ANSM - Mis à jour le : 10/07/2019
NOCTAMIDE 2 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Les indications sont limitées aux troubles sévères du sommeil dans les cas suivants:
· Insomnie occasionnelle,
· Insomnie transitoire.
4.2. Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Posologie
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale de 2 mg par jour ne sera pas dépassée.
La posologie habituelle chez l'adulte de moins de 65 ans est de : 1 à 2 mg par jour à prendre immédiatement avant le coucher avec un liquide.
Sujet âgé ou insuffisant rénal : il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.
Sujet insuffisant respiratoire chronique ou insuffisant hépatique : chez les patients présentant une insuffisance respiratoire chronique légère ou modérée ou une insuffisance hépatique, une réduction de la dose doit être envisagée.
Population pédiatrique : l'utilisation du lormétazépam chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'est pas recommandée car la sécurité et l’efficacité du lormétazépam chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. De plus, le comprimé n'est pas une forme adaptée à l'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).
Durée
Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique 4.4).
La durée du traitement doit être présentée au patient :
· 2 à 5 jours en cas d'insomnie occasionnelle (comme par exemple lors d'un voyage).
· 2 à 3 semaines en cas d'insomnie transitoire (comme lors de la survenue d'un événement grave).
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes :
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Insuffisance respiratoire sévère (par exemple broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère).
· Syndrome d'apnée du sommeil.
· Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie).
· Myasthénie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE :
L'effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.
DEPENDANCE :
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
· durée du traitement,
· dose,
· antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique. Chez ces patients, NOCTAMIDE doit être utilisé avec une extrême prudence.
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
Cet état peut entraîner un phénomène de sevrage si le traitement est arrêté brutalement.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension nerveuse, irritabilité.
D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, hyperacousie, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises. Il est peu probable que cela survienne avec NOCTAMIDE, sa demi-vie étant d'environ 10 heures.
Cependant, l’utilisation de NOCTAMIDE après la prise sur une longue durée et/ou à forte dose d’une benzodiazépine avec une demi-vie significativement plus longue peut entraîner l'apparition de symptômes de sevrage.
L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.
Des cas d'abus ont également été rapportés.
PHENOMENE DE REBOND
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.
AMNESIE ET ALTERATIONS DES FONCTIONS PSYCHOMOTRICES
Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
Pour diminuer ces risques, il est conseillé de prendre le médicament immédiatement avant le coucher (voir rubrique 4.2) et de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de 7 à 8 heures environ.
TROUBLES DU COMPORTEMENT
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :
Peuvent être observés :
· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,
· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,
· désinhibition avec impulsivité,
· euphorie, irritabilité,
· amnésie antérograde,
· suggestibilité.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
· comportement inhabituel pour le patient,
· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,
· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations sont susceptibles de survenir plus fréquemment chez l’enfant et le sujet âgé ainsi que chez les patients présentant un syndrome cérébral organique. Elles imposent l'arrêt du traitement.
RISQUE D'ACCUMULATION
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique 5.2).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.3).
SUJET AGE
Les benzodiazépines et produits apparentés, comme NOCTAMIDE, doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation, de fatigue, d'effet myorelaxant (faiblesse musculaire), d’ataxie, et de vertiges, qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population. Chez ces patients, la posologie doit être réduite (voir rubrique 4.2).
PATIENTS ATTEINTS D’UNE ATAXIE CEREBELLEUSE OU SPINALE
NOCTAMIDE doit être administré avec prudence chez les patients atteints d’une ataxie cérébelleuse ou spinale.
PATIENTS PRESENTANT UNE INSUFFISANCE HEPATIQUE
Il existe peu de données pharmacocinétiques concernant une prise unique de NOCTAMIDE chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. La clairance plasmatique est réduite chez ces patients et conduit en moyenne à un doublement de la concentration maximale et de l'exposition systémique (AUC). Toutefois, aucune donnée pharmacocinétique issue d’études cliniques n’est disponible concernant une administration réitérée de NOCTAMIDE dans cette population de patients.
Il est recommandé de traiter les patients présentant une insuffisance hépatique avec prudence, car les benzodiazépines peuvent accélérer l’apparition d’une encéphalopathie. Chez ces patients, une élévation de l’exposition systémique a été observée. Une réduction de la dose doit donc être envisagée (voir rubrique 4.2).
NOCTAMIDE est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
PATIENTS PRESENTANT UNE INSUFFISANCE RENALE SEVERE
NOCTAMIDE doit être administré avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.2).
UTILISATION CONCOMITANTE AVEC DES OPIOÏDES ET/OU DES DEPRESSEURS DU SNC
L’utilisation concomitante de NOCTAMIDE avec des opioïdes et/ou des dépresseurs du système nerveux central (SNC) peut entrainer une sédation, une dépression respiratoire, un coma ou un décès.
Du fait de ces risques, de telles associations doivent être réservées aux patients n’ayant pas d’autres options thérapeutiques.
Si l’on décide de prescrire de façon concomitante NOCTAMIDE avec des opioïdes et/ou des dépresseurs du SNC, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être la plus courte possible.
Les patients doivent être suivis attentivement afin de déceler les signes et les symptômes de dépression respiratoire et de sédation. Il est recommandé d’informer les patients et leurs soignants de ces symptômes (voir rubrique 4.5, « Dépresseurs du SNC »).
Information sur les excipients
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Précautions particulières d'emploi
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).
Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent. La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.
DUREE DE TRAITEMENT
Elle doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type de l'insomnie (voir rubrique 4.2).
CHEZ LE SUJET PRESENTANT UN EPISODE DEPRESSIF MAJEUR
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
MODALITES D'ARRET PROGRESSIF DU TRAITEMENT
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
POPULATION PEDIATRIQUE
L'utilisation du NOCTAMIDE chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'est pas recommandée car la sécurité et l’efficacité du NOCTAMIDE chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies.
SUJET AGE, INSUFFISANT RENAL
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (voir également ci-dessus rubriques 4.2 et 4.4).
INSUFFISANT HEPATIQUE
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie (voir également ci-dessus rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).
INSUFFISANT RESPIRATOIRE
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs) (voir rubriques 4.2 et 4.3).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
La consommation concomitante d’alcool n’est pas recommandée. L’effet sédatif peut être majoré lorsque le produit est utilisé en association avec l’alcool.
+ Sodium (oxybate de)
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
+ Dépresseurs du SNC
Une augmentation de l’effet dépresseur central peut survenir en cas d’utilisation concomitante avec des antipsychotiques (neuroleptiques), des hypnotiques, des anxiolytiques/sédatifs, des antidépresseurs, des analgésiques narcotiques (tels que les opioïdes), des médicaments antiépileptiques, des anesthésiques et des antihistaminiques sédatifs.
La posologie et la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4, « Utilisation concomitante avec des opioïdes et/ou des dépresseurs du SNC »).
+ Opioïdes/Analgésiques narcotiques
Une augmentation de l’euphorie peut également se produire, entrainant un risque accru de dépendance psychique.
+ Buprénorphine
Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Bêta-bloquants
La prise concomitante de bêta-bloquants peut augmenter les effets cliniques du lormétazepam.
+ Glycosides cardiotoniques
La prise concomitante de lormétazepam et de glycosides cardiotoniques peut augmenter les concentrations plasmatiques des glycosides cardiotoniques.
Les interactions suivantes ont été décrites pour les benzodiazépines dont l’élimination est similaire à celle du lormétazépam.
+ Méthylxanthines
La prise concomitante de méthylxanthines peut réduire l’effet sédatif.
+ Médicaments contenant des œstrogènes
La prise concomitante de médicaments contenant des oestrogènes peut réduire les concentrations plasmatiques des benzodiazépines.
+ Rifampicine
La prise concomitante de rifampicine peut réduire l’effet sédatif.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
De nombreuses données issues d’études de cohorte n’ont pas mis en évidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition aux benzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2° et/ou 3° trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de lormétazépam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription de lormétazépam à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réévalue l’intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par lormétazépam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
De faibles quantités de lormétazépam sont excrétées dans le lait maternel.
Par conséquent, l'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
Au début du traitement, des effets indésirables tels que : somnolence pendant la journée, troubles émotionnels, baisse de vigilance, confusion, fatigue, céphalées, étourdissements, faiblesse musculaire, ataxie ou vision double peuvent se produire ; ces effets indésirables disparaissent habituellement lors de la poursuite du traitement.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les patients recevant NOCTAMIDE sont : céphalées, sédation et anxiété.
Les effets indésirables les plus graves sont : angiœdème, suicide ou tentative de suicide, pouvant révéler une dépression préexistante.
Les effets indésirables rapportés sous NOCTAMIDE sont présentés dans le tableau ci-dessous par système organe selon la classification MedDRA (MedDRA version 13.1). Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.
Les effets indésirables issus des essais cliniques (chez 852 patients ; dose administrée : 0.5 mg à 3 mg de lormétazépam) sont décrits ci-dessous par fréquence (très fréquent (≥ 1/10) et fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)).
Les effets indésirables uniquement identifiés au cours de l’utilisation post-marketing, et pour lequel une fréquence n'a pas pu être estimée, sont listés sous la fréquence "inconnue".
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 : Effets indésirables rapportés dans les essais cliniques ou associés à l’utilisation (surveillance post-marketing) de NOCTAMIDE
Classe de systèmes d’organes (MedDRA) |
Très frequent (≥ 1/10) |
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) |
Fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Affections du système immunitaire |
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Angioedème * |
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Affections psychiatriques |
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Anxiété
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Suicides (révélation d’une dépression préexistante) * |
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Diminution de la libido |
Tentative de suicide (révélation d’une dépression préexistante) * |
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Psychose aigüe § |
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Hallucination § |
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Dépendance § |
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Dépression (révélation d’une dépression préexistante) § |
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Illusion § |
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Syndrome de sevrage (insomnie de rebond) § |
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Agitation § |
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Agressivité § |
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Irritabilité § |
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Nervosité |
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Colère § |
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Cauchemars § |
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Comportement anormal § |
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Troubles émotionnels |
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Affections du système nerveux |
Maux de tête |
Etourdissements § |
Etat confusionnel |
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Sédation |
Baisse de vigilance |
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Somnolence § |
Ataxie § |
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Troubles de l'attention |
Faiblesse musculaire § |
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Amnésie § |
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Trouble visuel (diplopie) |
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Troubles de l'élocution |
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Dysgueusie |
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Bradyphrénie |
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Affections cardiaques |
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Tachycardie |
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Affections gastro-intestinales |
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Vomissements |
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Nausées |
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Douleur abdominale haute |
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Constipation |
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Bouche sèche |
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Affections de la peau et du tissus sous-cutané |
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Prurit |
Urticaire |
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Eruption cutanée |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Troubles de la miction |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
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Asthénie |
Fatigue § |
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Hyperhidrose |
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Lésions, intoxications et complications liées aux procédures |
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Chute |
* Des cas de menace du pronostic vital et / ou mortels ont été signalés.
§ voir rubrique 4.4.
Description de certains effets indésirables
Dépendance
L'utilisation de NOCTAMIDE et d'autres benzodiazépines peut conduire au développement d'une dépendance physique et psychique, même aux doses thérapeutiques, avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement.
Un syndrome de sevrage se manifeste par des symptômes tels que : anxiété importante, tension, nervosité, confusion, irritabilité, céphalées et douleurs musculaires.
Dans les cas sévères, les symptômes suivants peuvent apparaître : déréalisation, dépersonnalisation, hallucinations, paresthésies des membres, troubles sensoriels à la lumière, au bruit et au contact physique, hyperacousie et convulsions.
Pour plus d'informations sur la dépendance / le phénomène de sevrage, voir rubrique 4.4.
Troubles psychiatriques
Une insomnie de rebond peut se produire à l'arrêt du traitement.
Réactions psychiatriques et paradoxales :
Des réactions comme la nervosité, l’agitation, l’irritabilité, l’agressivité, l’illusion, la colère, la survenue de cauchemars, d’hallucinations, de psychoses, un comportement inapproprié et d’autres troubles du comportement, sont connues pour se produire lors de l’utilisation de NOCTAMIDE.
Une dépression préexistante peut être révélée par l’utilisation de benzodiazépines, comme NOCTAMIDE. Le risque suicidaire peut être augmenté chez de tels patients. NOCTAMIDE doit être utilisé avec prudence chez les patients qui souffrent de dépression (voir également rubrique 4.4).
Amnésie : NOCTAMIDE peut induire une amnésie antérograde ; celle-ci peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose (voir également rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool), le pronostic vital peut être engagé. Il peut survenir une dépression respiratoire, rarement un coma.
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.
Symptômes
Les cas bénins se manifestent par des signes de somnolence, fatigue, trouble de la vision, confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.
Prise en charge
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le lormétazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
· myorelaxante,
· anxiolytique,
· sédative,
· hypnotique,
· anticonvulsivante,
· amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La résorption du lormétazépam est moyennement rapide, avec un Tmax atteint en 3 heures environ. La biodisponibilité est élevée, de l'ordre de 80 %.
Distribution
La liaison aux protéines est de 88 %. Le volume de distribution est de 4,5 l / kg. La demi-vie d'élimination plasmatique est de 10 heures.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
Biotransformation et élimination
Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le très faible pourcentage (< 1,5 %) de lormétazépam inchangé retrouvé au niveau urinaire.
Le métabolite du lormétazépam est le dérivé déméthylé, c'est-à-dire le lorazépam, pharmacologiquement actif dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule-mère, et qui est éliminée sous forme de dérivés glycuroconjugués, hydrosolubles, dans les urines.
Populations à risque
· Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l'équilibre et des demi-vies. Il importe de diminuer les doses.
· Insuffisant hépatique : on note une augmentation de la fraction libre (et donc du volume de distribution) ainsi que de la demi-vie.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lactose, amidon de maïs, polyvidone excipient (K 25), stéarate de magnésium.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à l'abri de l'air et de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 14 ou 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
220 AVENUE DE LA RECHERCHE
59120 LOOS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 331 476 2 4 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 354 470 0 5 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 329 869 0 3 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
La durée de prescription de ce médicament ne peut dépasser 4 semaines.
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