Logo du ministère des affaires sociale et de la santé

Base de données publique
des médicaments

Visiter [medicaments.gouv.fr] Visiter [medicaments.gouv.fr]

Sommaire

Onglet fiche informationOnglet résumé des caractéristiques du produitOnglet notice patient
 

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA 5000 UI, poudre et solvant pour solution injectable - Résumé des caractéristiques du produit

Imprimer le document

ANSM - Mis à jour le : 14/03/2024

Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA 5000 UI, poudre et solvant pour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chaque flacon contient :

5000 UI de gonadotrophine chorionique humaine, produite à partir d’urine humaine.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Poudre et solvant pour solution injectable.

Poudre en flacon : poudre lyophilisée blanche à blanchâtre.

Solvant en seringue préremplie (0,9% de chlorure de sodium) : solution claire et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Chez les femmes anovulatoires ou oligo-ovulatoires pour déclencher l’ovulation et la lutéinisation après stimulation de la croissance folliculaire.

Pour les programmes d’assistance médicale à la procréation tels que la fécondation in vitro (FIV) : déclenchement de la maturation folliculaire finale et de la lutéinisation après stimulation de la croissance folliculaire.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Le traitement doit être effectué sous la surveillance d’un médecin ayant l’expérience du traitement des problèmes de fertilité.

Posologie

· Femmes anovulatoires ou oligo-ovulatoires : un flacon (5000 UI) ou deux flacons (10000 UI) de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSAsont administrés 24 à 48 heures après obtention d’une croissance folliculaire adéquate. Il est recommandé à la patiente d’avoir un rapport sexuel le jour même et le jour suivant l’injection de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA.

· Assistance médicale à la procréation (FIV) : un flacon (5000 UI) ou deux flacons (10000 UI) de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA sont administrés 24 à 48 heures après la dernière injection d’hormone FSH ou hMG, c’est à dire lorsqu’une croissance folliculaire adéquate est obtenue.

Population pédiatrique

Il n’existe pas d’utilisation justifiée de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA dans la population pédiatrique.

Mode d’administration

Après reconstitution de la poudre avec le solvant, la solution finale doit immédiatement être administrée par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Toute solution non utilisée doit être jetée.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 (voir rubrique 4.4).

· Endocrinopathies non gonadiques non contrôlées (par exemple : troubles de la thyroïde, des surrénales ou de l’hypophyse).

· Carcinomes ovariens, utérins ou mammaires.

· Saignements gynécologiques d’étiologie indéterminée (non menstruels).

· GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA est contre-indiqué lorsqu’une réponse efficace ne pourra pas être obtenue telle qu’une insuffisance ovarienne primaire.

· Malformations des organes génitaux incompatibles avec une grossesse.

· Fibrome utérin incompatible avec une grossesse.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Interférence avec les analyses sérologiques ou d’urine

Jusqu’à 10 jours après l’administration, GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA peut interférer avec le dosage immunologique de l’hCG sérique ou urinaire, conduisant potentiellement à des résultats faux-positifs au test de grossesse.

Réactions d’hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité, générales et locales, des réactions anaphylactiques, et des angioœdèmes ont été signalés. Si une réaction d’hypersensibilité est suspectée, arrêter la prise de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA et évaluer les autres causes potentielles de la réaction (voir rubrique 4.3).

Grossesse extra-utérine

Les femmes infertiles recourant à l’assistance médicale à la procréation (AMP) présentent une incidence accrue de grossesse extra-utérine. Il est donc important de confirmer par une échographie précoce que la grossesse est intra-utérine. Avant de traiter des patientes pour un défaut de stimulation endogène des gonades, un examen doit être réalisé pour exclure des anomalies anatomiques des organes génitaux ou des endocrinopathies non gonadiques (ex. troubles thyroïdiens ou surrénaliens, diabète). L'insuffisance ovarienne primaire doit être exclue par la détermination des taux de gonadotrophine.

Grossesse et naissances multiples et fausse-couche

Lors de grossesses survenant après induction de l’ovulation avec des préparations de gonadotrophines, il existe un risque accru d’avortement et de grossesses multiples. Les grossesses multiples, surtout d’ordre élevé, comportent un risque accru pour la mère et les enfants lors de l’accouchement. Les parents doivent être informés des risques potentiels de grossesses multiples avant de commencer le traitement.

Malformations congénitales

L’incidence des malformations congénitales suite à l’assistance médicale à la procréation (AMP) peut être légèrement plus élevée que suite à une conception naturelle. Cela serait dû à des facteurs contribuant à l'infertilité (ex. âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à l’incidence accrue des grossesses multiples.

Complications vasculaires

Des accidents thromboemboliques, à la fois en association et séparément du syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO), ont été rapportés à la suite de traitements par gonadotrophines, y compris GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Les thromboses intravasculaires, qui peuvent provenir des réseaux veineux ou artériels, peuvent entraîner une diminution du flux sanguin vers les organes vitaux ou les extrémités. Les femmes présentant des facteurs de risque de thrombose généralement reconnus, tels que des antécédents personnels ou familiaux, une obésité sévère ou une thrombophilie, peuvent présenter un risque accru d'accidents thromboemboliques veineux ou artériels, pendant ou après un traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d’un traitement par FIV doivent être évalués au regard des risques. Il est à noter cependant que la grossesse elle-même est associée à un risque accru d’accidents thromboemboliques.

Tumeurs bénignes ou malignes

Des tumeurs ovariennes et autres tumeurs de l'appareil reproducteur, bénignes et malignes, ont été rapportées chez des femmes ayant subi plusieurs traitements médicamenteux pour le traitement de l'infertilité. L'effet des gonadotrophines sur le développement de tumeurs bénignes et malignes chez les femmes infertiles n'a pas encore été établi.

Examens médicaux

Jusqu’à 10 jours après l’administration de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA, un test de grossesse peut donner un résultat faux-positif.

Syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO)

Le SHO est un cas médical différent de l'hypertrophie ovarienne non compliquée. Les signes cliniques et les symptômes du SHO léger et modéré sont des douleurs abdominales, nausées, diarrhée, une hypertrophie légère à modérée des ovaires et des kystes ovariens. Le SHO sévère peut mettre la vie en danger. Les signes cliniques et les symptômes d'un SHO sévère sont des kystes ovariens volumineux, des douleurs abdominales aiguës, une ascite, un épanchement pleural, un hydrothorax, une dyspnée, une oligurie, des anomalies hématologiques et une prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHO. Des anomalies transitoires des tests de la fonction hépatique suggérant un dysfonctionnement hépatique avec ou sans modifications morphologiques sur biopsie hépatique ont également été rapportées en association avec le SHO.

Le SHO peut être causé par l'administration de gonadotrophine chorionique humaine (hCG) et par la grossesse (hCG endogène). Un SHO précoce survient généralement dans les 10 jours suivant l'administration d'hCG et peut être associé à une réponse ovarienne excessive à la stimulation des gonadotrophines. Un SHO tardif survient plus de 10 jours après l'administration d'hCG, en raison des changements hormonaux pendant la grossesse. En raison du risque de développer un SHO, les patientes doivent être surveillées pendant au moins deux semaines après l'administration d'hCG.

Les femmes présentant des facteurs de risque connus de réponse ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au développement d'un SHO pendant ou après le traitement par GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Pour les femmes ayant leur premier cycle de stimulation ovarienne, pour qui les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, une surveillance étroite des signes et symptômes précoces du SHO est recommandée.

Pour réduire le risque de SHO, des évaluations échographiques du développement folliculaire doivent être effectuées avant le traitement et à intervalles réguliers pendant le traitement. La détermination concomitante des taux sériques d'estradiol peut également être utile. Avec les techniques d’assistance médicale à la procréation, il existe un risque d’hyperstimulation ovarienne avec 18 follicules ou plus de diamètre supérieur ou égal à 11 mm. Lorsqu'il existe 30 follicules ou plus au total, il est conseillé de suspendre l'administration d'hCG.

Le respect de la dose et du schéma thérapeutique recommandés de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA ainsi qu’une surveillance attentive de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de survenue SHO. Si le SHO se développe, une prise en charge standard et appropriée doit être mise en œuvre et suivie.

Torsion ovarienne

Une torsion ovarienne a été rapportée après un traitement par gonadotrophines, y compris GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Une torsion ovarienne peut être liée à d'autres évènements, tels que SHO, grossesse, chirurgie abdominale antérieure, antécédents de torsion ovarienne et kystes ovariens antérieurs ou actuels. Les dommages sur l'ovaire dus à un apport sanguin réduit peuvent être réduits par un diagnostic précoce et une détorsion immédiate.

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Autres informations

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par solution reconstituée, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée avec GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Cependant, aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'a été rapportée.

L'hCG peut réagir de manière croisée lors de dosage radio-immunologique des gonadotrophines, en particulier de l'hormone lutéinisante. Les médecins doivent informer le laboratoire si des taux de gonadotrophine sont demandés à des patients sous hCG.

Jusqu'à 10 jours après l'administration de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA, un test de grossesse peut donner un résultat faux-positif.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n'existe aucune indication pour l'utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA pendant la grossesse. Il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Le risque potentiel en clinique n’est pas connu.

Allaitement

L’utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA pendant l’allaitement n’est pas indiquée. Il n’existe aucune donnée sur l’excrétion de la gonadotrophine chorionique humaine dans le lait.

Fertilité

L’utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA est indiquée en cas d’infertilité (voir rubrique 4.1).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA peut provoquer des réactions au site d'injection qui sont généralement légères et transitoires. L'effet indésirable le plus grave est le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) qui, dans la plupart des cas, peut être correctement pris en charge s'il est diagnostiqué et traité rapidement (voir rubrique 4.4).

Les effets indésirables sont listés ci-dessous selon la convention de fréquence MedDRA et la base de données des classes de systèmes d'organes.

Parmi chaque classe de système d'organe, les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence, les effets les plus fréquents en premier, la convention étant la suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à ≤1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à ≤ 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à ≤ 1/1 000); très rare (≤ 1/10 000), inconnu (ne peut pas être estimé sur la base des données disponibles).

Affections du système immunitaire

Fréquent : réaction locale d’hypersensibilité

Rare : éruption cutanée généralisée ou fièvre, réaction d'hypersensibilité générale, réaction anaphylactique

Affections gastro-intestinales

Fréquent : douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée

Peu fréquent : ascites

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent : ecchymose, douleur, rougeur, gonflement et démangeaisons au site d'injection, œdème

Peu fréquent : fatigue

Affections du système nerveux

Fréquent : céphalées

Affections psychiatriques

Fréquent : changements d’humeur

Peu fréquent : agitation

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent : SHO léger ou modéré, seins douloureux, kystes ovariens

Peu fréquent : SHO sévère

Rare : rupture de kyste ovarien

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : épanchement pleural associé à un SHO sévère

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : angioœdème

Investigations

Peu fréquent : prise de poids associée à un SHO sévère

Affections vasculaires

Rare : thromboembolie associée à un SHO

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

La toxicité de l'hormone gonadotrophine chorionique humaine est très faible. Cependant, une dose trop élevée peut entraîner une hyperstimulation des ovaires (voir SHO, rubrique 4.4).

Conduite à tenir

En cas de surdosage, les femmes doivent être évaluées par un clinicien pour des symptômes évocateurs de SHO (voir rubrique 4.4). Les femmes présentant un SHO léger ou modéré peuvent faire l’objet d’une surveillance de leur consommation et excrétion de liquide. Une paracentèse du liquide ascitique peut être nécessaire. Les femmes souffrant de SHO sévère doivent également faire l'objet d'une surveillance de leur consommation et excrétion de liquide, de plus une thromboprophylaxie avec héparine de bas poids moléculaire (HBPM) doit être envisagée. L'hématocrite est un guide utile du degré d'épuisement du volume intravasculaire. Les paramètres vitaux doivent être surveillés et l'hospitalisation doit être envisagée pour les femmes incapables de maîtriser la douleur de manière satisfaisante ou de maintenir un apport hydrique adéquat en raison de nausées ou souffrant d'un SHO critique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale, gonadotropines, code ATC : G03GA01.

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA est une préparation de gonadotrophine chorionique humaine obtenue à partir de l'urine de femmes enceintes.

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA stimule la stéroïdogenèse dans les gonades, un effet biologique similaire à celui de la LH (hormone lutéinisante). GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA favorise la production d'œstrogènes et de progestérone après l'ovulation.

Lors d’un essai clinique comparatif, impliquant 147 femmes infertiles, âgées de 18 à 39 ans dont l'IMC était compris entre 18 et 30 kg/m2, FSH basale <10 mUI/mL, cycles menstruels réguliers et présence des deux ovaires, subissant une stimulation ovarienne contrôlée par un protocole standard long avec des agonistes de GnRH, l'administration d'une dose de 10000 UI de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA a été aussi efficace que 250 µg d'hCG recombinante pour induire la maturation folliculaire finale et la lutéinisation précoce. Le nombre d'ovocytes prélevés n'était pas inférieur lorsque l’HP-hCG était utilisée par rapport à la r-hCG: le nombre moyen était de 13,3 (6,8) dans le groupe HP-hCG et 12,5 (5,8) dans le groupe r-hCG (p = 0,49) avec un IC à 95% (−1,34, 2,77).

L’hCG est d'origine humaine, par conséquent aucune formation d'anticorps n'est attendue.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

La pharmacocinétique de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA après administration sous-cutanée montre une grande variabilité inter-individuelle. Après une seule injection sous-cutanée de 10000 UI, le taux sérique maximal d'hCG est atteint environ 16 heures après l'injection. Les concentrations plasmatiques maximales d’hCG (Cmax) ont atteint 338 ± 100 UI/L avec une AUC0-t de 22989 ± 4802 UIxh/L. Après cela, le taux plasmatique diminue d'une demi-vie d'environ 37 heures. L'excrétion de l'hCG après administration, est principalement rénale.

Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée chez des patientes présentant une insuffisance hépatique ou rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Aucune étude préclinique n'a été réalisée avec GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA.

Il n'existe pas de données précliniques pertinentes pour le prescripteur autres que celles déjà incluses dans d'autres rubriques du RCP.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Poudre : lactose monohydraté

Solvant : chlorure de sodium, eau pour préparation injectable

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments. Ceci est particulièrement important pour les médicaments qui stimulent l'ovulation (par exemple hMG) ou contiennent de la cortisone, en particulier des doses élevées.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans

Après reconstitution, le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Conserver le flacon et le solvant en seringue préremplie dans leurs emballages d'origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

1 boite contient :

Un flacon de poudre (verre de type I), scellé avec un bouchon en caoutchouc et maintenu en place avec un capuchon amovible. 1 mL de solvant dans une seringue préremplie (verre de type I), 1 aiguille longue pour la reconstitution et pour l'injection intramusculaire et 1 aiguille courte pour l'injection sous-cutanée.

Le conditionnement multiple contient 10 boîtes de 1 flacon + 1 seringue préremplie de solvant, comme décrit ci-dessus.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

La solution doit être préparée juste avant l'injection.

Chaque flacon est à usage unique. Le médicament doit être reconstitué dans des conditions aseptiques.

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA ne doit être reconstitué qu'avec le solvant fourni dans l'emballage.

Utilisez une surface propre et lavez-vous les mains avant de reconstituer la solution.

Disposez tous les éléments suivants sur une surface propre :

· deux compresses imbibées d’alcool (non fournis)

· un flacon contenant la poudre de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA

· une seringue préremplie de solvant

· une longue aiguille pour la reconstitution et pour l’injection intramusculaire

· une aiguille courte pour l’injection sous-cutanée

Reconstitution de la solution injectable

Préparez la solution injectable :

Décapuchonnez uniquement la seringue préremplie, introduisez l'aiguille de reconstitution (aiguille longue) dans la seringue et vérifiez que l'aiguille est bien positionnée afin d’éviter les fuites de solution.

En cas de fuite de solution, essayez de mieux fixer l'aiguille avec une légère rotation.

1. Retirez la capsule plastique colorée du flacon contenant la poudre de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA et désinfectez la surface du bouchon en caoutchouc avec une compresse imbibée d'alcool.

2. Prenez la seringue et injectez lentement le solvant dans le flacon de poudre à travers le bouchon en caoutchouc.

3. NE PAS AGITER, faites rouler doucement le flacon entre vos mains jusqu'à dissolution complète de la poudre, en prenant soin d'éviter la formation de mousse.

4. Une fois la poudre dissoute (ce qui, en général, se produit immédiatement), aspirez doucement la solution dans la seringue.

· L'aiguille toujours insérée, retournez le flacon.

· Assurez-vous que la pointe de l'aiguille se trouve sous le niveau du liquide.

· Tirez doucement sur le piston pour aspirer toute la solution dans la seringue.

· Vérifiez que la solution reconstituée est limpide et incolore.

Préparation de doses plus élevées

· Une dose plus élevée de 10000 UI peut être obtenue en utilisant deux flacons de poudre. A la fin de l'étape 4 ci-dessus, aspirez le contenu reconstitué du premier flacon dans la seringue et injectez lentement dans un deuxième flacon de poudre. Répétez les étapes 2 à 4 pour le deuxième flacon.

· Si plusieurs flacons de poudre sont utilisés, la quantité de gonadotrophine chorionique humaine contenue dans 1 mL de solution reconstituée sera la suivante :


GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA 5000 UI, poudre et solvant pour solution injectable

Nombre de flacons utilisés

Quantité totale de gonadotrophine chorionique humaine dans 1 mL de solution

1

5000 IU

2

10000 IU

La solution doit être limpide et incolore.

Jetez tous les articles usagés.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (une fois l'injection terminée, toutes les aiguilles et les seringues vides doivent être jetées dans un récipient approprié).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

IBSA PHARMA SAS

PARC DE SOPHIA ANTIPOLIS

LES TROIS MOULINS, 280, RUE DE GOA

06600 ANTIBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 293 9 2 : 1 boîte contenant : 1 flacon (verre) de poudre + 1 mL de solvant en seringue préremplie (verre) + 1 aiguille longue pour la reconstitution et l'injection intramusculaire + 1 aiguille courte pour l'injection sous-cutanée.

· 34009 550 818 0 7 : Conditionnement multiple de 10 boîtes, contenant chacune : 1 flacon (verre) de poudre + 1 mL de solvant en seringue préremplie (verre) + 1 aiguille longue pour la reconstitution et l'injection intramusculaire + 1 aiguille courte pour l'injection sous-cutanée.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

Médicament à prescription réservée aux spécialistes en gynécologie et/ou gynécologie-obstétrique et/ou endocrinologie et métabolisme.


Retour en haut de la page Retour en haut de la page

 
Plan du site |  Accessibilité |  Contact |  Téléchargement |  Declaration de confidentialité |  Service-Public.fr |  Legifrance |  Gouvernement.fr