PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA 20 mg, comprimé gastro-résistant - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 09/02/2024
PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA 20 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pantoprazole..................................................................................................................... 20,00 mg
(Sous forme de Pantoprazole sodique sesquihydraté)
Pour un comprimé gastro-résistant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé gastro-résistant de couleur blanc cassé, de forme ovale, biconvexe, lisse sur les deux faces.
4.1. Indications thérapeutiques
PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA est indiqué chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus pour :
· le reflux gastro-œsophagien symptomatique,
· le traitement à long terme et la prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien.
PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA est indiqué chez l’adulte pour :
· la prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez les patients à risque ayant besoin d’un traitement continu par AINS (voir rubrique 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus
Reflux gastro-œsophagien symptomatique
La dose orale recommandée est d'un comprimé de pantoprazole 20 mg par jour. Une amélioration des symptômes est généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si cette durée n'est pas suffisante, l’amélioration des symptômes sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.
Une fois les symptômes disparus, la récidive des symptômes peut être prévenue par la prise à la demande de 20 mg de pantoprazole une fois par jour, en prenant un comprimé si besoin. Si le contrôle des symptômes par le traitement à la demande n'est pas satisfaisant, la reprise d’une thérapie continue peut être envisagée.
Traitement à long terme et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien
Pour le traitement à long terme, une dose d’entretien d’un comprimé de pantoprazole 20 mg par jour est recommandée, avec une augmentation à 40 mg de pantoprazole par jour en cas de récidive. Pantoprazole 40 mg peut être utilisé dans ce cas. Après cicatrisation, la dose peut à nouveau être ramenée à 20 mg de pantoprazole.
Adultes
Prévention d’ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez les patients à risque ayant besoin d'un traitement continu par AINS
La dose orale recommandée est d'un comprimé de pantoprazole 20 mg par jour.
Patients présentant une insuffisance hépatique
La dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée chez le sujet atteint d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
Patients présentant une insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet atteint d'insuffisance rénale (voir rubrique 5.2)
Sujet âgé
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 5.2)
Population pédiatrique
L’utilisation de pantoprazole n’est pas recommandée chez l’enfant âgé de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Voie orale.
Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés. Ils doivent être avalés entiers avec un peu d’eau une heure avant un repas.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, un bilan des enzymes hépatiques devra être réalisé régulièrement pendant le traitement notamment en cas de traitement au long cours. En cas d'élévation de celles-ci, le traitement devra être interrompu (voir rubrique 4.2).
Association concomitante avec les AINS
L’utilisation de PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA 20 mg pour la prévention des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens non sélectifs (AINS) devrait être limitée aux patients chez lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi et qui présentent un risque accru de développer des complications gastro-duodénales. Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risque individuels tels que l'âge (> 65 ans), les antécédents d'ulcère gastro-duodénal ou d'hémorragie digestive haute.
Tumeur gastrique maligne
La réponse symptomatique à un traitement par pantoprazole peut masquer les symptômes d’une tumeur gastrique maligne et en retarder son diagnostic.
En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et, lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée.
D’autres examens doivent être envisagés, si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.
Administration concomitante d’inhibiteurs de la protéase du VIH
L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique (tel que l’atazanavir), n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.5).
Influence sur l’absorption de la vitamine B12
Le pantoprazole, comme tout anti-sécrétoire gastrique, peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie. Ceci devrait être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12, lors de traitements au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.
Traitement à long terme
Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa durée excède un an, les patients devront faire l’objet d’une surveillance clinique régulière.
Infections bactériennes gastro-intestinales
Le traitement avec pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries comme Salmonella, Campylobacter et C. difficile.
Hypomagnésémie
Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rarement rapportées chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) comme le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant au moins un an. Des manifestations graves de l'hypomagnésémie, telles que fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir, mais elles peuvent apparaître de façon insidieuse et être négligées. L’hypomagnésémie peut entraîner une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie (voir rubrique 4.8). Chez la plupart des patients concernés, l’hypomagnésémie (et l’hypomagnésémie associée à une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie) régresse après supplémentation magnésique et arrêt de l'IPP.
Chez des patients devant recevoir un traitement prolongé par IPPs, ou prenant des IPPs avec la digoxine ou d’autres médicaments pouvant entrainer une hypomagnésémie (par exemple, les diurétiques), les professionnels de santé devraient envisager une mesure du taux plasmatique de magnésium avant l’initiation du traitement par IPP, et de façon périodique au cours du traitement.
Fractures osseuses
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur une période prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être due en partie à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations cliniques en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de Chromogranine A (Cg A) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA 20 mg doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Autres excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments avec absorption pH-dépendante Absorption pharmacocinétique En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l'absorption d’autres médicaments, pour lesquels le pH gastrique est un élément déterminant de leur biodisponibilité orale, comme par exemple les antifongiques azolés, tel que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments comme l’erlotinib.
Inhibiteurs de la protéase du VIH L'administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique, tel que l'atazanavir, n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.4).
Si l’association d’un inhibiteur de la protéase du VIH et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est recommandée. La dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. La posologie d’inhibiteur de la protéase du VIH pourrait être ajustée.
Anticoagulants coumarinique (phenprocoumone ou warfarine)
L’association de pantoprazole avec la warfarine ou la phenprocoumone n’a pas affecté la pharmacocinétique de la warfarine, de la phenprocoumone, ou l’INR. Cependant, des cas d’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine ont été rapportés chez des patients recevant un IPP et de la warfarine ou de la phenprocoumone de manière concomitante. Une augmentation de l’INR et du temps de prothrombine peut provoquer des hémorragies, potentiellement fatales. Chez les patients traités simultanément par le pantoprazole et la warfarine ou la phenprocoumone, le suivi de l’INR et du temps de prothrombine est recommandé.
Méthotrexate
Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients lors de l’administration simultanée de fortes doses de méthotrexate (p.ex. 300 mg) avec des inhibiteurs de la pompe à protons.
Par conséquent, dans les situations où de fortes doses de méthotrexate sont utilisées, par exemple pour traiter un cancer ou un psoriasis, un arrêt temporaire du traitement par pantoprazole peut être envisagé.
Autres études d’interactions cinétiques
Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.
Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylœstradiol.
L’interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments ou composés, métabolisés par le même système enzymatique, ne peut être exclue.
Les résultats d’une série d’études d’interactions cinétiques ont démontré que le pantaprozole n’influait pas sur le métabolisme des substances actives métabolisés par le CYP1A2 (comme la caféine ou la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac ou le naproxen), le CYP2D6 (comme le métoprolol), le CYP2E1 (comme l’éthanol). Le pantaprozole n’interfère pas avec l’absorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P.
Il n'existe pas d'interaction avec les antiacides administrés de manière concomitante.
Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été montrée.
Médicaments inhibant ou induisant le CYP2C19 :
Les inhibiteurs du CYP2C19 tels que la fluvoxamine peuvent augmenter l’exposition systémique au pantoprazole. Pour les patients suivant un traitement par pantoprazole au long cours à de fortes doses, ou pour les patients souffrant d’une insuffisance hépatique, une réduction de la dose peut être envisagée.
Les inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire les concentrations plasmatiques des IPPs, qui sont métabolisés par ces systèmes enzymatiques.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né de pantoprazole. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA pendant la grossesse.
Allaitement
Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel, mais le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décision d’arrêter l’allaitement ou celle de poursuivre/arrêter le traitement par PANTOPRAZOLE CRISTERS PHARMA doit tenir compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole chez la femme.
Fertilité
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’altération de la fertilité suite à l’administration de pantoprazole (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables tels que des sensations vertigineuses et des troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.
Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :
Très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à <1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à <1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à <1/1 000) ; très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation
Fréquence
Classe système-organe |
Fréquents |
Peu fréquents |
Rares |
Très rares |
Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Agranulocytose |
Thrombopénie ; Leucopénie Pancytopénie |
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Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique) |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids |
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Hyponatrémie, Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ; Hypocalcémie (1) ; Hypokaliémie |
Affections psychiatriques |
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Troubles du sommeil |
Dépression (et autres aggravations) |
Désorientations (et autres aggravations) |
Hallucination, confusion, en particulier chez des patients prédisposés, ainsi que l’aggravation de ces symptômes lorsqu’ils sont préexistants) |
Affections du système nerveux |
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Céphalées, vertiges |
Dysgueusie |
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Paresthésies |
Affections oculaires |
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Troubles de la vue / vision floue |
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Affections gastro-intestinales |
Polypes des glandes fundiques (bénins) |
Diarrhée ; Nausées / vomissements, distension abdominale et ballonnements ; constipation ; sécheresse de la bouche, douleur et gêne abdominale |
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Colite microscopique |
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Élévation des enzymes hépatiques (transaminase, g-GT) |
Augmentation de la bilirubine |
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Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés |
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Rash cutané / exanthème / éruption ; prurit |
Urticaire ; œdème de Quincke |
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Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité ; lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4) Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif |
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Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres (voir rubrique 4.4). |
Arthralgie, myalgie |
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Spasme musculaire (2) |
Affections du rein et des voies urinaires |
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Néphrite interstitielle avec évolution possible vers une insuffisance rénale |
Affections des fonctions reproductives et du sein |
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Gynécomastie |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
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Asthénie, fatigue et malaise |
Elévation de la température corporelle; œdème périphérique |
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1. Hypocalcémie et/ou l’hypokaliémie en association avec l’hypomagnésémie (voir rubrique 4.4).
2. Spasme musculaire consécutif à une perturbation électrolytique
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
Les symptômes du surdosage chez l’homme ne sont pas connus.
Des doses atteignant 240 mg administrées par voie intraveineuse en deux minutes ont bien été tolérées.
Comme le pantoprazole est fortement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.
Mécanisme d’action
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+/K+-ATPase, c’est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines.
Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l’acidité de l’estomac et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible.
Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme responsable de la phase terminale de la production acide, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.
Pendant le traitement par des médicaments anti-sécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
Effets pharmacodynamiques
Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre de cellules endocrines de l’estomac (cellules ECL) n’est observée que dans une minorité de cas, pendant un traitement au long cours (de l’hyperplasie simple à adénomatoïde). Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent, la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrit chez l’animal, n’a pas été observée chez l’être humain (voir rubrique 5.3).
Au vu des résultats des études menées chez l’animal, il n’est pas possible d’exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitement au long cours de plus d’un an par pantoprazole.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatique maximale est atteinte même après administration d’une dose orale unique de 20 mg. En moyenne, les concentrations plasmatiques maximales, de l’ordre de 1-1,5 µg/ml, sont atteintes en 2 heures à 2,5 heures environ après administration ; ces valeurs restent ensuite constantes après administrations multiples.
Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou administration répétée. Dans l’intervalle de dose de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.
La biodisponibilité absolue observée après la prise des comprimés est d’environ 77 %. L’administration concomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l’ASC, sur la concentration sérique maximale ni sur la biodisponibilité. Seule la variabilité sur le temps de latence sera augmentée par une absorption concomitante de nourriture.
Distribution
Le pantoprazole est lié aux protéines sériques à environ 98 %. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.
Biotransformation
Le principe actif est presque exclusivement métabolisé par le foie. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme de métabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclut l’oxydation par le CYP3A4.
Elimination
La demi-vie terminale est d’environ 1 h et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. Il existe quelques cas de sujets présentant une élimination ralentie. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la durée d’action plus longue (inhibition de la sécrétion acide).
L’élimination rénale représente la voie majeure d’excrétion (environ 80 %) pour les métabolites du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les selles. Le métabolite principal à la fois dans le sang et les urines est le déméthylpantoprazole, sous forme sulfoconjuguée. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heures) n’est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.
Populations particulières
Métaboliseurs lents
Environ 3 % de la population européenne présente un déficit de fonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est probablement principalement catalysé par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe concentration - temps était en moyenne environ six fois supérieure chez les « métaboliseurs lents » comparativement aux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides »). La concentration plasmique maximale augmentait d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie de pantoprazole.
Insuffisance rénale
Aucune diminution de la dose n’est recommandée lors de l’administration du pantoprazole chez les insuffisants rénaux (y compris les patients dialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2 - 3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.
Insuffisance hépatique
Malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 3 à 6 h et l’augmentation de l’ASC d’un facteur 3 à 5 chez les patients cirrhotiques (classes A et B de la classification de Child), la concentration sérique maximale n’est que légèrement augmentée (x 1,3) comparativement au sujet sain.
Sujet âgé
La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet jeune n’a aucune incidence clinique.
Population pédiatrique
Après administration orale d’une dose unique de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l’ASC et de la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chez l’adulte.
Après administration IV unique d’une dose de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n’a pas été observé de corrélation significative entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l’on peut conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long terme portant sur de fortes doses.
Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et chez la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolisme hépatique important.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet néfaste sur la glande thyroïde n’est attendu.
Dans une étude de reproduction péri-postnatale visant à évaluer le développement osseux chez le rat, des signes de toxicité ont été observés sur la progéniture (mortalité, poids corporel moyen réduit, gain pondéral moyen réduit et diminution de la croissance osseuse) à des expositions (Cmax) environ deux fois supérieures à l’exposition clinique humaine. A la fin de la phase de récupération, les paramètres osseux étaient similaires entre les groupes et les poids corporels avaient également tendance à être réversibles après une période de récupération sans médicament. L’augmentation de la mortalité n’a été rapportée que chez les rats qui n’étaient pas encore sevrés (jusqu’à l’âge de 21 jours), ce qui correspond aux nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat dans la population pédiatrique n’est pas claire. Une étude péri-postnatale antérieure menée chez le rat à des doses légèrement inférieures n’a identifié aucun effet indésirable à 3 mg/kg, comparativement à une faible dose de 5 mg/kg utilisée dans cette étude.
Les études n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité ou d’effet tératogène.
Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est augmentée peu avant la naissance.
Noyau :
Carbonate de sodium anhydre, mannitol, crospovidone type A, hyprolose, cellulose microcristalline, stéarate de calcium.
Sous-enrobage :
Hypromellose, propylène glycol, povidone K30, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172).
Enrobage gastro-résistant :
Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1) (dispersion à 30 %), citrate de triéthyle, laurylsulfate de sodium, dioxyde de titane (E 171), talc.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 98, 100 et 500 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
31 RUE DES POISSONNIERS
92200 NEUILLY SUR SEINE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 395 243 9 9 : 7 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 395 244 5 0 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 395 245 1 1 : 15 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 395 246 8 9 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 395 247 4 0 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 575 421 2 2 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 575 422 9 0 : 56 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 575 423 5 1 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 575 424 1 2 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
· 34009 575 425 8 0 : 500 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Polyamide/Aluminium/PVC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II.
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