ANSM - Mis à jour le : 19/04/2023
LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion
Linézolide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion ?
3. Comment utiliser LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Autres antibactériens, - code ATC : J01XX08
LINEZOLIDE PANPHARMA est un antibiotique du groupe des oxazolidinones qui agit en stoppant la croissance de certaines bactéries (germes) responsables d'infections. Il est utilisé pour traiter les pneumonies et certaines infections au niveau de la peau ou sous la peau. Votre médecin devra déterminer si LINEZOLIDE PANPHARMA est apte à traiter votre infection.
N’utilisez jamais LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion :
· si vous êtes allergique au linézolide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous prenez ou avez pris au cours des 2 dernières semaines un médicament connu sous le nom d'inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO, par exemple phénelzine, isocarboxazide, sélégiline, moclobémide). Ces médicaments peuvent être utilisés pour traiter la dépression ou la maladie de Parkinson ;
· si vous allaitez. En effet, LINEZOLIDE PANPHARMA passe dans le lait maternel et pourrait avoir un impact sur le bébé ;
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d’utiliser LINEZOLIDE PANPHARMA.
LINEZOLIDE PANPHARMA peut ne pas vous convenir si vous répondez par oui à l'une des questions suivantes. Dans ce cas, informez votre médecin car il devra contrôler votre état de santé général et votre pression artérielle avant et pendant votre traitement, ou pourra décider qu'un autre traitement est plus approprié à votre cas.
Interrogez votre médecin si vous n'êtes pas sûr que l'une de ces catégories s'applique à votre cas.
· Avez-vous une pression artérielle élevée, que vous soyez ou non traité(e) pour cela ?
· Une hyperactivité de la thyroïde a-t-elle été diagnostiquée chez vous ?
· Avez-vous une tumeur des glandes surrénales (phéochromocytome) ou un syndrome carcinoïde (causé par des tumeurs du système hormonal accompagnées de symptômes tels que diarrhée, rougeur de la peau, respiration sifflante) ?
· Souffrez-vous de syndrome maniaco-dépressif, de trouble schizoaffectif, de confusion mentale ou d’autres problèmes mentaux ?
· Avez-vous des antécédents d’hyponatrémie (faibles taux de sodium dans le sang) ou prenez-vous des médicaments qui diminuent les taux de sodium dans le sang par exemple certains diurétiques comme l’hydrochlorothiazide ?
· Prenez-vous des opioïdes ?
L'utilisation de certains médicaments, y compris les antidépresseurs et les opioïdes, en association avec LINEZOLIDE peut entraîner un syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (voir rubrique 2 « Autres médicaments et LINEZOLIDE 2 mg/ml, solution pour perfusion » et rubrique 4).
Avertissements et précautions
Faites attention avec LINEZOLIDE PANPHARMA.
Adressez-vous à votre votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d’utiliser ce médicament si vous :
· êtes âgé(e)
· présentez facilement des bleus et saignez facilement ;
· présentez une anémie (diminution des globules rouges) ;
· êtes sujet(te) aux infections ;
· avez des antécédents de crises d’épilepsie ;
· souffrez de problèmes de foie ou de rein, en particulier si vous êtes sous dialyse ;
· souffrez de diarrhée.
Informez immédiatement votre médecin si vous souffrez de l'une des affections suivantes au cours du traitement :
· problèmes de vision tels que vision floue, modifications de la vision des couleurs, difficultés à voir les détails ou réduction de votre champ visuel ;
· perte de sensibilité au niveau des bras ou des jambes ou sensation de fourmillements ou de picotements au niveau des bras ou des jambes ;
· il est possible que vous développiez de la diarrhée pendant ou après un traitement antibiotique, y compris LINEZOLIDE PANPHARMA. Si ces diarrhées deviennent graves ou persistantes, ou si vous constatez que vos selles contiennent du sang ou du mucus, vous devez arrêter immédiatement de prendre LINEZOLIDE PANPHARMA et consulter votre médecin. Dans ce cas, vous ne devez pas prendre de médicaments qui stoppent ou ralentissent le transit intestinal ;
· nausées ou vomissements à répétition, douleurs abdominales ou respiration rapide.
· sensation de malaise avec faiblesse musculaire, maux de tête, confusion et troubles de la mémoire pouvant indiquer une hyponatrémie (faibles taux de sodium dans le sang).
Autres médicaments et LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion
Il est possible que LINEZOLIDE PANPHARMA interagisse parfois avec certains autres médicaments, provoquant ainsi des effets indésirables tels que modification de la pression artérielle, de la température ou de la fréquence cardiaque.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
Informez votre médecin si vous prenez ou avez pris au cours des 2 dernières semaines les médicaments suivants car LINEZOLIDE PANPHARMA ne doit pas être pris si vous prenez déjà ces médicaments ou les avez pris récemment (voir également la rubrique 2 ci-dessus « N’utilisez jamais LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion ») :
· inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO, par exemple phénelzine, isocarboxazide, sélégiline, moclobémide). Ces médicaments peuvent être utilisés pour traiter la dépression ou la maladie de Parkinson.
Informez également votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants.
Votre médecin pourra toujours décider de vous administrer LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion, mais il devra contrôler votre état de santé général et votre pression artérielle avant et pendant votre traitement. Dans d'autres cas, votre médecin pourra décider qu'un autre traitement convient mieux à votre cas.
· décongestionnant, médicaments sans ordonnance contre le rhume ou la grippe contenant de la pseudoéphédrine ou de la phénylpropanolamine ;
· certains médicaments utilisés pour traiter l'asthme, tels que salbutamol, terbutaline, fénotérol ;
· certains antidépresseurs appelés tricycliques ou ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) : il existe de nombreux produits de ce type, notamment amitriptyline, citalopram , clomipramine, dosulépine, doxépine, fluoxétine, fluvoxamine, imipramine, lofépramine, paroxétine, sertraline ; ou médicaments utilisés pour traiter la dépendance aux opioïdes, tels que buprénorphine. Ces médicaments peuvent interagir avec LINEZOLIDE PANPHARMA 2mg/ml et vous pouvez présenter des symptômes tels que des contractions rythmiques involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l'œil, une agitation, des hallucinations, un coma, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température corporelle supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous ressentez ces symptômes ;
· médicaments utilisés pour traiter la migraine, tels que sumatriptan et zolmitriptan ;
· médicaments utilisés pour traiter les réactions allergiques soudaines et sévères, tels que l'adrénaline (épinéphrine) ;
· médicaments qui augmentent votre pression artérielle, tels que noradrénaline (norépinéphrine), dopamine et dobutamine ;
· médicaments utilisés pour traiter les douleurs modérées à sévères, tels que la péthidine ;
· médicaments utilisés pour traiter les troubles de l’anxiété, tels que la buspirone ;
· médicaments qui stoppent la coagulation sanguine, tels que la warfarine ;
· un antibiotique du nom de rifampicine.
LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion avec des aliments, boissons et de l’alcool
· vous pouvez utiliser LINEZOLIDE PANPHARMA avant, pendant ou après un repas ;
· évitez de manger de grandes quantités de fromages affinés, d'extraits de levure ou d'extraits de soja, par ex. sauce de soja, et de boire de l'alcool, en particulier de la bière pression et du vin. LINEZOLIDE PANPHARMA peut en effet réagir avec une substance appelée tyramine, naturellement présente dans certains aliments. Cette interaction pourrait provoquer une augmentation de votre pression sanguine ;
· si vous souffrez de maux de tête pulsatiles après avoir mangé ou bu, informez immédiatement votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère.
Grossesse, allaitement et fertilité
L’effet de LINEZOLIDE PANPHARMA chez la femme enceinte est inconnu. Il ne doit donc pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si cela est conseillé par votre médecin.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par LINEZOLIDE PANPHARMA, car il passe dans le lait maternel et pourrait avoir des effets chez votre bébé.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
LINEZOLIDE PANPHARMA peut provoquer des étourdissements ou des troubles de la vision. Dans ce cas, ne conduisez pas de véhicule et n'utilisez pas de machine. Souvenez-vous que si vous ne vous sentez pas bien, votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être affectée.
LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion contient du :
Glucose
Chaque ml de LINEZOLIDE PANPHARMA contient 45,7 mg de glucose (13,7 g de glucose par poche de 300 ml). Informez votre médecin ou votre infirmier/ère si vous êtes diabétique.
Sodium
Chaque ml de LINEZOLIDE PANPHARMA contient 0.38 mg de sodium, 114 mg de sodium (composant principal du sel de table) par poche de 300 ml. Cela équivaut à 5.7 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé pour un adulte. Informez votre médecin ou votre infirmière si vous suivez un régime sans sel.
Adultes
Ce médicament vous sera administré par un goutte-à-goutte (par perfusion dans une veine) par un médecin ou un professionnel de santé. La dose recommandée pour les adultes (de 18 ans et plus) est de 300 ml (600 mg de linézolide) deux fois par jour, administré directement dans le courant circulatoire (par voie intraveineuse) par un goutte-à-goutte sur une période de 30 à 120 minutes.
Si vous êtes sous dialyse rénale, LINEZOLIDE PANPHARMA doit être utilisé après la dialyse.
Un cycle de traitement dure habituellement 10 à 14 jours mais peut durer jusqu'à 28 jours. La sécurité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies pour des périodes de traitement supérieures à 28 jours. Votre médecin déterminera la durée de votre traitement.
Au cours du traitement par LINEZOLIDE PANPHARMA, votre médecin devra : pratiquer régulièrement des tests sanguins afin de surveiller votre numération globulaire ;
Votre médecin devra surveiller votre vue si vous prenez LINEZOLIDE PANPHARMA pendant plus de 28 jours.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
LINEZOLIDE PANPHARMA n'est normalement pas utilisé pour traiter les enfants et les adolescents (de moins de 18 ans).
Si vous avez utilisé plus de LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion que vous n’auriez dû
Si vous pensez que vous avez pu recevoir trop de LINEZOLIDE PANPHARMA, informez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
Si vous oubliez d’utiliser LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion
Etant donné que ce médicament vous sera administré sous surveillance étroite, il est très peu probable que vous oubliez de prendre une dose. Si vous pensez que vous avez oublié de prendre une dose, informez immédiatement votre médecin ou votre infirmière.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Prévenez immédiatement votre médecin, infirmier/ère ou pharmacien si vous remarquez l'un de ces effets indésirables au cours de votre traitement par LINEZOLIDE PANPHARMA :
Les effets indésirables graves de LINEZOLIDE PANPHARMA (avec la fréquence indiquée entre parenthèses) sont les suivants :
· problèmes de peau graves (peu fréquent), gonflement, en particulier autour du visage et du cou (fréquence indéterminée), respiration sifflante et/ou difficultés à respirer (rare). Il peut s’agir d’un signe de réaction allergique et il peut être nécessaire d’arrêter le traitement par LINEZOLIDE PANPHARMA. Réactions cutanées telles qu’une éruption violacée surélevée due à une inflammation des vaisseaux sanguins (rare), une rougeur douloureuse et desquamation de la peau (dermatite) (peu fréquent), éruption (fréquent), démangeaisons (fréquent) ;
· problèmes de vision tels que vision floue (peu fréquent), modifications de la vision des couleurs (fréquence indéterminée), difficultés à voir les détails (fréquence indéterminée) ou réduction de votre champ visuel (rare) ;
· diarrhée sévère contenant du sang et/ou du mucus (colite associée aux antibiotiques, y compris colite pseudomembraneuse), qui peut dans de rares cas entraîner des complications pouvant potentiellement menacer le pronostic vital (peu fréquent) ;
· nausées ou vomissements à répétition, douleurs abdominales ou respiration rapide (rare) ;
· Syndrome sérotoninergique (fréquence indéterminée). : des convulsions ou des crises d’épilepsie (peu fréquent) ont été rapportées avec LINEZOLIDE PANPHARMA. Informez votre médecin si vous présentez une agitation, une confusion, un délire, une rigidité, des tremblements, une incoordination et des convulsions alors que vous prenez également des antidépresseurs appelés ISRS (voir rubrique 2)
· saignements ou bleus inexpliqués, qui peuvent être dus à des modifications au niveau de certaines cellules sanguines spécifiques pouvant affecter la coagulation sanguine ou entraîner une anémie (fréquent) ;
· modification du nombre de certaines cellules sanguines, pouvant affecter votre capacité à combattre les infections (fréquent), quelques signes d’infection sont : toute fièvre (fréquent), mal de gorge (peu fréquent), ulcères buccaux (peu fréquent) et fatigue (peu fréquent) ;
· inflammation du pancréas (peu fréquent) ;
· convulsions (peu fréquent) ;
· accidents ischémiques transitoires (trouble temporaire du flux sanguin cérébral entraînant des symptômes à court terme tels que perte de la vue, faiblesse dans les bras ou les jambes, trouble de l'élocution et perte de connaissance) (peu fréquent) ;
· « bourdonnements » dans les oreilles (acouphènes) (peu fréquent).
Un engourdissement, des picotements ou une vision floue ont été rapportés chez des patients ayant reçu LINEZOLIDE PANPHARMA pendant plus de 28 jours. Si vous présentez des troubles de la vision, vous devez consulter votre médecin dès que possible.
Les autres effets indésirables sont les suivants :
Fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
· infections fongiques, en particulier vaginales ou buccales (« muguet ») ;
· maux de tête ;
· goût métallique dans la bouche ;
· diarrhée, nausées ou vomissements ;
· modifications des résultats de certains examens sanguins, en particulier ceux mesurant les protéines, sels ou enzymes qui évaluent votre fonction rénale ou hépatique ou votre niveau de sucre dans le sang ;
· troubles du sommeil ;
· augmentation de la pression artérielle;
· anémie (diminution du nombre de globules rouges) ;
· douleurs abdominales localisées ou généralisées ;
· constipation ;
· indigestion ;
· douleur localisée,
· diminution du taux de plaquettes.
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· inflammation du vagin ou de la région génitale chez la femme ;
· sensations telles que picotements ou engourdissements ;
· langue enflée, douloureuse ou anormalement colorée ;
· Bouche sèche
· douleur à l’endroit de la perfusion (goutte-à-goutte) et autour ;
· inflammation des veines (y compris à l’endroit de la perfusion [goutte-à-goutte]) ;
· besoin d'uriner plus fréquent ;
· frissons ;
· sensation de soif ;
· transpiration excessive ;
· hyponatrémie (diminution des taux sanguins de sodium) ;
· insuffisance rénale ;
· ballonnement abdominal ;
· douleur au site d’injection ;
· augmentation de la créatinine ;
· douleurs d’estomac ;
· modifications au niveau de la fréquence cardiaque (par ex. augmentation).
· Réduction du nombre des cellules sanguines.
· Faiblesse et/ou modifications sensorielles.
Rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· décoloration superficielle des dents, pouvant être éliminée par un nettoyage dentaire professionnel (détartrage manuel).
Les effets indésirables suivants ont également été signalés (fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· alopécie (chute des cheveux) ;
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Après ouverture :
D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement, sauf si la méthode d’ouverture exclut tout risque de contamination microbienne. S’il n’est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation après ouverture relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
Conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière. Ne pas congeler.
Utilisation immédiate après ouverture.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion
· La substance active est :
Linézolide......................................................................................................................2,00 mg
Pour 1 ml.
Une poche pour perfusion de 300 ml contient 600 mg de linézolide.
· Les autres composants sont :
Glucose monohydraté (un type de sucre, voir rubrique 2), citrate de sodium (voir rubrique 2), acide citrique anhydre, acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur
LINEZOLIDE PANPHARMA se présente sous la forme d'une solution limpide en poche pour perfusion à usage unique contenant 300 ml de solution.
Boîte de 1, 10 ou 25 poches.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
406 BUREAUX DE LA COLLINE
92213 SAINT-CLOUD CEDEX
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
PANPHARMA
Z.I. DU CLAIRAY
35133 LUITRE
50 THEODOR PALLADY BLVD, DISTRICT 3,
032266 BUCAREST
ROUMANIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion
Linézolide
IMPORTANT : Consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) avant prescription.
Le linézolide n’est pas actif contre les infections causées par des germes à Gram négatif. Un traitement spécifique contre les germes à Gram négatif doit être instauré de façon concomitante en cas de co-infection avérée ou suspectée par des germes à Gram négatif.
Description
Poche pour perfusion à usage unique, prête à l’emploi, exempte de latex, en film multicouches de polyoléfine (Excel ou Freeflex), scellée dans un suremballage stratifié. La poche contient 300 ml de solution et est conditionnée dans une boîte. Chaque boîte contient 1, 10 ou 25 poches pour perfusion.
Remarque :
* seule la boîte de 10 poches est actuellement commercialisée.
LINEZOLIDE PANPHARMA contient 2 mg/ml de linézolide dans une solution isotonique, limpide, incolore à jaune. Les autres composants sont : glucose monohydraté, citrate de sodium, acide citrique anhydre, acide chlorhydrique ou hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
Posologie et mode d’administration
LINEZOLIDE PANPHARMA doit uniquement être instauré en milieu hospitalier, après consultation auprès d’un spécialiste approprié tel qu’un microbiologiste ou un infectiologue.
Les patients débutant le traitement par voie parentérale peuvent par la suite passer à une forme orale, lorsque cette dernière est cliniquement indiquée. Dans ce cas, aucun ajustement posologique n’est nécessaire, la biodisponibilité orale du linézolide étant approximativement de 100 %.
La solution pour perfusion doit être administrée sur une période de 30 à 120 minutes.
La dose recommandée doit être administrée deux fois par jour par voie intraveineuse (IV).
Posologie et durée de traitement recommandées chez les adultes
La durée du traitement dépend de l’agent pathogène, du site et de la sévérité de l'infection, ainsi que de la réponse clinique du patient.
Les recommandations suivantes concernant la durée du traitement sont celles utilisées lors des études cliniques. Des schémas thérapeutiques plus courts pourraient convenir pour certains types d'infections, mais ils n’ont pas encore été évalués dans le cadre d’études cliniques.
La durée maximale du traitement est de 28 jours. La sécurité et l'efficacité du linézolide n'ont pas encore été établies pour des périodes de traitement supérieures à 28 jours.
Aucune augmentation de la posologie ou de la durée de traitement recommandée n’est nécessaire pour les infections associées à une bactériémie concomitante.
Les doses recommandées de LINEZOLIDE PANPHARMA 2 mg/ml, solution pour perfusion sont les suivantes :
Infections |
Posologie |
Durée du traitement |
Pneumonies nosocomiales |
600 mg deux fois par jour |
10 à 14 jours consécutifs |
Pneumonies communautaires |
||
Infections compliquées de la peau et des tissus mous |
600 mg deux fois par jour |
Population pédiatrique:
La sécurité et l'efficacité du linézolide chez les enfants (de moins de 18 ans) n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 du RCP mais il n’est pas possible de définir des recommandations posologiques.
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Insuffisance rénale :
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Insuffisance rénale sévère (c.-à-d. CLCR < 30 ml/min) :
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Dans la mesure où la signification clinique d’une exposition plus élevée (jusqu’à 10 fois supérieure) aux deux principaux métabolites du linézolide chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère est inconnue, le linézolide doit être utilisé avec des précautions particulières chez ces patients et uniquement lorsque les bénéfices escomptés sont supérieurs au risque théorique.
Etant donné qu’environ 30 % d’une dose de linézolide sont éliminés après 3 heures d'hémodialyse, LINEZOLIDE PANPHARMA doit être administré après la dialyse chez les patients recevant ce type de traitement. Si les principaux métabolites du linézolide sont en partie éliminés lors de l'hémodialyse, la concentration de ces métabolites reste toutefois bien plus élevée après la dialyse que chez les patients présentant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère à modérée. Par conséquent, le linézolide doit être utilisé avec des précautions particulières chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère sous dialyse, et uniquement lorsque les bénéfices escomptés sont supérieurs au risque théorique.
On ne dispose à ce jour d’aucune expérience de l’administration du linézolide chez les patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) ou sous traitements alternatifs contre l’insuffisance rénale (autre que l’hémodialyse).
Insuffisance hépatique :
Patients souffrant d’insuffisance hépatique légère à modérée (classe Child-Pugh A ou B) : aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Insuffisance hépatique sévère (classe Child-Pugh C) : étant donné que le linézolide est métabolisé par un processus non enzymatique, on ne s’attend pas à ce qu’une altération de la fonction hépatique modifie significativement son métabolisme, aussi, aucun ajustement posologique n’est recommandé. Cependant, les données cliniques sont limitées et il est recommandé d’utiliser le linézolide chez ces patients uniquement lorsque le bénéfice escompté est supérieur au risque théorique (voir rubriques 4.4 et 5.2 du RCP).
Contre-indications
Patients hypersensibles au linézolide ou à l'un des excipients.
Le linézolide ne doit pas être utilisé chez les patients traités par un médicament inhibant la monoamine oxydase A ou B (par ex. phénelzine, isocarboxacide, sélégiline, moclobémide) ou dans les deux semaines suivant un traitement par un médicament de ce type.
Sauf en présence d’équipements permettant d’assurer une surveillance étroite et un suivi de la pression artérielle, le linézolide ne doit pas être administré aux patients présentant les affections cliniques sous-jacentes suivantes ou recevant les types suivants de traitements concomitants :
· Patients présentant une hypertension non contrôlée, un phéochromocytome, un syndrome carcinoïde, une thyrotoxicose, une dépression bipolaire, un trouble schizo-affectif, un état confusionnel aigu ;
· Patients prenant l’un des médicaments suivants : inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, antidépresseurs tricycliques, agonistes des récepteurs sérotoninergiques 5HT1 (triptans), sympathomimétiques à action directe ou indirecte (y compris bronchodilatateurs adrénergiques, pseudoéphédrine et phénylpropanolamine), vasopresseurs (par ex. adrénaline, noradrénaline), dopaminergiques (par ex. dopamine, dobutamine), péthidine ou buspirone.
L’allaitement doit être interrompu avant et pendant le traitement par linézolide (voir rubrique 4.6 du RCP).
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Myélosuppression
Des cas de myélosuppression (notamment anémie, leucopénie, pancytopénie et thrombopénie) ont été rapportés chez des patients sous linézolide. En ce qui concerne les cas dont l’issue est connue, les paramètres hématologiques affectés sont revenus à leur niveau préalable après l’arrêt du traitement par linézolide. Le risque de survenue de ces effets semble lié à la durée de traitement. Les patients âgés traités par linézolide peuvent présenter un risque plus important de développer des dyscrasies sanguines que les patients plus jeunes. Une thrombopénie peut survenir plus fréquemment chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, qu’ils soient ou non dialysés. Une surveillance étroite de la numération globulaire est donc recommandée chez les patients présentant une anémie, une granulocytopénie ou une thrombopénie préexistante ; les patients recevant des traitements concomitants susceptibles de diminuer les taux d’hémoglobine, de perturber la numération globulaire ou d’affecter négativement la numération ou la fonction plaquettaire ; les patients présentant une insuffisance rénale sévère ; les patients recevant plus de 10 à 14 jours de traitement. Chez ces patients, le linézolide doit être administré uniquement lorsqu'une surveillance étroite des taux d'hémoglobine, de la numération globulaire et de la numération plaquettaire est possible.
En cas de survenue d’une myélosuppression significative sous traitement par linézolide, le traitement devra être arrêté, sauf si sa poursuite est considérée comme absolument nécessaire. Dans ce cas, une surveillance intensive de la numération globulaire et des stratégies de prise en charge appropriées devront être mises en place.
Il est également recommandé de surveiller chaque semaine la formule sanguine complète (y compris taux d’hémoglobine, numération plaquettaire et nombre de leucocytes totaux et différenciés) chez les patients traités par linézolide, indépendamment de la numération globulaire initiale.
Dans le cadre d’études compassionnelles, une incidence plus élevée d’anémies graves a été rapportée chez les patients recevant du linézolide pendant une durée supérieure à la durée maximale recommandée de 28 jours. Une transfusion sanguine a été plus souvent nécessaire chez ces patients. Des cas d’anémie ayant nécessité une transfusion sanguine ont également été rapportés en pharmacovigilance, en particulier chez les patients ayant reçu du linézolide pendant plus de 28 jours.
Des cas d’anémie sidéroblastique ont été rapportés en pharmacovigilance. Au moment de leur survenue, la plupart des patients avaient reçu du linézolide pendant plus de 28 jours. La plupart d’entre eux ont présenté une guérison totale ou partielle à l’arrêt du linézolide, avec ou sans traitement contre leur anémie.
Déséquilibre de la mortalité dans une étude clinique chez des patients présentant une infection de la circulation sanguine à Gram positif liée à un cathéter
Un mortalité excessive a été observée chez les patients sous linézolide par rapport aux patients sous vancomycine/dicloxacilline/oxacilline, au cours d’une étude ouverte chez des patients atteints de pathologies graves et présentant des infections liées à un cathéter intravasculaire [78/363 (21,5 %) contre 58/363 (16,0 %)] Le principal facteur influant sur le taux de mortalité était le statut de l’infection à Gram positif à l’entrée dans l’étude. Les taux de mortalité étaient similaires chez les patients présentant des infections causées exclusivement par des germes à Gram positif (odds ratio : 0,96 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,58 à 1,59), mais ils étaient significativement plus élevés (p = 0,0162) dans le groupe linézolide chez les patients infectés par tout autre pathogène ou exempts de pathogène à l’entrée dans l’étude (odds ratio : 2,48 ; intervalle de confiance à 95 % : 1,38 à 4,46). Le déséquilibre le plus important a été observé pendant le traitement et dans les 7 jours suivant l’arrêt du médicament de l’étude. Dans le groupe linézolide, davantage de patients ont été infectés par des pathogènes à Gram négatif au cours de l’étude et sont décédés d’infections causées par des pathogènes à Gram négatif et des infections polymicrobiennes. Par conséquent, chez les patients présentant des infections compliquées de la peau et des tissus mous associées à une co-infection avérée ou suspectée par des germes à Gram négatif, le linézolide doit uniquement être utilisé lorsqu’aucune autre option thérapeutique n’est disponible. Dans ce cas, un traitement actif contre les germes à Gram négatif doit être instauré de façon concomitante.
Diarrhée et colite associées à la prise d’antibiotiques
Des diarrhées et des colites associées à la prise d’antibiotiques, y compris colites pseudomembraneuses et diarrhées à Clostridium difficile, ont été rapportées en association avec l’utilisation de presque tous les antibiotiques, y compris le linézolide, la gravité de ces affections pouvant aller d’une légère diarrhée à une colite fatale. Il est par conséquent important d’envisager ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée grave pendant ou après l’utilisation d’un antibactérien quel qu’il soit. Si une diarrhée ou une colite associée à la prise d’antibiotiques est suspectée ou confirmée, le traitement en cours par des antibactériens, y compris le linézolide, doit être arrêté et des mesures thérapeutiques adéquates doivent immédiatement être instaurées. Dans ce cas, les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués.
Acidose lactique
Des acidoses lactiques ont été rapportées avec l’utilisation du linézolide. Les patients sous linézolide présentant des signes et symptômes d’acidose métabolique, notamment nausées ou vomissements récurrents, douleurs abdominales, faible taux de bicarbonate ou hyperventilation, doivent être pris en charge immédiatement. En cas d’acidose lactique, les bénéfices de la poursuite du traitement par linézolide doivent être évalués au regard des risques potentiels.
Dysfonctionnement mitochondrial
Le linézolide inhibe la synthèse des protéines mitochondriales. Des événements indésirables tels qu’une acidose lactique, une anémie et une neuropathie (optique et périphérique), peuvent survenir à la suite de cette inhibition. Ces événements sont plus fréquents lorsque le médicament est utilisé pendant plus de 28 jours.
Syndrome sérotoninergique
Des notifications spontanées de syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, associé à la co-administration de linézolide et d’agents sérotoninergiques, y compris des antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les opioïdes ont été rapportées (voir rubrique 4.5 du RCP). La co-administration de linézolide et d’agents sérotoninergiques est donc contre-indiquée (voir rubrique 4.3 du RCP), sauf lorsque l’administration concomitante du linézolide et d’agents sérotoninergiques est indispensable. Dans ces cas, les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe et symptôme de syndrome sérotoninergique, notamment trouble cognitif, hyperpyrexie, hyperréflexie et incoordination. En cas d’apparition de tels signes ou symptômes, le médecin doit envisager l’arrêt de l’un ou des deux agents. Si l’agent sérotoninergique est supprimé, des symptômes de sevrage peuvent apparaître.
La survenue de syndrome sérotoninergique a également été rapportée lors de l’administration concomitante de linezolide avec la buprénorphine.
Hyponatrémie et SIADH
Une hyponatrémie et/ou un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH) ont été observés chez certains patients traités par le linézolide. Il est recommandé de surveiller régulièrement les taux sériques de sodium chez les patients présentant un risque d’hyponatrémie comme les patients âgés ou les patients traités par des médicaments qui peuvent diminuer les taux sanguins de sodium (par exemple : les diurétiques thiazidiques comme l’hydrochlorothiazide).
Neuropathie optique et périphérique
Des neuropathies périphériques, ainsi que des neuropathies optiques et des névrites optiques évoluant parfois vers une perte de vision, ont été rapportées chez des patients traités par LINEZOLIDE PANPHARMA. Ces cas ont principalement été observés chez des patients traités pendant une durée supérieure à la durée maximale recommandée de 28 jours.
Tous les patients doivent être avertis de la nécessité de signaler tout symptôme de trouble visuel, notamment modification de l'acuité visuelle, modification de la vision des couleurs, vision floue ou anomalie du champ visuel. Dans de tels cas, il est recommandé de procéder rapidement à une évaluation et, si nécessaire, d’orienter le patient vers un ophtalmologue. Chez les patients recevant le linézolide pendant une durée supérieure à la durée recommandée de 28 jours, la fonction visuelle doit être régulièrement surveillée.
En cas de neuropathie optique ou périphérique, les bénéfices de la poursuite du traitement par linézolide doivent être évalués au regard des risques potentiels.
Le risque de neuropathies peut être accru en cas d’utilisation du linézolide chez les patients prenant actuellement ou ayant récemment pris des antimycobactériens pour le traitement de la tuberculose.
Convulsions
Des convulsions ont été rapportées chez des patients sous LINEZOLIDE PANPHARMA. Dans la plupart de ces cas, des antécédents ou des facteurs de risque de crises d’épilepsie ont été rapportés. Les patients doivent être avertis de la nécessité d’informer leur médecin en cas d’antécédents de crises d’épilepsie.
Inhibiteurs de la monoamine oxydase
Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamine oxydase (IMAO). Il n'a toutefois aucun effet antidépresseur aux doses utilisées dans le cadre d’un traitement antibactérien. On dispose de données très limitées sur les interactions médicamenteuses et la sécurité du linézolide en cas d’administration à des patients atteints d’affections sous-jacentes et/ou recevant des traitements concomitants susceptibles de les exposer à un risque en cas d’inhibition de la MAO. Dans ces cas, l’utilisation du linézolide est par conséquent déconseillée, sauf lorsqu’une surveillance étroite du patient est possible.
Utilisation avec des aliments riches en tyramine
Les patients doivent être avertis de la nécessité de ne pas consommer de grandes quantités d’aliments riches en tyramine.
Surinfection
Les effets du linézolide sur la flore normale n'ont pas été évalués dans le cadre d'études cliniques.
L'utilisation d'antibiotiques peut parfois entraîner une prolifération de micro-organismes non sensibles. Par exemple, environ 3 % des patients recevant les doses recommandées de linézolide ont présenté une candidose liée au traitement au cours des études cliniques. En cas de surinfection en cours de traitement, les mesures appropriées doivent être prises.
Populations particulières
Le linézolide doit être utilisé avec des précautions particulières chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère, et uniquement lorsque les bénéfices escomptés sont supérieurs au risque théorique (voir rubriques 4.2 et 5.2 du RCP).
En cas d’insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d’utiliser le linézolide uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs au risque théorique.
Altération de la fertilité
Le linézolide a réduit de façon réversible la fertilité et induit une morphologie anormale du sperme chez les rats mâles à des niveaux d’exposition à peu près similaires à ceux attendus chez l’être humain. Les effets possibles du linézolide sur le système de reproduction masculin ne sont pas connus.
Etudes cliniques
La sécurité et l'efficacité du linézolide administré sur des périodes supérieures à 28 jours n'ont pas été établies.
Les études cliniques contrôlées n’ont pas inclus de patients présentant des lésions du pied diabétique, des lésions de décubitus ou ischémiques, des brûlures sévères ou une gangrène. Par conséquent, l’expérience de l’utilisation du linézolide dans le traitement de ces affections est limitée.
Excipients
Glucose
Chaque ml de solution de solution contient 45,7 mg (soit 13,7 g/300 ml) de glucose. A prendre en compte chez les patients souffrant de diabète ou d’autres affections associées à une intolérance au glucose.
Sodium
Chaque ml de solution de LINEZOLIDE PANPHARMA contient 0.38 mg de sodium, 114 mg de sodium (composant principal du sel de table) par poche de 300 ml. Cela équivaut à 5.7 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé pour un adulte.
LINEZOLIDE PANPHARMA solution pour perfusion peut être ensuite préparé pour être administré avec des solutions contenant du sodium (voir rubriques 4.2, 6.2 et 6.6) et cela doit être pris en compte par rapport au sodium total qui sera administré au patient venant de toutes les sources.
Interactions
Inhibiteurs de la monoamine oxydase
Le linézolide est un inhibiteur réversible, non sélectif de la monoamine oxydase (MAOI). On dispose de données très limitées sur les interactions médicamenteuses et la sécurité du linézolide en cas d’administration à des patients recevant des traitements concomitants susceptibles de les exposer à un risque en cas d’inhibition de la MAO. Dans ces cas, l’utilisation du linézolide est par conséquent déconseillée, sauf lorsqu’une surveillance étroite du patient est possible.
Interactions potentielles à l’origine d’une augmentation de la pression artérielle
Chez des volontaires sains normotendus, le linézolide a majoré les augmentations de la pression artérielle provoquées par le chlorhydrate de pseudoéphédrine et de phénylpropanolamine. La co-administration de linézolide et de pseudoéphédrine ou de phénylpropanolamine a entraîné des augmentations moyennes de la pression artérielle systolique de l’ordre de 30 à 40 mmHg, par rapport à des augmentations de 11 à 15 mmHg avec le linézolide seul, de 14 à 18 mm Hg avec la pseudoéphédrine seule ou la phénylpropanolamine seule et de 8 à 11 mmHg avec un placebo. Aucune étude similaire n'a été réalisée chez des sujets hypertendus. En cas de co-administration avec le linézolide, il est recommandé d’ajuster prudemment les doses des médicaments présentant une action vasopressive, y compris les agents dopaminergiques, afin d’obtenir la réponse souhaitée.
Interactions sérotoninergiques potentielles
L'interaction médicamenteuse potentielle avec le dextrométhorphane a été étudiée chez des volontaires sains. Les sujets ont reçu du dextrométhorphane (deux doses de 20 mg administrées à 4 heures d'intervalle) avec ou sans linézolide. Aucun signe de syndrome sérotoninergique (confusion, délire, agitation, tremblements, rougissement, diaphorèse et hyperpyrexie) n'a été observé chez les sujets sains sous linézolide et dextrométhorphane.
Données de pharmacovigilance : un patient sous linézolide et dextrométhorphane a présenté des signes évoquant un syndrome sérotoninergique ; ces signes ont disparu après l’arrêt des deux médicaments.
Linezolide doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est administré de manière concomitante avec la buprénorphine car le risque de syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4 du RCP).
Lors de l'utilisation en clinique du linézolide en association avec des agents sérotoninergiques, y compris des antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les opioïdes, des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés. La co-administration de ces médicaments est par conséquent contre-indiquée (voir rubrique 4.3 du RCP). La prise en charge des patients pour lesquels un traitement par linézolide et des agents sérotoninergiques est indispensable est décrite à la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d’emploi.
Utilisation avec des aliments riches en tyramine
Aucune augmentation significative de la pression artérielle n'a été observée chez les sujets recevant à la fois du linézolide et moins de 100 mg de tyramine. Cela suggère que seule la consommation de trop grandes quantités d’aliments et de boissons à forte teneur en tyramine doit être évitée (par ex. fromages affinés, extraits de levures, boissons alcoolisées non distillées et produits à base de soja fermenté tels que la sauce de soja).
Médicaments métabolisés par le cytochrome P450
Le linézolide n’est pas métabolisé de façon perceptible par le système enzymatique du cytochrome P450 (CYP) et il n’inhibe aucun des isoformes CYP humains cliniquement significatifs (1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4). De même, le linézolide n’entraîne pas d'induction des isoenzymes P450 chez le rat. Aucune interaction médicamenteuse induite par le cytochrome CYP450 n'est donc attendue avec le linézolide.
Rifampicine
L’effet de la rifampicine sur la pharmacocinétique du linézolide a été étudié chez seize volontaires sains de sexe masculin ayant reçu 600 mg de linézolide deux fois par jour pendant 2,5 jours avec et sans 600 mg de rifampicine une fois par jour pendant 8 jours En moyenne, la rifampicine a diminué la Cmax et l’ASC du linézolide de respectivement 21 % [IC à 90 % : 15 à 27] et 32 % [IC à 90 % : 27 à 37]. Le mécanisme de cette interaction et sa signification clinique ne sont pas connus.
Warfarine
Avec l’ajout de warfarine au traitement par linézolide à l’état d'équilibre, on a observé une réduction de 10 % de l’INR maximal moyen lors de la co-administration, avec une réduction de 5 % de l’ASC de l’INR. Les données obtenues chez les patients ayant reçu de la warfarine et du linézolide sont insuffisantes pour évaluer la signification clinique de ces résultats, le cas échéant.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il existe des données limitées concernant l’utilisation du linézolide chez la femme enceinte. Des études effectuées sur l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction. Il existe un risque potentiel chez l’homme.
Le linézolide ne doit être utilisé pendant la grossesse qu'en cas de réelle nécessité, c’est-à-dire uniquement si le bénéfice potentiel est supérieur au risque théorique.
Allaitement
Des données chez les animaux suggèrent que le linézolide et ses métabolites peuvent passer dans le lait maternel ; l'allaitement doit donc être interrompu avant administration du produit et pendant toute la durée du traitement.
Fertilité
Dans les études sur l’animal, le linézolide a entraîné une réduction de la fertilité.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être avertis du risque d’étourdissements ou de troubles visuels au cours de l’administration de linézolide et il devra leur être conseillé de ne pas conduire de véhicules ni utiliser de machines en cas d’apparition de l’un de ces symptômes.
Effets indésirables
Le tableau ci-dessous présente la liste des effets indésirables ; leur fréquence a été calculée sur la base des données relevées pour tous les cas observés dans le cadre des études cliniques ayant inclus plus de 6 000 patients adultes ayant reçu les doses de linézolide recommandées pendant une durée maximale de 28 jours. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été les suivants : diarrhée (8,49 %), nausées (6,9 %) ,vomissements (4,3 %) et céphalées (4,2%).
Les effets indésirables associés au médicament les plus fréquemment rapportés et ayant entraîné l’arrêt du traitement ont été les suivants : céphalées, diarrhée, nausées et vomissements. Environ 3 % des patients ont arrêté le traitement en raison d’un effet indésirable associé au médicament.
Les effets indésirables supplémentaires rapportés en pharmacovigilance sont inclus dans le tableau avec la fréquence « indéterminée », la fréquence réelle ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles.
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés pendant du traitement par linézolide avec les fréquences suivantes : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes |
Fréquent (³1/100, <1/10) |
Peu fréquent (³1/1 000, <1/100) |
Rare (³1/10 000, <1/1 000) |
Très rare (<1/10 000) |
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Infections et infestations |
Candidose, candidose orale, candidose vaginale, infections fongiques |
Colite post antibiothérapie incluant la colite pseudo-membraneuse*, |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
Thrombocytopénie*, Anémie*,† |
Pancytopénie*, leucopénie*, neutropénie, thrombopénie* éosinophilie |
Anémie sidéroblastique* |
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Myélosuppression*, |
Affections du système immunitaire |
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Anaphylaxie |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Hyponatrémie |
Acidose lactique* |
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Affections psychiatriques |
Insomnie |
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Affections du système nerveux |
Céphalées, trouble du goût (goût métallique) vertiges |
Convulsions*,neuropathie périphérique*,hypoesthésie, paresthésie |
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Syndrome sérotoninergique**. |
Affections oculaires |
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Neuropathie optique*, Vision floue* |
Anomalies du champ visuel* |
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Névrite optique*, perte de la vision*, modification de l’acuité visuelle*, modification de la vision des couleurs* |
Affections de l'oreille et du labyrinthe |
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Acouphènes |
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Affections cardiaques |
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Arythmie (tachycardie) |
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Affections vasculaires |
Hypertension |
Accidents ischémiques transitoires, phlébite, thrombophlébite |
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Affections gastro-intestinales |
Diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales localisées ou généralisées, constipation, dyspepsie |
Pancréatite, gastrite, distension abdominale, sécheresse buccale, glossite, selles molles, stomatite, décoloration ou coloration anormale de la langue |
Décoloration superficielle des dents |
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|
Affections hépatobiliaires |
Résultats anormaux des tests de la fonction hépatique ; augmentation des taux d’ASAT, d’ALAT ou de phosphatase alcaline |
Augmentation de la bilirubine totale |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Prurit, éruption cutanée |
Angio-œdème, urticaire, dermatite bulleuse, diaphorèse |
Nécrolyse épidermique toxique#, syndrome de Stevens-Johnson#, vascularite allergique |
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Alopécie |
Affections du rein et des voies urinaires |
Augmentation du taux d’azote uréique sanguin |
Insuffisance rénale, polyurie, augmentation de la créatinine |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Affection vulvo-vaginale |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fièvre, douleur localisée |
Frissons, fatigue, douleur au site d'injection, soif accrue |
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Investigations |
Biochimie sanguine Augmentation des taux de LDH, créatine kinase, lipase, amylase ou glycémie non à jeun. Diminution des taux de protéines totales, d’albumine, de sodium ou de calcium. Augmentation ou diminution des taux de potassium ou de bicarbonates. Hématologie Augmentation des taux de neutrophiles ou d’éosinophiles. Diminution de l’hémoglobine, de l’hématocrite ou du nombre de globules rouges. Augmentation ou diminution du nombre de plaquettes ou de globules blancs. |
Biochimie sanguine Augmentation des taux de sodium ou de calcium. Diminution de la glycémie non à jeun. Augmentation ou diminution des chlorures.
Hématologie Augmentation du nombre de réticulocytes. Diminution des neutrophiles. |
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* Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
** Voir rubriques Contre-indications et Interactions.
# fréquence d’effets secondaires estimée à l'aide de la « Règle de 3 »
† Voir ci-dessous.
Les effets indésirables suivants observés avec le linézolide ont été considérés comme graves dans de rares cas : douleurs abdominales localisées, accidents ischémiques transitoires et hypertension.
† Au cours des études cliniques contrôlées dans le cadre desquelles le linézolide a été administré pendant jusqu’à 28 jours, moins de 2,0 % des patients ont rapporté une anémie. Au cours d’un programme d’usage compassionnel ayant inclus des patients présentant des infections menaçant le pronostic vital et des comorbidités sous-jacentes, le pourcentage de patients ayant présenté une anémie a été de 2,5 % (33/1 326) chez ceux ayant reçu du linézolide pendant ≤ 28 jours et de 12,3 % (53/430) chez ceux ayant reçu du linézolide pendant > 28 jours.
Population pédiatrique
Les données de sécurité issues des études cliniques ayant inclus plus de 500 patients pédiatriques (de la naissance jusqu’à 17 ans) n’indiquent pas que le profil de sécurité du linézolide soit différent chez les patients pédiatriques par rapport aux patients adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Surdosage
Aucun antidote spécifique n'est connu.
Aucun cas de surdosage n’a été rapporté. Cependant, les informations ci-dessous peuvent s'avérer utiles :
Un traitement de soutien est conseillé, ainsi qu’un maintien de la filtration glomérulaire. Environ 30 % de la dose de linézolide est éliminée après 3 heures d'hémodialyse, mais aucune donnée n’est disponible concernant l’élimination du linézolide par dialyse péritonéale ou par hémoperfusion.
Instructions pour l'utilisation et la manipulation
Pour usage unique seulement.
Retirer le suremballage uniquement au moment de l'utilisation, puis vérifier l'étanchéité en exerçant une pression sur les poches pendant une minute.
En cas de fuites, ne pas utiliser les poches car ces dernières pourraient ne plus être stériles. La solution doit être inspectée visuellement avant utilisation et seules les solutions limpides, exemptes de particules devront être utilisées. Ne pas utiliser les poches en série.
Toute solution inutilisée doit être éliminée. Pas d’exigences particulières pour l’élimination. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Ne pas réutiliser de poches partiellement utilisées.
LINEZOLIDE PANPHARMA est compatible avec les solutions suivantes : solution pour perfusion intraveineuse de glucose à 5 %, solution pour perfusion intraveineuse de ; chlorure de sodium à 0,9 % solution injectable de Ringer-lactate (ou de Hartmann).
Incompatibilités
Aucun additif ne peut être introduit dans cette solution. Si le linézolide doit être administré en association avec d'autres médicaments, chacun des médicaments doit être administré séparément, conformément à ses propres modalités d'utilisation. De même, si un même cathéter intraveineux doit être utilisé pour des perfusions successives de plusieurs médicaments, celui-ci doit être rincé, avant et après l’administration du linézolide, avec une solution pour perfusion compatible.
LINEZOLIDE PANPHARMA est connu pour être physiquement incompatible avec les composés suivants : amphotéricine B, chlorhydrate de chlorpromazine, diazépam, iséthionate de pentamidine, lactobionate d'érythromycine, phénytoïne sodique et sulfaméthoxazole/triméthoprime. Par ailleurs, il est chimiquement incompatible avec le ceftriaxone sodique.
Durée de conservation
Avant ouverture : 2 ans.
Après ouverture : D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement, sauf si la méthode d’ouverture exclut tout risque de contamination microbienne. S’il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation après ouverture relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
Précautions particulières de conservation
A conserver dans le conditionnement d'origine (suremballage et carton) avant utilisation afin de le protéger de la lumière.
CONSEILS / EDUCATION SANITAIRE
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1. N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2. Respectez strictement votre ordonnance.
3. Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4. Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.
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