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METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 04/09/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Métronidazole.................................................................................................................. 500,00 mg

Pour une poche de 100 ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

Osmolarité : 308 mOsm/l

pH : 4.5 à 6.0

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Solution injectable.

Solution claire, quasiment incolore à légèrement jaune.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Elles procèdent de l’activité antibactérienne et antiparasitaire du métronidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles sont limitées aux injections dues aux germes définis comme sensibles.

· prophylaxie des infections post-opératoires à germes anaérobies sensibles lors d’intervention chirurgicale digestive ou proctologique, en association à un antibiotique actif sur les germes aérobies,

· traitement curatif des infections médicochirurgicales à germes anaérobies sensibles,

· amibiases sévères de localisation intestinale ou hépatique.

Le métronidazole injectable doit être réservé aux malades pour lesquels la voie orale est inutilisable.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Traitement des infections à germes anaérobies :

· Adultes : 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,

· Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,

Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l’état du malade le permet.

Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :

L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.

· Adultes : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intra-veineuse d’une dose unique de 1 g,

· Enfants : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intra-veineuse d’une dose unique de 20 à 40 mg/kg.

Amibiase :

· Adultes : 1,50 g par jour (soit 3 perfusions intraveineuses de 500 mg par jour) ;

· Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusions intraveineuses.

Dans l’amibiase hépatique, au stade abcédé, l’évacuation de l’abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.

Mode d’administration

Administration en perfusion veineuse lente, à raison d’une poche de 100 ml (500 mg) passée en 30 à 60 minutes.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Maladie hépatique :

A utiliser avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique grave. La dose de métronidazole doit être diminuée si nécessaire.

Le métronidazole est métabolisé principalement par oxydation hépatique.

La clairance du métronidazole peut être substantiellement diminuée en présence d’une insuffisance hépatique avancée. Le rapport bénéfice/risque d’utiliser le métronidazole pour traiter les trichomonases chez de tels patients doit être évalué avec précaution (pour l’ajustement posologique, voir rubrique 4.2). Les concentrations plasmatiques de métronidazole doivent être surveillées étroitement.

La prudence est de mise chez les patients présentant une encéphalopathie hépatique. Les patients présentant une encéphalopathie hépatique sévère métabolisent lentement le métronidazole, qui de ce fait s'accumule, ce qui peut exacerber les effets indésirables sur le système nerveux central. La dose de métronidazole doit être diminuée si nécessaire.

Hépatotoxicité chez les patients ayant un syndrome de Cockayne :

Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole ne doit pas être utilisé, sauf si le bénéfice est considéré comme étant supérieur au risque et si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.

Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d'arrêter la prise de métronidazole (voir rubrique 4.8).

Maladie neurologique active du système nerveux central :

Le métronidazole doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de maladie neurologique active du système nerveux central et périphérique. Des troubles neurologiques sévères (parmi lesquels des convulsions et des neuropathies optiques et périphériques) ont été signalés chez des patients traités par le métronidazole. Interrompre le traitement en cas de symptômes neurologiques anormaux tels qu’une ataxie, des vertiges ou une confusion mentale ou de toute autre réaction indésirable touchant le système nerveux central.

Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les patients atteints de paresthésie fixée ou évolutive, d’épilepsie et de maladie active du système nerveux central, à l’exception d’un abcès du cerveau.

Une encéphalopathie a été signalée, associée à une toxicité cérébelleuse caractérisée par une ataxie, des vertiges, une dysarthrie et accompagnée de lésions du système nerveux central observées sur des clichés d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Les symptômes et les lésions du système nerveux central sont généralement réversibles en quelques jours à quelques semaines après l'arrêt du métronidazole.

Une méningite aseptique peut survenir avec le métronidazole. Les symptômes peuvent apparaître dans les heures qui suivent l'administration de la dose et cessent généralement après l'interruption du traitement par le métronidazole (voir rubrique 4.8).

Dyscrasie sanguine

Le métronidazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des signes ou des antécédents de dyscrasie sanguine, car une agranulocytose, une leucopénie et une neutropénie ont été observées après l’administration de métronidazole.

Maladie rénale :

Le métronidazole est éliminé pendant l’hémodialyse, il doit être administré une fois la séance d’hémodialyse terminée.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale, y compris chez ceux recevant une dialyse péritonéale, l’apparition de signes de toxicité due à l’accumulation potentielle de métabolites toxiques du métronidazole doit être surveillée.

Patients suivant un régime hyposodé :

Ce médicament contient 13.5 mmol (310 mg) de sodium pour 100 ml. Il faut en tenir compte chez les patients qui suivent un régime pauvre en sodium.

Alcool :

Il convient de conseiller aux patients d’interrompre leur consommation de boissons alcoolisées ou de produits contenant de l’alcool avant, pendant et jusqu’à 72 heures après la prise de métronidazole du fait d’un effet « antabuse » (crampes abdominales, nausées, céphalées, bouffées congestives, vomissement et tachycardie). Voir rubrique 4.5.

Traitement à forte dose ou traitement prolongé par le métronidazole :

La durée de traitement usuelle avec le métronidazole I.V. ou autres dérivés imidazolés est généralement de moins de 10 jours. Cette durée peut être augmentée uniquement dans certains cas individuels après une évaluation stricte du rapport bénéfice/risque.

Le traitement ne peut être renouvelé que dans des cas extrêmement rares. Il est nécessaire de limiter la durée de traitement, les dommages sur les cellules germinales humaines ne pouvant être exclus.

Un traitement à forte dose ou un traitement prolongé par le métronidazole ne peut être mené que sous surveillance étroite des effets cliniques et biologiques et sous la direction d’un spécialiste.

Si un traitement prolongé est nécessaire, le médecin doit garder à l’esprit la possibilité de neuropathies périphériques et de leucopénies. Ces deux effets sont généralement réversibles.

Dans le cas de traitement prolongé, la survenue d’effets indésirables tels que paresthésies, ataxie, vertiges et crises de convulsion doit être surveillée. Les traitements à fortes doses ont été associés à des crises épileptiformes transitoires.

Surveillance :

Du fait du risque accru d’effets indésirables, une surveillance clinique et biologique régulière (incluant la numération sanguine) est conseillée en cas de traitement à forte dose, prolongé ou répété, d’antécédents de dyscrasie sanguine, d’infection sévère et d’insuffisance hépatique sévère.

Divers :

Les patients doivent être avertis que le métronidazole peut foncer les urines (du fait de la présence de métabolites du métronidazole).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Associations déconseillées

· Disulfirame : l’utilisation concomitante de métronidazole et de disulfirame peut conduire à des réactions psychotiques et à un état confusionnel. Le métronidazole ne doit pas être administré à des patients qui ont pris du disulfirame au cours des deux semaines précédentes.

· Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie)

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool. Il convient de conseiller aux patients de ne pas consommer d’alcool pendant le traitement par le métronidazole et pendant au moins 72 heures après sa prise, du fait d’un effet « antabuse » (bouffées congestives, vomissement et tachycardie).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine) : le métronidazole peut augmenter les effets anticoagulants de la warfarine et d’autres anticoagulants oraux, conduisant à un allongement du temps de prothrombine et à un risque hémorragique accru (diminution de leur catabolisme hépatique). Les patients associant le métronidazole à la warfarine ou à d’autres coumarines orales doivent bénéficier d’une surveillance plus fréquente du temps de prothrombine et du rapport normalisé international (INR). Les patients doivent être surveillés afin de déceler des signes et des symptômes de saignement.

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant une antibiothérapie concomitante. Le contexte infectieux ou inflammatoire, l’âge et l’état général du patient sont des facteurs de risque dans ces situations. Dans ces circonstances, il apparait difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse elle-même et son traitement dans la survenue du déséquilibre du temps de prothrombine. Certaines classes d’antibiotiques sont davantage susceptibles de conduire à cette interaction : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

· Vécuronium (curarisant non dépolarisant) : le métronidazole peut potentialiser les effets du vécuronium.

Associations à prendre en compte

· 5-Fluoro-uracile : augmentation de la toxicité du 5-Fluoro-uracile par diminution de sa clairance.

· Lithium : une rétention du lithium s’accompagnant de possibles troubles rénaux a été rapportée chez des patients traités de manière simultanée par le métronidazole et le lithium. Le traitement par le lithium devrait être diminué ou arrêté avant l’administration du métronidazole. Une surveillance de la lithémie, de la créatininémie et des concentrations sanguines en électrolytes doit être effectuée chez les patients traités par le lithium pendant qu’ils reçoivent du métronidazole.

· Cholestyramine: peut retarder ou réduire l’absorption du métronidazole.

· Phénitoïne, barbituriques (phénobarbital) : l’administration concomitante de médicaments qui induisent l’activité des enzymes microsomales hépatiques, tels que la phénytoïne ou le phénobarbital, peut accélérer l’élimination du métronidazole et par conséquent diminuer son efficacité.

· Cimétidine: l’administration concomitante de médicaments qui diminuent l’activité des enzymes microsomales hépatiques, tels que la cimétidine, peut provoquer une diminution du métabolisme et une réduction de la clairance plasmatique du métronidazole et conduire à une toxicité de ce médicament.

· L’association du métronidazoole et de substrats du CYP3A4 (p. ex. amiodarone, tacrolimus, ciclosporine, carbamazépine et quinidine) peut augmenter les concentrations plasmatiques respectives des substrats du CYP3A4. La surveillance des concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A4 peut être nécessaire.

· Busulfan : les concentrations plasmatiques du busulfan peuvent augmenter pendant un traitement concomitant par le métronidazole et conduire à une toxicité grave du busulfan telle qu’un syndrome d’obstruction sinusoïdale, une inflammation de la muqueuse gastro-intestinale et une maladie veino-occlusive hépatique.

Analyses biologiques :

Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver le test de Nelson.

Le métronidazole peut interférer avec les taux sériques d’aspartate transaminase (AST), d’alanine transaminase (ALT), de lactate déshydrogénase (LDH), de triglycérides et de glucose, mesurés par la méthode à l’hexokinase. Le métronidazole provoque une augmentation de l’absorbance des ultraviolets à 340 nm, ce qui aboutit à des valeurs faussement diminuées.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Le métronidazole traverse la barrière placentaire.

Les données cliniques obtenues sur un nombre élevé de grossesses exposées et les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique. Toutefois, une administration sans restriction de nitroimidazolés à la mère pourrait être associée à des risques mutagènes ou carcinogènes pour l’enfant à naître ou le nouveau-né.

En conséquence, le métronidazole ne devrait pas être administré pendant la grossesse sauf en cas de nécessité évidente.

Allaitement

Le métronidazole passe dans le lait maternel. Pendant l’allaitement, il convient d’interrompre soit l’allaitement au lait maternel, soit le métronidazole.

Fertilité

Il n’existe aucune donnée clinique liée à l’effet du métronidazole sur la fertilité. Les études chez l’animal ont montré des effets indésirables sur le système de reproduction mâle, qui sont totalement ou partiellement réversibles après l’arrêt du traitement (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Aucune étude n’a été conduite sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines après un traitement intraveineux par le métronidazole. Certains effets indésirables du métronidazole tels que des convulsions, des vertiges, une neuropathie optique, peuvent nuire à la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir rubrique 4.8). Par conséquent, il est recommandé aux patients de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Il n’existe pas de données sur les effets indésirables issues d’études cliniques conduites sur le métronidazole et dont Baxter est le promoteur. Les effets suivants ont été rapportés avec le métronidazole. Ils sont répertoriés par classe de systèmes d’organes (SOC) MedDRA, terme préférentiel et fréquence. Les groupes de fréquence suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

La fréquence, le type et la gravité des effets indésirables sont les mêmes chez l’enfant que chez l’adulte.

Classe de systèmes d’organes

Termes préférentiels MedDRA

Fréquence

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie

Agranulocytose

Pancytopénie

Neutropénie

Thrombopénie

Eosinophilie

Peu fréquent

Rare

Rare

Rare

Rare

Indéterminée

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique

Réaction de Jarisch-Herxheimer

Hypersensibilité

Rare

Rare

Indéterminée

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Diminution de l’appétit

Indéterminée

Affections psychiatriques

Hallucinations

Dépression

État confusionnel

Insomnie

Rare

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Affections du système nerveux

Dysgueusie

Céphalée

Encéphalopathie

Méningite aseptique

Convulsion

Somnolence

Neuropathie périphérique

Ataxie

Sensation vertigineuse

Dysarthrie

Hypoesthésie

Paresthésie

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Rare

Rare

Rare

Rare

Rare

Rare

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Affections oculaires

Neuropathie optique

Diplopie

Myopie

Rare

Rare

Rare

Affections cardiaques

Tachycardie

Palpitations

Indéterminée

Indéterminée

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Indéterminée

Affections gastro-intestinales

Glossite

Stomatite

Bouche sèche

Pancréatite

Douleur abdominale haute

Diarrhée

Nausée

Vomissement

Constipation

Langue de couleur anormale

Fréquent

Fréquent

Fréquent

Rare

Rare

Rare

Rare

Rare

Indéterminée

Indéterminée

Affections hépatobiliaires

Ictère cholestatique

Rare

Affections de la peau et du tissus sous-cutané

Syndrome de Stevens-Johnson

Nécrolyse épidermique toxique

Angioedème

Érythème polymorphe

Prurit

Gonflement du visage

Urticaire

Hyperhidrose

Rash

Rare

Rare

Rare

Rare

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Myalgie

Contractures musculaires

Arthralgie

Fréquent

Indéterminée

Indéterminée

Affections du rein et des voies urinaires

Chromaturie

Dysurie

Rare

Indéterminée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

Inflammation des muqueuses

Fièvre

Réaction au site d’injection

Malaise

Œdème de la face

Œdème périphérique

Douleur thoracique

Frissons

Peu fréquent

Rare

Rare

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Indéterminée

Investigations

Augmentation des enzymes hépatiques

Indéterminée

Des cas d'hépatotoxicité sévère irréversible/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes

En cas de surdosage chez l’adulte, les symptômes cliniques se limitent généralement à des nausées, des vomissements et des effets neurotoxiques, parmi lesquels une ataxie, une légère désorientation, un état confusionnel, des convulsions et une neuropathie périphérique.

Traitement

Il n’existe pas d’antidote spécifique pour les surdosages de métronidazole. La perfusion de métronidazole doit être interrompue. Les patients doivent bénéficier d’un traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS J (Anti-infectieux, AMOEBICIDES TISSULAIRES) P (Parasitologie), code ATC : J01XD01

Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-5 imidazolés.

SPECTRE D’ACTIVITE ANTIMICROBIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistances :

S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l.

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram négatif

Helicobacter pylori

30 %

Anaérobies

Bacteroides fragilis

Bifidobacterium

60 - 70 %

Bilophila

Clostridium

Clostridium difficile

Clostridium perfringens

Eubacterium

20 - 30 %

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Porphyromonas

Prevotella

Veillonella

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Actinomyces

Anaérobies

Mobiluncus

Propionibacterium acnes

ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE

Entamoeba histolytica

Giardia intestinalis

Trichomonas vaginalis

Des résistances croisées avec le tinidazole se produisent.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Distribution

L’injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu après perfusion unique à un pic moyen de 14-18 µg/ml à la fin de la perfusion de 20 minutes. Des concentrations plasmatiques maximales du métabolite 2-hydroxy d’environ 3 g/ml sont obtenues après une dose intraveineuse unique d’1g. Des concentrations plasmatiques de métronidazole à l’état d’équilibre d’environ 17 et 13 µg/ml sont atteintes après l’administration de métronidazole toutes les 8 ou 12 heures respectivement.

La liaison aux protéines sériques du métronidazole est faible (< 10%) et le volume de distribution de 1.1 ± 0.4 l/kg.

Biotransformation

Le métronidazole est métabolisé dans le foie par hydroxylation, oxydation et glucuronidation. Les principaux métabolites sont le 2-hydroxy et l’acide acétique.

Élimination

L’excrétion de métronidazole et de ses métabolites se fait surtout par voie urinaire (plus de 50 dont 20% environ sous forme inchangée). Environ 20% de la dose est excrétée avec les fèces. La clairance est de 1.3 ± 0.3 ml/min/kg tandis que la clairance rénale est d’environ 0.15 ml/min/kg.

La demi-vie d’élimination plasmatique du métronidazole est d’environ 8 heures et du métabolite de 2-hydroxy d’environ 10 heures.

Groupes particuliers de patients :

La demi-vie d’élimination du métronidazole n’est pas influencée par l’insuffisance rénale mais elle peut être augmentée pour les métabolites 2-hydroxy et d’acide acétique. En cas d’hémodialyse, le métronidazole est rapidement éliminé et la demi-vie est réduite à 2 heures 30. La dialyse péritonéale ne semble pas affecter l’élimination du métronidazole ou de ses métabolites par rapport aux patients atteints d’insuffisance rénale.

Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, le métabolisme du métronidazole devrait diminuer, entraînant une augmentation de la demi-vie d’élimination. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la clairance peut être diminuée jusqu’à environ 65% conduisant à une accumulation de métronidazole dans le corps.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Il a été démontré que le métronidazole est non mutagène dans les cellules de mammifères in vitro et in vivo. Il a été aussi démontré que le métronidazole et un métabolite sont mutagènes dans quelques tests avec des cellules non mammifères.

Aucune suspicion de cancérogénicité n’existe chez l’homme bien que ce produit se soit révélé carcinogène chez une certaine espèce de souris, mais pas chez le rat ni chez le hamster.

L’administration quotidienne de métronidazole par voie orale, à 5 fois la dose quotidienne humaine maximale pendant plus de 4 semaines, a provoqué une toxicité testiculaire et une infertilité chez des rats mâles. La fertilité a été restaurée chez la plupart des animaux 8 semaines après l’arrêt du traitement, alors que le poids des testicules et celui des épididymes plus faibles ainsi que la numération des spermatozoïdes se sont améliorés mais ne sont pas totalement revenus à la normale. L’administration quotidienne de métronidazole par voie orale, à environ 6 fois la dose quotidienne humaine maximale pendant au moins 2 semaines, a provoqué une toxicité testiculaire chez des souris mâles. La plupart des indices de toxicité testiculaire sont revenus à la normale dans les 2 mois suivant l’arrêt du traitement, alors que le poids des testicules et des épididymes plus faibles se sont améliorés mais ne sont pas totalement revenus à la normale.

Ces études démontrent que les effets indésirables du métronidazole sur le système de reproduction mâle sont totalement ou partiellement réversibles après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.6).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Phosphate disodique dodécahydraté ; Chlorure de sodium ; Acide citrique monohydraté ; eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Ne pas utiliser de matériel contenant de l’aluminium (p. ex. aiguilles ou cathéters) qui pourraient entrer en contact avec la solution médicamenteuse car des précipités pourraient se former.

· Le métronidazole est incompatible avec :Aztréonam

· Naftate de céfamandole

· Céfoxitine

· Pénicilline G

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 50 ou 60 poches.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

N’administrer que si la solution est limpide, sans particule visible et si la poche n’est pas endommagée.

Administrer immédiatement après l’insertion du set de perfusion.

Retirer le suremballage juste avant utilisation. Le conditionnement primaire maintient la stérilité du produit.

Ne pas utiliser les poches plastiques pour des connexions en série. Cette utilisation pourrait entraîner une embolie gazeuse en raison de l'aspiration de l'air résiduel de la première poche avant la fin de l'administration de solution venant de la deuxième poche.

Exercer une pression sur des solutions contenues dans des poches en plastique souples pour augmenter le débit peut entraîner une embolie gazeuse, si l’air résiduel contenu dans la poche n’est pas complétement évacué avant l’administration.

L’utilisation d’un kit d’administration intraveineuse dont l’évent est en position ouverte peut entraîner une embolie gazeuse. Les kits d’administration intraveineuse avec évent en position ouverte ne doivent pas être utilisés avec des poches en plastique souples.

La solution doit être administrée en utilisant du matériel stérile et en utilisant une technique aseptique. L’équipement doit être préparé avec la solution de manière à prévenir l’entrée d’air dans le système.

Chez les patients maintenus sous perfusion, le métronidazole doit être dilué avec des volumes appropriés de solution de chlorure de sodium 0,9%, ou de chlorure de potassium (20 et 40 mmol/litre).

L’utilisation d’une technique d’administration incorrecte pourrait provoquer l’apparition de fièvre liée à une introduction potentielle de composés pyrogènes.

En cas d’effet indésirable, la perfusion doit être arrêtée immédiatement.

Supplémentations

Les supplémentations connues ou identifiées comme étant incompatibles ne doivent pas être utilisés.

Avant d’ajouter une substance ou un médicament, il convient de vérifier qu’ils sont solubles et stables dans le métronidazole et que le pH du métronidazole est adéquat. Les supplémentations peuvent être incompatibles. Lors de l’introduction d’additifs, le mode d’emploi du médicament devant être ajouté et tout autre document pertinent doivent être consultés (voir rubrique 6.2).

Bien mélanger la solution une fois les additifs introduits.

Après l’ajout, si un changement de couleur et/ou des précipités, complexes insolubles ou cristaux apparaissent, ne pas utiliser la solution.

Ne pas conserver les solutions contenant des supplémentations.

Le produit doit être utilisé immédiatement après ouverture.

A usage unique, éliminer après utilisation.

Eliminer toute solution inutilisée.

Ne pas reconnecter de poches utilisées partiellement.

1. Ouverture :

a. Retirer la poche Viaflo de sa surpoche juste avant emploi.

b. vérifier l’absence de microfuites en pressant fermement l'emballage interne. En cas de fuites, éliminer la solution, la stérilité pouvant être altérée.

c. vérifier que la solution est limpide et l’absence de particules étrangères. Eliminer la solution si elle n’est pas limpide ou qu’elle contient des particules.

2. Préparation pour l'administration :

Utiliser du matériel stérile pour la préparation et l’administration.

a. Suspendre la poche par son œillet.

b. Retirer le protecteur plastique de l'embout de sortie situé au bas de la poche.

o D'une main, saisir la petite ailette située sur le tube de l'embout.

o De l'autre main, saisir la grande ailette située sur le capuchon et tourner.

o Ceci fera sauter le capuchon.

c. Utiliser une technique aseptique pour installer la perfusion.

d. Connecter le nécessaire pour perfusion. Se reporter à la notice accompagnant le nécessaire pour sa connexion, son amorce et pour l'administration de la solution.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

BAXTER S.A.S

IMMEUBLE BERLIOZ

4 BIS RUE DE LA REDOUTE

78280 GUYANCOURT

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 558 662 5 1 : 100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 50 poches.

· 34009 550 552 3 5 : 100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 60 poches

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament réservé à l’usage hospitalier.


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