ANSM - Mis à jour le : 22/03/2023
ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Alprazolam…………………………….....……………………………………………………………….1 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé couleur lavande, ovale portant sur une face les inscriptions « 5 » et « 2 » de part et d’autre de la barre de cassure et l’inscription « Z » sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
Le dosage à 1 mg est réservé au traitement de deuxième intention, après échec des dosages inférieurs, dans les indications suivantes :
· Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes ;
· Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Le dosage à 1 mg est réservé aux états anxieux nécessitant une posologie de 2,5 à 3 mg par jour pendant une durée très limitée.
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale de 4 mg/jour ne sera pas dépassée.
Chez l'adulte, le traitement pourra être débuté, par exemple, avec le schéma posologique suivant :
· le premier jour : 0,5 mg à 1 mg le soir au coucher,
· le deuxième jour : 0,5 mg matin, midi et soir.
La posologie sera ensuite adaptée individuellement en fonction de la réponse thérapeutique.
La posologie moyenne se situe entre 1 et 2 mg par jour.
Chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou hépatique
Il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié par exemple. Utiliser un dosage plus faible (comprimé à 0,25 mg ou 0,50 mg).
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’alprazolam n’ont pas été étudiées chez l’enfant et l’adolescent âgés de moins de 18 ans. Son utilisation n’est pas recommandée dans cette population.
Durée
Le traitement doit être aussi bref que possible. L'indication sera réévaluée régulièrement surtout en l'absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique 4.4).
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Prévention et traitement du delirium tremens, et des autres manifestations du sevrage alcoolique
Traitement bref de l'ordre de 8 à 10 jours.
Mode d’administration
Voie orale.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes :
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· insuffisance respiratoire sévère,
· syndrome d'apnée du sommeil,
· insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie),
· myasthénie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Risque lié à l’utilisation concomitante d’opioïdes
L’utilisation concomitante d’ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable et d’opioïdes peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante d’opioïdes et de médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés, comme ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable doit être réservée aux patients pour lesquels aucune alternative thérapeutique n’est envisageable.
S’il est décidé de prescrire ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable concomitamment avec des opioïdes, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée de traitement doit être aussi courte que possible (voir rubrique 4.2).
Les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation doivent être étroitement surveillés.
A cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afin qu’ils soient avertis ces symptômes (voir rubrique 4.5).
Tolérance pharmacologique
L'effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l’utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.
Dépendance
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
· durée du traitement,
· dose,
· antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
En cas de dépendance physique, un arrêt brutal du traitement peut entraîner des symptômes de sevrage. Ces symptômes peuvent être les suivants : insomnie, céphalées, myalgie, anxiété importante, tension nerveuse, impatiences, confusion, irritabilité. Dans les cas sévères, les symptômes suivants peuvent survenir : déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissements et fourmillements des extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations, crises épileptiques.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.
L'association de plusieurs benzodiazépines, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, risque d'accroître le risque de pharmacodépendance.
Les risques du phénomène de sevrage étant plus grands lorsque l’arrêt du médicament est brutal, il est recommandé de réduire graduellement la dose quotidienne (voir rubrique 4.4 « Précautions d’emploi, Durée et modalités d’arrêt progressif du traitement »).
Des cas d'abus ont également été rapportés.
Rebond d’anxiété
Ce syndrome transitoire, dont les symptômes avaient initialement motivé le traitement par les benzodiazépines, peut se manifester de façon exacerbée à l’arrêt du traitement.
Ce syndrome peut être accompagné d’autres réactions y compris changements d’humeur, anxiété et troubles du sommeil et impatiences.
Le risque de phénomène de rebond étant plus grand lorsque l’arrêt du traitement est brutal, il est recommandé de réduire graduellement la dose quotidienne (voir rubrique 4.4 « Précautions d’emploi, Durée et modalités d’arrêt progressif du traitement »).
Amnésie et altérations des fonctions psychomotrices
Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
Réactions psychiatriques et paradoxales
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :
Peuvent être observés :
· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité ;
· idées délirantes, colères, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique ;
· désinhibition avec impulsivité ;
· euphorie, irritabilité, agressivité ;
· amnésie antérograde ;
· suggestibilité,
· impatiences.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
· comportement inhabituel pour le patient ;
· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient ;
· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations imposent l’arrêt du traitement.
Ces troubles du comportement peuvent survenir davantage chez les enfants et les patients âgés.
Risque d’accumulation
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique 5.2).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).
Sujet âgé
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d’effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.
Il est recommandé d’utiliser la plus faible dose efficace chez le sujet âgé et/ou chez le sujet affaibli afin d’éviter la survenue d’une ataxie ou d’une sédation trop importante (voir rubrique 4.2).
Précautions d’emploi
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).
Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression car ils entraînent ou majorent le risque suicidaire. Ainsi, l’alprazolam doit être utilisé avec précaution et sa prescription doit être encadrée chez les patients présentant des signes et symptômes de trouble dépressif ou des tendances suicidaires.
Durée et modalités d’arrêt progressif du traitement (voir rubrique 4.2)
Le traitement doit être aussi bref que possible.
En début de traitement, il peut être utile d’informer le patient que la durée de traitement sera limitée.
Les modalités d’arrêt progressif du traitement doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
En cas d’utilisation prolongée de benzodiazépines à longue durée d’action, il est important de mettre en garde contre le passage à une benzodiazépine de courte durée d’action, des symptômes de sevrage pouvant survenir.
Sujet âgé, insuffisant rénal, insuffisant hépatique
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique légère à modérée.
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (voir rubrique 4.2).
Insuffisant respiratoire
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’alprazolam n’ont pas été étudiées chez l’enfant et l’adolescent âgés de moins de 18 ans. Son utilisation n’est pas recommandée dans cette population.
Liées aux excipients
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des neuroleptiques; des barbituriques; des benzodiazépines; des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate) ; des hypnotiques; des antidépresseurs sédatifs; des antihistaminiques H1 sédatifs ; des antihypertenseurs centraux; du baclofène et du thalidomide (voir rubrique 4.4).
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Opioïdes
L’association des opioïdes avec des médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ou substances apparentées, comme ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès, à cause des effets additifs de dépression du système nerveux central. La dose et la durée du traitement concomitant doivent être limitées (voir rubrique 4.4).
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
+ Buprénorphine
Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale (voir rubrique 4.4).
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4
Possible augmentation de l’effet sédatif de l’alprazolam.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
De nombreuses données issues d’études de cohorte n’ont pas mis en évidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue des fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation d’alprazolam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription d’alprazolam à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réévalue l’intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par l’alprazolam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
L’alprazolam est excrété dans le lait maternel à faible concentration. Toutefois, l'utilisation de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines (voir rubrique 4.5).
Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d’altération de la vigilance est encore accru.
Les effets indésirables associés au traitement par l’alprazolam chez les patients participant aux études cliniques contrôlées et ceux survenus après la commercialisation sont les suivants :
Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
Système Classe Organe |
Très fréquent ≥ 1/10 |
Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10 |
Peu fréquent ≥ 1/1 000 à < 1/100 |
Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 |
Très Rare < 1/10 000 |
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Affections endocriniennes |
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Hyperprolactinémie* |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Diminution de l’appétit |
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Affections psychiatriques |
Dépression |
Etat confusionnel, modification de la libido, anxiété, insomnie, nervosité |
Hallucination*, colère*, agitation* |
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Agression*, comportement hostile*, pensée anormale* |
Affections du système nerveux |
Sédation, somnolence, ataxie, perte de mémoire, dysarthrie, sensations vertigineuses, céphalées |
Trouble de l’équilibre, trouble de la coordination, troubles de la concentration, tremblement |
Amnésie antérograde |
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Déséquilibre du système nerveux autonome*, dystonie*, manifestations végétatives |
Affections oculaires |
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Vision trouble |
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Affections gastro-intestinales |
Constipation |
Nausée |
Vomissements |
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Troubles gastro-intestinaux* |
Affections hépatobiliaires |
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Hépatite*, fonction hépatique anormale*, ictère* |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Dermatite* |
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Œdème de Quincke*, réaction de photosensibilité |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Faiblesse musculaire |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Incontinence* |
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Rétention urinaire* |
Affections des organes de reproduction et du sein |
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Dysfonction sexuelle* |
Irrégularité menstruelle* |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fatigue, irritabilité |
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Œdème périphérique* |
Investigations |
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Perte de poids, prise de poids |
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Augmentation de la pression intraoculaire* |
*Effet indésirable identifié après la commercialisation. |
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L’utilisation, même à doses thérapeutiques, peut favoriser la survenue d’une dépendance physique avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement. Une dépendance psychique peut survenir.
Des cas d’abus avec les benzodiazépines ont été rapportés (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :https://signalement.social-sante.gouv.fr.
Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
Il est important de garder à l’esprit qu’une polymédication peut être responsable d’un surdosage.
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.
Les cas bénins se manifestent par une somnolence, des signes de confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, rarement un coma et très rarement un décès.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANXIOLYTIQUES, code ATC : N05BA12.
L'alprazolam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
· myorelaxante,
· anxiolytique,
· sédative,
· hypnotique,
· anticonvulsivante,
· amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La résorption de l'alprazolam est rapide : le Tmax est compris entre 0,5 et 2 heures. La biodisponibilité est de l'ordre de 90 %.
Distribution
Le volume de distribution varie de 0,5 à 1 l/kg.
La liaison aux protéines est proche de 70 %.
La demi-vie d'élimination plasmatique de l'alprazolam est comprise entre 10 et 20 heures.
L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 3 jours environ.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique, ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
Biotransformation et élimination
Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable d'alprazolam inchangé retrouvé au niveau urinaire. Le métabolite principal de l'alprazolam est l'hydroxy-alprazolam, à demi-vie équivalente mais avec une activité deux fois moindre que la molécule-mère. L'inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
Populations à risque
Sujet âgé
Diminution du métabolisme hépatique et de la clairance totale ; augmentation des concentrations à l’équilibre et des demies-vies (voir rubrique 4.2).
Insuffisant rénal
Augmentation de la fraction libre de l’alprazolam et donc de son volume de distribution (voir rubrique 4.2).
Insuffisant hépatique
Diminution de la clairance totale ; augmentation de la demi-vie (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de cancérogénicité n’ont pas mis en évidence de potentiel cancérogène après administration orale d’alprazolam pendant 2 ans chez la souris et le rat jusqu’aux doses maximales respectives de 10 mg/kg/jour et 30 mg/kg/jour (soit respectivement 5 et 28 fois la dose journalière maximale recommandée de 10 mg/jour). Dans les deux espèces, une diminution dose-dépendante de la survie des animaux était rapportée. Chez le rat, une tendance à l’augmentation dose-dépendante de l’incidence des cataractes (femelles) et de l’hypervascularisation de la cornée (mâles) était observée ; ces lésions ne sont apparues qu’après 11 mois de traitement.
Une posologie de 5 mg/kg/jour d’alprazolam, (soit 5 fois la dose journalière maximale recommandée), n’a pas affecté la fertilité chez les rats. Chez le rat et le lapin, la mortalité embryo-fœtale et/ou la fréquence des anomalies squelettiques étaient augmentés à partir de respectivement 10 mg/kg/jour et 2 mg/kg/jour (soit respectivement 9 et 4 fois la dose journalière maximale recommandée).
3 ans.
Après première ouverture du flacon : 6 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) de 30 ou 1000 comprimés sécables.
Plaquettes aluminium/aluminium insérées dans un étui en carton. Disponible en boîte de 30 ou 60 comprimés sécables.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 550 439 3 5 : Flacon (PEHD) de 30 comprimés.
· 34009 550 439 4 2 : Flacon (PEHD) de 1000 comprimés.
· 34009 302 705 8 5 : Plaquettes (Aluminium/aluminium) de 30 comprimés.
· 34009 550 948 2 1 : Plaquettes (Aluminium/aluminium) de 60 comprimés.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
A compléter ultérieurement par le titulaire.
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
A compléter ultérieurement par le titulaire.
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
Prescription limitée à 12 semaines.
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
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