ANSM - Mis à jour le : 20/05/2021
GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Glimépiride.............................................................................................................................. 2 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : un comprimé sécable contient 157,50 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé oblong, plat, de couleur blanche, non pelliculé, présentant des encoches sur les rebords, marqué d’un « Y » et de « 32 » de part et d’autre de la barre de sécabilité, sur une face avec une autre face lisse. Le comprimé mesure 10 mm x 5 mm. Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
La base d'un traitement efficace du diabète est un régime alimentaire adapté, une activité physique régulière ainsi que des contrôles sanguins et urinaires réguliers. Le non-respect du régime alimentaire ne peut être compensé par la prise de comprimés ou un traitement par l'insuline.
Posologie
La posologie dépend des résultats de la glycémie et de la glycosurie.
La posologie initiale de glimépiride est de 1 mg par jour. Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie doit être adoptée en traitement d’entretien.
Pour différents schémas de posologie, des dosages appropriés sont disponibles.
· Si le contrôle glycémique n’est pas satisfaisant, la posologie doit être augmentée en fonction du bilan métabolique à 2, 3 ou 4 mg par jour, par paliers successifs, en respectant un intervalle d'environ 1 à 2 semaines entre chaque palier.
Une posologie supérieure à 4 mg/jour de glimépiride ne donne de meilleurs résultats que dans des cas exceptionnels. La dose maximale recommandée est de 6 mg de glimépiride par jour.
Chez des patients non équilibrés par des doses maximales de metformine, l'association du glimépiride peut être initiée. Tout en maintenant la posologie de la metformine, le glimépiride sera commencé à faibles doses, puis augmenté progressivement jusqu'à des doses maximales, en fonction de l'équilibre métabolique recherché. L'association sera débutée sous contrôle médical strict.
Chez les patients insuffisamment équilibrés par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES à la dose maximale, un traitement par l'insuline peut être associé si nécessaire. L'insulinothérapie sera débutée à faible dose tout en maintenant la posologie du glimépiride. La dose d'insuline sera adaptée en fonction du contrôle glycémique souhaité. L'association à l'insuline devra être instaurée sous stricte surveillance médicale.
Si le patient présente une réaction hypoglycémique après la prise d'un comprimé de GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES 1 mg, un traitement par régime seul peut éventuellement être envisagé chez ce patient.
Les besoins en GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES peuvent diminuer au cours du traitement, l'amélioration du contrôle glycémique entraînant une plus grande sensibilité à l'insuline. Afin de diminuer le risque d'hypoglycémie, une diminution de la posologie ou une interruption du traitement peut alors être envisagée. Une modification de la posologie peut être également nécessaire dans les cas suivants : modification du poids du patient, modification du mode de vie, apparition de facteurs susceptibles d'augmenter les risques d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie.
Relais d'un autre antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES
Le relais d'un antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES peut généralement être envisagé.
Pour le passage à GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES, la posologie et la demi-vie de l'antidiabétique précédent doivent être pris en compte.
Dans certains cas, en particulier avec les antidiabétiques à demi-vie longue (ex : chlorpropamide), une fenêtre thérapeutique de quelques jours peut s'avérer nécessaire afin d’éviter un effet additif des deux produits, risquant d’entraîner une hypoglycémie. Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lors de l’instauration d’un traitement par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES, c’est-à-dire de commencer à la posologie de 1 mg/jour, puis augmenter la posologie par paliers successifs, en fonction des résultats métaboliques.
Relais de l'insuline par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES
Dans des cas exceptionnels de patients diabétiques de type 2 équilibrés par l'insuline, un relais par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES peut être indiqué.
Ce relais doit être réalisé sous stricte surveillance médicale.
Populations particulières
Patients avec insuffisance rénale ou hépatique : voir rubrique 4.3.
Population pédiatrique
Il n’y a pas de données disponibles sur l’utilisation du glimépiride chez les patients de moins de 8 ans. Pour les enfants âgés de 8 à 17 ans, les données sur l’utilisation du glimépiride en monothérapie sont limitées (voir rubrique 5.1 et 5.2).
L'utilisation du glimépiride n'est pas recommandée dans la population pédiatrique étant donné l'absence de données suffisantes de tolérance et d'efficacité.
Mode d’administration
En règle générale, une prise unique quotidienne de glimépiride suffit. Il est recommandé de prendre le médicament immédiatement avant ou pendant un petit déjeuner substantiel ou – si le patient ne prend pas de petit déjeuner – immédiatement avant ou pendant le premier repas principal.
L’oubli d’une dose ne doit jamais être compensé par la prise d’une dose plus élevée. Les comprimés sont à avaler sans croquer avec un peu de liquide.
· hypersensibilité connue au glimépiride, aux autres sulfonylurées, aux sulfamides ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. ;
· diabète sucré de type I ;
· coma diabétique ;
· acidocétose ;
· troubles sévères de la fonction rénale ou hépatique. En cas de troubles sévères de la fonction rénale ou hépatique, un passage à l’insuline est nécessaire.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES doit être pris peu de temps avant ou pendant un repas.
En cas de repas pris à intervalles irréguliers, en particulier en cas de saut d'un repas, le traitement par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES peut entraîner une hypoglycémie. Les symptômes possibles d'une hypoglycémie sont : céphalées, faim intense, nausées, vomissements, fatigue, somnolence, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminution de la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion, troubles visuels et de la parole, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges, sensation de faiblesse, perte de la maîtrise de soi, délire, convulsions, et perte de connaissance pouvant aller jusqu'au coma, respiration superficielle et bradycardie.
Des signes de contre-régulation adrénergique peuvent être également observés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension, palpitations, angine de poitrine et arythmie cardiaque.
Le tableau clinique d’un malaise hypoglycémique sévère peut ressembler à un accident vasculaire cérébral.
Les symptômes disparaissent en général après absorption d'hydrates de carbone (sucre). Par contre, les édulcorants artificiels n'ont aucun effet.
L'expérience avec les autres sulfonylurées montre que, malgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peut récidiver.
En cas d'hypoglycémie sévère ou prolongée, même si elle est temporairement contrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voire une hospitalisation peuvent s'imposer.
Les facteurs favorisant l'hypoglycémie sont :
· refus ou (en particulier chez les patients âgés) incapacité du patient à coopérer ;
· malnutrition, horaires irréguliers des repas, saut de repas, ou périodes de jeûne ;
· modification du régime ;
· déséquilibre entre exercice physique et prise d'hydrates de carbone ;
· consommation d'alcool, en particulier en l'absence de repas ;
· insuffisance rénale ;
· insuffisance hépatique sévère ;
· surdosage en GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES ;
· certains désordres non corrigées du système endocrinien affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie (anomalies de la fonction thyroïdienne, insuffisance antéhypophysaire ou surrénalienne) ;
· administration concomitante de certains autres médicaments (voir rubrique 4.5).
Le traitement par GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES nécessite des dosages réguliers du glucose sanguin et urinaire. De plus, le dosage du taux d'hémoglobine glycosylée est recommandé.
Un contrôle régulier de la numération sanguine (en particulier leucocytes et plaquettes) et de la fonction hépatique est nécessaire pendant le traitement par GLIMEPIRIDEARROW GENERIQUES.
Dans des situations de stress (accident, opérations graves, infections avec fièvre, etc ...), un passage temporaire à l'insuline peut être nécessaire.
Aucune expérience n'est disponible concernant l'utilisation du glimépiride chez des patients ayant une insuffisance hépatique sévère et chez des patients dialysés. Chez les patients en insuffisance rénale ou hépatique sévère, un passage à l'insuline est recommandé.
Le traitement par un médicament de la classe des sulfonylurées peut entraîner une anémie hémolytique chez les patients porteurs d'un déficit enzymatique en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD). Le glimépiride appartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez les patients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une classe thérapeutique autre que les sulfamides hypoglycémiants doit être envisagé.
GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sécable contient du lactose.
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé sécable contient du sodium.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le glimépiride est métabolisé par le cytochrome P450 2C9 (CYP2C9). Son métabolisme est modifié en cas d'association avec des inducteurs du CYP2C9 (comme la rifampicine) ou des inhibiteurs (comme le fluconazole).
D’après les résultats d'une étude d'interaction réalisée in vivo publiée, l'aire sous la courbe (AUC) du glimépiride est environ doublée en présence de fluconazole, l'un des plus puissants inhibiteurs du CYP2C9.
Sur la base de l'expérience avec le glimépiride et avec d’autres sulfonylurées, les interactions suivantes doivent être mentionnées :
Une potentialisation de l'effet hypoglycémiant et dans ce cas, une hypoglycémie peut survenir lorsqu’un des traitements suivants est pris :
· phénylbutazone, azapropazone et oxyphenbutazone ;
· insuline et antidiabétiques oraux, tels que metformine ;
· salicylés et acide p-amino salicylique ;
· stéroïdes anabolisants et hormones sexuelles mâles ;
· chloramphénicol, certains sulfamides à durée d'action prolongée, tétracyclines, antibiotiques de la famille des quinolones et clarithromycine ;
· anticoagulants coumariniques ;
· fenfluramine ;
· disopyramide ;
· fibrates ;
· inhibiteurs de l'enzyme de conversion ;
· fluoxétine, IMAO ;
· allopurinol, probénécide, sulfinpyrazone ;
· sympatholytiques ;
· cyclophosphamide, trophosphamide et ifosfamides ;
· miconazole, fluconazole ;
· pentoxifylline (à forte dose par voie parentérale) ;
· tritoqualine.
Diminution de l'effet hypoglycémiant et dans ce cas, une hypoglycémie peut survenir lorsqu’un des traitements suivants est pris :
· œstrogènes et progestatifs,
· salidiurétiques et diurétiques thiazidiques,
· thyréomimétiques, glucocorticoïdes,
· dérivés de la phénothiazine, chlorpromazine,
· adrénaline et sympathicomimétiques,
· acide nicotinique (forte posologie) et dérivés de l'acide nicotinique,
· laxatifs (usage à long terme),
· phénytoïne, diazoxide,
· glucagon, barbituriques et rifampicine,
· acétazolamide.
Les anti-H2, les bêtabloquants, la clonidine et la réserpine peuvent entraîner une potentialisation ou diminution de l'effet hypoglycémiant.
Sous l’influence de médicaments sympatholytiques tels que les bêtabloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes de contre-régulation adrénergique à l’hypoglycémie peuvent être diminués ou absents.
La consommation d’alcool peut potentialiser ou diminuer de manière imprévisible l’effet hypoglycémiant du glimépiride.
Le glimépiride peut potentialiser ou atténuer les effets des anticoagulants coumariniques.
Le colésévélam se lie au glimépiride et réduit l'absorption du glimépiride par le tractus gastro-intestinal. Aucune interaction n'a été observée lorsque le glimépiride a été prise au moins 4 heures avant le colésévélam. Par conséquent, le glimépiride doit être administré au moins 4 heures avant le colésévélam.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Risque lié au diabète
Une glycémie anormale pendant la grossesse est associée à une augmentation de l'incidence des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. La glycémie doit être étroitement surveillée pendant la grossesse pour réduire le risque tératogène. Le diabète chez la femme enceinte le diabète nécessite une insulinothérapie. Les patientes qui envisagent une grossesse doivent en informer leur médecin.
Risque lié au glimépiride
Il n'existe pas actuellement de données suffisantes sur l'utilisation du glimépiride chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité probablement plus liée à l'action pharmacologique (hypoglycémie) du glimépiride qu'à la toxicité intrinsèque de la molécule (voir rubrique 5.3).
En conséquence, le glimépiride ne doit pas être utilisé pendant toute la durée de la grossesse.
Si une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse lors du traitement par glimépiride, le traitement doit être remplacé le plus rapidement possible par une insuline.
Chez la femme, aucune donnée concernant le passage du glimépiride dans le lait maternel n'est disponible. Chez la rate, le glimépiride est excrété dans le lait maternel. Etant donné que d'autres sulfonylurées sont excrétées dans le lait maternel et compte tenu du risque d'hypoglycémie néo-natale, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.
Fertilité
Aucune donnée sur la fertilité n’est disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser une machine n’a été réalisée.
Les capacités de concentration et les réflexes peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie en raison de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans des situations où ces facultés sont de première importance (par exemple la conduite automobile ou l'utilisation de machines).
Les patients doivent être informés des précautions à prendre afin de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d’hypoglycémie sont absents ou diminués ou si les épisodes d’hypoglycémie sont fréquents. Il n’est pas recommandé de conduire un véhicule ou d’utiliser des machines dans ces circonstances.
Basés sur l'expérience avec le glimépiride et d'autres sulfonylurées, les effets indésirables doivent être mentionnés. La fréquence des effets indésirables a été classée selon les critères suivants : très fréquent (> 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Atteintes hématologiques
Rare : thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie, agranulocytose, érythrocytopénie, granulocytopénie, anémie hémolytique, et pancytopénie, en général réversibles à l’arrêt du traitement.
Fréquence indéterminée : thrombocytopénie sévère avec numération plaquettaire inférieure à 10 000/µl et purpura thrombocytopénique.
Atteintes du système immunitaire
Très rare : angéite leucocytoplastique, réactions modérées d'hypersensibilité pouvant évoluer vers des réactions plus grave avec dyspnée, chute tensionnelle voire un état de choc.
Fréquence indéterminée : une allergie croisée avec les sulfonylurées, les sulfamides et leurs dérivés est possible.
Troubles métaboliques et nutritionnels
Rare : hypoglycémies. Ces hypoglycémies, qui apparaissent le plus souvent d'emblée, pouvant être sévères et parfois difficiles à corriger. La survenue de ces hypoglycémies dépend, comme pour tout traitement hypoglycémiant, de facteurs individuels comme les habitudes alimentaires et de la dose de l’hypoglycémiant (cf rubrique 4.4).
Troubles visuels
Fréquence indéterminée : les modifications glycémiques peuvent entraîner, surtout en début de traitement, des troubles visuels transitoires.
Troubles gastro-intestinaux
Très rare : nausées, vomissements, diarrhée, distension abdominale, inconfort abdominal et douleurs abdominales, pouvant exceptionnellement conduire à l’arrêt du traitement
Rare : dysgueusie.
Troubles hépato-biliaires
Fréquence indéterminée : élévation des enzymes hépatiques.
Très rare : atteinte de la fonction hépatique (avec par exemple cholestase et ictère), voire hépatite pouvant évoluer vers l’insuffisance hépatique.
Atteintes cutanées et sous-cutanées
Fréquence indéterminée : des réactions d’hypersensibilité que prurit, éruption cutanée, urticaire, et photosensibilité) peuvent survenir.
Rare : alopécie.
Autres effets indésirables
Très rare : hyponatrémie.
Rare : prise de poids.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Un surdosage conduit à une hypoglycémie, pouvant durer de 12 à 72 heures et récidiver après récupération. Les symptômes peuvent survenir jusqu'à 24 heures après l'ingestion. En général, une surveillance en milieu hospitalier est recommandée.
Des nausées, des vomissements ainsi que des douleurs épigastriques peuvent survenir.
L'hypoglycémie peut généralement s'accompagner de symptômes neurologiques tels qu'agitation, tremblements, troubles visuels, problèmes de coordination, somnolence, coma et convulsions.
Conduite à tenir
Afin d'empêcher l'absorption gastrique du glimépiride, le traitement initial consiste à provoquer des vomissements, puis à faire boire au patient de l'eau ou de la limonade contenant du charbon actif (adsorbant) et du sulfate de sodium (laxatif).
Dans le cas où d'importantes quantités seraient ingérées, un lavage gastrique est indiqué, le charbon actif et le sulfate de sodium étant utilisés ultérieurement.
En cas de surdosage important (grave), une hospitalisation dans une unité de soins intensifs s'impose. Une administration de glucose doit être commencée dès que possible en commençant, si besoin est, par 50 ml d'une solution à 50 % en bolus suivie d'une solution à 10 % en perfusion sous contrôle strict de la glycémie. Poursuivre ensuite par un traitement symptomatique.
Lors du traitement d'une hypoglycémie due à une ingestion accidentelle de GLIMEPIRIDE ARROW GENERIQUES chez les nourrissons et les jeunes enfants, la quantité de glucose ingérée doit être soigneusement recherchée et dosée afin d'éviter la survenue d'une hyperglycémie dangereuse pour l'enfant. Une surveillance étroite de la glycémie doit être effectuée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le glimépiride est un sulfamide hypoglycémiant appartenant à la classe des sulfonylurées. Il est utilisé dans le diabète sucré non-insulino-dépendant. Il agit principalement en stimulant la libération d'insuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans pancréatiques. Comme les autres sulfonylurées, cet effet repose sur une augmentation de la réponse de ces cellules au stimulus physiologique dû au glucose.
De plus, le glimépiride, comme d'autres sulfonylurées, semble exercer d'importants effets extra-pancréatiques.
Effets sur la libération d'insuline
Les sulfonylurées régulent la sécrétion d'insuline en fermant les canaux potassiques dépendants de l'ATP au niveau de la membrane de la cellule bêta. La fermeture de ces canaux potassiques induit une dépolarisation de la membrane, entraînant une augmentation de l'entrée de calcium dans la cellule (par ouverture des canaux calciques). L'augmentation de la concentration du calcium intracellulaire stimule la libération d'insuline par exocytose.
Le glimépiride se lie (avec un renouvellement rapide) à une protéine membranaire de la cellule bêta. Cependant la protéine de liaison, associée aux canaux potassiques dépendants de l'ATP est différente de celle des autres sulfonylurées.
Effets extra-pancréatiques
Les effets extra-pancréatiques sont une amélioration de la sensibilité des tissus périphériques à l'insuline ainsi qu'une diminution de la captation d'insuline par le foie.
La captation du glucose sanguin par les myocytes et les adipocytes se fait par l'intermédiaire de protéines de transport membranaires localisées dans les membranes cellulaires ; la captation du glucose limitant la vitesse d'utilisation du glucose.
Le glimépiride augmente très rapidement le nombre de transporteurs actifs dans les membranes des cellules musculaires et adipeuses, stimulant ainsi la captation du glucose.
Le glimépiride augmente l'activité de la phospholipase C spécifique du glycosyl-phosphatidylinositol ; cette augmentation pourrait être en rapport avec la lipogenèse et la glycogénogenèse induites par le médicament dans les cellules adipeuses et musculaires isolées. Le glimépiride inhibe la production hépatique de glucose en augmentant la concentration intracellulaire de fructose 2,6-diphosphate, qui à son tour inhibe la néoglucogénèse.
Action générale
Chez l'homme sain, la dose minimale efficace par voie orale est de 0,6 mg. L'effet du glimépiride est dose-dépendant et reproductible. La réponse physiologique à l'effort, c'est-à-dire une diminution de l'insulinosécrétion, persiste sous glimépiride.
L'effet est similaire si le médicament est administré au moment du repas ou 30 minutes avant celui-ci. Chez le diabétique, une dose quotidienne unique permet un contrôle métabolique satisfaisant pendant toute la durée du nycthémère.
Le métabolite hydroxy du glimépiride exerce un effet hypoglycémiant faible, mais significatif chez le sujet sain et ne contribue que pour une faible part à l'effet hypoglycémiant total.
Utilisation en association à un traitement par metformine
Une étude a montré que chez des patients insuffisamment équilibrés par des doses maximales de metformine, l'association au glimépiride entraînait un meilleur contrôle glycémique par rapport à la metformine seule.
En association à l'insuline
Les données relatives à une association à un traitement par l'insuline sont limitées. Chez les patients insuffisamment contrôlés avec une posologie maximale de glimépiride, une association à l'insuline peut être instaurée. Deux études ont montré que cette association entraîne un contrôle métabolique identique au traitement par insuline seule ; cependant, la dose moyenne d'insuline utilisée était plus faible avec l'association.
Populations particulières
Population pédiatrique
Une étude clinique contrôlée versus produit actif (glimépiride allant jusqu'à 8 mg par jour ou metformine jusqu'à 2 000 mg par jour) d’une durée de 24 semaines a été effectuée chez 285 enfants (âgés de 8 à 17 ans) diabétiques de type 2.
Le glimépiride et la metformine ont tous les deux montré une diminution significative de l'HbA1c (glimépiride - 0,95 (erreur standard 0,41) ; metformine-1,39(erreur standard 0.40)). Cependant, la non-infériorité du glimépiride par rapport à la metformine n'a pas été démontrée sur le critère de variation de l'HbA1c par rapport à la valeur initiale. La différence entre les traitements a été de 0,44 % en faveur de la metformine. La limite supérieure (1,05) de l'intervalle de confiance de 95 % pour la différence n'était pas en dessous de la limite de non-infériorité de 0,3 %.
A la suite du traitement par glimépiride, il n'a pas été noté chez les enfants de nouveau problème de tolérance par rapport à ceux observés chez les adultes diabétiques de type 2. Aucune étude d’efficacité et de tolérance à long terme n’est disponible chez les enfants et les adolescents.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La biodisponibilité du glimépiride est totale. La prise d'aliments ne modifie pas l'absorption de manière significative ; seule la vitesse d'absorption est légèrement ralentie.
La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte environ 2h30 après la prise (en moyenne 0,3 µg/ml après administration répétée d'une dose journalière de 4 mg).
Il existe une relation linéaire entre la dose administrée, la valeur du Cmax et l'aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps (AUC).
Distribution
Le glimépiride a un volume de distribution très faible (environ 8,8 l) comparable à celui de l'albumine, une fixation aux protéines plasmatiques importante (> 99 %) ainsi qu'une clairance faible (approximativement 48 ml/min).
Chez l'animal, le glimépiride est retrouvé dans le lait maternel. Le glimépiride franchit la barrière placentaire ; le passage de la barrière hémato-encéphalique est faible.
Biotransformation et élimination
En cas d'administrations répétées, la demi-vie d'élimination est de 5 à 8 heures. Cependant, à très fortes doses, des demi-vies légèrement plus longues ont été observées.
Après administration de glimépiride radiomarqué, 58 % de la radioactivité est retrouvé dans les urines et 35 % dans les fèces. Les urines ne contiennent aucune trace de produit initial. Deux métabolites, probablement issus du métabolisme hépatique (l'enzyme principale étant le CYP2C9), ont été identifiés à la fois dans les urines et dans les fèces. Il s'agit d'un dérivé hydroxy et d'un dérivé carboxy du glimépiride.
Après administration orale de glimépiride, les demi-vies terminales d'élimination des deux métabolites sont comprises respectivement entre 3 et 6 heures et 5 et 6 heures.
Il n'a pas été observé de différence des paramètres cinétiques après administration orale unique ou répétée de glimépiride (1 prise quotidienne), la variabilité intra-individuelle étant très faible. Aucune donnée faisant suspecter un risque d'accumulation n'a été observée.
Populations particulières
Aucune modification des paramètres cinétiques n'a été observée en fonction du sexe ou de l'âge (plus de 65 ans). Chez les sujets ayant une clairance de la créatinine diminuée, la clairance plasmatique du glimépiride augmente alors que les concentrations plasmatiques moyennes diminuent, en raison d'une élimination plus rapide due à une diminution de la fixation protéique. Ainsi, l'élimination rénale des deux métabolites est diminuée. Cependant, il ne semble pas y avoir de risque d'accumulation chez ces patients.
La cinétique du glimépiride chez cinq patients non diabétiques ayant subi une intervention chirurgicale au niveau des canaux biliaires est identique à celle observée chez des sujets sains.
Population pédiatrique
Une étude évaluant les paramètres pharmacocinétiques, la sécurité et la tolérance d'une dose unique de 1 mg de glimépiride chez 30 enfants diabétiques de type 2 non à jeûn (4 enfants âgés de 10 à 12 ans et 26 âgés de 12 à 17 ans) a montré que les AUC(0-dernier), Cmax et t1/2 moyens étaient similaires à ceux observés précédemment chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les effets indésirables observés dans les études de reproduction (études d'embryotoxicité, de tératogénicité, et de développement fœtal) sont considérés comme secondaires aux effets hypoglycémiants induits par le produit chez les mères et les nouveau-nés.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquette PVC/PE/PVDC/Aluminium :
Boîte de 10, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 60, 90, 112, 120, 180, 200, 250 et 280 comprimés.
Flacon PEHD muni d’une fermeture en polypropylène :
100, 500 et 1000 comprimés en flacon.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 222 792 0 6 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 222 796 6 4 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 582 521 9 8 : 120 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 582 518 8 7 : Flacon (PEHD) de 100 comprimés.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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