CEFAZOLINE VIATRIS 2 g, poudre pour solution injectable (IM-IV) - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 19/08/2024
CEFAZOLINE VIATRIS 2 g, poudre pour solution injectable (IM-IV)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Céfazoline sodique
Quantité correspondant à céfazoline base.................................................................................... 2 g
Pour un flacon de poudre.
Poudre pour solution injectable.
4.1. Indications thérapeutiques
· Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles, notamment dans leurs manifestations :
o bronchopulmonaires,
o ORL et stomatologiques,
o septicémiques,
o endocarditiques,
o génitales et urinaires,
o cutanées,
o séreuses,
o osseuses et articulaires.
En raison de la faible diffusion de la céfazoline dans le liquide céphalo-rachidien, cet antibiotique n'est pas indiqué dans le traitement des méningites même à germes sensibles.
· Prophylaxie des infections post-opératoires en :
o neurochirurgie (crâniotomie, dérivation du LCR),
o chirurgie cardiaque,
o chirurgie thoracique non cardiaque,
o chirurgie vasculaire,
o chirurgie gastro-duodénale,
o chirurgie biliaire,
o césarienne,
o hystérectomie par voie abdominale et vaginale,
o chirurgie de la tête et du cou avec ouverture du tractus oropharyngé,
o chirurgie orthopédique avec pose de matériel.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes : 0,50 g à 1 g toutes les 8 à 12 heures.
Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité de l'infection.
Enfants et nourrissons de plus d'un mois (pour la voie IV) et de plus de 30 mois (pour la voie IM) : 25 à 50 mg/kg et par 24 heures.
Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité de l'infection.
N.B. : la sécurité d'emploi de ce produit chez les prématurés et les nourrissons de moins d'un mois n'ayant pas été établie, il n'est pas recommandé d'utiliser la céfazoline chez ces patients.
Insuffisants rénaux :
En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf. tableau).
POSOLOGIE CHEZ L'INSUFFISANT RENAL
Infection sévère ou très sévère :
Clairance de la créatinine |
Dose de charge |
Dose d'entretien |
50 à 20 ml/mn |
500 mg |
250 mg par jour toutes les 6 h |
20 à 10 ml/mn |
500 mg |
250 mg toutes les 12 h |
10 à 5 ml/mn |
500 mg |
250 mg toutes les 24-36 h |
< 5 ml/mn |
500 mg |
500 mg toutes les 72 heures |
Infection légère ou peu sévère :
Clairance de la créatinine |
Dose de charge |
Dose d'entretien |
50 à 20 ml/mn |
500 mg |
125 à 250 mg toutes les 12 h |
20 à 10 ml/mn |
500 mg |
125 à 250 mg toutes les 24 h |
10 à 5 ml/mn |
500 mg |
75 à 125 mg toutes les 24 h |
< 5 ml/mn |
500 mg |
50 à 75 mg toutes les 72 h |
Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie : l'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
· 2 g IV à l'induction anesthésique
· puis réinjection de 1 g toutes les 4 heures pendant la durée de l'intervention.
En cas d'administration au-delà de la période per-opératoire, une réinjection de 1 g toutes les 8 heures doit être effectuée.
En chirurgie cardiaque avec circulation extra-corporelle (CEC), une injection supplémentaire de 1 g doit être réalisée après branchement de la CEC.
Dans les césariennes, l'injection doit s'effectuer après clampage du cordon.
Mode d’administration
La céfazoline peut s'administrer par voie IM profonde ou IV.
Administration IM : Dissoudre la poudre en la diluant dans 5 ml d'eau pour préparations injectables ou une solution de chlorure de sodium à 0,9 pour cent. Agiter le flacon énergiquement jusqu'à complète dissolution du contenu, la solution reconstituée doit être limpide et exempte de particules visibles. Injecter en IM profonde.
Administration IV (à l'usage exclusif des hôpitaux et collectivités) : la céfazoline peut s'administrer soit en injection directe, soit en perfusion continue ou discontinue.
Reconstituer la poudre en la diluant dans 5 ml d'eau pour préparations injectables ou une solution de chlorure de sodium à 0,9 pour cent, pour obtenir une solution primaire. Vérifier que cette solution reconstituée est limpide et qu’il n’y a pas de particules visibles.
· Perfusion I.V. discontinue :
Diluer la solution primaire de céfazoline dans 50 à 100 ml d'eau pour préparations injectables ou dans l'une des solutions I.V. suivantes :
o solution de chlorure de sodium à 0,9 pour cent;
o solution de Ringer-lactate glucosée à 5 pour cent;
o solution de glucose à 5 ou à 10 pour cent;
o solution de Ringer;
o solution de glucose à 5 pour cent et de chlorure de sodium à 0,9 pour cent (l'emploi d'une solution glucosée à 5 % et chlorurée sodique à 0,45 % ou à 0,2 % est également possible),
o solution de Ringer-lactate;
o solution de sucre inverti à 5 ou 10 %.
· Injection I.V. directe :
Diluer la solution primaire de céfazoline dans 5 à 10 ml d'eau pour préparations injectables et injecter lentement en trois à cinq minutes, soit directement dans la veine, soit dans la tubulure d'une perfusion.
La solution doit être inspectée visuellement avant l’administration à la recherche de particules ou d’une coloration anormale. La solution doit être utilisée uniquement si elle est claire et exempte de particules.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas :
· d'allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
· La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
· La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
· L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
o l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration;
o l'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez le sujet ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines.
En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible.
o Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
· Exceptionnellement, la coagulation sanguine peut être altérée pendant un traitement par céfazoline. Les patients à risque sont ceux qui présentent des facteurs de risque induisant une déficience en vitamine K ou affectant d'autres mécanismes de la coagulation (alimentation parentérale, déficiences nutritionnelles, diminution de la fonction hépatique et rénale, thrombocytopénie). La coagulation peut aussi être altérée en présence de maladies associées (par ex., hémophilie, ulcères gastriques et duodénaux) induisant ou aggravant les hémorragies. Dès lors, les lectures du temps de Quick doivent être surveillées chez les patients qui consultent avec ces maladies. Si elles sont réduites, des suppléments de vitamine K (10 mg/semaine) doivent être administrés.
· Des cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés avec les antibiotiques à large spectre. Ce diagnostic doit être évoqué chez des patients ayant une diarrhée persistante pendant ou après un traitement antibiotique. Les diarrhées sont réversibles à l'arrêt du traitement mais les formes sévères imposent un traitement spécifique.
· Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathies (confusion, troubles de la conscience, épilepsie ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.
Précautions d'emploi
· Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement en cas d'association de la céfazoline avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
· En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf. rubrique 4.2).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Examens paracliniques
· Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfazoline.
· Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche du glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, la céfazoline peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
Le passage dans le lait maternel est faible (< 5 %), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
· Manifestations allergiques : éruptions cutanées, fièvre, choc anaphylactique
· Manifestations digestives : diarrhées, nausées, anorexie, vomissements, candidose buccale.
· Manifestations hématologiques : éosinophilie, leucopénie, thrombocytémie réversible, troubles de la coagulation sanguine, hémorragie (Les patients à risque pour ces effets sont ceux qui présentent un manque de vitamine K ou d'autres facteurs entraînant des troubles de la coagulation sanguine, et les patients atteints de maladies qui induisent ou intensifient les saignements.).
· Manifestations hépatiques : élévation transitoire des transaminases (ASAT, ALAT) et des phosphatases alcalines.
· Néphrotoxicité : des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
· Veinites après injection intraveineuse.
· Douleurs au point d'injection intramusculaire avec induration possible.
· Des cas exceptionnels de colite pseudo-membraneuse ont été rapportés.
· Risque d’encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie ou mouvements anormaux) et particulièrement en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Douleurs, inflammation et phlébite au point d'injection sont les signes d'un surdosage en céfazoline. Des vertiges, paresthésies et céphalées ont été rapportés suite à l'administration de fortes posologies de céphalosporines. Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathies (confusion, troubles de la conscience, épilepsie ou mouvements anormaux) et particulièrement en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
Un surdosage accidentel en céfazoline impose l'arrêt du médicament et un traitement par anticonvulsivant en cas de survenue de crises convulsives.
En cas de surdosage sévère en particulier chez l'insuffisant rénal, l'hémodialyse associée à l'hémoperfusion peuvent être envisagées en dernier recours bien que leur efficacité n'ait pas été prouvée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
(J: Anti-infectieux)
SEUILS DES TESTS DE SENSIBILITE
Les critères d’interprétation des concentrations minimales inhibitrices (CMI) pour les tests de sensibilité ont été établis par le Comité européen des antibiogrammes (EUCAST) pour la céfazoline et sont énumérés ci-dessous :
https://www.ema.europa.eu/documents/other/minimum-inhibitory-concentration-mic-breakpoints_en.xlsx
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
|
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
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|
ESPÈCES SENSIBLES |
|||
|
Aérobies à Gram positif |
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|
Staphylococcus méti-S |
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|
Streptococcus |
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|
Streptococcus pneumoniae |
30 - 70 % |
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|
Aérobies à Gram négatif |
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Branhamella catarrhalis |
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Citrobacter koseri |
0 - 20 % |
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|
Escherichia coli |
20 - 30 % |
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|
Haemophilus influenzae |
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|
Klebsiella |
0 - 30 % |
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Neisseria gonorrhoeae |
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|
Proteus mirabilis |
10 - 20 % |
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|
Anaérobies |
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Clostridium perfringens |
10 - 20 % |
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Fusobacterium |
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|
Peptostreptococcus |
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|
Prevotella |
30 - 70 % |
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Propionibacterium acnes |
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Veillonella |
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ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES |
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(in vitro de sensibilité intermédiaire) |
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Anaérobies |
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Eubacterium |
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ESPÈCES RÉSISTANTES |
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Aérobies à Gram positif |
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Listeria monocytogenes |
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Staphylococcus méti-R * |
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Aérobies à Gram négatif |
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Acinetobacter baumannii |
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Bordetella |
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Campylobacter |
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Citrobacter freundii |
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Enterobacter |
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Legionella |
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Morganella morganii |
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Proteus vulgaris |
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Providencia |
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Pseudomonas |
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Serratia |
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Vibrio |
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Yersinia enterocolitica |
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Anaérobies |
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Bacteroides |
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Clostridium difficile |
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Autres |
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Chlamydia |
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Mycobactéries |
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Mycoplasma |
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Rickettsia |
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* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La céfazoline est utilisable par voie injectable IM ou IV.
L'administration en perfusion I.V. continue (à des volontaires bien portants), d'abord de doses de céfazoline de 3,5 mg/kg pendant une heure (soit environ 250 mg), puis de doses de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes (soit environ 100 mg), a permis d'obtenir des taux sériques équilibrés d'environ 28 µg/ml au cours de la troisième heure.
Concentrations sériques après administrations I.V. d'une dose de 1 g
Concentrations sériques (µg/ml) |
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5 mn |
15 mn |
30 mn |
1 h |
2 h |
4 h |
188,4 |
135,8 |
106,8 |
73,7 |
45,6 |
16,5 |
Concentrations sériques après administrations IM d'une dose de 500 mg et 1 g
Concentrations sériques (µg/ml) |
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1/2 h |
1 h |
2 h |
4 h |
6 h |
8 h |
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500 mg IM |
36,2 |
36,8 |
37,9 |
15,5 |
6,3 |
3,0 |
1 g IM |
60,1 |
63,8 |
54,3 |
29,3 |
13,2 |
7,1 |
La demi-vie d'élimination est d'environ 100 minutes, chez les malades aux fonctions rénales normales.
Les taux thérapeutiques sont atteints dans le liquide pleural, le liquide articulaire et le liquide ascitique.
En l'absence d'obstruction des voies biliaires, les concentrations de céfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile sont élevées et nettement supérieures aux taux sériques.
Par contre lorsqu'il y a obstruction, les concentrations d'antibiotique dans la bile sont considérablement plus basses que les taux sériques.
La céfazoline traverse rapidement la barrière placentaire en direction du sang du cordon et du liquide amniotique. Dans le lait maternel, les taux de céfazoline sont très faibles.
Son taux de fixation protéique est de 85 à 90 pour cent dans les conditions physiologiques. La diffusion de la céfazoline dans le L.C.R. est faible.
La céfazoline n'est pas métabolisée.
Élimination
La céfazoline est éliminée sous forme active, essentiellement par l'urine et, très accessoirement, par la bile.
Après administration IM de 500 mg, on retrouve dans les urines de 6 heures entre 56 et 89 % de la dose administrée ; ces chiffres sont de 80 à presque 100 % au bout de 24 heures.
Après administration de doses de 500 mg et 1 g par voie IM, les chiffres fournis pour la fraction urinaire 0-6 h sont respectivement de 1000/2000 µg/ml et 2000/4000 µg/ml.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le mélange dans le même flacon ou la même seringue avec d'autres médicaments n'est pas recommandé.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 4.2.
3 ans.
Après reconstitution : La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée 48 heures au réfrigérateur (+ 4°C). Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
Après reconstitution / dilution : le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Après ouverture et reconstitution : voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre en flacon (verre de type I ou III) de 20 ml avec bouchon en chlorobutyle garni d’une membrane en polytétrafluoroéthylène (PTFE) et recouvert d’une capsule en aluminium ; boîte de 1, 10 ou 20.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La solution primaire, puis reconstituée ou diluée doit être inspectée visuellement avant l’administration à la recherche de particules ou d’une coloration anormale. La solution doit être utilisée uniquement si elle est claire et exempte de particules.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
1 RUE DE TURIN
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 359 408 1 0 : 1 flacon en verre.
· 34009 334 221 5 8 : 10 flacons en verre.
· 34009 334 222 1 9 : 20 flacons en verre.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
A compléter ultérieurement par le titulaire
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
A compléter ultérieurement par le titulaire
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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