ANSM - Mis à jour le : 21/11/2023
METFORMINE VIATRIS 500 mg, comprimé dispersible
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé dispersible contient 500 mg de chlorhydrate de metformine correspondant à 390 mg de metformine base.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient de l’anhydride sulfureux (E220) et de la maltodextrine.
Chaque comprimé contient 6,50 mg de benzoate de sodium.
Comprimé dispersible blanc, marbré et rond.
4.1. Indications thérapeutiques
Chez l'adulte, METFORMINE VIATRIS peut être utilisé en monothérapie ou en association avec d'autres antidiabétiques oraux ou avec l'insuline.
Chez l'enfant de plus de 10 ans et l'adolescent, METFORMINE VIATRIS peut être utilisé en monothérapie ou en association avec l'insuline.
Une réduction des complications liées au diabète a été observée chez des patients adultes diabétiques de type 2 en surcharge pondérale traités par la metformine en première intention, après échec du régime alimentaire (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes dont la fonction rénale est normale (DFG ≥ 90 ml/min)
En monothérapie ou en association avec d'autres antidiabétiques oraux
· La posologie initiale recommandée est de 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate de metformine, 2 à 3 fois par jour, administrés au cours ou à la fin des repas.
· Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction de la glycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettre d'améliorer la tolérance gastro-intestinale.
· La dose maximale recommandée de chlorhydrate de metformine est de 3 g par jour, en 3 prises distinctes.
· Si une substitution à un autre antidiabétique oral est envisagée, il convient d'arrêter le traitement précédent et de le substituer par la metformine à la posologie indiquée ci-dessus.
En association avec l'insuline
La metformine et l'insuline peuvent être associées afin d'obtenir un meilleur contrôle glycémique.
La posologie initiale recommandée du chlorhydrate de metformine est de 500 mg ou 850 mg, 2 à 3 fois par jour, et l'insuline sera adaptée en fonction de la glycémie.
Sujet âgé
Compte tenu de la diminution éventuelle de la fonction rénale chez le sujet âgé, la posologie du chlorhydrate de metformine doit être adaptée à la fonction rénale et un contrôle régulier de celle-ci est nécessaire (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Le DFG doit être évalué avant toute initiation de traitement par un médicament contenant de la metformine et au moins une fois par an par la suite. Chez les patients dont l’insuffisance rénale risque de progresser et chez les patients âgés, la fonction rénale doit être évaluée plus fréquemment, par exemple tous les 3 à 6 mois.
DFG ml/min |
Dose journalière totale maximale (à répartir en 2 à 3 prises quotidiennes) |
Autres éléments à prendre en compte |
60-89 |
3 000 mg |
Une diminution de la dose peut être envisagée selon la détérioration de la fonction rénale. |
45-59 |
2 000 mg |
Les facteurs susceptibles d’augmenter le risque d’une acidose lactique (voir rubrique 4.4) doivent être passés en revue avant d’envisager l’instauration de la metformine. La dose d’initiation ne peut dépasser la moitié de la dose maximale. |
30-44 |
1 000 mg |
|
<30 |
/ |
La metformine est contre-indiquée |
Population pédiatrique
En monothérapie ou en association avec l'insuline
METFORMINE VIATRIS peut être utilisé chez l'enfant de plus de 10 ans et les adolescents.
La posologie initiale recommandée est de 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate de metformine une fois par jour, administrés au cours ou à la fin des repas.
Après 10 à 15 jours, la posologie doit être ajustée en fonction de la glycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettre d’améliorer la tolérance gastro-intestinale. La dose maximale recommandée de chlorhydrate de metformine est de 2 g par jour, en 2 ou 3 prises.
Mode d’administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être avalés avec de l’eau. Alternativement, chez les patients ayant des difficultés pour avaler, en particulier chez les enfants et les sujets âgés, les comprimés peuvent être dispersés dans de l’eau avant ingestion.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Tout type d’acidose métabolique aiguë (telle que l’acidose lactique, l’acidocétose diabétique).
· Pré-coma diabétique.
· Insuffisance rénale sévère (DFG <30 ml/min).
Affections aiguës susceptibles d’altérer la fonction rénale, telles que (déshydratation ; infection grave ; choc).
Maladie (en particulier, maladie aiguë ou aggravation d’une maladie chronique) pouvant entraîner une hypoxie tissulaire telle que (insuffisance cardiaque en décompensation ; insuffisance respiratoire ; infarctus du myocarde récent ; choc).
· Insuffisance hépatocellulaire, intoxication alcoolique aiguë, alcoolisme.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’acidose lactique, une complication métabolique très rare mais grave, survient le plus souvent lors d’une dégradation aiguë de la fonction rénale, d’une maladie cardio-respiratoire ou d’une septicémie. Une accumulation de metformine se produit en cas de dégradation aiguë de la fonction rénale et augmente le risque d’acidose lactique.
En cas de déshydratation (diarrhée, vomissements sévères, fièvre ou diminution de l’apport en liquides), la metformine doit être temporairement arrêtée et il est recommandé de contacter un professionnel de la santé.
Les médicaments pouvant fortement altérer la fonction rénale (tels que les antihypertenseurs, les diurétiques et les AINS) doivent être instaurés avec prudence chez les patients traités par metformine. D’autres facteurs de risque de survenue d’une acidose lactique sont une consommation excessive d’alcool, une insuffisance hépatique, un diabète mal contrôlé, une cétose, un jeûne prolongé et toutes affections associées à une hypoxie, ainsi que l’utilisation concomitante de médicaments pouvant provoquer une acidose lactique (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les patients et/ou leurs soignants doivent être informés du risque d’acidose lactique. L’acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, des douleurs abdominales, des crampes musculaires, une asthénie et une hypothermie suivie d’un coma. En cas de symptômes évocateurs, le patient doit arrêter la prise de metformine et immédiatement consulter un médecin. Le diagnostic biologique repose sur une diminution du pH sanguin (< 7,35), une augmentation du taux de lactates plasmatiques (> 5 mmol/L) ainsi qu’une augmentation du trou anionique et du rapport lactate/pyruvate.
Fonction rénale
Le DFG doit être évalué avant le début du traitement et régulièrement par la suite (voir rubrique 4.2). La metformine est contre-indiquée chez les patients avec un DFG < 30 ml/min et doit être temporairement interrompue dans des situations pouvant altérer la fonction rénale (voir rubrique 4.3).
Chez le sujet âgé, une diminution de la fonction rénale est fréquente et asymptomatique. Des précautions particulières doivent être observées lorsque la fonction rénale est susceptible de s’altérer, comme en cas de déshydratation ou lors de la mise en place d’un traitement antihypertenseur ou diurétique, ainsi qu’au début d’un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).
Dans ces cas-là, il est également recommandé de contrôler la fonction rénale avant d’instaurer un traitement par metformine.
Fonction cardiaque
Les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ont un plus grand risque d’hypoxie et d’insuffisance rénale. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique stable, la metformine peut être utilisée avec une surveillance régulière de la fonction cardiaque et rénale.
La metformine est contre-indiquée chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque aiguë et instable (voir rubrique 4.3).
Administration de produits de contraste iodés
L’administration intravasculaire de produits de contraste iodés peut provoquer une néphropathie induite par le produit de contraste, qui entraînera une accumulation de metformine et une augmentation du risque d’acidose lactique. La metformine doit être arrêtée avant ou au moment de l’examen d’imagerie et ne doit être reprise qu’après un délai minimum de 48 heures, à condition que la fonction rénale ait été réévaluée et jugée stable, voir rubriques 4.2 et 4.5.
Intervention chirurgicale
La metformine doit être interrompue au moment de l’intervention chirurgicale sous anesthésie générale, rachidienne ou péridurale. Le traitement ne peut être repris que 48 heures au moins après l’intervention ou la reprise de l’alimentation orale, et à condition que la fonction rénale ait été réévaluée et jugée stable.
Autres précautions
· Tous les patients doivent poursuivre leur régime alimentaire, avec une répartition régulière de l’apport glucidique au cours de la journée. Les patients en surcharge pondérale doivent poursuivre le régime alimentaire hypocalorique.
· Les analyses biologiques recommandées pour la surveillance du diabète doivent être effectuées régulièrement.
· La metformine peut réduire les taux sériques de vitamine B12. Le risque de faibles taux de vitamine B12 augmente avec la dose, la durée du traitement et/ou chez les patients présentant des facteurs de risque pouvant causer une carence en vitamine B12. En cas de suspicion de carence en vitamine B12 (par exemple, en cas d’anémie ou de neuropathie), les taux sériques de vitamine B12 doivent être contrôlés. Une surveillance régulière peut être nécessaire chez les patients à risque de carence en vitamine B12. Le traitement par metformine doit être poursuivi tant qu’il est toléré et qu’il n’y a pas de contre-indication, et un traitement correctif approprié doit être prescrit pour traiter la carence en vitamine B12 conformément aux recommandations cliniques en vigueur.
· La metformine administrée seule ne provoque pas d’hypoglycémie, mais des précautions doivent être observées lorsqu’elle est utilisée en association avec l’insuline ou d’autres antidiabétiques oraux (comme les sulfamides hypoglycémiants ou les méglitinides).
Population pédiatrique
Le diagnostic d’un diabète de type 2 doit être confirmé avant d’initier le traitement par la metformine.
Aucun effet de la metformine sur la croissance et la puberté n’a été détecté au cours des études cliniques contrôlées d’une durée d’un an, mais aucune donnée à long terme sur ces points spécifiques n’est disponible. De ce fait, chez les enfants traités, et particulièrement les enfants prépubères, une surveillance attentive des effets de la metformine sur ces paramètres est recommandée.
Enfants âgés de 10 à 12 ans
Seulement 15 sujets âgés de 10 à 12 ans ont été inclus dans les études cliniques contrôlées menées chez l’enfant et l’adolescent. Bien que l’efficacité et la sécurité de la metformine chez ces enfants ne différaient pas de l’efficacité et de la sécurité observées chez les enfants plus âgés et les adolescents, une attention particulière est recommandée lors de la prescription chez un enfant de 10 à 12 ans.
Excipients
Ce médicament contient de la maltodextrine (une source de glucose).
Les patients présentant un syndrome rare de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient de l’anhydride sulfureux (E220) qui peut provoquer des rares réactions d’hypersensibilité sévères et un bronchospasme (voir rubrique 4.8).
Ce médicament contient 6,50 mg de benzoate de sodium par comprimé.
Le benzoate de sodium peut accroître le risque d’ictère (jaunissement de la peau et des yeux) chez les nouveau-nés (jusqu’à 4 semaines).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ Alcool
Une intoxication alcoolique aiguë est associée à un risque accru d’acidose lactique, particulièrement en cas de jeûne, de malnutrition ou d’insuffisance hépatique.
Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
+ Produits de contraste iodés
Survenue éventuelle d’une insuffisance rénale, liée à l’injection intravasculaire de produits de contraste iodés, pouvant entraîner une accumulation de metformine et exposer à un risque d’acidose lactique.
La metformine doit être arrêtée avant, ou au moment de l’examen d’imagerie, et ne doit être reprise qu’après un délai minimum de 48 heures, à condition que la fonction rénale ait été réévaluée et jugée stable, voir rubriques 4.2 et 4.4.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Certains médicaments peuvent altérer la fonction rénale, augmentant ainsi le risque d’acidose lactique, par exemple les AINS, y compris les inhibiteurs de la cyclo-oxygénase II (COX), les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, les antagonistes du récepteur de l’angiotensine II et les diurétiques, en particulier les diurétiques de l’anse. Lors de l’introduction ou de l’utilisation de tels médicaments en association avec la metformine, une surveillance étroite de la fonction rénale est nécessaire.
+ Médicaments avec une activité hyperglycémique intrinsèque (p. ex., les glucocorticoïdes [en utilisation locale ou par voie systémique] et les sympathomimétiques).
Il peut être nécessaire de contrôler plus fréquemment la glycémie, spécialement au début du traitement. Ajustez si nécessaire la dose de metformine au cours du traitement en fonction du médicament concerné et lors de l’arrêt de celui-ci.
+ Transporteurs de cations organiques (TCO)
La metformine est un substrat des deux transporteurs TCO1 et TCO2.
L’association de la metformine avec des :
· inhibiteurs d’OCT1 (tels que le vérapamil) peut réduire l’efficacité de la metformine ;
· inducteurs d’OCT1 (tels que la rifampicine) peut augmenter l’absorption gastro‑intestinale et l’efficacité de la metformine ;
· inhibiteurs d’OCT2 (tels que la cimétidine, le dolutégravir, la ranolazine, le triméthoprime, le vandétanib, l’isavuconazole) peut diminuer l’élimination rénale de la metformine et entraîner ainsi une augmentation de la concentration plasmatique de la metformine ;
· inhibiteurs d’OCT1 et OCT2 (tels que le crizotinib, l’olaparib) peut altérer l’efficacité et l’élimination rénale de la metformine.
La prudence est donc conseillée, en particulier chez les patients insuffisants rénaux, lorsque ces médicaments sont associés à la metformine, la concentration plasmatique en metformine pouvant augmenter. Si nécessaire, un ajustement posologique de la metformine peut être envisagé, étant donné que les inhibiteurs/inducteurs d’OCT peuvent altérer l’efficacité de la metformine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
’’’’’Il est important de maintenir une glycémie aussi proche de la normale que possible tout au long de la grossesse, afin de réduire le risque d’effets indésirables liés à l’hyperglycémie pour la mère et son enfant.
La metformine traverse le placenta avec des taux pouvant atteindre les concentrations maternelles.
Un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1000 cas exposés) issues d’une étude de cohorte basée sur un registre et de données publiées (méta-analyses, études cliniques et registres) n’indiquent aucune augmentation du risque d’anomalies congénitales ni de la toxicité fœtale/néonatale après une exposition à la metformine dans la période péri conceptionnelle et/ou pendant la grossesse.
Les données quant aux effets de la metformine sur les résultats à long terme relatifs au poids des enfants exposés in utero sont limitées et peu concluantes. La metformine ne semble pas affecter le développement moteur et social des enfants exposés pendant la grossesse jusqu’à l’âge de 4 ans, bien que les données sur les résultats à long-terme soient limitées.
Lorsqu’elle est cliniquement justifiée, l’utilisation de la metformine peut être envisagée pendant la grossesse et dans la période péri conceptionnelle comme traitement d’appoint ou comme alternative à l’insuline.
Allaitement
La metformine est excrétée dans le lait maternel humain. Aucun effet indésirable n’a été observé chez le nouveau-né et le nourrisson allaité. Cependant, les données disponibles étant limitées, l’allaitement n’est pas recommandé pendant le traitement par la metformine. La décision de poursuivre ou non l’allaitement doit être prise en tenant compte des bénéfices de l’allaitement et du risque potentiel d’effets indésirables pour l’enfant.
Fertilité
La fertilité des rats mâles et femelles n’a pas été affectée par l’administration de doses de metformine allant jusqu’à 600 mg/kg/jour, ce qui correspond à environ 3 fois la dose quotidienne maximale recommandée chez l’Homme rapportée à la surface corporelle.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
La metformine en monothérapie n’entraîne pas d’hypoglycémie et n’a donc pas d’effet sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Par contre, il convient d’attirer l’attention du patient sur les risques de survenue d’hypoglycémie lorsque la metformine est utilisée en association avec d’autres antidiabétiques (comme les sulfamides hypoglycémiants, l’insuline, les méglitinides).
Les effets indésirables les plus fréquents au début du traitement sont les suivants : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales et perte d’appétit qui disparaissent spontanément dans la plupart des cas. Pour prévenir ces effets indésirables, il est recommandé de fractionner la dose de metformine en 2 ou 3 prises quotidiennes et d’augmenter progressivement les doses.
Les effets indésirables suivants peuvent apparaître sous traitement par metformine. La fréquence est définie de la manière suivante : très fréquent : ≥ 1/10 ; fréquent : ≥ 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100, rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare : < 1/10 000 et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Effet indésirable |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Fréquent |
Diminution/carence en vitamine B12 (voir rubrique 4.4) |
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Très rare |
Acidose lactique (voir rubrique 4.4) |
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Affections du système nerveux |
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Fréquent |
Perturbation du goût. |
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Affections gastro-intestinales |
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Très fréquent |
Troubles gastro-intestinaux, notamment nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales et perte d’appétit. |
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Affections hépatobiliaires |
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Très rare |
Cas isolés d’anomalies des tests de la fonction hépatique ou hépatite disparaissant à l’arrêt du traitement par la metformine. |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Très rare |
Réactions cutanées comme érythème, prurit, urticaire |
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Dans les données publiées et post-marketing ainsi que dans les études cliniques contrôlées menées dans une population pédiatrique d’effectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, les effets indésirables rapportés étaient similaires à ceux rapportés chez les adultes en termes de nature et de sévérité
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Excipients
METFORMINE VIATRIS contient de l'anhydride sulfureux (E220) qui, dans de rares cas, peut causer des réactions d’hypersensibilité, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes.
Symptômes
Il n'a pas été observé d'hypoglycémie même avec des doses de chlorhydrate de metformine atteignant 85 g, bien que dans de telles conditions une acidose lactique soit survenue. Un surdosage important de metformine ou l'existence de risques concomitants peuvent conduire à une acidose lactique.
Traitement
L'acidose lactique est une urgence médicale et doit être traitée en milieu hospitalier. La méthode la plus efficace pour éliminer les lactates et la metformine est l’hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antidiabétiques oraux, Biguanides, code ATC : A10BA02.
Mécanisme d’action
La metformine est un biguanide possédant des effets antihyperglycémiants sur l’hyperglycémie basale et postprandiale. Elle ne stimule pas la sécrétion d'insuline et, par conséquent, ne provoque pas d'hypoglycémie. La metformine réduit l’hyperinsulinémie basale et, en association avec l’insuline, les besoins en insuline.
La metformine exerce son action antihyperglycémiante par l’intermédiaire de multiples mécanismes.
La metformine réduit la production hépatique de glucose.
La metformine favorise la captation et l’utilisation périphérique du glucose, en partie en augmentant l’action de l’insuline.
La metformine modifie le « turnover » intestinal du glucose : la captation provenant de la circulation est augmentée et l’absorption provenant des aliments est diminuée. Parmi les autres mécanismes attribués à l’intestin, figurent une augmentation de la libération de glucagon-like peptide 1 (GLP-1) et une baisse de la résorption d’acide biliaire. La metformine modifie le microbiome intestinal.
La metformine peut améliorer le profil lipidique des individus présentant une hyperlipidémie.
Dans les études cliniques, l’utilisation de la metformine était associée à une stabilité pondérale ou une modeste perte de poids.
Efficacité clinique
L'étude prospective randomisée (UKPDS) a permis d'établir le bénéfice à long terme d'un contrôle intensif de la glycémie chez les patients adultes présentant un diabète de type 2.
L'analyse des résultats chez des patients en surcharge pondérale, traités par la metformine après échec du régime alimentaire seul a montré :
· une réduction significative du risque absolu de tout type de complication liée au diabète dans le groupe metformine (29,8 événements pour 1 000 années-patients), par rapport au régime seul (43,3 événements pour 1 000 années-patients), p = 0,0023, et par rapport à des groupes combinés de monothérapies par sulfamides hypoglycémiants et insuline (40,1 événements pour 1 000 années- patients), p = 0,0034 ;
· une réduction significative du risque absolu de mortalité liée au diabète : metformine 7,5 événements pour 1 000 années-patients, régime seul 12,7 événements pour 1 000 années‑patients, p = 0,017 ;
· une réduction significative du risque absolu de mortalité globale : metformine 13,5 événements pour 1 000 années-patients, par rapport au régime seul 20,6 événements pour 1 000 années‑patients (p = 0,011), et par rapport à des groupes combinés de monothérapies par sulfamides hypoglycémiants et insuline 18,9 événements pour 1 000 années-patients (p = 0,021) ;
· une réduction significative du risque absolu d'infarctus du myocarde : metformine 11 événements pour 1 000 années-patients, régime seul 18 événements pour 1 000 années-patients (p = 0,01).
Le bénéfice clinique n'a pas été démontré lorsque la metformine a été utilisée en seconde intention en association avec un sulfamide hypoglycémiant.
Dans le diabète de type 1, l'association de la metformine avec l'insuline a été utilisée chez certains patients, mais le bénéfice clinique de cette association n'a pas été formellement démontré.
Population pédiatrique
Des études cliniques contrôlées, menées dans une population pédiatrique d'effectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, ont montré une réponse glycémique similaire à celle observée chez l'adulte.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration par voie orale d’un comprimé de chlorhydrate de metformine, la concentration maximale plasmatique (Cmax) est atteinte en 2,5 heures environ (tmax).
La biodisponibilité absolue d'un comprimé de chlorhydrate de metformine de 500 mg ou de 850 mg est d'environ de 50 à 60 % chez le sujet sain. Après une administration orale, la fraction non absorbée retrouvée dans les fèces a été de 20 à 30 %.
Après une administration orale, l'absorption de la metformine est saturable et incomplète. Il semble que l'absorption de la metformine soit non linéaire.
Aux doses et schémas posologiques recommandés de metformine, les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes en 24 à 48 heures et restent généralement inférieures à 1 µg/ml.
Dans des essais cliniques contrôlés, les concentrations plasmatiques maximales de metformine (Cmax) n'ont pas excédé 5 µg/ml, même aux posologies maximales.
L'alimentation diminue et ralentit légèrement l'absorption de la metformine. Après administration orale d'un comprimé de 850 mg, il a été observé une diminution du pic de concentration plasmatique de 40 %, une diminution de 25 % de l'ASC (aire sous la courbe) et un allongement de 35 minutes du délai nécessaire pour atteindre le pic des concentrations plasmatiques. La pertinence clinique de ces diminutions reste inconnue.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable. La metformine diffuse dans les érythrocytes.
Le pic sanguin est inférieur au pic plasmatique et apparaît approximativement au même moment. Les érythrocytes représentent très probablement un compartiment secondaire de distribution.
Le volume de distribution (Vd) moyen est compris entre 63 et 276 L.
Biotransformation
La metformine est excrétée dans l'urine sous forme inchangée. Aucun métabolite n'a été identifié chez l'Homme.
Élimination
La clairance rénale de la metformine est supérieure à 400 ml/min, ce qui indique une élimination de la metformine par filtration glomérulaire et par sécrétion tubulaire. Après une administration orale, la demi-vie apparente d'élimination terminale est d'environ 6,5 heures.
En cas d'altération de la fonction rénale, la clairance rénale est réduite de manière proportionnelle à celle de la créatinine. Ce phénomène conduit à un allongement de la demi-vie d'élimination, ce qui entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques de metformine.
Caractéristiques dans des groupes de patients particuliers
Les données disponibles chez les sujets souffrant d’une insuffisance rénale modérée étant rares, aucune estimation fiable de l’exposition systémique à la metformine n’a pu être réalisée dans ce sous-groupe par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Par conséquent, l’adaptation posologique devra être effectuée en fonction de l'efficacité clinique et de la tolérance (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Étude à dose unique : après une dose unique de chlorhydrate de metformine 500 mg, le profil pharmacocinétique chez les patients pédiatriques était similaire à celui observé chez les adultes sains.
Étude à doses répétées : les données sont réduites à une étude. Après administration de doses répétées de 500 mg deux fois par jour pendant 7 jours à des patients pédiatriques, la concentration plasmatique maximale (Cmax) et l'exposition systémique (ASC0-t) ont été réduites d'environ 33 % et 40 % respectivement en comparaison à des adultes diabétiques ayant reçu des doses répétées de 500 mg 2 fois par jour pendant 14 jours. Comme les posologies sont adaptées de façon individuelle en fonction du contrôle glycémique, ces résultats ont une pertinence clinique limitée.
5.3. Données de sécurité préclinique
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
À conserver dans l'emballage d'origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30, 40, 50, 60, 90, 100, 150, 180, 200 ou 270 comprimés dispersibles sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) ou (Aluminium/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
1 RUE DE TURIN
69007 LYON
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 380 075-8 ou 34009 380 075 8 9 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 384 130-3 ou 34009 384 130 3 8 : 40 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 380 076-4 ou 34009 380 076 4 0 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 380 077-0 ou 34009 380 077 0 1 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 380 078-7 ou 34009 380 078 7 9 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 384 170-5 ou 34009 384 170 5 0 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 380 122-6 ou 34009 380 122 6 2 : 150 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 380 079-3 ou 34009 380 079 3 0 : 180 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 384 199-3 ou 34009 384 199 3 1 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 380 080-1 ou 34009 380 080 1 2 : 270 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 380 081-8 ou 34009 380 081 8 0 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 384 207-6 ou 34009 384 207 6 0 : 40 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 380 082-4 ou 34009 380 082 4 1 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 380 083-0 ou 34009 380 083 0 2 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 380 084-7 ou 34009 380 084 7 0 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 384 250-9 ou 34009 384 250 9 3 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 380 123-2 ou 34009 380 123 2 3 : 150 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 380 085-3 ou 34009 380 085 3 1 : 180 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 384 255-0 ou 34009 384 255 0 5 : 200 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 380 087-6 ou 34009 380 087 6 0 : 270 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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