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OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 19/10/2020

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Glipizide............................................................................................................................ 10,98 mg

Pour un comprimé de 389 mg.

Un comprimé à libération prolongée libère 10 mg de glipizide.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

OZIDIA est indiqué dans le traitement du diabète de type 2, lorsque la prise en charge diététique, l'exercice physique régulier et la réduction pondérale s'avèrent insuffisants.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptées à chaque cas particulier en fonction des résultats de la glycémie et de la glycosurie.

Patient âgé de moins de 65 ans

Dose initiale :

La dose initiale recommandée d'OZIDIA est de 5 mg/jour, administrée au petit déjeuner. Si cette posologie assure un contrôle satisfaisant, elle doit être utilisée en traitement d'entretien.

Ajustement de dose :

Si le contrôle s'avère insuffisant, la posologie doit être augmene. Les ajustements de posologie se font habituellement par paliers de 5 mg, en fonction de la ponse glycémique, en respectant un intervalle d'environ une semaine entre chaque palier. L'état d'équilibre des taux plasmatiques de glipizide est atteint au cinquième jour de traitement.

Traitement d'entretien :

Une prise quotidienne unique permet un contrôle efficace des patients. La dose maximale recommandée est de 20 mg par jour, l'effet hypoglycémiant maximal étant observé à cette dose. OZIDIA en prise quotidienne unique peut prendre le relais du glipizide comprimés à libération immédiate pour les posologies comprises entre 5 mg et 20 mg par jour. La dose la plus proche (équivalente ou immédiatement inférieure) de la posologie totale quotidienne sera alors prescrite.

Chez les patients à risque

Chez le patient dénutri, ou présentant une altération marquée de l'état général ou dont l'apport calorique est irrégulier, et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit être instauré à la dose la plus faible, et les ajustements posologiques doivent être scrupuleusement respectés, de façon à éviter des hypoglycémies (voir rubrique 4.4).

Chez les patients recevant d'autres agents hypoglycémiants oraux

Comme pour tout sulfamide hypoglycémiant, lorsqu'OZIDIA est administré en remplacement d'un autre sulfamide hypoglymiant, les patients seront attentivement suivis pendant un minimum de 2 semaines afin d'éviter la survenue d'hypoglycémie (par exemple, par la surveillance des symptômes ou de la glycémie).

Dans quelques cas, en particulier pour les antidiabétiques à demi-vie longue, un arrêt du traitement de quelques jours est souhaitable afin de diminuer les risques éventuels d'hypoglymie.

Lors d'une telle substitution par OZIDIA, il est recommandé d'utiliser la dose la plus faible.

Utilisation en association

Lors de l’association d’un autre agent hypoglycémiant à une thérapie OZIDIA déjà en place, le traitement par l’agent hypoglycémiant choisi doit être initié à la dose la plus faible recommandée. Une surveillance glycémique étroite doit être effectuée chez ces patients.

Lors de l’association d’OZIDIA à une thérapie par d’autres agents hypoglycémiants déjà en place, le schéma thérapeutique proposé consiste à initier le traitement par OZIDIA à 5mg. OZIDIA pourra être initié à une dose plus faible chez les patients qui répondent bien aux agents hypoglycémiants. Une adaptation de la posologie se fera après jugement médical.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de OZIDIA chez les enfants n'ont pas été établies.

Lors d’une administration concomitante avec du colésévélam, la Cmax plasmatique et l’exposition totale au glipizide sont réduites. Par conséquent, OZIDIA doit être administré au minimum 4h avant la prise de colésévélam (voir rubrique 4.5).

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

OZIDIA est contre-indiqué dans les cas suivants :

· sujet de plus de 65 ans,

· hypersensibilité à la substance active, à d'autres sulfonylurées ou sulfonamides ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· diabète de type 1, en particulier diabète juvénile,

· acido-cétose,

· pré-coma diabétique,

· insuffisance rénale ou hépatique sévère,

· sténose digestive (risque d'occlusion lié à la forme galénique du comprimé entouré d'une enveloppe insoluble),

· patients traités par miconazole (voir rubrique 4.5),

· grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Hypoglycémie

En règle générale, OZIDIA doit être pris au petit déjeuner.

Lorsque les repas sont pris à des horaires irréguliers ou sautés, l'administration d'hypoglycémiants oraux peut induire une hypoglycémie. OZIDIA ou tout autre sulfamide hypoglycémiant ne sera prescrit que si le patient s'alimente gulièrement (y compris la prise du petit déjeuner). Il est important de prendre régulièrement des rations appropriées d'hydrates de carbone afin d'éviter la survenue d'épisodes hypoglycémiques, survenant en cas de repas pris tardivement ou d'alimentation insuffisante ou déquilibrée en hydrates de carbone.

Les symptômes possibles d'hypoglycémie sont : céphalées, sensation de faim intense, nausées, vomissements, fatigue, envie de dormir, troubles du sommeil, agitation, agressivité, altération de la concentration, de la vigilance et du temps de action, dépression, confusion, troubles du langage et de la vision, aphasie, tremblements, parésies, troubles sensoriels, vertiges, apathie, perte de la mtrise de soi, délire, convulsions, somnolence et perte de conscience pouvant aller jusqu'au coma, polypnée et bradycardie.

Peuvent également s'observer des signes de contre-régulation adrénergique tels que sudation, moiteur cutanée, anxiété, tachycardie, hypertension artérielle, palpitations, angor et troubles du rythme cardiaque.

Le tableau clinique d'un épisode hypoglycémique sévère peut ressembler à celui d'un accident vasculaire cérébral.

Les symptômes peuvent presque toujours être rapidement mtrisés par la prise immédiate d'hydrates de carbone (sucre). Les édulcorants n'ont aucun effet. L'expérience acquise avec d'autres sulfamides hypoglycémiants montre que, malgré des contre-mesures efficaces, de nouvelles hypoglycémies peuvent se produire.

Les hypoglycémies survenant au cours du traitement par OZIDIA peuvent être sévères et prolongées. En conséquence, une hospitalisation peut s'avérer nécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours. Après un épisode hypoglycémique sévère et prolongé, les patients doivent être surveillés pendant au moins 48 heures.

Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'une information adéquate du patient sont nécessaires si l'on veut éviter des épisodes d'hypoglycémie.

L'hypoglycémie peut être difficile à reconntre chez le sujet âgé et chez le patient sous traitement par bêta-bloquants.

Les facteurs favorisant les épisodes hypoglycémiques sont :

· le refus ou (plus généralement chez le sujet âgé) l'incapaci du patient à coopérer,

· la sous-alimentation, les repas pris à horaires irréguliers ou sautés ainsi que les périodes de jeûne,

· les changements de régime alimentaire,

· le déséquilibre entre les efforts physiques associés à l'omission conjointe de repas,

· l'altération de la fonction rénale,

· l'altération de la fonction hépatique,

· le surdosage en OZIDIA,

· certains troubles endocriniens non compensés, affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie (comme, par exemple, dans certaines affections thyroïdiennes et dans l'insuffisance antéhypophysaire ou corticosurnalienne),

· la prise concomitante de certains médicaments (voir rubrique 4.5),

· la prise d'OZIDIA conjointement à un second médicament hypoglycémiant,

· l'ingestion d'alcool.

Déséquilibre glycémique

Dans certaines circonstances de stress (par exemple, en cas d'accident, d'intervention chirurgicale aiguë, d'infection s'accompagnant de fièvre, etc.), un passage temporaire à l'insulinothérapie peut être indiqué.

L'efficacité de tout agent hypoglycémiant oral, y compris le glipizide, pour abaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours chez nombre de patients, ce qui peut être dû à une progression de la sévérité du diabète, ou à une réponse diminuée au traitement. Ce phénomène est connu sous le nom d'échec secondaire et doit être distingué de l'échec primaire, où le médicament s'avère inefficace lorsqu'il est prescrit en première intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose et l'observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant de classer un patient comme échec secondaire.

Des perturbations du glucose sanguin, incluant l’hypoglycémie et l’hyperglycémie ont été rapportées chez les patients diabétiques recevant un traitement concomitant avec fluoroquinolones, en particulier chez les sujets âgés. En effet, une surveillance particulière du glucose sanguin est recommandée chez tous les patients recevant en même temps du gliclazide et une fluoroquinolone.

Analyses biologiques

La glycémie et le taux d'hémoglobine glycosylée doivent être mesurés et évalués en fonction des recommandations actuelles.

Insuffisances rénale et hépatique

La pharmacocinétique et/ou pharmacodynamie du glipizide peut être modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

L'existence d'une insuffisance nale ou hépatique peut affecter la biodisponibilité du glipizide, l'insuffisance hépatique pouvant en outre diminuer la capaci de néoglucogenèse ; ces deux phénomènes tendent à accroître le risque de actions hypoglycémiques graves.

En cas de survenue d'une hypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d'être prolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.

Pathologie digestive

Une réduction marquée du temps de rétention digestive d'OZIDIA, peut influencer le profil pharmacocinétique et donc l'efficacité clinique du médicament. Comme pour toute forme galénique non déformable, l'administration d'OZIDIA chez des patients présentant une sténose digestive sévère préexistante (pathologique ou iatrogène) est contre-indiquée.

De rares cas de syndrome obstructif ont été rapportés chez des patients présentant une sténose connue à la suite de l'ingestion d'un autre principe actif sous cette même forme.

En cas de diarrhée chronique, pférer le glipizide à libération immédiate.

Effet antabuse

Eviter la prise de boissons alcoolies et de médicaments contenant de l'alcool.

Information du patient

Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à sa famille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent également être expliqués (voir ci-dessus, Déséquilibre glycémique, 2ème paragraphe).

Le patient doit être informé des risques potentiels et des avantages du traitement par OZIDIA et par les autres types de traitement. Il doit être informé de l'importance qu'il y a à respecter le gime alimentaire, à suivre un programme d'exercice physique gulier et à surveiller gulièrement la glycosurie et/ou la glycémie.

Le patient doit être informé que les comprimés doivent être avalés en entier. Le patient ne doit ni mâcher, ni couper, ni écraser les comprimés. Le patient ne doit pas s'inquiéter s'il remarque parfois dans ses selles quelque chose qui ressemble à un comprimé, le médicament est contenu dans une matrice non absorbable spécialement conçue pour libérer lentement le principe actif de façon à permettre son absorption par l'organisme. La matrice épuisée est ensuite éliminée.

Déficit en Glucose -6-Phosphate Déshydrogénase

Le glipizide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D'autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aigüe chez les sujets porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD.

Bien qu'aucun cas d'hémolyse n'ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d'une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

Excipient :

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'effet hypoglycémiant.

Associations contre-indiquées

+ Miconazole

Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voire de coma.

Associations déconseillées

+ Phénylbutazone

Pour toutes les formes de phénylbutazone, y compris locales : augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides par diminution de leur métabolisme hépatique.

Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire moins interactif ; sinon prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique ; adapter éventuellement la posologie pendant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie).

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en se référant à leurs demi-vies avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l’alcool.

Augmentation de la action hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol) y compris ceux utilisés dans linsuffisance cardiaque

Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains sympmes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie ; la plupart des bêta-bloquants non cardio-sélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, lautosurveillance glycémique.

+ Fluconazole

Augmentation du temps de demi-vie du sulfamide avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques.

Prévenir le patient, renforcer lautosurveillance glymique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par le fluconazole.

+ Inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion (captopril - énalapril)

L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par les sulfamides hypoglycémiants.

La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une duction des besoins en sulfamides hypoglycémiants).

Renforcer l’autosurveillance glycémique.

+ Salicylés (acide acétylsalicylique) (voie générale)

Majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique).

Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique, lors d'un traitement par bêta-bloquant, fluconazole, inhibiteurs de l'enzyme de conversion ou salicylés.

+ Voriconazole

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du glipizide à l’origine d’hypoglycémies potentiellement sévères.

Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant et après le traitement par voriconazole.

+ Analogues de la somatostatine

Risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycémiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène.

Renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l’octréotide ou le lanréotide.

+ Clarithromycine

Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.

L’action hypoglycémiante des sulfonylurées, de manière générale, peut-être potentialisée par les inhibiteurs de monoamine-oxydase (IMAO), les quinolones et les médicaments fortement liés aux protéines, tels que les sulfamides, le chloramphénicol, le probénécide et les coumarines.

Associations à prendre en compte

+ SULFAMETHOXAZOLE / TRIMETHOPRIME

Rares survenues d'hypoglycémies, notamment chez le sujet âgé, dénutri ou insuffisant rénal.

Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de la glycémie.

Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique oral pendant et après l'arrêt d'un des traitements suivants :

Associations déconseillées

+ Danazol

Effet diabétogène du Danazol.

Si l’association ne peut être évie, prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de lantidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Chlorpromazine (neuroleptique)

A fortes posologies (100 mg par jour de chlorpromazine) : élévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline).

Prévenir le patient et renforcer lautosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie du neuroleptique pendant le traitement et après son arrêt.

+ Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal) et tétracosactides

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).

+ Progestatifs

Effet diabétogène des progestatifs macrodosés.

Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique.

+ Bêta-2 mimétiques

Elévation de la glycémie par le bêta-2-mimétique.

Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à linsuline le cas échéant.

+ Analogues de la somatostatine

Risque dhypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycémiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène.

Renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l’octréotide ou le lanréotide.

Les produits suivants peuvent être la cause d’un déséquilibre glycémique

Fluoroquinolones : en cas d’utilisation concomitante de glipizide et d’une fluoroquinolone, le patient doit être informé du risque d’hypoglycémie et de l’importance de la surveillance de la glycémie.

Colésévélam

Dans des études évaluant l’effet du colésévélam sur la pharmacocinétique du glipizide chez des sujets sains, des diminutions de l’AUC0-∞ et de la Cmax du glipizide, respectivement de 12 % et 13 % ont été observées lors de l’administration concomitante de colésévélam et d’OZIDIA. Lorsqu’OZIDIA était administré 4 heures avant le colésévélam, aucun changement significatif n’a été observé pour l’AUC0-∞ et la Cmax du glipizide, respectivement -4 % et 0 %. Par conséquent, OZIDIA doit être administré au minimum 4h avant la prise de colésévélam afin de s’assurer que le colésévélam ne diminue pas labsorption du glipizide.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

OZIDIA est contre-indiqué en cas de grossesse.

Le glipizide s'est révélé légèrement fœtotoxique dans les études de reproduction chez le rat. Aucun effet tératogène n'a été démontré dans les études chez le rat ou le lapin.

Une hypoglycémie sévère prolongée (4 à 10 jours) a été rapportée chez les nouveau-nés de mère ayant reçu un sulfamide au moment de la délivrance. Cela a été plus fréquent lors de l'utilisation de produits à demi-vie prolongée.

Des données récentes ont suggéré une association entre une glycémie anormale au cours de la grossesse et une plus forte incidence d'anomalies congénitales. L'utilisation de l'insuline s'impose chez la femme enceinte de façon à maintenir la glycémie le plus près possible de la normale.

Les patientes envisageant une grossesse doivent en informer leur médecin.

Allaitement

L'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement avec OZIDIA.

Etant donné que les sulfonylurées telles que le glipizide passent dans le lait maternel, les femmes qui allaitent ne doivent pas prendre OZIDIA.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

L'effet d'OZIDIA sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'a pas été étudié. Toutefois, il n'existe aucun élément en faveur d'une modification de ces capacités par le glipizide.

Les patients devront être sensibilisés aux symptômes de l'hypoglycémie et conscients de la possibilité de la survenue de récurrences, et devront être prudents en cas de conduite ou d'utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Tableau des événements indésirables

Classe de système d'organe

Très fréquent ³1/10

Fréquent

³1/100 à <1/10

Peu fréquent ³1/1000 à <1/100

Rare ³1/10 000 à <1 000

Très Rare <1/10 000

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie

Agranulocytose

Thrombocytopénie

Anémie hémolytique

Aplasie médullaire

Pancytopénie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Hyponatrémie

Affections psychiatriques

Etat confusionnel#

Affections du système nerveux

Céphalée#

Tremblement#

Affections oculaires

Déficience visuelle

Vision floue#

Baisse de l‘acuité visuelle#

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales

Nausée

Constipation

Diarrhée

Vomissement

Gêne épigastrique

Affections hépatobiliaires

Ictère cholestatique

Toxicité hépatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit

Urticaire

Eruptions cutanéo-muqueuses

Eruptions maculopapuleuses

Affections congénitales, familiales et génétiques

Porphyrie hépatique non aiguë

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Malaise#

Investigations

Augmentation des aspartate aminotransférases (SGOT)§

Augmentation du taux sérique de phosphatase alcaline§

Augmentation de la créatinémie§

Augmentation du taux sérique de lactate déshydrogénase (LDH)§

Augmentation de l’urémie§

# Ces phénomènes sont le plus souvent passagers et ne nécessitent pas l'arrêt du traitement ; toutefois, il peut également s'agir de symptômes d'hypoglycémie.

Ces phénomènes peuvent être sévères, prolongés et peuvent conduire au coma.

Interrompre le traitement si un ictère cholestatique apparaît.

§ La relation à OZIDIA est incertaine.

Des réactions de type antabuse en cas d’ingestion d’alcool ont été rapportées avec les sulfonylurées (bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Il n'existe pas d'expérience bien documentée concernant le surdosage en glipizide chez l'homme. Aucune tentative de suicide par surdosage intentionnel en glipizide n'a été rapportée.

Le surdosage en sulfamide hypoglycémiant, dont le glipizide, peut entraîner des hypoglycémies.

Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification du comportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuivie jusqu'à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.

Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autres troubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicale nécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.

Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit recevoir une injection intraveineuse rapide d'une solution glucosée concentrée (30 à 50 %). Celle-ci doit être suivie d'une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'une glycémie au-dessus de 100 mg/dl. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant au moins 48 heures et selon l'état du patient à ce moment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaire est nécessaire.

La clairance plasmatique d'OZIDIA peut être prolongée chez les patients souffrant d'une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison d'OZIDIA aux proines, une dialyse ne devrait pas pouvoir être utile au patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : ANTIDIABETIQUES ORAUX, code ATC : A10BB07

Le glipizide semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta fonctionnelles des îlots pancréatiques.

La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glipizide en réponse à un repas est d'une importance majeure. L'administration de glipizide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinique post-prandiale.

Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Forme à libération prolongée de glipizide

Absorption

La biodisponibili relative moyenne du glipizide chez 21 sujets masculins souffrant de diabète non insulino-dépendant après administration de 20 mg d'OZIDIA comparée à la forme à libération immédiate, (Glibénèse 10 mg 2 fois par jour) était de 81 % ± 22 % à l'état d'équilibre.

L'administration d'OZIDIA au cours du repas n'a aucun effet sur le délai d'absorption (2 à 3 heures) du médicament. Lors d'une étude de l'effet de l'alimentation, l'administration d'une dose unique d'OZIDIA juste avant un petit-déjeuner à contenu lipidique élevé à conduit à une augmentation de 40 % de la Cmax moyenne de glipizide, ce qui est significatif, mais l'effet sur l'AUC n'a pas été significatif.

Aucune modification de la réponse glucidique n'a été observée entre les états à jeun et post-prandial.

Une réduction significative des temps de rétention digestive d'OZIDIA (par exemple malabsorption par résection intestinale étendue), pourrait modifier le profil pharmacocinétique du médicament et conduire à des concentrations plasmatiques moins élevées.

Distribution

A partir de 2 ou 3 heures après l'administration, les concentrations plasmatiques du médicament augmentent progressivement pour atteindre leur maximum dans les 6 à 12 heures suivant l'administration.

La prise unique quotidienne d'OZIDIA permet ensuite le maintien d'une concentration plasmatique efficace de glipizide tout au long de l'intervalle de 24 heures séparant deux administrations, avec moins d'écart entre les concentrations maximales et minimales que celui observé avec la prise quotidienne de glipizide à libération immédiate.

L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de glipizide est atteint après au moins 5 jours de traitement.

Dans une étude dose multiple chez 26 sujets souffrant de diabète de type 2, la pharmacocinétique du glipizide a été linéaire dans l'intervalle de dose allant de 5 à 60 mg d'OZIDIA, dans lequel les concentrations plasmatiques de glipizide ont augmenté proportionnellement avec la dose.

Le glipizide est lié à 98-99 % aux protéines plasmatiques, principalement l'albumine.

Biotransformation/Élimination

Le glipizide est principalement éliminé par biotransformation hépatique : moins de 10 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines et les fèces : approximativement 90 % de la dose sont excrétés sous forme de métabolites inactifs dans les urines (80 %) et les fèces (10 %).

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les études de toxicité aiguë n'ont montré aucune susceptibilité spécifique. La toxicité aiguë du glipizide par voie orale est extrêmement faible dans toutes les espèces testées (DL50 > 4 g/kg).

Les études de toxicité chronique chez le rat et le chien à des doses allant jusqu'à 8,0 mg/kg n'ont pas relevé d'effet toxique.

Une étude de 20 mois chez le rat et une étude de 18 mois chez la souris, à des doses atteignant 75 fois la dose clinique n'ont mis en évidence aucune carcinogénicité liée au traitement.

Les tests de mutagénicité bactérienne et in vivo ont tous été négatifs.

Des études chez le rat mâle et femelle à des doses atteignant 75 fois la dose clinique n'ont montré aucun effet sur la fertilité.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Comprimé nu :

Oxyde de polyéthylène, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium.

Comprimé osmotique :

Oxyde de polyéthylène, chlorure de sodium, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium.

Comprimé osmotique pelliculé :

Acétate de cellulose, macrogol 3350, Opadry blanc YS-2-7063 (hypromellose, macrogol, dioxyde de titane), encre noire S 1-17823 (vernis à la gomme laque, alcool butylique, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, hydroxyde d'ammonium, propylène glycol).

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

Ce médicament est sensible à l'humidité, conserver le flacon soigneusement fermé.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Flacons (PEHD) contenant 28, 30 ou 100 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

PFIZER HOLDING FRANCE

23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 339 540 1 7 : 28 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 339 541 8 5 : 30 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 559 036 0 4 : 100 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


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