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TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, comprimé à libération prolongé - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 19/09/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, comprimé à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chaque comprimé à libération prolongée contient 0,4 mg de chlorhydrate de tamsulosine.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 10 mg de lactose (monohydraté).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé à libération prolongée.

Comprimé pelliculé, rond (diamètre 9,1 mm), biconvexe, de couleur jaune, gravé « T » au –dessus et « 04 » en-dessous sur une face, et lisse sur l’autre face.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement des troubles urinaires du bas appareil (TUBA) en rapport avec l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Voie orale.

Un comprimé par jour.

TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, comprimé à libération prolongée peut être pris indépendamment des repas.

Le comprimé doit être avalé entier sans être croqué ou mâché afin de ne pas interférer avec la libération prolongée du principe actif.

Aucun ajustement de dose n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.

Aucun ajustement de dose n’est nécessaire chez les patients avec une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique 4.3).

Population pédiatrique

Il n’y a pas d’indication pertinente pour l’utilisation de TAMSULOSINE ARROW LP chez les enfants.

L’efficacité et la sécurité d’emploi de la tamsulosine ne sont pas établies chez les enfants de moins de 18 ans.

Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité au chlorhydrate de tamsulosine, incluant antécédents d’angio-oedème avec la tamsulosine, ou à l'un des excipients ;

· Antécédents d'hypotension orthostatique ;

· Insuffisance hépatique sévère.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Comme tous les antagonistes des récepteurs alpha-1-adrénergiques, l'utilisation de la tamsulosine peut entraîner une baisse de la tension artérielle qui, dans de rares cas, peut conduire à une syncope. En cas de symptômes prémonitoires d'hypotension orthostatique (sensations vertigineuses, faiblesse), le malade devra être mis en position assise ou allongée jusqu'à leur disparition complète.

Avant d'instaurer un traitement par le chlorhydrate de tamsulosine, les patients devront être examinés afin de pouvoir exclure les autres causes pouvant provoquer des symptômes similaires à ceux provoqués par l'hypertrophie bénigne de la prostate.

La prostate devra ainsi être examinée par voie rectale, et si cela est nécessaire un comptage des antigènes spécifiques de la prostate (Prostate Specific Antigen) devra être effectué, avant d'instaurer le traitement puis à intervalles réguliers.

La prudence s'impose lors de l'administration de tamsulosine chez les insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), en l'absence d'étude clinique chez ces patients.

Le « syndrome de l’iris flasque per-opératoire » (SIFP, une variante du syndrome de pupille étroite) a été observé au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte ou du glaucome chez certains patients traités ou précédemment traité par le chlorhydrate de tamsulosine. L’SIFP peut entraîner une augmentation des complications oculaires pendant et après l’intervention.

Interrompre le chlorhydrate de tamsulosine 1 à 2 semaines avant une intervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome peut être considéré utile mais le bénéfice de l'interruption du traitement n’a pas été établi. Le SIFP a également été rapporté chez des patients qui avaient interrompu la tamsulosine pendant une plus longue période avant la chirurgie de la cataracte.

L’initiation d’un traitement par le chlorhydrate de tamsulosine chez les patients pour qui une intervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome est programmée n’est pas recommandée. Au cours de la consultation préopératoire, les chirurgiens et leurs équipes d’ophtalmologie doivent vérifier si les patients qui vont être opérés de la cataracte ou d’un glaucome sont ou ont été traités par tamsulosine afin de s’assurer que des mesures appropriées seront mises en place pour prendre en charge la survenue d’un SIFP au cours de l’intervention chirurgicale.

Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pas être associé à des inhibiteurs puissants du CYP3A4 chez des métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.

Il convient d’être prudent en cas d’administration de chlorhydrate de tamsulosine en association avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 (voir rubrique 4.5).

Il est possible qu’un reste de comprimé soit observé dans les selles.

TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, comprimé à libération prolongée contient du lactose monohydraté.

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladie héréditaire rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Des études d’interactions ont été menées uniquement chez les adultes.

Aucune interaction n’a été observée lors de l’administration concomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec de l’aténolol, de l’énalapril, ou de la théophylline.

La prise concomitante de cimétidine augmente les concentrations plasmatiques de la tamsulosine, alors que l’administration concomitante de furosémide les diminue. Toutefois, dans la mesure où la concentration plasmatique de tamsulosine reste dans les valeurs normales, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie.

Lors des tests in vitro, ni le diazépam, ou le propranolol, le trichlorméthiazide, le chlormadinone, l’amitriptyline, le diclofénac, le glibenclamide, la simvastatine ou la warfarine, ne modifient la fraction libre du chlorhydrate de tamsulosine dans le plasma humain. De même, la tamsulosine ne modifie pas la fraction libre du diazepam, du propranolol, du trichlormethiazide et de la chlormadinone. Cependant le diclofénac et la warfarine peuvent augmenter le taux d’élimination de la tamsulosine.

L’administration concomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec des inhibiteurs forts du CYP3A4 peut conduire à une augmentation de l’exposition au chlorhydrate de tamsulosine. L’administration concomitante avec le kétoconazole (connu comme un inhibiteur puissant du CYP3A4) a entrainé une augmentation de l’ASC et du Cmax du chlorhydrate de tamsulosine d’un facteur de 2,8 et 2,2, respectivement.

Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pas être administré de façon concomitante avec un inhibiteur puissant de CYP3A4 chez les patients métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.

Le chlorhydrate du tamsulosine doit être utilisé avec précaution en association avec des inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A4.

L’administration concomitante de chlorhydrate de tamsulosine avec de la paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, a entrainé une augmentation de la Cmax et de l’ASC du chlorhydrate de tamsulosine d’un facteur 1,3 et 1,6 respectivement, mais ces augmentations ne sont pas considérées comme étant cliniquement significatives.

L’administration concomitante avec d’autres antagonistes des récepteurs alpha-1-adrénergiques pourrait entrainer des effets hypotenseurs.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Le chlorhydrate du tamsulosine n’est pas indiquée chez la femme.

Des troubles de l’éjaculation ont été observés dans des études cliniques à court et long terme avec la tamsulosine. Des troubles de l’éjaculation, une éjaculation rétrograde et une absence d’éjaculat ont été rapportés après commercialisation.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Aucune étude sur les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée. Cependant, les patients doivent être conscients du fait que des vertiges peuvent survenir.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Système d’organes selon la classification MedDRA

Fréquents

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquents

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rares

(≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rares

(< 1/10 000)

De fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Troubles du système nerveux

Etourdissements (1,3 %)

Céphalées

Syncope

Troubles oculaires

Vison floue*,

Troubles de la vision*

Troubles cardiaques

Palpitations

Troubles vasculaires

Hypotension orthostatique

Troubles respiratoires thoraciques et médiastinales

Rhinites

Epistaxis*

Troubles gastro-intestinaux

Constipation, diarrhée, nausées, vomissements

Sécheresse buccale*

Affections de la peau et du tissu cutané

Eruption, prurit,

urticaire

Angioedème

Syndrome de Stevens-Johnson,

Erythème polymorphe*,

Dermatite exfoliative*

Affections des organes de reproduction et du sein

Troubles de l’éjaculation incluant éjaculation rétrograde absence d’éjaculation

Priapisme

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

* expérience après commercialisation.

Au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte ou du glaucome, des cas de pupille étroite, connue sous le nom de syndrome de l’iris flasque peropératoire (SIFP), ont été associés au traitement par la tamsulosine pendant la surveillance post-commercialisation (voir également rubrique 4.4).

Expérience après commercialisation :

En plus des événements indésirables mentionnés ci-dessus, une fibrillation auriculaire, une arythmie, une tachycardie et une dyspnée ont été rapportées lors de l'utilisation de la tamsulosine. Ces évènements étant rapportés de façon spontanée après la commercialisation au niveau mondial, leur fréquence et le rôle de la tamsulosine dans leur survenue ne peuvent être déterminés.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes :

Un surdosage avec du chlorhydrate de tamsulosine peut potentiellement entrainer des effets hypotenseurs graves. Ces effets hypotenseurs graves ont été observés à différents niveaux de surdosage.

Traitement :

En cas d'hypotension artérielle brutale survenant après un surdosage, il convient de prendre des mesures adéquates sur le plan cardiovasculaire. La tension artérielle peut être restaurée et la fréquence cardiaque être normalisée en allongeant le patient. Si ceci n’est pas efficace, des produits augmentant la volémie et, si nécessaire, des vasopresseurs pourraient être utilisés. Une surveillance de la fonction rénale doit être mise en place et des mesures générales de soutien devront être appliquées. Il semble inutile, par contre, de procéder à la mise sous dialyse, compte-tenu de la liaison pratiquement totale de la tamsulosine aux protéines plasmatiques.

Des vomissements provoqués peuvent être nécessaires afin d'empêcher l'absorption. En cas d’ingestion de grandes quantités du médicament, un lavage gastrique peut être réalisé et du charbon activé ainsi qu’un laxatif osmotique, tel que du sulfate de sodium, peut être administré.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : alpha-bloquants - médicaments utilisés dans l'hypertrophie bénigne de la prostate : G04CA02.

Médicament uniquement utilisé dans le traitement des affections prostatiques.

Mécanisme d’action

La tamsulosine se lie de façon sélective et compétitive aux récepteurs alpha-1A-adrénergiques post-synaptiques, en particulier aux sous-types alpha-1A et alpha-1D, relâchant ainsi le muscle lisse de la prostate et de l’urètre.

Effets pharmacodynamiques

La tamsulosine augmente le débit urinaire maximum en relâchant le muscle lisse prostatique et urétral, diminuant ainsi l'obstruction.

Il en résulte ainsi une amélioration des symptômes de la miction dans lesquels l'instabilité de la vessie joue un rôle important.

L'effet du produit sur les symptômes de stockage et de la miction est également maintenu au cours d'un traitement au long cours, en conséquence de quoi, la nécessité d'un traitement chirurgical ou de cathétérisme est significativement retardée.

Les antagonistes des récepteurs alpha-1A adrénergiques sont susceptibles de diminuer la tension artérielle en diminuant les résistances périphériques. Aucune baisse de la tension artérielle cliniquement significative n’a été observée au cours des études menées avec la tamsulosine.

Population pédiatrique

Une étude en double aveugle, randomisée, de recherche de doses et contrôlée par placebo, a été réalisée chez des enfants porteurs d’une vessie neurologique. Un total de 161 enfants (de 2 à 16 ans) a été randomisé et traité avec l’une des 3 posologies de tamsulosine (faible [0,001 à 0,002 mg / kg], moyenne [0,002 à 0,004 mg / kg], et forte [0,004 à 0,008 mg / kg]), soit par un placebo. Le critère principal était le nombre de patients qui ont eu une diminution de leur « pression détrusorienne de fuite » à une valeur de <40 cm d’eau, lors de deux évaluations effectuées le même jour.

Les critères secondaires étaient : la valeur et le pourcentage de la variation de la pression détrusorienne de fuite par rapport au début du traitement, l’amélioration ou la stabilisation de l’hydronéphrose et de l’hydro-uretère, la variation du volume urinaire mesuré par cathétérisme et le nombre de fois où les protections étaient humides au moment des cathétérismes, comme rapporté par le calendrier colligeant les cathétérismes. Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée entre le groupe placebo et l'un des 3 groupes de posologie de tamsulosine, que ce soit pour le critère principal ou pour les critères secondaires. Aucune réponse n’a été observée quelle que soit la posologie utilisée.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

La tamsulosine est administrée sous forme de comprimés à libération prolongée de type gel matriciel. Cette forme permet une libération prolongée de la tamsulosine et une exposition suffisante sur 24h avec de légères fluctuations.

Le chlorhydrate de tamsulosine administré sous forme de comprimés à libération prolongée, est absorbé dans l’intestin. On estime qu’à jeun, 57 % environ de la dose administrée est absorbée.

La vitesse et le taux d'absorption du chlorhydrate de tamsulosine administré sous forme de comprimés à libération prolongée ne sont pas affectés par la prise d'un repas pauvre en graisses. Le taux d'absorption est augmenté de 64 % et 149 % (respectivement pour l’ASC et la Cmax) par la prise d'un repas riche en graisses par rapport aux valeurs à jeun.

La pharmacocinétique de la tamsulosine est linéaire.

Après administration d’une dose unique de tamsulosine à jeun, le pic plasmatique de tamsulosine est atteint en moyenne 6 heures après la prise. Après administrations réitérées, à l’état d’équilibre plasmatique qui est atteint le 4ème jour, la concentration plasmatique maximale est atteinte respectivement entre 4 et 6 heures, à jeun ou après un repas. Les concentrations plasmatiques aux pics atteignent 6 ng/ml à la première prise et jusqu’à 11 ng/ml à l’état d’équilibre.

En raison des caractéristiques de libération prolongée de la tamsulosine, à jeun et après un repas, la concentration minimale de tamsulosine dans le plasma s'élève à 40% de la concentration plasmatique maximale.

Il existe une importante variation inter-individuelle des concentrations plasmatiques atteintes que ce soit après prise unique ou prises répétées.

Distribution

Chez l’homme, la liaison de tamsulosine aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 99 %. Le volume de distribution est faible (environ 0,2 l/kg).

Biotransformation

L’effet de premier passage de la tamsulosine est faible, étant métabolisée lentement. La plus grande partie de la tamsulosine est retrouvée sous forme inchangée dans le plasma. La substance est métabolisée au niveau du foie.

Chez le rat, pratiquement aucune induction des enzymes hépatiques microsomales liée à la tamsulosine n’a été observée.

Les résultats in vitro suggèrent que le CYP3A4 et le CYP2D6 sont impliqués dans le métabolisme du chlorhydrate de tamsulosine, avec l’intervention possible mineure d'autres isoenzymes CYP. L'inhibition des enzymes CYP3A4 et CYP2D6 responsables du métabolisme des médicaments pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au chlorhydrate de tamsulosine (voir rubriques 4.4 et 4.5).

Aucun des métabolites obtenus n’est plus actif que la molécule initiale.

Élimination

La tamsulosine et ses métabolites sont principalement éliminés dans les urines. Environ 4 à 6% de la dose administrée sous forme de tamsulosine est excrétée sous forme inchangée.

Après administration d’une dose unique de tamsulosine et à l’équilibre, une demi-vie d’élimination respectivement de 19 heures et 15 heures a été mesurée.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

La toxicité après une dose unique et après des doses réitérées a été étudiée chez les souris, les rats et les chiens. La toxicité sur la reproduction chez les rats, le pouvoir carcinogène chez les souris et les rats et la génotoxicité in vivo et in vitro ont également été étudiés.

Le profil de toxicité courant retrouvé avec d'importantes doses de tamsulosine est équivalent aux effets pharmacologiques associés aux antagonistes alpha-adrénergiques.

Des modifications de l'ECG ont été observées avec des doses très élevées chez les chiens. Cette observation n'est pas considérée comme présentant une signification clinique. La tamsulosine n'a fait la preuve d'aucune propriété génotoxique significative.

Des hyperplasies des glandes mammaires des rats et des souris femelles ont été observées lors de l'exposition à la tamsulosine. Ces observations, qui sont probablement liées à l'hyperprolactinémie et qui ne surviennent qu'à la suite de la prise de doses importantes, sont considérées non pertinentes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Noyau du comprimé :

Cellulose microcristalline (Grade 101 et 102), hydroxypropylcellulose, lactose monohydraté, oxyde de polyéthylène, hypromellose (type 2208), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

Pelliculage :

Hypromellose 2910, macrogol, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, comprimé à libération prolongée est disponible sous plaquette (Aluminium/Aluminium) triple laminée à froid et en flacon (PEHD)rond, blanc, opaque avec un bouchon (polypropylène) opaque blanc contenant un dessicant en gel de silice.

Présentations en plaquette :

20, 30, 50, 90, 100 et 200 comprimés à libération prolongée.

Présentation en flacon :

250 comprimés à libération prolongée.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 185 2 5 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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