Logo du ministère des affaires sociale et de la santé

Base de données publique
des médicaments

Visiter [medicaments.gouv.fr] Visiter [medicaments.gouv.fr]

Sommaire

Onglet fiche informationOnglet résumé des caractéristiques du produitOnglet notice patient
 

DEXAMETHASONE MEDISOL 20 mg/5 ml, solution injectable - Résumé des caractéristiques du produit

Imprimer le document

ANSM - Mis à jour le : 19/02/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

DEXAMETHASONE MEDISOL 20 mg/5 ml, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Phosphate sodique de dexaméthasone

Quantité correspondant en phosphate de dexaméthasone................................................... 20,00 mg

Pour une ampoule de 5 ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

Solution limpide

pH : 7,8-8,2, osmolalité : 140 -200 mOsmol/kg

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

USAGE SYSTEMIQUE

Les indications sont :

· celles de la corticothérapie générale per os, lorsque la voie parentérale est nécessaire en cas d'impossibilité de la voie orale (vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience) ;

· les affections nécessitant un effet thérapeutique rapide :

Allergiques :

· œdème de Quincke sévère en complément des anti-histaminiques,

· choc anaphylactique en complément de l’adrénaline.

Infectieuses :

· fièvre typhoïde sévère, en particulier avec confusion mentale, choc, coma,

· laryngite striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant,

· Infection à coronavirus SARS-COV-2 2019 (COVID-19) chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et pesant plus de 40 kg) qui nécessite une oxygénothérapie.

Neurologiques :

· œdème cérébral (tumeurs, abcès à toxoplasme...)

ORL:

· dyspnée laryngée.

USAGE LOCAL

Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l'affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d'injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.

Ce produit est indiqué dans les affections :

Dermatologiques :

· cicatrices chéloïdes,

Rhumatologiques :

· injections péri-articulaires : tendinites, bursites,

· injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.

Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 0,75 mg de dexaméthasone.

Posologie

Usage systémique

INJECTIONS I.V. OU I.M.

La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.

Cette solution peut être diluée dans une solution de chlorure de sodium ou de glucose.

Lorsqu'il est associé à une solution à perfuser, le mélange doit être utilisé dans les 24 heures.

La posologie initiale peut varier de 2 à 20 mg/j, selon le type de maladie à traiter.

L'éventail de posologie par voie parentérale est habituellement de 1/3 à 1/2 des doses orales administrées toutes les 12 heures.

Traitement de la COVID-19

Adultes : 6 mg par voie intraveineuse, une fois par jour pour une durée maximum de 10 jours.

Adolescents (âgés de 12 ans et plus et pesant plus de 40 kg) : 6 mg par voie intraveineuse, une fois par jour pour une durée maximum de 10 jours.

La durée de traitement sera déterminée au cas par cas en fonction de l’état clinique du patient.

Patients âgés, insuffisance rénale, insuffisance hépatique :

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

En cas d'œdème cérébral :

D'abord 10 mg (2,5 ml) en I.V. puis 4 mg (1 ml) en I.M., toutes les 6 heures jusqu'à régression de la symptomatologie de l'œdème cérébral. On obtient habituellement un résultat thérapeutique en 12 à 24 heures.

Des doses élevées sont recommandées pour débuter un traitement intensif à court terme dans le cas d'œdème cérébral aigu mettant en danger la vie du malade.

Schéma posologique recommandé à fortes doses dans l'œdème cérébral :

Voie I.V.

Posologie initiale

J1 à J3

J4

J5 à J8

Ensuite diminuer de

Adultes

50 mg

8 mg/2h

4 mg/2h

4 mg/4h

4 mg/jour

Enfants

(>35 kg)

25 mg

4 mg/2h

4 mg/4h

4 mg/6h

2 mg/jour

Enfants

(<35 kg)

20 mg

4 mg/3h

4 mg/6h

2 mg/6h

1 mg/jour

Modalités d’arrêt du traitement

En cas de traitement prolongé ou à forte dose, la posologie doit être réduite progressivement avant arrêt du traitement.

USAGE LOCAL

A titre indicatif, exemples de doses uniques habituellement utilisées :

en ml

en mg

Bourses séreuses

0,5 - 0,75

2 - 3

Gaines tendineuses

0,1 - 0,25

0,4 - 1

Infiltration des parties molles

0,5 - 1,5

2 - 6

La fréquence des injections varie de une tous les 3 à 5 jours, à une toutes les 2 à 3 semaines.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

USAGE SYSTEMIQUE

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d'indication vitale) :

· tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées (voir rubrique 4.1),

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· vaccins vivants (voir rubrique 4.5),

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours en cas d'injection intramusculaire (contre-indication liée à la voie d'administration IM),

· en association avec la rilpivirine, sauf en cas de traitement à dose unique de DEXAMETHASONE MEDISOL (voir rubrique 4.5).

USAGE LOCAL

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· infection locale ou générale, ou suspicion d'infection,

· troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours,

· hypersensibilité à l'un des constituants.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l’apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.

Chez les patients atteints de la COVID-19 mais ne nécessitant pas d’oxygénothérapie, la corticothérapie systémique (orale) en cours pour d’autres pathologies (p. ex., une bronchopneumopathie chronique obstructive) ne doit pas être interrompue.

L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.

Au cours de l'expérience de post-commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été signalé chez des patients présentant des tumeurs malignes hématologiques après l'utilisation de la dexaméthasone seule ou en association avec d'autres agents chimiothérapeutiques. Le patient à haut risque de SLT, comme les patients avec un taux élevé de prolifération, une charge tumorale élevée et une sensibilité élevée aux agents cytotoxiques, doit être surveillé étroitement et une précaution appropriée doit être prise.

Troubles visuels

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

Population pédiatrique

Chez les nouveau-nés prématurés, les données disponibles suggèrent des effets indésirables sur le développement neurologique à long terme après un traitement précoce (initié dans les premières 96 heures qui suivent la naissance) des nouveau-nés prématurés atteints de maladie pulmonaire chronique à des doses de départ de 0,25 mg/kg deux fois par jour.

Cardiomyopathie hypertrophique

Une cardiomyopathie hypertrophique a été rapportée après une administration systémique de corticostéroïdes incluant de la dexaméthasone à des nourrissons prématurés. Dans la majorité des cas signalés, cette situation était réversible à l’arrêt du traitement. Chez les nourrissons prématurés traités par dexaméthasone systémique, une évaluation diagnostique et une surveillance de la fonction et de la structure cardiaques doivent être réalisées (rubrique 4.8).

Crise de phéochromocytome :

Une crise de phéochromocytome, qui peut être fatale, a été rapportée après l'administration de corticostéroïdes systémiques. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients présentant un phéochromocytome suspecté ou identifié qu'après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.

USAGE SYSTEMIQUE

Mises en garde

De rares cas de réactions de type anaphylactique étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite avec une surveillance clinique et, au besoin, après fibroscopie.

Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu’en soit la gravité, ne représente pas une indication d’administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d’une étude multicentrique, randomisée contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l’hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo. Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n’ont pas été établies.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l'apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le mifamurtide et l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (>= 1g par prise et/ou >= 3g par jour) (voir rubrique 4.5).

Précautions d’emploi

Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit.

La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.

Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.

Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

Syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement : l'arrêt brusque du traitement peut entraîner un risque de dépression des fonctions surrénaliennes en cas de traitement prolongé ou à forte dose. Par conséquent, la dose doit être réduite progressivement si le traitement doit être interrompu.

USAGE LOCAL

En l'absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d'éviter l'administration d'un corticoïde en intra-discal.

Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· vaccins vivants.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.

Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d'hypercorticisme.

Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.

L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.

L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.

Ne pas injecter en intratendineux.

Ce médicament contient moins de 1 mmol par ml (23 mg) de sodium par ampoule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

USAGE SYSTEMIQUE

Hypokaliémiants

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Rilpivirine

Avec la dexaméthasone par voie systémique (sauf en cas de traitement à dose unique), risque de diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par la dexaméthasone.

+ Vaccins vivants atténués

A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Mifamurtide

Risque de moindre efficacité du mifamurtide.

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique. Une association avec l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (>= 1g par prise et/ou >= 3g par jour) est déconseillée.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autres salicylés

Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation de l'élimination des salicylés par les corticoïdes.

Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt du traitement par les corticoïdes.

+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes (amiodarone, amisulpride, arsenieux, chloroquine, chlorpromazine, citalopram, cocaine, crizotinib, cyamemazine, disopyramide, domperidone, dronedarone, droperidol, erythromycine, escitalopram, flupentixol, fluphenazine, halofantrine, haloperidol, hydroquinidine, hydroxychloroquine, hydroxyzine, levomepromazine, lumefantrine, mequitazine, methadone, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipéraquine, pipotiazine, quinidine, sotalol, spiramycine, sulpiride, tiapride, toremifene, vandétanib, vincamine, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

+ Anticoagulants oraux (acenocoumarol, apixaban, dabigatran, édoxaban, fluindione, phenindione, rivaroxaban, warfarine)

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.

Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants (altizide, amphotericine b, bendroflumethiazide, betamethasone, bisacodyl, boldo, bourdaine, bumetanide, cascara, cascara sagrada, chlortalidone, cicletanine, clopamide, cortisone, cortivazol, fludrocortisone, furosemide, hydrochlorothiazide, hydrocortisone, indapamide, methyclothiazide, methylprednisolone, piretanide, prednisolone, prednisone, reglisse, rhubarbe, ricin, ricinus communis, sene, sene de l'inde, sodium (docusate de), sodium (picosulfate de), sodium (ricinoleate de), tetracosactide, triamcinolone)

Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin, surtout en cas de thérapeutique digitalique.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin, et éventuellement ECG.

+ Héparines par voie parentérale

Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.

L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.

+ Inducteurs enzymatiques (apalutamide, carbamazepine, cénobamate, dabrafénib, efavirenz, enzalutamide, eslicarbazépine, fosphenytoine, létermovir, lorlatinib, lumacaftor, nevirapine, oxcarbazepine, phenobarbital, phenytoine, pitolisant, primidone, rifabutine, rifampicine, sotorasib)

Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.

+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.

+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone).

Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.

+ Cobimétinib

Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.

+ Praziquantel

Diminution des concentrations plasmatiques de praziquantel, avec risque d’échec du traitement, par augmentation du métabolisme hépatique du praziquantel par la dexaméthasone. Décaler l’administration des deux médicaments d’au moins une semaine.

Associations à prendre en compte

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (aceclofenac, acide mefenamique, acide niflumique, acide tiaprofenique, alminoprofene, celecoxib, dexketoprofene trometamol, diclofenac, etodolac, étoricoxib, fenoprofene, flurbiprofene, ibuprofene, indometacine, ketoprofene, meloxicam, morniflumate, nabumetone, naproxene, nimesulide, parecoxib, piroxicam, rofecoxib, sulindac, tenoxicam)

Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.

+ Antihypertenseurs

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

+ Interféron alpha

Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.

+ Fluoroquinolones (ciprofloxacine, délafloxacine, enoxacine, levofloxacine, lomefloxacine, moxifloxacine, norfloxacine, ofloxacine, pefloxacine)

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique. Une association avec l’acide acétylsalicylique à des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500mg par prise et/ou <3g par jour) est à prendre en compte.

+ Curares non dépolarisants (atracurium, cisatracurium, rocuronium, vecuronium)

Avec les glucocorticoïdes par voie IV : risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).

USAGE LOCAL

Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ritonavir, cobicistat (décrit chez des patients HIV)

Risque d’insuffisance surrénale aiguë, même en cas d’injection unique. L’articulation peut constituer un réservoir relarguant de façon continue le corticoïde CYP3A4-dépendant dans la circulation générale, avec augmentation possiblement très importante des concentrations du corticoïde à l’origine d’une freination de la réponse hypothalamo-hypophysaire. Préférer un corticoïde non CYP3A4-dépendant (hydrocortisone)

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

USAGE SYSTEMIQUE

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.

L'administration de corticostéroïdes à des animaux gravides peut causer des anomalies du développement fœtal, incluant une fente palatine, un retard de croissance intra-utérin et des effets sur la croissance et le développement du cerveau. Il n'existe aucune preuve que les corticostéroïdes entraînent une augmentation de la fréquence des anomalies congénitales, comme la fente palatine / labio-palatine chez l'homme. Voir aussi la section 5.3 du RCP.

Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Les études ont montré un risque accru d’hypoglycémie néonatale à la suite de l’administration de corticostéroïdes, y compris de dexaméthasone, pendant une courte période chez des femmes à risque d’accouchement prématuré tardif.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.

Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.

En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.

USAGE LOCAL

Grossesse

Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes, l'allaitement est déconseillé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Sans objet.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Résumé du profil de sécurité

Les évènements indésirables sont listés par classe de système d’organes selon la classification MedDRA. La convention suivante a été utilisée pour la classification par fréquence : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

USAGE SYSTEMIQUE

Classes de systèmes d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Infections et infestations

Indéterminée

Infection*

Affections hématologiques et du système lymphatique

Indéterminée

Hyperleucocytose modérée

Affections du système immunitaire

Rare

Réaction anaphylactique (rapportée chez des patients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale - voir rubrique 4.4)

Affections endocriniennes

Indéterminée

Syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne (parfois définitive)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Indéterminée

Hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, arrêt de la croissance chez l'enfant, prise de poids

Affections psychiatriques

Fréquent

Euphorie, insomnie, excitation

Rare

Accès d'allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques

Indéterminée

Etat dépressif à l'arrêt du traitement

Affections du système nerveux

Rare

Convulsions

Affections oculaires

Indéterminée

Glaucome, cataracte, choriorétinopathie, vision floue (voir rubrique 4.4)

Affections cardiaques

Indéterminée

Troubles du rythme cardiaque (liés à l’administration intraveineuse), insuffisance cardiaque congestive, cardiomyopathie hypertrophique chez les nourrissons prématurés (voir rubrique 4.4)

Affections vasculaires

Indéterminée

Hypertension artérielle, risque accru de thrombose

Affections gastro-intestinales

Indéterminée

Hoquet, ulcère gastroduodénal, ulcération du grêle, perforation intestinale, hémorragie digestive, pancréatite aiguë (surtout chez l'enfant)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Indéterminée

Acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation

Affections musculo-squelettiques

Indéterminée

Atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales, ruptures tendineuses (en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones)

Affections des organes de reproduction et du sein

Indéterminée

Irrégularités menstruelles

* La dexaméthasone étant un corticostéroïde, la suppression de la réponse inflammatoire et de la fonction immunitaire peut augmenter la sensibilité aux infections et leur gravité.

USAGE LOCAL

Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles taux sanguins, mais le risque d'hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d'un diabète et d'une hypertension artérielle...) augmente avec la dose et la fréquence des injections.

Classes de systèmes d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Affections du système immunitaire

Indéterminée

Réaction allergique, bouffées vasomotrices*

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Indéterminée

Rétention hydrosodée, déséquilibre d'un diabète

Affections du système nerveux

Indéterminée

Céphalées*

Affections cardiaques

Indéterminée

Cardiomyopathie hypertrophique chez les nourrissons prématurés (voir rubrique 4.4)

Affections vasculaires

Indéterminée

Hypertension artérielle

Affections gastro-intestinales

Indéterminée

Hoquet

Affections musculo-squelettiques

Indéterminée

Arthrite aiguë à microcristaux (avec suspension microcristalline - de survenue précoce)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Indéterminée

Réaction au site d’injection, infection locale (arthrite…), atrophie musculaire, sous-cutanée et cutanée, rupture tendineuse (en cas d’injection dans les tendons), calcification, réaction allergique

· * Céphalées et bouffées vasomotrices (flush) disparaissent habituellement en un jour ou deux.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : CORTICOIDES A USAGE SYSTEMIQUE NON ASSOCIES, code ATC : H02AB02.

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant la dexaméthasone, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.

Utilisation dans le traitement de la maladie à coronavirus SARS-Cov-2 2019 (COVID-19) chez les adultes et adolescents qui nécessitent une oxygénothérapie

L’essai RECOVERY (Randomised Evaluation of COVid-19 thERapY,)[1] est un essai institutionnel, randomisé, contrôlé, conduit en ouvert à partir d’une plateforme adaptative destinée à évaluer les traitements potentiels de la COVID-19 chez les patients hospitalisés.

L’essai a été mené dans 176 centres hospitaliers au Royaume-Uni.

Au total, 6 425 patients ont été randomisés pour être traités par la dexaméthasone (2 104 patients), ou par les soins de support usuels seuls (4 321 patients). Pour 89 % des patients l’infection par le virus SARS-CoV-2 était confirmée par un test en laboratoire.

Au moment de la randomisation, 16 % des patients recevaient une ventilation mécanique invasive ou étaient placés sous oxygénation par membrane extracorporelle, 60 % recevaient un apport en oxygène associé ou non à une ventilation non invasive, et 24 % ne recevaient pas d’oxygénothérapie.

L’âge moyen des patients était de 66,1 ± 15,7 ans. 36 % des patients étaient de sexe féminin. 24 % des patients présentaient des antécédents de diabète, 27 % présentaient des antécédents de pathologies cardiaques et 21 %, des antécédents de maladie pulmonaire chronique.

Critère de jugement principal

La mortalité à 28 jours était significativement plus faible dans le groupe recevant la dexaméthasone que dans le groupe recevant les soins usuels seuls ; 482 décès (22,9 %) ayant été rapportés sur 2 104 patients et 1 110 (25,7 %) sur 4 321 patients (risque relatif 0,83 ; [intervalle de confiance : IC 95 % : 0,75 à 0,93 ; P < 0,001].

Le taux de décès était plus faible dans le groupe recevant la dexaméthasone que dans le groupe recevant les soins usuels chez les patients recevant une ventilation mécanique invasive (29,3 % contre 41,4 % ; risque relatif 0,64 [IC 95 % : 0,51 à 0,81] et chez les patients recevant une oxygénothérapie sans ventilation mécanique invasive (23,3 % contre 26,2 % ; risque relatif 0,82 [IC 95 % : 0,72 à 0,94].

Il n’a pas été observé d’effet significatif de la dexaméthasone dans le groupe de patients ne recevant pas de support respiratoire au moment de la randomisation (17,8 % contre 14,0 % ; risque relatif 1,19 [IC 95 % : 0,91 à 1,55].

Critères de jugement secondaires

Les patients du groupe dexaméthasone ont eu une durée d’hospitalisation plus courte que celle du groupe recevant les soins usuels seuls (médiane, 12 jours contre 13 jours) et une probabilité de sorite d’hôpital en vie dans les 28 jours plus élevée (risque relatif 1,10 ; [IC 95 % : 1,03 à 1,17].

Comme pour le critère de jugement principal, l’effet le plus significatif en termes de sortie en vie de l’hôpital sous 28 jours a été observé chez les patients qui recevaient une ventilation mécanique invasive au moment de la randomisation (risque relatif 1,48 [IC 95 % : 1,16 à 1,90], puis chez les patients recevant de l’oxygène sans ventilation mécanique invasive (risque relatif, 1,15 [IC 95 % : 1,06 à 1,24]. Aucun effet bénéfique n’a été observé chez les patients qui ne recevaient pas d’oxygène (risque relatif, 0,96 [IC 95 % : 0,85 à 1,08].

Résultats

Dexaméthasone

(N=2104)

Traitement standard

(N=4321)

Taux ou risque relatif

(95% IC)*

nb/nb total de patients (%)

Critère principal :

Mortalité à 28 jours

482/2104 (22.9)

1110/4321 (25,7)

0,83 (0,75-0,93)

Critères secondaires :

Sortie d’hôpital dans les 28 jours

1413/2104 (67,2)

2745/4321 (63,5)

1,10 (1,03-1,17)

Ventilation mécanique invasive ou décès†

456/1780 (25,6)

994/3638 (27,3)

0,92 (0,84-1,01)

Ventilation mécanique invasive

102/1780 (5,7)

285/3638 (7,8)

0,77 (0,62-0,95)

Décès

387/1780 (21,7)

827/3638 (22,7)

0,93 (0,84-1,03)

* Les risques relatifs ont été ajustés sur l’âge en fonction du taux de mortalité à 28 jours et du délai de sortie en vie de l’hôpital. Les risques relatifs ont été ajustés sur l’âge en fonction du taux de progression vers ventilation mécanique invasive ou de décès et des sous-composants.

† Les patients qui recevaient une ventilation mécanique invasive au moment de la randomisation ont été exclus de cette catégorie.

Données de sécurité

Quatre effets indésirables (EI) graves ont été observés en lien avec le traitement à l’étude : deux cas graves d’hyperglycémie, un cas grave de psychose induite par la corticothérapie et un cas d’hémorragie digestive haute. Les évènements ont tous été résolus.

Analyses en sous-groupes

Effets de l’administration de la DEXAMÉTHASONE sur la mortalité à 28 jours, en fonction de l’âge et de l’assistance respiratoire reçue au moment de la randomisation2

Dexaméthasone

Soins usuels

RR (IC 95 %)

Pas d’oxygène ( = 0,70 ; p = 0,40)

< 70

10/197 (5,1 %)

18/462 (3,9 %)

1,31 (0,60 à 2,83)

> 70 < 80

25/114 (21,9 %)

35/224 (15,6 %)

1,46 (0,88 à 2,45)

≥ 80

54/190 (28,4 %)

92/348 (26,4 %)

1,06 (0,76 à 1,49)

Sous-total

89/501 (17,8 %)

145/1034 (14,0 %)

1,19 (0,91 à 1,55)

Oxygène uniquement ( = 2,54 ; p = 0,11)

< 70

53/675 (7,9 %)

193/1 473 (13,1 %)

0,58 (0,43 à 0,78)

≥ 70 < 80

104/306 (34,0 %)

178/531 (33,5 %)

0,98 (0,77 à 1,25)

≥ 80

141/298 (47,3 %)

311/600 (51,8 %)

0,85 (0,70 à 1,04)

Sous-total

298/1 279 (23,3 %)

682/2 604 (26,2 %)

0,82 (0,72 à 0,94)

Ventilation mécanique ( = 0,28 ; p = 0,60)

< 70

66/269 (24,5 %)

217/569 (38,1 %)

0,61 (0,46 à 0,81)

≥ 70 < 80

26/49 (53,1 %)

58/104 (55,8 %)

0,85 (0,53 à 1,34)

≥ 80

3/6 (50,0 %)

8/10 (80,0 %)

0,39 (0,10 à 1,47)

Sous-total

95/324 (29,3 %)

283/683 (41,4 %)

0,64 (0,51 à 0,81)

Total des

participants

482/2104 (22,9 %)

1110/4321 (25,7 %)

0,83 (0,75 à 0,93)

p < 0,001

0,5

0,75

1

1,5

2

Supériorité de la dexaméthasone

Supériorité des soins usuels seuls

Effets de l’administration de la DEXAMÉTHASONE sur la mortalité à 28 jours, en fonction de l’assistance respiratoire reçue au moment de la randomisation et d’antécédents de maladie chronique3

Dexaméthasone

Soins usuels

RR (IC 95 %)

Pas d’oxygène ( = 0,08 ; p = 0,78)

Pathologie antérieure

65/313 (20,8 %)

100/598 (16,7 %)

1,22 (0,89 à 1,66)

Aucune pathologie antérieure

24/188 (12,8 %)

45/436 (10,3 %)

1,12 (0,68 à 1,83)

Sous-total

89/501 (17,8 %)

145/1034 (14,0 %)

1,19 (0,91 à 1,55)

Oxygène uniquement ( = 2,05 ; p = 0,15)

Pathologie antérieure

221/702 (31,5 %)

481/1 473 (32,7 %)

0,88 (0,75 à 1,03)

Aucune pathologie antérieure

77/577 (13,3 %)

201/1 131 (17,8 %)

0,70 (0,54 à 0,91)

Sous-total

298/1279 (23,3 %)

682/2 604 (26,2 %)

0,82 (0,72 à 0,94)

Ventilation artificielle ( = 1,52 ; p = 0,22)

Pathologie antérieure

51/159 (32,1 %)

150/346 (43,4 %)

0,75 (0,54 à 1,02)

Aucune pathologie antérieure

44/165 (26,7 %)

133/337 (39,5 %)

0,56 (0,40 à 0,78)

Sous-total

95/324 (29,3 %)

283/683 (41,4 %)

0,64 (0,51 à 0,81)

Tous les participants

482/2104 (22,9 %)

1110/4 321 (25,7 %)

0,83 (0,75 à 0,93)

p < 0,001

0,5

0,75

1

1,5

2

Supériorité de la dexaméthasone

Supériorité des soins de routine

2,3 (source: Horby P. et al. 2020; https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.06.22.20137273v1 ; doi: https://doi.org/10.1101/2020.06.22.20137273)

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Sans objet.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Dans les études chez l'animal, une fente palatine a été observée chez les rats, les souris, les hamsters, les lapins, les chiens et les primates ; mais pas chez les chevaux et les moutons. Dans certains cas, ces divergences ont été combinées avec des malformations du système nerveux central et du cœur. Chez les primates, les effets sur le cerveau ont été constatés après l'exposition. De plus, la croissance intra-utérine peut être retardée. Tous ces effets ont été observés à des doses élevées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Phosphate de sodium dihydraté, acide phosphorique dilué, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

Après dilution :

La stabilité physico-chimique en cours d'utilisation a été démontrée pendant 24 heures à température ambiante et à l’abri de la lumière dans des poches PVC-free de 100 ml. D'un point de vue microbiologique, sauf si la méthode d'ouverture/ de dilution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d'utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l’emballage d'origine.

Ne pas mettre au réfrigérateur.

Pour les conditions de conservation du médicament après ouverture/ dilution, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

5 ml en ampoule en verre. Boîte de 5, 10, 20 ampoules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

DEXAMETHASONE MEDISOL est de préférence administré par injection intraveineuse directe ou injecté dans une ligne de perfusion. La solution injectable est compatible avec les solutions de perfusion suivantes et est destinée à être utilisée dans les conditions décrites en rubrique 6.3 :

Solution de chlorure de sodium à 0,9%

Solution de glucose à 5%

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

medisol

13 COURS VALMY

TOUR PACIFIC HALL OUEST

92800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 179 9 3 : 5 ampoule(s) en verre de 5 ml.

· 34009 302 180 4 4 : 10 ampoule(s) en verre de 5 ml.

· 34009 302 180 5 1 : 20 ampoule(s) en verre de 5 ml.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


Retour en haut de la page Retour en haut de la page

 
Plan du site |  Accessibilité |  Contact |  Téléchargement |  Declaration de confidentialité |  Service-Public.fr |  Legifrance |  Gouvernement.fr