ANSM - Mis à jour le : 24/11/2022
RABEPRAZOLE TEVA 20 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé gastro-résistant contient 20 mg de rabéprazole sodique.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé gastro-résistant contient 0,68 mg de lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé rond de couleur jaune, portant les mentions « 93 » « 64 » imprimées à l'encre noire sur une face et lisse sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
Les comprimés de RABEPRAZOLE TEVA sont indiqués dans le traitement :
· de l'ulcère duodénal évolutif,
· de l'ulcère gastrique évolutif bénin,
· de l'œsophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-œsophagien (RGO),
· d'entretien des œsophagites par reflux gastro-œsophagien,
· symptomatique du reflux gastro-œsophagien modéré à très sévère,
· du syndrome de Zollinger-Ellison,
· de l'éradication de Helicobacter pylori (H. pylori) en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale, en association à une antibiothérapie adaptée (voir rubrique 4.2).
4.2. Posologie et mode d'administration
Adulte/Personne âgée
Ulcère duodénal évolutif et ulcère gastrique évolutif bénin
La dose quotidienne recommandée pour le traitement de l'ulcère duodénal évolutif et de l'ulcère gastrique évolutif bénin est de 20 mg par jour, en une prise, le matin.
La cicatrisation est obtenue chez la plupart des patients souffrant d'ulcère duodénal évolutif en maximum 4 semaines de traitement. Cependant, chez un petit nombre de patients, il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 4 semaines supplémentaires pour une cicatrisation complète.
La cicatrisation est obtenue chez la plupart des patients souffrant d'ulcère gastrique évolutif bénin dans les 6 semaines de traitement. Cependant, chez un petit nombre de patients, il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 6 semaines supplémentaires pour une cicatrisation complète.
Œsophagite érosive ou ulcérative par reflux gastro-œsophagien
La dose quotidienne recommandée pour le traitement de l'œsophagite par reflux gastro-œsophagien est de 20 mg par jour, en une prise, le matin pendant 4 à 8 semaines.
Traitement d'entretien de l'œsophagite par reflux gastro-œsophagien
Lors du traitement à long terme, la dose d'entretien est de 10 ou 20 mg par jour, en une prise, le matin, en fonction de la réponse du patient.
Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien modéré à très sévère
10 mg par jour, en une prise, chez les patients sans œsophagite. Si les symptômes persistent après 4 semaines, des examens complémentaires doivent être pratiqués. Après résolution des symptômes, le contrôle des récidives symptomatiques peut être obtenu par la prise à la demande de rabéprazole 10 mg une fois par jour en fonction des besoins.
Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison
La posologie initiale recommandée est de 60 mg de rabéprazole une fois par jour. Celle-ci peut être augmentée à 120 mg par jour en fonction des besoins du patient. Des prises uniques quotidiennes de 100 mg de rabéprazole peuvent être administrées. Les posologies quotidiennes de 120 mg peuvent être réparties en 2 prises de 60 mg. Le traitement devra être poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement.
Eradication de Helicobacter pylori
Les patients atteints d'une infection par H. pylori doivent recevoir un traitement d'éradication. L’association médicamenteuse suivante est recommandée pendant 7 jours.
20 mg de RABEPRAZOLE TEVA 2 fois par jour associé à la clarithromycine 500 mg 2 fois par jour et à l’amoxicilline 1 g 2 fois par jour.
Insuffisance rénale et hépatique
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Voir rubrique 4.4 pour l'utilisation du rabéprazole sodique dans le traitement des patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Population pédiatrique
L'utilisation de RABEPRAZOLE TEVA n'est pas recommandée chez les enfants, en raison de l'absence d'étude dans ce groupe de patients.
Mode d’administration
Dans les indications où RABEPRAZOLE TEVA est administré en une prise par jour, RABEPRAZOLE TEVA doit être absorbé le matin, avant le petit déjeuner. Bien que ni l'heure de la prise, ni l'alimentation n'aient une influence sur l'activité du rabéprazole sodique, ce schéma thérapeutique facilite l'observance.
Les patients doivent être avertis que les comprimés de rabéprazole ne doivent être ni mâchés ni croqués mais doivent être avalés en entier.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
RABEPRAZOLE TEVA est contre-indiqué au cours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une surveillance régulière doit être exercée lors du traitement à long terme (particulièrement chez les patients traités pendant plus d'un an).
Une réaction d'hypersensibilité croisée avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ou les dérivés benzimidazolés ne peut pas être exclue.
Les patients doivent être avertis que les comprimés ne doivent être ni mâchés ni croqués mais doivent être avalés en entier.
Population pédiatrique
L'utilisation de RABEPRAZOLE TEVA n'est pas recommandée chez l'enfant, en raison de l'absence d'étude chez ces patients.
Des anomalies du sang (thrombopénies et neutropénies) ont été rapportées depuis la mise sur le marché. Dans la plupart des cas où aucune étiologie n'a été identifiée, ces anomalies étaient non compliquées et se normalisaient à l'arrêt du traitement par rabéprazole.
Des anomalies des enzymes hépatiques ont été observées au cours des essais cliniques et rapportées depuis la mise sur le marché. Dans la plupart des cas où aucune étiologie n'a été identifiée, ces anomalies étaient non compliquées et se normalisaient à l'arrêt du traitement par rabéprazole.
Les études chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée n'ont pas révélé d'effets indésirables significatifs en relation avec le médicament, comparativement à des sujets sains de même âge et de même sexe. Cependant, en l'absence de données cliniques sur l'utilisation du rabéprazole chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère, le prescripteur doit assurer une surveillance particulière lors de l'instauration du traitement par le rabéprazole chez ces patients.
La co-administration de l’atazanavir avec le rabéprazole sodique n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Le traitement par IPP, y compris le rabéprazole sodique, peut augmenter le risque d'infections gastro-intestinales telles que Salmonella, Campylobacter et Clostridium difficile (voir rubrique 5.1).
Fractures osseuses
Les IPP, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et pendant de longues périodes (> 1 an), peuvent légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque reconnus. Des études observationnelles suggèrent que les IPP peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cette augmentation peut être due en partie à d’autres facteurs de risque. Les patients à risque d’ostéoporose doivent recevoir des soins en fonction des recommandations cliniques en vigueur et ils doivent recevoir un apport adéquat de vitamine D et de calcium.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez les patients traités avec des IPP tels que le rabéprazole sodique pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. Des manifestations graves d’hypomagnésémie, comme fatigue, tétanie, délire, convulsions, sensations de vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir, mais elles peuvent débuter insidieusement et être négligées. Chez les patients les plus atteints, l’hypomagnésémie s’améliore après apport de magnésium et arrêt de l’IPP.
Pour les patients qui requièrent un traitement prolongé par IPP ou qui prennent des IPP avec de la digoxine ou des médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (par ex. les diurétiques), les professionnels de santé doivent envisager de mesurer les concentrations de magnésium avant de débuter le traitement par IPP et cela périodiquement pendant le traitement.
Utilisation concomitante de rabéprazole et de méthotrexate
D’après la littérature, l’emploi concomitant d’IPP et de méthotrexate (notamment à hautes doses, voir le RCP du méthotrexate) pourrait faire augmenter et maintenir les concentrations sériques de méthotrexate et (ou) de son métabolite, ce qui pourrait causer des toxicités attribuables au méthotrexate. On peut envisager l’interruption temporaire du traitement par l’IPP chez certains patients recevant du méthotrexate à hautes doses.
Influence sur l’absorption de la vitamine B12
Le rabéprazole sodique, comme tous les anti-acides, peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’une hypo ou d’une achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte en cas de traitement au long court chez des patients ayant des réserves en vitamine B12 diminuées ou des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors d'un traitement à long terme, ou lorsque des symptômes cliniques correspondants sont observés.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les IPP sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter le traitement par RABÉPRAZOLE TEVA. La survenue d’un LECS après traitement par un IPP peut augmenter le risque de LECS avec d'autres IPP.
Atteinte rénale
Une néphrite tubulo-interstitielle aiguë (NTI) a été observée chez des patients prenant du rabéprazole. Cet effet indésirable peut survenir à tout moment durant la période de traitement par rabéprazole (voir rubrique 4.8). Une néphrite tubulo-interstitielle aiguë peut évoluer vers une insuffisance rénale.
Le rabéprazole doit être interrompu en cas de suspicion de NTI, et un traitement approprié doit être rapidement instauré.
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par RABEPRAZOLE TEVA doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par IPP.
Excipients
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé gastro-résistant, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le rabéprazole produit une inhibition forte et durable de la sécrétion d'acide gastrique. Une interaction avec des produits dont l'absorption est dépendante du pH gastrique peut se produire. L'administration concomitante de rabéprazole sodique avec le kétoconazole ou l'itraconazole peut entraîner une diminution significative du taux plasmatique de ces antifongiques. De ce fait, une surveillance des patients peut se révéler nécessaire lors de l'utilisation concomitante de kétoconazole ou d'itraconazole afin de déterminer si la posologie doit être adaptée.
Lors des études cliniques, des antiacides ont été utilisés de façon concomitante avec le rabéprazole et une étude spécifique n'a pas montré d'interaction avec les antiacides en solution.
L'atazanavir 300 mg et le ritonavir 100 mg administrés en association avec l'oméprazole (40 mg en une prise par jour) ou l'atazanavir 400 mg avec le lansoprazole (60 mg par jour), chez des volontaires sains, ont entraîné une diminution importante de l'exposition à l'atazanavir. L'absorption de l'atazanavir est pH dépendante. Bien que non étudiés, des résultats similaires sont attendus avec les autres IPP. Les IPP, dont le rabéprazole, ne doivent donc pas être administrés en association avec l'atazanavir (voir rubrique 4.4).
Méthotrexate
Les rapports de cas, les études pharmacocinétiques publiées et les analyses rétrospectives indiquent que l'administration simultanée d'IPP et de méthotrexate (notamment à hautes doses ; voir les informations de prescription du méthotrexate) peut entraîner un taux sérique plus élevé et prolongé du méthotrexate et/ou de son métabolite hydroxyméthotrexate. Aucune étude d'interaction du méthotrexate avec des IPP n'a cependant été effectuée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données cliniques relatives à la sécurité d'emploi du rabéprazole lors de la grossesse. Les études de reproduction chez le rat et chez le lapin n'ont apporté aucune preuve de diminution de la fertilité ou de risque pour le fœtus attribuable au rabéprazole sodique, en dépit d'un faible passage fœto-placentaire chez le rat. RABEPRAZOLE TEVA est contre-indiqué au cours de la grossesse.
Allaitement
L'excrétion dans le lait maternel du rabéprazole n'est pas documentée. Il n'y a pas d'étude chez la femme allaitante. Le rabéprazole est excrété dans le lait chez la rate. En conséquence, RABEPRAZOLE TEVA ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Les évènements indésirables les plus souvent rapportés au cours d'études cliniques avec du rabéprazole ont été : céphalées, diarrhée, douleurs abdominales, asthénie, flatulence, rash et sécheresse buccale. La majorité des évènements indésirables expérimentés lors d'études cliniques étaient d'une intensité faible ou modérée et de type transitoire.
Tableau listant les effets indésirables
Les évènements indésirables suivants ont été rapportés au cours des études cliniques et lors du suivi de pharmacovigilance.
Les fréquences sont définies comme suit : fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Système organe atteint |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Fréquence indéterminée |
Infections et infestations |
Infections |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Neutropénie Leucopénie Thrombopénie Leucocytose |
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Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité1,2 |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Anorexie |
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Hyponatrémie Hypomagnésémie4 |
Affections psychiatriques |
Insomnie |
Nervosité |
Dépression |
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Etat confusionnel |
Affections du système nerveux |
Céphalées Etourdissements |
Somnolence |
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Affections oculaires |
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Troubles de la vision |
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Affections vasculaires |
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Œdème périphérique |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Toux Pharyngite Rhinite |
Bronchite Sinusite |
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Affections gastro-intestinales |
Diarrhée Vomissements Nausées Douleurs abdominales Constipation Flatulence Polypes des glandes fundiques (bénins) |
Dyspepsie Sécheresse buccale Eructation |
Gastrite Stomatite Dysgueusie |
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Colite microscopique |
Affections hépatobiliaires |
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Hépatite Ictère Encéphalopathie hépatique3 |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Rash Erythème2 |
Prurit Transpiration Réactions bulleuses2 |
Erythème polymorphe, syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson |
Lupus érythémateux cutané subaigu 4 |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Douleurs non spécifiques Douleurs dorsales |
Myalgies Crampes des membres inférieurs Arthralgie Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale 4 |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Infection urinaire |
Néphrite tubulo-interstitielle (avec évolution possible vers une insuffisance rénale) |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Gynécomastie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Asthénie Syndrome pseudo-grippal |
Douleur thoracique Frissons Pyrexie |
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Investigations |
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Augmentation des enzymes hépatiques3 |
Prise de poids |
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1 Y compris œdème de la face, hypotension et dyspnée
2 Les érythèmes, les réactions bulleuses et les réactions d'hypersensibilité ont généralement disparu après arrêt du traitement.
3 Il a été rapporté de rares cas d'encéphalopathie hépatique chez des patients souffrant de cirrhose. Chez les patients souffrant de dysfonctionnements hépatiques sévères, il est recommandé au prescripteur d'exercer une surveillance accrue lors de l'instauration d'un traitement par Rabéprazole sodique (voir rubrique 4.4).
4 Voir Mises en garde spéciales et précautions d’emploi (rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d'action
Le rabéprazole sodique appartient à la classe des produits anti-sécrétoires, dérivés des benzimidazolés, qui ne possèdent pas de propriétés anticholinergiques ou antagonistes histaminiques de type H2, mais agissent en supprimant la sécrétion d'acide gastrique par inhibition spécifique de l'enzyme H+/K+-ATPase (la pompe à protons ou à acides). Cet effet est dose-dépendant et conduit, quel que soit le stimulus, à une inhibition des sécrétions basale et stimulée. Les études chez l'animal indiquent que, après son administration, le rabéprazole sodique disparaît rapidement à la fois du flux sanguin et de la muqueuse gastrique. Comme toute base faible, le rabéprazole est rapidement absorbé quelle que soit la dose et se concentre dans l'environnement acide des cellules pariétales. Le rabéprazole est converti en dérivé sulfamide actif par protonation, dérivé qui réagit avec les radicaux cystéinés disponibles au niveau de la pompe à protons.
Efficacité et sécurité clinique
Activité anti-sécrétoire
Après administration orale d'une dose de 20 mg de rabéprazole sodique, le début de l'effet anti-sécrétoire se produit dans l'heure et il est maximum en 2 à 4 heures. Vingt-trois heures après la première prise de rabéprazole sodique, l'inhibition des sécrétions, basale et stimulée par l'absorption de nourriture, est respectivement de 69 % et de 82 %, et l'effet se prolonge jusqu'à 48 heures. L'activité inhibitrice du rabéprazole sodique sur la sécrétion acide augmente légèrement en cas d'administration quotidienne répétée, atteignant un état d'équilibre inhibiteur après 3 jours. A l'arrêt du traitement, l'activité sécrétoire se normalise en 2 à 3 jours.
La diminution de l'acidité gastrique par tous les médicaments, y compris les IPP tels que le rabéprazole, augmente le nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Le traitement par IPP peut éventuellement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales telles que Salmonella, Campylobacter et Clostridium difficile.
Effets sur la gastrine sérique
Lors des études cliniques, les patients ont été traités par 10 ou 20 mg de rabéprazole sodique, en prise unique quotidienne, pendant une durée allant jusqu'à 43 mois. Les concentrations de gastrine sérique ont augmenté durant les 2 à 8 premières semaines, reflétant l'activité inhibitrice sur la sécrétion acide ; elles sont restées stables au cours du traitement d'entretien. Les valeurs de gastrine sérique sont retournées aux valeurs de pré-traitement, en règle générale, 1 à 2 semaines après l'arrêt du traitement.
Des prélèvements obtenus par biopsie d'estomac humain provenant de l'antre et du fundus chez plus de 500 patients traités par rabéprazole ou comparateur sur une durée allant jusqu'à 8 semaines n'ont pas permis de déceler de modifications de l'histologie des cellules ECL, du degré de gastrite, de l'incidence des atrophies gastriques, de métaplasies intestinales ni de la distribution des infections à H. pylori. Chez plus de 250 patients, suivis pendant 36 mois en traitement continu, il n'a pas été noté de changements significatifs par rapport aux données initiales.
Autres effets
Aucun effet systémique du rabéprazole sodique sur le SNC, le système cardiovasculaire ou respiratoire n'a été identifié à ce jour. Le rabéprazole sodique administré à la dose orale de 20 mg pendant 2 semaines est sans effet sur la fonction thyroïdienne, le métabolisme des glucides, ou les taux circulants de l'hormone parathyroïdienne, du cortisol, des œstrogènes, de la testostérone, de la prolactine, de la cholécystokinine, de la sécrétine, du glucagon, de la FSH, de la LH, de la rénine, de l'aldostérone ou de l'hormone somatotrope.
Les études chez les sujets sains ont montré l'absence d'interaction cliniquement significative entre le rabéprazole sodique et l'amoxicilline. Le rabéprazole n'induit pas de modification des concentrations plasmatiques de l'amoxicilline ou de la clarithromycine lorsqu'ils sont administrés dans le but d'éradiquer une infection gastro-intestinale haute par Helicobacter pylori.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente en raison de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
D’après des données publiées, la prise d’IPP devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec le rabéprazole sodique dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement du reflux gastro-œsophagien (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec le rabéprazole sodique dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement du syndrome de Zollinger-Ellison, de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
RABEPRAZOLE TEVA est un comprimé enrobé gastro-résistant à base de rabéprazole sodique. Cette formulation est rendue nécessaire par le caractère instable du rabéprazole en milieu acide. En conséquence, l'absorption du rabéprazole ne débute qu'après que le comprimé ait quitté l'estomac. L'absorption est rapide, conduisant à une concentration plasmatique maximale en 3,5 heures environ après l'administration d'une dose de 20 mg. Entre 10 et 40 mg, la concentration plasmatique maximale (Cmax) de rabéprazole et l'aire sous la courbe (ASC) varient de façon linéaire en fonction de la dose. La biodisponibilité absolue d'une dose orale de 20 mg (par rapport à la voie intraveineuse) est de 52 % environ, principalement due à une métabolisation pré-systémique. De plus la biodisponibilité ne semble pas augmenter lors de l'administration répétée. Chez le volontaire sain, la demi-vie plasmatique est de 1 heure environ (0,7 à 1,5 heure), et la clairance totale est estimée à 283 ± 98 ml/min. Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée avec l'alimentation. Ni l'alimentation ni l'heure d'administration n'ont d'influence sur l'absorption du rabéprazole sodique.
Distribution
Chez l'Homme, le rabéprazole est lié aux protéines plasmatiques à 97 % environ.
Biotransformation
Le rabéprazole sodique, comme les autres médicaments de la classe des IPP, est métabolisé au niveau hépatique par le cytochrome P450 (CYP450). Des études in vitro sur microsomes hépatiques humains ont montré que le rabéprazole sodique est métabolisé par les iso-enzymes du CYP450 (CYP2C19 et CYP3A4). Dans ces études, aux concentrations attendues chez l'Homme, le rabéprazole ne provoque pas d'induction ni d'inhibition du CYP3A4, et bien que les études in vitro ne soient pas toujours prédictives de l'effet in vivo, ces résultats indiquent qu'une interaction entre le rabéprazole et la ciclosporine n'est pas attendue en clinique. Chez l'Homme, les dérivés thio-éther (M1) et acide carboxylique (M6) sont les métabolites plasmatiques principaux. Les dérivés sulphones (M2), déméthyl-thio-éther (M4) et le conjugué de l'acide mercapturique (M5) sont des métabolites mineurs présents à des concentrations plus faibles. Seul le dérivé déméthyl (M3) présente une faible activité anti-sécrétoire mais n'est pas retrouvé dans le plasma.
Elimination
Après l'administration d'une dose unique de 20 mg de rabéprazole sodique marqué au C14, le produit n'est pas retrouvé sous forme inchangée dans les urines. Environ 90 % de la dose est éliminée dans les urines principalement sous forme de deux métabolites : un dérivé conjugué de l'acide mercapturique (M5) et un composé acide carboxylique (M6), plus deux autres métabolites non identifiés. Le reste de la dose est retrouvé dans les fèces.
Sexe
Après administration d'une dose unique de 20 mg de rabéprazole, il n'existe pas de différence au niveau des paramètres pharmacocinétiques liée au sexe du patient après ajustement en fonction du poids corporel et de la taille.
Insuffisance rénale
Chez des patients insuffisants rénaux en phase terminale, stabilisés, nécessitant une hémodialyse régulière (clairance à la créatinine ≤ 5 ml/min/1,73 m2), la disponibilité du rabéprazole s'est montrée très similaire à celle observée chez le volontaire sain. L'ASC et la Cmax chez ces patients étaient environ 35 % inférieures à celles observées chez le volontaire sain. La demi-vie moyenne du rabéprazole était de 0,82 h chez le volontaire sain, de 0,95 h chez les patients sous dialyse et de 3,6 h après dialyse. La clairance de ce médicament était multipliée par 2 environ chez le patient insuffisant rénal nécessitant une hémodialyse régulière comparativement au volontaire sain.
Insuffisance hépatique
Après l'administration d'une dose unique de 20 mg de rabéprazole, l'ASC était doublée et la demi-vie multipliée par 2 à 3 chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement aux volontaires sains. Cependant, après 7 jours d'une administration quotidienne de 20 mg, l'ASC n'a été multipliée que par 1,5 et la Cmax par seulement 1,2. La demi-vie chez l'insuffisant hépatique était de 12,3 h comparée à 2,1 h chez le volontaire sain. La réponse pharmacodynamique (contrôle du pH gastrique) dans les deux groupes était comparable sur le plan clinique.
Personne âgée
L'élimination du rabéprazole était très légèrement diminuée chez la personne âgée. Après 7 jours d'une administration quotidienne de 20 mg de rabéprazole sodique, l'ASC était approximativement doublée, la Cmax augmentée de 60 % et la t½ de 30 % environ comparativement au volontaire sain jeune. Il n'a cependant pas été mis en évidence d'accumulation du rabéprazole.
Polymorphisme CYP2C19
Après 7 jours d'une administration quotidienne de 20 mg de rabéprazole sodique chez le sujet métaboliseur lent CYP2C19, l'ASC et la t½ étaient respectivement 1,9 et 1,6 fois plus importantes que celles observées chez le métaboliseur rapide alors que la Cmax n'avait augmenté que de 40 %.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de mutagenèse ont conduit à des résultats contradictoires. Les études sur lignées cellulaires de lymphome murin ont donné des résultats positifs mais les études sur le micronoyau in vivo et de réparation chromosomique in vivo et in vitro ont donné des résultats négatifs. Les études de carcinogénèse n'ont pas mis en évidence de phénomènes qui puissent être préjudiciables chez l'Homme.
Mannitol, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, oxyde de magnésium lourd, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Hypromellose (E464), cellulose microcristalline, acide stéarique, dioxyde de titane (E171), phtalate d'hypromellose, citrate de triéthyle, lactose monohydraté, macrogol 4000, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172).
Encre d'impression :
Gomme laque, oxyde de fer noir (E172), hydroxyde d’ammonium, propylène glycol.
18 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 1, 7, 14, 15, 20, 25, 28, 30, 50, 56, 57, 60, 75, 98, 100 et 120 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110 Esplanade du Général de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 497 014 9 0 : 1 comprimé gastro-résistant sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 015 5 1 : 7 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 016 1 2 : 14 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 017 8 0 : 15 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 018 4 1 : 20 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 019 0 2 : 25 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 020 9 1 : 28 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 021 5 2 : 30 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 022 1 3 : 50 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 023 8 1 : 56 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 024 4 2 : 57 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 025 0 3 : 60 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 026 7 1 : 75 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 027 3 2 : 98 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 029 6 1 : 100 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
· 34009 497 030 4 3 : 120 comprimés gastro-résistants sous plaquette (PVC/Aluminium/Polyamide/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste II.
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