ANSM - Mis à jour le : 30/08/2023
CYAMEMAZINE ARROW 25 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Cyamémazine........................................................................................................................ 25 mg
Sous forme de tartrate de cyamémazine.
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 6,31 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé bleu, de forme ovale, avec une barre de cassure sur une face et lisse sur l’autre face (dimension : environ 7,5 mm x 4 mm).
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
· Etats psychotiques aigus.
· Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
· Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en cas d'échec des thérapeutiques habituelles.
· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.
Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale du traitement, soit pendant 4 à 6 semaines.
Chez l'enfant de plus de 6 ans
Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
Adultes
· Etats psychotiques aigus.
· Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.
La posologie journalière est de 50 à 300 mg.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 600 mg/jour maximum.
Patients âgés
Chez le sujet âgé, il est préférable de ne pas dépasser 100 mg/jour.
· Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en cas d'échec des thérapeutiques habituelles :
o La posologie journalière est de 25 à 100 mg.
o La durée du traitement est limitée à 4 semaines.
La posologie minimale efficace doit être utilisée et la dose augmentée doit être progressivement car les patients âgés sont significativement plus sensibles aux effets indésirables de la cyamémazine (voir également rubrique 4.4).
Insuffisants hépatiques et rénaux
La posologie minimale efficace doit être utilisée et la dose doit être augmentée progressivement (voir également rubrique 4.4).
Population pédiatrique (enfants de plus de 6 ans)
Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité : 1 à 4 mg/kg/jour.
Chez l'enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.
Mode d’administration
Voie orale.
· Hypersensibilité à la cyamémazine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Risque de glaucome par fermeture de l'angle.
· Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
· Antécédent d'agranulocytose.
· En association avec :
o les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide),
o le citalopram et l’escitalopram,
o l’hydroxyzine,
o la dompéridone.
· Hypersensibilité aux phénothiazines.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Syndrome malin des neuroleptiques
En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (les autres symptômes incluent pâleur, troubles végétatifs, altération de la conscience et rigidité musculaire).
Modifications du tracé E.E.G. : justifient un renforcement de la vigilance chez les épileptiques, en raison de la réduction possible du seuil épileptogène.
Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appels précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosynchrasique, certains facteurs de risque semblent prédisposer au syndrome malin, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
Une surveillance de l'hémogramme doit être réalisée en cas de fièvre ou d'infection du patient (risque d'agranulocytose).
Allongement de l'intervalle QT
La cyamémazine prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet est connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointe, potentiellement mortels (mort subite), et est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (par exemple : induite par un médicament) (voir rubrique 4.8). Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
· hypokaliémie,
· allongement congénital de l'intervalle QT,
· traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
Accident vasculaire cérébral
Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Patients âgés déments
Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques. Ces derniers ont un risque de décès légèrement accru par rapport au groupe qui ne reçoit pas ce traitement. Il n'existe pas d'informations suffisantes pour estimer avec certitude l'ampleur exacte de ce risque et la cause n'est pas connue.
La cyamémazine n'est pas indiquée pour le traitement des troubles du comportement liés à la démence.
Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).
Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.
Tenir compte du risque d'apparition de dyskinésie tardive, même avec de faibles doses, notamment chez le sujet âgé.
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par cyamémazine et des mesures préventives doivent être mises en œuvre (voir rubrique 4.8).
Conduite à tenir en cas de réactions d’hypersensibilité systémiques sévères mettant en jeu le pronostic vital telles que le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms – DRESS)
Des cas de DRESS ont été rapportés chez des patients prenant différents médicaments y compris la cyamémazine. Il est important de noter que les premières manifestations d’hypersensibilité telles que la fièvre ou la lymphadénopathie, peuvent être présentes alors qu’une éruption cutanée n’est pas évidente. En présence de ces signes ou symptômes, le patient doit être évalué immédiatement. La cyamémazine doit être interrompue si aucune autre étiologie ne peut être trouvée aux signes ou symptômes.
Maladie de Parkinson
En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
La survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélée par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence. De très rares cas d'entérocolite nécrosante potentiellement fatale ont été rapportés.
Hyperglycémie
Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des phénothiazines. Les patients chez qui un diabète sucré a été diagnostiqué ou qui présentent des facteurs de risque de développement de diabète et à qui l'on a prescrit de la cyamémazine doivent surveiller leur glycémie pendant le traitement (voir rubrique 4.8).
Les patients traités par antipsychotiques, incluant CYAMEMAZINE ARROW, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.
Précautions d'emploi
La surveillance du traitement par la cyamémazine doit être renforcée :
· chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène ; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement ;
· chez le sujet âgé présentant :
o une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux ;
o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique) ;
o une éventuelle hypertrophie prostatique ;
· chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits ;
· en cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.
L'association avec d'autres produits dépresseurs du Système Nerveux Central augmente la fréquence des effets hypotenseurs. Toutes les interactions médicamenteuses de ce type doivent faire l'objet de précautions.
Eviter l'ingestion de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. (Voir rubrique 4.5).
Population pédiatrique
Chez l'enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant. La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse‑route.
Lactose
CYAMEMAZINE ARROW contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.
Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion et le tramadol.
Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antihistaminiques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, d'autres tranquillisants, de la clonidine et des médicaments analogues à la clonidine : renforcement de la dépression centrale, qui peut avoir des conséquences importantes, notamment en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment les antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.
Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, des antiparasitaires et des neuroleptiques. Cependant, le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone et l’hydroxyzine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.
Associations contre-indiquées
+ Dopaminergiques hors Parkinson (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribedil, pramipexole, ropinirole, carbergoline, quinagolide)
Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
+ Citalopram, escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Hydroxyzine, dompéridone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe (amisulpride, thioridazine, chlorpromazine, dropéridol, flupenthixol, fluphenazine, halopéridol, lévomépromazine, trifluopérazine, pimozide, pipotiazine, pipampérone, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe (arténimole, chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine, sparfloxacine, pipéraquine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, dronédarone, ibutilide, sotalol), et autres médicaments tels que : arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, domperidone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vandetanib, vincamine IV
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
En cas de traitement par neuroleptiques, ne pas traiter le syndrome extrapyramidal par la lévodopa (inhibition des neuroleptiques et perte d'activité).
Chez les patients parkinsoniens traités par la lévodopa, si le recours aux neuroleptiques est nécessaire, utiliser préférentiellement des substances ayant de meilleurs effets extrapyramidaux comme la chlorpromazine ou la lévomépromazine.
+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, quinagolide, rotigotine, selegiline, tolcapone)
Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointe.
+ Sodium (oxybate de)
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, clonidine, guanfacine, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium ayant un effet bradycardisant (diltiazem, vérapamil), digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique. Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine, ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Lithium
Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
+ Anagrélide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Ciprofloxacine, levofloxacine, norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Ondansétron
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption des neuroleptiques phénothiaziniques ingérés simultanément. Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacides à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène
Risque accru de convulsions.
+ Autres médicaments atropiniques
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Guanéthidine et médicaments analogues à la guanéthidine : inhibition de l'effet antihypertenseur de la guanéthidine (inhibition de l’entrée de la guanéthidine dans la fibre sympathique, site d'action). Utiliser un autre antihypertenseur.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Orlistat
Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par Orlistat.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont CYAMEMAZINE ARROW) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l’alimentation.
Les données cliniques avec la cyamémazine sont insuffisantes et les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité de la reproduction.
Compte-tenu de ces données, l'utilisation de CYAMEMAZINE ARROW n'est pas recommandée au cours de la grossesse et il est nécessaire de surveiller étroitement les nouveau-nés en cas de traitement en fin de grossesse.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
Fertilité
Il n’y a pas de données sur la fertilité chez les animaux.
Chez l’Homme, la cyamémazine interagissant avec les récepteurs dopaminergiques, elle peut provoquer une hyperprolactinémie pouvant être associée à une baisse de la fertilité féminine et/ou masculine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
CYAMEMAZINE ARROW a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence lors de la prise de ce médicament.
La classification des évènements indésirables en fonction de leur fréquence est la suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de système organe |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Agranulocytose. Leucopénie. |
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Affections endocriniennes |
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Hyperprolactinémie. |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Prise de poids, augmentation de l’appétit, hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance au glucose (voir rubrique 4.4). Hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone anti-diurétique (SIADH). |
Affections psychiatriques |
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Confusion (principalement chez les personnes âgées) liée aux effets anticholinergiques de la cyamémazine, indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique. Asthénie. Apathie. |
Affections du système nerveux |
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Crises convulsives, principalement en cas d'antécédents d'épilepsie (voir rubrique 4.4), ou en présence d'autres facteurs de risque tels qu'association d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène ou alcoolisme. |
A faibles doses : Sédation ou somnolence plus marquée en début de traitement. A des doses plus élevées : Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres notamment chez les patients présentant des altérations de l'E.E.G., trismus...). Syndrome extrapyramidal : -akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques, -hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur, -akathisie. Dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation. Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4). Insomnie, maux de tête. Convulsions. |
Affections oculaires |
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Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’œil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision. |
A faibles doses : Troubles de l’accommodation liés aux effets anticholinergiques de la cyamémazine. |
Affections cardiaques |
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Allongement de l’intervalle QT, tachycardie, palpitations, altérations de l'E.E.G., arythmies, hypothermie. |
Torsades de pointes. Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par les neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiaziniques, butyrophénone ou benzamide (voir rubrique 4.4). |
Spasmes et raideur musculaire, convulsions, collapsus respiratoire et/ou vasomoteur pouvant aller jusqu'à une apnée soudaine, vertiges, lipothymies (dans l'intoxication par les phénothiazines). |
Affections vasculaires |
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A faibles doses : Hypotension orthostatique. Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes (voir rubrique 4.4). |
Affections gastro-intestinales |
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Entérocolite nécrosante potentiellement fatale liée aux effets anticholinergiques de la cyamémazine (voir rubrique 4.4). |
A faibles doses : Sécheresse de la bouche, constipation voire iléus paralytique (voir rubrique 4.4). |
Affections hépatobiliaires |
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Possibilité d'ictère cholestatique et rares cas d'atteinte hépatique, principalement de type cholestatique, cytolytique ou mixte. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Réactions cutanées allergiques, photosensibilisation. |
Réactions d’hypersensibilité dont le syndrome de DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) (voir rubrique 4.4). |
Affections du rein et des voies urinaires |
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Rétention urinaire. |
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales |
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Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6). |
Affections des organes de reproduction et du sein |
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Priapisme. |
Dysménorrhée, aménorrhée, galactorrhée, impuissance, frigidité, gynécomastie. |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
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Œdème périphérique. |
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Dysrégulation thermique. |
Investigations |
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Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique. |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Symptômes
Syndrome parkinsonien gravissime, coma, pouvant être associé à une hypothermie et à une hypotension modérée.
Traitement/Prise en charge
Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient (voir rubrique 4.4).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotiques, Code ATC : N05AA06.
Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés :
· l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique ;
· les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
Dans le cas de la cyamémazine, cette activité antidopaminergique est d'importance moyenne : l'activité antipsychotique est faible ; les effets extrapyramidaux sont très modérés.
La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l'origine d'une sédation, en général recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.
La cyamémazine est une amine dérivée de la phénothiazine qui, en raison de ses propriétés centrales, se rapproche de la chlorpromazine par la polyvalence de son action et qui, d'autre part, est dotée d'une activité antihistaminique marquée.
Les propriétés pharmacologiques de la cyamémazine ont été étudiées en comparaison avec la chlorpromazine et la lévomépromazine.
Par voie sous-cutanée, la cyamémazine présente, dans les différents tests d'action sédative, une activité supérieure (en moyenne 2 à 3 fois) à celle de la chlorpromazine et, dans l'ensemble, égale ou légèrement supérieure à celle de la lévomépromazine ; son activité anti-apomorphine est environ 3 fois supérieure à celle de ces deux produits et égale à celle de la prochlorpérazine.
Par voie orale, son activité sédative est égale à celle de la chlorpromazine et 2 à 3 fois inférieure à celle de la lévomépromazine ; son activité anti-apomorphine est environ 6 fois supérieure à celle de la chlorpromazine, 4 fois supérieure à celle de la lévomépromazine et égale à celle de la prochlorpérazine. Son activité cataleptique est faible mais légèrement supérieure à celle de la chlorpromazine et de la lévomépromazine (environ 1,5 à 2,5 fois).
Contrairement à la chlorpromazine, qui n'a qu'une faible action antihistaminique, la cyamémazine est dotée d'une activité antihistaminique marquée, bien que 5 à 10 fois inférieure à celle de la lévomépromazine. Dans le choc anaphylactique des cobayes, elle est environ 2 fois moins active que cette dernière.
Il faut également noter son activité antisérotonique très importante et son effet marqué sur l'œdème au dextran chez le rat. A ce stade, la cyamémazine est 1,5 à 3 fois plus active que la lévomépromazine et 3 à 15 fois plus active que la chlorpromazine.
Les propriétés spasmolytiques de la cyamémazine sont 2 à 6 fois supérieures à celles de la lévomépromazine et de la chlorpromazine.
Par voie sous-cutanée, la cyamémazine exerce une activité antalgique environ 3 fois supérieure à la chlorpromazine et proche de la lévomépromazine. Par voie orale, son activité antalgique est similaire à celle de la chlorpromazine et 3 à 7 fois plus faible que celle de la lévomépromazine.
Comme beaucoup d'amines dérivées de la phénothiazine, la cyamémazine possède des propriétés anesthésiques locales (technique d'infiltration du site sciatique chez le rat et technique de Régnier sur la cornée du lapin).
Par infiltration, la cyamémazine, la lévomépromazine et la chlorpromazine ont la même activité anesthésique locale à des concentrations respectives de 0,25%, 0,35% et 0,50%, concentrations auxquelles les trois produits sont bien tolérés.
Dans la technique de Régnier, les trois produits ont la même activité (anesthésie locale à la concentration de 0,4%) mais la tolérance locale de la cyamémazine est similaire à celle de la chlorpromazine, meilleure que celle de la lévomépromazine.
La cyamémazine exerce des effets cardiovasculaires similaires à ceux des deux dérivés de la phénothiazine : à doses égales, les 3 produits ont, chez plusieurs espèces animales, les mêmes propriétés hypotensives et provoquent, au moment de l'injection, chez le chien chloré, une légère tachycardie transitoire sans modification du tracé électrocardiographique : l'action dépressive de la cyamémazine, dans le myocarde fatigué du chien anesthésié au pentobarbital, est semblable à celle de la chlorpromazine et plus faible que celle de la lévomépromazine.
En ce qui concerne le système sympathique, la cyamémazine a des propriétés qualitativement identiques aux deux autres produits, mais quantitativement et globalement un peu moins marquées chez le chien, elle ne réduit les effets hypertensifs de l'adrénaline, que dans les conditions où la chlorpromazine et la lévomépromazine provoquent l'inversion.
Au niveau du système parasympathique, la cyamémazine manifeste des propriétés atropiniques dans l'intestin isolé du lapin.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le temps de demi-vie plasmatique de la cyamémazine est de 10 heures.
L'élimination de la cyamémazine et de ses deux principaux métabolites (dérivés déméthylé et surtout sulfoxyde) se fait par voie urinaire pendant 72 heures. Les courbes d'élimination urinaire montrent qu'il n'y a pas d'accumulation de la cyamémazine ou de son métabolite lorsqu'elle est administrée à la dose de 100 mg deux fois par jour pendant 14 jours.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lactose monohydraté, amidon de maïs, acide alginique, silice colloïdale hydratée, talc, stéarate de magnésium.
Pelliculage
Hypromellose 2910, lactose monohydraté, dioxyde de titane, macrogol 6000, laque aluminique de bleu brillant FCF.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d'origine à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
CYAMEMAZINE ARROW est disponible sous plaquettes blanches opaques (PVC/Aluminium).
Boîtes de 30 ou 100 comprimés sous plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 591 0 8 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 550 908 1 6 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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