MOMETASONE ARROW 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 28/08/2024
MOMETASONE ARROW 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Furoate de mométasone....................................................................................... 50 microgrammes
Sous forme de furoate de mométasone monohydraté
Pour une dose délivrée
Excipient à effet notoire : chlorure de benzalkonium (0,02 mg par dose délivrée de suspension pour pulvérisation nasale) et polysorbate 80 (0,010 mg par dose délivrée de suspension pour pulvérisation nasale).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suspension pour pulvérisation nasale.
Suspension visqueuse de couleur blanche à blanc cassé.
4.1. Indications thérapeutiques
MOMETASONE ARROW est indiqué chez les adultes et les enfants à partir de 3 ans en traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière ou de la rhinite perannuelle.
MOMETASONE ARROW est indiqué dans le traitement de la polypose nasale chez les adultes à partir de 18 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Rhinite allergique saisonnière ou rhinite perannuelle
Adultes (y compris les patients âgés) et enfants à partir de 12 ans : la dose habituellement recommandée est de deux pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de 200 microgrammes). Lorsque les symptômes sont contrôlés, une réduction de la dose à une pulvérisation dans chaque narine (soit une dose totale de 100 microgrammes) peut être efficace en traitement d’entretien. Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlés, la posologie peut être augmentée à une dose journalière maximale de quatre pulvérisations dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de 400 microgrammes). Il est recommandé de diminuer la posologie lorsque les symptômes sont contrôlés.
Enfants âgés de 3 à 11 ans : la dose habituellement recommandée est d’une pulvérisation (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de 100 microgrammes).
Chez certains patients présentant une rhinite allergique saisonnière, les premiers effets cliniquement significatifs ont été observés dans les 12 heures suivant la première dose de furoate de mométasone. Néanmoins, le bénéfice complet du traitement peut ne pas être atteint dans les premières 48 heures. Aussi, le patient doit continuer à prendre régulièrement le traitement pour obtenir le bénéfice thérapeutique complet.
Un traitement par MOMETASONE ARROW peut être initié quelques jours avant le début prévisionnel de la saison des pollens chez les patients ayant des antécédents de symptômes modérés à sévères de rhinite allergique saisonnière.
Polypose nasale
La dose initiale habituellement recommandée pour le traitement de la polypose est de deux pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soit une dose journalière totale de 200 microgrammes). Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlés après 5 à 6 semaines, la posologie journalière peut être augmentée à deux pulvérisations dans chaque narine, deux fois par jour (soit une dose journalière totale de 400 microgrammes). La dose minimale efficace devra être recherchée. En l’absence d’amélioration des symptômes après 5 à 6 semaines d'administration deux fois par jour, le patient doit être réexaminé et la conduite thérapeutique réévaluée.
Les études d'efficacité et de sécurité du furoate de mométasone dans le traitement de la polypose nasale ont été menées sur une période de quatre mois.
Population pédiatrique
Rhinite allergique saisonnière et rhinite perannuelle
La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone chez les enfants âgés de moins de 3 ans n’ont pas été établies.
Polypose nasale
La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.
Mode d’administration
Avant l’administration de la première dose, bien agiter le flacon puis amorcer la pompe par 10 pressions (jusqu’à l’obtention d’une pulvérisation uniforme). Si la pompe n’a pas été utilisée pendant 14 jours ou plus, elle doit être réamorcée par 2 pressions jusqu’à obtention d’une pulvérisation uniforme, avant toute nouvelle utilisation.
Bien agiter le flacon avant chaque utilisation. Le flacon doit être jeté une fois le nombre de pulvérisations mentionné sur le flacon atteint ou dans les 2 mois qui suivent la première utilisation.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
MOMETASONE ARROW ne doit pas être utilisé en cas d’infection locale non traitée au niveau de la muqueuse nasale, telle que l’herpès simplex.
En raison de l’action inhibitrice des corticoïdes sur la cicatrisation, les patients ayant récemment subi une chirurgie ou un traumatisme au niveau du nez ne doivent pas utiliser de corticoïde nasal avant la cicatrisation.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Immunosuppression
MOMETASONE ARROW doit être utilisé avec prudence, ou même être évité, chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou latente, ou d’infections non traitées fongiques, bactériennes ou systémiques virales.
Les patients traités par des corticoïdes, potentiellement immunodéprimés, doivent être avertis des risques en cas d’exposition à certaines infections (exemple : varicelle, rougeole) et de l’importance d’obtenir un avis médical si une telle exposition survient.
Effets locaux sur la muqueuse nasale
Lors d’une étude clinique menée chez des patients atteints de rhinite perannuelle, aucun signe d’atrophie de la muqueuse nasale n’a été mis en évidence après 12 mois de traitement par le furoate de mométasone. De plus, le furoate de mométasone a eu tendance à ramener l’aspect de la muqueuse nasale à un état plus proche de l’aspect d’une muqueuse normale. Néanmoins, les patients utilisant MOMETASONE ARROW pendant plusieurs mois, voire davantage, doivent être examinés régulièrement afin de détecter d’éventuelles modifications de la muqueuse nasale.
En cas de survenue d’une infection fongique locale nasale ou pharyngée, l’arrêt du traitement par MOMETASONE ARROW ou un traitement approprié peuvent être nécessaires. Une irritation nasopharyngée persistante peut nécessiter l’interruption du traitement par MOMETASONE ARROW.
Il n’est pas recommandé d’utiliser MOMETASONE ARROW en cas de perforation de la cloison nasale (voir rubrique 4.8).
Dans les études cliniques, des cas d’épistaxis ont été rapportés avec une incidence supérieure au placebo. L’épistaxis était en général spontanément résolutive et d’intensité légère (voir rubrique 4.8).
Effets systémiques des corticoïdes
Des effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voie nasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant des périodes prolongées. Le risque de survenue de ces effets est bien plus faible qu’avec les corticoïdes par voie orale et peut varier d’un patient à l’autre et en fonction des différentes préparations de corticoïdes. Les effets systémiques potentiels peuvent inclure syndrome de Cushing, symptômes cushingoïdes, inhibition de la fonction surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, cataracte, glaucome et plus rarement divers troubles psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez les enfants).
Suite à l’administration de corticoïdes par voie intranasale, des cas d’augmentation de la pression intraoculaire ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra-oculaire). En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Les patients qui passent d’une corticothérapie systémique au long cours à un traitement par MOMETASONE ARROW doivent être surveillés avec attention. L’arrêt des corticoïdes systémiques chez ces patients peut entrainer une insuffisance surrénale pendant quelques mois jusqu’à restauration de la fonction de l’axe HHS. Si ces patients présentent des signes et des symptômes d’insuffisance surrénale ou des symptômes liés au sevrage corticoïde (par exemple : douleurs articulaires et/ou musculaires, lassitude et dépression), la corticothérapie systémique doit être reprise malgré le fait que les symptômes nasaux soient soulagés, et d’autres modalités thérapeutiques ainsi que des mesures adaptées doivent être mises en place. Une telle situation peut également démasquer des états allergiques préexistants tels qu’une conjonctivite allergique et de l’eczéma qui étaient jusque-là contrôlés par la corticothérapie systémique.
L’administration de doses supérieures à celles recommandées peut entrainer une inhibition de la fonction surrénalienne cliniquement significative. Si des doses supérieures à celles recommandées sont utilisées, une supplémentation par corticoïdes systémiques doit être envisagée pendant les périodes de stress ou lors d’une chirurgie élective.
Polypes nasaux
La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone n’ont pas été étudiées dans le traitement des polypes unilatéraux, des polypes associés à une mucoviscidose ou des polypes obstruant totalement les cavités nasales.
Les polypes unilatéraux dont l’aspect est inhabituel ou irrégulier, en particulier en cas d’ulcération ou de saignement, doivent faire l’objet d’investigations approfondies.
Effet sur la croissance dans la population pédiatrique
Il est recommandé de suivre régulièrement la croissance des enfants recevant une corticothérapie prolongée par voie nasale. En cas de ralentissement de la croissance, le traitement doit être réévalué afin de réduire, si possible, la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale efficace. De plus, il convient d’adresser le patient à un pédiatre.
Symptômes extra-nasaux
Bien que l’administration de MOMETASONE ARROW permette de contrôler les symptômes nasaux chez la plupart des patients, un traitement supplémentaire approprié peut permettre de soulager d’autres symptômes, en particulier les symptômes oculaires.
Excipients à effet notoire
Ce médicament contient 0,02 mg de chlorure de benzalkonium par dose délivrée de suspension pour pulvérisation nasale. Le chlorure de benzalkonium peut provoquer des irritations ou un gonflement à l’intérieur du nez, surtout s’il est utilisé sur une longue période.
Ce médicament contient du polysorbate 80. Les polysorbates peuvent provoquer des réactions allergiques.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
(Voir rubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi » concernant l’utilisation des corticoïdes systémiques).
Une étude clinique sur les interactions avec la loratadine a été réalisée. Aucune interaction n’a été observée.
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas ou peu de données sur l'utilisation du furoate de mométasone chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Comme les autres corticoïdes par voie nasale, MOMETASONE ARROW ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice potentiel pour la mère ne justifie le risque éventuel pour la mère, le fœtus ou le nourrisson. Les nourrissons nés de mères ayant reçu des corticoïdes pendant la grossesse doivent être étroitement surveillés en raison du risque d’insuffisance surrénale.
Il n’y a pas de données disponibles concernant le passage du furoate de mométasone dans le lait maternel. Comme avec les autres corticoïdes par voie nasale, une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec MOMETASONE ARROW en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques concernant l’effet du furoate de mométasone sur la fertilité. Des études conduites chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction, mais aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Au vu des données issues des études cliniques conduites dans la rhinite allergique, les épistaxis rapportées étaient en général spontanément résolutives et d’intensité légère, et l’incidence des cas était supérieure à celle observée avec le placebo (5 %), mais comparable ou inférieure à celle observée avec les corticoïdes par voie nasale utilisés dans le groupe contrôle (jusqu’à 15 %). L’incidence de tous les autres effets indésirables était comparable à celle observée avec le placebo. Chez les patients traités pour une polypose nasale, l’incidence globale des effets indésirables était similaire à celle observée chez les patients atteints de rhinite allergique.
Des effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voie nasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant des périodes prolongées.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables liés au traitement (≥ 1 %) rapportés au cours des études cliniques chez des patients atteints de rhinite allergique ou de polypose nasale et ceux rapportés depuis la commercialisation quelle que soit l’indication sont présentés dans le Tableau 1. Les effets indésirables sont listés selon les principales classes de systèmes d’organes MedDRA. Au sein de chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables sont classés par fréquence. Les fréquences ont été définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100). La fréquence des effets indésirables rapportés depuis la commercialisation est considérée comme « indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) ».
Tableau 1 : Effets indésirables liés au traitement rapportés par classe de systèmes d'organes et par fréquence |
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Très fréquent |
Fréquent |
Fréquence indéterminée |
Infections et infestations |
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Pharyngite Infection des voies respiratoires supérieures† |
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Troubles du système immunitaire |
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Hypersensibilité incluant réactions anaphylactiques, œdème de Quincke, bronchospasme et dyspnée |
Troubles du système nerveux |
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Céphalées |
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Troubles oculaires |
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Glaucome Augmentation de la pression intraoculaire Cataractes Vision floue (voir également la rubrique 4.4) |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux |
Épistaxis* |
Épistaxis Brûlure nasale Irritation nasale Ulcération nasale |
Perforation de la cloison nasale |
Troubles gastro-intestinaux |
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Irritation de la gorge* |
Dysgueusie et troubles de l’odorat |
* rapporté dans le traitement de la polypose nasale avec une posologie de deux prises par jour.
† rapporté à une fréquence indéterminée dans le traitement de la polypose nasale avec une posologie de deux prises par jour.
Population pédiatrique
Chez les enfants, l’incidence des effets indésirables rapportés au cours des études cliniques, épistaxis (6 %), céphalées (3 %), irritation nasale (2 %) et éternuements (2 %) par exemple, était comparable à celle observée avec le placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
L’inhalation ou l’administration orale de doses excessives de corticoïdes peut conduire à l’inhibition de la fonction de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
Prise en charge
Dans la mesure où la biodisponibilité systémique du furoate de mométasone administré par voie nasale est < 1 %, il est peu probable qu’un surdosage nécessite un traitement autre que la surveillance, suivie de la prise du dosage prescrit approprié .
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Le furoate de mométasone est un glucocorticoïde à usage topique qui exerce un effet anti-inflammatoire local à des doses sans effet systémique.
Il est probable qu’une grande partie du mécanisme des effets antiallergiques et anti-inflammatoires du furoate de mométasone réside dans sa capacité à inhiber la libération des médiateurs des réactions allergiques. Le furoate de mométasone inhibe de façon significative la libération des leucotriènes par les leucocytes extraits de patients allergiques. Sur culture cellulaire, in vitro, le furoate de mométasone exerce une forte inhibition de la synthèse et de la libération d’IL-1, IL-5, IL-6 et TNFα ; il exerce également une forte inhibition de la production de leucotriènes. De plus, il exerce une inhibition très forte de la production de cytokines Th2, IL-4 et IL-5, par les lymphocytes T CD4+ humains.
Effets pharmacodynamiques
Dans les études utilisant un test de provocation nasale allergénique, une action anti-inflammatoire du furoate de mométasone a été mise en évidence aux phases précoce et tardive de la réponse allergique. Cette activité a été démontrée par l’observation d’une diminution (par rapport au placebo) de l’activité de l’histamine et des éosinophiles, ainsi qu’une diminution (par rapport à la valeur initiale) des éosinophiles, des neutrophiles et des protéines d’adhésion des cellules épithéliales.
Chez 28 % des patients présentant une rhinite allergique saisonnière, un premier effet clinique significatif a été observé dans les 12 heures suivant la première dose de furoate de mométasone. Le délai médian (50 % des patients) pour obtenir un premier soulagement a été de 35,9 heures.
Population pédiatrique
Lors d’une étude clinique contrôlée contre placebo chez des patients pédiatriques (n=49 sujets par groupe), le furoate de mométasone a été administré à la dose de 100 microgrammes par jour pendant un an. Il n’a pas été rapporté de ralentissement de la croissance.
Les données disponibles sur la sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone dans la population pédiatrique âgée de 3 à 5 ans sont limitées et la posologie adaptée n’a pas pu être établie. Dans une étude portant sur 48 enfants âgés de 3 à 5 ans recevant 50, 100 ou 200 µg/jour de furoate de mométasone par voie intranasale pendant 14 jours, il n’a pas été observé de différence significative par rapport au placebo en termes de variation moyenne du taux de cortisol plasmatique en réponse au test de stimulation par le tétracosactide.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le furoate de mométasone administré en pulvérisation nasale aqueuse a une biodisponibilité systémique < 1 % dans le plasma avec une méthode de dosage sensible ayant une limite de quantification basse de 0,25 pg/mL.
Distribution
Sans objet, dans la mesure où l’absorption de la mométasone administrée par voie nasale est très faible.
Biotransformation
La faible quantité de furoate de mométasone qui peut être avalée et absorbée subit un important effet de premier passage hépatique.
Élimination
Le furoate de mométasone absorbé est largement métabolisé et ses métabolites sont éliminés dans l’urine et la bile.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études précliniques conduites chez l’animal montrent que le furoate de mométasone est dépourvu d’activité androgénique, anti-androgénique, œstrogénique ou anti-œstrogénique. Cependant, comme les autres glucocorticoïdes, il exerce, sur les modèles animaux, une certaine activité anti-utérotrophique et retarde l’ouverture vaginale lors de l’administration par voie orale de fortes doses de 56 mg/kg/jour et de 280 mg/kg/jour.
Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone a montré in vitro, un potentiel clastogène à concentrations élevées. Cependant, il n’est pas attendu d’effet mutagène aux doses thérapeutiques recommandées.
Dans les études sur la fonction de reproduction, l’injection sous-cutanée de furoate de mométasone, à la dose de 15 microgrammes/kg, a entrainé un allongement de la gestation ainsi qu’un travail plus long et difficile avec une réduction de la survie et du poids ou de l’évolution du poids de la progéniture. Il n’y a pas eu d’effet sur la fertilité.
Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone est tératogène chez les rongeurs et les lapins. Les effets observés ont été l’apparition de hernies ombilicales chez le rat, de fentes palatines chez la souris et d’agénésies de la vésicule biliaire, de hernies ombilicales et de flexions des pattes avant chez les lapins. Il a également été observé une baisse de la prise de poids chez les mères, des effets sur la croissance fœtale (poids fœtal plus faible et/ou retard d’ossification) chez les rats, les lapins et les souris, de même qu’une diminution de la survie de la progéniture chez les souris.
Le potentiel cancérogène du furoate de mométasone inhalé (en flacon pressurisé avec gaz propulseur CFC et agent tensioactif) à des concentrations comprises entre 0,25 et 2,0 microgrammes/L a été étudié pendant 24 mois chez la souris et le rat. Les effets caractéristiques des glucocorticoïdes, incluant l’apparition de plusieurs lésions non néoplasiques, ont été observés. Il n’a pas été possible d’établir de relation dose-réponse statistiquement significative pour aucun des types tumoraux étudiés.
2 ans.
A utiliser dans les 2 mois après la première utilisation.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
MOMETASONE ARROW est disponible en flacon blanc en polyéthylène haute densité contenant 10 g (60 doses), 16 g (120 doses) ou 18 g (140 doses) de produit, fourni avec une pompe doseuse pour pulvérisation et sur laquelle est monté un applicateur nasal avec capuchon.
Conditionnements :
10 g et 16 g : 1 flacon
18 g : 1, 2 ou 3 flacons
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 514 6 4 : Flacon (PEHD) contenant 10 g (60 doses), avec pompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.
· 34009 301 514 7 1 : Flacon (PEHD) contenant 16 g (120 doses), avec pompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.
· 34009 301 514 8 8 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avec pompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.
· 34009 550 565 8 4 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avec pompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 2.
· 34009 550 565 9 1 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avec pompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 3.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
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