Dernière mise à jour le 30/06/2025
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
Indications thérapeutiques
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : H02AB06.
GLUCOCORTICOÏDES - USAGE SYSTÉMIQUE NON ASSOCIES.
Indications thérapeutiques
Il est utilisé en injection locale (notamment en infiltration) en rhumatologie, dermatologie, ophtalmologie, ORL et cancérologie.
Présentations
> 1 flacon(s) en verre de 5 ml
Code CIP : 305 155-8 ou 34009 305 155 8 7
Déclaration de commercialisation : 31/05/2002
Cette présentation est agréée aux collectivités
- Prix hors honoraire de dispensation : 8,24 €
- Honoraire de dispensation : 1,02 €
- Prix honoraire compris : 9,26 €
- Taux de remboursement :65%
dans les indications :
- Rhumatologiques:
. injections intra-articulaires (arthrites inflammatoires, arthrose en poussée)
. injections péri-articulaires (tendinites, bursites)
. injections des parties molles (talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren)
. injections intradurales (radiculalgies en cas d'échec d'autres traitements ou à l'occasion d'analyse du liquide céphalorachidien).
- Dermatologiques (cicatrices chéloïdes)
- Néoplasiques (injections intradurales dans les méningites leucémiques et tumorales)
- Ophtalmologiques (injections périoculaires dans certaines atteintes inflammatoires du segment antérieur avec participation de l'uvée intermédiaire)
- ORL (irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage) ; JOURNAL OFFICIEL ; 04/08/15
Service médical rendu (SMR)
Les libellés affichés ci-dessous ne sont que des résumés ou extraits issus des avis rendus par la Commission de la Transparence. Seul l'avis complet de la Commission de la Transparence fait référence.
Cet avis est consultable à partir du lien `Avis du jj/mm/aaaa` ou encore sur demande auprès de la HAS (plus d'informations dans l'aide). Les avis et synthèses d'avis contiennent un paragraphe sur la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.
Valeur du SMR | Avis | Motif de l'évaluation | Résumé de l'avis |
---|---|---|---|
Faible | Avis du 09/11/2017 | Réévaluation SMR | Le service médical rendu par HYDROCORTANCYL est faible dans l’indication « En injection épidurale : radiculalgies ». |
Insuffisant | Avis du 17/09/2014 | Réévaluation SMR | Le service médical rendu par HYDROCORTANCYL dans l’indication « en injection épidurale : radiculalgies » reste insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale. |
Important | Avis du 20/11/2013 | Renouvellement d'inscription (CT) | La Commission considère que le service médical rendu par HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT suspension injectable reste important dans les indications de l’AMM à l’exception des radiculalgies. |
Insuffisant | Avis du 20/11/2013 | Renouvellement d'inscription (CT) | La Commission considère que le service médical rendu par HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT suspension injectable reste insuffisant uniquement dans les radiculalgies. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Les libellés affichés ci-dessous ne sont que des résumés ou extraits issus des avis rendus par la Commission de la Transparence. Seul l'avis complet de la Commission de la Transparence fait référence.
Cet avis est consultable à partir du lien `Avis du jj/mm/aaaa` ou encore sur demande auprés de la HAS (plus d'informations dans l'aide). Les avis et synthéses d'avis contiennent un paragraphe sur la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.
Valeur de l'ASMR | Avis | Motif de l'évaluation | Résumé de l'avis |
---|---|---|---|
V (Inexistant) | Avis du 09/11/2017 | Réévaluation SMR | Prenant en compte : •le faible niveau de preuve des données d’efficacité qui suggèrent une efficacité au mieux faible et de courte durée sur la douleur, •l’absence de données sur une éventuelle diminution du recours aux antalgiques systémiques, à la chirurgie ou de la durée d’incapacité, •le renforcement des précautions d’emploi et des contre-indications du RCP de HYDROCORTANCYL visant à limiter le risque de complications neurologiques graves au cours des infiltrations épidurales, la Commission considère que HYDROCORTANCYL n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) en injection épidurale dans la prise en charge des radiculalgies. |
ANSM - Mis à jour le : 22/04/2025
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Acétate de prednisolone .......................................................................................................... 2,5 g
Pour 100 ml de suspension injectable.
Un flacon de 1 ml contient 25 mg d'acétate de prednisolone.
Un flacon de 5 ml contient 125 mg d'acétate de prednisolone.
Excipient à effet notoire : alcool benzylique (9 mg/flacon de 1 ml ; 45 mg/flacon de 5 ml - voir rubriques 4.4 et 4.6).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l'affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d'injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
Ce médicament est indiqué dans les affections :
· Rhumatologiques :
o injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée,
o injections péri-articulaires : tendinites, bursites,
o injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren,
o injections épidurales : radiculalgies (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4),
o injections intradurales : radiculalgies en cas d'échec d'autres traitements (résistantes aux injections épidurales) ou à l'occasion d'analyses du liquide céphalorachidien (voir rubrique , 4.4).
· Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.
· Néoplasiques : injections intradurales dans les méningites leucémiques et tumorales.
· Ophtalmologiques : injections périoculaires dans certaines atteintes inflammatoires du segment antérieur avec participation de l'uvée intermédiaire.
· ORL : irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Voies locales : de 1/2 à 2 ml selon le lieu de l'injection et l'affection à traiter.
Ne pas administrer plus de 2 ml par injection.
Il faut éviter que l'injection ne soit trop superficielle en raison du risque d'atrophie sous-cutanée.
L'injection ne sera répétée qu'en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.
Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
Mode d’administration
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone = 5 mg de prednisolone.
VOIE INJECTABLE LOCALE.
Le lieu de l’injection est à adapter selon l’affection à traiter :
· injections intra-articulaires,
· injections péri-articulaires,
· injections des parties molles,
· injections épidurales sur rachis cervical sauf par voie foraminale ou postérieure (voir rubrique 4.3),
· injection épidurale sur rachis lombaire sauf par voie foraminale (voir rubrique 4.3),
· injections intradurales,
· injections intra-cicatricielles,
· injections périoculaires,
· irrigations intrasinusiennes.
Ne pas administrer par voie I.V. ni par voie I.M.
Agiter avant emploi.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· Hypersensibilité à la prednisolone ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· Infection locale ou générale, ou suspicion d'infection.
· Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours.
· Injection épidurale chez les patients qui présentent des troubles sévères de la coagulation ou traités par anticoagulants, ticlopidine, clopidogrel, autres antiagrégants plaquettaires ou agents anti-thrombotiques.
· Injection épidurale sur rachis cervical :
o par voie foraminale radioguidée ou non,
o ou par voie postérieure.
· Injection épidurale sur rachis lombaire par voie foraminale radioguidée ou non.
· En raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :
· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),
· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
· vaccins vivants.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.
Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d'hypercorticisme ainsi qu'une freination de l'axe thalamo-hypophyso-surrénalien.
L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
L'administration concomitante d'acétate de prednisolone avec des vaccins vivants atténués ou de l'acide acétylsalicylique utilisé à dose anti-inflammatoire (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ils ne doivent donc pas être injectés en intra-tendineux. Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
Du fait du risque de calcifications, il est préférable d'éviter l'administration d'un dérivé cortisonique en intra-discal.
Il semble qu'en cas de réaction allergique, l'allergène responsable soit le plus souvent la carmellose, l'agent de suspension.
Troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
La survenue de crises liées à la présence d’un phéochromocytome, et pouvant être fatales a été rapportée après administration de corticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu’après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.8).
Depuis la commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez des patients présentant des hémopathies malignes à la suite de l'utilisation d’HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable seul ou en association avec d'autres agents de chimiothérapie. Les patients à haut risque de SLT, tels que les patients avec un taux de prolifération élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité aux agents cytotoxiques doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises (Voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »).
Excipients à effet notoire : alcool benzylique et sodium
· Ce médicament contient 9 mg d'alcool benzylique par flacon de 1 ml et 45 mg d'alcool benzylique par flacon de 5 ml.
L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L’administration intraveineuse d’alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés (syndrome de suffocation : les symptômes incluent la survenue brutale d’un syndrome de suffocation, hypotension, bradycardie et collapsus cardio-vasculaire). La quantité minimale d’alcool benzylique susceptible d’entraîner une toxicité n’est pas connue. Il existe un risque accru en raison de l’accumulation d’alcool benzylique chez les jeunes enfants (moins de 3 ans) en cas d’utilisation pendant plus d’une semaine. L’administration de ce médicament doit être faite avec prudence chez les enfants de moins de 3 ans.
Les volumes élevés d’alcool benzylique doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d’insuffisance hépatique ou rénale et pendant la grossesse et l’allaitement, en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
· Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) desodium par dose, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Mises en garde spécifiques à la voie épidurale
· HYDROCORTANCYL est un corticoïde particulaire, qui en cas d'injection involontaire dans un vaisseau (artériole notamment), expose à un risque d'accident ischémique médullaire grave. La voie épidurale doit donc être utilisée avec prudence.
· L’injection sur rachis opéré est un facteur de risque d’effets indésirables neurologiques graves (voir rubrique 4.8). En cas d’injection épidurale par voie postérieure ou articulaire postérieure, sur rachis opéré, la vascularisation de la zone pouvant avoir été modifiée, il reviendra au médecin de décider de la nécessité d’une infiltration. Celle-ci doit se faire à distance de l’étage opéré, afin de diminuer le risque d’injection involontaire dans un vaisseau et après évaluation des risques et des bénéfices lors d’une concertation pluridisciplinaire.
Mises en garde spécifiques à la voie intradurale
L'administration intradurale doit être réalisée avec prudence en cas de traitement oestroprogestatif et chez les patients ayant des facteurs de risque d'accidents thromboemboliques (voir rubrique 4.8).
Précautions particulières d'emploi
· Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.
· L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.
· L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.
· Le risque de réaction vasomotrice et en particulier de douleur thoracique, est à prendre en compte chez les malades ayant une maladie cardiovasculaire évolutive sous-jacente.
· Ne pas injecter en intra-tendineux, en raison du risque de rupture.
· Ne pas administrer par voie I.V. ni par voie I.M.
· Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
· Ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme dû à la présence d’alcool benzylique (voir rubrique 4.3). Cependant, des cardiomyopathies hypertrophiques ont été rapportées après administration systémique d'autres glucocorticoïdes chez des nourrissons prématurés. Chez les nourrissons traités par des glucocorticoïdes à usage systémique, des échographies cardiaques doivent être effectuées pour surveiller la structure et la fonction myocardique.
· L’arrêt des corticoïdes après un traitement prolongé doit se faire de façon progressive. Les risques associés à un arrêt brutal du traitement sont l’exacerbation ou la récidive de la maladie sous-jacente, l’insuffisance corticosurrénalienne aiguë (en particulier dans les situations de stress, par exemple lors d’infections, après un accident, lors d’un effort physique intense) ou le syndrome de sevrage aux corticoïdes. Le syndrome de sevrage aux corticoïdes peut présenter un ensemble de symptômes, dont les plus typiques sont une fièvre, une anorexie, des nausées, une léthargie, des malaises, des arthralgies, une desquamation de la peau, une asthénie, une hypotension et une perte de poids.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
Associations contre-indiquées
+ Vaccins vivants atténués
A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués même pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Acide acétylsalicylique
Majoration du risque hémorragique.
Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).
+ Inhibiteurs du CYP3A
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Anticoagulants oraux
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B par voie IV, tétracosactide)
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Digoxine
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de la tolérance aux glucides due aux corticoïdes. Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Isoniazide
Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (voir associations déconseillées): antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone)
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes. Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+ Fluoroquinolones
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
+ Antihypertenseurs
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Acide acétylsalicylique
Majoration du risque hémorragique.
A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
+ Curares non dépolarisants : avec les glucocorticoïdes par voie IV
Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
+ Ciclosporine
Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
D'après les données d'une étude épidémiologique, l'utilisation de glucocorticoïdes au cours du premier trimestre peut augmenter le risque de fente labiale et/ou palatine.
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ne doit être utilisé pendant la grossesse que si les avantages pour la mère l'emportent sur les risques, y compris ceux pour le fœtus.
L’alcool benzylique passant la barrière placentaire, les volumes élevés d’alcool benzylique doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, pendant la grossesse en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique) (voir rubrique 4.4 : Excipients à effet notoire).
Allaitement
L'allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament.
Cependant, le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
Les volumes élevés d’alcool benzylique doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, pendant l’allaitement en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique) (voir rubrique 4.4 : Excipients à effet notoire).
Fertilité
Sans objet.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et peuvent survenir aux fréquences suivantes : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de système d'organes
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Effet Indésirable |
Effets indésirables communs à toutes les voies d'administration :
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Infection et infestation |
Fréquence indéterminée : risque d'infection locale (selon le site d'injection) : arthrites, méningites, infection de la moelle épinière (épidurites). |
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif |
Fréquence indéterminée : atrophie localisée des tissus musculaires, ostéonécrose des têtes fémorales et humérales, et du genou, arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce, douleur lombaire*. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Fréquence indéterminée : atrophie localisée des tissus sous-cutanés et cutanés, réactions allergiques cutanées, urticaire localisée ou généralisée, œdème de Quincke. |
Lésions, intoxications et complications d'interventions |
Fréquence indéterminée : quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones. |
Affections du système immunitaire |
Fréquence indéterminée : choc anaphylactique. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquence indéterminée : calcifications locales, douleur thoracique*. |
Affections vasculaires |
Fréquence indéterminée : poussées tensionnelles, hypotension*, bouffées vasomotrices (disparaissent habituellement en un jour ou deux). |
Affections du système nerveux |
Fréquence indéterminée : des céphalées peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux. |
Affections oculaires |
Fréquence indéterminée : vision floue, certaines formes de glaucome et de cataracte, choriorétinopathies (voir rubrique 4.4). |
Affections endocriniennes |
Fréquence indéterminée : survenue de crises liées à la présence de phéochromocytome (effet classe des corticostéroïdes - Voir rubrique 4.4), syndrome de sevrage aux corticoïdes (voir rubrique 4.4). |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes) |
Fréquence indéterminée : des cas de syndrome de lyse tumorale ont été rapportés chez les patients présentant des hémopathies malignes (voir rubrique 4.4). |
Affections cardiaques |
Fréquence indéterminée : bradycardie après administration de doses élevées. |
Effets indésirables liés à l'administration intradurale :
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Affections du système nerveux |
Fréquence indéterminée : exceptionnelle thrombophlébite cérébrale (voir rubrique 4.4). |
Infection et infestation |
Très rare : méningite aseptique. |
Lésions, intoxications et complications d'interventions |
Très rare : syndrome post-ponction lombaire. |
Effets indésirables spécifiques à la voie épidurale :
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquence indéterminée : exacerbation transitoire des douleurs ayant motivé l'injection. |
Infection et infestation |
Fréquence indéterminée : effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère : méningite infectieuse ou aseptique |
Affections du système nerveux |
Fréquence indéterminée : effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère : céphalée orthostatique, thrombophlébite cérébrale,
Administration au rachis cervical par voie foraminale radioguidée ou non : très rares cas d'infarctus cérébral ou médullaire avec tétraplégie, parfois mortels,
Administration au rachis lombaire : très rares cas d'infarctus médullaire avec paraplégie, principalement observés soit par voie foraminale radioguidée ou non, soit par diverses voies sur rachis opéré.
Hématomes épiduraux ou infections épidurales (abcès, épidurites), avec risque de compression aiguë médullaire ou radiculaire selon l'étage. |
* Douleur lombaire, plus rarement douleur thoracique et/ou hypotension survenant dans les minutes après l'injection et spontanément réversible.
Effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes
Les effets indésirables listés ci-dessous n’ont pas tous été observés avec HYDROCORTANCYL mais ont été rapportés avec le métasulfobenzoate sodique de prednisolone (SOLUPRED)
Classe de système d'organes |
Effet Indésirable |
Infections et infestations |
Fréquence indéterminée : augmentation de la sensibilité aux infections |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) |
Fréquence indéterminée : crises de phéochromocytome, des cas de syndrome de lyse tumorale ont été rapportés chez les patients présentant des hémopathies malignes (voir rubrique 4.4) |
Affections du système immunitaire |
Fréquence indéterminée : hypersensibilité |
Affections endocriniennes |
Fréquence indéterminée : syndrome de Cushing, déficit en hormone adrénocorticotrope, déficit ou insuffisance surrénalienne, atrophie surrénalienne4, manifestation d'un diabète latent, retard de croissance chez l'enfant, syndrome de sevrage aux corticoïdes1 |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Fréquence indéterminée : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée |
Affections psychiatriques |
Fréquent : humeur euphorique, insomnie, agitation (nervosité) Rare : accès d'allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques Fréquence indéterminée : état dépressif à l'arrêt du traitement |
Affections du système nerveux |
Fréquence indéterminée : augmentation de la pression intracrânienne avec œdème papillaire (hypertension intracrânienne idiopathique) généralement après l'arrêt du traitement, convulsions (voie systémique ou intrathécale) |
Affections oculaires |
Fréquence indéterminée : vision floue, glaucome et cataractes (y compris sous-capsulaire), choriorétinopathies1 |
Affections cardiaques |
Fréquence indéterminée : insuffisance cardiaque congestive, cardiomyopathies hypertrophiques chez les nourrissons prématurés1 |
Affections vasculaires |
Fréquence indéterminée : hypertension |
Affections gastro-intestinales |
Fréquence indéterminée : ulcères gastroduodénaux, ulcère de l’intestin grêle, perforations et hémorragies digestives ; des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Fréquence indéterminée : atrophie cutanée, acné, purpura, ecchymose, hypertrichose |
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif |
Fréquence indéterminée : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fracture vertébrale par compression, fractures pathologiques des os longs, ostéonécrose, en particulier des têtes fémorales et humérales et du genou, ruptures tendineuses2 |
Affections du rein et des voies urinaires |
Fréquence indéterminée : crise rénale sclérodermique3 |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Fréquence indéterminée : menstruations irrégulières |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquence indéterminée : retard de cicatrisation |
Investigations |
Fréquence indéterminée : diminution de la tolérance au glucose, augmentation de la pression intraoculaire |
Lésions, intoxications et complications d'interventions |
Fréquence indéterminée : contusion, |
1 effet de la classe des corticostéroïdes – Voir rubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »
2 dans quelques cas exceptionnels, des ruptures tendineuses ont été décrites, notamment en cas d'administration concomitante de fluoroquinolones.
3 crise rénale sclérodermique
4 qui est parfois permanent.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Il peut être observé avec la corticothérapie générale :
· Signes cliniques : surcharge pondérale, obésité, atrophie musculaire, troubles digestifs, ostéoporose, HTA, hypertrichose, purpura, acné.
· Signes neuropsychiques : excitation, agitation.
· Signes endocriniens et métaboliques : véritable syndrome de Cushing iatrogène, arrêt de croissance chez l'enfant.
· Signes biologiques : glycosurie, hyperglycémie, hypokaliémie.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Glucocorticoides à usage systémique non associes, code ATC : H02AB06.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles.
Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études animales pour lesquelles des glucocorticoïdes ont été administrés à des souris, des rats et des lapins gravides ont montré une incidence accrue de fente palatine dans les portées.
3 ans.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température inférieure à 30°C et à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 4,7 ml rempli à 1 ml en verre incolore de type I, fermé par un bouchon en caoutchouc chlorobutyl.
Flacon de 12 ml rempli à 5 ml en verre incolore de type I, fermé par un bouchon en caoutchouc chlorobutyl.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Agiter avant emploi.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZIEGELHOF 24
17489 GREIFSWALD
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 305 156 4 8 : 1 ml en flacon (verre incolore).
· 34009 305 155 8 7 : 5 ml en flacon (verre incolore).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
ANSM - Mis à jour le : 22/04/2025
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
Acétate de prednisolone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmière.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
3. Comment utiliser HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : H02AB06.
GLUCOCORTICOÏDES - USAGE SYSTÉMIQUE NON ASSOCIES.
Indications thérapeutiques
Il est utilisé en injection locale (notamment en infiltration) en rhumatologie, dermatologie, ophtalmologie, ORL et cancérologie.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
N’utilisez jamais HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable :
· Si vous êtes allergique à la prednisolone ou à l’un des autres composants contenus dans HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable, mentionnés à la rubrique 6.
· Si vous avez une infection.
· Si vous avez des anomalies de la coagulation, ou si vous prenez un traitement anticoagulant.
· En injection épidurale (dans la région de la colonne vertébrale) si vous souffrez d’anomalies de la coagulation du sang ou si vous prenez un traitement qui fluidifie le sang (anticoagulants, anti-agrégants plaquettaires ou anti-thrombotiques).
· En injection épidurale dans la région cervicale de la colonne vertébrale par un trou de la vertèbre (voie foraminale) ou par l’arrière de la vertèbre (voie postérieure).
· En injection épidurale dans la région lombaire de la colonne vertébrale par un trou de la vertèbre (voie foraminale).
· Chez les prématurés et nouveau-nés à terme, en raison de la présence d’alcool benzylique dans ce médicament.
EN CAS DE DOUTE, DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN OU DE VOTRE INFIRMIERE.
Avertissements et précautions
Ce médicament doit être utilisé sous stricte surveillance médicale.
Lors de l’injection au niveau de la colonne vertébrale, ce médicament est susceptible d’entrainer des troubles neurologiques graves (accidents vasculaires cérébraux ou accidents vasculaires médullaires).
AVANT LE TRAITEMENT :
Prévenez votre médecin :
· si vous avez été récemment vacciné,
· si vous avez une maladie virale en évolution (hépatite virale, herpès, varicelle, zona),
· si vous souffrez de troubles psychiques,
· si vous êtes hémodialysé,
· si vous portez une prothèse,
· si vous avez été opéré de la colonne vertébrale,
· si vous prenez un traitement oestroprogestatif (traitement hormonal),
· si vous avez un risque de formation de caillot dans le sang,
· si vous avez déjà eu des effets indésirables, et notamment une réaction allergique, lors d’une précédente administration d’une suspension injectable de corticoïde,
· si vous avez des problèmes rénaux ou un taux élevé d'acide urique dans votre sang avant de commencer le traitement par HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable. Vous devez informer votre médecin si vous présentez des symptômes du syndrome de lyse tumorale tels que crampes musculaires, faiblesse musculaire, confusion, perte de vision ou troubles visuels, essoufflement, convulsions, rythme cardiaque irrégulier ou insuffisance rénale (diminution de la quantité d’urine ou assombrissement de l'urine) au cas où vous souffririez d'une tumeur maligne hématologique (voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels »).
AU COURS DU TRAITEMENT :
Prévenez votre médecin :
· si des douleurs ou de la fièvre apparaissent après l’injection du médicament,
· si vous ressentez une douleur au niveau d’un tendon. En effet, les corticoïdes administrés par voie orale ou injectable peuvent entraîner une atteinte du tendon voire sa rupture (exceptionnelle). Ce médicament ne doit pas être injecté dans les tendons.
· Ce médicament peut également entrainer la survenue de crises liées à la présence de phéochromocytome (tumeur des glandes surrénales) et pouvant mettre votre vie en danger.
· si vous présentez des troubles visuels ou une vision floue.
Les injections répétées risquent :
· d’entraîner des symptômes d’hypercorticisme se caractérisant notamment par une prise de poids, un gonflement, de l’hypertension, avec un possible dysfonctionnement de la glande surrénale ;
· de déséquilibrer un diabète ;
· de provoquer des troubles psychiques ou une hypertension artérielle sévère.
En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien ou de votre infirmière.
Autres médicaments et HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Vous ne devez jamais recevoir HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable si vous prenez déjà un traitement anticoagulant.
Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas recevoir ce médicament :
· si vous venez d’être vacciné avec un vaccin vivant,
· si vous prenez déjà de l’acide acétylsalicylique (aspirine) à dose anti-inflammatoire (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).
Certains médicaments peuvent augmenter les effets de HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable et il est possible que votre médecin souhaite vous surveiller attentivement si vous prenez ces médicaments (y compris certains médicaments pour traiter l’infection à VIH : ritonavir, cobicistat).
Ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme dû à la présence d’alcool benzylique. Cependant, chez les nourrissons prématurés traités par d'autres médicaments de la même classe, une échographie cardiaque doit être effectuée pour surveiller la structure et la fonction du muscle cardiaque.
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Votre médecin peut être amené, si nécessaire, à vous prescrire ce médicament au cours de votre grossesse ou pendant l’allaitement (Voir rubrique 2 : « HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable contient de l’alcool benzylique et du sodium »).
N'utilisez HYDROCORTANCYL au cours du premier trimestre de la grossesse qu’après avoir discuté avec votre médecin des avantages et des risques potentiels pour vous et votre enfant à naître, des différentes options de traitement. En effet, HYDROCORTANCYL peut augmenter le risque qu'un enfant naisse avec une fente labiale et/ou une fente palatine (ouvertures ou fentes dans la lèvre supérieure et/ou le palais de la bouche).
Si vous envisagez de devenir enceinte ou si vous êtes enceinte pendant le traitement, parlez à votre médecin de l'utilisation de HYDROCORTANCYL.
Sportifs
Ce médicament peut rendre positifs les tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable contient de l’alcool benzylique et du sodium
· Ce médicament contient 9 mg d’alcool benzylique par flacon de 1 ml et 45 mg d’alcool benzylique par flacon de 5 ml.
L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L’alcool benzylique est associé à un risque d’effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation » : les symptômes incluent la survenue brutale d’un syndrome de suffocation, hypotension, bradycardie et collapsus cardio-vasculaire) chez les jeunes enfants.
Ne pas utiliser chez le prématuré et le nouveau-né (jusqu’à 4 semaines).
Ne pas utiliser pendant plus d’une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans) sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d’alcool benzylique peuvent s’accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d’une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d’alcool benzylique peuvent s’accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).
· Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT UTILISER HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
Ce médicament doit être administré sous stricte surveillance médicale.
Il vous sera administré par un professionnel de santé en injection locale.
Selon la maladie et sa localisation, HYDROCORTANCYL pourra vous être injecté :
· dans ou autour d’une articulation,
· dans des parties molles,
· dans l’espace épidural au niveau cervical ou lombaire sauf par les voies contre-indiquées (voir rubrique 2),
· dans le liquide céphalorachidien (voie intradurale),
· dans une cicatrice,
· autour de l’œil,
· dans les sinus.
HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ne doit pas être injecté dans une veine (voie intraveineuse), ni dans un muscle (voie intramusculaire).
Ce médicament n'est pas adapté à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
C’est le médecin qui déterminera la dose ainsi que la durée de votre traitement.
Ce médicament doit être agité avant emploi.
Du fait du risque de calcifications (dépôts calcaires anormaux), il est préférable d’éviter l’administration d’un médicament comme celui-ci en intra-discal (entre les vertèbres de la colonne vertébrale).
Si vous avez reçu plus de HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable que vous n’auriez dû
Sans objet.
Si vous oubliez d’utiliser HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
Sans objet.
Si vous arrêtez de prendre HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
Après une utilisation prolongée de HYDROCORTANCYL, si votre traitement doit être arrêté, suivez les conseils de votre médecin. Votre médecin peut vous demander de réduire progressivement la quantité de médicament que vous prenez jusqu'à ce que vous arrêtiez complètement de le prendre.
L'arrêt brutal du traitement peut entraîner :
· syndrome de sevrage des corticoïdes (voir rubrique 4),
· insuffisance corticosurrénale aigüe (faible taux de cortisol) ou,
· il pourrait y avoir une récidive (retour) ou une aggravation de la maladie sous-jacente traitée.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Les effets indésirables suivants peuvent survenir :
· Localement : infection (arthrites, méningites, épidurites), atrophie de la peau, perte de la masse musculaire, calcification (dépôts calcaires anormaux), inflammation de l’articulation.
· Exceptionnellement : ruptures tendineuses, en particulier si votre médecin vous a prescrit également certains antibiotiques (fluoroquinolones).
· Maux de tête et bouffée de chaleur, qui disparaissent habituellement en un ou deux jours.
· Douleurs passagères du bas du dos (lombalgie), plus rarement douleurs du thorax, et/ou hypotension (baisse de la pression artérielle) survenant dans les minutes après l’injection et disparaissant spontanément.
· Poussée de tension.
· En cas d’injections répétées : symptômes d’hypercorticisme (prise de poids, gonflement) ; déséquilibre d’un diabète, d’une hypertension artérielle. Un dysfonctionnement de la glande surrénale (diminution du cortisol sanguin) peut être observé.
· Réactions allergiques : urticaire localisée ou généralisée, œdème de Quincke (brusque gonflement du visage et du cou) ; choc anaphylactique (réaction allergique grave pouvant provoquer une baisse importante de la pression artérielle).
· Troubles de la vue pouvant entrainer une perte de la vue : une vision floue, certaines formes de glaucome (augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil) et de cataracte (opacification du cristallin), choriorétinopathie (maladie de la rétine).
· Troubles endocriniens (troubles hormonaux) : survenue de crises liées à la présence de phéochromocytome (tumeur des glandes surrénales) et pouvant mettre votre vie en danger.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Des cas de syndrome de lyse tumorale ont été rapportés chez des patients souffrant d’une tumeur maligne hématologique. Le syndrome de lyse tumorale peut être révélé par votre médecin sur la base de changements dans les tests sanguins tels qu'une augmentation des taux d'acide urique, de potassium ou de phosphore et une diminution du taux de calcium, et peut entraîner des symptômes tels que crampes musculaires, faiblesse musculaire, confusion, perte de vision ou troubles visuels, essoufflement, convulsions, rythme cardiaque irrégulier ou insuffisance rénale (diminution de la quantité d’urine ou assombrissement de l'urine). Si vous présentez de tels symptômes, vous devez en informer immédiatement votre médecin (Voir rubrique 2 « Avertissements et précautions »).
· Rythme cardiaque lent.
· Les effets secondaires suivants ont été observés après un arrêt brusque de HYDROCORTANCYL suite à une utilisation prolongée, bien que tout le monde n'en souffre pas (syndrome de sevrage des stéroïdes) : symptômes tels que fièvre, perte d'appétit, nausées, fatigue, agitation, douleurs articulaires, desquamation de la peau, hypotension artérielle et perte de poids.
· Rupture des os et des articulations due à une mauvaise circulation sanguine, ce qui provoque des douleurs à la hanche, à l'épaule et au genou (ostéonécrose), atrophie musculaire, rupture des tendons.
Les effets indésirables suivants peuvent survenir en cas d’infiltration intradurale (dans la région de la colonne vertébrale) :
· très rarement : méningite et syndrome post ponction lombaire se caractérisant par des maux de tête, des vertiges surtout en position debout,
· exceptionnellement : formation de caillot dans une veine du cerveau (thrombophlébite).
Les effets indésirables suivants peuvent survenir en cas d’infiltration épidurale (dans la région de la colonne vertébrale) :
· Aggravation passagère des douleurs ayant motivé l’injection.
· Maux de tête, infection ou inflammation des méninges (méningites), formation de caillot dans une veine du cerveau (thrombophlébite).
· En cas d’infiltration au niveau cervical : très rares cas d’accident vasculaire cérébral ou d’accident vasculaire de la moelle épinière avec paralysie (tétraplégie), pouvant mettre votre vie en danger.
· Lors de l’administration au niveau lombaire : très rares cas d’accident vasculaire de la moelle épinière avec paralysie (paraplégie).
· Hématomes ou infections de la colonne vertébrale (abcès, épidurites), avec risque de compression de la moelle épinière ou d’un nerf.
Effet de classe des corticoïdes
Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles taux sanguins mais le risque d'hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d'un diabète et d'une hypertension artérielle), ainsi que de freination de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, augmente avec la dose et la fréquence des injections.
Les effets indésirables listés ci-dessous n’ont pas tous été observés avec HYDROCORTANCYL mais ont été rapportés avec un médicament de la même classe.
· Des troubles du métabolisme et de la nutrition : une modification de certains résultats de vos analyses (sel, sucre, potassium) pouvant nécessiter un régime ou un traitement complémentaire.
· Une apparition de bleus.
· Des troubles de l’humeur (excitation, agitation, euphorie), nervosité, troubles du sommeil (insomnie).
· Un ensemble de troubles appelé syndrome de Cushing reconnaissable par une prise de poids, un gonflement et une rougeur du visage, un développement excessif des poils.
· Une fragilité osseuse, des fractures pathologiques (ostéoporose, fractures, tassements vertébraux notamment).
· Un retard de croissance chez l’enfant.
· Des troubles des règles.
· Des troubles digestifs : ulcère digestif, des saignements et des perforations digestives.
· Une inflammation du pancréas surtout chez l’enfant.
· Une fragilisation de la peau, un retard de cicatrisation, de l’acné.
· Une désorientation dans le temps et l’espace (confusion), état dépressif à l’arrêt du traitement.
· Une crise rénale sclérodermique chez des patients souffrant déjà de sclérodermie (un trouble auto-immun). Les signes d’une crise rénale sclérodermique sont, entre autres, une augmentation de la pression sanguine et une diminution de la production d’urine.
· Des infections et infestations : sensibilité aux infections.
· Des lésions, intoxications et complications d'interventions : contusion.
· Des affections du système nerveux : augmentation de la pression à l'intérieur de votre crâne (après arrêt du traitement), convulsions.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou, votre pharmacien ou votre infirmière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/ En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable après la date de péremption mentionnée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température inférieure à 30°C et à l’abri de la lumière.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient HYDROCORTANCYL 2,5 POUR CENT, suspension injectable
· La substance active est
Acétate de prednisolone .................................................................................................... 2,5 g
Pour 100 ml de suspension injectable.
Un flacon de 1 ml contient 25 mg d’acétate de prednisolone.
Un flacon de 5 ml contient 125 mg d’acétate de prednisolone.
· Les autres composants sont :
Alcool benzylique, carmellose sodique, chlorure de sodium, polysorbate 80, eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous forme de suspension injectable. Un flacon peut contenir 1 ml ou 5 ml de suspension injectable.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH
ZIEGELHOF 24
17489 GREIFSWALD
ALLEMAGNE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
68 Rue Marjolin
92300 Levallois-Perret
BLVD THEODOR PALLADY NR 50
SECTOR 3, 032266 BUCAREST
ROUMANIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
VOIE INJECTABLE LOCALE.
Le lieu de l’injection est à adapter selon l’affection à traiter :
· injections intra-articulaires,
· injections péri-articulaires,
· injections des parties molles,
· injections épidurales sur rachis cervical sauf par voie foraminale ou postérieure (voir rubrique 2),
· injection épidurale sur rachis lombaire sauf par voie foraminale (voir rubrique 2),
· injections intradurales,
· injections intra-cicatricielles,
· injections périoculaires,
· irrigations intrasinusiennes.
Ne pas administrer par voie I.V. ni par voie I.M.
Agiter avant emploi.
Les voies épidurales suivantes sont contre-indiquées :
· Injection épidurale sur rachis cervical :
o par voie foraminale radioguidée ou non,
o ou par voie postérieure.
· Injection épidurale sur rachis lombaire par voie foraminale radioguidée ou non.