/lipides) est nécessaire afin de réserver les acides aminés à la régénération des tissus et à l’anabolisme et afin d’éviter leur utilisation comme source d'énergie.

Le glucose est métabolisé de façon uniforme dans l'organisme. Certains tissus et organes, comme le système nerveux central, la moelle osseuse, les globules rouges, les épithéliums tubulaires, n’utilisent que le glucose comme source énergétique. Le glucose est de plus utilisé comme élément structurel de plusieurs substances cellulaires.

En raison de leur haute densité énergétique, les lipides représentent une forme efficace de source d'énergie. Les triglycérides à longue chaîne apportent à l’organisme des acides gras essentiels pour la synthèse de certains composants cellulaires.

A cet effet, l'émulsion lipidique contient des triglycérides à chaîne moyenne et à chaîne longue (dérivés de l’huile de soja).

Les triglycérides à chaîne moyenne sont plus rapidement hydrolysés, éliminés de la circulation et complètement oxydés, par comparaison avec les triglycérides à chaîne longue. Ils sont le substrat énergétique privilégié, en particulier lorsqu’un trouble de la dégradation et/ou de l’utilisation des triglycérides à longue chaîne est présent, p. ex. en cas de déficit en lipoprotéine lipase et/ou de déficit en cofacteurs de la lipoprotéine lipase.

Les acides gras insaturés sont uniquement fournis par les triglycérides à chaîne longue qui servent prioritairement à la prévention et au traitement de déficiences en acides gras essentiels.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E est perfusé par voie intraveineuse. Tous les substrats sont par conséquent immédiatement disponibles pour le métabolisme.

Distribution

La dose, la vitesse de perfusion, la situation métabolique et les facteurs individuels du patient (niveau de jeûne) sont déterminants pour la concentration maximale en triglycérides atteinte. Lorsque le produit est utilisé conformément aux instructions, dans le respect des recommandations posologiques, les concentrations en triglycérides ne dépassent généralement pas 4.6 mmol/l (400 mg/dl).

Les acides gras à chaîne moyenne ont une faible affinité pour l’albumine. Les expérimentations effectuées chez l’animal en administrant des émulsions pures de triglycérides à chaîne moyenne ont montré que les acides gras à chaîne moyenne peuvent franchir la barrière hémato-encéphalique en cas de surdosage. Aucun effet indésirable n’a été observé avec une émulsion mixte de triglycérides à chaîne moyenne et de triglycérides à chaîne longue, tant que les triglycérides à chaîne longue exercent un effet inhibiteur sur l’hydrolyse des triglycérides à chaîne moyenne. Par conséquent, les effets toxiques sur le cerveau peuvent être exclus après administration de REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E.

Les acides aminés sont incorporés dans une variété de protéines de différents organes du corps. De plus, chaque acide aminé est maintenu sous forme d’acide aminé libre dans le sang et au sein des cellules.

Etant donné que le glucose est soluble dans l’eau, il est distribué par le sang dans tout le corps. La solution de glucose est d’abord distribuée dans l’espace intravasculaire et elle est ensuite intégrée dans l’espace intracellulaire.

Aucune donnée n’est disponible sur le transport des composants à travers la barrière placentaire.

Biotransformation

Les acides aminés qui n’entrent pas dans la synthèse des protéines sont métabolisés de la manière suivante. Le groupe amine est séparé du squelette carboné par transamination. La chaîne carbonée est soit oxydée directement en CO2, soit utilisée comme substrat pour la néoglucogenèse dans le foie. Le groupe amine est également métabolisé en urée dans le foie.

Le glucose est métabolisé en CO2 et H2O via les voies métaboliques connues. Une partie du glucose est utilisée pour la synthèse lipidique.

Après perfusion, les triglycérides sont hydrolysés en glycérol et acides gras, qui sont incorporés dans des voies physiologiques pour la production d’énergie, la synthèse de molécules biologiques actives, la néoglucogenèse et la resynthèse des lipides.

Élimination

Les acides aminés ne sont excrétés qu’en faible quantité, inchangés dans l’urine.

Le glucose en excès est excrété dans l’urine seulement si le seuil de réabsorption rénale du glucose est atteint.

Les triglycérides d’huile de soja ainsi que les triglycérides à chaîne moyenne sont entièrement métabolisés en CO2 et H2O. De petites quantités de lipides sont perdues par desquamation des cellules de la peau et d’autres membranes épithéliales. Il n’y a pratiquement pas d’excrétion rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Aucune étude préclinique n’a été réalisée avec REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E.

Aucun effet toxique des mélanges de nutriments administrés en tant que traitement de substitution n’est attendu aux doses recommandées.

Toxicité sur la reproduction

Des phyto-œstrogènes tels que le ß-sitostérol peuvent être trous dans différentes huiles végétales, en particulier dans l’huile de soja. Une altération de la fertilité a é observée chez le rat et le lapin après administration sous-cutanée et intra-vaginale de ß-sitostérol. Cependant, selon l’état actuel des connaissances, les effets observés chez l’animal semblent dépourvus de signification en ce qui concerne l’utilisation clinique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Acide citrique monohydraté (pour l’ajustement du pH), glycérol, lécithine d'œuf, oléate de sodium, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments dont la compatibilité n’a pas été documentée. Voir rubrique 6.6.

REANUTRIFLEX LIPIDE G 144/N 8/E ne doit pas être administré en même temps que du sang ; voir rubrique 4.4.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

Non ouvert :

2 ans

Après retrait de l’emballage protecteur et après mélange des contenus de la poche

La stabilité physico-chimique après reconstitution du mélange d’acides aminés, de glucose et de lipides a été démontrée pendant 7 jours à une température comprise entre +2°C et +8°C ainsi que pendant 2 jours supplémentaires à +25°C.

Après ajout d’additifs compatibles

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après ajout des additifs. S’il n’est pas utilisé immédiatement après l’ajout des additifs, les durées et conditions de conservation avant utilisation sont sous la responsabilité de l’utilisateur.

Après première ouverture (perforation du site de perfusion)

Le mélange doit être utilisé immédiatement après ouverture du conditionnement.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

Ne pas congeler. En cas de congélation accidentelle, éliminer la poche.

A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

REANUTRIFLEX LIPIDE G144/N8/E est fourni dans des poches souples multicompartiments en polyamide/polypropylène contenant :

· 625 ml (250 ml de solution d'acides aminés + 125 ml d'émulsion lipidique + 250 ml de solution de glucose)

· 1250 ml (500 ml de solution d'acides aminés + 250 ml d'émulsion lipidique + 500 ml de solution de glucose)

· 1875 ml (750 ml de solution d'acides aminés + 375 ml d'émulsion lipidique + 750 ml de solution de glucose)

· 2500 ml (1000 ml de solution d'acides aminés + 500 ml d'émulsion lipidique + 1000 ml de solution de glucose).

La poche multicompartiments est conditionnée dans un emballage protecteur. Un absorbeur d’oxygène est placé entre la poche et lemballage ; le sachet constitué d’un matériau inerte contient de la poudre de fer.

Le compartiment supérieur gauche contient une solution de glucose, le compartiment supérieur droit contient une émulsion lipidique et le compartiment inférieur contient une solution d’acides aminés.

Les deux compartiments supérieurs peuvent être raccordés au compartiment inférieur en ouvrant le joint intermédiaire (joint pelable).

La conception de la poche permet le mélange des acides aminés, du glucose, des lipides et des électrolytes dans un même compartiment. L'ouverture du joint pelable permet un mélange stérile et la formation d’une émulsion.

Les différentes tailles de conditionnements sont présentées dans des boîtes en cartons de cinq poches.

Présentations : 5 × 625 mL, 5 × 1250 mL, 5 × 1 875 mL et 5 × 2 500 mL.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Les médicaments de nutrition parentérale doivent être visuellement inspectés avant utilisation afin de vérifier l’absence de détérioration, de changement de coloration et d’instabilité de l’émulsion.

Ne pas utiliser les poches en cas de détérioration. L’emballage protecteur, le conditionnement primaire (poche) et les joints pelables entre les compartiments doivent être intacts. Utiliser uniquement si les solutions d’acides aminés et de glucose sont limpides et incolores à jaune paille, et si l’émulsion lipidique forme un liquide homogène d’apparence blanc laiteux. Ne pas utiliser si les solutions contiennent des particules. Après mélange des trois compartiments, ne pas utiliser si l’émulsion présente un changement de coloration ou des signes de séparation de phase (gouttes d’huile, film huileux). Cesser immédiatement la perfusion en cas de changement de coloration ou de signes de séparation de phase.

Préparation de l’émulsion mélangée ;

Retirer la poche de son emballage protecteur et procéder comme suit :

· Placer la poche sur une surface rigide et plane,

· Mélanger le glucose avec les acides aminés en pressant le compartiment supérieur gauche contre le joint pelable, puis ajouter l’émulsion lipidique en pressant le compartiment supérieur droit contre le joint pelable,

· Mélanger soigneusement le contenu de la poche.

Le mélange est une émulsion d'huile dans l’eau d’apparence homogène blanc laiteux.

Préparation en vue de la perfusion ;

L’émulsion doit être systématiquement ramenée à température ambiante avant la perfusion.

· Plier la poche et la suspendre à la potence pour perfusion par la boucle de suspension centrale,

· Retirer le capuchon protecteur du site de perfusion et procéder à la perfusion selon la technique standard.

À usage unique strict.

Le conditionnement et les résidus de produit inutilisés doivent être éliminés après utilisation.

Ne pas reconnecter les poches partiellement utilisées.

Si des filtres sont utilisés, ils doivent être perméables aux lipides (taille des pores ≥ 1,2 µm).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

B. BRAUN MELSUNGEN AG

CARL-BRAUN STRASSE 1

34209 MELSUNGEN

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 391 106 7 7: 625 ml en poche à trois compartiments (Polyamide/Polypropylène). Boîte de 5.

· 34009 382 882 8 5: 1250 ml en poche à trois compartiments (Polyamide/Polypropylène). Boîte de 5.

· 34009 382 883 4 6: 1875 ml en poche à trois compartiments (Polyamide/Polypropylène). Boîte de 5.

· 34009 352 607 9 6: 2500 ml en poche à trois compartiments (Polyamide/Polypropylène). Boîte de 5.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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