ANSM - Mis à jour le : 24/08/2022
NALTREXONE ACCORD 50 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de naltrexone.................................................................................................... 50 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Excipient à effet notoire : lactose monohydraté (203 mg).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
Comprimé pelliculé ovale, biconvexe de couleur jaune et portant une barre de cassure sur une face.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
Dans le cadre de la toxicomanie aux opiacées, traitement de soutien:
· après la cure de sevrage en consolidation,
· dans la prévention tertiaire pour éviter les rechutes.
Traitement adjuvant utilisé comme au aide maintien de l'abstinence chez les patients alcoolo-dépendants, dans le cadre d’une prise en charge globale comprenant un suivi psychologique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie en traitement de soutien, dans le cadre d'une toxicomanie aux opiacés
Les cures de naltrexone doivent être conduites par des médecins bien entraînés à la prise en charge de toxicomanes.
L'administration de naltrexone ne peut être envisagée qu'après sevrage depuis 7 à 10 jours (voir rubrique 4.4).
Une dose orale de 50 mg de naltrexone a une action préventive et antagoniste de l'ordre de 24 heures.
La dose initiale de naltrexone est de 25 mg (un demi-comprimé). Le patient doit rester sous surveillance médicale pendant 1 heure. Si aucun syndrome de sevrage n'est observé, le patient peut recevoir une nouvelle dose de 25 mg.
La dose d'entretien de naltrexone est de 50 mg par jour (1 comprimé).
L'administration trihebdomadaire peut être envisagée si elle permet d'obtenir une meilleure compliance, soit par exemple 100 mg le lundi, 100 mg le mercredi et 150 mg le vendredi.
Une période initiale de 3 mois est conseillée. Elle peut être prolongée en fonction de l'appréciation clinique.
Compte tenu de l'état de dépendance psychique du toxicomane, il est conseillé de prolonger le traitement par naltrexone aussi longtemps que le patient en éprouvera le besoin.
Posologie en traitement de soutien dans le maintien de l'abstinence chez les alcoolo-dépendants
La posologie de naltrexone recommandée chez l’adulte est d'un comprimé de 50 mg par jour par voie orale.
La naltrexone n'est pas un traitement de la période de sevrage.
Le traitement par la naltrexone ne peut être institué qu'après la phase de sevrage alcoolique, et doit être associé à la prise en charge psychologique.
Ce traitement est adapté aux patients souffrant d'une alcoolo-dépendance psychique.
Les patients susceptibles de consommer des opiacés, qu'ils soient ou non dépendants aux opiacés, doivent subir un test à la naloxone (voir rubrique 4.4), à moins que l'absence de prise d'opiacés au cours des 7 à 10 jours précédant l'instauration du traitement par naltrexone ait pu être établie.
La durée du traitement est de 3 mois en l'absence de donnée clinique pour des durées supérieures.
Lors des essais cliniques, son efficacité a été montrée chez des patients présentant une alcoolo-dépendance psychique, sans autre dépendance associée (sauf nicotinique) ni comorbidité psychiatrique telle que psychose, démence, dépression sévère.
Population pédiatrique
La naltrexone n’est pas recommandée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, en l’absence de données cliniques. La sécurité d’emploi n’est pas établie dans cette population.
Sujets âgés
Les données cliniques sur l’efficacité et la sécurité d’emploi de la naltrexone chez le sujet âgé dans cette indication sont insuffisantes. Par conséquent, l’utilisation de la naltrexone dans cette population n’est pas recommandée.
Mode d’administration
Sans objet.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants :
· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
· insuffisance hépatocellulaire sévère ou hépatite aiguë,
· insuffisance rénale sévère,
· sujets en état de dépendance aux opiacés en raison du risque d'apparition d'un syndrome de sevrage aigu (voir rubrique 4.4),
· patients présentant des symptômes de sevrage aux opiacés, ou pour lesquels la recherche d’opiacées s’est avérée positive ou ceux ayant refusé un test à la naloxone ,
· en association avec les analgésiques morphiniques de palier III, les morphiniques agonistes-antagonistes et les morphiniques en traitement de substitution dont la méthadone (voir rubrique 4.5).
· sujet âgé en l’absence d’étude spécifique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Chez les sujets en état de dépendance aux opiacés, l'administration de naltrexone peut provoquer un syndrome de sevrage grave, d'installation rapide (5 min) et durable (48 h).
Aussi, la mise en route d'un traitement par la naltrexone ne doit être effectuée :
· qu'après une période suffisante d'arrêt de prise d’opiacés (de l'ordre de 7 à 10 jours pour les opioïdes et d'au moins 10 jours pour la méthadone),
· et après vérification de l'absence d'élimination d’opiacés dans les urines du malade.
Dans ces conditions, un test à la naloxone, antagoniste morphinique de courte durée d'action, est recommandé pour confirmer la non-dépendance aux opiacés (voir rubrique 5.1) ; un syndrome de sevrage induit par la naloxone sera de plus courte durée qu’un syndrome de sevrage induit par la naltrexone. Le test à la naloxone ne doit pas être réalisé chez les patients présentant des signes visibles de syndrome de sevrage ou en cas de test urinaire aux opiacées positif.
La procédure du test à la naloxone est la suivante :
· injection intraveineuse de 0,2 mg de naloxone,
· en l’absence de réaction après 2 à 3 minutes, une nouvelle injection de 0,6 mg de naloxone peut être faite,
· le patient doit être observé sans interruption pendant 30 minutes pour s’assurer de l’absence de tout signe décelable de syndrome de sevrage.
Si des signes de syndrome de sevrage sont observés, la thérapie par naltrexone ne doit pas être entreprise.
Si le résultat du test à la naloxone est négatif et s’il n’y a pas d’autres contre-indications, le traitement peut être initié. Si des doutes persistent concernant la consommation d’opiacés par le patient, le test peut être répété avec une dose de 1,6 mg de naloxone. Si aucune réaction n’apparait après cette injection, une dose de 25 mg de naltrexone peut être administrée au patient.
L'administration simultanée de naltrexone avec un produit contenant un opiacé devra être évitée.
Si malgré la contre-indication, l’état du patient nécessiterait un traitement par opiacés, par exemple analgésie ou anesthésie en situation d’urgence, la dose d’opiacés nécessaire à l’obtention de l’effet thérapeutique recherché peut dépasser les doses usuelles. Dans ce cas, la dépression respiratoire d'intensité accrue et de durée prolongée ainsi que des effets circulatoires peuvent apparaître. Des symptômes liés à la libération d’histamine sont également favorisés tels que gonflement du visage, prurit, érythème généralisé, diaphorèse et autres manifestation cutanéomuqueuses. Dans ce cas, le patient doit être gardé sous surveillance étroite en milieu hospitalier. Les patients doivent être avertis que la levée du blocage induit par la naltrexone, au moyen de doses d’opiacés accrues, entraînera un risque d’intoxication aiguë aux opiacés à l’arrêt de la naltrexone, potentiellement fatale.
Des états dépressifs et des tentatives de suicide ont été rapportés chez quelques sujets recevant la naltrexone ou le placebo dans les études contrôlées menées dans le cadre du traitement de l'alcoolo-dépendance. Bien qu'aucune relation de cause à effet avec la naltrexone n'ait été établie, il apparaît que l'administration de naltrexone ne réduit pas le risque de suicide chez ces patients.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Précautions d'emploi
En raison de la fréquence de l'altération de la fonction hépatique chez les sujets alcoolo-dépendants, du métabolisme hépatique de la naltrexone, et de cas d’anomalies des tests hépatiques sous naltrexone rapportés chez des patients obèses et âgés recevant des posologies supérieures à celle recommandée (jusqu’à 300 mg/j), une surveillance des fonctions hépatiques (notamment transaminases et γGT) doit être exercée avant l’initiation du traitement et périodiquement durant le traitement, particulièrement en cas d'insuffisance hépatique. La naltrexone ne doit pas être administrée en cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère (voir rubrique 4.3).
De même, en raison de l'élimination de la naltrexone sous forme conjuguée et de son principal métabolite principalement dans les urines, une surveillance particulière doit être exercée chez l'insuffisant rénal.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Des études in vitro ont montré que ni la naltrexone, ni son principal métabolite le 6-ß-naltrexol ne sont métabolisés par les enzymes du cytochrome P450 chez l’homme. Par conséquent, il est peu probable que la pharmacocinétique de la naltrexone soit affectée par des médicaments inhibant les enzymes du cytochrome P450.
A ce jour, aucune interaction entre la naltrexone et la cocaïne n’a été décrite.
Les données d'une étude de sécurité d’emploi et la tolérance sur la co-administration de naltrexone et d’acamprosate dans un but non-thérapeutique chez des sujets alcoolo-dépendants ont montré que la naltrexone augmentait de façon significative les concentrations plasmatiques d’acamprosate.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et de la thalidomide.
Associations contre-indiquées
· Morphiniques en traitement de substitution (méthadone, buprénorphine)
Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
· Analgésiques morphiniques de palier III (alfentanil, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, rémifentanil, sufentanil)
Risque de diminution de l’effet antalgique.
· Morphiniques agonistes- antagonistes (buprénorphine, nalbuphine)
Risque de diminution de l’effet antalgique et/ou d’apparition d’un syndrome de sevrage.
· Analgésiques morphiniques de palier II (codéine, dihydrocodéine, tramadol)
Risque de diminution de l'effet antalgique.
· Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
· Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale.
L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicule et l’utilisation de machines.
· Barbituriques (phénobarbital, primidone, thiopental)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
· Benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone pendant la grossesse. Les données provenant d'études animales ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Les données sont insuffisantes pour établir la pertinence clinique. Le risque potentiel chez l'homme est inconnu.
La naltrexone ne sera administrée chez la femme enceinte que si, de l’avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels. L'utilisation de la naltrexone chez les patientes alcooliques et traitées par ailleurs au long cours par des opiacés ou en traitement de substitution aux opiacés ou dépendantes aux opiacés, expose à un risque de syndrome de sevrage aigu qui peut avoir des conséquences graves pour la mère et le fœtus (voir rubrique 4.4).
En cas de prescription d'antalgiques opiacés, le traitement par naltrexone devra être interrompu (voir rubrique 4.5).
Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone durant l’allaitement.
La naltrexone et son métabolite actif le 6 bêta-naltrexol ont été détectés dans le lait maternel.
La naltrexone ne sera administrée pendant l’allaitement que si, de l’avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Chez les toxicomanes, un certain nombre de troubles sont d'observation courante, pour lesquels il n'est pas facile d'apprécier la responsabilité exacte du traitement.
Chez les sujets alcoolo-dépendants, un certain nombre d'effets ont été rapportés, pour lesquels la responsabilité exacte du traitement n'a pas été déterminée.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avant et pendant le traitement par naltrexone : La fréquence est définie en utilisant la convention suivante : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10 000, < 1 000), très rare (< 1/10 000).
Système Organe Classe |
Fréquence |
Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Peu fréquent |
Lymphadénopathie |
Rare |
Purpura thrombopénique idiopathique |
|
Affections psychiatriques |
Très fréquent |
Nervosité, anxiété, insomnie |
Fréquent |
Irritabilité, troubles affectifs |
|
Peu fréquent |
Hallucination, état confusionnel, dépression, paranoïa, désorientation, cauchemar, agitation, trouble de la libido, rêves anormaux |
|
Rare |
Idée suicidaire, tentative de suicide |
|
Affections du système nerveux |
Très fréquent |
Céphalée, impatience |
Fréquent |
Sensation vertigineuse |
|
Peu fréquent |
Tremblement, somnolence |
|
Affections oculaires |
Fréquent |
Augmentation de la sécrétion lacrymale |
Peu fréquent |
Vision trouble, irritation oculaire, photophobie, gonflement oculaire, douleur oculaire ou asthénopie |
|
Affections cardiaques |
Fréquent |
Tachycardie, palpitations, modification de l’électrocardiogramme |
Affections vasculaires |
Peu fréquent |
Variations de la pression artérielle, bouffée congestive |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Fréquent |
Douleur thoracique |
Peu fréquent |
Congestion nasale, gêne nasale, rhinorrhée, éternuement, douleur oropharyngée, expectoration augmentée, trouble des sinus, dyspnée, dysphonie, toux, bâillement |
|
Affections gastro-intestinales |
Très fréquent |
Douleur abdominale, nausée et / ou vomissement |
Fréquent |
Diarrhée, constipation |
|
Peu fréquent |
Flatulence, hémorroïdes, ulcères, sécheresse buccale |
|
Affections hépatobiliaires |
Peu fréquent |
Trouble du foie, bilirubinémie augmentée, hépatite (Au cours du traitement, une augmentation des transaminases hépatiques peut survenir. Après l'arrêt de NALTREXONE ACCORD, les transaminases sériques reviennent généralement à des valeurs normales en quelques semaines). |
Affections de la peau et du tissu sous cutanés |
Fréquent |
Rash |
Peu fréquent |
Séborrhée, prurit, acné, alopécie |
|
Affections musculosquelettiques et systémiques |
Très fréquent |
Arthralgie et myalgie |
Peu fréquent |
Douleur inguinale |
|
Très rare |
Rhabdomyolyse |
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
Fréquent |
Ejaculation retardée, dysérection |
Affections du rein et des voies urinaires |
Peu fréquent |
Pollakiurie, dysurie |
Indéterminée |
Insuffisance rénale |
|
Affection de l’oreille et du labyrinthe |
Peu fréquent |
Malaise de l’oreille, douleur auriculaire, acouphènes, vertige |
Infections et infestations |
Peu fréquent |
Herpès buccal, pied d’athlète |
Trouble du métabolisme et de la nutrition |
Fréquent |
Appétit diminué |
Troubles généraux |
Très fréquent |
Asthénie |
Fréquent |
Soif, énergie accrue, frissons, hyperhidrose |
|
Peu fréquent |
Appétit augmenté, perte de poids, gain de poids, fièvre, douleur, froideur des extrémités, sensation de chaleur. |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
L’expérience de surdosage avec NALTREXONE ACCORD chez des patients est limitée.
L'administration massive de 800 mg de naltrexone par jour pendant 7 jours chez des volontaires n'a pas entraîné de manifestation de toxicité.
Cependant, en cas de surdosage, les patients doivent être surveillés et traités de façon symptomatique sous étroit contrôle médical.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
La naltrexone est un antagoniste des opiacés. Elle agit par compétition stéréospécifique avec la morphine et les opiacés sur les récepteurs localisés principalement dans le système nerveux central et périphérique.
Administré seul, le produit a des actions pharmacologiques minimes : élévation modérée transitoire de la pression diastolique, baisse de la température, diminution de la fréquence respiratoire.
Le mécanisme d'action de la naltrexone chez le sujet alcoolo-dépendant n'est pas complètement élucidé.
Il a été montré, chez des rats, que l'alcool entraîne une secrétions d'opiacés endogènes qui met en jeu le système limbique. La naltrexone bloquerait ce phénomène de renforcement.
La naltrexone n'est pas un antidote et ne provoque pas de réaction de type antabuse en cas de consommation d'alcool.
La naltrexone est susceptible de prévenir ou de supprimer les effets habituels des opiacés:
· dépendance, euphorie, myosis.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Lorsqu'il est administré par voie orale, le produit est rapidement et presque complètement absorbé.
Il subit un effet de premier passage hépatique et la concentration plasmatique maximum est atteinte en une heure environ.
Il présente un large volume de distribution apparent, et 21 % environ de la dose absorbée est liée aux protéines plasmatiques.
Le produit est hydroxylé dans le foie essentiellement en 6 bêta-naltrexol, et de façon minoritaire en 2-hydroxy-3-méthoxy-6 bêta-naltrexol. Le 6 bêta-naltrexol présente une activité pharmacologique proche de celle de la naltrexone.
La naltrexone sous forme conjuguée et son principal métabolite sont éliminés principalement dans les urines.
La demi-vie plasmatique est de 4 heures environ pour la naltrexone, et de 12 heures pour le 6 bêta-naltrexol.
5.3. Données de sécurité préclinique
La relation entre ces observations et la fertilité chez l'homme n'a pas été établie.
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, crospovidone, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Pelliculage
OPADRY YS-1-6378 G jaune pâle [hypromellose, macrogol 400, polysorbate 80, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane (E171)].
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
14 ou 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium) ou sous plaquettes blanches opaques (PVC/PE/Aclar/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
45 RUE DU FAUBOURG DE ROUBAIX
59000 LILLE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 388 579 5 5 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 388 583 2 7 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 388 618 0 8 : 14 comprimés sous plaquettes blanches opaques (PVC/PE/Aclar/Aluminium).
· 34009 388 619 7 6 : 28 comprimés sous plaquettes blanches opaques (PVC/PE/Aclar/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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