ANSM - Mis à jour le : 15/09/2023
1.ÂÂ DENOMINATION DU MEDICAMENT
PEVISONE, crème
2.ÂÂ COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Nitrate d’éconazole................................................................................................................ 10 mg
Acétonide de triamcinolone..................................................................................................... 1 mg
Pour 1 g de crème.
Excipients à effet notoire : butylhydroxyanisole (E320) et acide benzoïque (E210).
Chaque gramme de crème contient 2 mg d’acide benzoïque.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.ÂÂ FORME PHARMACEUTIQUE
Crème.
4.ÂÂ DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
PEVISONE, crème est indiqué pour le traitement des infections de la peau dues aux dermatophytes ou à Candida spp., dont les symptômes inflammatoires sont importants.
4.2.ÂÂÂÂÂ Posologie et mode d'administration
Posologie
PEVISONE, crème doit être appliquée avec parcimonie sur les lésions de la peau, en 1 application matin et soir pendant une semaine.
PEVISONE, crème ne doit pas être appliquée sous un pansement occlusif, ou sur de larges surfaces corporelles (voir rubrique 4.4).
Chez le nourrisson et le jeune enfant : Ã utiliser avec prudence (voir rubrique 4.4).
Durée de traitement (voir rubrique 4.4)
Le traitement doit durer jusqu’à ce que les symptômes inflammatoires s’estompent, mais ne doit pas dépasser 8 jours.
Au-delà de 8 jours de traitement avec PEVISONE, crème, le traitement peut se poursuivre si besoin par un traitement à base d’éconazole ou de nitrate d’éconazole seul.
Lorsque les dermocorticoïdes sont utilisés de façon continue, trop fréquente et prolongée, ou sur des zones de peau étendues, il existe un risque potentiel d’apparition d’un syndrome de sevrage aux dermocorticoïdes en cas d’arrêt brutal du médicament (voir rubriques 4.4 et 4.8). Ce risque peut être évité en arrêtant progressivement le médicament après un traitement de longue durée, plutôt que de l’arrêter brutalement.
4.3.ÂÂÂÂÂ Contre-indications
· Hypersensibilité aux substances actives (ou sensibilisation de groupe) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· En cas de lésions infectieuses primitives de la peau.
· Lésions ulcérées.
· Acné.
· Rosacée.
· Comme toutes les autres préparations dermatologiques contenant des corticoïdes, PEVISONE crème est également contre-indiquée en cas de lésions de la peau secondaires à certaines affections virales (comme par exemple herpes simplex, varicelle) ou à la tuberculose.
· Sur un site de vaccination récente.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Voie cutanée. Réservé à l’usage externe.
PEVISONE, crème n’est pas destinée à un usage ophtalmique et ne doit pas être avalée.
Mises en garde
En cas de réaction suggérant une hypersensibilité ou une irritation d’origine chimique, le traitement devra être interrompu.
Les corticoïdes qui sont appliqués sur la peau peuvent être absorbés en quantité suffisante pour entrainer des effets systémiques, notamment une suppression de la sécrétion surrénalienne.
L’absorption systémique peut être augmentée par divers facteurs tels qu’une application sur de grandes surfaces, sur une peau lésée, sous un pansement occlusif en couches épaisses ou pendant une durée prolongée.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Les effets systémiques sont particulièrement à redouter chez les nourrissons et les enfants en bas âge, en raison du rapport surface/poids élevé et des phénomènes d'occlusion spontanés dans les plis et au niveau des couches.
Des applications répétées et/ou prolongées de ce produit dans la région périorbitaire peuvent entraîner une cataracte ou une hypertonie oculaire chez certains patients (en particulier chez les patients à risque de glaucome).
Les corticoïdes topiques sont associés à un affinement et une atrophie de la peau, des vergetures, une rosacée, une dermatite péri-orale, de l’acné, des télangiectasies, un purpura, une hypertrichose et un retard de cicatrisation des plaies. Ils peuvent également entrainer une augmentation du risque de surinfection de la peau ou d’infection opportuniste.
Population pédiatrique
Les patients pédiatriques sont plus susceptibles que les adultes de présenter une suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) et un syndrome de Cushing induits par les corticoïdes topiques, en raison du rapport surface cutanée/poids corporel élevé.
PEVISONE, crème doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est utilisé dans la population pédiatrique et le traitement doit être interrompu si des signes de suppression de l’axe HHS ou de syndrome de Cushing apparaissent.
Précautions particulières d’emploi
Le traitement ne doit habituellement pas dépasser 8 jours car :
· l'intérêt de l'association n'est pas démontré au-delà de cette durée
· un traitement prolongé par erreur peut :
o donner lieu aux effets indésirables d'une corticothérapie,
o modifier la symptomatologie, rendant le traitement ultérieur plus difficile.
Sur le visage l'utilisation prolongée des corticoïdes des classes I, II, III expose à la survenue d'une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
Ce médicament contient du butylhydroxyanisole (E320) et de l’acide benzoïque (E210).
Le butylhydroxyanisole (E320) peut provoquer des réactions cutanées locales (par exemple dermatite de contact) ou une irritation des yeux et des muqueuses.
Ce médicament contient 2 mg d’acide benzoïque par gramme de crème. L’acide benzoïque (E210) peut provoquer une irritation locale. L’acide benzoïque peut accroître le risque d’ictère (jaunissement de la peau et des yeux) chez les nouveau-nés (jusqu’à 4 semaines).
En cas d’association avec un anticoagulant oral, un contrôle plus fréquent de l'INR est nécessaire. Il convient d’adapter éventuellement la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par PEVISONE, crème et après son arrêt.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Anticoagulants Oraux (tels que warfarine, acenocoumarol)
L’éconazole est un inhibiteur connu du CYP3A4/2C9.
Malgré un passage systémique limité après une application par voie cutanée, des interactions cliniquement significatives peuvent se produire et ont été rapportées chez des patients prenant des anticoagulants oraux tels que la warfarine et l’acenocoumarol (augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique).
Chez ces patients, des précautions doivent être prises et l’INR doit être contrôlé plus fréquemment.
L’adaptation de la posologie de l’anticoagulant oral peut s’avérer nécessaire pendant le traitement par PEVISONE crème et après son arrêt.
4.6.  Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Nitrate d’éconazole :
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). La pertinence de cette information chez l’Homme est inconnue. Le passage systémique du nitrate d’éconazole est limité (inférieur à 10%) après application topique sur une peau intacte chez l’Homme.
Acétonide de triamcinolone :
Les données cliniques sur un grand nombre de grossesses exposées par voie systémique aux corticoïdes n’ont pas mis en évidence d’augmentation du taux global de malformations, bien que les études chez l’animal par voie systémique, aient mis en évidence un effet tératogène.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Les données limitées issues de la littérature indiquent qu’après application topique sur la peau, jusqu'à 5% de triamcinolone est absorbé par voie systémique chez l'Homme.
Compte tenu d’un passage limité du nitrate d’éconazole et du triamcinolone après application par voie topique et du recul clinique, l’utilisation de Pevisone peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu’en soit le terme, et dans le strict respect des conditions d’utilisation (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Allaitement
Les données animales mettent en évidence une excrétion du nitrate d’éconazole dans le lait, après administration par voie orale. Par voie topique, le passage systémique de la spécialité PEVISONE est limité. En conséquence, ce médicament peut être utilisé au cours de l’allaitement. Ne pas appliquer sur les seins en période d’allaitement.
Fertilité
Nitrate d’éconazole :
Les études sur la reproduction chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
Acétonide de triamcinolone :
Aucune donnée vérifiable n’est disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
PEVISONE, crème n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
La tolérance de PEVISONE, crème (nitrate d’éconazole à 1% et acétonide de triamcinolone à 0,1%) a été évaluée chez 182 adultes au cours de 4 essais cliniques. Sur la base des données de tolérance poolées issues de ces essais cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (incidence ≥ 1%) ont été : sensation de brûlure cutanée (1,6 %) et irritation cutanée (1,6 %).
La tolérance de PEVISONE, crème a également été évaluée chez 101 enfants (âgés de 3 mois à 10 ans) au cours d’un essai clinique. L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté (incidence ≥ 1%) a été : érythème (1,0 %).
En général, le profil de tolérance de PEVISONE crème chez l'enfant est similaire à celui observé chez l'adulte.
Les effets indésirables rapportés avec PEVISONE crème, soit au cours des essais cliniques (chez l’adulte ou l’enfant) soit après commercialisation (incluant les effets indésirables mentionnés ci‑dessus) , sont répertoriés ci-dessous par catégorie de fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes |
Effets indésirables |
|
Fréquence |
||
Fréquent (³ 1/100 à < 1/10) |
Fréquence indéterminée |
|
Affections du système immunitaire |
|
Hypersensibilité |
Affections oculaires |
|
Vision floue (voir rubrique 4.4) |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Sensation de brûlure cutanée, irritation cutanée, érythème* |
Dermatite de contact, erythème*, Angioedème, atrophie cutanée, prurit, desquamation de la peau, stries cutanées, télangiectasie Syndrome de severage aux dermocorticoïdes : – rougeur de la peau qui peut s’étendre au-delà de la zone initialement affectée, sensation de douleur ou de brûlure, démangeaisons, desquamation cutanée, pustules suintantes (voir rubrique 4.4). |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
|
Douleur au site d’application, gonflement au site d’application |
* Effet indésirable fréquent chez l’enfant et de fréquence indéterminée chez l’adulte
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
4.9.ÂÂÂÂÂ Surdosage
PEVISONE, crème est destinée à être administré par voie cutanée uniquement.
Les corticoïdes administrés par voie cutanée, y compris la triamcinolone, peuvent être absorbés en quantité suffisante pour induire des effets systémiques.
En cas d’ingestion accidentelle, le traitement se limitera à des mesures symptomatiques.
En cas d’application accidentelle au niveau des yeux, rincer avec de l’eau claire ou du sérum physiologique et consulter un médecin si les symptômes persistent.
5.ÂÂ PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antifongiques à usage topique, dérivés imidazolés et triazolés, code ATC : D01AC20.
Mécanisme d’action
Nitrate d’éconazole
Le nitrate d’éconazole est un agent fongicide et bactéricide de la famille des imidazolés dont l’activité s’étend à l’ensemble des agents mycosiques pathogènes (tels que les dermatophytes, les levures et les moisissures) et aux bactéries gram positif.
Son action consiste à endommager la membrane des cellules fongiques, ce qui en augmente la perméabilité. Les membranes subcellulaires dans le cytoplasme sont endommagées. Le site d'action est très probablement le groupement acyle des acides gras insaturés des phospholipides membranaires.
Acétonide de triamcinolone
L’acétonide de triamcinolone est principalement efficace en raison de ses propriétés anti-inflammatoires, antiprurigineuses et vasoconstrictives, caractéristiques des corticoïdes topiques. Les effets pharmacologiques des corticoïdes topiques sont bien connus ; toutefois, leurs mécanismes d’action dermatologiques ne sont pas tous clairs. Diverses méthodes de laboratoire dont des méthodes vasoconstrictrices sont utilisées pour comparer et prédire la puissance et/ou les efficacités cliniques des corticoïdes topiques. Des preuves suggèrent qu’il existe une corrélation entre la puissance vasoconstrictrice et l'efficacité thérapeutique chez l'Homme.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Nitrate d’éconazole
Absorption
Le passage systémique de l'éconazole est extrêmement faible après application par voie cutanée. Les concentrations plasmatiques moyennes d’éconazole et/ou de ses métabolites ont été observées 1 à 2 jours après application et étaient < 1 ng/ml après une application de crème dermique à 2% sur une peau intacte et de 20 ng/ml après une application de crème dermique à 2% sur une peau lésée. Bien que la plupart de l’éconazole reste sur la surface de la peau (environ 90 %) après application d’une crème à 1%, les concentrations d'éconazole qui ont été trouvées dans la couche cornée dépassent la concentration minimale inhibitrice pour les dermatophytes et les concentrations inhibitrices sont atteintes dans le derme moyen.
Distribution
L’éconazole et/ou ses métabolites sont fortement (>98 %) liés aux protéines plasmatiques dans la circulation systémique.
Biotransformation
L’éconazole qui atteint la circulation systémique est largement métabolisé par oxydation du noyau imidazolé, suivie par la O-désalkylation et la glucuronidation.
Elimination
L’éconazole et ses métabolites sont éliminés dans l'urine et les fèces en quantités à peu près égales.
Acétonide de triamcinolone
Absorption
L'étendue de l'absorption percutanée des corticoïdes topiques est déterminée par plusieurs facteurs, incluant le véhicule, l'intégrité de la barrière épidermique et l'utilisation de pansements occlusifs. Les corticoïdes topiques peuvent être absorbés par la peau intacte normale.
L'inflammation et/ou d’autres processus pathologiques de la peau augmente l'absorption percutanée.
Les pansements occlusifs augmentent considérablement l'absorption percutanée des corticoïdes topiques. Ainsi, les pansements occlusifs peuvent être un complément thérapeutique valable pour le traitement des dermatoses résistantes (voir rubrique 4.2).
Distribution
Une fois absorbés par la peau, les corticoïdes topiques ont des caractéristiques pharmacocinétiques semblables aux corticoïdes administrés par voie systémique. Les corticoïdes sont liés aux protéines plasmatiques à des taux variables.
Biotransformation
Les corticoïdes sont principalement métabolisés par le foie.
Elimination
Les corticoïdes sont ensuite excrétés par les reins. Certains des corticoïdes topiques et leurs métabolites sont aussi excrétés dans la bile.
5.3. Données de sécurité préclinique
Nitrate d’éconazole
Les effets précliniques n'ont été observés qu'à des expositions considérablement supérieures à l'exposition maximale recommandée chez l’Homme, ce qui est peu pertinent pour une utilisation clinique.
Les études de toxicité aiguë indiquent une large marge de sécurité.
Dans les études de toxicité à doses répétées, à doses élevées (50 mg/kg/jour), le foie a été identifié comme un organe cible avec une toxicité minimale et un rétablissement complet.
Aucune toxicité topique significative, phototoxicité, irritation cutanée locale, irritation vaginale, ni de sensibilisation n’ont été observées. Seulement une légère irritation oculaire a été notée avec la crème.
Cancérogénicité et mutagénicité
Aucune étude sur le risque cancérigène n'a été menée en raison de la courte durée d'utilisation clinique proposée et de l'absence de risque significatif de génotoxicité, d'une manière qui pourrait conduire à l'initiation ou la promotion de formation de tumeurs.
Dans différents types de tests, soit aucun, soit quelques effets génotoxiques (changements chromosomiques structurels) ont été observés. Sur la base d’une évaluation globale de ces données et de la voie d'administration indiquée, incluant l'exposition systémique minimale à l'éconazole, il y a peu de pertinence pour une utilisation clinique.
Toxicité sur la reproduction
Les résultats d’études avec l’éconazole n’ont montré aucun effet tératogène
Fertilité
Les résultats d’études avec l’éconazole n’ont montré aucun effet sur la fertilité.
Grossesse
Un faible taux de survie néonatale et une toxicité foetale ont été associés seulement avec une toxicité maternelle. Dans les études chez l’animal, le nitrate d’éconazole n’a révélé aucun effet tératogène mais était foetotoxique chez les rongeurs à des doses maternelles sous-cutanées de 20 milligrammes/kg/jour et orales de 10 milligrammes/kg/jour.
Allaitement
Après administration orale de nitrate d'éconazole à des rates allaitantes, de l’éconazole et/ou ses métabolites ont été excrétés dans le lait et ont été retrouvés chez les petits rats allaités.
Il n’est pas connu si l'administration cutanée de nitrate d'éconazole peut entraîner une absorption systémique suffisante d'éconazole conduisant à des quantités détectables dans le lait maternel chez l’homme.
Acétonide de triamcinolone
Comme pour la plupart des corticoïdes, la létalité dans les modèles animaux augmente avec la durée de l'exposition, et la cause principale de décès est liée à une septicémie généralisée vraisemblablement en raison de la suppression du mécanisme de réponse immunitaire.
Cancérogénicité et mutagénicité
Aucune étude à long terme n'a été menée chez l'animal pour établir le risque de carcinogenèse des corticoïdes topiques.
Dans une étude de 104 semaines sur l’eau potable chez les rats mâles, l'acétonide de triamcinolone a provoqué une augmentation de l'incidence des adénomes hépatocellulaires et d’adénomes/carcinomes associés à une dose toxique d’environ 5 μg/kg. Il a été jugé que ces résultats représentent un effet de classe et impliquent probablement les récepteurs des glucocorticoïdes. Aucune autre donnée pertinente de cancérogénicité n’est disponible.
Toxicité sur la reproduction
La triamcinolone (dans l’intervalle thérapeutique et au-dessus chez l'homme) a été associée à une fente palatine chez les petits après administration à des souris femelles, des rates, des lapines et des hamsters femelles gravides et à une hypoplasie pulmonaire chez le rat.
Chez les primates, l'administration de triamcinolone (à des doses inférieures de 1 à 20 fois la dose recommandée en clinique) a été associée à des effets sur le système nerveux central, des malformations du tube neural, des anomalies crânio-faciales et squelettiques et un retard de croissance.
Fertilité
Aucune donnée vérifiable n’est disponible.
Grossesse
Aucune donnée vérifiable n’est disponible.
Allaitement
Aucune étude animale menée avec la triamcinolone pendant l’allaitement n’a été identifiée.
Il n’est pas connu si l'administration cutanée d’acétonide de triamcinolone peut entraîner une absorption systémique suffisante de triamcinolone conduisant à des quantités détectables dans le lait maternel chez l’homme.
6.ÂÂ DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1.ÂÂÂÂÂ Liste des excipients
Stéarate de polyoxyéthylène glycol 300 et 1500 et d’éthylèneglycol (Tefose 63), oléate de polyoxyéthylène glycol 250 (Labrafil M 1944 CS), paraffine liquide, butylhydroxyanisole (E320), acide benzoïque (E210), édétate disodique, eau purifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température comprise entre 15 et 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
15 g ou 30 g en tube (Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
KARO PHARMA AB
BOX 16184
103 24 STOCKHOLM
SUÈDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 766 7 9 : 15 g en tube (Aluminium)
· 34009 322 196 0 5 : 30 g en tube (Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I
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