ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS 20 mg/10 mg, comprimé pelliculé - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 29/09/2022
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS 20 mg/10 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 20 mg de maléate d’énalapril (équivalent à 15,29 mg d'énalapril) et 10 mg de chlorhydrate de lercanidipine (équivalent à 9,44 mg de lercanidipine).
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 123,4 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé jaune, rond et biconvexe.
4.1. Indications thérapeutiques
L’association fixe ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS 20 mg/10 mg ne doit pas être utilisée en initiation de traitement de l’hypertension.
4.2. Posologie et mode d'administration
L’adaptation individuelle de la posologie de chacun des composants est recommandée. Le passage direct de la monothérapie à l’association fixe peut être envisagé s’il est cliniquement justifié.
Posologie
La posologie recommandée est d’un comprimé par jour à prendre au moins 15 minutes avant le repas.
Sujets âgés
La posologie doit être adaptée à la fonction rénale du patient (voir « Utilisation en cas d’insuffisance rénale »).
Utilisation en cas d’insuffisance rénale
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est contre-indiqué chez les patients atteints d’une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) ou chez les patients sous hémodialyse (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le traitement doit être initié avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère à modérée.
Utilisation en cas d’insuffisance hépatique
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère. Le traitement doit être initié avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée.
Population pédiatrique
Dans cette indication, l’utilisation d’ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS dans la population pédiatrique n’est pas recommandée.
Mode d’administration
Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament :
· Le traitement doit être administré de préférence le matin au moins 15 minutes avant le petit déjeuner.
· Ce médicament ne doit pas être administré avec du jus de pamplemousse (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS ne doit pas être pris en cas de :
· Hypersensibilité aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ou aux inhibiteurs calciques de type dihydropyridines.
· Antécédents d’angiœdème lié à un traitement antérieur par un IEC.
· Angiœdème héréditaire ou idiopathique.
· Au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).
· Obstacle à l’éjection du ventricule gauche, y compris sténose aortique.
· Insuffisance cardiaque congestive non traitée.
· Angor instable.
· Infarctus du myocarde datant de moins d’un mois.
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min), y compris les patients sous dialyse.
· Insuffisance hépatique sévère.
· Association avec :
o les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (voir rubrique 4.5),
o la ciclosporine (voir rubrique 4.5),
o le jus de pamplemousse (voir rubrique 4.5).
o L’association d’ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m²) (voir rubrique 4.5 et 5.1).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une hypotension symptomatique est rarement observée en cas d’hypertension non compliquée. Une hypotension symptomatique est plus susceptible de survenir chez les patients hypertendus traités par énalapril en cas de déplétion hydrique préalable (traitement par diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhées ou vomissements) (voir rubrique 4.5). Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque, avec ou sans insuffisance rénale associée, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Le risque est plus important chez les patients présentant des degrés plus sévères d’insuffisance cardiaque, se caractérisant par l’utilisation de doses élevées de diurétique de l’anse, une hyponatrémie ou une insuffisance rénale fonctionnelle. Chez ces patients, le traitement doit être commencé sous contrôle médical et les patients doivent être suivis étroitement à chaque fois que la posologie d’énalapril et/ou du diurétique est ajustée. Des précautions similaires peuvent s’appliquer aux patients présentant une cardiopathie ischémique ou une maladie vasculaire cérébrale, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Si une hypotension survient, le patient doit être placé en position allongée et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse de solution salée isotonique. Une réaction hypotensive transitoire ne constitue pas une contre-indication à la poursuite du traitement, qui peut être continué sans difficulté, dès l’augmentation de la pression artérielle, après remplissage vasculaire.
Chez certains patients atteints d’insuffisance cardiaque mais présentant une pression artérielle normale ou faible, une diminution supplémentaire de la pression artérielle systémique peut survenir avec l’énalapril. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas une raison pour interrompre le traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une réduction de la posologie et/ou l’interruption du diurétique et/ou de l’énalapril peuvent être nécessaires.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
Maladie sinusale
Des précautions particulières sont recommandées lors de l’utilisation de la lercanidipine chez les patients présentant une maladie sinusale (non porteurs d’un stimulateur cardiaque).
Dysfonction ventriculaire gauche et cardiopathie ischémique
Même si des études hémodynamiques contrôlées n’ont révélé aucune altération de la fonction ventriculaire, des précautions doivent être prises chez des patients ayant une dysfonction ventriculaire gauche en cas de traitement par inhibiteurs calciques. Il a été suggéré que les patients atteints de cardiopathie ischémique présentent un risque cardiovasculaire élevé sous traitement par certaines dihydropyridines à courte durée d’action. Même si la lercanidipine est une molécule à longue durée d’action, la prudence est recommandée chez ces patients.
Dans de rares cas, certaines dihydropyridines peuvent entraîner des douleurs précordiales ou des angines de poitrine. Dans de très rares cas, des patients ayant une angine de poitrine préexistante peuvent subir une augmentation de la fréquence, de la durée ou de la gravité des crises angineuses. Des cas isolés d’infarctus du myocarde peuvent être observés (voir rubrique 4.8).
Insuffisance rénale
Le traitement avec l’énalapril doit être initié avec une prudence particulière chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère à modérée. La surveillance de routine de la kaliémie et de la créatinémie fait partie de la surveillance normale chez ces patients.
Des cas d’insuffisance rénale ont été rapportés avec l’énalapril, surtout chez des patients ayant une insuffisance cardiaque sévère ou une maladie rénale sous-jacente, y compris une sténose de l’artère rénale. Si elle est diagnostiquée rapidement et traitée de façon appropriée, l’insuffisance rénale, sous énalapril, est habituellement réversible.
Chez certains patients hypertendus, sans altération rénale préexistante apparente, l’association d’énalapril avec un diurétique peut entraîner une augmentation de l’urémie et de la créatininémie. Une diminution de la dose d’énalapril et/ou l’interruption du diurétique peuvent être nécessaires. Cette situation devrait évoquer la possibilité d’une sténose des artères rénales sous-jacente (voir rubrique 4.4 « Hypertension rénovasculaire »).
Hypertension rénovasculaire
Il existe un risque accru d’hypotension et d’insuffisance rénale si les patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose de l'artère de leur seul rein fonctionnel sont traités avec des IEC. L’insuffisance rénale peut survenir avec des modifications même mineures de la créatininémie. Chez ces patients, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite, avec de faibles doses puis une adaptation prudente de la posologie et une surveillance de la fonction rénale.
Transplantation rénale
Il n’y a aucune expérience concernant l’utilisation de lercanidipine ou d’énalapril chez les patients ayant récemment subi une transplantation rénale. Par conséquent, le traitement de ces patients par ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est déconseillé.
Insuffisance hépatique
L’effet antihypertenseur de la lercanidipine peut être potentialisé chez les patients ayant une dysfonction hépatique.
Rarement, un syndrome débutant par un ictère cholestatique ou une hépatite et progressant vers une nécrose hépatique fulminante entrainant parfois le décès a été observé lors d’un traitement par les IEC. Le mécanisme de ce syndrome n’a pas été élucidé. Les patients recevant des IEC et qui développent un ictère ou une augmentation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter la prise de l’IEC et avoir un suivi médical approprié.
Neutropénie/agranulocytose
Des cas de neutropénie, d’agranulocytose, de thrombocytopénie ou d’anémie ont été rapportés chez des patients recevant des IEC. La neutropénie survient rarement chez les patients ayant une fonction rénale normale et ne présentant aucun facteur de risque particulier. L’énalapril doit être administré avec une extrême prudence chez les patients ayant une collagénose vasculaire, recevant un traitement immunosuppresseur, de l’allopurinol, de la procaïnamide ou présentant une combinaison de facteurs de risque, particulièrement en cas d’altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections graves qui, dans quelques cas, n’ont pas répondu à un traitement antibiotique intensif. Si l’énalapril est utilisé chez ce type de patients, un contrôle régulier de la numération leucocytaire est recommandé et les patients doivent signaler tout signe d’infection à leur médecin.
Hypersensibilité/angiœdème
Un angiœdème avec atteinte du visage, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rapporté chez des patients traités par IEC, dont l’énalapril. Ceci peut survenir à n’importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, l’énalapril doit être arrêté immédiatement et une surveillance appropriée doit être mise en place pour s’assurer de la disparition complète des symptômes avant de laisser le patient sortir de l’hôpital. Même dans les cas où seul un gonflement de la langue est impliqué, sans détresse respiratoire, une observation prolongée peut être nécessaire pour ces patients car le traitement, par les antihistaminiques et les corticostéroïdes, peut ne pas être suffisant.
De très rares cas d'angiœdème avec atteinte laryngée ou linguale fatals ont été rapportés. Les patients présentant un œdème de la langue, de la glotte ou du larynx sont susceptibles de présenter une obstruction des voies respiratoires, en particulier ceux ayant des antécédents de chirurgie des voies respiratoires.
En cas d’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, susceptible d’entraîner une obstruction des voies aériennes, un traitement approprié pouvant inclure une solution d’adrénaline sous-cutanée diluée au 1/1000e (0,3 mL à 0,5 mL) et/ou des mesures pour assurer la ventilation, doivent être entrepris rapidement.
Une incidence plus élevée d’angiœdème sous traitement par IEC a été rapportée chez les populations d’origine noire.
Les patients ayant un antécédent d’angiœdème non lié à la prise d’IEC, peuvent avoir un risque augmenté d’angiœdème s’ils reçoivent un IEC (voir également rubrique 4.3).
Utilisation concomitante d’inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus)
Les patients traités de façon concomitante avec un inhibiteur de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus) peuvent avoir un risque plus élevé d’angiœdème (par exemple, œdème des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) (voir rubrique 4.5).
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation aux venins d’insectes
Dans de rares cas, des réactions anaphylactoïdes avec menace du pronostic vital se sont produites au cours d’un traitement de désensibilisation aux venins d’insectes chez des patients prenant concomitamment un IEC. Ces réactions peuvent être évitées en arrêtant temporairement le traitement par l’IEC avant chaque désensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes au cours d’une aphérèse des LDL
Dans de rares cas, des réactions anaphylactoïdes avec menace du pronostic vital se sont produites au cours d’une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) avec du sulfate de dextran chez des patients prenant concomitamment un IEC. Ces réactions peuvent être évitées en arrêtant temporairement le traitement par l’IEC avant chaque aphérèse.
Patients diabétiques
Une surveillance étroite de la glycémie doit être mise en place chez les patients diabétiques traités par des antidiabétiques oraux ou de l’insuline et initiant un traitement par IEC, en particulier au cours du premier mois de traitement car il y a un risque d'hypoglycémie (voir rubrique 4.5).
Toux
Une toux a été rapportée avec l’utilisation d’IEC. De façon caractéristique, cette toux est non productive, persistante et disparaît à l’arrêt du traitement. Une toux induite par un IEC doit être également envisagée lors du diagnostic différentiel d’une toux.
Intervention chirurgicale/anesthésie
Chez les patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou au cours d’une anesthésie pratiquée avec des agents hypotenseurs, l’énalapril inhibe la formation d’angiotensine II en réponse à la libération de rénine. Si une hypotension résultant de ce mécanisme se produisait, elle pourrait être corrigée par un remplissage vasculaire.
Hyperkaliémie
Une augmentation de la kaliémie a été observée chez certains patients traités par IEC, y compris l’énalapril. Les facteurs de risque liés à la survenue d'une hyperkaliémie sont : l’insuffisance rénale, l’altération de la fonction rénale, l’âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents et en particulier une déshydratation, la décompensation cardiaque aiguë, l’acidose métabolique et l’utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par ex. : spironolactone, éplérénone, triamtérène, ou amiloride), des suppléments potassiques ou des substituts de sel contenant du potassium, ou un traitement concomitant avec d’autres médicaments provoquant une augmentation de la kaliémie (ex. : héparine, cotrimoxazole également connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole). L’utilisation des suppléments potassiques, des diurétiques épargneurs de potassium ou de substituts de sel contenant du potassium peut entrainer une élévation significative de la kaliémie, en particulier chez les patients ayant une insuffisance rénale. L’hyperkaliémie peut causer de graves arythmies, parfois fatales. Si l’utilisation concomitante de l’énalapril avec l’une des substances mentionnées ci-dessus est jugée nécessaire, elle doit être utilisée avec prudence et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué (voir rubrique 4.5).
Lithium
L’association du lithium et de l’énalapril est normalement déconseillée (voir rubrique 4.5).
Inducteurs du CYP3A4
Les inducteurs du CYP3A4 tels que les anticonvulsivants (ex. : phénytoïne, carbamazépine) et la rifampicine peuvent réduire les concentrations sériques de lercanidipine et ainsi l’effet hypotenseur peut être diminué (voir rubrique 4.5).
Différences ethniques
Comme avec les autres IEC, l’énalapril est apparemment moins efficace pour diminuer la pression artérielle chez les patients noirs que chez les autres patients. Ceci peut être éventuellement expliqué par des concentrations plasmatiques de rénine souvent plus faibles dans la population noire hypertendue.
Grossesse
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est contre-indiqué pendant la grossesse.
Les IEC, tels que l’énalapril ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Le traitement par lercanidipine est déconseillé pendant la grossesse et chez les femmes souhaitant être enceintes (voir rubrique 4.6).
Allaitement
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est déconseillé pendant l’allaitement (voir rubrique 4.6).
Population pédiatrique
En l’absence de données cliniques, l’efficacité et la sécurité d’emploi n’ont pas été démontrées chez les enfants.
Alcool
L’alcool doit être évité car il peut potentialiser l’effet vasodilatateur des antihypertenseurs (voir rubrique 4.5).
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L’effet antihypertenseur d’ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS pourrait être potentialisé par d’autres antihypertenseurs tels que les diurétiques, les bétabloquants, les alpha-bloquants et d’autres substances.
De plus, les interactions suivantes ont été observées avec l’un ou l’autre des constituants de cette association fixe.
Maléate d’énalapril
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
Diurétiques épargneurs potassiques ou supplémentation en potassium
Les IEC atténuent la perte potassique induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs potassiques (ex. : spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), les suppléments de potassium ou les substituts du sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Si leur utilisation concomitante est indiquée en raison d’une hypokaliémie avérée, ils devront être administrés avec prudence et nécessiteront un contrôle fréquent de la kaliémie (voir rubrique 4.4).
Diurétiques (thiazidiques et diurétiques de l’anse)
Un traitement préalable avec des doses élevées de diurétiques peut entraîner une déplétion de la volémie et un risque d’hypotension lors de l’instauration d’un traitement par énalapril (voir rubrique 4.4). Les effets hypotenseurs peuvent être diminués par un arrêt du diurétique, en corrigeant la volémie ou l’apport de sel, ou en instaurant un traitement à faible dose d’énalapril.
Autres antihypertenseurs
L’administration concomitante d’énalapril et d’autres antihypertenseurs peut augmenter les effets hypotenseurs de l’énalapril. L’administration concomitante de trinitrine et d’autres nitrates ou d’autres vasodilatateurs peut réduire davantage la pression artérielle.
Lithium
L’administration concomitante d’IEC et de lithium a montré une augmentation réversible de la concentration sérique de lithium et des effets toxiques. L’administration concomitante de diurétiques thiazidiques peut augmenter les concentrations sériques de lithium et accroître le risque de toxicité du lithium avec les IEC. L’administration d’énalapril avec du lithium est déconseillée, cependant si cette association est nécessaire, une surveillance étroite des concentrations sériques de lithium doit être mise en place (voir rubrique 4.4).
Antidépresseurs tricycliques/neuroleptiques/anesthésiques/narcotiques
L’administration concomitante de certains médicaments anesthésiques, antidépresseurs tricycliques et neuroleptiques avec les IEC peut entraîner une réduction supplémentaire de la pression artérielle (voir rubrique 4.4).
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) notamment les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2 (COX-2)
Un traitement par AINS y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2 (inhibiteurs de la COX-2) peut réduire l’effet des diurétiques et des autres médicaments antihypertenseurs. Ainsi, les effets antihypertenseurs des ARA II ou des IEC peuvent être diminués par les AINS notamment les inhibiteurs sélectifs de la COX-2.
La coadministration d’un AINS (incluant les inhibiteurs de la COX-2) et d’un ARA II ou d’un IEC a un effet cumulatif sur l’augmentation de la kaliémie, ce qui peut entraîner une détérioration de la fonction rénale. Cet effet est généralement réversible. Rarement, une insuffisance rénale aiguë peut survenir, particulièrement chez les patients ayant une fonction rénale altérée (tels que les patients âgés ou déshydratés notamment ceux sous traitement diurétique). Ainsi, l’association doit être administrée avec prudence chez les patients ayant une fonction rénale altérée. Les patients doivent être hydratés en conséquence et leur fonction rénale surveillée, après l’initiation du traitement concomitant, et de façon régulière ensuite.
Sels d’or
Des réactions nitritoïdes (caractérisées par des symptômes à type de bouffées vasomotrices faciales, de nausées, de vomissements et d’hypotension) ont été notifiées dans quelques rares cas de patients recevant un traitement par des sels d’or injectables (aurothiomalate sodique) et un traitement concomitant par un IEC, notamment l’énalapril.
Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseurs des IEC.
Antidiabétiques
Des études épidémiologiques ont suggéré que l’administration concomitante d’IEC et d’antidiabétiques (insuline, antidiabétiques oraux) peut entraîner une augmentation importante de l’effet hypoglycémiant avec un risque d’hypoglycémie. Ces cas sont plus susceptibles de survenir dans les premières semaines du traitement associé, ainsi que chez des patients ayant une insuffisance rénale (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Alcool
L’alcool augmente l’effet hypotenseur des IEC.
Acide acétylsalicylique, thrombolytiques, bétabloquants
L’administration concomitante d’énalapril et d’acide acétylsalicylique (à des doses appropriées pour une prophylaxie cardiovasculaire) ou d’énalapril et de thrombolytiques ou de bétabloquants, ne pose pas de difficulté.
Inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus)
Les patients traités de façon concomitante avec un inhibiteur de mTOR peuvent présenter un risque accru d’angiœdème (voir rubrique 4.4).
Cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)
Les patients traités de façon concomitante par cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).
Lercanidipine
Inhibiteurs du CYP3A4
La lercanidipine étant métabolisée par l’enzyme CYP3A4, l’administration simultanée d’inhibiteurs et d’inducteurs du CYP3A4 peut interagir avec le métabolisme et l’excrétion de la lercanidipine.
L’association de lercanidipine avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (ex. kétoconazole, itraconazole, ritonavir, érythromycine, troléandomycine) est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Une étude d’interaction avec le kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4, a montré une augmentation marquée des concentrations plasmatiques de lercanidipine (une augmentation d’un facteur 15 de l’aire sous la courbe (ASC) et une augmentation d’un facteur 8 de la Cmax de l’énantiomère S-lercanidipine).
Ciclosporine
La ciclosporine et la lercanidipine ne doivent pas être administrées simultanément (voir rubrique 4.3).
L’administration concomitante de lercanidipine et de ciclosporine entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques des deux médicaments. Une étude sur des jeunes volontaires sains a montré que les concentrations plasmatiques de lercanidipine restent inchangées lorsque la ciclosporine est administrée 3 heures après la prise de lercanidipine, alors que l’ASC de la ciclosporine augmente de 27 %. L’administration simultanée de lercanidipine et de ciclosporine entraîne une élévation des concentrations plasmatiques de lercanidipine d’un facteur 3 et une augmentation de 21 % de l’ASC de la ciclosporine.
Jus de pamplemousse
La lercanidipine ne doit pas être prise avec du jus de pamplemousse (voir rubrique 4.3).
Comme pour les autres dihydropyridines, le métabolisme de la lercanidipine peut être inhibé par la prise de jus de pamplemousse, ce qui entraîne une augmentation de la biodisponibilité systémique et de l’effet hypotenseur de la lercanidipine.
Alcool
L’alcool doit être évité compte tenu qu’il peut potentialiser l’effet vasodilatateur des antihypertenseurs (voir rubrique 4.4).
Substrats du CYP3A4
Une attention particulière est nécessaire en cas de co-prescription de lercanidipine avec d’autres substrats du CYP3A4 comme la terfénadine, l’astémizole, les antiarythmiques de classe III, par exemple amiodarone, quinidine.
Inducteurs du CYP3A4
En cas d’administration concomitante de lercanidipine et d’inducteurs du CYP3A4, comme les anticonvulsivants (ex. : phénytoïne, carbamazépine) et la rifampicine, une attention particulière est requise car l’effet antihypertenseur de la lercanidipine peut être diminué. La pression artérielle doit donc être surveillée plus fréquemment.
Digoxine
L’administration simultanée de 20 mg de lercanidipine chez des patients sous traitement chronique par la ß-méthyldigoxine n’a mis en évidence aucun signe d’interaction pharmacocinétique. Lors d’un traitement par digoxine chez des volontaires sains après administration de 20 mg de lercanidipine, une augmentation moyenne de 33 % de la Cmax de la digoxine a été mise en évidence, alors que ni l’ASC ni la clairance rénale n’ont été significativement modifiées. Les signes cliniques d’une toxicité à la digoxine doivent être étroitement surveillés chez les patients sous traitement concomitant par digoxine.
Midazolam
Après administration orale simultanée de 20 mg de midazolam chez des volontaires âgés, l’absorption de la lercanidipine augmente (d’environ 40 %) et son pic d’absorption diminue (Tmax passant de 1,75 à 3 heures). Les concentrations de midazolam sont restées inchangées.
Métoprolol
Lors de l’administration simultanée de lercanidipine et de métoprolol - un ß-bloquant éliminé majoritairement par voie hépatique - la biodisponibilité du métoprolol reste inchangée, alors que celle de la lercanidipine a été réduite de 50 %. Cet effet peut être causé par la diminution du flux sanguin hépatique par les ß-bloquants et pourrait donc également se produire avec d’autres spécialités de cette classe thérapeutique. Néanmoins, la lercanidipine peut être utilisée en toute sécurité en même temps que des β-bloquants.
Cimétidine
L’administration concomitante d’une dose quotidienne de 800 mg de cimétidine n’entraîne aucune modification significative des concentrations plasmatiques de lercanidipine. A doses plus élevées, la prudence est de rigueur car la biodisponibilité de la lercanidipine, et, par conséquent, son effet hypotenseur, peuvent être augmentés.
Fluoxétine
Une étude d’interaction avec la fluoxétine (un inhibiteur du CYP2D6 et du CYP3A4), réalisée chez des volontaires sains âgés de 65 ± 7 ans (moyenne ± écart-type), n’a pas montré de modification clinique significative de la pharmacocinétique de la lercanidipine.
Simvastatine
L’administration répétée d’une dose de 20 mg de lercanidipine simultanément à 40 mg de simvastatine, n’a entraîné aucune modification significative de l’ASC de la lercanidipine mais a entraîné une augmentation de 56 % de l’ASC de la simvastatine et une augmentation de 28 % de l’ASC de son principal métabolite actif, le ß-hydroxyacide. Il est peu probable que de telles modifications soient pertinentes sur le plan clinique. Aucune interaction n’est attendue si la lercanidipine est administrée le matin et la simvastatine le soir, tel qu’il est indiqué pour ce type de médicaments.
Warfarine
L’administration simultanée de 20 mg de lercanidipine à des volontaires sains à jeun n’a pas modifié la pharmacocinétique de la warfarine.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Pour l’énalapril
L’utilisation des IEC (énalapril) est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC (énalapril) est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque tératogène après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être immédiatement arrêté et si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). Un oligohydramnios maternel, signe probable d’une fonction rénale diminuée, a été signalé et peut entraîner des contractures des membres, des déformations crânio-faciales et une hypoplasie pulmonaire. En cas d’exposition à un IEC à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés étroitement sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Pour la lercanidipine
Les études effectuées chez l’animal avec la lercanidipine n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes, mais ceux-ci ont été observés avec d’autres composés de type dihydropyridine.
Aucune donnée clinique sur des grossesses exposées à la lercanidipine n’est disponible. Par conséquent, son utilisation n’est pas recommandée au cours de la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer, en l'absence de contraception efficace.
Pour l’association de l’énalapril et de la lercanidipine
Il n’y a pas ou peu de données sur l’utilisation du maléate d’énalapril/chlorhydrate de lercanidipine chez la femme enceinte. Les études de toxicité effectuées chez l’animal sur la reproduction sont insuffisantes (voir rubrique 5.3.).
Par conséquent, l’utilisation d’ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est contre-indiquée durant les 2e et 3e trimestres de la grossesse. Elle est déconseillée au cours du 1er trimestre de la grossesse et chez les femmes en âge de procréer en l'absence d'une méthode contraceptive efficace.
Allaitement
Pour l’énalapril
Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations ne semblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l’administration d’énalapril est déconseillée chez les femmes qui allaitent des enfants prématurés et au cours des premières semaines qui suivent l’accouchement, en raison de l’hypothétique risque d’effets cardiovasculaire et rénal chez l’enfant et de l’expérience clinique insuffisante. Dans le cas d’un enfant plus âgé, l’administration d’énalapril peut être envisagée chez une femme qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l’enfant est surveillé dans le but de détecter d’éventuels effets secondaires.
Pour la lercanidipine
L’excrétion de la lercanidipine dans le lait maternel est inconnue.
Pour l’association de l’énalapril et de la lercanidipine
En conséquence, l’utilisation d’ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est déconseillée pendant l’allaitement.
Fertilité
Les inhibiteurs calciques ont été associés à des modifications biochimiques réversibles dans la région céphalique des spermatozoïdes, ce qui peut nuire à la fertilité. En cas d’échecs répétés de fécondations in vitro, et en l’absence d’une autre explication, la possibilité que les inhibiteurs calciques soient à l’origine de ces échecs doit être envisagée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
L’innocuité de l’association énalapril/lercanidipine avait été évaluée dans cinq études cliniques contrôlées, en double aveugle et dans deux phases ouvertes d'extension à long terme. Au total, 1 141 patients ont reçu l’association énalapril/lercanidipine, à la dose de 10 mg/10 mg, 20 mg/10 mg et 20 mg/20 mg. Les effets indésirables de cette association fixe sont comparables à ceux observés lors de l’administration de l’un ou de l’autre de ses constituants. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours du traitement par l’association énalapril/lercanidipine sont la toux (4,03 %), les étourdissements (1,67 %) et les céphalées (1,67 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Dans le tableau suivant, les effets indésirables rapportés dans les études cliniques avec l’association énalapril/lercanidipine 10 mg/10 mg, 20 mg/10 mg et 20 mg/20 mg, comprimé pelliculé et pour lequel il existe un lien de causalité, sont listés par classe de systèmes d’organes MedDRA et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
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Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Thrombocytopénie |
Diminution de l’hémoglobine |
Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Hyperkaliémie |
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Affections psychiatriques |
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Anxiété |
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Affections du système nerveux |
Etourdissements, céphalées |
Etourdissement postural |
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Affections de l’oreille et du labyrinthe |
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Vertiges |
Acouphènes |
Affections cardiaques |
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Tachycardie, palpitations |
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Affections vasculaires |
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Bouffées vasomotrices, hypotension |
Défaillance circulatoire |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Toux |
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Sécheresse de la gorge, douleur oropharyngée |
Affections gastro-intestinales |
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Douleur abdominale, constipation, nausées |
Dyspepsie, œdème des lèvres, atteinte linguale, diarrhée, sécheresse buccale, gingivite |
Affections hépatobiliaires |
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Augmentation des ALAT et des ASAT |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Erythème |
Angiœdème, gonflement du visage, dermatite, éruption cutanée, urticaire |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Arthralgie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Pollakiurie |
Nycturie, polyurie |
Affections des organes de reproduction et du sein |
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Dysfonction érectile |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
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Asthénie, fatigue, sensation de chaleur, œdèmes périphériques |
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Les effets indésirables survenus chez un seul patient sont déclarés à des fréquences rares.
Informations supplémentaires sur les composants seuls
Les effets indésirables observés avec l’un des composants individuellement (énalapril ou lercanidipine) peuvent être aussi rapportés avec l’association énalapril/lercanidipine, même s’ils n’ont pas été observés dans les essais cliniques ou pendant la période de commercialisation.
Enalapril seul
Les effets indésirables rapportés avec l’énalapril sont :
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Très fréquent |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Anémie (y compris formes aplasiques et hémolytiques) |
Neutropénie, diminution de l’hémoglobine, diminution de l’hématocrite, thrombocytopénie, agranulocytose, aplasie médullaire, pancytopénie, lymphadénopathie, maladies auto-immunes |
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Affections endocri-niennes |
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Syndrome de la sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH) |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Hypoglycémie (voir rubrique 4.4) |
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Affections du système nerveux et psychiatriques |
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Céphalées, dépression |
Etat confusionnel, somnolence, insomnie, nervosité, paresthésies, vertiges |
Cauchemars, troubles du sommeil |
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Affections oculaires |
Vision trouble |
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Affections de l’oreille et du labyrinthe |
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Acouphènes |
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Affections cardio-vasculaires |
Etourdis-sements |
Hypotension (y compris hypotension orthostatique), syncope, douleur thoracique, arythmie, angor, tachycardie |
Hypotension orthostatique, palpitations, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral* probablement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique 4.4) |
Syndrome de Raynaud |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Toux |
Dyspnée |
Rhinorrhée, douleur pharyngolaryngée et dysphonie, bronchospasme/asthme |
Infiltration pulmonaire, rhinite, alvéolite allergique/pneumonie à éosinophiles |
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Affections gastro-intestinales |
Nausées |
Diarrhées, douleurs abdominales, dysgueusie |
Iléus, pancréatite, vomissements, dyspepsie, constipation, anorexie, irritation gastrique, bouche sèche, ulcère gastroduodénal |
Stomatite, stomatite aphteuse, glossite |
Angiœdème intestinal |
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Affections hépatobiliaires |
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Insuffisance hépatique, hépatite cytolytique ou cholestatique, hépatite incluant nécrose, cholestase (y compris ictère) |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Eruption cutanée, hypersensibilité/œdème angio-neurotique : angiœdème du visage, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx ont été rapportés (voir rubrique 4.4) |
Hyperhydrose, prurit, urticaire, alopécie |
Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, dermatite exfoliatrice, nécrolyse épidermique toxique, pemphigus, érythrodermie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Atteinte rénale, insuffisance rénale, protéinurie |
Oligurie |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Dysfonction érectile |
Gynécomastie |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Asthénie |
Fatigue |
Crampes musculaires, bouffées vasomotrices, acouphènes, malaise, fièvre |
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Investigations |
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Hyperkaliémieaugmentation de la créatininémie |
Augmentation de l’urémie, hyponatrémie |
Augmentation des enzymes hépatiques, augmentation de la bilirubinémie |
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* Les taux d’incidence étaient comparables à ceux dans les groupes d’essais cliniques placebo et contrôle actif.
Un cortège de symptômes, pouvant inclure un ou l’ensemble des symptômes suivants a été rapporté : fièvre, sérite, vascularite, myalgie / myosite, arthralgie / arthrite, anticorps antinucléaires (ANA) positifs, élévation de la vitesse de sédimentation érythrocytaire (VSE), éosinophilie et leucocytose. Une éruption cutanée, une photosensibilité et d’autres manifestations dermatologiques peuvent survenir.
Lercanidipine seule
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours d’essais cliniques contrôlés ont été céphalées, vertiges, œdèmes périphériques, tachycardie, palpitations et bouffées vasomotrices, chacun de ces effets survenant chez moins de 1 % des patients.
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Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité |
Affections psychiatriques |
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Somnolence |
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Affections du système nerveux |
Céphalées, vertiges |
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Affections cardiaques |
Tachycardie, palpitations |
Angor |
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Affections vasculaires |
Bouffées vasomotrices |
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Syncope |
Affections gastro-intestinales |
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Nausées, dyspepsie, diarrhées, douleurs abdominales, vomissements |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Eruption cutanée |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Myalgie |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Polyurie |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Œdèmes périphériques |
Asthénie, fatigue |
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Depuis la commercialisation du médicament, les effets indésirables suivants ont été rapportés très rarement (< 1/10 000) : hypertrophie gingivale, augmentation réversible des concentrations sériques des transaminases hépatiques, hypotension, pollakiurie et douleur thoracique.
Certaines dihydropyridines peuvent, dans de rares cas, provoquer des douleurs précordiales localisées ou un angor. Dans de très rares cas, des patients ayant un angor préexistant peuvent subir une augmentation de la fréquence, de la durée ou de la gravité des crises angineuses. Dans des cas isolés, un infarctus du myocarde peut survenir.
La lercanidipine ne parait pas modifier le bilan glycémique ou lipidique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Depuis la commercialisation, certains cas de surdosage volontaire, avec des doses comprises entre 100 mg et 1000 mg en une prise d’énalapril/lercanidipine ont nécessité une hospitalisation. Les symptômes rapportés (diminution de la pression artérielle systolique, bradycardie, agitation, somnolence, douleur latérale) peuvent être également dus à l’administration concomitante de doses élevées d’autres médicaments (ex : β-bloquants).
Symptômes du surdosage avec l’énalapril ou la lercanidipine seuls
Les caractéristiques les plus importantes d’un surdosage rapportées à ce jour avec l’énalapril ont été une hypotension sévère (débutant environ 6 heures après l’ingestion des comprimés) associée à un blocage du système rénine-angiotensine et une stupeur. D’autres symptômes associés à un surdosage d’IEC peuvent comporter choc circulatoire, troubles électrolytiques, insuffisance rénale, hyperventilation, tachycardie, palpitations, bradycardie, étourdissements, anxiété et toux. Des concentrations sériques d’énalaprilate 100 et 200 fois supérieures à celles généralement observées après l’administration de doses thérapeutiques, ont été rapportées après l’ingestion de respectivement 300 mg et 440 mg d’énalapril.
Comme avec d’autres dihydropyridines, un surdosage avec la lercanidipine pourrait provoquer une vasodilatation périphérique excessive avec hypotension marquée et tachycardie réflexe.
Traitement des cas de surdosages avec l’énalapril ou la lercanidipine seuls
Le traitement recommandé du surdosage pour l’énalapril est une perfusion intraveineuse de solution saline isotonique. En cas d’hypotension, le patient doit être allongé les pieds surélevés. Si possible, un traitement avec une perfusion d’angiotensine II et/ou des catécholamines par voie intraveineuse peut également être envisagé. Si l’ingestion des comprimés est récente, des mesures visant à éliminer le maléate d’énalapril doivent être prises (ex : vomissements, lavage gastrique, administration d’absorbants ou de sulfate de sodium). L’énalaprilate peut être éliminé de la circulation sanguine par hémodialyse (voir rubrique 4.4). L’utilisation d’un stimulateur cardiaque est indiquée en cas de bradycardie résistant au traitement. Les signes vitaux, les électrolytes sériques et la créatinine doivent être surveillés en continu.
Pour la lercanidipine, en cas d’hypotension sévère, de bradycardie et de perte de conscience, un traitement cardiovasculaire peut être utile, avec administration intraveineuse d’atropine pour compenser la bradycardie. Compte tenu de l’action pharmacologique prolongée de la lercanidipine, l’état cardiovasculaire des patients ayant eu un surdosage doit être surveillé pendant au moins 24 heures. Il n’existe aucune information sur l’utilité d’une dialyse. Ce médicament étant fortement lipophile, il est très peu probable que les concentrations plasmatiques puissent renseigner sur la durée de la période à risque. Une dialyse peut ne pas être efficace.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE CRISTERS est une association fixe d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (énalapril) et d’un inhibiteur calcique (lercanidipine), deux composés antihypertenseurs avec un mécanisme d’action complémentaire permettant le contrôle de la pression artérielle chez les patients atteints d’une hypertension essentielle.
Enalapril
Le maléate d’énalapril est un sel d’énalapril, un dérivé de deux acides aminés, la L-alanine et la L-proline. L’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) est une peptidyl-dipeptidase qui catalyse la conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasopressive. Après absorption, l’énalapril est hydrolysé en énalaprilate qui inhibe l’ECA. L’inhibition de l’ECA entraîne une diminution de l’angiotensine II plasmatique, ce qui entraîne une augmentation de l’activité de la rénine plasmatique (par suppression du rétrocontrôle négatif de la sécrétion de rénine) et une diminution de la sécrétion d’aldostérone.
Puisque l’ECA est identique à la kininase II, l’énalapril peut également inhiber la dégradation de la bradykinine, un puissant peptide vasodépresseur. Cependant, le rôle de ce mécanisme dans les effets thérapeutiques de l’énalapril n’est pas encore compris.
Bien que le mécanisme par lequel l’énalapril réduit la pression artérielle soit principalement attribué à l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, l’énalapril a un effet antihypertenseur même chez les patients ayant des concentrations de rénine basses.
L’administration d’énalapril à des patients hypertendus entraîne une diminution de leur pression artérielle en position debout et allongée, sans augmentation significative de leur fréquence cardiaque.
Une hypotension orthostatique symptomatique est rare. Chez certains patients, un contrôle optimal de la pression artérielle n’est obtenu qu’après plusieurs semaines de traitement. Une interruption brutale du traitement par énalapril n’est pas associée à une augmentation rapide de la pression artérielle.
Une inhibition efficace de l’activité de l’ECA se produit normalement entre 2 et 4 heures après l’administration orale d’une dose unique d’énalapril. Le début de l’effet antihypertenseur est généralement observé après une heure et la réduction maximale de la pression artérielle est observée entre 4 et 6 heures après l’administration. La durée de l’effet est dose-dépendante ; cependant, aux doses recommandées, les effets antihypertenseurs et hémodynamiques persistent pendant au moins 24 heures.
Des études hémodynamiques chez des patients atteints d’hypertension artérielle essentielle ont démontré que la réduction de la pression artérielle était associée à une diminution de la résistance artérielle périphérique et à une augmentation du débit cardiaque avec peu ou pas de modifications de la fréquence cardiaque. Suite à l’administration d’énalapril, le débit sanguin rénal a augmenté tandis que le taux de filtration glomérulaire est resté inchangé. Il n’y a pas eu de signe de rétention sodée ou hydrique. Cependant, chez les patients ayant des taux faibles de filtration glomérulaire avant traitement, ces taux ont généralement augmenté.
Des études cliniques à court terme chez des patients diabétiques et non diabétiques ayant une affection rénale, ont mis en évidence des diminutions de l’albuminurie, de l’excrétion urinaire des IgG et de la protéinurie totale après l’administration d’énalapril.
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez les patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale ou atteints d’un diabète de type 2 avec une atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints d'une néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, de lésions rénales aiguës et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou ARA II chez les patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même, les événements indésirables et certains événements indésirables graves (hyperkaliémie, hypotension et insuffisance rénale) ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Lercanidipine
La lercanidipine est un antagoniste calcique du groupe des dihydropyridines qui inhibe le flux transmembranaire de calcium vers le muscle cardiaque et les muscles lisses. Le mécanisme de l’effet antihypertenseur est basé sur un effet relaxant direct sur les muscles lisses vasculaires, diminuant ainsi la résistance périphérique totale. Malgré une demi-vie plasmatique courte, et grâce à son coefficient de partage membranaire élevé, la lercanidipine possède un effet antihypertenseur prolongé et est dépourvue d’effet inotrope négatif en raison de sa forte sélectivité vasculaire.
Puisque la vasodilatation est induite très progressivement par la lercanidipine, une hypotension aiguë avec tachycardie réflexe n’a été observée que dans de rares cas chez les patients hypertendus.
Comme avec d’autres 1,4-dihydropyridines asymétriques, l’effet antihypertenseur de la lercanidipine résulte principalement de son énantiomère S.
Enalapril/Lercanidipine
L'association de ces 2 molécules a un effet additif antihypertenseur, baissant la pression artérielle en add-on d’association thérapeutique.
· Association énalapril/lercanidipine 10 mg/10 mg
Dans une étude pivot de phase III, en double aveugle, de traitement complémentaire, réalisée chez 342 patients non répondeurs à la lercanidipine 10 mg (définis par une PAD (pression artérielle diastolique) en position assise 95-114 mmHg et une PAS (pression artérielle systolique) 140-189 mmHg), la réduction de la PAS en position assise a été de 5,4 mmHg plus élevée avec l’association énalapril 10 mg/lercanidipine 10 mg qu’avec la lercanidipine 10 mg seule, après 12 semaines de traitement en double aveugle (-7,7 mmHg versus -2,3 mmHg, p < 0,001). Aussi, la réduction de la pression artérielle diastolique minimales a été de 2,8 mmHg plus élevée avec l’association fixe par rapport au groupe sous monothérapie (-7,1 mmHg versus -4,3 mmHg, p < 0,001). Le taux de répondeurs a été significativement supérieur avec l’association par rapport au groupe sous monothérapie : 41 % versus 24 % (p < 0,001) pour la PAS en position assise et 35 % versus 24 % (p = 0,032) pour la PAD en position assise. Un pourcentage significativement supérieur de patients avec l’association fixe montraient une normalisation de la PAS en position assise (39 % versus 22 %, p < 0,001) et de la PAD en position assise (29 % versus 19 %, p = 0,023) par rapport au groupe sous monothérapie. Dans les phases ouvertes de suivi à long terme de cette étude, un titrage de l’association énalapril 20 mg/lercanidipine 10 mg était toléré si la pression artérielle restait > 140/90 mmHg : un titrage est survenu chez 133/221 patients et la PAD en position assise a été normalisée après titrage dans 1/3 de ces cas.
· Association énalapril/lercanidipine 20 mg/10 mg
Dans une étude pivotale de phase III, en double aveugle, en add-on d’association thérapeutique, réalisée chez 327 patients non répondeurs à l’énalapril 20 mg (définis par une pression artérielle diastolique comprise entre 95 et 114 mmHg et une pression artérielle systolique comprise entre 140 et 189 mmHg), la réduction de la pression artérielle systolique a été de -9,8 mmHg avec l’association énalapril 20 mg/lercanidipine 10 mg, par rapport au groupe sous monothérapie (-6,7 mmHg, p = 0,013) ; la réduction de la pression artérielle diastolique a été de -9,2 mmHg pour le groupe sous association fixe contre -7,5 mmHg (p = 0,015) pour le groupe sous monothérapie. Le taux de répondeurs n’a pas été significativement supérieur avec l’association fixe par rapport à la monothérapie (53 % versus 43 %, p = 0,076 pour la pression artérielle diastolique et 41 % versus 33 %, p = 0,116 pour la pression artérielle systolique). Un pourcentage supérieur, mais non significatif de patients sous association fixe a présenté une normalisation de la pression artérielle diastolique (48 % versus 37 %, p = 0,055) et de la pression artérielle systolique (33 % versus 28 %, p = 0,325) par rapport aux patients sous monothérapie.
· Association énalapril/lercanidipine 20 mg/20 mg
Dans une étude contrôlée contre placebo et comparateur actif, randomisée en double aveugle avec un plan factoriel réalisé chez 1 039 patients avec hypertension modérée (définie comme une pression PAD en position assise au cabinet médical 100-109 mmHg, une PAS en position assise < 180 mmHg et une PAD à la maison ≥ 85 mmHg), les patients qui ont reçu l’énalapril 20 mg/lercanidipine 20 mg ont montré des réductions significativement supérieures de la PAD en position assise au cabinet médical et à la maison et de la PAS en position assise, par rapport au placebo (p < 0,001). Des différences cliniquement significatives dans le changement depuis l’inclusion de la PAD minimale en position assise au cabinet médical ont été observées entre le traitement en association 20 mg/20 mg (-15,2 mmHg, n = 113) par rapport à l'énalapril 20 mg (-11,3 mmHg, p = 0,004, n = 113) ou lercanidipine 20 mg seule (-13,0 mmHg, p = 0,092, n = 113).
De même, des différences cliniquement significatives ont été observées dans les changements depuis l’inclusion de la PAS minimale en position assise au cabinet médical entre le traitement en association 20 mg/20 mg (-19,2 mmHg) par rapport à lercanidipine 20 mg (-13,0 mmHg, p = 0,002) ou énalapril 20 mg seul (-15,3 mmHg, p = 0,055). Des différences cliniquement significatives ont également été observées dans la PAS et la PAD à la maison. Une augmentation significative dans le taux de répondeurs pour la PAD en position assise (75 %) et la PAS en position assise (71 %) a été observée avec l’association de 20 mg/20 mg sur placebo (p < 0,001) et les deux monothérapies (p < 0,01). La normalisation de la pression artérielle a été atteinte par un pourcentage plus élevé de patients traités avec l’association de 20 mg/20 mg (42 %) par rapport au groupe sous placebo (22 %).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Pharmacocinétique de l’énalapril
Absorption
L’énalapril, par voie orale, est rapidement absorbé, avec des pics de concentration plasmatique atteints en une heure. En se basant sur l’élimination urinaire, la quantité d’énalapril absorbée après administration orale est d’environ 60 %. L’absorption d’énalapril par voie orale n’est pas affectée par la présence d’aliments dans le tube digestif.
Distribution
Après absorption par voie orale, l’énalapril est rapidement et largement hydrolysé en énalaprilate, un puissant inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Des pics de concentrations sériques d’énalaprilate sont atteints environ 4 heures après la prise d’un comprimé d’énalapril par voie orale. La demi-vie efficace d’accumulation de l’énalaprilate après administration de doses multiples d’énalapril par voie orale est de 11 heures. Chez les patients avec une fonction rénale normale, la concentration plasmatique à l'état d'équilibre est atteinte après 4 jours de traitement.
Dans la gamme de concentrations des doses thérapeutiques, la liaison aux protéines plasmatiques de l’énalaprilate chez l’Homme ne dépasse pas 60 %.
Biotransformation
Hormis la transformation en énalaprilate, il n’a pas été mis en évidence de métabolisation significative de l’énalapril.
Elimination
L’élimination de l’énalaprilate est essentiellement rénale. Les principaux composés retrouvés dans l’urine sont l’énalaprilate, qui représente environ 40 % de la dose, et de l’énalapril sous forme inchangée (environ 20 %).
Insuffisance rénale
L’exposition à l’énalapril et l’énalaprilate est augmentée chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Après administration de 5 mg/jour chez des patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine entre 40 et 60 mL/min), l’ASC de l’énalaprilate à l’état d’équilibre a été environ deux fois plus élevée que chez les patients ayant une fonction rénale normale. En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 mL/min), l’ASC a été augmentée d’environ 8 fois. La demi-vie effective de l’énalaprilate après administration de doses multiples de maléate d’énalapril est prolongée à ce degré d’insuffisance rénale et le délai pour atteindre l’état d’équilibre est retardé (voir rubrique 4.2).
L’énalaprilate peut être éliminé de la circulation sanguine par hémodialyse, à une clairance de 62 mL/min.
Allaitement
Après administration d’une dose unique de 20 mg d’énalapril administré par voie orale chez 5 femmes allaitant, les pics de concentrations moyens d’énalapril dans le lait étaient de 1,7 μg/L (0,54 μg/L à 5,9 μg/L), 4 à 6 heures après la prise. Les concentrations maximales moyennes d’énalaprilate dans le lait étaient de 1,7 μg/L (1,2 μg/L à 2,3 μg/L) ; ces concentrations maximales étaient obtenues à des moments divers au cours de la période de 24h. A partir de ces données observées dans le lait maternel, on estime qu’un enfant allaité exclusivement à partir du lait maternel serait exposé à une dose maximale correspondant à 0,16 % de la dose quotidienne de la mère après ajustement au poids. Une femme qui avait reçu par voie orale 10 mg par jour d’énalapril pendant 11 mois présentait des concentrations maximales d’énalapril dans le lait de 2 μg/L, 4 heures après la prise et des concentrations maximales d’énalaprilate dans le lait de 0,75 μg/L, 9 heures environ après la prise. La concentration totale d’énalapril et d’énalaprilate mesurée dans le lait au cours de la période de 24 heures était de respectivement 1,44 μg/L et de 0,63 μg/L. La concentration d’énalaprilate n’était plus détectable dans le lait (< 0,2 μg/L) 4 heures après l’administration d’une dose unique de 5 mg d’énalapril chez une mère et de 10 mg d’énalapril chez 2 mères, les concentrations d’énalapril n’ont pas été dosées.
Pharmacocinétique de la lercanidipine
Absorption
La lercanidipine est totalement absorbée après administration orale et les pics de concentration plasmatiques sont atteints après 1,5 à 3 heures environ.
Les deux énantiomères de la lercanidipine ont un profil pharmacocinétique similaire : le délai pour atteindre le pic plasmatique est identique, et le pic plasmatique et l’ASC sont en moyenne, 1,2 fois plus élevés pour l’énantiomère S. La demi-vie d’élimination des deux énantiomères est pratiquement identique. Aucune interconversion des deux énantiomères n’a été observée in vivo.
En raison de l’effet de premier passage important, la biodisponibilité absolue de lercanidipine après administration orale et lorsque le sujet n’est pas à jeun est d’environ 10 %. Cependant, la biodisponibilité après administration à des volontaires sains à jeun est réduite à 1/3.
La biodisponibilité orale de la lercanidipine augmente de 4 fois lorsqu’elle est administrée dans les 2 heures suivant un repas riche en graisses. Par conséquent, le médicament doit être pris avant les repas.
Distribution
La distribution depuis le plasma dans les tissus et organes est rapide et importante.
La liaison de la lercanidipine aux protéines plasmatiques est supérieure à 98 %. Comme les taux de protéines plasmatiques sont diminués chez les patients atteints d’une insuffisance rénale ou hépatique sévère, la fraction libre du médicament peut être plus élevée chez ces patients.
Biotransformation
La lercanidipine est largement métabolisée par le CYP3A4. On ne retrouve aucune substance mère dans l’urine ou les selles. La lercanidipine est principalement métabolisée en métabolites inactifs et environ 50 % de la dose est éliminée dans l’urine.
Les essais in vitro sur des microsomes hépatiques humains ont démontré que la lercanidipine montre une légère inhibition des deux enzymes CYP3A4 et CYP2D6 à des concentrations 160 fois et 40 fois supérieures aux pics de concentration plasmatique obtenus après l’administration d’une dose de 20 mg.
De plus, des études d’interaction chez l’Homme ont montré que la lercanidipine ne modifie pas les concentrations plasmatiques du midazolam, un substrat typique du CYP3A4 ou du métoprolol, un substrat typique du CYP2D6. Par conséquent, aux doses thérapeutiques, une inhibition par la lercanidipine de la biotransformation des substances métabolisées par le CYP3A4 ou le CYP2D6, n’est pas attendue.
Elimination
L’élimination se fait essentiellement par biotransformation.
La demi-vie d’élimination terminale moyenne est de 8 à 10 heures, et du fait de la forte liaison aux membranes lipidiques, l’effet thérapeutique dure 24 heures. Aucune accumulation n’a été mise en évidence après administration répétée.
Linéarité/Non linéarité
L’administration orale de la lercanidipine entraîne des concentrations plasmatiques non directement proportionnelles à la dose (cinétique non linéaire). Après l’administration de 10, 20 ou 40 mg, les pics de concentration plasmatique étaient dans les proportions de 1:3:8 et les aires sous les courbes des concentrations plasmatiques en fonction du temps dans les proportions de 1:4:18, ce qui évoque une saturation progressive de l’effet de premier passage. Par conséquent, la biodisponibilité augmente avec l’accroissement de la dose.
Autres informations sur des populations particulières
Le comportement pharmacocinétique de la lercanidipine chez les patients âgés et chez les patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique légère à modérée est similaire à celui observé dans la population générale. Des concentrations plus élevées du médicament (environ 70 %) ont été mises en évidence chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère ou dialysés. Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée à sévère, la biodisponibilité systémique de la lercanidipine est probablement augmentée car le médicament est largement métabolisé par le foie.
5.3. Données de sécurité préclinique
Association énalapril et lercanidipine
La toxicité potentielle de l’association fixe d’énalapril et de lercanidipine a été étudiée chez le rat après administration orale et ce jusqu’à 3 mois, lors de 2 études génotoxiques. L’association n’a pas modifié le profil toxicologique de chacun des 2 composants.
Les données suivantes sont disponibles pour chaque composant, énalapril et lercanidipine.
Enalapril
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.
Les études de toxicité sur la reproduction suggèrent que l’énalapril n’a aucun effet sur la fertilité et les performances reproductives chez le rat, et qu’il n’est pas tératogène. Dans une étude au cours de laquelle des rates ont été traitées avant la période allant de l’accouplement à la gestation, une augmentation de l’incidence de la mortalité de la descendance est survenue au cours de l’allaitement. Il a été montré que ce composé traversait la barrière placentaire et était excrété dans le lait maternel. Les IEC induisent globalement des effets indésirables sur le développement fœtal tardif, provoquant une mortalité fœtale et des effets congénitaux, en particulier au niveau du crâne. Une fœtotoxicité, des retards de croissance intra-utérins et une persistance du canal artériel ont été notifiés. Ces anomalies du développement semblent être dues pour partie à l’action directe des IEC sur le système rénine-angiotensine du fœtus, et d’autre part à l’ischémie provenant de l’hypotension maternelle et à la diminution de l’irrigation sanguine fœto-placentaire avec pour conséquence une réduction de l’apport en oxygène et en nutriments au fœtus.
Lercanidipine
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.
Des effets significatifs observés au cours d’études à long terme chez le rat et le chien ont été imputés, directement ou indirectement, aux effets connus des doses élevées d’inhibiteurs calciques, reflétant principalement une activité pharmacodynamique exagérée.
Le traitement par la lercanidipine n’a eu aucun effet sur la fertilité ou les performances générales de reproduction chez le rat, mais à hautes doses, il induit des pertes survenant avant et après l’implantation et des retards du développement fœtal. Il n’existe aucun élément attestant d’un effet tératogène chez le rat et le lapin, mais d’autres dihydropyridines ont provoqué des effets tératogènes chez l’animal. La lercanidipine a induit une dystocie lorsqu’elle a été administrée à doses élevées (12 mg/kg/jour) au cours de la parturition.
La distribution de la lercanidipine et/ou de ses métabolites chez les femelles gestantes et leur excrétion dans le lait maternel n’a pas été étudiée chez l’animal.
Noyau :
Cellulose microcristalline, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, povidone K30, carboxyméthylamidon sodique type A, bicarbonate de sodium.
Pelliculage :
Opadry II jaune 85F32645 : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc, oxyde de fer jaune (E172).
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 30 ou 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
22 quai Gallieni
92150 Suresnes
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 282 1 3 : 30 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 282 2 0 : 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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