ANSM - Mis à jour le : 18/11/2021
BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Tartrate de brimonidine.......................................................................................................... 2,0 mg
Equivalent à brimonidine base............................................................................................... 1,3 mg
Pour 1 ml de solution.
Excipient à effet notoire : Chlorure de benzalkonium 0,05 mg/ml.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide, de couleur jaune à légèrement vert.
4.1. Indications thérapeutiques
· En monothérapie chez les patients présentant une contre-indication aux bêta-bloquants à usage local.
· En association avec d’autres traitements diminuant la pression intraoculaire dans le cas où une monothérapie ne permet pas d’atteindre la PIO cible (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes (y compris le sujet âgé)
La posologie recommandée est d’une goutte de BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution deux fois par jour dans l’œil ou les yeux atteint(s), les instillations devant être espacées d’environ 12 heures. L'utilisation du collyre chez les patients âgés ne requiert aucune adaptation posologique.
Patient souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique
La brimonidine n’a pas été étudiée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Aucune étude clinique n’a été menée chez l’adolescent (12 à 17 ans).
BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution ne doit pas être utilisée chez l’enfant en dessous de 12 ans et elle est contre-indiquée chez le nouveau-né et le nourrisson (âgé de moins de 2 ans) (voir rubrique 4.3, rubrique 4.4 et rubrique 4.9). Des effets indésirables sévères ont été rapportés chez les nouveau-nés. Chez les enfants, l’innocuité et l’efficacité de la brimonidine n’ont pas été établies.
Mode d’administration
Comme c’est le cas avec tous les collyres, afin de réduire une absorption systémique possible, il est recommandé de comprimer le sac lacrymal au niveau du canthus interne (compression manuelle des points lacrymaux) pendant une minute. Cela doit être effectué immédiatement après l’instillation de chaque goutte.
En cas d'utilisation de plusieurs produits ophtalmiques à usage local, les instillations des différents produits doivent être espacées de 5 à 15 minutes.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Nouveau-nés et nourrissons (voir rubrique 4.8).
· Patients recevant un traitement par inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) ou un antidépresseur affectant la transmission noradrénergique (antidépresseur tricyclique et miansérine par exemple).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les enfants à partir de l’âge de 2 ans, particulièrement ceux âgés de 2 à 7 ans et/ou pesant moins de 20 kg, doivent être traités avec prudence et doivent être étroitement suivis en raison du risque élevé et sévère de somnolence (voir rubrique 4.8).
Une attention particulière doit être portée chez les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire sévère ou instable et incontrôlée.
Lors des essais cliniques, des patients (12,7 %) ont présenté une réaction oculaire de type allergique avec la brimonidine (voir rubrique 4.8). En cas de réaction allergique, le traitement avec BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution doit être arrêté.
Des réactions oculaires d’hypersensibilité retardée ont été rapportées avec la brimonidine, certaines étaient associées à une augmentation de la pression intraoculaire (PIO).
BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution doit être utilisée avec précaution en cas de dépression, d’insuffisance vasculaire cérébrale ou d’insuffisance coronarienne, de syndrome de Raynaud, d’hypotension orthostatique ou de thromboangéite oblitérante.
La brimonidine n’a pas été étudiée chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique ; une attention particulière est nécessaire en cas de traitement de ces patients.
BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution contient 0,05 mg/ml de chlorure de benzalkonium, équivalent à 0,25 mg/5 ml.
D’après les données limitées disponibles, le profil des effets indésirables chez l’enfant est semblable au profil chez l’adulte.
Toutefois, on observe généralement une réaction plus forte à un stimulus donné chez l’enfant que chez l’adulte. L’irritation peut avoir des effets sur l’observance du traitement chez les enfants.
Le chlorure de benzalkonium, est connu pour provoquer une irritation des yeux, des symptomes du syndrome de l’œil sec et peut affecter le film lacrymal et la surface de la cornée. Doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’œil sec et ceux présentant un risque d’endommagement de la cornée.
Les patients doivent être surveillés en cas d’utilisation prolongée.
Les patients doivent éviter son utilisation avec les lentilles de contact souples. Il convient de retirer les lentilles de contact avant l’utilisation du collyre et d’attendre au moins 15 minutes avant de les remettre. Le chlorure de benzalkonium est susceptible de colorer les lentilles de contact souples.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Bien qu’il n’y ait pas d’étude spécifique d’interactions médicamenteuses réalisées avec la brimonidine, la possibilité d’un effet additif ou potentialisateur en cas de prise de dépresseurs du système nerveux central (alcool, barbituriques, opiacés, sédatifs ou anesthésiques) doit être prise en compte.
On ne dispose d'aucune information concernant le taux des catécholamines circulantes après administration de brimonidine. Il convient en conséquence de faire preuve de vigilance chez les patients prenant des médicaments risquant d'affecter le métabolisme et la fixation des amines circulantes (ex : chlorpromazine, méthylphénidate et la réserpine).
Après l’instillation de brimonidine, on a observé chez certains patients des diminutions de la tension artérielle non significatives du point de vue clinique. Il convient d’être vigilant en cas de prise concomitante de BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution et d’antihypertenseurs et/ou de glucosides cardiotoniques.
Une attention particulière est recommandée lors de l’instauration (ou de la modification de la posologie) d’un traitement systémique concomitant (quelle que soit la forme pharmaceutique) susceptible d’interagir avec les agonistes alpha-adrénergiques ou d’interférer avec leur activité, tels que les agonistes ou antagonistes des récepteurs adrénergiques (ex : isoprénaline, prazosine).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
La sécurité d’emploi au cours de la grossesse n’a pas été établie.
Lors des études menées chez l’animal, le tartrate de brimonidine n’a pas entrainé d’effets tératogènes. Chez le lapin, le tartrate de brimonidine, à des concentrations plasmatiques supérieures à celles obtenues lors du traitement chez l’homme, a provoqué des pertes plus importantes lors de la période de préimplantation et une réduction de la croissance postnatale.
BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution ne doit être utilisée durant la grossesse que lorsque les bénéfices potentiels pour la mère dépassent les risques potentiels encourus par le fœtus.
Allaitement
Il n’a pas été établi si la brimonidine est excrétée dans le lait maternel. Le produit est excrété dans le lait des rates allaitantes. BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution ne doit pas être utilisée pendant l’allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution est susceptible d’entraîner une fatigue et/ou somnolence pouvant altérer la capacité à conduire ou à utiliser des machines.
BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution est susceptible d’entraîner une vision trouble et/ou anormale pouvant altérer la capacité à conduire ou à utiliser des machines en particulier la nuit ou en cas de réduction de la luminosité.
Le patient doit attendre la fin de ces symptômes avant de conduire ou d’utiliser des machines.
Les effets indésirables les plus communément rapportés sont une sécheresse buccale, une hyperhémie oculaire, des sensations de brûlures ou de picotements, survenant chez 22 à 25 % des patients. Ils sont généralement transitoires et rarement assez sévères pour nécessiter l’arrêt du traitement.
Dans les études cliniques, des symptômes de réactions allergiques oculaires ont été observés chez 12,7 % des patients (entraînant l’arrêt du traitement chez 11,5 % des patients), et sont survenus dans les 3 à 9 mois de traitement chez la majorité des patients.
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Les terminologies suivantes ont été utilisées pour classifier la fréquence des effets indésirables :
Très fréquent (1/10) ; fréquent (1/100, <1/10) ; peu fréquent (1/1 000, <1/100) ; rare (1/10 000, <1/1 000) très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections cardiaques
Peu fréquent : palpitations/arythmie (comprenant bradycardie et tachycardie).
Affections du système nerveux
Très fréquent : maux de tête, somnolence.
Fréquent : vertiges, goût anormal.
Très rare : syncope.
Affections oculaires
Très fréquent : irritation oculaire incluant des réactions allergiques (hyperhémie, brûlures et picotements, prurit, sensation de corps étranger, et follicules conjonctivaux), vision trouble, blépharite allergique, blépharoconjonctivite allergique, conjonctivite allergique, réaction allergique oculaire, et conjonctivite folliculaire.
Fréquent : irritation locale (hyperhémie et œdème de la paupière, blépharite, œdème conjonctival et sécrétions, douleur oculaire et larmoiement), photophobie, érosion et coloration cornéennes, sécheresse oculaire, blanchiment conjonctival, vision anormale, conjonctivite.
Très rare : iritis (uvéite antérieure), myosis.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : symptômes des voies aériennes supérieures.
Peu fréquent : sécheresse nasale.
Rare : dyspnée.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : sécheresse buccale.
Fréquent : symptômes gastro-intestinaux.
Affections vasculaires
Très rare : hypertension, hypotension.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent : fatigue.
Fréquent : asthénie.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : réactions allergiques systémiques.
Affections psychiatriques
Peu fréquent : dépression.
Très rare : insomnie.
Les effets indésirables suivants ont été identifiés en usage post-commercialisation de BRIMONIDINE CHAUVIN 2 mg/ml, collyre en solution. Puisque ces effets ont été rapportés volontairement sur une population de taille inconnue, il n’est pas possible d’estimer la fréquence.
Affections oculaires
Fréquence indéterminée : iridocyclite (uvéite antérieure), prurit de la paupière.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée : réactions cutanées y compris érythème, œdème du visage, prurit, rash et vasodilatation.
Des symptômes de surdosage en brimonidine (notamment perte de connaissance, léthargie, somnolence, hypotension, hypotonie, bradycardie, hypothermie, cyanose, pâleur, dépression respiratoire et apnée) ont été décrits chez des nouveau-nés et des nourrissons recevant ce produit dans le cadre du traitement d’un glaucome congénital (voir rubrique 4.3).
Dans une étude de phase III d’une durée de 3 mois, chez les enfants de 2 à 7 ans, présentant un glaucome non contrôlé sous bêta-bloquants, une prévalence importante (55%) de somnolence a été rapportée avec la brimonidine utilisée en association. Chez 8% des enfants, celle-ci était sévère et a conduit à un arrêt du traitement dans 13% des cas. L’incidence de la somnolence a diminué avec l’augmentation de l’âge, en étant minimale dans le groupe de sujets âgés de 7 ans (25%) mais elle était plus liée au poids, apparaissant plus fréquemment chez les enfants d’un poids inférieur ou égal à 20 kg (63%) que chez ceux d’un poids supérieur à 20 kg (25%) (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Surdosage ophtalmique (Adultes)
Parmi les cas de surdosage reçus, les évènements rapportés étaient généralement listés en tant qu’effets indésirables.
Surdosage résultant d’une ingestion accidentelle (Adultes)
Il existe très peu d’information concernant l’ingestion accidentelle de brimonidine chez les adultes.
Le seul effet indésirable rapporté à ce jour est une hypotension. Cet épisode d’hypotension a été suivi d’une hypertension rebond.
Le traitement d’un surdosage par voie orale consiste en une thérapie symptomatique et de support ; les voies respiratoires du patient doivent être surveillées.
Des cas de surdosage oral avec d'autres alpha-2-agonistes ont été rapportés ; ils ont provoqué des symptômes tel que hypotension, asthénie, vomissements, léthargie, sédation, bradycardie, arythmies, myosis, apnée, hypotonie, hypothermie, dépression respiratoire et convulsion.
Population pédiatrique
Des cas d’effets indésirables graves à la suite d’une ingestion accidentelle de brimonidine par des enfants ont été publiés ou notifiés. Les sujets ont présenté des symptômes de dépression du système nerveux central, typiquement un coma transitoire ou un faible niveau de conscience, une léthargie, une somnolence ainsi qu’une hypotonie, une bradycardie, une hypothermie, une pâleur, une dépression respiratoire et une apnée, qui ont nécessité une admission en unité de soins intensifs avec intubation si nécessaire. L’évolution a été favorable chez tous les sujets, en général dans les 6 à 24 heures.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : sympathomimétiques antiglaucomateux, code ATC : S01EA05.
Mécanisme d’action
La brimonidine est un agoniste des récepteurs alpha-2 adrénergiques qui est 1000 fois plus sélectif pour les récepteurs alpha-2 adrénergiques que pour les récepteurs alpha-1 adrénergiques.
Du fait de cette sélectivité, il n’est observé aucune mydriase ni vasoconstriction des microvaisseaux, associée aux xénogreffes de rétine humaine.
Effets pharmacodynamiques
Une administration locale de tartrate de brimonidine diminue la pression intraoculaire (PIO) chez l’homme et n'affecte que de façon minime les paramètres cardiovasculaires ou pulmonaires.
Efficacité et sécurité clinique
Des données restreintes sur des patients atteints d’asthme bronchique n’ont pas mis en évidence d’effet néfaste.
La brimonidine a un délai d'action rapide, l'effet hypotenseur oculaire maximum étant observé deux heures après l'administration. Dans deux études cliniques d’une durée d’un an, les diminutions moyennes de PIO obtenues avec la brimonidine étaient approximativement comprises entre 4 et 6 mmHg.
Des études fluorophotométriques menées chez l’animal et chez l’homme suggèrent que le tartrate de brimonidine possède un double mécanisme d’action. On considère que la brimonidine diminue la PIO en réduisant la formation d'humeur aqueuse et en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse par la voie uvéosclérale.
Des essais cliniques montrent que la brimonidine est efficace en association avec des bêta-bloquants à usage local. Des études plus courtes montreraient également que la brimonidine a un effet additionnel cliniquement significatif en association avec le travoprost (6 semaines) et le latanoprost (3 mois).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration oculaire d’une solution à 0,2 % deux fois par jour pendant 10 jours, les concentrations plasmatiques étaient faibles (Cmax moyenne égale à 0,06 ng/ml). Une légère accumulation dans le sang a été observée après instillations répétées (2 fois par jour pendant 10 jours). L'aire sous la courbe « concentrations plasmatiques / temps » sur 12 heures à l’état d’équilibre (AUC–12h) était égale à 0,31 ng h/ml, contre 0,23 ng h/ml après la première dose.
Distribution
Chez l'homme, le taux de fixation aux protéines plasmatiques de la brimonidine après une administration locale est d'environ 29 %.
La brimonidine est liée de façon réversible à la mélanine dans les tissus oculaires, in vitro et in vivo. Après 2 semaines d’instillations oculaires, les concentrations de brimonidine dans l’iris, le corps ciliaire et la choriorétine, étaient 3 à 17 fois supérieures à celles observées après instillation unique. Il n’y a pas d’accumulation en l’absence de mélanine.
L’importance de la liaison avec la mélanine chez l’homme est mal connue. Cependant, aucun effet oculaire néfaste n’a été trouvé lors de l’examen biomicroscopique des yeux de patients traités par la brimonidine pendant des périodes allant jusqu’à un an ; de même, aucune toxicité oculaire significative n’a été trouvée au cours d’une étude de tolérance oculaire d’un an chez le singe recevant environ quatre fois la dose recommandée de tartrate de brimonidine.
Biotransformation
Des études in vitro utilisant du foie animal et humain montrent que le métabolisme fait largement intervenir l’aldéhyde oxydase et le cytochrome P450. En conséquence, l’élimination systémique semble être due en priorité à un métabolisme hépatique.
Élimination
La demi-vie apparente moyenne dans la circulation générale était d’environ 3 heures chez l’homme après administration locale.
Après administration orale chez l’homme, la brimonidine est bien absorbée et rapidement éliminée. La plus grande partie de la dose (environ 75 %) est excrétée dans l’urine sous forme de métabolites dans un délai de 5 jours ; aucun produit non métabolisé n’a été détecté dans l’urine.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Après instillation oculaire unique à des concentrations de 0,08 %, 0,2 % et 0,5 %, aucun écart significatif de la linéarité de la cinétique d’absorption (mesurée par les Cmax plasmatiques et les aires sous la courbe (AUC)) n’est observé.
Caractéristiques chez les patients âgés :
Chez les patients âgés (sujets de 65 ans ou plus), la Cmax, l'aire sous la courbe (AUC) et la demi-vie apparente de la brimonidine sont similaires, après instillation unique, à celles observées chez les adultes jeunes, ce qui indique que l'âge n'influe pas sur l'absorption et l'élimination systémiques du produit.
D’après les données d’une étude clinique de 3 mois qui incluait des patients âgés, l’exposition systémique à la brimonidine a été très faible.
5.3. Données de sécurité préclinique
Avant ouverture : 4 ans.
Après ouverture : à utiliser dans les 28 jours suivant l’ouverture du flacon.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
5 ml ou 10 ml de solution dans des flacons en polyéthylène basse densité (PEBD) de couleur blanche, munis d’un embout compte-gouttes transparent en polyéthylène basse densité (PEBD) (environ 35 microlitres) et recouverts d’un bouchon blanc en polyéthylène haute densité (PEHD).
Flacons de 5 ml, par boîte de 1, 3 ou 6 unités
Flacons de 10 ml, par boîte de 1 ou 3 unités
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
416, RUE SAMUEL MORSE - CS 99535
34961 MONTPELLIER CEDEX 2
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· CIP 34009 395 208 9 6 : 5 ml en flacon compte-goutte. Boîte de 1.
· CIP 34009 395 209 5 7 : 5 ml en flacon compte-goutte. Boîte de 3.
· CIP 34009 395 210 3 9 : 5 ml en flacon compte-goutte. Boîte de 6.
· CIP 34009 395 212 6 8 : 10 ml en flacon compte-goutte. Boîte de 1.
· CIP 34009 395 213 2 9 : 10 ml en flacon compte-goutte. Boîte de 3.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I
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