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STRUCTOCAL VITAMINE D3 1000 mg/880 UI, comprimé à croquer - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 01/03/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

STRUCTOCAL VITAMINE D3 1000 mg/880 UI, comprimé à croquer

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Calcium (sous forme de carbonate de calcium) .................................................................. 2 500 mg

Cholécalciférol (vitamine D3) .................................................................... 880 UI (22 microgrammes)

sous forme de concentrat de cholécalciférol, forme pulvérulente (8,8 mg).pour un comprimé

Excipients à effet notoire : un comprimé contient 1 mg d’aspartam (E951), 119,32 mg de sorbitol (E420), 370 mg d’isomalt (E953),1,694 mg de saccharose et 0,02mg d’alcool benzylique.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé à croquer.

Comprimé rond et blanc de surface lisse et comportant une barre de cassure.

Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Les comprimés à croquer de STRUCTOCAL VITAMINE D3 sont indiqués :

· pour la prévention et le traitement des carences en vitamine D et en calcium chez les sujets âgés ;

· pour un apport supplémentaire de calcium et vitamine D3, comme adjuvant aux traitements spécifiques de l’ostéoporose chez les patients à risque de carence en vitamine D et en calcium.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Adultes et sujets âgés

1 comprimé à croquer par jour (correspondant à 1000 mg de calcium et 880 UI de vitamine D3).

Posologie en cas d’insuffisance hépatique

Aucun ajustement de la dose n’est requis.

Posologie en cas d’insuffisance rénale

STRUCTOCAL VITAMINE D3 ne doit pas être utilisé chez les patients avec une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).

Posologie durant la grossesse

Pendant la grossesse, la dose quotidienne ne devrait pas dépasser 1500 mg de calcium et 600 UI de vitamine D3. En conséquence, la dose quotidienne ne doit pas dépasser ½ comprimé (voir rubrique 4.6).

Mode d’administration

Voie orale.

STRUCTOCAL VITAMINE D3 peut être pris à tout moment de la journée, avec ou sans repas. Les comprimés doivent être mâchés, puis avalés.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés en rubrique 6.1.

· Hypercalciurie et hypercalcémie, et pathologies et/ou conditions entraînant une hypercalcémie et/ou une hypercalciurie (par exemple myélome, métastases osseuses, hyperparathyroïdie primaire, immobilisation prolongée accompagnée d’hypercalciurie et/ou d’hypercalcémie.

· Lithiase rénale.

· Néphrocalcinose.

· Hypervitaminose D.

· Insuffisance rénale sévère (débit de filtration glomérulaire< 30ml/min/1.73m²).

· Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans, en raison de la teneur élevée en vitamine D.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

En cas de traitement de longue durée, il est justifié de contrôler la calcémie et la fonction rénale par dosage de la créatinine sérique. Cette surveillance est particulièrement importante chez les patients gériatriques en cas de traitement associé à des glycosides cardiotoniques ou des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.5) ainsi que chez les patients fréquemment sujets à la formation de calculs. En présence d’hypercalcémie ou de signe de trouble de la fonction rénale, la dose devra être réduite, ou le traitement interrompu si la calciurie est supérieure à 300 mg/24 heures (7,5 mmol/24 heures).

Le calcium et le cholécalciferol doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une hypercalcémie ou des signes d’une diminution de la fonction rénale avec une surveillance du bilan phosphocalcique. Le risque de calcification des tissus mous doit être pris en considération.

Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère, la vitamine D sous forme de cholécalciférol n’étant pas métabolisée normalement, il conviendra d’utiliser d’autres formes de vitamine D (voir rubrique 4.3).

STRUCTOCAL VITAMINE D3 doit être prescrit avec prudence chez les patients atteints de sarcoïdose, en raison de l’augmentation possible du métabolisme de la vitamine D en sa forme active. Chez ces patients, il faut surveiller la calcémie et la calciurie.STRUCTOCAL VITAMINE D3 doit être utilisé avec prudence chez les patients immobilisés atteints d’ostéoporose, en raison du risque accru d’hypercalcémie.

Au cours d'un traitement à dose élevée et en particulier lors d'un traitement concomitant avec de la vitamine D et / ou des médicaments ou des nutriments (comme le lait) contenant du calcium, il existe un risque d'hypercalcémie et d’apparition du syndrome des buveurs de lait (hypercalcémie, alcalose et insuffisance rénale) avec une fonction rénale altérée. Chez ces patients, la calcémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir également rubriques 4.8 et 4.9).

La co-administration avec des tétracyclines ou des quinolones n’est habituellement pas recommandée ou doit se faire avec prudence (voir rubrique 4.5).

Une augmentation possible de l'absorption de l'aluminium avec les sels de citrate a été rapportée dans la littérature. STRUCTOCAL VITAMINE D3 (qui contient de l'acide citrique) devrait être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, en particulier chez ceux qui reçoivent également des préparations contenant de l'aluminium.

STRUCTOCAL VITAMINE D3 contient de l’aspartame, de l’isomalt, du saccharose, du sodium et de l’alcool benzylique.

Ce médicament contient de 1mg l’aspartame, une source de phénylalanine potentiellement préjudiciable aux personnes souffrant de phénylcétonurie. Il contient également 119.32mg de sorbitol.

Ce médicament contient de l’isomalt et du saccharose. Il ne doit pas être administré aux patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au fructose, de malabsorption du glucose-galactose ou une insuffisance en sucrase-isomaltase. Il est susceptible de nuire à la santé des dents

Ce médicament contient moins de 1mmol (23mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium »

Ce médicament contient 0,02mg d’alcool benzylique par comprimé à croquer. L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Les diurétiques thiazidiques diminuent l’excrétion urinaire du calcium. La calcémie devra être surveillée régulièrement lors d’administration simultanée de diurétiques thiazidiques, en raison d’un risque accru d’hypercalcémie.

Les corticostéroïdes systémiques réduisent l’absorption du calcium. De plus, l’action de la vitamine D peut s’en trouver diminuée. En cas d’administration concomitant, il peut s’avérer nécessaire d’augmenter la posologie de STRUCTOCAL VITAMINE D3.

Un traitement concomitant par la rifampicine, la phénytoïne ou les barbituriques peut diminuer l’effet de la vitamine D en raison de l’activation métabolique.

L’administration simultanée impliquant des résines échangeuses d’ions comme la cholestyramine ou des laxatifs tels que l’huile de paraffine peut réduire l’absorption gastro-intestinale de la vitamine D. Un intervalle aussi long que possible est donc recommandé entre les prises de ces médicaments et celle de STRUCTOCAL VITAMINE D3.

Orlistat peut potentiellement altérer l'absorption de la vitamine D car ce médicament est liposoluble, il est conseillé de ne pas prendre de vitamine D dans les 2 heures précédant ou suivant l'administration d'orlistat.

L’acide oxalique (que l’on retrouve par exemple dans les épinards et la rhubarbe) et l’acide phytique (présent par exemple dans les céréales complètes) peuvent inhiber l’absorption du calcium par la formation de composés insolubles avec les ions calcium. Le patient ne devra pas absorber de produits contenant du calcium dans les deux heures qui suivent la consommation d’aliments riches en acide oxalique et en acide phytique.

Le carbonate de calcium peut interférer avec l’absorption simultanée de préparations à base de tétracycline. Pour cette raison, ces préparations doivent être administrées au plus tard deux heures avant ou au plus tôt de quatre à six heures après l’absorption orale de calcium.

Lors d’un traitement par calcium et vitamine D, une hypercalcémie peut augmenter la toxicité des glycosides cardiotoniques. Un contrôle de l’ECG et de la calcémie est donc nécessaire.

Si un bisphosphonate ou du fluorure de sodium est utilisé simultanément, cette préparation devra être administrée au moins trois heures avant la prise de STRUCTOCAL VITAMINE D3 car l’absorption gastro-intestinale risque d’être réduite.

L’utilisation concomitante de calcium peut diminuer l’efficacité de la lévothyroxine, en raison d’une réduction de l’absorption de cette dernière. L’administration de calcium et de lévothyroxine devront être séparées par un intervalle d’au moins quatre heures.

L’absorption d’antibiotiques de la famille des quinolones peut être perturbée par une administration concomitante de calcium. Les quinolones doivent être prises deux heures avant ou six heures après la prise de calcium.

Les sels de calcium peuvent diminuer l'absorption du ranélate de fer, de zinc ou de strontium. Par conséquent, les préparations de fer, de zinc ou de ranélate de strontium doivent être prises à une distance de deux heures de la préparation de calcium.

Les sels de calcium peuvent réduire l'absorption de l'estramustine. Il est conseillé de prendre ce médicament deux heures avant ou après l'administration de ces médicaments.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

STRUCTOCAL VITAMINE D3 peut être utilisé pendant la grossesse en cas de carence en calcium et en vitamine D. La dose journalière durant la grossesse ne doit pas dépasser 1 500 mg de calcium et 600 UI de vitamine D3. Par conséquent, la dose quotidienne ne doit pas dépasser un demi-comprimé.

Des études chez l’animal, réalisées avec des doses élevées de vitamine D, ont mis en évidence un effet tératogénique.

Chez les femmes enceintes, les surdosages en calcium et en vitamine D doivent être évités, une hypercalcémie prolongée ayant parfois été associée à un retard physique et mental, à une sténose aortique supra valvulaire et à une rétinopathie chez l’enfant.

Allaitement

Les comprimés à croquer de STRUCTOCAL VITAMINE D3 peuvent être utilisés durant l’allaitement. Le calcium et la vitamine D3 passent dans le lait maternel : ceci doit être pris en considération lorsque de la vitamine D est administrée à l’enfant.

Fertilité

Aucune donnée disponible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

STRUCTOCAL VITAMINE D3 n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Résumé du profil de sécurité :

Le médicament peut provoquer des réactions d'hypersensibilité telles que : rash, prurit, urticaire et d'autres réactions allergiques systémiques incluant une réaction anaphylactique, un œdème de la face, un œdème de Quincke. Des cas peu fréquents d'hypercalcémie, hypercalciurie ont été observés et de rares cas de troubles gastro-intestinaux tels que nausées, diarrhée, douleurs abdominales, constipation, flatulences, distension abdominale et vomissements ont été rapportés.

Tous les effets indésirables sont listés par systèmes organes et fréquence, définis comme suit :

· Très fréquent(e) : (≥ 1/10)

· Fréquent(e) : (≥ 1/100 à < 1/10)

· Peu fréquent(e) : (≥ 1/1000 à < 1/100)

· Rare : (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

· Très rare : (< 1/10 000)

· Fréquence Indéterminée : (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Liste tabulée des effets indésirables :

Système Organe Classe

Fréquence

Effets indésirables

Troubles du système immunitaire

Rare

Réactions d’hypersensibilité (angioedème ou œdème laryngé)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent

Très rare

Hypercalcémie, hypercalciurie

Syndrome de Burnett (syndrome des buveurs de lait : besoin fréquent d’uriner, maux de tête persistants, perte d’appétit persistante, nausées ou vomissements, fatigue inhabituelle ou faiblesse, hypercalcémie, alcalose et insuffisance rénale) apparaissant uniquement dans les cas de surdosage (voir rubriques 4.4 et 4.9)

Troubles gastro-intestinaux

Rare

Nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, constipation, flatulences, distension abdominale.

Troubles cutanés et sous-cutanés

Rare

Rash cutané, prurit, urticaire.

Population à risque : Insuffisant rénaux

Les patients atteints d’insuffisance rénale ont un risque d’hyperphosphatémie, de lithiase rénale et de néphrocalcinose (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes :

Le surdosage peut entraîner une hypervitaminose, une hypercalciurie et une hypercalcémie. Les symptômes de l’hypercalcémie peuvent comprendre : anorexie, déshydratation, soif, nausées, vomissements, constipation, douleurs abdominales, faiblesse musculaire, fatigue, troubles mentaux, polydipsie, polyurie, douleurs osseuses, néphrocalcinose, calculs rénaux et - dans les cas graves - arythmies cardiaques. Une hypercalcémie extrême peut conduire au coma et à la mort. Des taux calciques élevés de façon constante peuvent entraîner des dommages rénaux irréversibles et une calcification des tissus mous une calcification vasculaire et des organes.

Le syndrome des buveurs de lait (Syndrome de Burnett) peut survenir chez les patients ingérant de grandes quantités de calcium et de produits alcalin résorbables. Cela peut être l’une des causes non rares d’hypercalcémie nécessitant une hospitalisation. Ce syndrome a été également signalé d’une part chez un patient prenant les doses recommandées d’antiacides contenant du carbonate de calcium pour soulager un inconfort épigastrique chronique et d’autre part chez une femme enceinte prenant des doses élevées de calcium sans être excessives (3g de calcium par jour). Une calcification métastatique peut se développer (voir rubrique 4.4 et 4.8).

Le seuil de toxicité de la vitamine D se situe entre 40,000 et 100,000 UI/jour, et pour le calcium, il est de plus de 2000 mg/jour, pris pendant plusieurs mois chez les personnes possédant une fonction parathyroïdienne normale.

Prise en charge

Le traitement est essentiellement symptomatique.

En cas d’intoxication, le traitement doit être arrêté immédiatement et l’hypovolémie doit être corrigée. Les traitements par diurétiques thiazidiques, lithium, vitamine A, vitamine D et glycosides cardiaques doivent également être interrompus (voir rubrique 4.5).

Une vidange gastrique est recommandée pour les patients ayant perdu connaissance. Si le surdosage requiert un traitement, celui-ci doit consister en une réhydratation, incluant l’injection IV d’une solution saline si nécessaire. En fonction de la sévérité du surdosage, l’administration de diurétiques de l’anse (ex furosémide, seul ou en combinaisons, utilisé pour augmenter l’excrétion du calcium et prévenir une surcharge volémique), de biphosphonates, de calcitonine et de corticostéroïdes peut être utilisée. Les taux d’électrolytes sanguins, la fonction rénale et la diurèse doivent être monitorés. Dans les cas sévères, ECG et la pression sanguin dans la veine cave doivent être monitorée.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l’hydratation n’étant pas efficace, une dialyse doit alors être réalisée.

Si l’hypercalcémie persiste les facteurs d'aggravation, tels que l’hypervitaminose D et A, l’hyperparathyroïdisme primaire, tumeurs malignes, insuffisance rénale ou immobilisation devront être exclues.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Combinaison de calcium et d’autres médicaments, code ATC : A12AX.

Mécanisme d’action

STRUCTOCAL VITAMINE D3 est une association fixe de calcium et de vitamine D3. Les concentrations élevées en calcium et en vitamine D3 présentes dans les comprimés permettent une absorption suffisante de calcium en un nombre limité de doses. La vitamine D3 intervient dans le métabolisme phosphocalcique. Elle permet l’absorption active du calcium et du phosphore au niveau de l’intestin et leur fixation sur le tissu ostéoïde. Une supplémentation calcique et vitaminique D corrige un déficit latent en vitamine D et l’hyperparathyroïdie secondaire.

Effets pharmacodynamiques

Une étude contrôlée, en double aveugle, contre placebo de 18 mois, portant sur 3270 femmes âgées de 84 ± 6 ans vivant dans des centres de soins et supplémentées en cholécalciférol (800 UI/jour) et en calcium (1,2 g/jour) a montré une diminution significative de la sécrétion de PTH.

Après 18 mois, les résultats de l’analyse en intention de traiter (ITT) révélaient 80 fractures de hanche dans le groupe calcium-vitamine D et 110 fractures de hanche dans le groupe placebo (p = 0.004). Dans les conditions de cette étude, la prise en charge de 1387 femmes a donc permis la prévention de 30 fractures de hanche. Dans une étude de suivi, après 36 mois, il a été observé 137 femmes avec au moins une fracture de la hanche dans le groupe calcium-vitamine D (n = 1176) contre 178 dans le groupe placebo (n = 1127) - (p ≤ 0,02).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Calcium

Absorption

30 à 40 % de la dose de calcium ingérée est absorbée, et ce essentiellement dans le segment proximal de l’intestin grêle.

Distribution et biotransformation

99 % du calcium présent dans l’organisme se concentre dans la composante minérale des os et des dents. La proportion restante de 1 % se trouve dans les fluides intra- et extracellulaires. Approximativement 50 % de la totalité du calcium sérique est sous forme ionisée, physiologiquement active, tandis que 5 % est complexé en citrate, phosphate ou autres anions, et que les 45 % restants sont liés à des protéines l’albumine essentiellement.

Élimination

Le calcium est excrété dans l’urine, les fèces et la transpiration. L’excrétion urinaire dépend de la filtration glomérulaire et de la résorption tubulaire.

Vitamine D3

Absorption

La vitamine D3 est absorbée dans l’intestin.

Distribution et biotransformation

La vitamine D3 est transportée dans le sang par liaison protéique vers le foie (où elle subit la première hydroxylation pour devenir du 25-hydroxycholécalciférol) et vers les reins (seconde hydroxylation pour devenir du 1,25-dihydroxycholécalciférol, le métabolite actif de la vitamine D3).

La vitamine D3 non hydroxylée est stockée dans les tissus musculaires et adipeux.

Elimination

La demi-vie plasmatique est de quelques jours environ ; la vitamine D3 est éliminée dans les fèces et l’urine.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

A des doses largement supérieures aux doses thérapeutiques pour l’homme, des effets tératogènes ont été observés dans des études réalisées sur l’animal. Il n’y a pas d’autres données pertinentes disponibles qui n’aient été mentionnées ailleurs dans le RCP (voir rubriques 4.6 et 4.9).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Isomalt (E953), xylitol, sorbitol (E420), acide citrique anhydre, citrate monosodique, stéarate de magnésium, carmellose sodique.

Arôme orange « CPB » (contenant un concentré d’huile d’orange naturel, de l’huile de mandarine naturelle (contenant de l’alcool benzylique), un arôme fruité liquide naturel, de l’huile d’orange naturelle, un arôme multifruit solide naturel, du mannitol (E421), de la maltodextrine, de la gluconolactone et du sorbitol (E420))

Arôme orange « CVT » (contenant de l’huile d’orange naturelle, de l’huile de mandarine naturelle, un arôme d’orange en poudre équivalent à la version naturelle, du mannitol (E421), de la gluconolactone, du sorbitol (E420), un triglycéride à chaîne moyenne)

Aspartam (E951), acésulfame potassique, ascorbate de sodium, tout-rac-alpha-tocophérol, amidon (de maïs) modifié, saccharose, triglycérides à chaîne moyenne, silice colloïdale.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Pour le pilulier : conserver le pilulier soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

Pour les films thermosoudés : pas de précautions particulières de conservation

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Les comprimés à croquer sont disponibles dans des piluliers en polypropylène pourvus de bouchons en polyéthylène contenant un déshydratant .

Boîte de 1 ou 3 piluliers contenant 30 comprimés à croquer

Les comprimés à croquer sont disponibles sous forme de films thermosoudés en aluminium laminé :

Boîte de 30 ou 90 comprimés à croquer sous film thermosoudé.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la règlementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

PIERRE FABRE MEDICAMENT

LES CAUQUILLOUS

81500 LAVAUR

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 220 280 2 6 : 30 comprimés en pilulier (Polypropylène). boîte de 1 pilulier

· 34009 220 281 9 4 : 30 comprimés en pilulier (Polypropylène). boîte de 3 piluliers

· 34009 220 282 5 5 : 30 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium laminé)

· 34009 220 283 1 6 : 90 comprimés sous film thermosoudé (Aluminium laminé)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.


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