ACIDE GADOTERIQUE GUERBET 0,5 mmol/mL, solution injectable en seringue pré-remplie - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 15/07/2024
ACIDE GADOTERIQUE GUERBET 0,5 mmol/mL, solution injectable en seringue pré-remplie
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 mL de solution injectable, contient 279,32 mg d’acide gadotérique (sous forme de sel de méglumine), correspondant à 0,5 mmol.
10 (15 / 20) mL de solution injectable contient 2 793,2 (4 189,8 / 5 586,4) mg d’acide gadotérique (sous forme de sel de méglumine), correspondant à 5 (7,5 / 10) mmol.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution injectable en seringue pré-remplie.
Solution limpide, incolore à jaune.
pH : 6,5 à 8,0.
Osmolalité : 1350 mOsm/kg.
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
ACIDE GADOTERIQUE GUERBET ne doit être utilisé que lorsque le diagnostic est nécessaire et que ce diagnostic ne peut pas être obtenu par imagerie par résonance magnétique (IRM) sans rehaussement de contraste.
Adultes et population pédiatrique (0 - 18 ans)
Rehaussement du contraste en imagerie par résonance magnétique pour améliorer la visualisation et la délimitation des :
· lésions du cerveau, de la colonne vertébrale et des tissus voisins,
· lésions du foie, du rein, du pancréas, du bassin, des poumons, du cœur, du sein et de l’appareil locomoteur.
Adultes
Rehaussement du contraste en imagerie par résonance magnétique pour améliorer la visualisation et la délimitation des :
· lésions ou sténoses des artères non coronaires (angio-IRM).
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose la plus faible permettant un rehaussement de contraste suffisant à des fins diagnostiques doit être utilisée. La dose doit être calculée en fonction de la masse corporelle du patient et ne doit pas dépasser la dose recommandée par kilogramme de masse corporelle, détaillée dans cette rubrique.
IRM cérébrale et du rachis :
Lors d'examens neurologiques, la dose recommandée est de 0,1 mmol par kg de poids corporel, correspondant à 0,2 mL par kg de poids corporel. Dans certains cas, après l’administration de 0,1 mmol par kg de poids corporel à des patients présentant des tumeurs cérébrales, une dose supplémentaire de 0,2 mmol par kg de poids corporel correspondant à 0,4 mL par kg de poids corporel, peut améliorer la caractérisation de la tumeur et faciliter la prise d’une décision thérapeutique.
IRM du corps entier et angiographie :
La dose recommandée pour une injection intraveineuse est de 0,1 mmol/kg (c.-à-d. 0,2 mL/kg) pour fournir un contraste adéquat pour le diagnostic.
Angiographie :
Dans des circonstances exceptionnelles (par ex. impossibilité d’obtenir des images satisfaisantes d’un territoire vasculaire important), l’administration d’une seconde injection consécutive de 0,1 mmol par kg de poids corporel, équivalant à 0,2 mL par kg de poids corporel peut être justifiée. En revanche, si l’utilisation de 2 doses consécutives d’ACIDE GADOTERIQUE GUERBET est anticipée avant de commencer l’angiographie, l’utilisation de 0,05 mmol par kg de poids corporel, équivalant à 0,1 mL par kg de poids corporel pour chaque dose peut être bénéfique, selon l’équipement d'imagerie disponible.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
La dose pour adultes s’applique aux patients ayant des troubles rénaux légers à modérés (le débit de filtration glomérulaire (DFG) ³ 30 mL/min/1,73 m²).
ACIDE GADOTERIQUE GUERBET ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min/1,73 m²) et en période périopératoire de transplantation hépatique qu’après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si les informations diagnostiques sont indispensables et ne peuvent être obtenues au moyen d'une IRM sans rehaussement du contraste (voir rubrique 4.4). S’il est nécessaire d’administrer ACIDE GADOTERIQUE GUERBET, la dose ne doit pas excéder 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d’une dose au cours de l'examen IRM. En raison du manque d’information sur les administrations répétées, les injections d’ACIDE GADOTERIQUE GUERBET ne doivent pas être réitérées sauf si l’intervalle entre les injections est d’au moins 7 jours.
Sujets âgés (à partir de 65 ans)
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire. Utiliser avec prudence chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Insuffisants hépatiques
La posologie recommandée chez l’adulte s’applique à ces patients. Utiliser avec prudence, en particulier dans une période périopératoire de transplantation hépatique (voir ci-dessus « Insuffisants rénaux »).
Population pédiatrique (0 - 18 ans)
IRM cérébrale et du rachis / IRM du corps entier : la dose recommandée et maximale est de 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d’une dose au cours de l'examen IRM. En raison de l’immaturité de la fonction rénale chez le nouveau-né jusqu’à l’âge de 4 semaines et le nourrisson jusqu’à l’âge d’un an, ACIDE GADOTERIQUE GUERBET, ne doit être utilisé chez ces patients qu’après une évaluation attentive et à une dose n’excédant pas 0,1 mmol/kg de poids corporel.
Ne pas administrer plus d’une dose au cours de l'examen IRM. En raison du manque d’informations sur les administrations répétées, les injections de ACIDE GADOTERIQUE GUERBET ne doivent pas être réitérées sauf si l’intervalle entre les injections est d’au moins 7 jours.
Angiographie : L’acide gadotérique n’est pas recommandé pour l’angiographie chez les enfants de moins de 18 ans en raison de données insuffisantes sur son efficacité et sa sécurité dans cette indication.
Mode d’administration
Le produit doit être administré en injection intraveineuse stricte.
Vitesse de perfusion : 3 à 5 mL/min (une vitesse de perfusion pouvant aller jusqu'à 120 mL/min, c.-à-d. 2 mL/sec, peut être utilisée pour les procédures angiographiques).
Imagerie optimale : dans les 45 minutes suivant l’injection.
Séquence d’imagerie optimale : pondérée en T1.
L’administration intravasculaire du produit de contraste doit, si possible, être faite avec le patient en position allongée. Après l’administration du produit, le patient doit rester en observation pendant au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables surviennent dans ce délai.
Visser le piston sur la seringue et injecter par voie intraveineuse, la quantité de produit nécessaire à l’examen.
Ce produit est à usage unique, le reste de la solution doit être jeté.
La solution injectable doit être inspectée visuellement avant utilisation et seules les solutions limpides, exemptes de particules doivent être utilisées.
Population pédiatrique (0 - 18 ans)
Selon la quantité d’acide gadotérique à administrer à l’enfant, il est préférable d'utiliser des flacons d'acide gadotérique et une seringue à usage unique d’un volume adapté à cette quantité afin d’obtenir une meilleure précision du volume injecté.
Chez le nouveau-né et le nourrisson, la dose requise doit être administrée manuellement.
Hypersensibilité à l’acide gadotérique, à la méglumine ou à tout médicament contenant du gadolinium.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les mesures de précaution habituelles pour un examen IRM doivent être respectées, comme l’exclusion des patients porteurs d'un stimulateur cardiaque, un clip vasculaire ferromagnétique, une pompe à perfusion, neurostimulateur, implant cochléaire ou chez lesquels est suspecté un corps étranger métallique dans le corps, en particulier dans l’œil.
Hypersensibilité
· Comme avec les autres produits de contraste contenant du gadolinium, des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir, pouvant mettre en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »). Ces réactions d’hypersensibilité sont de nature allergique (réactions dites anaphylactiques lorsqu’elles sont graves) ou non allergique. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à 7 jours). Les réactions anaphylactiques sont immédiates et peuvent entraîner le décès. Elles sont indépendantes de la dose, peuvent survenir dès la première administration du produit, et sont souvent imprévisibles.
· Il existe un risque d’hypersensibilité quelle que soit la dose injectée.
· Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste IRM à base de gadolinium ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même produit, ou éventuellement d’un autre, et sont donc considérés comme sujets à risque.
· L’injection d’acide gadotérique peut aggraver les symptômes d’un asthme existant. Chez les patients présentant un asthme non contrôlé par le traitement, la décision d’administrer l’acide gadotérique doit être prise après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque.
· Comme observé avec les produits de contraste iodés, les réactions d’hypersensibilité peuvent s’aggraver lors de la prise de béta-bloquants, en particulier en cas d’asthme bronchique.
· Il est possible que les patients sous béta-bloquants soient réfractaires aux effets thérapeutiques des béta-agonistes (traitement standard des réactions d’hypersensibilité).
· Avant l’injection de tout produit de contraste, le patient doit être interrogé à la recherche d’antécédents d’allergie (par exemple allergie aux fruits de mer, pollinose, urticaire), de sensibilité aux produits de contraste et d’asthme, car l'incidence rapportée des réactions indésirables aux produits de contraste est plus élevée chez les patients présentant ces affections, et une prémédication par un antihistaminique et/ou un corticoïde peut être envisagée.
· Cet examen doit être pratiqué sous surveillance médicale. Si une réaction d'hypersensibilité survient, il faut arrêter immédiatement l’administration du produit de contraste et, si nécessaire, instaurer un traitement spécifique. Une voie d'abord veineuse doit donc être maintenue tout au long de l’examen. Pour permettre de prendre des mesures d’urgence immédiates, les médicaments appropriés (par ex. : épinéphrine et antihistaminiques), une sonde d’intubation trachéale et un respirateur doivent être prêts et à portée de main.
Insuffisance rénale
Avant l’administration d’acide gadotérique, des examens de laboratoire, afin de rechercher une altération de la fonction rénale, sont recommandés chez tous les patients.
Des cas de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère aiguë ou chronique (DFG < 30 mL/min/1,73m²).
Les patients devant bénéficier d’une transplantation hépatique sont particulièrement à risque, car l’incidence de l’insuffisance rénale aiguë est élevée dans ce groupe. Etant donné qu’il est possible que des cas de FNS surviennent avec l’acide gadotérique, ce produit ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère ou durant la période pré ou post-opératoire d’une transplantation hépatique qu’après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si le diagnostic ne peut être obtenu par d’autres moyens que l’IRM avec injection de gadolinium.
La réalisation d’une hémodialyse peu de temps après l'administration d’acide gadotérique pourrait faciliter l’élimination de ce produit de l’organisme. Il n’est pas établi que l’instauration d’une hémodialyse puisse prévenir ou traiter la FNS chez les patients qui ne sont pas déjà hémodialysés.
Sujets âgés
L’élimination rénale de l’acide gadotérique pouvant être altérée chez les sujets âgés, il est particulièrement important de rechercher un dysfonctionnement rénal chez les sujets âgés de 65 ans et plus.
Population pédiatrique
Nouveau-nés et nourrissons
En raison de l’immaturité de la fonction rénale des nouveau-nés jusqu’à l’âge de 4 semaines et des nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, l’acide gadotérique ne doit être administré à ces patients qu’après un examen approfondi de la situation.
Maladie cardiovasculaire
Chez les patients souffrant de graves maladies cardiovasculaires, ACIDE GADOTERIQUE GUERBET ne doit être administré qu’après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque car seules des données limitées sont disponibles.
Troubles du Système Nerveux Central
Comme pour tout produit de contraste à base de gadolinium, des précautions particulières sont nécessaires chez les patients dont le seuil de déclenchement des crises est bas. Des mesures de précaution doivent être prises, par ex. un suivi attentif. Tout le matériel et les médicaments nécessaires pour faire face à d’éventuelles convulsions doivent être préparés au préalable pour qu’ils soient prêts à l’utilisation.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune interaction avec d’autres médicaments n’a été observée. Aucune étude formelle d’interactions n’a été menée.
Associations à prendre en compte
Bêtabloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine : ces médicaments réduisent l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels. Le radiologue doit en être informé avant l'injection de complexe de gadolinium et disposer des moyens de réanimation.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données sur l’utilisation de produits de contraste contenant du gadolinium, notamment l’acide gadotérique, chez la femme enceinte sont limitées. Le gadolinium peut traverser la barrière placentaire. On ignore si l’exposition au gadolinium est associée à des effets indésirables chez le fœtus. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3). L’acide gadotérique ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la patiente ne nécessite l’administration de ce produit.
Allaitement
Les produits de contraste contenant du gadolinium sont excrétés dans le lait maternel en très petites quantités (voir la rubrique 5.3). Aux doses cliniques, aucun effet n’est prévu chez le nourrisson allaité en raison de la petite quantité excrétée dans le lait et de la faible absorption intestinale.
Le médecin et la mère allaitante doivent décider s’il faut poursuivre l’allaitement ou le suspendre pendant les 24 heures suivant l’administration d’acide gadotérique.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
Les patients reçus en ambulatoire qui conduisent des véhicules ou utilisent des machines doivent prendre en compte la survenue de nausées éventuelles.
Les effets indésirables liés à l’utilisation de l’acide gadotérique sont généralement d’intensité légère à modérée et de nature transitoire. Réactions au point d’injection, nausées et maux de tête sont les réactions les plus fréquemment observées.
Lors d’essais cliniques, les effets indésirables peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) les plus courants étaient nausées, maux de tête, réactions au point d’injection, sensation de froid, hypotension, somnolence, vertiges, sensation de chaleur, sensation de brûlure, éruptions cutanées, asthénie, dysgueusie et hypertension.
Depuis la commercialisation, les effets indésirables les plus souvent rapportés à la suite de l’administration de l’acide gadotérique ont été des nausées, des vomissements, un prurit et des réactions d’hypersensibilité.
Les réactions d’hypersensibilité les plus souvent observées ont été cutanées et ont été localisées, étendues ou généralisées.
Ces réactions sont le plus souvent immédiates (pendant l’injection ou au cours de l’heure suivant le début de celle-ci) mais sont parfois retardées (une heure à plusieurs jours après l’injection), se présentant en ce cas sous forme de réactions cutanées.
Les réactions immédiates se composent d’un ou plusieurs effets qui apparaissent simultanément ou séquentiellement et qui sont le plus souvent des réactions cutanées, respiratoires, gastrointestinales, articulaires et/ou cardiovasculaires. Chaque signe peut être un signal d’alarme indiquant un choc débutant et peut très rarement aboutir au décès.
Des cas isolés de fibrose systémique néphrogène (FSN) ont été décrits avec l’acide gadotérique, le plus souvent chez des patients ayant conjointement reçu d’autres produits de contraste contenant du gadolinium (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables sont mentionnés au tableau ci-dessous par classe de système d’organe et par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à 1 < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les données présentées sont issues d'essais cliniques réalisés auprès de 2 822 patients lorsque disponibles, ou d’un groupe d’études observationnelles comprenant 185 500 patients.
Classe de système d'organe |
Fréquence : effets indésirables |
Affections du système immunitaire |
Peu fréquents : hypersensibilité Très rares : réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde |
Affections psychiatriques |
Rares : anxiété Très rares : agitation |
Affections du système nerveux |
Peu fréquents : maux de tête, dysgueusie, vertiges, somnolence, paresthésie (y compris sensation de brûlure) Rares : présyncope Très rares : coma, convulsions, syncope, tremblements, parosmie |
Affections oculaires |
Rares : œdème des paupières Très rares : conjonctivite, hyperémie oculaire, vision trouble, larmoiement excessif |
Affections cardiaques |
Rare : palpitations Très rares : tachycardie, arrêt cardiaque, arythmie, bradycardie |
Affections vasculaires |
Peu fréquents : hypotension, hypertension Très rares : pâleur, vasodilatation |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Rares : éternuements Très rares : toux, dyspnée, congestion nasale, arrêt respiratoire, bronchospasmes, laryngospasmes, œdème pharyngé, gorge sèche, œdème pulmonaire |
Affections gastro-intestinales |
Peu fréquents : nausées, douleurs abdominales Rares : vomissements, diarrhée, hypersécrétion salivaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Peu fréquents : éruptions cutanées, Rares : urticaire, prurit, hyperhidrose Très rares : érythèmes, œdème de Quincke, eczéma Fréquence inconnue : fibrose systémique néphrogénique |
Affections musculosquelettiques et affections des tissus conjonctifs |
Très rares : crampes musculaires, faiblesse musculaire, douleurs dorsales |
Affections générales et anomalies au niveau du site d’administration |
Peu fréquents : sensation de chaleur, sensation de froid, asthénie, réactions au point d’injection (extravasation, douleurs, gêne, œdème, inflammation, sensation de froid) Rares : douleurs thoraciques, frissons Très rares : malaise, gêne thoracique, pyrexie, œdème facial, nécrose au point d’injection (en cas d’extravasation), phlébite superficielle |
Investigations |
Très rares : baisse de la saturation en oxygène |
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d’autres produits de contraste intraveineux pour l’IRM :
Classe de système d'organe |
Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Hémolyse |
Affections psychiatriques |
Confusion |
Affections oculaires |
Cécité transitoire, douleur oculaire |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
Acouphènes, douleur auriculaire |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Asthme |
Affections gastro-intestinales |
Bouche sèche |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Dermite bulleuse |
Affections du rein et des voies urinaires |
Incontinence urinaire, nécrose tubulaire rénale, insuffisance rénale aiguë |
Investigations |
Prolongation PR de l’électrocardiogramme, fer sérique augmenté, bilirubinémie augmentée, ferritinémie augmentée, tests de la fonction hépatique anormaux |
Population pédiatrique
Le profil d'innocuité du produit chez l’enfant a été évalué lors des essais cliniques ainsi qu’au cours d'études réalisées après commercialisation du produit. Aucune particularité propre aux enfants n’a été observée par rapport au profil d’innocuité chez l’adulte. Les effets indésirables les plus fréquents sont les symptômes gastro-intestinaux ou signes d’hypersensibilité.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
L’acide gadotérique peut être éliminé de l’organisme par hémodialyse. Toutefois, il n’est pas démontré que l’hémodialyse soit appropriée dans la prévention de la fibrose néphrogénique systémique (FNS).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Concentration du produit de contraste : |
279,32 mg/mL 0,5 mmol/mL |
Osmolalité à 37 °C |
1350 mOsm/kg H2O |
Viscosité à 20 °C |
3,2 mPa.s |
Viscosité at 37 °C |
2,0 mPa.s |
pH |
6,5 à 8,0 |
L'acide gadotérique possède des propriétés paramagnétiques qui permettent le réhaussement du contraste en IRM. L’acide gadotérique étant un complexe de gadolinium ionique composé d’oxyde de gadolinium et de 1,4,7,10 tétra-azacyclododécane- N,N’,N’’,N’’’ acide tétra-acétique (Dota), sous forme de sel de méglumine.
L’effet paramagnétique (relaxivité) se détermine d’après l’effet sur le temps de relaxation spin-réseau (T1) d’environ 3,4 mmol-1.L.sec-1 et sur le temps de relaxation spin-spin (T2) d’environ 4,27 mmol-1.L.sec-1.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’acide gadotérique est rapidement éliminé (89 % au bout de 6 h, 95 % au bout de 24 h) sous forme inchangée, par voie rénale via la filtration glomérulaire. L’excrétion par les selles est négligeable. Aucun métabolite n’a été détecté. La demi-vie d’élimination est d’environ 1,6 heure chez les patients dont la fonction rénale est normale. Chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale, la demi-vie d’élimination est de 5 heures pour une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 mL/min et environ 14 heures pour une clairance de la créatinine comprise entre 10 et 30 mL/min.
Les études expérimentales chez l'animal ont démontré que l'acide gadotérique pouvait être éliminé par dialyse.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études chez l'animal ont montré une sécrétion négligeable d’acide gadotérique dans le lait maternel (moins de 1 % de la dose administrée).
Eau pour préparations injectables.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Seringues en plastique polypropylène d’une contenance de 20 ml (remplies à 10, 15 et 20 ml), graduées en ml, sans aiguille, avec un piston en élastomère sans latex et fermées par un bouchon en élastomère sans latex, et conditionnées dans une boîte en carton contenant une unité.
Seringues en plastique polypropylène d’une contenance de 20 ml (remplies à 15 ou 20 ml), graduées en ml, sans aiguille, avec un piston en élastomère sans latex et fermées par un bouchon en élastomère sans latex avec nécessaire d’administration (raccord à base de PVC et cathéter sécurisé 22G à base de polyuréthane), et conditionnées dans une boîte en carton contenant une unité.
Seringues en plastique polypropylène d’une contenance de 20 ml (remplies à 15 ou 20 ml), graduées en ml, sans aiguille, avec un piston en élastomère sans latex et fermées par un bouchon en élastomère sans latex avec nécessaire d’administration pour injecteur Optistar Elite (seringue 60 mL à base de polypropylène ou polyéthylène téréphtalate et de caoutchouc synthétique, raccord à base de PVC et cathéter sécurisé 20G à base de polyuréthane), et conditionnées dans une boîte en carton contenant une unité.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
L’étiquette détachable de traçabilité placée sur les seringues doit être collée dans le dossier du patient afin de permettre un suivi précis du produit de contraste à base de gadolinium utilisé. La dose administrée doit également être enregistrée. Si les dossiers électroniques des patients sont utilisés, le nom du produit, le numéro de lot et la dose doivent être enregistrés dans le dossier du patient.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BP 57400
95943 ROISSY CHARLES DE GAULLE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 224 4 7 : 1 seringue pré-remplie en plastique (polypropylène) de 10 mL.
· 34009 302 224 5 4 : 1 seringue pré-remplie en plastique (polypropylène) de 15 mL.
· 34009 302 224 6 1 : 1 seringue pré-remplie en plastique (polypropylène) de 20 mL.
· 34009 302 224 7 8 : 1 seringue pré-remplie en plastique (polypropylène) de 15 mL avec nécessaire d’administration (raccord + cathéter sécurisé 22G).
· 34009 302 224 8 5 : 1 seringue pré-remplie en plastique (polypropylène) de 20 mL avec nécessaire d’administration (raccord + cathéter sécurisé 22G).
· 34009 302 225 0 8 : 1 seringue pré-remplie en plastique (polypropylène) de 15 mL avec nécessaire d’administration pour injecteur Optistar Elite (seringue 60 mL + raccord + cathéter sécurisé 20G).
34009 302 225 1 5 : 1 seringue pré-remplie en plastique (polypropylène) de 20 mL avec nécessaire d’administration pour injecteur Optistar Elite (seringue 60 mL + raccord + cathéter sécurisé 20G).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
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