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TICLOPIDINE ARROW 250 mg, comprimé pelliculé - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 15/11/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

TICLOPIDINE ARROW 250 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chlorhydrate de ticlopidine.............................................................................................. 250,00 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

· Prévention des complications thrombotiques artérielles (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, mort de cause vasculaire) après un premier accident ischémique cérébral lié à l'athérosclérose. Une étude clinique a mis en évidence une efficacité quelque peu supérieure de la ticlopidine par rapport à l'aspirine (voir rubrique 5.1) dans la prévention secondaire de ces complications thrombotiques, efficacité qu'il convient de mettre en balance avec les effets indésirables de la ticlopidine (voir rubrique 4.8).

· Prévention des accidents ischémiques majeurs, en particulier coronariens, chez les patients souffrant d'une artérite chronique oblitérante des membres inférieurs au stade de claudication intermittente authentifiée.

· Prévention des thromboses itératives des abords artério-veineux en hémodialyse chronique.

· Prévention de la thrombose subaiguë sur endoprothèse coronaire (stent).

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Adulte

Voie orale.

· Dans l'ensemble des indications la posologie est de deux comprimés par jour, à prendre pendant les repas.

· Dans le cas d'une endoprothèse coronaire, le traitement sera institué juste avant ou le jour de la pose de l'endoprothèse et sera poursuivi pendant 4 à 6 semaines, à la posologie de 2 comprimés par jour (500 mg), en association avec l'aspirine (100 à 325 mg/j).

La prescription sera relayée par l'aspirine seule (75 à 100 mg – dose maximale 300/325 mg).

Population pédiatrique

L’utilisation chez les enfants et les adolescents n’est pas recommandée en raison du manque d’expérience dans les essais cliniques.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

· diathèses hémorragiques ;

· lésions organiques susceptibles de saigner : ulcère gastroduodénal en période d'activité ou accident vasculaire cérébral hémorragique en phase aiguë ;

· hémopathies comportant un allongement du temps de saignement ;

· antécédents de troubles hématologiques (leucopénie, thrombopénie ou agranulocytose).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Mises en garde spéciales

· La ticlopidine peut induire des effets indésirables, d'ordre hématologique ou hémorragique (voir rubrique 4.8).

· Des cas d’agranulocytose, de pancytopénie et de rares cas de leucémie ont été rapportés depuis la mise sur le marché.

· Les atteintes hématologiques sont essentiellement des atteintes de la lignée blanche. Dans la grande majorité des cas, ces accidents surviennent au cours du 1er trimestre de traitement.

· Certains cas sont graves (neutropénies sévères, agranulocytoses) et parfois d'évolution mortelle.

· Les évolutions graves, voire fatales, des effets hématologiques ou hémorragiques s'inscrivent le plus souvent dans des conditions particulières :

o mesures de surveillance non respectées, retard de diagnostic et mesures thérapeutiques inappropriées à l'effet indésirable ;

o association à des anticoagulants ou à des antiagrégants plaquettaires tels que l'aspirine et les AINS. Cependant, dans le cas d'une endoprothèse coronaire (stent), on associe la ticlopidine à l'aspirine (100 à 325 mg par jour) pour une durée d'environ 1 mois suivant la mise en place.

Il convient donc de respecter strictement les indications de l'autorisation de mise sur le marché, les précautions d'emploi et les contre-indications.

Précautions d’emploi

Réactions allergiques croisées entre thiénopyridines

Des réactions croisées entre thiénopyridines ayant été rapportées, il convient donc de rechercher chez les patients tout antécédent d’hypersensibilité à une thiénopyridine (telles que clopidogrel, prasugrel) (voir rubrique 4.8). Les thiénopyridines peuvent provoquer des réactions allergiques légères à sévères tels qu’un rash, un angio-œdème, ou des réactions hématologiques croisées telles qu’une thrombocytopénie ou une neutropénie. Les patients ayant un antécédent de réaction allergique et/ou de réaction hématologique à une thiénopyridine ont un risque accru de présenter la même ou une autre réaction à une autre thiénopyridine. Il est recommandé de surveiller la survenue des signes d’hypersensibilité.

Surveillance hématologique

· Il est nécessaire de procéder à des numérations formules sanguines (plaquettes comprises) au début du traitement puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois de traitement. En cas de traitement inférieur à 3 mois, un contrôle de la numération formule sanguine (plaquettes comprises) doit être effectué dans les 15 jours qui suivent l'arrêt.

Quand le taux de polynucléaires neutrophiles est inférieur à 1 500/mm3, les résultats doivent être confirmés.

· Dans le cas d'une neutropénie (< 1 500 neutrophiles/mm3) ou d'une thrombopénie (< 100 000 plaquettes/mm3), il est nécessaire d'arrêter le traitement.

o La ticlopidine ayant une demi-vie longue, tout patient interrompant le traitement dans les trois premiers mois suivant son instauration doit effectuer une numération formule sanguine avec contrôle des cellules de la lignée blanche 2 semaines après l’arrêt du traitement.

o Un contrôle sanguin, incluant le comptage des différents leucocytes et des plaquettes, doit être continué jusqu’à retour à des valeurs normales.

Surveillance clinique

· Il est important d’informer le patient des signes et symptômes révélateurs d’une neutropénie (fièvre, angine, ulcères buccaux), d’une thrombopénie et/ou des anomalies de l’hémostase (hémorragies prolongées ou inattendues, ecchymoses, purpura, coloration des selles en noir) et de Purpura Thrombopénique Thrombotique (PTT) (voir ci-dessous).

Le patient doit suspendre son traitement et contacter immédiatement son médecin si l’un des signes ou symptômes cités ci-dessus apparaît. La décision de reprendre le traitement devra être prise après évaluation des caractéristiques cliniques et des résultats biologiques.

· Le patient doit, de plus, être informé des symptômes d’hépatite (par exemple : jaunisse, selles décolorées, urine foncée) et doit en informer son médecin.

· Le diagnostic clinique de Purpura Thrombopénique Thrombotique (PTT) (affection rare et potentiellement fatale) est caractérisé par une thrombopénie, une anémie hémolytique, des symptômes neurologiques semblables à ceux d’un accident ischémique transitoire ou d’un accident vasculaire cérébral ou d’une insuffisance rénale et de fièvre.

Son apparition peut être très rapide. La plupart des cas sont survenus lors des 8 premières semaines de traitement.

L'évolution pouvant être fatale, il est recommandé de prendre contact avec une équipe spécialisée devant toute suspicion de PTT.

Il a été montré que la plasmaphérèse améliore le pronostic. L’administration de plaquettes pouvant entraîner une augmentation du risque de thrombose, elle doit être évitée si possible.

· Suspendre le traitement en cas de survenue d'une diarrhée sévère.

Surveillance de l'hémostase

· La ticlopidine doit être utilisée avec prudence en cas de risque hémorragique (voir rubrique 4.5).

o La ticlopidine ne devrait pas être administrée en association avec les héparines, les anticoagulants oraux et les médicaments antiagrégants plaquettaires (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi : encadré et rubrique et 4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ; cependant, dans les cas exceptionnels où l’administration concomitante est indispensable, une surveillance clinique et hématologique étroite doit être réalisée (voir rubrique 4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

o La ticlopidine doit être utilisée avec prudence chez les patients recevant un traitement par des Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) (voir rubrique 4.5).

o Lors d’une intervention chirurgicale mineure (par exemple : extraction dentaire), un allongement du temps de saignement est attendu.

· Lors d'une intervention chirurgicale, il convient d'arrêter le traitement 10 jours au moins avant l'opération (sauf dans les cas où le maintien d’une activité antithrombotique est indispensable) en prenant en compte le risque hémorragique induit par la ticlopidine.

En situation d'urgence chirurgicale, 3 moyens peuvent être utilisés seuls ou en association pour tenter de limiter le risque hémorragique et l'allongement du temps de saignement : l'administration renouvelable de 0,5 à 1 mg/kg de méthylprednisolone en IV, une perfusion de desmopressine à la posologie de 0,2 à 0,4 µg/kg ou l'apport de plaquettes fraîches sous forme de concentrés unitaires plaquettaires.

La ticlopidine étant fortement métabolisée par le foie

· La ticlopidine doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique. En cas de suspicion d’une insuffisance hépatique, les tests d’évaluation de la fonction hépatique doivent être réalisés et cela tout particulièrement durant les premiers mois du traitement. Le traitement doit être arrêté, et des tests de la fonction hépatique doivent être effectués en cas de survenue d’hépatite ou de jaunisse.

· Lors des essais cliniques contrôlés, aucun effet inattendu n’est apparu chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale modérée et aucune donnée n’est disponible concernant un ajustement posologique chez les patients avec une insuffisance rénale plus sévère.

Cependant, chez les insuffisants rénaux, une réduction de la posologie voire un arrêt du traitement peut être nécessaire en cas de problèmes hémorragiques ou hématologiques.

· Un suivi attentif des effets indésirables (signes cliniques, symptômes) doit être réalisé chez tous les patients en particulier pendant les 3 premiers mois de traitement.

Population pédiatrique

Sans objet.

Excipient à effet notoire

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : abciximab (c 7e3b fab), acide acétylsalicylique, cilostazol, clopidogrel, époprosténol, eptifibatide, iloprost, iloprost trométamol, prasugrel, ticagrelor, ticlopidine, tirofiban, tréprostinil.

L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à tout autre médicament augmentant les risques de saignement par effet additif (héparine et molécules apparentées, anticoagulants oraux, thrombolytiques, …). Ces associations doivent être prises en compte en maintenant une surveillance clinique régulière.

Associations déconseillées

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires et augmentation des effets des dérivés salicylés sur la muqueuse gastro-duodénale. Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. Si le patient est porteur de stent(s), voir la rubrique 4.4.

+ Anagrélide

Majoration des événements hémorragiques.

+ Défibrotide

Risque hémorragique accru.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ciclosporine

Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine. Augmentation de la posologie de la ciclosporine sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie en cas d'arrêt de la ticlopidine.

+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne) et augmentation de sa toxicité. Les études in vitro ont démontré que la ticlopidine n’altère pas la liaison protéique plasmatique de la phénytoïne. Aucune étude in vivo sur la liaison plasmatique de la ticlopidine et de ses métabolites n’a été réalisée.

Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne.

+ Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)

Augmentation de la théophyllinémie avec risque de surdosage (diminution de la clairance plasmatique de la théophylline). Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie. S'il y a lieu, adaptation de la posologie de théophylline pendant le traitement par la ticlopidine et après son arrêt.

Associations avec un risque hémorragique accru

+ AINS

Majoration du risque hémorragique (addition des activités antiagrégantes plaquettaires et des effets des AINS sur la muqueuse gastro-duodénale). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique (addition de l’activité anticoagulante et de l’activité antiagrégante plaquettaire). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique régulière et suivi de l’INR.

+ Héparines

Augmentation du risque hémorragique (addition de l’activité anticoagulante et de l’activité antiagrégante plaquettaire). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique régulière et suivi du TCA (Temps de Céphaline Activée) doivent être effectués.

+ Thrombolytiques

Augmentation du risque hémorragique. Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique régulière.

+ Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS)

Puisque les ISRS affectent l'activation plaquettaire et augmentent le risque de saignement, l'administration concomitante d'ISRS et de la ticlopidine doit être entreprise avec prudence.

+ Pentoxifylline

En raison du risque accru de saignement, l'administration concomitante de la pentoxifylline et de la ticlopidine doit être entreprise avec prudence.

Associations à prendre en compte

+ Digoxine

Diminution des concentrations plasmatiques de la digoxine d’environ 15 %.

Cela ne devrait pas altérer l’efficacité de la digoxine.

+ Kétamine

Augmentation des concentrations plasmatiques de kétamine par diminution de son métabolisme par la ticlopidine.

Autres associations

Lors des études cliniques, la ticlopidine a été administrée en association avec des bêtabloquants, des inhibiteurs calciques et des diurétiques : aucun effet indésirable cliniquement significatif n’a été rapporté.

Les études in vitro démontrent que la ticlopidine n’interagit pas sur la liaison du propranolol aux protéines plasmatiques.

La demi-vie plasmatique de l’antipyrine métabolisée par le cytochrome P450 est augmentée de 25 % si celle-ci est administrée avec de la ticlopidine.

Cela est aussi attendu pour les molécules qui ont un métabolisme hépatique similaire.

Un ajustement de la posologie est nécessaire en début de traitement et après arrêt du traitement par ticlopidine, en particulier pour les molécules ayant un index thérapeutique étroit.

La co-administration de ticlopidine et d’anti-acides entraîne une diminution de 20 à 30 % du taux plasmatique de ticlopidine.

Le traitement au long cours par cimétidine augmente significativement la concentration sanguine de ticlopidine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la ticlopidine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la ticlopidine pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.

Allaitement

Des études chez le rat ont montré que la ticlopidine passe dans le lait maternel.

La tolérance de la ticlopidine en cas d’allaitement n’a pas été établie, en conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite sauf en cas de nécessité absolue.

Fertilité

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Les effets indésirables de la ticlopidine tels que les sensations vertigineuses peuvent altérer l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

A) Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables survenus soit pendant les études cliniques, soit spontanément rapportés sont présentés dans le tableau ci-dessous. Leur fréquence est définie en utilisant la convention suivante :

Fréquent (> 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (> 1/1 000 à < 1/100) ; rare (> 1/10 000 à <1/1 000) ; très rare (> 1/10 000). Pour chaque classe de système d’organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Système classe organe

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Neutropénie, y compris neutropénie sévère (voir rubrique 4.4), agranulocytose.

Thrombopénie isolée ou exceptionnellement associée à une anémie hémolytique.

Agranulocytose pouvant se compliquer en septicémie ou en choc septique potentiellement fatal.

Pancytopénie, aplasie médullaire, purpura thrombotique thrombopénique (associant thrombopénie, anémie hémolytique, troubles neurologiques, atteinte rénale et fièvre), leucémie (voir rubrique 4.4), thrombocytose.

Affections du système immunitaire

Réactions immunologiques avec différentes manifestations telles que réactions allergiques, éosinophilie, anaphylaxie, œdème de Quincke, arthralgie, vascularite, syndrome lupique, pneumopathie allergique, néphropathie d’hypersensibilité pouvant évoluer en insuffisance rénale.

Réactions allergiques croisées entre thiénopyridines (telles que clopidogrel, prasugrel) (voir rubrique 4.4).

Affections du système nerveux

Céphalées, sensation vertigineuse.

Troubles sensoriels (neuropathie périphérique).

Acouphènes.

Affections vasculaires

Contusions, ecchymoses, épistaxis, hématurie, hémorragie conjonctivale, saignements péri et post-opératoires, hémorragies potentiellement sévères et parfois fatales.

Hémorragies intracrâniennes.

Affections gastro-intestinales

Diarrhée, nausées.

Ulcère gastroduodénal.

Diarrhée sévère avec colite (incluant les colites lymphocytaires).

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques, des phosphatases alcalines et des transaminases (voir rubrique 4.4).

Augmentation de la bilirubine.

Hépatite (cytolytique et/ou cholestatique).

Cas d’hépatites d’évolution fatale, hépatite fulminante.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash cutané, particulièrement de type maculo-papulaire ou urticarien, souvent associés à un prurit, pouvant être généralisé.

Dermatite exfoliative.

Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fièvre.

Investigations

Augmentation de la cholestérolémie et de la triglycéridémie.

B) Description des effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Dans le cadre de deux importantes études cliniques contrôlées multicentriques (CATS et TASS) portant sur 2 048 patients atteints d’accidents ischémiques transitoires ou d’accidents vasculaires cérébraux traités par ticlopidine, une incidence de 2,4 % de neutropénies, dont 0,8 % de neutropénies sévères (< 450 neutrophiles/mm3), a été rapportée. L'évolution a été fatale dans environ 0,02 % des cas. Dans la grande majorité des cas, les atteintes hématologiques ont été observées pendant les trois premiers mois de traitement et n'ont pas toujours eu de traduction clinique (nécessité d'une surveillance hématologique systématique (voir rubrique 4.4).

Ces données sont en accord avec les cas notifiés en pharmacovigilance. La moelle osseuse a montré en général dans ces cas une baisse des précurseurs myéloïdes.

Manifestations hémorragiques

En cours de traitement, des manifestations hémorragiques de gravités diverses peuvent survenir.

Elles peuvent persister jusqu'à 10 jours après l'arrêt du traitement et occasionner des hémorragies per ou post-opératoires.

Affections gastro-intestinales (notamment diarrhée, nausées)

En général, ces manifestations sont précoces et disparaissent en 1 à 2 semaines. Si l'effet est sévère et persiste, il convient d'arrêter le traitement.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

En général, les éruptions cutanées apparaissent au cours des premières semaines de traitement. Si le traitement est interrompu, les symptômes disparaissent en quelques jours. Ces éruptions peuvent être généralisées.

Affections hépatobiliaires

Des cas d’augmentations isolées ou associées des phosphatases alcalines, des transaminases et de la bilirubine ont été rapportés au cours des 4 premiers mois de traitement.

De rares cas d'hépatites cytolytiques et/ou cholestatiques ont été rapportés au cours des premiers mois de traitement. Leur évolution a en général été favorable après l'arrêt du traitement.

Des cas d'insuffisance hépatocellulaire aiguë avec encéphalopathie et/ou baisse du taux de prothrombine (TP) pouvant être fatales (hépatite fulminante) ont été rapportés.

Investigations

Lipides sanguins

Les taux sériques de HDL-C, LDL-C, VLDL-C et de triglycérides peuvent augmenter de 8 à 10 % après un à quatre mois de traitement, sans progression ultérieure malgré la poursuite du traitement. Les rapports des sous-fractions lipoprotéiques (en particulier le rapport de HDL à LDL) restent inchangés. Les données des études cliniques ont montré que l'effet ne dépendait pas de l'âge, du sexe, de la consommation d'alcool ou du diabète et n'avait pas de conséquence sur le risque cardiovasculaire.

Population pédiatrique

Sans objet.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

D'après les études chez l'animal, le surdosage peut provoquer une intolérance gastro-intestinale sévère.

Une surveillance soigneuse des paramètres vitaux et de l'hémostase (temps de saignement) est nécessaire.

En raison de ses propriétés pharmacodynamiques, un risque de saignement peut être attendu.

En cas de surdosage, il est recommandé de procéder à un lavage gastrique et d'appliquer des mesures générales de soutien.

Si une correction rapide du temps de saignement est nécessaire, une transfusion de plaquettes peut supprimer les effets de la ticlopidine (voir rubrique 4.4).

La ticlopidine ne peut pas être dialysée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : antithrombotique/antiagrégant plaquettaire à l'exclusion de l'héparine, code ATC : B01AC05.

La ticlopidine est un antiagrégant plaquettaire qui provoque, proportionnellement à la dose, une inhibition de l'agrégation plaquettaire et de la libération de certains facteurs plaquettaires, ainsi qu'une prolongation du temps de saignement.

Cette activité ne se manifeste pas in vitro mais seulement in vivo ; cependant aucun métabolite actif circulant n'a été mis en évidence.

La ticlopidine s'oppose à l'agrégation plaquettaire en inhibant la liaison ADP-dépendante du fibrinogène à une membrane plaquettaire. Elle n'agit pas par inhibition de la cyclo-oxygénase comme le fait l'aspirine. L'AMP cyclique plaquettaire ne semble pas jouer de rôle dans son mécanisme d'action.

Le temps de saignement mesuré par la méthode d'Ivy avec un brassard, à une pression de 40 mm de Hg, est prolongé de plus de deux fois par rapport aux valeurs initiales.

La prolongation du temps de saignement sans brassard est moins prononcée.

Après l'arrêt du traitement, le temps de saignement et les autres tests de la fonction plaquettaire retournent à la normale en une semaine chez la plupart des patients.

L'effet antiagrégant plaquettaire s'observe dans les deux jours qui suivent l'administration biquotidienne de ticlopidine.

L'effet antiagrégant plaquettaire maximum est obtenu 5 à 8 jours après une prise biquotidienne de 250 mg de ticlopidine.

A dose thérapeutique, la ticlopidine inhibe de 50 à 70 % l'agrégation plaquettaire à l'ADP (2,5 µmol/l).

Des doses inférieures s'accompagnent d'une baisse correspondante de l'effet antiagrégant.

Dans un essai nord-américain (TASS), en double insu randomisé versus aspirine (1 300 mg/j), plus de 3 000 patients ayant présenté un accident ischémique cérébral, transitoire ou constitué mineur, ont été inclus et suivis sur une période moyenne de 3 ans.

Une réduction significative :

· du nombre d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques non fatals et/ou de décès toutes causes confondues (critère principal combiné) ;

· du nombre d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques fatals ou non fatals (critère secondaire combiné), a été observée sous ticlopidine pendant la durée de l'étude.

Le bénéfice a été maximal pendant la première année de traitement.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

Après administration orale d'une dose unique standard de ticlopidine, l'absorption a lieu rapidement, le pic plasmatique étant atteint environ 2 heures après la prise.

L'absorption est pratiquement complète. La biodisponibilité de la ticlopidine est optimale lors de la prise après un repas.

Distribution

Les concentrations plasmatiques à l'équilibre sont obtenues au bout de 7 à 10 jours de traitement à raison de 250 mg deux fois par jour. La demi-vie d'élimination terminale moyenne à l'équilibre est d'environ 30 à 50 heures. Toutefois, l'inhibition de l'agrégation plaquettaire n'est pas en corrélation avec les concentrations plasmatiques du médicament.

Biotransformation

La ticlopidine subit une importante métabolisation hépatique.

La ticlopidine inhibe fortement le cytochrome P450 (CYP2B6). Elle inhibe moins le CYP2C19 et le CYP2D6.

Elimination

Après administration orale de produit radioactif, 50 à 60 % de la radioactivité est retrouvée dans l'urine et de 23 à 30 % dans les selles.

Sujet âgé

Les principales études cliniques ont été menées sur une population de patients âgés en moyenne de 64 ans. La pharmacocinétique de la ticlopidine est modifiée chez le sujet âgé, mais l'activité pharmacologique et thérapeutique à la dose de 500 mg/jour est indépendante de l'âge.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Povidone K30, amidon de maïs, cellulose microcristalline, gallate de propyle micronisé, acide stéarique, stéarate de magnésium.

Pelliculage: OPADRY OYL 28900 (lactose monohydraté, dioxyde de titane, hydroxypropylméthylcellulose, macrogol 4000).

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

30 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

30 ou 100 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 357 120 0 4 : 30 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).

· 34009 563 664 2 2: 100 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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