ANSM - Mis à jour le : 04/02/2022
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 5 mg/12,5 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ramipril................................................................................................................................... 5 mg
Hydrochlorothiazide............................................................................................................. 12,5 mg
Pour un comprimé
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque comprimé contient 1,52 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimés roses, plats, de forme oblongue, de diamètre 5 x 10 mm, comportant une barre de cassure sur une face et sur les côtés ainsi que la mention « R2 ».
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n’est pas adéquatement contrôlée par le ramipril seul ou l’hydrochlorothiazide seul.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Adultes
La dose sera individualisée selon le profil du patient (voir rubrique 4.4) et le contrôle tensionnel. L’administration de l’association fixe de ramipril et d’hydrochlorothiazide est généralement recommandée après ajustement posologique de l’un des composants individuels.
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG sera débuté à la posologie la plus faible disponible. Si nécessaire, la dose pourra être progressivement augmentée de manière à atteindre la pression artérielle cible ; les doses maximales autorisées sont de 10 mg de ramipril et de 25 mg d’hydrochlorothiazide par jour.
Populations particulières
Patients traités par diurétiques
Chez les patients traités simultanément par des diurétiques, une hypotension pouvant suivre la mise en route du traitement, il est recommandé de prendre des précautions. La réduction de la dose du diurétique ou l’arrêt du diurétique doivent être envisagés avant la mise en route d’un traitement par RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG.
Si l’arrêt du traitement est inenvisageable, il est recommandé d’instaurer le traitement à la dose de ramipril la plus faible possible (1,25 mg par jour) en association libre. Une transition ultérieure à une dose quotidienne initiale ne dépassant pas 2,5 mg de ramipril/12,5 mg d’hydrochlorothiazide est recommandée.
Insuffisance rénale
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère, en raison de son composant hydrochlorothiazide (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique 4.3).
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, une réduction de la dose de RAMIPRIL/ HYDROCHLOROTHIAZIDE EG peut être nécessaire. Les patients ayant une clairance de la créatinine située entre 30 et 60 ml/min seront traités uniquement par l’association à la dose fixe la plus faible de ramipril et d’hydrochlorothiazide après administration du ramipril seul. Les doses maximales autorisées sont de 5 mg de ramipril et 25 mg d’hydrochlorothiazide par jour.
Insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, un traitement par RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG sera mis en route sous étroite surveillance médicale, avec des doses maximales quotidiennes de 2,5 mg de ramipril et de 12,5 mg d’hydrochlorothiazide.
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
Sujet âgé
Les doses initiales seront plus faibles, et l’ajustement ultérieur de la dose sera plus graduel, en raison d’une plus grande probabilité de survenue d’effets indésirables, en particulier chez les patients très âgés et frêles.
Population pédiatrique
L’utilisation de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans est déconseillée, en raison de données insuffisantes de tolérance et d’efficacité.
Mode d’administration
Voie orale.
Il est recommandé de prendre RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG une fois par jour, au même moment de la journée, généralement le matin.
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise alimentaire ne modifiant pas sa biodisponibilité (voir rubrique 5.2).
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être avalé avec du liquide. Il ne doit pas être mâché ni écrasé.
· Antécédents d’angiœdème (héréditaire, idiopathique ou du fait d’un antécédent d’angiœdème avec les inhibiteurs de l’IEC ou les ARA II).
· Traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5).
· Sténose artérielle rénale bilatérale significative, ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique.
· Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4. et 4.6).
· Allaitement (voir rubrique 4.6).
· Insuffisance rénale sévère avec clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min chez un patient non dialysé.
· Troubles électrolytiques cliniquement significatifs susceptibles de s’aggraver après traitement par RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG (voir rubrique 4.4).
· Insuffisance hépatique sévère, encéphalopathie hépatique.
· L’association de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Populations particulières
· Patients à risque particulier d’hypotension
o Patients à système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé
Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé sont à risque d’une chute brutale de la pression artérielle et d’une altération de la fonction rénale en raison de l’inhibition de l’enzyme de conversion, en particulier lorsque un IEC ou un diurétique concomitant est administré pour la première fois ou lors de la première augmentation de dose.
Une activation significative du système rénine-angiotensine-aldostérone est à prévoir, et une surveillance médicale, y compris le contrôle de la pression artérielle, est nécessaire par exemple en cas de :
· patients ayant une hypertension sévère ;
· patients ayant une insuffisance cardiaque congestive décompensée ;
· patients ayant une obstruction hémodynamique significative au remplissage ou à l’éjection du ventricule gauche (par ex. une sténose de la valve aortique ou mitrale) ;
· patients ayant une sténose artérielle rénale unilatérale avec un second rein fonctionnel ;
· patients ayant ou susceptibles de développer une déplétion hydrosodée (y compris les patients sous diurétiques) ;
· patients ayant une cirrhose hépatique et/ou une ascite ;
· patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou durant une anesthésie par des agents entraînant une hypotension.
En général, il est recommandé de corriger toute déshydratation, hypovolémie ou déplétion sodée avant la mise en route du traitement (chez les patients en insuffisance cardiaque toutefois, une telle action correctrice doit être soigneusement pesée contre le risque de surcharge volumique).
Chirurgie
Il est recommandé d’arrêter un traitement par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine tels que le ramipril si possible un jour avant l’intervention.
o Patients à risque d’ischémie cardiaque ou cérébrale en cas d’hypotension aiguë
La phase initiale de traitement nécessite une surveillance médicale particulière.
· Hyperaldostéronisme primaire
L’association de ramipril + hydrochlorothiazide ne représente pas un traitement de choix pour l’hyperaldostéronisme primaire. Si l’association ramipril + hydrochlorothiazide est utilisée chez un patient souffrant d’hyperaldostéronisme primaire, une surveillance soigneuse de la kaliémie est nécessaire.
· Patients âgés
Voir rubrique 4.2
· Patients souffrant de maladie du foie
Des troubles électrolytiques dus à un traitement diurétique, y compris l’hydrochlorothiazide, peut entraîner une encéphalopathie hépatique chez les patients souffrant de pathologies hépatiques.
Surveillance de la fonction rénale
La fonction rénale sera évaluée avant et durant le traitement, et la posologie ajustée, en particulier au cours des premières semaines du traitement. Une surveillance particulièrement soigneuse est requise chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique 4.2). Le risque d’altération de la fonction rénale existe, en particulier chez les patients en insuffisance cardiaque congestive ou après une transplantation rénale ou chez les patients souffrant d’une maladie rénovasculaire, y compris les patients avec une sténose artérielle rénale unilatérale pertinente.
Insuffisance rénale
Chez les patients souffrant de néphropathies, les thiazidiques peuvent précipiter une urémie. Des effets cumulés de la substance active peuvent se développer chez les patients insuffisants rénaux.
En cas de manifestation d’une insuffisance rénale progressive, telle qu’indiquée par une élévation de l'azotémie, une réévaluation soigneuse du traitement est nécessaire, et l’arrêt du traitement diurétique à envisager (voir rubrique 4.3).
Déséquilibre électrolytique
Comme pour tout patient recevant un traitement diurétique, une détermination périodique des électrolytes sanguins sera réalisée à intervalles appropriés. Les thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent entraîner un déséquilibre hydro-électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Bien qu’une hypokaliémie puisse se développer avec la prise de diurétiques thiazidiques, le traitement simultané par ramipril pourrait réduire l’hypokaliémie induite par le diurétique. Le risque d’hypokaliémie est le plus élevé chez les patients atteints d’une cirrhose hépatique, les patients ayant une diurèse rapide, les patients recevant un traitement électrolytique inadéquat, et les patients recevant un traitement simultané de corticoïdes ou d’ACTH (voir rubrique 4.5). La première mesure des taux plasmatiques de potassium sera menée au cours de la première semaine de traitement. Si de faibles taux de potassium sont décelés, une correction est requise.
Une hyponatrémie de dilution peut survenir. La réduction des taux de sodium peut initialement être asymptomatique et une vérification régulière est donc nécessaire. Les tests seront plus fréquents chez les patients âgés et cirrhotiques.
Les thiazidiques se sont avérés augmenter l’excrétion urinaire du magnésium, avec pour résultat possible une hypomagnésémie.
Surveillance des électrolytes : hyperkaliémie
Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients traités par les IEC, y compris ramipril . Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée, un âge > 70 ans, un diabète sucré non contrôlé, un hypoaldostéronisme, ceux présentant des pathologies telles qu’une déshydratation, une décompensation cardiaque aiguë, une acidose métabolique et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, héparine, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5
Surveillance des électrolytes: hyponatrémie
Le syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH) et une hyponatrémie subséquente ont été observés chez certains patients traités par le ramipril. Il est recommandé de surveiller régulièrement les taux de sodium sérique chez les personnes plus âgées et chez d’autres patients à risque d’hyponatrémie.
Encéphalopathie hépatique
Les troubles électrolytiques dus à un traitement diurétique, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent entraîner une encéphalopathie hépatique chez les patients atteints de maladie du foie. Le traitement sera immédiatement stoppé en cas d’encéphalopathie hépatique.
Hypercalcémie
L’hydrochlorothiazide stimule la réabsorption rénale du calcium et peut entraîner une hypercalcémie. Ceci peut interférer avec les tests de la fonction parathyroïdienne.
Hypersensibilité/angiœdème
Un angiœdème a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris le ramipril (voir rubrique 4.8).
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-oedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de ramipril. Le traitement par ramipril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-oedème (p. ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.
En cas d’angiœdème, RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être arrêté.
Un traitement d’urgence sera promptement instauré. Le patient sera maintenu sous observation durant au moins 12 à 24 heures et libéré après résolution complète des symptômes.
Un angiœdème intestinal a été rapporté chez des patients traités par IEC, y compris RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG (voir rubrique 4.8). Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements).
Les symptômes d’un angiœdème intestinal disparaissent après l’arrêt du traitement par IEC.
Réactions anaphylactiques au cours d’une désensibilisation
La probabilité et la sévérité des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes au venin d’insecte et à d’autres allergènes sont augmentées lors de l’inhibition de l’enzyme de conversion. Une interruption temporaire de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG sera envisagée avant une désensibilisation.
Neutropénie/agranulocytose
Une neutropénie/agranulocytose a été rarement observée, et une dépression médullaire a également été rapportée. Il est recommandé de surveiller la numération leucocytaire afin de permettre la détection d’une éventuelle leucopénie. Une surveillance plus fréquente est conseillée au cours de la phase initiale du traitement et chez les patients ayant une altération de la fonction rénale, ceux atteints d’une maladie concomitante du collagène (tel le lupus érythémateux ou la sclérodermie), et ceux traités par d’autres médicaments entraînant des modifications de la formule sanguine (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Épanchement choroïdien ,Myopie Aiguë et Glaucome à Angle Fermé
L’hydrochlorothiazide, un sulfamide, peut provoquer une réaction idiosyncratique donnant lieu à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes incluent l’apparition soudaine d’une réduction de l’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire et surviennent en règle générale dans les heures ou les semaines suivant le début du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut induire une perte de la vision permanente. La première mesure à adopter est l’arrêt de l’hydrochlorothiazide le plus rapidement possible. Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à la chirurgie peut s’avérer nécessaire si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de survenue d’un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure les antécédents d’allergies aux sulfamides ou à la pénicilline.
Différences ethniques
Les IEC entraînent un taux plus élevé d’angiœdème chez les patients de race noire que chez les patients des autres races. Comme pour les autres IEC, le ramipril pourrait être moins efficace en termes de diminution de la pression artérielle chez les sujets de race noire que chez les sujets des autres races, peut-être en raison d’une prévalence plus élevée de l’hypertension à faible taux de rénine dans la population hypertendue noire.
Athlètes
L’hydrochlorothiazide peut produire un résultat d’analyse positif lors d’un test antidopage.
Effets métaboliques et endocriniens
Un traitement thiazidique peut entraîner une intolérance glucidique. Chez les patients diabétiques, des ajustements posologiques de l’insuline ou des agents hypoglycémiants oraux pourraient être requis. Un diabète sucré latent pourrait devenir manifeste au cours d’un traitement thiazidique.
Des élévations des taux de cholestérol et de triglycérides ont été associées à un traitement par diurétique thiazidique. Une hyperuricémie peut survenir, ou une crise franche de goutte être précipitée chez certains patients recevant un traitement thiazidique.
Toux
Une toux a été rapportée lors de la prise des IEC. Généralement, la toux est non productive, persistante et résolutive après arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit être envisagée lors du diagnostic différentiel d’une toux.
Grossesse
Les IEC tels que le ramipril, ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC/ARA II ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC/ARA II doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Autres
Des réactions de sensibilité peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d’allergie ou d’asthme bronchique. La possibilité d’une exacerbation ou d’une activation d’un lupus érythémateux systémique a été rapportée.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle.
Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
Cancer de la peau non mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d’exposition à l’hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d’exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir également rubrique 4.8).
Toxicité respiratoire aiguë
De très rares cas graves de toxicité respiratoire aiguë, y compris le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été signalés après la prise d'hydrochlorothiazide. L'œdème pulmonaire se développe généralement dans les minutes ou les heures qui suivent la prise d'hydrochlorothiazide. Au début, les symptômes comprennent la dyspnée, la fièvre, la détérioration pulmonaire et l'hypotension. Si le diagnostic de SDRA est suspecté, RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être arrêté et un traitement approprié doit être administré. L'hydrochlorothiazide ne doit pas être administré à des patients ayant déjà présenté un SDRA après la prise d'hydrochlorothiazide.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
Les traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement tels que la dialyse ou l’hémofiltration utilisant certaines membranes de haute perméabilité (par ex., les membranes en polyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité sur sulfate de dextran, en raison du risque accru de réactions anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si un tel traitement est requis, le recours à un type différent de membrane de dialyse ou à une classe différente d’agents antihypertenseurs doit être envisagé.
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-oedème (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium : Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par ramipril. Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de ramipril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du ramipril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.
Ciclosporine : Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
Héparine : Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
Agents antihypertenseurs (par ex., les diurétiques) et autres substances pouvant abaisser la pression artérielle (par ex., les nitrates, les antidépresseurs tricycliques, les anesthésiques, la prise aiguë d’alcool, le baclofène, l’alfuzosine, la doxazosine, la prazosine, la tamsulosine, la térazosine) : une potentialisation du risque d’hypotension est à prévoir (voir rubrique 4.2 concernant les diurétiques)
Sympathomimétiques vasopresseurs et autres substances (épinéphrine) susceptibles de réduire l’effet antihypertenseur du ramipril : une surveillance de la pression artérielle est recommandée.
De plus, l’effet du sympathomimétique vasopresseur peut être atténué par l’hydrochlorothiazide
Allopurinol, immunosuppresseurs, corticoïdes, procaïnamide, cytostatiques et autres substances susceptibles de modifier la numération sanguine : probabilité accrue de réactions hématologiques (voir rubrique 4.4).
Sels de lithium : l’excrétion du lithium pourrait être réduite par les IEC, et par conséquent la toxicité du lithium augmentée. Les taux de lithium doivent être surveillés. La prise simultanée de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et aggraver le risque déjà élevé de toxicité du lithium avec les IEC. L’association de ramipril et d’hydrochlorothiazide au lithium n’est par conséquent pas recommandée.
Agents antidiabétiques, y compris l’insuline : des réactions hypoglycémiques peuvent survenir. L’hydrochlorothiazide peut atténuer l’effet des médicaments antidiabétiques. Une surveillance glycémique particulièrement étroite est donc recommandée lors de la phase initiale d’administration conjointe.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide acétylsalicylique : une réduction de l’effet antihypertenseur de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est à prévoir. En outre, un traitement concomitant d’IEC et d’AINS peut entraîner un risque accru d’aggravation de la fonction rénale ainsi qu’une élévation de la kaliémie.
Anticoagulants oraux : l’effet anticoagulant peut être diminué par la prise simultanée d’hydrochlorothiazide.
Corticoïdes, ACTH, amphotéricine B, carbénoxolone, quantités importantes de réglisse, laxatifs (en cas d’utilisation prolongée), et autres agents kaliurétiques ou hypokaliémiants : risque accru d’hypokaliémie.
Préparations digitaliques, substances actives connues pour allonger l’intervalle QT, et antiarythmiques : leur toxicité arythmogène peut être accrue ou leur effet antiarythmique diminué en présence de troubles électrolytiques (tels une hypokaliémie, une hypomagnésémie).
Méthyldopa : hémolyse possible.
Cholestyramine ou autres échangeurs d’ions administrés par voie entérale : absorption réduite de l’hydrochlorothiazide. Les diurétiques sulfamides seront pris au moins une heure avant ou quatre à six heures après ces médicaments.
Myorelaxants de type curare : intensification et prolongation possible de l’effet myorelaxant.
Sels de calcium et médicaments élevant la calcémie : une élévation des taux de calcium est à prévoir en cas d’administration simultanée d’hydrochlorothiazide ; par conséquent, une surveillance étroite de la calcémie est requise.
Carbamazépine : risque d’hyponatrémie en raison d’un effet additif avec l’hydrochlorothiazide.
Produits de contraste iodés : en cas de déshydratation induite par les diurétiques, y compris l’hydrochlorothiazide, il existe un risque accru d’insuffisance rénale, en particulier lorsque des doses importantes de produits de contraste iodés sont utilisées.
Pénicilline : l’hydrochlorothiazide est éliminé au niveau du tubule distal, et réduit l’excrétion de la pénicilline.
Quinine : l’hydrochlorothiazide réduit l’excrétion de la quinine.
Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème : L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-oedème (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’utilisation de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4.) et est contre-indiquée aux deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubrique 4.3).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au premier trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic d’une grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement, et si nécessaire un traitement alternatif débuté.
L’exposition aux IEC/aux antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir également rubrique 5.3, « Données de sécurité préclinique »). En cas d’exposition aux IEC à partir du deuxième trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC seront étroitement surveillés à la recherche d’une hypotension, d’une oligurie et d’une hyperkaliémie (voir également rubriques 4.3 et 4.4).
L’hydrochlorothiazide, en cas d’exposition prolongée au cours du troisième trimestre de la grossesse, peut entraîner une ischémie fœto-placentaire et un risque de retard de croissance. En outre, de rares cas d’hypoglycémie et de thrombocytopénie ont été rapportés chez des nouveau-nés en cas d’exposition à l’approche du terme. L’hydrochlorothiazide peut réduire le volume plasmatique ainsi que le débit sanguin utéroplacentaire.
Allaitement
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est contre-indiqué durant l’allaitement.
Le ramipril et l’hydrochlorothiazide sont excrétés dans le lait maternel à un degré tel que des effets sur l’enfant prenant le sein sont probables si des doses thérapeutiques de ramipril et d’hydrochlorothiazide sont administrées à la mère nourricière.
Les informations disponibles concernant l’utilisation du ramipril au cours de l’allaitement sont insuffisantes, et des traitements alternatifs disposant de profils de tolérance mieux établis durant l’allaitement sont préférables, en particulier lors de l’allaitement d’un nouveau-né ou d’un nourrisson prématuré. L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait humain. La prise de thiazidiques par des femmes donnant le sein a été associée à une diminution voire une suppression de la lactation. Une hypersensibilité aux substances actives dérivées des sulfamides, une hypokaliémie ou un ictère nucléaire peuvent survenir. En raison du potentiel de réactions graves à ces deux substances actives chez les enfants prenant le sein, une décision devra être prise concernant l’arrêt de l’allaitement ou du traitement, en tenant compte de l’importance de ce traitement pour la mère.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ceci peut avoir lieu en particulier au début du traitement, ou lors du remplacement d’autres préparations. Après la première dose ou des augmentations ultérieures de la dose, il n’est pas conseillé de conduire ni d’utiliser des machines durant plusieurs heures.
Résumé du profil de tolérance
Le profil de tolérance du ramipril + hydrochlorothiazide comporte des effets indésirables survenant dans un contexte d’hypotension et/ou de déplétion hydrique due à une diurèse accrue. Le ramipril peut induire une toux sèche persistante, alors que la substance active hydrochlorothiazide peut entraîner une aggravation du métabolisme du glucose, des lipides et de l’acide urique. Les deux substances actives ont des effets inverses sur la kaliémie. Les effets indésirables graves comprennent un angiœdème ou une réaction anaphylactique, une insuffisance rénale ou hépatique, une pancréatite, des réactions cutanées sévères et une neutropénie/agranulocytose.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
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Fréquent |
Peu fréquent |
Très rare |
Fréquence indéterminée |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) |
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cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde) |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Réduction du nombre de leucocytes, réduction du nombre d’hématies, réduction de l’hémoglobine, anémie hémolytique, réduction du nombre de plaquettes |
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Insuffisance médullaire, neutropénie incluant agranulocytose, pancytopénie, éosinophilie, hémoconcentration dans un contexte de déplétion hydrique |
Affections du système immunitaire |
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Réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes au ramipril ou à l’hydrochlorothiazide, augmentation de l’anticorps anti-nucléaire |
Affections endocriniennes |
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Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH) |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Contrôle inadéquat d’un diabète sucré, diminution de la tolérance glucidique, élévation de la glycémie, élévation de l’uricémie, aggravation d’une goutte, élévation de taux sanguin de cholestérol et/ou de triglycérides due à l’hydrochlorothiazide |
Anorexie, perte d’appétit, baisse de la kaliémie, soif due à l’hydrochlorothiazide |
Elévation de la kaliémie due au ramipril |
Baisse de la natrémie, glycosurie, alcalose métabolique, hypochlorémie, hypomagnésémie, hypercalcémie, déshydratation due à l’hydrochlorothiazide |
Affections psychiatriques |
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Humeur dépressive, apathie, anxiété, nervosité, troubles du sommeil y compris somnolence |
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Etat confus, agitation, trouble de l’attention |
Affections du système nerveux |
Céphalées, sensations vertigineuses |
Vertige, paresthésies, tremblements, trouble de l’équilibre, sensation de brûlure, dysgueusie, agueusie |
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Ischémie cérébrale, y compris accident vasculaire cérébral ischémique et accident ischémique transitoire, perturbation des aptitudes psychomotrices, parosmie |
Affections oculaires |
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Troubles visuels, y compris vision trouble, conjonctivite |
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Xanthopsie, réduction du larmoiement due à l’hydrochlorothiazide, glaucome aigu à angle fermé secondaire dû à l’hydrochlorothiazide épanchement choroïdien (due à l’hydrochlorothiazide) |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
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Acouphènes |
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Troubles de l’audition |
Affections cardiaques |
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Ischémie myocardique, y compris angor, tachycardie, arythmies, palpitations, œdèmes périphériques |
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Infarctus du myocarde |
Affections vasculaires |
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Hypotension, chute de la pression artérielle orthostatique, syncope, bouffées vasomotrices |
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Thrombose dans un contexte de déplétion hydrique sévère, sténose vasculaire, hypoperfusion, syndrome de Raynaud, vascularite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Toux irritative non-productive, bronchite |
Sinusite, dyspnée, congestion nasale |
Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), (voir section 4.4) |
Bronchospasme y compris asthme aggravé, alvéolite allergique, œdème pulmonaire non cardiogénique dû à l’hydrochlorothiazide |
Affections gastro-intestinales |
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Inflammation gastro-intestinale, troubles digestifs, gêne abdominale, dyspepsie, gastrite, nausées, constipation, gingivite due à l’hydrochlorothiazide |
Vomissements, stomatite aphteuse, glossite, diarrhée, douleurs abdominales hautes, sécheresse buccale |
Pancréatite (des cas d’issue fatale ont été très exceptionnellement rapportés sous IEC), élévation des enzymes pancréatiques, angiœdème de l’intestin grêle, sialadénite due à l’hydrochlorothiazide |
Affections hépatobiliaires |
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Hépatite cholestatique ou cytolytique (très exceptionnellement d’issue fatale), élévation des enzymes hépatiques et/ou de la bilirubine conjuguée, cholécystite lithiasique due à l’hydrochlorothiazide |
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Insuffisance hépatique aiguë, ictère cholestatique, lésions hépato-cellulaires |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Angiœdème ; très exceptionnellement, une obstruction des voies aériennes résultant d’un angiœdème peut entraîner une issue fatale ; dermatite psoriasiforme, hyperhidrose, rash, en particulier maculo-papulaire, prurit, alopécie |
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Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pemphigus, psoriasis aggravé, dermatite exfoliative, réaction de photosensibilité, onycholyse, exanthème ou énanthème pemphigoïde ou lichénoïde, urticaire, lupus érythémateux systémique dû à l’hydrochlorothiazide |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Myalgie |
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Arthralgie, spasmes musculaires, faiblesse musculaire, raideur musculo-squelettique, tétanie due à l’hydrochlorothiazide |
Affections du rein et des voies urinaires |
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Altération de la fonction rénale, y compris insuffisance rénale aiguë, augmentation du volume urinaire, élévation de l’urée sanguine, élévation de la créatininémie |
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Aggravation d’une protéinurie préexistante, néphrite interstitielle due à l’hydrochlorothiazide |
Affections des organes de reproduction et du sein |
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Dysfonction érectile transitoire |
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Diminution de la libido, gynécomastie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Fatigue, asthénie |
Douleur thoracique, pyrexie |
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Description de certains effets indésirables
Cancer de la peau non mélanome :
D'après les données disponibles provenant d’études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir également rubriques 4.4 et 5.1).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Les symptômes associés à un surdosage des IEC peuvent comporter une vasodilatation périphérique excessive (avec hypotension marquée, collapsus), une bradycardie, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une arythmie cardiaque, des troubles de la conscience y compris un coma, des convulsions cérébrales, des parésies et un iléus paralytique.
Chez les patients prédisposés (par ex., une hyperplasie prostatique), un surdosage en hydrochlorothiazide peut induire une rétention aiguë d’urine.
Le patient sera étroitement surveillé, avec traitement symptomatique et de soutien. Les mesures suggérées comportent une détoxification primaire (lavage gastrique, administration d’adsorbants) et des mesures visant à restaurer la stabilité hémodynamique, y compris l’administration d’agonistes alpha-1-adrénergiques ou l’administration d’angiotensine II (angiotensinamide). Le ramiprilate, métabolite actif du ramipril, est faiblement éliminé de la circulation générale par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Ramipril
Le ramiprilate, le métabolite actif de la promolécule ramipril, inhibe l’enzyme dipeptidylcarboxypeptidase I (synonymes : enzyme de conversion de l’angiotensine, kininase II). Dans le plasma et les tissus, cette enzyme catalyse la conversion de l’angiotensine I en une substance vasoconstrictrice active, l’angiotensine II, ainsi que la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice active. Une réduction de la formation d’angiotensine II et une inhibition de la dégradation de la bradykinine entraînent une vasodilatation.
L’angiotensine II stimulant également la libération de l’aldostérone, le ramiprilate entraîne une réduction de la sécrétion d’aldostérone. La réponse moyenne à une monothérapie d’IEC s’est avérée plus faible chez les patients hypertendus de race noire (Afro-Antillais) (généralement une population hypertendue à faible taux de rénine) que chez les patients des autres races.
Hydrochlorothiazide
L’hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique. Le mécanisme de l’effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques n’est pas entièrement connu. Il inhibe la réabsorption du sodium et du chlorure au niveau du tubule distal. L’excrétion rénale accrue de ces ions s’accompagne d’un volume urinaire augmenté (en raison d’une liaison osmotique de l’eau). L’excrétion du potassium et du magnésium sont augmentées, l’excrétion d’acide urique est diminuée. Les mécanismes possibles de l’action antihypertensive de l’hydrochlorothiazide sont : une homéostasie modifiée du sodium, une réduction du volume de l’eau extracellulaire et du plasma, une modification des résistances vasculaires rénales, ainsi qu’une réponse réduite à la norépinéphrine et à l’angiotensine II.
Effets pharmacodynamiques
Ramipril
L’administration de ramipril entraîne une réduction marquée des résistances artérielles périphériques. En général, on n’observe pas de changements majeurs du débit plasmatique rénal ni du débit de filtration glomérulaire. L’administration de ramipril à des patients hypertendus entraîne une réduction de la pression artérielle couché et debout sans élévation compensatrice de la fréquence cardiaque.
Chez la majorité des patients, le début de l’effet antihypertenseur d’une dose unique apparait 1 à 2 heures après administration orale. La concentration maximale après administration d’une dose unique est généralement atteinte 3 à 6 heures après administration orale. L’effet antihypertenseur d’une dose unique dure en général 24 heures.
L’effet antihypertenseur maximal d’un traitement continu de ramipril apparait généralement au bout de 3 à 4 semaines. Il a été démontré que l’effet antihypertenseur persiste lors d’un traitement à long terme durant 2 ans.
L’interruption brutale du ramipril n’entraîne pas d’augmentation rapide et excessive avec effet rebond de la pression artérielle.
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Hydrochlorothiazide
Avec l’hydrochlorothiazide, le début de la diurèse a lieu dans les 2 heures, et l’effet maximal est obtenu environ 4 heures après la prise, alors que l’action persiste durant environ 6 à 12 heures.
Le début de l’effet antihypertenseur apparait au bout de 3 à 4 jours et peut persister jusqu’à une semaine après l’arrêt du traitement.
L’effet hypotenseur s’accompagne de discrètes élévations de la fraction de filtration, des résistances vasculaires rénales et de l’activité de la rénine plasmatique.
Cancer de la peau non mélanome
D’après les données disponibles provenant d’études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥ 50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (IC à 95 % : 1,23–1,35) pour le CB et de 3,98 (IC à 95 % : 3,68–4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (IC à 95 % : 1,7–2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0–4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7–10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir également rubrique 4.4).
Administration conjointe de ramipril-hydrochlorothiazide
Lors d’essais cliniques, l’association a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle que l’un ou l’autre produit administré seul. Vraisemblablement via un blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone, l’administration conjointe du ramipril et de l’hydrochlorothiazide tend à inverser la perte potassique associée aux diurétiques. L’association d’un IEC à un diurétique thiazidique produit un effet synergique et diminue également le risque d’hypokaliémie provoqué par le diurétique seul.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Pharmacocinétique et métabolisme
Ramipril
Absorption
Après administration orale, le ramipril est rapidement absorbé du tube digestif : le pic de concentration plasmatique de ramipril est atteint dans l’heure qui suit. Sur la base de la récupération urinaire, l’absorption est d’au moins 56 % et n’est pas significativement influencée par la présence d’aliments dans le tube digestif. La biodisponibilité du métabolite actif, le ramiprilate, après administration orale de 2,5 mg et de 5 mg de ramipril est de 45 %.
Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate, le seul métabolite actif du ramipril, est atteint 2 à 4 heures après la prise du ramipril. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre du ramiprilate après une unique prise quotidienne des doses habituelles de ramipril sont atteintes aux alentours du quatrième jour du traitement.
Distribution
La liaison du ramipril aux protéines sériques est d’environ 73 %, et celle du ramiprilate d’environ 56 %.
Biotransformation
Le ramipril est presque complètement métabolisé en ramiprilate, en ester dicétopipérazine, en acide dicétopipérazine, et en glucoroconjugués du ramipril et du ramiprilate.
Elimination
L’excrétion des métabolites se fait principalement par voie rénale. Les concentrations plasmatiques du ramiprilate diminuent de manière polyphasique. En raison de sa liaison forte et saturable à l’ECA et de sa dissociation lente de l’enzyme, le ramiprilate présente une phase d’élimination terminale prolongée à de très faibles concentrations plasmatiques. Après administration répétée de doses uniques quotidiennes de ramipril, la demi-vie effective des concentrations du ramiprilate était de 13-17 heures pour les doses de 5-10 mg et plus longue pour les doses plus faibles de 1,25–2,5 mg. Cette différence est liée à la capacité saturable de l’enzyme à se lier au ramiprilate.
Insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)
L’excrétion rénale du ramiprilate est réduite chez les patients ayant une insuffisance rénale, et la clairance rénale du ramprilate est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne une élévation des concentrations plasmatiques du ramiprilate, qui diminuent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.
Insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, le métabolisme du ramipril en ramiprilate était retardé en raison de la baisse d’activité des estérases hépatiques, et les taux plasmatiques de ramipril étaient élevés. Les concentrations maximales du ramiprilate chez ces patients n’étaient toutefois pas différentes de celles observées chez les sujets à fonction hépatique normale.
Allaitement
L’administration d’une dose orale unique de 10 mg de ramipril a été suivie d’un taux indétectable dans le lait maternel. Toutefois, l’effet de l’administration répétée n’est pas connu.
Hydrochlorothiazide
Absorption
Après administration orale, environ 70 % de l’hydrochlorothiazide sont absorbés du tube digestif. Les pics de concentration plasmatique sont atteints en 1,5 à 5 heures.
Distribution
La liaison de l’hydrochlorothiazide aux protéines plasmatiques est de 40 %.
Biotransformation
L’hydrochlorothiazide subit un métabolisme hépatique négligeable.
Elimination
L’hydrochlorothiazide est éliminé presque complètement (> 95 %) sous forme inchangée par le rein ; 50 à 70 % d’une dose unique sont éliminés dans les 24 heures. La demi-vie d’élimination est de 5 à 6 heures.
Insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)
L’excrétion rénale de l’hydrochlorothiazide est réduite chez les patients insuffisants rénaux, la clairance rénale de l’hydrochlorothiazide est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne des concentrations plasmatiques élevées d’hydrochlorothiazide, qui décroissent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.
Insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)
Chez les patients atteints de cirrhose hépatique, la pharmacocinétique de l’hydrochlorothiazide n’est pas significativement modifiée. La pharmacocinétique de l’hydrochlorothiazide n’a pas été étudiée chez les patients ayant une insuffisance cardiaque.
Ramipril et hydrochlorothiazide
L’administration conjointe de ramipril et d’hydrochlorothiazide n’affecte par leur biodisponibilité. L’association de ces deux substances au sein d’un seul produit peut être considérée bioéquivalente aux produits contenant les composants individuels.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucune étude du potentiel mutagène et carcinogène n’a été menée sur l’association, les études des composants individuels ayant montré l’absence de risque.
Les études de la reproduction chez le rat et le lapin ont révélé que l’association était quelque peu plus toxique que l’un ou l’autre des composants seul, mais aucune des études n’a révélé un effet tératogène de l’association.
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Plaquettes : à conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 14, 28, 30, 50, 56, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9 – 15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY LES MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 221 596 3 8 : 10 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 221 598 6 7 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 221 599 2 8 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 221 600 0 9 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 221 601 7 7 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 221 602 3 8 : 56 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 221 604 6 7 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
· 34009 582 239 1 4 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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