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KIDROLASE 10 000 U.I., poudre et solvant pour solution injectable / pour perfusion - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 28/11/2019

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

KIDROLASE 10 000 U.I., poudre et solvant pour solution injectable / pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Composition de la poudre

Un flacon contient 10 000 U.I. L-asparaginase*.

* Produite dans des cellules d’Escherichia coli

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Poudre et solvant pour solution injectable / pour perfusion.

Poudre blanche cristalline.

Solvant : solution limpide, incolore

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

· Leucémies aiguës lymphoblastiques.

· Méningites leucémiques.

· Lymphomes non hodgkiniens.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Voie IV (par perfusion après dilution dans une solution isotonique glucosée ou une solution isotonique de chlorure de sodium) ou voie IM :

500 à 1 000 U.I. par kg et par jour chez l’enfant ou 7 500 à 10 000 U.I./m²/jour chez l’adulte :

· traitement initial : tous les jours pendant 6 à 21 jours ;

· traitement d’entretien : 1 ou 2 fois par semaine ;

· traitement de réinduction : tous les jours pendant 5 à 15 jours.

La dose recommandée pour une administration intrathécale est de : 50 à 100 U.I. par kg et par injection.

Le traitement peut être ajusté en fonction des protocoles thérapeutiques locaux concernant la posologie, la durée et la fréquence.

Mode d’administration

Perfusion par voie intraveineuse (IV) après dilution dans une de solution isotonique glucosée ou une solution isotonique de chlorure de sodium ouInjection par voie intramusculaire (IM) ou intrathécale.

Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. De plus, une réaction d’hypersensibilité en cours de traitement contre-indique la poursuite de celui-ci.

· Insuffisance hépatique.

· Pancréatite (voir rubrique 4.4).

· En association avec un vaccin vivant atténué et au moins jusqu’à six mois après l’arrêt de la chimiothérapie (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

KIDROLASE doit seulement être utilisé par des médecins spécialisés dans ce type de traitement.

Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom commercial et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés (ou indiqués) dans le dossier patient.

Réaction d’hypersensibilité

L’administration de KIDROLASE peut provoquer des réactions d’hypersensibilité (réactions à la perfusion/ à l’injection), y compris des réactions de type anaphylactique.

Les réactions d’hypersensibilité comprennent :

· Des réactions locales au site d’administration IM ou IV ou à proximité de celui-ci, et

· D’autres réactions, y compris celles dont les symptômes correspondent à des réactions anaphylactiques, et des réactions accompagnées de fièvre.

L’administration de cette spécialité doit être réalisée au sein d’établissements de santé, en présence d’un personnel formé et des moyens nécessaires pour assurer la prise en charge d’une réaction anaphylactique qui pourrait apparaitre au cours de l’administration.

Les réactions d’hypersensibilité peuvent débuter pendant ou immédiatement après l’administration. Chez la majorité des patients, les réactions locales et non locales surviennent dans les premières 24 heures. Des réactions plus tardives ont été rapportées, apparaissant deux jours après une administration IM, voire plus tard.

Une nouvelle administration de L-Asparaginase après un intervalle de temps (par exemple, entre la phase d’induction et la phase de consolidation), peut augmenter le risque de survenue de réaction anaphylactique. Une surveillance attentive est recommandée dans ces conditions.

Lors de réinductions, administrer une corticothérapie pendant 24 à 48 heures pour prévenir la survenue de réactions allergiques.

Pancréatite

Un traitement par L-asparaginase, dont KIDROLASE, peut provoquer une pancréatite. Une pancréatite induite par la L-asparaginase peut se limiter à des manifestations biologiques et/ou radiologiques, évoluer vers une pancréatite avec des symptômes cliniques, et peut être sévère (voir rubrique 4.8). Des cas de pancréatites dues à des produits contenant de la L-asparaginase, dont KIDROLASE, et ayant évolués vers une issue fatale, ont été rapportés.

Les patients doivent bénéficier d’une étroite surveillance afin de déceler l’apparition de signes ou symptômes d’une toxicité pancréatique et être avertis qu’ils doivent signaler rapidement tout symptôme faisant suspecter une pancréatite. Si des symptômes cliniques font suspecter une pancréatite, il convient de déterminer les taux sériques d’amylase et de lipase du patient. Chez les patients traités par L-asparaginase, l’augmentation des taux sériques d’amylase et de lipase peut être retardée, légère ou absente.

KIDROLASE doit être définitivement arrêté en cas de pancréatite (voir rubrique 4.3).

Une hyperglycéridémie, si elle est marquée, peut contribuer au développement d’une pancréatite (voir rubrique 4.8).

Des cas isolés de première apparition d’une pancréatite clinique et de détection de la formation d’un pseudokyste pancréatique plusieurs mois après la dernière administration de L-asparaginase ont été rapportés. Il convient de surveiller l’apparition de signes tardifs de pancréatite chez les patients.

Des cas de développement dune pancréatite chronique ainsi que dune insuffisance pancréatique persistante (insuffisance exocrine avec par ex. malabsorption ; intolérance persistante au glucose/diabète) ont été rapportés avec le traitement par L-asparaginase.

Intolérance au glucose

Le traitement par L-asparaginase, dont KIDROLASE, peut provoquer une intolérance au glucose et potentiellement une hyperglycémie sévère.

Chez certains patients, des cas d’acidocétose ont été rapportés.

Les patients doivent être surveillés afin de déceler l’apparition d’une hyperglycémie et de complications potentielles. L’administration d’insuline et éventuellement l’interruption du traitement par L-asparaginase peuvent être nécessaires pour contrôler une hyperglycémie.

Troubles de la coagulation

L’administration de L-asparaginase, dont KIDROLASE, entraîne une diminution de la synthèse des protéines coagulantes, anticoagulantes et fibrinolytiques ; ainsi que des temps de coagulation anormaux et des anomalies cliniques de la coagulation qui peuvent conduire à des événements thromboemboliques et hémorragiques graves (voir rubrique 4.8).

Des tests de coagulation doivent être effectués avant le traitement et répétés pendant le traitement avant chaque injection de KIDROLASE (au minimum TCA, TP, dosage du fibrinogène, dosage de l’antithrombine III [AT III]). Un traitement substitutif doit être effectué si le fibrinogène est inférieur à 1 g/litre ou si l’AT III est inférieure à 60 %. Si le taux de fibrinogène ou d’AT III ne remonte pas, ou si une coagulopathie significative apparaît, il est préférable d’interrompre temporairement le traitement et de ne le reprendre qu’après le retour à la normale des paramètres biologiques. Des mesures préventives doivent également être envisagées.

Effets hépatiques

Le traitement par L-asparaginase, dont KIDROLASE, peut causer ou aggraver une lésion/dysfonction hépatique (pouvant être traduit par une augmentation des taux de transaminases et de bilirubine, une stéatose hépatique et une insuffisance hépatique). En outre, la L-asparaginase réduit la synthèse des protéines hépatiques, aboutissant à une hypoalbuminémie par ex. (voir Troubles de la coagulation dans cette rubrique et dans la rubrique 4.8).

Il convient de surveiller l’apparition d’une dysfonction hépatique chez les patients (voir également la rubrique 4.5).

En cas d’effet indésirable hépatique sévère, le traitement par KIDROLASE doit être interrompu jusqu’au rétablissement complet ou quasi complet du patient. Le traitement doit être réinstauré uniquement sous une surveillance très étroite de la fonction hépatique.

Troubles neurologiques

Des cas de toxicité du SNC, dont l’encéphalopathie, des convulsions et une dépression du SNC, ainsi que le développement d’un syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR), ont été rapportés chez des patients traités par des protocoles contenant de la L-asparaginase (voir rubrique 4.8).

La leucoencéphalopathie postérieure réversible est une complication rare des traitements par asparaginases (voir rubrique 4.8). Ce syndrome se caractérise à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) par des lésions/oedèmes réversibles (en quelques jours à quelques mois) se situant principalement dans la partie postérieure du cerveau. Les symptômes de la leucoencéphalopathie postérieure réversible incluent notamment : tension artérielle élevée, convulsions, céphalées, état mental altéré, troubles visuels aigus (principalement une cécité corticale ou une hémianopsie homonyme). La responsabilité des asparaginases, d’un traitement concomitant ou des affections sous-jacentes dans la survenue de la leucoencéphalopathie postérieure réversible n’est pas définie. Le traitement consiste en une prise en charge symptomatique, incluant toute mesure généralement utilisée dans la prise en charge des convulsions. Une interruption ou une diminution de la posologie des immunosuppresseurs administrés de manière concomitante peut s’avérer nécessaire. Il convient de solliciter l’avis d’un expert médical.

La présence d’une hyperammoniémie pouvant causer ou contribuer à une toxicité sur le SNC, il convient d’envisager de doser le taux sérique d’ammonium chez les patients présentant une toxicité sur le SNC[i]. Chez les patients symptomatiques, instaurer un traitement, le cas échéant.

Des cas de toxicité sur le SNC induite par la L-asparaginase et ayant évolué vers une issue fatale, ont été rapportés.

Syndrome de lyse tumorale, atteinte de la fonction rénale

La destruction des cellules tumorales peut conduire à une hyperuricémie, à un syndrome de lyse tumorale et à une néphropathie uratique. La fonction rénale et les taux sériques d’acide urique doivent être contrôlés.

Immunosuppression, infections

Des infections ont été rapportées avec KIDROLASE ; elles ont pu être provoquées par l’activité immunosuppressive de KIDROLASE qui a été mise en évidence chez l’animal, lors des études non-cliniques.

Interaction

L’asparaginase est déconseillé avec olaparib (risque de majoration de l’effet myélosuppresseur), la phénytoïne ou la fosphénytoïne. Chez les patients traités par phénytoïne, l’administration d’une benzodiazépine anticonvulsivante doit être considérée pour éviter un risque de convulsion lié à une diminution de l’absorption digestive de la phénytoïne induite par les agents cytotoxiques (voir rubrique 4.5.).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

La L-asparaginase ne doit pas être mélangée avec d’autres médicaments avant administration.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

Vaccin vivants atténués :

Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

L’association d’un cytotoxique avec un vaccin vivant atténué (VVA) est contre-indiquée pendant et jusqu’à au moins six mois après l’arrêt de la chimiothérapie.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

Phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne)

Risque de survenue de convulsions par diminution de l’absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d’efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.

+ Olaparib

Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur de l’olaparib.

+ Vincristine

L’administration concomitante ou immédiatement préalable de L-asparaginase et à la vincristine peut être associée à une augmentation de la toxicité et du risque danaphylaxie.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Antivitamines K

Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie. Contrôle plus fréquent de l’INR.

Associations à prendre en compte

+ Immunosuppresseurs

Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.

+ Flucytosine

Risque de majoration de la toxicité hématologique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il existe des données limitées sur l’utilisation de la L-asparaginase et il n’existe pas de données sur l’utilisation de KIDROLASE chez la femme enceinte. Des études menées chez l’animal avec la L-asparaginase ont mis en évidence une tératogénicité (voir rubrique 5.3). Par conséquent, et en raison de ses propriétés pharmacologiques KIDROLASE ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la patiente ne justifie un traitement par la L-asparaginase.

Femmes en âge de procréer/Contraception masculine et féminine :

Les hommes et les femmes doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par KIDROLASE et pendant au moins 3 mois après son arrêt.

Par mesure de précaution, il est recommandé d’attendre au moins trois mois après l’arrêt du traitement.

Cependant, le traitement par d’autres agents chimiothérapeutiques doit également être pris en compte.

La durée d’un effet potentiel du traitement par L-asparaginase sur la grossesse ou sur la conception d’un enfant par un homme n’étant pas connue, il est recommandé d’attendre au moins trois mois après l’arrêt du traitement pour concevoir un enfant.

Une interaction indirecte entre les contraceptifs oraux et la L-asparaginase ne pouvant être exclue, les contraceptifs oraux ne sont pas considérés comme suffisamment sûrs dans cette situation clinique. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un autre moyen de contraception.

Allaitement

L’excretion de KIDROLASE dans le lait maternel est incertaine. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons nourris au sein ne peut être exclu. Par conséquent, l'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par KIDROLASE.

Fertilité

Aucune donnée sur la fertilité n’est disponible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Sans objet.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les deux effets indésirables les plus fréquents sont :

· Réactions d’hypersensibilité immédiate, incluant urticaire, œdème laryngé, bronchospasme, hypotension, voire même choc anaphylactique. En cas de réaction d'hypersensibilité, le traitement devra être immédiatement et définitivement arrêté (voir rubrique 4.3).

· Les accidents thromboemboliques, conséquences des effets de l’asparaginase sur la synthèse des protéines de coagulation, sont la seconde classe la plus fréquente d’effets indésirables. Ils peuvent être fatals ou laisser des séquelles en fonction de leur localisation. La maladie elle-même et la présence d’un cathéter veineux central contribuent à augmenter le risque thrombo-embolique.

Les effets indésirables sont généralement réversibles.

Les effets indésirables rapportés spontanément ainsi que dans la littérature chez des patients traités par la L-asparaginase dans le cadre de leur protocole de chimiothérapie sont énumérés dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont classés par classe de systèmes organe et par fréquence.

Les fréquences ci-dessous sont définies en utilisant la conversion suivante :

Très fréquent (≥1/10); Fréquent (≥1/100 - <1/10); Peu fréquent (≥1/1 000 - <1/100); Rare (≥1/10 000 - <1/1 000); Très rare (<1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Infections et Infestations

Fréquence indéterminée

Infections, Sepsis1,2

Troubles du système sanguins et lymphatiques

Très fréquent

Coagulopathie ; Temps de prothrombine allongé ; Temps de céphaline activée allongé ; Facteurs de coagulation anormaux (VII, IX, X et VIII), diminution du taux d’ antithrombine III, du plasminogène, de la protéine C, de la protéine S et du fibrinogène 3 ;

Fréquence indéterminée

Leucopénie4, Neutropénie, Neutropénie fébrile4, Anémie4, Thrombopénie4, Myélosuppression

Troubles du système immunitaire

Très fréquent

Réactions anaphylactiques

Fréquence indéterminée

Choc anaphylactique

Troubles du Métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Hypertriglycéridémie, Hyper-amylasémie, Hyperlipasémie, Hyperglycémie, Diminution de l’insulinémie

Fréquence indéterminée

Acidocétose diabétique, Hyperammoniémie 5

Hypercholestérolémie, Hypoalbuminémie

Troubles psychiatriques

Fréquence indéterminée

Etat confusionnel

Troubles du système nerveux

Fréquence indéterminée

Signes cliniques d’encéphalopathie métabolique6tels que des troubles de la conscience avec confusion, Stupeur, Convulsions7, Coma.

Rare :

Syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible*

Troubles cardiaques

Fréquence indéterminée

Infarctus du myocarde

Troubles vasculaires

Très fréquent

Hypotension 8

Fréquent

Embolie, thrombose veineuse ; thrombose artérielle

Fréquence indéterminée

Hémorragie2, Hypertension, Bouffées vasomotrices 8

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent

Œdème laryngé 8, Bronchospasme 8 Dyspnée 8

Troubles gastro-intestinaux

Très fréquent

Nausées, Vomissements

Fréquent

Pancréatite aiguë, Diarrhée, Douleur abdominale

Très rare

Pancréatite hémorragique, Pancréatite nécrosante

Fréquence indéterminée

Pancréatite fatale

Troubles hépatobiliaires

Fréquent

Augmentation du taux de bilirubine sanguine, des enzymes hépatiques, des phosphatases alcalines sanguines

Rare

Insuffisance hépatique

Fréquence indéterminée

Hépatomégalie, Hépatite cholestatique, Stéatose hépatique, hépatite

Affections de la peau et du tissu sous cutané

Très fréquent

Urticaire prurit, Erythème, Œdème facial, Gonflement des lèvres 8

Troubles rénaux et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

Insuffisance rénale

Troubles du système de reproduction et troubles hormonaux

Fréquence indéterminée

Aménorrhée, Azoospermie

Troubles généraux et conditions du site d’administration

Fréquent

Fièvre, Frissons, Œdème périphérique, Douleur

Fréquence indéterminée

Fatigue, Malaise, Réaction au site d'injection (incluant douleur, érythème, hématome ou œdème au site d'injection)

*Voir Description d'effets indésirables sélectionnés.

1 - Y compris, par exemple, les infections bactériennes, virales, fongiques et opportunistes.

2 - Y compris les issues fatales.

3 - Résultant de l'inhibition de la synthèse protéique.

4 - Résultant d’une dépression de la moelle osseuse.

5 – Résultant de la production excessive d’ammonium sous l’action de la L-asparaginase sur l’asparagine et la glutamine endogènes.

6- L’encéphalopathie peut être la conséquence d’une hyperammoniémie.

7 Les convulsions peuvent être associées à des cas de thrombose ou d'encéphalopathie métabolique.

8 Ces symptômes sont fréquemment associés à des réactions d'hypersensibilité.

Description d'effets indésirables sélectionnés

Dans de rares cas, une leucoencéphalopathie postérieure réversible est observée au cours de traitements à base d’asparaginases. (Pour des informations relatives aux précautions d’emploi, voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

Lincidence des toxicités hépatiques et pancréatiques et des événements thromboemboliques veineux peut être augmentée chez ladolescent et le jeune adulte, comparativement à lenfant.

Autres populations particulières

Aucune population particulière de patients dans laquelle le profil de tolérance du médicament serait différent de celui défini ci-dessus n'a été identifiée.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec la L-asparaginase issue d’E.coli. Dans le cadre d’un surdosage, le patient devra être impérativement mis sous surveillance médicale et recevoir un traitement symptomatique approprié. Il n’y a pas d’antidote connu pour les surdosages en asparaginase. Aucune donnée n’est disponible sur l’élimination (péritonéale ou par hémodialyse) du produit.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : AUTRE ANTINEOPLASIQUE, code ATC : L01XX02.

La L-asparaginase est une enzyme de nature protéique extraite de cultures d’Escherichia coli ; elle détruit l’asparagine par hydrolyse.

Cet acide aminé représente un constituant de base de la substance protéique cellulaire ; les cellules leucémiques ne pouvant effectuer elles-mêmes la synthèse de cet acide aminé, elles doivent utiliser l’asparagine extracellulaire. Celle-ci étant hydrolysée par la L-asparaginase, la carence en asparagine extracellulaire entraîne une apoptose des cellules leucémiques incapables de faire la synthèse de l’asparagine endogène.

Du fait de ce mode d’action particulier, il n’y a pas de résistance croisée avec les autres cytostatiques.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

L’asparaginase diffuse peu dans les tissus ; son élimination est biphasique. Sa demi-vie terminale varie de 8 à 30 heures selon les sujets ; 24 heures après administration IV de 1 000 U.I./kg, le taux plasmatique est de 8 à 20 U.I./ml ; après injection IM, le taux plasmatique observé est de 50% inférieur.

Anticorps neutralisants

Comme pour les autres traitements de L-asparaginase, le développement d’anticorps neutralisants spécifiques a été rapporté lors d’administrations répétées et il est associé à une activité réduite de la L-asparaginase. Par conséquent, il convient de contrôler les taux d’activité de la L-asparaginase dans le sérum et le plasma. En cas de développement d’anticorps neutralisants et de diminution de l’activité enzymatique, il convient d’envisager un traitement par une autre asparaginase.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Des études de toxicologie de la reproduction ont montré un transfert placentaire de la L-asparaginase chez le lapin. Des effets tératogènes ont été observés chez le lapin, le rat et la souris à des doses inférieures ou égales à celles cliniquement pertinentes. Des malformations des poumons, des reins et du squelette (spina bifida, extrusion abdominale, queue manquante) ont été observées chez le lapin. Le traitement de rates et de souris gestantes a produit une exencéphalie et des anomalies du squelette.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Poudre

Glycine

Hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH)

Solvant

Eau pour préparations injectables

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments. De même, d’autres médicaments intraveineux ne doivent pas être perfusés par la même voie intraveineuse que celle de la perfusion de KIDROLASE.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

Avant reconstitution : 2 ans.

Après reconstitution :

La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 72 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.

Après dilution :

La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C lorsque le diluant est une solution glucosée (5 %) ou 72 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C lorsque le diluant est du chlorure de sodium à 0,9 %.

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8°C, sauf si la reconstitution/dilution a été effectuée dans des conditions aseptiques strictes (voir rubrique 6.6).

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution et dilution, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Poudre : 10 000 U.I. de L-asparaginase contenue dans un flacon en verre incolore de type II de 7 ml fermé par un bouchon (caoutchouc halogénobutyle) serti d’une capsule en aluminium.

Solvant : 2,5 ml d’eau pour préparations injectables en ampoule (verre incolore de type I de 3 ml).

Boîte de 1 flacon + 1 ampoule.

Boîte de 10 flacons

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Ce médicament doit être manipulé et préparé avec précaution. L'emploi de gants, de lunettes de protection et d'un masque est recommandé.

En cas de contact cutané avec la solution à diluer ou la solution à perfuser, il convient d’éliminer soigneusement et immédiatement le produit à l’eau et au savon.

En cas de contact avec une muqueuse avec la solution à diluer ou à perfuser, celle-ci doit être lavée immédiatement à grande eau.

KIDROLASE ne contient pas de conservateur, par conséquent sa reconstitution doit être effectuée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.

Instructions concernant la reconstitution, la dilution et l’administration

Reconstitution

Reconstituer en ajoutant de l’eau pour préparations injectables dans le flacon de L-asparaginase.

Ajouter 2,5 ml d’eau pour préparations injectables pour une solution contenant 4 000 U.I./ml.

Ajouter 4 ml d’eau pour préparations injectables pour une solution contenant 2 500 U.I./ml.

Ajouter lentement l’eau pour préparation injectable contre la paroi interne du flacon, ne pas l’ajouter directement sur ou dans la poudre. Remuer ou faire tourner doucement le flacon entre les mains jusqu’à dissolution complète de la poudre. Ne pas agiter le flacon pour éviter la formation de mousse. La solution doit être inspectée visuellement afin de s’assurer de l’absence de particules ou de coloration avant l’administration. La solution doit être utilisée uniquement si elle est limpide et exempte de particules.

Dilution

Pour la perfusion intraveineuse, calculer le volume de solution reconstituée nécessaire pour obtenir la dose appropriée. Extraire cette quantité du flacon à l’aide d’une seringue. Transférer la quantité requise de solution reconstituée dans une poche à perfusion contenant une solution de chlorure de sodium (à 0,9 %) ou une solution glucosée (à 5 %). Éliminer toute solution reconstituée restant dans le flacon. Retourner délicatement la poche à perfusion pour mélanger la solution diluée. Ne pas agiter.

La solution doit être inspectée visuellement afin de s’assurer de l’absence de particules ou de coloration avant l’administration. La solution doit être utilisée uniquement si elle est limpide et exempte de particules. La couleur de la solution diluée va du jaune pâle au marron.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

JAZZ PHARMACEUTICALS FRANCE SAS

CITY ONE, 84 QUAI CHARLES DE GAULLE

69006 LYON

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 311 810 4 0 : flacon de 7 ml (verre incolore) de poudre pour solution injectable + ampoule de 3ml (verre incolore) de solvant ; boîte de 1.

· 34009 552 520 4 7 : flacon de 7 ml (verre incolore) de poudre pour solution injectable ; boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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