ANSM - Mis à jour le : 23/08/2024
SOLIFENACINE ZENTIVA 5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Succinate de solifénacine...................................................................................................... 5,0 mg
Équivalent à solifénacine....................................................................................................... 3,8 mg
pour un comprimé pelliculé.
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque comprimé contient 149,05 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé lenticulaire blanc à jaunâtre avec un diamètre de 8,0-8,2 mm.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes, y compris personnes âgées
La posologie recommandée est de 5 mg de succinate de solifénacine une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 10 mg de succinate de solifénacine une fois par jour.
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de la solifénacine chez les enfants n’ont pas encore été établies, la solifénacine ne doit pas être utilisée chez l’enfant.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine > 30 mL/min). En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 mL/min), le traitement doit être utilisé avec prudence et la dose de 5 mg une fois par jour ne doit pas être dépassée (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance hépatique légère. En cas d’insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9), le traitement doit être utilisé avec prudence et la dose de 5 mg une fois par jour ne doit pas être dépassée (voir rubrique 5.2).
Puissants inhibiteurs de l’iso-enzyme 3A4 du cytochrome P450
La dose maximale de succinate de solifénacine doit être limitée à 5 mg en cas d’administration concomitante de kétoconazole ou d’un autre puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 utilisé à des doses thérapeutiques ; par exemple le ritonavir, le nelfinavir, l’itraconazole (voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
Le comprimé de SOLIFENACINE ZENTIVA doit être pris par voie orale et avalé entier avec du liquide, sans le croquer. Le médicament peut être pris indifféremment pendant ou en dehors des repas.
La solifénacine est contre-indiquée :
· chez les patients souffrant d’une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· chez les patients souffrant de rétention urinaire, d’une affection gastro-intestinale sévère (dont le mégacôlon toxique), de myasthénie ou d’un glaucome par fermeture de l’angle, ainsi que chez les patients à risque vis-à-vis de ces affections et hémodialysés (voir rubrique 5.2) ;
· chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2) ;
· chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale sévère ou d’une insuffisance hépatique modérée et qui sont traités par un puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 tel que le kétoconazole (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
SOLIFENACINE ZENTIVA doit être utilisé avec prudence dans les situations suivantes :
· Obstruction des voies urinaires cliniquement significative et décompensée avec risque de rétention urinaire.
· Troubles gastro-intestinaux obstructifs.
· Risque de diminution de la motilité gastro-intestinale.
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 mL/min ; voir rubriques 4.2 et 5.2) ; chez ces patients, la dose de 5 mg par jour ne doit pas être dépassée.
· Insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9 ; voir rubriques 4.2 et 5.2) ; chez ces patients, la dose de 5 mg par jour ne doit pas être dépassée.
· Utilisation concomitante d’un puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 comme le kétoconazole (voir rubriques 4.2 et 4.5).
· Hernie hiatale/reflux gastro-œsophagien et/ou traitement concomitant par des médicaments (bisphosphonates par exemple) pouvant causer ou aggraver une œsophagite.
· Neuropathie végétative.
Des allongements de l’espace QT et des torsades de pointes ont été observés chez des patients présentant des facteurs de risque, tels qu’un syndrome préexistant du QT long et une hypokaliémie.
A ce jour, la sécurité d’emploi et l’efficacité de SOLIFENACINE ZENTIVA ne sont pas établies en cas d’hyperactivité du détrusor d’origine neurogène.
Un angioedème avec obstruction des voies respiratoires a été rapporté chez quelques patients traités par succinate de solifénacine. En cas de survenue d’un angioedème, le succinate de solifénacine doit être arrêté et un traitement et/ou des mesures appropriées doivent être prises.
Des réactions anaphylactiques ont été rapportées chez quelques patients traités par succinate de solifénacine. Chez les patients qui ont développé des réactions anaphylactiques, le succinate de solifénacine doit être arrêté et un traitement et/ou des mesures appropriées doivent être prises.
L’effet optimal de SOLIFENACINE ZENTIVA peut être évalué au plus tôt après 4 semaines de traitement.
Ce médicament contient du lactose monohydraté. Il est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance héréditaire au galactose, un déficit en lactase (Lapp) ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacologiques
L’utilisation concomitante d’autres médicaments ayant des propriétés anticholinergiques peut accentuer les effets thérapeutiques et les effets indésirables. Il faut respecter un intervalle d’environ une semaine après la fin du traitement par SOLIFENACINE ZENTIVA avant d’entreprendre un autre traitement anticholinergique. L’effet thérapeutique de la solifénacine peut être atténué par l’administration concomitante d’agonistes des récepteurs cholinergiques.
La solifénacine peut réduire l’effet des médicaments qui stimulent la motilité gastro-intestinale, tels que le métoclopramide et le cisapride.
Interactions pharmacocinétiques
Des études menées in vitro ont montré qu’aux concentrations thérapeutiques la solifénacine n’inhibe pas les iso-enzymes CYP1A1/2, 2C9, 2C19, 2D6 ou 3A4 provenant de microsomes de foie humain. Il est donc peu probable que la solifénacine modifie la clairance des médicaments métabolisés par ces iso-enzymes du CYP.
Effet d’autres médicaments sur la pharmacocinétique de la solifénacine
La solifénacine est métabolisée par l’iso-enzyme CYP3A4. L’administration concomitante de 200 mg/jour (ou de 400 mg/jour) de kétoconazole, puissant inhibiteur de cet iso-enzyme, s’est traduite respectivement par un doublement ou un triplement de l’ASC de la solifénacine. La dose maximale de SOLIFENACINE ZENTIVA doit donc être limitée à 5 mg par jour en cas d’administration concomitante de kétoconazole ou d’un autre puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 utilisé à des doses thérapeutiques, par exemple le ritonavir, le nelfinavir, l’itraconazole (voir rubrique 4.2). L’administration concomitante de solifénacine et d’un puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique modérée.
Les effets d’une induction enzymatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la solifénacine et de ses métabolites n’ont pas été étudiés. De même, l’effet de substrats à plus forte affinité pour le CYP3A4 sur l’exposition à la solifénacine n’a pas fait l’objet d’étude. Comme la solifénacine est métabolisée par l’iso-enzyme CYP3A4, des interactions pharmacocinétiques sont possibles avec d’autres substrats dotés d’une affinité plus élevée pour cet iso-enzyme (par exemple le vérapamil, le diltiazem) et avec des inducteurs de celui-ci (par exemple la rifampicine, la phénytoïne, la carbamazépine).
Effet de la solifénacine sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
Contraceptifs oraux
Après la prise de solifénacine, aucune interaction pharmacocinétique avec les contraceptifs oraux contenant une association d’éthinylestradiol et de lévonorgestrel n’a été observée.
Warfarine
La prise de solifénacine n’a pas modifié la pharmacocinétique de la R-warfarine ou de la S-warfarine et n’a pas eu d’incidence sur leur effet sur le temps de Quick.
Digoxine
Aucun effet sur la pharmacocinétique de la digoxine n’a été observé après la prise de solifénacine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données cliniques concernant des patientes ayant débuté une grossesse sous traitement par la solifénacine. Les expérimentations animales n’ont pas montré d’effets nocifs directs sur la fertilité, le développement embryonnaire/fœtal ou la mise bas (voir rubrique 5.3). Le risque éventuel chez la femme est inconnu. La solifénacine doit être prescrite avec prudence chez la femme enceinte.
Il n’existe pas de données concernant l’excrétion de la solifénacine dans le lait maternel. Chez la souris, la solifénacine et/ou ses métabolites ont été excrétés dans le lait et ont entraîné des anomalies du développement des nouveau-nés proportionnellement à la dose (voir rubrique 5.3). L’utilisation de SOLIFENACINE ZENTIVA doit être évitée pendant l’allaitement.
Fertilité
Il n’existe pas de donnée concernant la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le traitement peut altérer l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, la solifénacine, comme les autres anticholinergiques, pouvant provoquer des troubles de la vision et, plus rarement, une somnolence et une fatigue (voir rubrique 4.8).
Résumé du profil de tolérance
Compte tenu de l’effet pharmacologique de la solifénacine, elle peut provoquer des effets indésirables de type anticholinergique, de sévérité (généralement) légère à modérée et dont la fréquence est dose dépendante.
L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté sous solifénacine est la sécheresse de la bouche. Elle a été observée chez 11 % des patients traités par 5 mg une fois par jour, 22 % des patients traités par 10 mg une fois par jour et 4 % des patients sous placebo. La sécheresse de la bouche était généralement d’intensité légère et n’a qu’occasionnellement entraîné l’interruption du traitement. En général, l’observance du traitement était très élevée (environ 99 %) et environ 90 % des patients traités par solifénacine ont poursuivi leur traitement jusqu’à la fin des études (12 semaines).
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau suivant résume les effets indésirables de la solifénacine, en les classant par catégories selon la terminologie MedDRA et leur fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (³ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Système d’organes, (classification MedDRA) |
Fréquence |
Effet indésirable |
Infections et infestations |
Peu fréquent |
Infection urinaire, Cystite |
Affections du système immunitaire |
Fréquence indéterminée |
Réaction anaphylactique* |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Fréquence indéterminée |
Diminution de l’appétit* Hyperkaliémie* |
Affections psychiatriques |
Très rare |
Hallucinations* Etats confusionnels* |
Fréquence indéterminée |
Délire* |
|
Affections du système nerveux |
Peu fréquent |
Somnolence Dysgueusie |
Rare |
Etourdissement* Céphalées* |
|
Affections oculaires |
Fréquent |
Vision floue |
Peu fréquent |
Sécheresse oculaire |
|
Fréquence indéterminée |
Glaucome* |
|
Affections cardiaques |
Fréquence indéterminée |
Torsade de pointes* Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme* Fibrillation auriculaire* Palpitations* Tachycardie* |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Peu fréquent |
Sécheresse nasale |
Fréquence indéterminée |
Dysphonie* |
|
Affections gastro-intestinales |
Très fréquent |
Sécheresse buccale |
Fréquent |
Constipation Nausées Dyspepsie Douleur abdominale |
|
Peu fréquent |
Reflux gastro-œsophagien Sécheresse de la gorge |
|
Rare |
Occlusion colique Fécalome Vomissements* |
|
Fréquence indéterminée |
Iléus* Gêne abdominale* |
|
Affections hépatobiliaires |
Fréquence indéterminée |
Troubles hépatiques* Anomalies des tests de la fonction hépatique* |
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané |
Peu fréquent |
Sécheresse de la peau |
Rare |
Prurit* Erythème* |
|
Très rare |
Erythème polymorphe* Urticaire* Angioedème* |
|
Fréquence indéterminée |
Dermatite exfoliative* |
|
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Fréquence indéterminée |
Faiblesse musculaire* |
Affections du rein et des voies urinaires |
Peu fréquent |
Troubles mictionnels |
Rare |
Rétention d’urine |
|
Fréquence indéterminée |
Insuffisance rénale* |
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Peu fréquent |
Fatigue Œdème périphérique |
* observé après commercialisation
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Symptômes
Un surdosage avec le succinate de solifénacine peut potentiellement aboutir à des effets anticholinergiques sévères. Une dose maximale de 280 mg de succinate de solifénacine suite à une administration accidentelle chez un seul patient sur une période de 5 heures, a abouti à des troubles des fonctions supérieures n’entraînant pas d’hospitalisation.
Traitement
En cas de surdosage en succinate de solifénacine, utiliser du charbon activé. Un lavage d’estomac est utile s’il est effectué dans l’heure, mais ne pas provoquer de vomissements.
Comme pour les autres anticholinergiques, les symptômes peuvent être traités comme suit :
· Effets anticholinergiques centraux sévères tels qu’hallucinations ou excitation importante : par la physostigmine ou le carbachol ;
· Convulsions ou excitation importante : par des benzodiazépines ;
· Insuffisance respiratoire : par ventilation artificielle ;
· Tachycardie : par des bêta-bloquants ;
· Rétention d’urine : par sondage ;
· Mydriase : par un collyre de pilocarpine et/ou placer le patient dans une pièce sombre.
Comme avec les autres antimuscariniques, en cas de surdosage, une surveillance spécifique est nécessaire chez les patients présentant un risque de prolongation de QT (par exemple en cas d’hypokaliémie, de bradycardie et de traitement concomitant par des médicaments prolongeant l’intervalle QT) ou ayant une cardiopathie préexistante significative (par exemple une ischémie myocardique, des troubles du rythme, une insuffisance cardiaque congestive).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
La solifénacine est un antagoniste compétitif spécifique des récepteurs cholinergiques.
La vessie est innervée par des nerfs parasympathiques cholinergiques. L’acétylcholine contracte le détrusor, muscle lisse, en agissant sur les récepteurs muscariniques, principalement sur leur sous‑type M3. Des études pharmacologiques in vitro et in vivo ont montré que la solifénacine était un inhibiteur compétitif des récepteurs muscariniques appartenant au sous-type M3. De plus, la solifénacine a une activité antagoniste spécifique sur les récepteurs muscariniques, son affinité pour d’autres récepteurs et canaux ioniques étudiés étant faible ou nulle.
Effets pharmacodynamiques
Les effets d’un traitement par solifénacine aux doses de 5 mg et 10 mg ont été étudiés au cours de plusieurs essais cliniques randomisés et contrôlés menés en double insu chez des patients des deux sexes souffrant d’hyperactivité vésicale.
Les doses de 5 mg et 10 mg de solifénacine ont entraîné des améliorations statistiquement significatives du critère principal et des critères secondaires, comparativement au placebo (voir tableau ci-dessous). L’efficacité a été observée dès la première semaine de traitement pour se stabiliser sur une période de 12 semaines. Une étude en ouvert à long terme a montré que l’efficacité persistait au moins 12 mois. Au bout de 12 semaines de traitement, environ 50 % des patients souffrant d’incontinence urinaire avant le traitement ne présentaient plus d’épisodes d’incontinence. De plus, 35 % des patients présentaient moins de 8 mictions par jour.
Le traitement des symptômes d’hyperactivité vésicale a également amélioré un certain nombre de paramètres mesurant la qualité de vie, tels que : perception de l’état de santé général, impact de l’incontinence, limitation dans les activités quotidiennes, limitations dans les activités physiques ou sociales, émotions, perception de la sévérité des symptômes, critères de sévérité, et impact sur le sommeil et sur la vitalité (énergie).
Résultats (données regroupées) de quatre essais contrôlés de phase III : traitement de 12 semaines
|
Placebo |
Solifénacine 5 mg une fois par jour |
Solifénacine 10 mg une fois par jour |
Toltérodine 2 mg deux fois par jour |
Nombre de mictions par 24 heures |
||||
Valeur initiale moyenne Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale Modification (en %) par rapport à la valeur initiale n Valeur de p* |
11,9 1,4
(12 %)
1 138
|
12,1 2,3
(19 %)
552 < 0,001 |
11,9 2,7
(23 %)
1 158 < 0,001 |
12,1 1,9
(16 %)
250 0,004 |
Nombre d’épisodes de miction impérieuse par 24 heures |
||||
Valeur initiale moyenne Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale Modification (en %) par rapport à la valeur initiale n Valeur de p* |
6,3 2,0
(32 %)
1 124
|
5,9 2,9
(49 %)
548 < 0,001 |
6,2 3,4
(55 %)
1 151 < 0,001 |
5,4 2,1
(39 %)
250 0,031 |
Nombre d’épisodes d’incontinence par 24 heures |
||||
Valeur initiale moyenne Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale Modification (en %) par rapport à la valeur initiale n Valeur de p* |
2,9 1,1
(38 %)
781
|
2,6 1,5
(58 %)
314 < 0,001 |
2,9 1,8
(62 %)
778 < 0,001 |
2,3 1,1
(48 %)
157 0,009 |
Nombre d’épisodes de nycturie par 24 heures |
||||
Valeur initiale moyenne Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale Modification (en %) par rapport à la valeur initiale n Valeur de p* |
1,8 0,4
(22 %)
1 005
|
2,0 0,6
(30 %)
494 0,025 |
1,8 0,6
(33 %)
1 035 < 0,001 |
1,9 0,5
(26 %)
232 0,199 |
Volume évacué par miction |
||||
Valeur initiale moyenne Augmentation moyenne par rapport à la valeur initiale Modification (en %) par rapport à la valeur initiale n Valeur de p* |
166 mL 9 mL
(5 %)
1 135
|
146 mL 32 mL
(21 %)
552 < 0,001 |
163 mL 43 mL
(26 %)
1 156 < 0,001 |
147 mL 24 mL
(16 %)
250 < 0,001 |
Nombre de protections utilisées par 24 heures |
||||
Valeur initiale moyenne Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale Modification (en %) par rapport à la valeur initiale n Valeur de p* |
3,0 0,8
(27 %)
238
|
2,8 1,3
(46 %)
236 < 0,001 |
2,7 1,3
(48 %)
242 < 0,001 |
2,7 1,0
(37 %)
250 0,010 |
Note : La solifénacine 10 mg et le placebo ont été utilisés dans les 4 études pivots. La solifénacine 5 mg a été également utilisé dans 2 études et la toltérodine à la dose de 2 mg deux fois par jour dans une étude.
Comme tous les paramètres et tous les groupes n’ont pas été étudiés dans chacune des études, le nombre de patients indiqué varie suivant le paramètre et le groupe.
*Valeur de p pour la comparaison au placebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après la prise des comprimés de solifénacine, les concentrations plasmatiques maximales de solifénacine (Cmax) sont atteintes au bout de 3 à 8 heures. La valeur de tmax est indépendante de la dose. La valeur de Cmax et celle de l’aire sous la courbe (ASC) augmentent proportionnellement à la dose dans la fourchette de doses allant de 5 à 40 mg. La biodisponibilité absolue est d’environ 90 %. La prise d’aliments ne modifie pas la concentration maximale ni l’ASC de la solifénacine.
Distribution
Après administration intraveineuse, le volume apparent de distribution de la solifénacine est d’environ 600 litres. La solifénacine est fortement (environ 98 %) liée aux protéines plasmatiques, essentiellement à l’α1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
La solifénacine est largement métabolisée dans le foie, essentiellement par l’iso-enzyme 3A4 du cytochrome P450 (CYP3A4). Il existe cependant d’autres voies métaboliques qui peuvent contribuer au métabolisme de la solifénacine. La clairance systémique de la solifénacine est d’environ 9,5 L/h et la demi-vie d’élimination de la solifénacine est de 45 à 68 heures. Après administration orale, un métabolite pharmacologiquement actif (4R-hydroxy solifénacine) et trois métabolites inactifs (N‑glycuronide, N-oxyde et 4R-hydroxy-N-oxyde de solifénacine) ont été identifiés dans le plasma, en plus de la solifénacine.
Élimination
Après une administration unique de 10 mg de solifénacine marquée par le 14C, on a retrouvé environ 70 % de la radioactivité dans les urines et 23 % dans les selles en l’espace de 26 jours. Dans les urines, environ 11 % de la radioactivité sont retrouvés sous forme de substance active inchangée ; environ 18 % sous la forme du métabolite N-oxyde, 9 % sous la forme du métabolite 4R‑hydroxy‑N‑oxyde et 8 % sous la forme du métabolite 4R-hydroxy (métabolite actif).
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique est linéaire dans la fourchette des doses thérapeutiques.
Populations particulières
Personnes âgées
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction de l’âge. Des études ont montré qu’après l’administration de succinate de solifénacine (5 mg et 10 mg une fois par jour), l’exposition à la solifénacine (exprimée par l’ASC) était comparable chez les sujets âgés en bonne santé (entre 65 et 80 ans) et les sujets jeunes en bonne santé (moins de 55 ans). Chez les personnes âgées, la vitesse moyenne d’absorption, exprimée par le tmax, était légèrement plus lente et la demi-vie d’élimination était augmentée d’environ 20 %. Ces différences, peu importantes, ont été considérées comme cliniquement négligeables.
La pharmacocinétique de la solifénacine n’a pas été étudiée chez l’enfant et l’adolescent.
Sexe
La pharmacocinétique de la solifénacine n’est pas modifiée par le sexe.
Appartenance ethnique
La pharmacocinétique de la solifénacine n’est pas modifiée par la race.
Insuffisance rénale
Chez des patients souffrant d’insuffisance rénale légère à modérée, l’ASC et la Cmax de la solifénacine ne sont pas significativement différentes de celles observées chez des sujets sains. Chez des patients souffrant d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 mL/min), l’exposition à la solifénacine était significativement plus importante que chez les témoins, avec des augmentations de Cmax d’environ 30 %, de l’ASC de plus de 100 % et de t½ de plus de 60 %. Il existe une relation statistiquement significative entre la clairance de la créatinine et la clairance de la solifénacine.
La pharmacocinétique de la solifénacine n’a pas été étudiée chez les patients hémodialysés.
Insuffisance hépatique
En cas d’insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9), la valeur de Cmax est inchangée, l’ASC augmente de 60 % et la t½ est doublée. La pharmacocinétique de la solifénacine n’a pas été étudiée chez des patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, fertilité, développement embryofœtal, génotoxicité et cancérogénèse, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Lors d’une étude du développement pré et postnatal chez la souris, l’administration de solifénacine aux mères pendant l’allaitement a entraîné une diminution dose-dépendante du taux de survie en post-partum et du poids des petits ainsi qu’un ralentissement du développement staturo-pondéral à des degrés cliniquement pertinents. Une augmentation de la mortalité liée à la dose, sans signes cliniques précurseurs, s’est produite chez des jeunes souris traitées à partir du 10e ou 21e jour après leur naissance avec des doses atteignant un effet pharmacologique ; les deux groupes avaient une mortalité plus élevée par rapport à des souris adultes. Chez les jeunes souris traitées à partir du 10e jour après leur naissance, l’exposition plasmatique était plus élevée que chez les souris adultes ; à partir du 21e jour après leur naissance, l’exposition systémique était comparable à celle des souris adultes. Les implications cliniques de l’augmentation de la mortalité chez les jeunes souris ne sont pas connues.
Amidon de maïs prégélatinisé, lactose monohydraté, cellulose microcristalline, hypromellose, stéarate de magnésium.
Pelliculage
Macrogol 6000, talc, hypromellose, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172).
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
Présentations : 10, 30, 50, 90 et 100 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 616 9 2 : Comprimé pelliculé sous plaquette (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium), boîte de 10.
· 34009 301 617 0 8 : Comprimé pelliculé sous plaquette (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium), boîte de 30.
· 34009 301 858 3 4 : Comprimé pelliculé sous plaquette (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium), boîte de 50.
· 34009 550 673 9 9 : Comprimé pelliculé sous plaquette (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium), boîte de 90.
· 34009 550 597 0 7 : Comprimé pelliculé sous plaquette (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium), boîte de 100.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II
|
Plan du site | Accessibilité | Contact | Téléchargement | Declaration de confidentialité | Service-Public.fr | Legifrance | Gouvernement.fr |