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FLUTICASONE FUROATE TEVA 27,5 microgrammes/pulvérisation, suspension pour pulvérisation nasale - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 10/04/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

FLUTICASONE FUROATE TEVA 27,5 microgrammes/pulvérisation, suspension pour pulvérisation nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chaque pulvérisation délivre 27,5 microgrammes de furoate de fluticasone.

Excipient à effet notoire : chaque pulvérisation délivre 8,25 microgrammes de chlorure de benzalkonium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Suspension pour pulvérisation nasale.

Suspension blanche.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

FLUTICASONE FUROATE TEVA est indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants (à partir de 6 ans).

FLUTICASONE FUROATE TEVA est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Adultes et adolescents (à partir de 12 ans)

La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5 microgrammes de furoate de fluticasone par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes).

Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 microgrammes) peut être efficace en traitement d’entretien.

La dose doit être ajustée à la dose minimale efficace permettant de maintenir le contrôle des symptômes.

Enfants (âgés de 6 à 11 ans)

La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 microgrammes de furoate de fluticasone par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes).

Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent recevoir deux pulvérisations dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes).

Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes).

Pour obtenir l’effet thérapeutique optimal, une utilisation régulière est recommandée. Un effet apparaît dès 8 heures après la première administration. Cependant, plusieurs jours de traitement peuvent être nécessaires pour obtenir l’efficacité maximale, et le patient doit être informé que ses symptômes s’amélioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (voir rubrique 5.1). La durée du traitement doit être limitée à la période d’exposition allergénique.

Enfants âgés de moins de 6 ans

La sécurité et l’efficacité de FLUTICASONE FUROATE TEVA chez les enfants âgés de moins de 6 ans n’ont pas été établies. Les données disponibles à ce jour sont décrites aux rubriques 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite.

Patients âgés

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (voir rubrique 5.2).

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (voir rubrique 5.2).

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).

Mode d’administration

FLUTICASONE FUROATE TEVA, suspension pour pulvérisation nasale est destiné à une administration par voie nasale uniquement.

Le pulvérisateur nasal doit être agité avant utilisation. Le capuchon protecteur doit ensuite être retiré. Avant la première utilisation, le pulvérisateur doit être amorcé en pressant sur la pompe et en la relâchant pendant au moins 6 pulvérisations (jusqu’à l’apparition d’une fine brume), en tenant le flacon bien droit.

Un réamorçage (environ 6 pulvérisations jusqu’à l’apparition d’une fine brume) est nécessaire si le capuchon a été retiré pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins 30 jours.

Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Effets systémiques liés aux corticoïdes

Des effets systémiques liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Le risque de survenue de ces effets est beaucoup moins important qu’avec les corticoïdes administrés par voie orale et ces effets peuvent varier en fonction des patients et des préparations de corticoïdes utilisées. Les effets systémiques potentiels peuvent inclure un syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une cataracte, un glaucome et, plus rarement, divers effets psychologiques ou comportementaux, incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgicale.

Aucune freination de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) n’a été observée chez les sujets adultes, adolescents ou pédiatriques recevant le furoate de fluticasone à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour. Cependant, il convient de toujours réduire la dose de furoate de fluticasone administrée par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle efficace des symptômes de la rhinite. Comme avec tous les corticoïdes par voie nasale, l’exposition systémique totale qui peut résulter d’une corticothérapie associée par d’autres voies d’administration doit être prise en compte.

En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recommandée lors d’un relais d’une corticothérapie systémique par le furoate de fluticasone.

Troubles visuels

Des troubles visuels peuvent être rapportés lors de l’utilisation d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. Si un patient présente des symptômes tels qu’une vision trouble ou d’autres troubles visuels, il convient de l'adresser à un ophtalmologiste pour qu'il évalue les causes possibles, notamment la cataracte, le glaucome, ou des maladies rares telles que la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), qui ont été rapportés après l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

Retard de croissance

Un retard de croissance a été rapporté chez des enfants ayant reçu des corticoïdes par voie nasale à la posologie préconisée. Un ralentissement de la croissance a été observé chez les enfants traités par furoate de fluticasone à la dose de 110 microgrammes par jour pendant un an (voir rubriques 4.8 et 5.1). Il convient par conséquent de maintenir la dose minimale efficace pour contrôler les symptômes chez les enfants (voir rubrique 4.2). La surveillance régulière de la croissance des enfants recevant une corticothérapie par voie nasale au long cours est donc recommandée. Si un ralentissement de la croissance est observé, le traitement devra être réévalué afin de réduire, si possible, la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un spécialiste en pédiatrie (voir rubrique 5.1).

Patients sous traitement par ritonavir

L’administration concomitante de ritonavir n’est pas recommandée en raison du risque d’augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone (voir rubrique 4.5).

Excipients

Ce médicament contient du chlorure de benzalkonium. Une utilisation prolongée peut provoquer un œdème de la muqueuse nasale.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Interaction avec les inhibiteurs du CYP3A

Le furoate de fluticasone est rapidement éliminé par un effet de premier passage hépatique important, médié par le cytochrome P450 3A4.

Par analogie avec les résultats observés avec un autre corticoïde (propionate de fluticasone), également métabolisé par le CYP3A4, l‘administration concomitante de ritonavir n’est pas recommandée en raison du risque d’augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone.

La prudence est recommandée lors de l‘administration concomitante de furoate de fluticasone avec des inhibiteurs puissants du CYP3A (incluant les médicaments contenant du cobicistat) car une augmentation du risque de survenue d'effets indésirables systémiques est attendue. Leur co-administration doit être évitée à moins que le bénéfice attendu l'emporte sur le risque accru de survenue d'effets indésirables systémiques des corticoïdes ; si cela devait être le cas, les patients devront être surveillés afin de détecter d'éventuels effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes. Une étude d’interaction médicamenteuse du furoate de fluticasone administré par voie nasale avec le kétoconazole (inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré que le nombre de sujets présentant des concentrations mesurables de furoate de fluticasone était plus important dans le groupe traité par kétoconazole (6 sujets sur 20) que dans le groupe recevant le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de différence statistiquement significative sur la cortisolémie des 24 heures entre les deux groupes.

Les données relatives à l'induction et à l'inhibition enzymatiques suggèrent, en théorie, l’absence de risque d’interactions métaboliques entre le furoate de fluticasone et les autres composés métabolisés par le cytochrome P450, aux doses cliniquement préconisées par voie nasale. En conséquence, aucune étude clinique n'a été conduite pour étudier les interactions entre le furoate de fluticasone et d'autres médicaments.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n'existe pas de données fiables concernant l'utilisation du furoate de fluticasone chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont montré que les glucocorticoïdes induisaient des malformations avec fentes palatines et des retards de croissance intra-utérine. Il est peu probable que cela soit pertinent pour l’être humain compte tenu des doses nasales recommandées qui entraînent une exposition systémique minimale (voir rubrique 5.2). Le furoate de fluticasone ne doit être utilisé pendant la grossesse que si les bénéfices attendus pour la mère sont supérieurs aux risques potentiels encourus par le fœtus oule nouveau-né.

Allaitement

Le passage du furoate de fluticasone dans le lait maternel après administration par voie nasale n’est pas connu.

L’administration de furoate de fluticasone aux femmes qui allaitent ne doit être envisagée que si les bénéfices attendus pour la mère sont supérieurs aux risques potentiels encourus par le nourrisson.

Fertilité

Il n’existe aucune donnée concernant l'effet du furoate de fluticasone sur la fertilité dans l’espèce humaine.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

FLUTICASONE FUROATE TEVA n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours du traitement par furoate de fluticasone sont l’épistaxis, l’ulcération nasale et les céphalées. Les effets indésirables les plus graves rapportés sont de rares cas de réactions d’hypersensibilité, incluant l’anaphylaxie (moins de 1 cas pour 1 000 patients).

Tableau listant les effets indésirables

Plus de 2 700 patients ont été traités par furoate de fluticasone dans les études d’efficacité et de sécurité dans la rhinite allergique saisonnière et perannuelle. La population pédiatrique exposée au furoate de fluticasone dans les études d’efficacité et de sécurité dans la rhinite allergique saisonnière et perannuelle a inclus 243 patients âgés de 12 à < 18 ans, 790 patients âgés de 6 à < 12 ans et 241 patients âgés de 2 à < 6 ans.

Des données issues des études cliniques de grande envergure ont été utilisées pour déterminer la fréquence des effets indésirables.

La convention suivante a été utilisée afin d’établir une classification des fréquences : Très fréquent ≥ 1/10 ; Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10 ; Peu fréquent ≥ 1/1 000 à < 1/100 ; Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 ; Très rare < 1/10 000 ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Affections du système immunitaire

Rare :

Réactions d’hypersensibilité incluant anaphylaxie, angioœdème, rash et urticaire

Affections du système nerveux

Fréquent :

Céphalées

Affections oculaires

Fréquence indéterminée :

Modifications oculaires transitoires (voir Expérience clinique), vision floue (voir également rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent :

* Epistaxis

Fréquent :

Ulcération nasale, dyspnée**

Peu fréquent :

Rhinalgie, gêne nasale (incluant brûlure nasale, irritation nasale et douleur nasal), sécheresse nasale

Très rare :

Perforation de la cloison nasale

Fréquence indéterminée :

Bronchospasme

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif (enfants)

Fréquence indéterminée :

*** Retard de croissance (voir Expérience clinique)

Description d’effets indésirables sélectionnés

Epistaxis

* L’épistaxis était en général d’intensité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence de l’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines).

Effets systémiques

L’administration de corticoïdes par voie nasale, notamment quand ils sont prescrits à fortes doses pendant des périodes prolongées, peut entraîner des effets systémiques (voir rubrique 4.4). Des cas de retard de croissance ont été rapportés chez les enfants sous corticothérapie par voie nasale.

** Des cas de dyspnée ont été rapportés chez plus de 1 % des patients dans les essais cliniques réalisés avec le furoate de fluticasone ; des taux similaires ont également été observés dans les groupes placebo.

Population pédiatrique

La sécurité chez les enfants de moins de 6 ans n’a pas été entièrement établie. La fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables observés dans la population pédiatrique sont similaires à ceux observés dans la population adulte.

Epistaxis

* Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence de l’épistaxis était similaire pour les patients traités par furoate de fluticasone et par placebo.

Retard de croissance

*** Au cours d'une étude clinique d'un an évaluant la croissance chez des enfants prépubères recevant 110 microgrammes de furoate de fluticasone une fois par jour, une différence moyenne de la vitesse de croissance de -0,27 cm par an a été observée dans le groupe de traitement par rapport au placebo (voir Efficacité et sécurité clinique).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Au cours d’une étude de biodisponibilité, aucun effet indésirable systémique n’a été observé après l’administration, pendant trois jours, de doses intranasales allant jusqu’à 2 640 microgrammes par jour (voir rubrique 5.2).

Un surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Préparations nasales, corticoïdes, code ATC : R01AD12.

Mécanisme d’action

Le furoate de fluticasone est un corticoïde synthétique trifluoré ayant une très grande affinité pour le récepteur aux glucocorticoïdes et exerçant une activité anti-inflammatoire puissante.

Efficacité et sécurité cliniques

Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents

Comparé au placebo, le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour a significativement amélioré les symptômes nasaux (incluant rhinorrhée, congestion nasale, éternuements et prurit nasal) et les symptômes oculaires (incluant prurit/brûlure, larmoiement/écoulement et rougeur des yeux) dans chacune des 4 études réalisées. L’efficacité a été maintenue pendant les 24 heures suivant l’administration du produit en une prise par jour.

Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants.

Dans chacune des 4 études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité de vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », questionnaire de qualité de vie relatif à la rhinoconjonctivite) étaient significativement améliorées avec le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale.

Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents

Dans trois études, les symptômes nasaux et la réponse globale au traitement perçue par les patients étaient significativement améliorés avec le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour, par rapport au placebo.

Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient significativement améliorés avec le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour, par rapport au placebo.

L’efficacité a été maintenue pendant les 24 heures suivant l’administration du produit en une prise par jour.

Dans une étude de deux ans évaluant la tolérance oculaire du furoate de fluticasone (110 microgrammes une fois par jour en pulvérisation intranasale), des adultes et des adolescents présentant une rhinite allergique perannuelle ont reçu soit du furoate de fluticasone (n = 367) soit un placebo (n = 181). Les principaux résultats [délai d'apparition d'une opacification sous-capsulaire postérieure du cristallin (≥ 0,3 par rapport aux valeurs initiales selon le système de classification des opacités du cristallin (Lens Opacities Classification System), version III (grade LOCS III)) et délai d'apparition d'une augmentation de la pression intraoculaire (PIO : ≥ 7 mmHg par rapport aux valeurs initiales)] n'ont pas montré de différences statistiquement significatives entre les deux groupes. Des augmentations de l'opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin (≥ 0,3 par rapport aux valeurs initiales) ont été plus fréquemment observées chez les sujets traités par 110 microgrammes de furoate de fluticasone [14 (4 %)] que chez les sujets recevant le placebo [4 (2 %)] ; ces augmentations ont été transitoires pour dix sujets du groupe furoate de fluticasone et pour deux sujets du groupe placebo. Des augmentations de la PIO (≥ 7 mmHg par rapport aux valeurs initiales) ont été plus fréquemment observées chez les sujets traités par 110 microgrammes de furoate de fluticasone une fois par jour : n = 7 (2 %) que dans le groupe placebo : n = 1 (< 1 %). Ces événements ont été transitoires pour six sujets du groupe furoate de fluticasone et un sujet du groupe placebo. Une opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin dans la limite de ± 0,1 par rapport aux valeurs initiales a été observée pour chaque œil chez 95 % des sujets des deux groupes de traitement aux semaines 52 et 104, et une augmentation de l'opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin ≥ 0,3 par rapport aux valeurs initiales a été observée chez ≤ 1 % des sujets des deux groupes de traitement à la semaine 104. Des valeurs de PIO dans la limite de ± 5 mmHg par rapport aux valeurs initiales ont été observées chez la majorité des sujets (> 95 %) aux semaines 52 et 104. Les augmentations de l'opacité sous-capsulaire postérieure du cristallin ou de la PIO n'ont été accompagnées d'aucun effet indésirable de type cataractes ou glaucomes.

Population pédiatrique

Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants

La posologie pédiatrique repose sur l’évaluation de données d’efficacité chez des enfants ayant une rhinite allergique.

Dans la rhinite allergique saisonnière, le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour s’est montré efficace ; néanmoins, à la dose de 55 microgrammes en une prise par jour, aucune différence significative n’a été observée entre le furoate de fluticasone et le placebo sur l’ensemble des critères d’évaluation.

Dans la rhinite allergique perannuelle, le furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 55 microgrammes en une prise par jour s’est montré plus efficace que le furoate de fluticasone à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc des données recueillies à 6 et 12 semaines dans cette étude, ainsi qu’une étude de tolérance de 6 semaines sur l’axe HHS, ont montré l’efficacité du furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour. Dans une étude sur 6 semaines ayant évalué l’effet du furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur la fonction surrénalienne chez des enfants âgés de 2 à 11 ans, aucun effet significatif sur la cortisolémie des 24 heures n’a été mis en évidence, par rapport au placebo.

Une étude multicentrique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles a évalué les effets d'un traitement par furoate de fluticasone en pulvérisation nasale à la dose de 110 microgrammes une fois par jour pendant un an sur la vitesse de croissance avec stadiométrie, chez 474 enfants prépubères (âgés de 5 à 7,5 ans pour les filles et de 5 à 8,5 ans pour les garçons). Sur une période de traitement de 52 semaines, une vitesse de croissance moyenne plus faible a été observée chez les patients recevant le furoate de fluticasone (5,19 cm/an) par rapport à ceux recevant le placebo (5,46 cm/an). La différence moyenne observée dans le groupe de traitement était de -0,27 cm par an [IC à 95 % : -0,48 à -0,06].

Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans)

Des études de tolérance et d’efficacité ont été réalisées dans la rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez un total de 271 patients âgés de 2 à 5 ans, parmi lesquels 176 ont été exposés au furoate de fluticasone. La tolérance et l’efficacité n’ont pas été clairement établies dans ce groupe.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

Le furoate de fluticasone est partiellement absorbé par voie digestive et subit un effet de premier passage hépatique et intestinal important qui conduit à une exposition systémique négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 microgrammes n’entraîne pas habituellement des concentrations plasmatiques quantifiables (< 10 pg/mL). La biodisponibilité absolue du furoate de fluticasone administré par voie nasale est de 0,50 %, ce qui signifie que moins de 1 microgramme de furoate de fluticasone serait disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes (voir rubrique 4.9).

Distribution

La liaison du furoate de fluticasone aux protéines plasmatiques est supérieure à 99 %. Le furoate de fluticasone est largement distribué avec un volume de distribution à l’état d’équilibre qui atteint, en moyenne, 608 L.

Biotransformation

Le furoate de fluticasone est rapidement éliminé (clairance plasmatique totale de 58,7 L/h) de la circulation systémique, principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17ß-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique est une hydrolyse de la fonction S-fluorométhyl-carbothioate en un métabolite acide 17ß-carboxylique. Les études in vivo n’ont pas montré de clivage du composé furoate pour former la fluticasone.

Elimination

Après administration par voie orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale, indiquant une excrétion du furoate de fluticasone et de ses métabolites par la bile. Après administration intraveineuse, la demi-vie d’élimination est en moyenne de 15,1 heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse.

Population pédiatrique

Chez la majorité des patients, le furoate de fluticasone n’est pas quantifiable (< 10 pg/mL) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des patients pédiatriques après administration d’une dose journalière de 55 microgrammes. Il n’a pas été retrouvé d’augmentation des concentrations de furoate de fluticasone chez les plus jeunes enfants (âgés de moins de 6 ans). Chez les sujets chez qui les taux plasmatiques étaient mesurables après administration de 55 microgrammes, les valeurs médianes de la concentration en furoate de fluticasone étaient de 18,4 pg/mL et de 18,9 pg/mL chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans.

A la dose de 110 microgrammes, les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux quantifiables étaient de 14,3 pg/mL et de 14,4 pg/mL chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont similaires à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/mL et de 21,8 pg/mL aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes.

Personnes âgées

Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 %). Il n’a pas été observé une incidence accrue de patients âgés chez qui le furoate de fluticasone plasmatique a pu être quantifié, par rapport aux patients plus jeunes.

Insuffisance rénale

Le furoate de fluticasone n’a pas été détecté dans les urines des volontaires sains après administration par voie nasale. Moins de 1 % de la dose administrée est excrété dans les urines. Ainsi, une insuffisance rénale ne devrait pas avoir de retentissement sur la pharmacocinétique du furoate de fluticasone.

Insuffisance hépatique

Il n’existe pas de données après administration par voie nasale du furoate de fluticasone chez les patients ayant une insuffisance hépatique. Les données disponibles ont été obtenues après administration de furoate de fluticasone (sous forme de furoate de fluticasone ou de l'association furoate de fluticasone/vilantérol) par voie inhalée chez des patients ayant une insuffisance hépatique. Ces données peuvent être extrapolées à l'administration par voie nasale. Chez des patients présentant une insuffisance hépatique modérée (classe B de Child-Pugh), une étude portant sur l’inhalation orale d’une dose unique de 400 microgrammes de furoate de fluticasone a montré une augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC(0-∞) (172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Après administration répétée de furoate de fluticasone/vilantérol par voie inhalée pendant 7 jours, l'exposition systémique au furoate de fluticasone (mesurée par l'ASC(0–24)) était augmentée (en moyenne d'un facteur deux), chez les sujets ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (classe B ou C de Child-Pugh) par rapport aux sujets sains. L'augmentation de l'exposition systémique au furoate de fluticasone chez les sujets ayant une insuffisance hépatique modérée (furoate de fluticasone/vilantérol 200/25 microgrammes) a été associée à une réduction de la cortisolémie de 34 % en moyenne par rapport aux sujets sains. Aucun effet sur la cortisolémie n'a été observé chez les sujets ayant une insuffisance hépatique sévère (furoate de fluticasone/vilantérol 100/12,5 microgrammes). Ces observations suggèrent que l’exposition moyenne attendue avec une dose de 110 microgrammes de furoate de fluticasone par voie nasale ne devrait pas avoir d’effet inhibiteur sur le cortisol dans cette population de patients.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les résultats des études de toxicologie générale ont été similaires à ceux observés avec d’autres glucocorticoïdes et sont le reflet d’une amplification des effets pharmacologiques. Ces observations ne semblent pas pertinentes pour l’être humain, compte tenu des doses par voie nasale recommandées, qui entraînent une exposition systémique faible. Aucun effet génotoxique du furoate de fluticasone n’a été observé au cours des tests conventionnels de génotoxicité. Par ailleurs, il n’a pas été retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur deux ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Glucose, cellulose microcristalline (E460), carmellose sodique (E466), polysorbate 80 (E433), chlorure de benzalkonium, édétate disodique, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans

Durée de conservation après première utilisation : 2 mois

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.

Toujours garder le capuchon sur le pulvérisateur.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Flacon (verre brun) de type III de 12 mL avec pompe doseuse (polypropylène/aluminium), applicateur nasal (pulvérisateur) (polypropylène) et capuchon protecteur.

Le médicament est disponible en une seule présentation : 1 flacon de 120 pulvérisations.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

TEVA B.V.

SWENSWEG 5

2031 GA HAARLEM

PAYS-BAS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 933 2 4 : 10,4 g (correspondant à 120 pulvérisations) de suspension en flacon (verre brun) avec pompe doseuse et pulvérisateur nasal.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


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